L’incroyable crime des biocarburants (encore, encore et encore)

Vous lirez plus bas la traduction en français d’un article du Financial Times, que m’adresse l’ami Christian Berdot, que je salue fraternellement, une fois encore. Comme ils doivent avoir peur ! Comme les puissants doivent redouter de futures émeutes de la faim ! Prenant le contre-pied de l’épouvantable politique sarkozyenne sur le sujet, les grandes institutions libérales de ce monde libéral osent dire tout haut ce que tant savent depuis des années : il faut arrêter les subventions à l’industrie des biocarburants. Tout de suite !

J’en bous de rage impuissante. Si je pouvais exprimer ce que je ressens, il y aurait du dégât chez quelques salauds, je vous le jure. Âmes sensibles, ne lisez pas. Je rappelle – car bien des lecteurs de Planète sans visa l’ignorent, que j’ai publié en 2007 chez Fayard un livre dénonçant les biocarburants (La faim, la bagnole, le blé et nous). Je rappelle le principe de ce procédé : on change en carburant automobile des millions de tonnes de plantes alimentaires comme le maïs, la canne à sucre, le manioc, l’huile de palme, le blé, le colza, etc. Dans un monde où un milliard des nôtres souffrent d’une faim chronique, c’est un crime de masse.

Inutile de protester contre l’emploi du mot biocarburant, que j’assume pleinement. Je déteste – désolé pour vous tous – l’usage écologiquement correct du mot agrocarburant, qui permet à tant de cauteleux de se dédouaner à très bon compte. Je ne dis pas, et je ne crois pas que c’est votre cas. Je dis que j’ai rencontré nombre d’hypocrites qui, ne voulant pas agir, se réfugiaient dans le vocabulaire. Merde ! Le mot juste est bien entendu nécrocarburant, mais je préfère encore affronter la bête avec celui des marchands, qu’au reste tout le monde comprend. Avez-vous essayé, en dehors des cercles avertis, d’utiliser agrocarburant ? Soyez sincères.

Après ce livre de 2007, j’ai alerté toutes les grandes associations écologistes – WWF, Greenpeace, Hulot, notamment – et rien n’a été lancé, ce qui est un déshonneur complet à mes yeux. Le résultat de leur lamentable inertie – je mets de côté les valeureux Amis de la terre, qui ont agi -, c’est que le patron de la filière biocarburants en France, le céréalier Xavier Beulin, est devenu en décembre2010 le président du syndicat de l’agriculture industrielle, la FNSEA. Shame on you !, vous les gens du WWF, de Greenpeace, de France Nature Environnement (FNE) et de l’ex-Fondation Hulot. Shame on you !

L’ARTICLE DU FINANCIAL TIMES (ici), TRADUIT PAR LES AMIS DE LA TERRE (j’y ai remplacé le mot agrocarburants par celui de biocarburants)

Un rapport demande instamment l’arrêt des subventions pour les biocarburants

Par  Joshua Chaffin à Bruxelles. Publié le 9 juin 2011 dans le Financial Times

Un groupe d’organisations de premier plan conclut, dans un rapport exposant les moyens de réduire la volatilité des cours mondiaux des produits alimentaires, que les subventions gouvernementales pour promouvoir l’utilisation des biocarburants devraient être éliminées. Le rapport a été préparé par 10 organismes dont la Banque Mondiale, l’Organisation Mondiale du Commerce et les Nations-Unies et sera présenté ce mois-ci aux ministres du G20 qui l’a commandité.

Nombreuses sont parmi ces organisations celles qui ont déjà exprimé des inquiétudes quant aux conséquences des biocarburants. Ce rapport se différencie toutefois des précédents par son fort caractère institutionnel et par son langage direct. On peut y lire que « Les gouvernement du G20 devraient supprimer les dispositions de leurs politiques nationales actuelles qui subventionnent (ou rendent obligatoire) la production ou la consommation des biocarburants ». Et un peu plus loin que si les gouvernements ne procèdent pas à un retrait pur et simple, ils devraient au moins développer des plans d’urgence pour suspendre temporairement leurs mécanismes de soutien lorsque les prix alimentaires sont élevés et que les ressources se font rares.

Le rapport confirme une hostilité grandissante à l’égard des biocarburants.  S’ils furent à une époque salués comme les sauveurs d’une économie basée sur les énergies fossiles, ils sont aujourd’hui de plus en plus tenus pour responsables de la poussée des prix alimentaires, car ils détournent du maïs et d’autres plantes alimentaires des assiettes vers les réservoirs.

