Plus con tu meurs (la phrase qui tue sur madame KM)

La sous-culture journalistique, c’est quelque chose. Je sais assez bien de quoi je parle. J’en ris, j’en pleure, ça dépend des jours. Aujourd’hui, ce serait plutôt le pleur. En boucle, cette imbécillité tant de fois ressassée qu’elle finira comme vérité : « Toutes les associations écologistes sont d’accord pour dire que Nathalie Kosciusko-Morizet connaît ses dossiers ». Elle les connaît si bien qu’elle vient d’accepter, faute du ministère de la Défense dont elle rêvait, un poste-croupion, celui d’une Écologie aux ordres des grands ingénieurs d’État, et rabotée du décisif secteur de l’énergie, qui va, comme on sait, à Éric Besson, nucléariste militant.

N’est-ce pas cocasse ? Les questions d’énergie, donc de climat, essentielles entre toutes, échappent à la dame, qui d’ailleurs s’en contrefout. Elle connaîtrait ses dossiers, et accepterait de devenir une potiche – avec harpe – sur les photos officielles. Oh comme c’est grand ! Je me permets de vous mettre ci-dessous le portrait que j’avais fait d’elle, qui date de près d’une année. Si vous avez le temps, je crois que cela ne manque pas d’intérêt. Et sinon, so long.

Madame Kosciusko-Morizet, immortelle combattante de l’écologie

Publié le 31 décembre 2009

Rendons à César. L’information qui est à l’origine de ce billet a été publiée par Bakchich (ici), avant d’être reprise et développée par Rue89, où je l’ai trouvée.

Je ne connais aucunement madame Kosciusko-Morizet, que les journalistes appellent NKM, heureux qu’ils sont de sembler partager quelque chose que les autres n’auraient pas. Je dois avouer de suite que ce dernier article de 2009 frôle la catégorie people, ce qui n’est pas glorieux pour moi. Mais bon, j’essaie de dire ce que je pense, et comme je viens de découvrir une abracadabrantesque historiette sur le site Rue89 (ici), je me sens tenu d’ajouter mon petit grain de sel, qui se trouve être de poivre vert. Désolé pour les pressés, mais on ne retrouvera cette fable qu’à la suite d’une longue présentation, moqueuse comme à l’habitude. Irrévérencieuse, oui, je dois en convenir.

Madame Kosciusko-Morizet est une politicienne aux cheveux flottant au vent. C’est un genre. Paris-Match lui avait offert le 23 mars 2005 une série de photos où elle posait, enceinte, couverte d’une robe diaphane dans son jardin, en compagnie – miracle – d’une harpe. Un coup de pub mémorable, mais qui ne fut pas compris comme cela. Que non ! L’inénarrable journaliste Anna Bitton – signataire d’un livre sur Cécilia ex-Sarkozy – écrivait pour l’occasion, et je vous demande de vous taire (1)  : « Il fallait un éclair d’audace. Oser, quand on est députée UMP, se prêter, pour Paris-Match, au jeu d’une photo artistique, symboliste, un tantinet New Age, et finalement très glamour. Nathalie Kosciusko-Morizet , benjamine des femmes de l’Assemblée nationale, est alanguie sur le papier glacé et sous un soleil mythique. Le chignon sage dont la belle polytechnicienne ne se départit jamais est, cette fois, défait. Les cheveux blond vénitien cascadent longuement sur une robe nacre de mousseline douce. Un bras lascif à bracelet d’or repose noblement sur un banc de pierre moussu, une main baguée caresse un ventre arrondi par la maternité. Un pied blanc et nu effleure les feuilles d’automne qui tapissent le jardin de sa maison de Longpont-sur-Orge. Une harpe, la sienne, luit en arrière-plan; deux bibles précieuses du XVIIe trônent à ses côtés »

Ce n’était qu’un début, un tout petit début. Je ne prétendrai pas que tous les événements médiatisés auxquels a été mêlée madame Kosciusko-Morizet ont été montés de la sorte, et donc pensés, mais enfin, cela se pourrait bien. Citons le pseudo-clash avec Borloo sur les OGM, qui lui avait permis, en avril 2008, d’évoquer un « concours de lâcheté et d’inélégance », avant que de devoir s’excuser. Citons la bise ostensiblement claquée sur la joue de José Bové en janvier 2008, et surtout le commentaire de l’altermondialiste, très éclairant : « Oui, on travaille ensemble depuis des années sur ces dossiers, et une relation d’amitié s’est construite entre nous. Et on se fait la bise à chaque fois qu’on se voit ! ».

