Quand Borloo adorait le Front National

J’ai attaqué au bazooka Jean-Louis Borloo dans mon livre Qui a tué l’écologie (LLL). Pour quantité de raisons que ceux qui me liront connaîtront. Mais j’avoue que je ne m’attendais pas à une telle saloperie. Nous sommes en 1993, et Borloo vient de rater de peu la présidence de la région Nord/Pas-de-Calais, qu’il guignait depuis qu’il était devenu maire de Valenciennes en 1989.

Vous lirez, je l’espère, l’article ci-dessous de L’Express, ainsi que l’interview que Borloo accorde alors au torchon hebdomadaire Minute. C’est à ce politicien – Borloo – que les associations écologistes ont offert un tremplin électoral qui lui permet, en cet été 2011, de se prétendre écologiste. Nul doute pour moi qu’il sert en toute lucidité la cause de son ami Sarkozy. Je ne fais pas partie de ces journalistes qui pensent, avec une terrible naïveté selon moi, qu’il aurait une stratégie personnelle pour l’élection présidentielle de 2012.

Mais qu’importe ! Borloo, dans tous les cas, est minable. Qui a prétendu, comme vous verrez, refuser le poste de président de la région Nord/Pas-de-Calais pour des raisons morales alors qu’il avait déjà accepté le principe d’un soutien du Front National. Ce dernier, en 1993, était certes le même que celui dirigé aujourd’hui pas Fifille. Mais le contexte était autre. Je rappelle qu’en ces temps déjà enfuis, Le Pen parlait de sidaïques pour désigner les sidéens, rapprochant ainsi le sida des judaïques chers au vocabulaire du régime fasciste de Vichy. Je rappelle, de même, que Le Pen, en ces temps, faisait d’agréables jeux de mots tels que : « Durafour-crématoire », Durafour étant le nom d’un homme politique d’une droite qui irritait El Jefe. En somme, Borloo l’écolo était prêt à tout pour conquérir un peu de pouvoir. A-t-il changé ? Ceux des écologistes de salon qui le tutoient et trinquent avec lui n’ont-ils vraiment aucune explication à nous fournir ?

Ci-contre, l’adresse de l’article de L’Express : ici. Et ci-dessous, l’article lui-même.

Quand Borloo et Estrosi étaient prêts à s’allier au FN

Par , publié le 28/07/2011 à 09:45

Quand Borloo et Estrosi étaient prêts à s'allier au FN

Borloo dans une interview au journal Minute, en février 1993.

Minute

Jean-Louis Borloo et Christian Estrosi se présentent aujourd’hui comme des opposants résolus au FN. Mais, comme s’en amuse Jean-Marie Le Pen, ils n’ont pas toujours été aussi fermes.

« Nous sommes la force anti-Front national. » A Epinay-sur-Seine, ce dimanche 26 juin 2011, Jean-Louis Borloo lance devant 3000 partisans son nouveau mouvement, l’Alliance républicaine, écologiste et sociale (Ares). Le président du Parti radical légitime une candidature centriste indépendante en 2012. « Si on laissait s’affronter le vainqueur de la primaire socialiste et l’UMP actuelle (…) je vous garantis que le Front national serait en tête du premier tour », menace l’ancien ministre de l’Environnement.

Borloo, l’anti-Le Pen? Il n’en a pas toujours été ainsi. Dans une interview parue le 10 février 1993 dans l’hebdomadaire Minute, « Jean-Louis Borloo avec Le Pen, pourquoi pas? », celui qui est alors maire de Valenciennes est interrogé sur ses alliances. « Personnellement, j’ai des rapports corrects avec les gens du FN de ma région, et je ne serais pas contre, répond Jean-Louis Borloo. Mais s’il devait y avoir des alliances, il faudrait que toute la droite suive. Celui qui prendrait cette initiative tout seul se ferait descendre politiquement. »

Tout à sa volonté de se démarquer de  »l’ambiguïté de l’UMP vis-à-vis du Front national« , Jean-Louis Borloo aime rappeler ces temps-ci qu’il « avait refusé de devenir président de la Région Nord-Pas-de-Calais grâce à l’appui d’une voix FN en 1992 ». Le conseiller régional du Nord, Jean-Pierre Gendron, conteste cette version. « Nous avions passé un accord avec Jean-Louis Borloo, alors sans étiquette, pour lui donner nos voix afin que la présidence de la région ne bascule pas à gauche, explique l’élu FN. L’accord a achoppé à cause d’un maire RPR de la région, mais Borloo était d’accord sur le principe. » Après avoir quitté Génération Ecologie, Jean-Louis Borloo cherchait à se repositionner au sein du jeu politique afin de préparer les élections législatives de 1993.

Contacté par LEXPRESS.fr, le président du Parti radical n’a pas souhaité répondre à nos questions. Il n’est pas le seul dans ce cas.