D’après le rapport, les biocarburants ont consommé  en moyenne 30% des récoltes de canne à sucre entre 2007 et 2009 et 9% des oléagineux. « Il n’est pas surprenant que les cours mondiaux de ces produits (et de leur substituts) soient considérablement plus élevés qu’ils ne le seraient si aucun biocarburant n’était produit » peut-on lire dans ce rapport qui note une corrélation de plus en plus forte entre les prix alimentaires et les prix du pétrole. Ces conclusions vont soumettre l’Union européenne à une pression accrue afin de réviser un de ses règlements qui oblige à ce que 10% des carburants utilisés dans l’Union pour les transports proviennent de sources renouvelables – essentiellement des biocarburants – d’ici 2020.

Les états membres de l’Union des 27 ont arrosé de milliards d’euros les producteurs d’éthanol et d’agrodiesel, sous forme de subventions. Un groupe à but non-lucratif, le Global Subsidies Initiative, estimait que le total des subventions dépassait en 2008, les 3 milliards d’euros. Les Etats-Unis, le Brésil, la Chine et l’Australie lui ont emboité le pas. Les groupes écologistes et l’industrie des biocarburants attendent impatiemment l’examen à venir par la Commission européenne – l’Exécutif de l’Union européenne- des effets des changements d’affectation des sols indirects, causés par les biocarburants.

Bien que les biocarburants soient censés émettre moins de gaz à effet de serre que des carburants fossiles traditionnels, selon plusieurs analystes ils sont souvent plus polluants, si l’on tient compte du fait que des terres doivent être défrichées et replantées ailleurs pour compenser la perte de cultures alimentaires.

Copyright The Financial Times Limited 2011

29 réflexions sur « L’incroyable crime des biocarburants (encore, encore et encore) »

  1. On sent de l’énervement mais cet artice est éclairant. Merci pour la traduction de l’article du Financial Times ! C’est un scandale que les agrocarburants soient mis dans le même sac que l’énergie solaire et éolienne, pour que ça change, continuons de le dire.

  2. Tu l’as peut-être expliqué auparavant ou dans ton livre (je m’excuse de ne pas l’avoir lu), mais quelle est cette si grande différence entre « agrocurburant » et « biocarburant » ?
    Agro- veut dire que le carburant provient de l’agriculture.
    Mais quel est le sens si important de BIOcarburant ?

    Petit extrait de Wikipedia :

    « Plusieurs expressions concurrentes coexistent en langue française :

    Biocarburant.

    L’expression « biocarburant » (formée du grec bios, vie, vivant et de « carburant » 1) indique que ce carburant est obtenu à partir de matière organique (biomasse), par opposition aux carburants issus de ressources fossiles. L’appellation « biocarburant » a été promue par les industriels de la filière2 et certains scientifiques. Biocarburant est la dénomination retenue par le Parlement européen3.

    Agrocarburant.

    L’expression « agrocarburant » (du latin ager, le champ)», plus récente (2004)4, indique que le carburant est obtenu à partir de produits issus de l’agriculture. Elle est privilégiée par certains scientifiques, une partie de la classe politique française (à sensibilité écologiste) et des médias qui estiment que le préfixe « bio » est associé en France au mode de production de l’agriculture biologique5 et soupçonnent les industriels de la filière de profiter de l’image positive de celle-ci. En 2007, l’association Bio Suisse demande dans un communiqué de presse à l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) de modifier les textes de lois et l’usage en Suisse pour que ne soit plus utilisé que le terme agrocarburant6. « Agrocarburant » est le plus souvent utilisé pour marquer la provenance agricole de ces produits, et la différence avec les produits issus de l’agriculture bio.

    Nécrocarburant.

    Certains courants écologistes recourent à l’expression « Nécrocarburant » pour dénoncer les risques écologiques et sociaux posés par le développement des agrocarburants7. »

    Au moins, on comprend le terme nécrocarburant…

  3. Notre drame d’écologiste, c’est que cette reconnaissance institutionnelle après coup (pour mieux se dédouaner), ils vont nous la faire dans tous les domaines : le nucléaire après l’accident majeur en Europe, les OGM quand tout le bio sera contaminé et la santé humaine atteinte, les nanotechnologies quand on ne saura plus comment faire face à leur invisible dissémination, la chimie quand la situation s’aggravera encore (et elle l’est déjà tellement, prenez simplement le Rhône et les PCB…) … mais il sera trop tard, les catastrophes et leurs morts seront là.
    Il est encore temps de redresser la barre !
    On se bouge ? qui se bouge pour le rassemblement de cet été ?
    Courage à tous, réfléchissons, agissons et serrons nous les coudes. On va y arriver !