Et arrêtons ce qui serait vite litanie. Madame Kosciusko-Morizet sait à la perfection se servir des médias et leur faire accroire qu’elle n’est pas comme les autres. Ceux de la droite ancienne, recroquevillée, poussiéreuse. Je pourrais aisément faire un florilège de plusieurs pages en ne citant que le titre de papiers hagiographiques parus ces dernières années. Et pas seulement dans la presse de droite, il s’en faut ! Des journaux comme Libération ou Le Monde se sont plus d’une fois surpassés dans ce qu’il faut bien nommer de la flagornerie. Je m’en tiendrai à un exemple hilarant, involontairement hilarant, paru dans Le Monde  du 9 janvier 2009. C’est un portrait, et il est long. Extrait premier : « Une femme n’est jamais plus belle que dans le regard de son amant. Le moins que l’on puisse dire est que Jean-Pierre Philippe, ex-militant et élu socialiste, aujourd’hui dirigeant d’une société de conseil, est amoureux de sa femme, Nathalie Kosciusko-Morizet. “Vous ne trouvez pas, demande-t-il, qu’elle est l’incarnation de la femme contemporaine ?” ».

Extrait second : « Il est indéniable que Nathalie Kosciusko-Morizet, dite “NKM” dans son entourage comme sur la scène publique, est d’une réelle beauté – une peau claire qui capte le moindre grain de lumière, le cheveu blond ramassé en chignon savamment indiscipliné, une panoplie de tenues déstructurées à l’élégance recherchée, jusqu’à ces mitaines qui allongent encore sa main de harpiste intermittente. Ce visage intemporel serait-il le secret de son inexorable ascension politique ? Ce serait faire injure à une femme convertie au féminisme par la lecture des deux Simone, Beauvoir et Weil, entrée très tôt en écologie, l’une des premières sur les bancs de la droite française ».

La chose est entendue. Les journalistes se pâment. Bové embrasse, et les associations écologistes pleurent quand Sarkozy décide, en janvier 2009, de la remplacer par Chantal Jouanno au secrétariat d’État à l’Écologie. Elles pleurent, littéralement, car tout le monde a visiblement eu droit aux bécots de madame. Arnaud Gossement, de France Nature Environnement : « Elle a été celle qui a fait monter le dossier environnement au sein de la droite ». Le WWF, de son côté, salue un « beau travail. Elle a fait bouger les moins de 40 ans à l’UMP. Elle démontre que les jeunes générations à droite se préoccupent d’écologie d’une manière intéressante (ici) ». Dès avant cela, en 2007, Nicolas Hulot avait déclaré avec un apparent sérieux : « Au sommet de Johannesburg, j’ai découvert sa constance, son immense compétence et son indéniable conviction. Il est rare que les trois soient réunis en politique ».

Nous y sommes enfin. Elle est belle comme le jour. Elle est incroyablement sincère. Elle est terriblement compétente. Elle est follement écologiste. Ma foi, s’il n’en reste qu’un à ne pas croire cette fantaisie, je crois bien que je serai celui-là. Bien sûr, je n’ai jamais visité l’intérieur de sa tête, et ne suis d’ailleurs pas candidat. Il est possible, il est probable qu’elle a mieux compris qu’un Sarkozy la gravité de la situation écologique. Il n’y a d’ailleurs pas de difficulté. Il est possible, il est probable qu’elle considère les questions afférentes à la crise de la vie comme méritant quelques mesures. Mais pour le reste, je suis bien convaincu qu’elle est une politicienne on ne peut plus ordinaire.

Ceux qui la vantent tant, y compris dans des groupes écologistes, ont fini par croire qu’elle était compétente. Mais en quoi, pour quoi ? Sa carrière est vite résumée. Née en 1973 dans une famille bourgeoise, elle entre à Polytechnique, puis devient Ingénieur du génie rural et des eaux et des forêts (Igref). Quelle pépinière d’écologistes ! Ce corps d’ingénieurs d’État est responsable au premier rang des politiques menées depuis la guerre en France contre les ruisseaux et rivières, les talus boisés, les forêts, et pour le remembrement, les nitrates, les pesticides. Elle n’en est pas coupable ? Non, mais quand on choisit un corps comme celui-là sans ruer dans les brancards très vite, eh bien, justement, l’on choisit.