  4. « ( pour mieux se dédouaner ) » Et il sera dit: Tenez les écolos, depuis le temps que vous nous rabattez les oreilles, montrez nous donc votre savoir faire! « …mais il sera trop tard, les catastrophes et leurs morts seront là. »
    Ce matin je me suis rendu compte que certains agriculteurs en intensif sont prêts a passer à une culture normale (pour ne pas employer le mot bio) si l’on achète une patate au prix que vaut cette patate. Au départ mes questions étaient sur les raccourcisseurs pour céréales. Cette année on ne voit pas la différence entre traitées et non traitées m’a-t-il été répondu avec un grand sourire. On va y arriver?…On se bouge !

  5. Bonsoir,

    E.Coli: cinq enfants hospitalisés dans le Nord – Pas-de-Calais après avoir consommé des steaks hachés.

    http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/06/15/article_e-coli-cinq-enfants-hospitalises-dans-le-nord-pas.shtml

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    Vous reprendrez bien une tranche de steak de boeuf cloné ?

    L’échec des négociations au sein de l’union européenne sur une éventuelle interdiction de la viande clonée signifie, de fait, qu’elle est autorisée. De même, aucun accord sur l’étiquetage de cette viande n’a pu être trouvé alors qu’elle est déjà commercialisée en Europe. L’étiquetage de produits alimentaires issus du clonage a échoué en grande partie à cause de l’opposition du gouvernement allemand sous la pression des États-Unis, principal exportateur de viande clonée (un embargo immédiat des produits européens par les États-Unis signifierait un préjudice économique évalué à 250 millions d’euros par an sur les exportations agricoles européennes). Si les consommateurs européens ne mangent pas directement de la viande clonée, ils mangent d’ores et déjà sans le savoir des produits issus d’animaux clonés. En quelle quantité, dans quels produits, impossible de le dire. Les risques encourus par la consommation de produits issus d’animaux clonés sont encore mal connus. Un état de fait auquel il faut ajouter la mortalité plus élevée et plus précoce chez les animaux clonés. Mais au-delà du risque élevé de maladies liées au clonage, se profile la dépendance aux laboratoires proposant ces techniques, les conduisant à dominer toute la chaîne de production des produits alimentaires animaliers. Ce qui ne va pas dans le sens de l’intérêt public.

    Voir la vidéo, merci.

    http://bistrobarblog.blogspot.com/2011/06/vous-reprendrez-bien-une-tranche-de.html

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    Des expériences secrètes sur du blé OGM démarrent en Australie.

    http://www.naturalnews.com/032699_GM_wheat_Australia.html

    Le premier essai de blé et d’orge génétiquement modifié est en route près de Narrabri, en Nouvelles Galles du sud dans le sud-est du pays. Le but de ce blé modifié est soi-disant pour obtenir un pain plus nourrissant.

    De quelle manière les gènes ont été altérés pour créer ce pain censé être plus nourrissant demeure secret. Tout ce que l’on sait c’est que 14 différentes variétés de blé et d’orge seront cultivées.

    http://bistrobarblog.blogspot.com/2011/06/des-experiences-secretes-sur-du-ble-ogm.html

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    Bon appétit, Léa.

  6. Le dernier livre de Fabrice est une dénonciation de ceux qui ont tué l’écologie.
    E.E.L.V. lui offrira-t-il bientôt un enterrement de première classe ?

  7. Il y avait hier soir sur France 3 une très intéressante émission d’Elise Lucet, « Complément d’enquête », sur la spéculation céréalière. Où la bouffe devient un produit comme un autre, un moyen de se faire du fric sur la vie des gens…
    Ce capitalisme fou n’a pas d’âme, pas d’éthique, nulle solidarité…

  8. À P.P.
    Voilà, je n’ai pas cessé de chercher des infos et je viens juste d’avoir une réponse. Bilan énergétique pas bon pour moi
    ni pour mes connexions sans l’adsl
    le rassemblement se déroulera sur 3 jours les 25 26 27 août à Lezan dans le Gard.
    Je suis passée par le site de Cap 21 (très complet sur les gaz de schiste, merci Corinne) j’ai trouvé une adresse qui fonctionne: logistique@nonaugazdeschiste.com

  9. Bonsoir à tous

    Tant que l’industrie fera des bénéfices… elle se cherchera des étiquettes marketing… vas y, achète une voiture neuve et consomme de l’agrocarburant, vas y l’agriculteur, offre toi un nouveau tracteur et fait de l’agriculture raisonnée avec nos produits phyto-pharmaceutiques… (c’est mieux que « poisons » non ?).