Et nul doute que madame Kosciusko-Morizet a choisi. Entre 1997 et 1999, elle travaille à la direction de la Prévision du ministère de l’Économie, autre antre de la deep ecology. Elle poursuit sa route comme conseillère commerciale à la direction des relations économiques extérieures du même ministère. Au passage, je serais ravi qu’elle publie la liste des dossiers sur lesquels elle a alors travaillé. Par exemple sur son blog (ici), qui sait ? À côté des envolées d’Anna Bitton, ce serait du meilleur effet. Mais poursuivons. Après 2001 – nous nous rapprochons -, elle devient conseillère auprès du directeur de la stratégie d’Alstom. Alstom ! Le bâtisseur d’une grande partie des turbines du barrage chinois des Trois-Gorges ! Elle, conseillère, en stratégie, auprès d’Alstom ! Derechef, je ne serais pas mécontent que madame nous parle des conseils stratégiques qu’elle a pu donner à un tel ami de la nature.

La suite ? C’est la rencontre avec Chirac, et la mise sur orbite de la Charte de l’Environnement. Elle prépare pour lui le Sommet de la terre de Johannesbourg, l’été suivant. Mais avant toute chose, et je le répète, avant toute chose, elle s’arrange pour devenir la suppléante du député Pierre-André Wiltzer dans l’Essonne, aux législatives de 2002. À 29 ans. Sans la moindre preuve, je pense que le coup était préparé par ce vieux renard de Chirac. Car dès le gouvernement Raffarin II désigné, un certain Pierre-André Wiltzer se retrouve comme par hasard ministre. Et madame Kosciusko-Morizet devient aussitôt député, poste qu’elle occupera jusqu’à sa nomination ministérielle de 2007, et qu’elle retrouvera sans aucun doute.

And so what ? Je l’ai dit et le répète pour les sourds et les malentendants : madame Kosciusko-Morizet est une politicienne ordinaire, qui a découvert par hasard une formidable niche écologique et qui l’occupe du mieux qu’elle peut, tout en fourbissant les armes de son avenir. Et son avenir, elle le voit à l’Élysée, ni plus ni moins. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est elle. Dans son livre : « Tu viens ? », paru chez Gallimard, elle lâche le morceau : « Je veux être Présidente de la République ! ». Dès lors, tout devient d’une grande limpidité. Comme elle n’a que 36 ans, près de 20 ans de moins que Sarkozy, elle peut évidemment attendre au moins autant d’années. Et se forger en attendant une image de rebelle – je ne peux m’empêcher de rire aux éclats en associant l’image de la dame et celle du rebelle -, de femme compétente, de mère admirable, de harpiste incomparable, d’écologiste passionnée (et passionnante).

Voyez-vous, l’une des raisons du drame où nous sommes tous plongés est cet état de confusion régnant dans la presque totalité des cerveaux. Il suffit à des gens en apparence raisonnables – dont certains sont même écologistes- d’un battement d’yeux, d’un baiser sur la joue et de bimbeloterie diverse sans être variée pour qu’ils croient aussitôt la chose arrivée. Je me moque, c’est exact, mais ce sont eux qui l’ont cherché, pas moi. Si madame Kosciusko-Morizet était écologiste, au sens que je donne à ce noble mot, elle aurait évidemment refusé avec hauteur le secrétariat d’État à l’économie numérique que lui a refilé Sarkozy, qui ne la souffre pas. Voyons ! Si elle pensait ne serait-ce qu’un peu que la planète est à feu et à sang, accepterait-elle d’aller inaugurer les chrysanthèmes électroniques ? Voyons.

Si elle était écologiste, elle aurait démissionné avec fracas, déclarant avec pour une fois une flamme sincère, que la droite au pouvoir n’a évidemment rien compris – comme la gauche, d’ailleurs – à la crise écologique. Mais elle s’est couchée devant le maître, comme le font tous les autres depuis toujours. Et l’écologie attendra un moment plus favorable. S’il fallait une preuve supplémentaire, mes pauvres lecteurs de Planète sans visa, elle serait dans la place qu’occupe madame Kosciusko-Morizet au sein du dispositif de la droite. Le saviez-vous ? Elle est, depuis mars 2008, secrétaire général adjoint de l’UMP. Vous rendez-vous compte de ce que cela signifie ? Du temps passé dans les innombrables embrouilles et magouilles d’un parti de cette nature ? Vous rendez-vous compte ? J’ajoute un dernier mot sur son « amitié indéfectible » avec Rachida Dati, hautement et publiquement revendiquée. Deux femmes, comme on peut voir. Et deux ego aussi démentiels que ceux de leurs pairs hommes. Nous voilà bien.

Et bientôt arrivés. Que raconte donc le site Rue89, que j’évoquais tout là-haut, pour commencer ce vilain papier ? Presque rien. Nous sommes un peu avant l’été 2008, et madame Kosciusko-Morizet est toujours secrétaire d’État à l’Écologie, poste très enviable qui permet de passer dans les journaux presque chaque jour. Il y a eu le Grenelle de l’Environnement, on parle de taxe carbone, la réunion de Copenhague se profile à l’horizon. En bref, la place est bonne. Oui, mais la sous-ministre n’est pas tranquille, car Sarkozy, qui sait tout des bonnes relations qu’elle a entretenues avec Chirac, ne lui passe rien.

Elle veille donc au grain, au moment même où son mari, ancien socialiste devenu – devinez – sarkozyste, écrit un livre intitulé : « Où c kon va com ça ? Le besoin de discours politique ». Un ouvrage dont la France pouvait se passer, ce qu’elle a fait d’ailleurs, mais sur intervention révulsée de cette chère madame Kosciusko-Morizet. Le livre de monsieur, déjà mis en page, devait atterrir dans les librairies en septembre 2008. Que cachait-il de si terrible ? Selon les informations de Bakchich et de Rue89, le livre était barbant comme tout, mais faisait quelques allusions au maître de l’Élysée, Sarko 1er. Et cela, pour madame et ses ambitions, n’était simplement pas concevable.

Selon Bakchich, elle aurait menacé de divorcer en cas de publication ! Selon Rue89, elle se serait ridiculisée au cours d’un repas d’anthologie avec l’éditeur de son mari, Marc Grinsztajn. Ce dernier raconte : « On a convenu d’un dîner à mon retour de vacances. Au départ ça devait être un dîner pour discuter (…) mais ça s’est transformé en dîner officiel avec sa femme au ministère ». Diable ! Au ministère de madame Kosciusko-Morizet ? Pour un livre écrit par son mari ? Certes. Et voici la suite, telle que racontée par le même : « Elle feuilletait le livre tout au long du dîner en disant : “Ça c’est subversif, ça c’est subversif…” ». Guilleret, hein ? Et pour la bonne bouche, ces propos attribués à la si subversive madame par Marc Grinsztajn : « Normalement, je ne lis pas les livres de mon mari, pour qu’on ne m’accuse pas de les censurer. Mais quand Libé a appelé pour faire un portrait de mon mari sur le thème “Jean-Pierre Philippe, premier opposant de Nicolas Sarkozy”, ça m’a mis la puce à l’oreille. J’ai demandé à un conseiller de le lire, qui m’a dit : “Madame, le livre ne peut pas sortir en l’état. Si le livre sort, vous sautez.” ».

Voilà. Voilà celle que tant d’écologistes, voire d’altermondialistes, considèrent comme l’une des leurs. La prochaine fois que vous la verrez aux actualités, ce qui ne saurait tarder, rappelez-vous cette phrase-étendard : « Ça c’est subversif, ça c’est subversif…». Et riez de bon cœur.

(1) Le soir du premier tour des présidentielles de 1995, dans un numéro inoubliable, le candidat battu Édouard Balladur avait crié à ses partisans, qui apparemment voulaient en découdre verbalement avec Chirac, passé in extremis devant leur champion : « Je vous demande de vous taire ! ». Des images comme on aimerait en voir plus souvent.