    Pendant ce temps que crèvent ceux qui ne ne représentent pas assez de bénéfices…
    Dans les années 80 le choléra est arrivé en amérique du sud, pour la première fois, l’OMS a mis au point un vaccin pour 0,20 Fr, aucune boite ne l’a développé. Résultat 4 millions de morts (et ce n’est pas fini, voir haiti).

    Le choléra… une maladie qui ne justifie absolument pas un vaccin, la maladie dite « des mains sales », qui n’a besoin que d’eau et d’hygiène, d’éducation et qu’il soit admis le droit à chacun d’accéder à l’eau… propre sans qu’une saloperie d’entreprise privatise le nettoyage que d’autres actionnaires se font un bénéf de salir… ou de mettre en bouteilles comme nieslé…

    De mensonges en mensonges nous en sommes à de faux débats, l’ignorance faisant force par le nombre. Chez moi ils voulaient mettre 4000 éoliennes, dès le premier jour les écolos sont venu me voir ! t’en pense quoi ???

    « J’en pense que c’est une arnaque, car l’éolien n’est pas jacobin, collectif, il est individuel. De proposer cela aux gros propriétaire terriens avec retour sur investissement sur 3 ans est une arnaque étatique du plus grand nombre avec 10% de coulage acceptable ».
    10 ans après, 3600 éolienne ont été construite ici, comme prévu ! La collectivité a payé, les associations se sont démenées, les chiffres sont avérés.

    Les réactions des associations environnementales sont prévues, calculées, acceptées dans le projet initiale, car les citadins ne comprennent rien.

    Ces citadins qui ne voient rien, qui ne savent rien sont des fourmis qui regardent la télé, tout ces citadins qui sont écolos et qui en sont le plus grand nombre, ces citadins qui sont la majorité en France comme ailleurs sont les ennemis de notre avenir comme le sont les actionnaires de cette société industrielle.

    J’espère bien vous secouer le neurone par ces propos sans concessions, mais pour cela, il faudrait que le citadin en ait un…

    C’est pas gagné, vu que la majorité des non citadin vivent comme eux : télévision, supermarché…

    Enfin, pour ma part je vais :
    gardarem lou moral !
    envers et contre tous… comme d’hab…

  10. Moi, je parle de « biocarburants » en précisant toujours qu’ils sont pas bio du tout. Et, selon l’auditoire, je rajoute (ou pas, inutile de crier dans les oreilles des sourds profonds) qu’on ferait mieux de dire « nécro-carburants, qui veut dire carburants de la mort, vu qu’on affame ainsi le pauvre monde pour nourrir (!) nos bagnoles.

    Alors que le scandale d’utiliser des plantes alimentaires est immédiatement perceptible au pékin moyen pas trop malhonnête, ya encore des gens pour trouver moins grave qu’on utilise des plantes non alimentaires, oubliant que c’est la même terre!!!

  11. Mais alors, chaque fois qu’une personne prend une voiture uniquement pour le confort de traverser la France en privé, cette personne est un peu complice, non ? Y-a-t-il des petites complices pardonnable ? Peut-on dire aimer le schiste, la langue de chaire, la nature toute entière et s’en aller vers le soleil du sud, un main sur le volant et l’autre à changer de CD…. ? Suis-je trop sévère ? Tant qu’il y a le choix, permettez-moi de le dire comme je le pense – Shame on them too.

  12. Coucou,

    Shame on them too. Honte sur eux aussi. Sévère?

    Excusez moi, je ne peux parler que pour mon cas.

    Comme « notre » ami Fabrice, le fait de voir a la place d’un steack, un boeuf dans son assiette devrait être contagieux. Mon papi, a l’époque, dépecait ses lapins avec une pompe a vélo et le dimanche c’était civet ou poule au pot. C’est depuis ces temps la déja que je rechignais a manger de la viande, mais papa grondait lorsque je ne finissais pas mon assiette, et petite je n’avais pas trop le CHOIX. A présent, grande fille, plus de viande!