PS : Cette histoire, à la réflexion, me fait penser à Panaït Istrati, écrivain roumain. Je l’ai beaucoup lu, je le tiens pour un grand de la littérature du siècle écoulé. En outre, il était incapable de mentir. Compagnon de route du parti stalinien à la fin des années 20, il se rend en Union soviétique à l’heure où tant d’autres écrivent des odes à Staline. Je ne parviens pas à remettre la main sur un livre écrit, je crois, en 1930, et qui s’appelle Vers l’autre flamme. Si je me trompe, ce sera sur des détails. Donc, Istrati ramène d’un long séjour en Union soviétique ce livre, dans lequel, à la différence de (presque) tous les autres, il dit la vérité. Il a vu le malheur, la dictature, la mendicité, il a vu les innombrables vaincus du pouvoir stalinien. Et comme, sur place, il se plaint auprès de ses hôtes, l’un d’eux, probablement un écrivaillon aux ordres, lui dit : « Mais, camarade Istrati, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs ». Alors, Istrati lui répond : « Camarade, je vois bien les œufs cassés, mais où est l’omelette ? ».

Il ne s’agit que d’un rapprochement, pour sûr, car je place Istrati bien au-dessus des lamentables mièvreries évoquées ci-dessus. Simplement, je trouve que Panaït permet de reprendre ses esprits, quand on les a perdus. Or un nombre considérable de gens de bonne foi n’ont plus les yeux en face des trous dès qu’il est question de madame qui vous savez désormais. D’où ce rappel en apparence incongru du grand homme oublié que fut Istrati.

21 réflexions sur « Plus con tu meurs (la phrase qui tue sur madame KM) »

  1. Bonjour,

    « Plus con tu meurs »… Bien que largement justifié ne serait-ce pas quelque peu injurieux comme titre, au risque d’entraîner des poursuites ?

    Merci par avance de ton avis là-dessus. Cordialement, Michel

  2. Mais elle s’en fiche madame la ministre d’état à l’écologie de la république française, maire de je ne sais plus ou, femme de je ne sais qui, fille de je ne sais qui enfin, quoi, il ya de la ouate entre elle et le reste..NKM, si vous saviez combien elle se fiche de ce genre de commentaires! elle fait sa carrière,ses gosses, sa famille et tout le toutim..et les mauvais commentaires ma foi, çà fait partie de la règle du jeu..d’ elle et je n’attends qu’une SEULE CHOSE : Va t-elle prendre enfin ces putains de décrets d’interdiction des insecticides que réclament les apiculteurs depuis des mois et des mois? le reste …autant en emporte

  3. Bonsoir,

    Les actes, nous désirons des actes ! Pas du bla bla bla et des photos sur papier glaçé !

    Franchement vous voyez notre Fabrice poser ainsi pour la renommée? ^^

    NKM,c’est du nombrilisme pur, alors que les actes forts pour l’écologie n’y sont pas!

    Que ne ferait pas certains pour étaler leur égo, leur semblant de réussite.Réussite?Quelle réussite?

    Tout ceux qui sont actuellement au gouvernement ont attrapés le même virus, le « posecommeuncon » ! Il n’y a qu’a les voir, tous autant qu’ils sont, montant les marches de l’Elysée. Et le vaccin ne sera pas disponible avant des années, je vous le dit!

    Bien a vous,Léa.

  4. on était au fond du puits avec Fillon I ,certains essayer de s’en sortir vainement,avec Fillon II…ça va continuer y en a même qui vont continuer à creuser….

  5. Bruno Genty, président de FNE : « Je souhaite bonne chance à la nouvelle ministre, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, dont les compétences environnementales sont certaines. Je lui souhaite aussi beaucoup de courage et d’énergie pour faire face à ses nouvelles responsabilités. L’énergie est un enjeu important du Grenelle de l’environnement. FNE attend de la ministre de l’écologie qu’elle veille à l’application de tous les engagements du Grenelle concernant cette thématique même si celle-ci ne fait plus partie de son ministère».

    commentaire de FNE

  6. http://www.marianne2.fr/Bio-diversite-alerte-l-ONU-s-aligne-sur-l-OMC–2-2_a196722.html

    «Le mal ce n’est pas tant de faire le mal, c’est de dire qu’on fait le bien quand on le fait, c’est de dire les mots à l’envers, les vider de leur sens et pervertir de l’intérieur les critères mêmes de vérité.»
    Denis de Rougement, in La part du Diable.