    J’ai bien un véhicule, mais que j’ai toujours utilisé avec parcimonie. Le liquide que l’on met dans le réservoir, pour moi, est du sang. Et c’est une des raisons pourquoi je ne me déplacerais pas au grand rendez vous, « non contre le gaz de shiste », prévu pour cet été dans les Cévennes. Je me bat autrement, avec mes armes, et mes moyens. Ayant un « ticket » favorable chez mon imprimeur, je tente d’informer et d’ouvrir les yeux, sur les sujets brûlants, en mettant des tracts dans les boîtes aux lettres. Commencer par le local, en espèrant la diffusion massive. J’y met aussi des incitations a la gratuité de tout gestes. Et bien sur, je suis fervante pratiquante de cette solution. Ne dit on pas, les petits ruisseaux font les grandes rivières?

    Savez vous ce qu’est l’association des castors? C’est un groupe de personnes qui aide bénévolement d’autres personnes pour des travaux. Ben, nous c’est les castorettes! Pas besoin d’association, tout est basé sur la confiance et la parole donnée. Et surtout ne me dites pas que nous prenons des chantiers aux artisans, parce que les personnes chez qui nous allons, n’ont certainement pas les moyens de payer ces derniers!

    Je ne cautionnerais plus ce système! BOYCOTT MAXIMUM. Système immonde et égoïste. Système de surconsommation. Système qui ne voit que la rentabilité et qui met a genoux la plupart des Peuples du Monde. Le capitalisme est un des principal facteur de tout les maux d’aujourd’hui.

    J’ai tout quitté pour mes valeurs, les vraies, les seules qui comptent a mes yeux. Ma famille, mes ami(e)s, mon mari, tout ceux qui ne veulent pas voir dans quelle réalité nous vivons.

    Je fais (faisais déja) attention a tout, je respecte tout, je remercie ce qui m’est offert chaque jour que l’on m’accorde, le moindre de mes actes allaient et iront vers les échanges gratuits, l’entre aide, et mon « avenir » ne sera que celui çi.

    C’est un CHOIX. Je ne l’impose a personne! Faire du mieux que l’on peut … et ensuite, peu importe!

    Ah, j’oubliais! Mince … je suis encore complice, étant reliée par le net. Rassurez vous, ma résiliation a été faite, ce n’est plus qu’une question de semaines. Les futurs remplaçants de la toile, seront une floppée de bouquins, tous généreusement conseillés par des internautes ami(e)s. Grands Mercis a elles, a eux.

    J’arrète là, ce n’est pas un blog de psy. Je vais me faire débarquer!

    Belle soirée, Léa.

  13. lléa ne partez pas!
    pour une fois que je rencontre quelqu’un qui va au bout de ces convictionsc’est sur quand meme temps si vous restez c’est contradictoire mais bon une petite entorse non?
    quel courage quelle liberté de pouvoir faire ce que l’on pense vs etes libre par rapport aux autres et cela n’a pas de prix c’est ça la Liberté!
    vous m’avez émue jusqu’au larmes aux coins des yeux surement parce que moi je n’ai pas votre courage
    je vous souhaite tout le bonheur possible pour vous et pour tous ceux que vous aimez!

  14. A Léa,

    Je me permets de vous faire part de mon admiration. Je ne pourrai pas arriver au point où vous en êtes.
    Dommage que vous ayez décidé de partir, car votre absence de ce blog ne passera pas inaperçue.(1)

    Amicalement.

    René.

    (1) Je n’habite plus chez mes parents.

  15. Hello,

    Merci. Oula …. mais il n’y a vraiment aucun mérite. Faire le tri entre les vrais besoins et les faux, est possible pour toute personne.

    Vivre tous simplement pour que tous puissent simplement vivre. Gandhi

    😉

    Amitiés, Léa.

    PS. Si, si ,je pars. Je reste encore quelques temps mettre mon grain de sucre, le temps des paperasses (obligatoires), ensuite je me retire.

  16. Bonjour Léa,

    « Les futurs remplaçants de la toile, seront une floppée de bouquins, tous généreusement conseillés par des internautes ami(e)s. »

    A propos de bouquins, le roman de Michel Ragon « La mémoire des vaincus »devrait certainement vous plaire -vous l’avez peut-être déjà lu-, si je me fie à ce que vous écrivez dans ce blog.
    Mais vous pouvez aussi vous laisser tenter par
    « La lucidité » et, pourquoi pas « La caverne »?, de l’écrivain portugais José Saramago.