    … »Selon Sarah Hernandez, économiste environnementale, la compensation financière a toutes les chances de devenir «une licence de destruction» de la nature[11] . Le seul intérêt serait donc celui des banques…..

    Cette préséance accordée aux fonds spéculatifs dans le management global des écosystèmes de la planète, aussi scandaleuse qu’elle soit, n’est pas tout à fait surprenante….

  7. Michel Mercier à la Justice malgré l’affaire Rhônexpress
    Michel Mercier a été nommé ministre de la Justice en dépit d’une enquête préliminaire du parquet financier de Lyon qui le vise particulièrement.

    Michel Mercier prend du galon. De ministre quasi invisible de l’Espace rural et de l’Aménagement du territoire, le patron du Conseil général du Rhône a été nommé par Nicolas Sarkozy à la tête d’un ministère régalien et par nature très exposé : la Justice. Après le départ d’Hervé Morin, cette nomination peut être lue comme la nécessité pour Nicolas Sarkozy d’accorder une place d’importance aux centristes. Mais les magistrats lyonnais eux en auront une tout autre lecture. À l’annonce de la nouvelle, les responsables du parquet financier de Lyon ont certainement dû se demander comment ils allaient désormais gérer la délicate enquête préliminaire qui vise Michel Mercier dans l’affaire Rhônexpress, la liaison ultra-rapide entre l’aéroport de Lyon et la Part-Dieu lancée par le Conseil général du Rhône. Comment le parquet de Lyon va-t-il pourvoir légitimement enquêter sur une affaire politico-financière dans laquelle est mêlé leur patron-ministre ? Rappel du dossier révélé par Lyon Capitale il y a quelques mois.

    En février 2009, le parquet financier de Lyon ouvrait une enquête préliminaire dans le sillage de Rhônexpress, un tram-train qui doit relier la Part-Dieu à l’aéroport Saint-Exupéry en moins de 30 minutes. La concession a été attribuée à Vinci pour une durée de 30 ans dans des conditions extrêmement avantageuses (lire ici ). La Justice s’interroge sur l’existence d’un éventuel délit de favoritisme. L’une des accusations consistait à affirmer que Vinci aurait participé au financement occulte de la campagne présidentielle de François Bayrou, dont Michel Mercier était le mandataire financier. Ouverte voilà plus d’un an, cette enquête n’a toujours pas été refermée et aucune information judiciaire n’a été ouverte alors que les accusations et les soupçons sont d’une extrême gravité.

  8. À ce jour, Michel Mercier n’a jamais été entendu par les enquêteurs de la brigade financière de Lyon. Pourtant, depuis plus d’un an, les enquêteurs ne semblent pas avoir trouvé le moindre élément corroborant ces accusations. Ils semblent aujourd’hui se concentrer sur une autre piste : le rôle qu’aurait eu le patron de la CCI de Lyon dans la modification des tracés de Rhônexpress. Chose étonnante, le parquet s’intéressera à ce nouveau volet en ouvrant une enquête préliminaire après que le Conseil général, présidé précisément par Mercier, a fait un signalement au Procureur. Cette nouvelle enquête sera ouverte en juin 2009, soit quelques semaines seulement après l’entrée de Mercier au gouvernement.

    Les magistrats du parquet de Lyon ont toujours assuré travailler en toute indépendance dans ce dossier. Et maintenant que Mercier est devenu leur patron?

    ____________________
    info transmis par une amie.

  9. Pourquoi l’Energie quitte-t-elle le ministère de l’Ecologie ?
    « Ça faisait des mois qu’EDF essayait de sortir de là », confie un bon connaisseur du dossier. Se retrouver rattaché au ministère de l’Economie est une victoire du lobby nucléaire diront les antis. En tout cas, une rupture évidente avec le Pacte écologique de Nicolas Hulot.

    Avec le sarkozyste Eric Besson comme ministre, pas de risque de voir vaciller les fondamentaux de l’énergie à la française, à savoir le tout-nucléaire. En tant qu’élu de la Drôme, qui compte de nombreuses centrales telles que Le Tricastin, Eric Besson a déjà eu à défendre l’emploi dans ce secteur, comme le rappelle Arnaud Gossement, ancien porte-parole de France nature environnement sur son blog.

    Et puis, précise l’expert en droit de l’environnement :

    « 2011 est une année cruciale : 70% des centrales nucléaires vont passer leur visite décennale. Pour EDF, il n’était pas question de se faire inspecter par le ministère de l’Ecologie ! »

    Nathalie Kosciusko-Morizet, nouvelle ministre de l’Ecologie, ne se serait d’ailleurs pas accrochée ; elle se serait même dit « soulagée de voir les grognards du nucléaire partir » (râler ailleurs).

    Au passage, il faut noter que la nomination de Patrick Ollier aux Relations avec le Parlement n’est pas une bonne nouvelle pour les partisans du développement des éoliennes : il avait en effet commis un rapport très défavorable, qui avait inspiré la loi Grenelle II.

    info de rue 89

  10. Fi de ces vaniteuses traitresses, de soie vêtues, joueuses de harpe et charmeuses de serpents.
    Car la beauté n’a qu’un seul visage et qu’un seul nom: révolte!
    Et vous, très cher Fabrice, vous le savez bien.

    Intemporellement vôtre

    Kyra

  11. hé bien nous sommes dans la merde ! (Pardonnez l’expression).
    Sans rire, je ne pensais pas que fillon reviendrait, décidement c’est du n’importe quoi mais ils nous ont habitué à ce n’importe quoi, on se croirait dans un mauvais feuilleton (voir pourrit)mais où vas on.

    sophie

  12. MAIS non Sophie, ce n’est pas tant n’importe quoi, c’est super commando pour prochain grand amusement: les présidentielles 2012!fini de rire.

  13. ——————————-
    —- Embrasons-nous (D.Saez) —-
    ——————————-
    Des parents sous anxiolytiques dans les mines modernes, faut du gazole dans la bagnole.

    Rentrer la thune dans ta compagnie, des bénéfices aux actionnaires et toi qui galère pour payer des fringues à tes mômes, que t’es triste à mourir.

    La jeunesse est au shit, à la C, à la colle, dis-moi qu’est-ce qu’on lui offre qui vaille mieux que ça, que l’appât du gain toujours, encore, de l’avoir sur nos être.

    Nous n’avons plus de rêves que celui d’oublier : « Tu les as vu les autres ? »

    Ils ont le regard pauvre, plein de sous de leurs poches, la commission qu’ils se sont faite pour le crédit de leur bagnole, ils sont en Porsche ou en Aston, toujours accompagnés d’une conne, ils ont le regard de la mort, le regard de la mort.

    L‘obscurantisme décidément fait des petits de jour en jour, c’est sûr eux ils brulent pas de bagnoles…
    Pendant qu’ils font des farandoles dans leurs putains de boites de nuit, dans leur putain d’assemblée, c’est sur qu’ils font partie de la communauté.

    suite à écouter ici :
    http://www.youtube.com/watch?v=f_UmP1YzXBM

    ——————————-

    On veut les voir en taule !

  14. Comme Fabrice, je suis stupéfait par ces « écolos » qui se pâment devant NKM. Pire, ils se désolent de ce que l’énergie soit passée du ministère de l’écologie à celui de l’économie (industrie). En effet, qu’est-ce que ça change ? Est-ce que les réacteurs nucléaires étaient moins dangereux sous Borloo ? Ils produisaient moins de déchets ?
    En fait, ces « écolos » sont ceux qui ont collaboré avec sarkozy lors de l’opération de tromperie appelée « grenelle de l’environnement ». Aujourd’hui encore, ces « écolos » font mine de croire que si l’écologie va mal, c’est parce que « le grenelle n’est pas mis en application ». Mais il n’y avait que des idiots pour croire que ce gouvernement prendrait des décisions écologistes ! Des idiots… et des ambitieux : pour avoir cautionné le grenelle, certains sont désormais eurodéputés… en attendant pire.

  15. et iter? ITER.ITER. lorsqu’ils ont détruit 80 ha de chênes centenaires, juste pour le chemin! QUI a gueulé, QUI, dans quelle émission de radio, de télé ou dans quel article en vue?

    madame morizet doit prendre rapidement certaines décisions sinon son ministère pourra encore faire l’objet d’une opérette..mais aussi pour elle d’un tremplin vers la fonction suprême.

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