    Amitiés.

    René.

  17. Monsieur Nicolino, autant je vous suis sur le sujet des agrocarburants (ou biocarburant, mais le terme bio est tellement connoté écolo que ça me gêne de l’employer), autant je ne comprends pas quelle haine vous pousse à crier tel un roquet sur des asso qui condamnent elles aussi ces carburants :
    http://www.fne.asso.fr/fr/nos-dossiers/Agriculture/agrocarburants.html
    http://www.greenpeace.org/canada/fr/actualites/non-au-projet-de-loi-c-33/

    Mettez votre énergie à développer vos idées plutôt qu’à râler et dénigrer les autres, vous serez plus utile.

  18. André,

    Je ne cherche pas à vous embêter, mais vous ne savez pas de quoi vous parlez. Moi, hélas, si. Et ce n’est pas un texte tardif – de FNE, par exemple – qui change quoi que ce soit au constat. Y a-t-il eu autre chose que quelques mots aussitôt oubliés ? Non. FNE, Greenpeace et les autres ont-ils accepté de siéger au Grenelle malgré l’interdiction élyséenne de parler des biocarburants ? Oui. Le reste ne compte pas.

    Bien à vous,

    Fabrice Nicolino

  19. Merci René,

    Oula! René, question lecture, je ne vous arrive pas même a la cheville. Trop « oeuvré » ailleurs et pas pu mettre souvent le nez dans de bons livres.

    René, mais grand merci, c’est gentil de votre part, je prend note de vos suggestions et passe a la commande.

    J’ai même racheté toute la collection de Tintin, sur les conseils avisés d’un ami internaute. 🙂

    Amitiés, Léa.

  20. Salut Fabrice,

    Je viens t’apporter la contradiction encore une fois… Greenpeace n’a pas juste écrit quelques mots contre les biocarburants, mais elle a aussi bloqué des bateaux d’huile de palme (utilisée entre autres pour fabriquer les biocarburants), en dénonçant l’ensemble des méfaits de l’exploitation massive de l’huile de palme, de la déforestation… aux agrocarburants.

    Si le sujet t’intéresse, je t’invite à poursuivre les recherches toi-même, si tu tapes « Greenpeace » et « biocarburants » sur un moteur de recherches, tu ne manqueras pas de réponses, alors j’imagine qu’en tant que journalistes et avec toutes les sources que tu as, tu n’auras pas de mal à mener ton enquête.

    http://www.vedura.fr/actualite/5978-deforestation-rechauffement-climatique-greenpeace-denonce-agit

    http://www.actualites-news-environnement.com/13222-Huile-palme-Greenpeace-Indonesie.html

    http://www.enerzine.com/6/3457+Greenpeace-bloque-un-tanker-d-huile-de-palme+.html

    Ce que je trouve étonnant, d’ailleurs, c’est que tu reproches à Greenpeace ou FNE de n’avoir fait qu’écrire quelques mots… il me semble que c’est ce que tu as fait également en écrivant un livre sur le sujet (en 2007, tout comme les premiers communiqués de Greenpeace que j’ai trouvés).

    Pourquoi serait-ce inutile quand cela vient d’ONG et utile quand cela vient de toi ?

    A moins que tu n’aies toi-même mené des actions plus directes contre les biocarburants ? …auquel cas je serais intéressé d’en prendre connaissance.

    Jonathan Palais

  21. Jonathan Palais,

    Franchement, ton mot me désole. Premièrement, s’agit-il d’un crime global ? Ma réponse est OUI. Deuxièmement, Greenpeace a-t-il pris les moyens – qui sont les siens – de contrarier RÉELLEMENT l’avancée des nécrocarburants ? Bien sûr, NON. Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Troisièmement, oser comparer une structure alimentée par des millions de donateurs et des dizaines de millions d’euros d’une part, et un individu seul, dépourvu de tout moyen matériel est au mieux une absurdité, au pire une (petite) infamie.

    Dernier point : j’ai essayé d’entraîner des structures et des noms (connus) dans l’arrachage de plantes destinées aux biocarburants. Sans aucun succès. Je serais à ta place, je ne serais pas fier. Car la question est simplement ontologique. Et tu la règles à coup d’arguties.

    Fabrice Nicolino

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