Estrosi, un autre chevalier anti-frontiste

Autre figure de la majorité à critiquer la droitisation de l’UMP, Christian Estrosi se présente lui aussi comme un chevalier anti-frontiste. Le maire de Nice vient de décider d’organiser un contre-meeting lors des journées d’été du FN, qui se tiendront dans sa ville les 10 et 11 septembre prochains.

En mars 1998, le futur ministre de l’Industrie de Nicolas Sarkozy plaidait pourtant pour une alliance entre le RPR et le FN en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). L’ancien maire frontiste de Toulon, Jean-Marie Le Chevallier, raconte: « Christian Estrosi avait participé aux négociations et aurait été mon vice-président en cas d’entente. » Mais Jean-Marie Le Pen a finalement rejeté les conditions de la droite et l’accord a capoté.

La droite a toujours été très divisée sur l’attitude à tenir à l’égard du Front national. Malgré la stratégie du cordon sanitaire édictée dès les années 1980 par Jacques Chirac, de nombreux accords locaux ont été signés. Selon le politologue Erwan Lecoeur, les régionales de 1998 sont un moment particulier dans la relation entre la droite et l’extrême droite. « Lors des législatives de 1997, le FN avait réussi à se maintenir dans 133 circonscriptions et avait provoqué de nombreuses triangulaires. En 1998, l’idée d’une alliance avec le Front apparaissait comme l’unique alternative pour que les régions ne basculent pas toutes à gauche ». Dans cinq d’entre elles, défiant la consigne nationale, la droite pactise alors avec les élus frontistes.

« Une perméabilité idéologique nouvelle »

Le départ du FN de Bruno Mégret, le plus ardent défenseur de ces alliances, met fin à la discussion en 1999. « Le FN a réussi à introduire ses thèmes dans la société (immigration, insécurité), mais n’est pas parvenu à faire bouger les clivages politiques traditionnels pour réorganiser la droite autour de ses idées », analyse Erwan Lecoeur. « Alors que le PS a réussi à réaliser une union de la gauche, le FN a toujours été ostracisé au sein de la droite. Ceux qui ont accepté une alliance avec le Front ont toujours été châtiés par leurs formations », regrette, de son côté, Jean-Marie Le Pen, interrogé par LEXPRESS.fr.

En 2007, le siphonage des électeurs frontistes par Nicolas Sarkozy laisse croire à la réussite de la stratégie d’endiguement. Quatre ans plus tard, les difficultés de la majorité et la poussée de Marine Le Pen amènent certains UMP à se reposer cette question brûlante. En octobre 2010, le député Christian Vanneste et le maire de Montfermeil Xavier Lemoine plaident sans succès pour une union de toutes les droites.

Avec l’essor de la Droite populaire au sein de l’UMP, c’est la fin d’une certaine imperméabilité idéologique, selon l’historien Stéphane François. « Au nom d’un combat contre le politiquement correct, un grand classique de l’extrême droite, la frange réactionnaire de l’UMP fait tomber certains tabous, rendant floues les frontières entre la droite de gouvernement et l’extrême droite. » Autant de revirements qui font sourire Jean-Marie Le Pen. Le président d’honneur du FN se fait un plaisir de citer Edgar Faure: « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent. »

30 réflexions sur « Quand Borloo adorait le Front National »

  1. monsieur gaz de schistes! Fabrice es-tu au courant de cela : forage dans les Abruzzes dont les gens ne veulent pas

    http://savethemontepulciano.blogspot.com/

    « The fearless battle of an entire region to protect our land, our beaches, our health, our traditions, our communities, our future. One by one, we have empowered the common man using the irresistible weapons of knowledge. To the oil companies that intend to destroy us, ENI, Petroceltic, MOG, Edison, Shell: let it be crystal clear.
    You are not welcome here.
    We will fight to the bitter end.
    We shall defeat you.

  2. Attention, risque de nausées violentes à la lecture de ce qui suit, on ne peut exclure des effets secondaires graves :
    « La situation me paraît grave non pas par cet accident mais par la naïveté et l´inaction du gouvernement norvégien » a dit le père Le pen.
    Un ACCIDENT en langage lepéniste frontiste? 77 PERSONNES MASSACRÉES PAR UN DÉMENT.

  3. Preuve s’il en est besoin que la « lepénisation des esprits » a encore de beaux jours devant elle,malheureusement.Une seule voie possible : antifasciste liber »terre ».J’retourne écouter « porcherie » ( concert de 1989 ) des Bérurier Noir de ce pas : « La jeunesse emmerde le front national! »

  4. Complétement d’accord avec toi Fabrice : il ne fait pour moi même aucun doute que Borloo est téléguidé par Sarko. Sa sortie du gouvernement et sa posture depuis me font penser qu’il est en service commandé pour occuper le centre, y recuperer un maximum de votes pour les amener sur un plateau au patron pour le second tour, sans doute en échange d’un fauteuil de premier ministre cette fois !

  5. En ces temps d’amnésie collective il est bon de rappeler que pour une bonne place ces salopards sont prêts à tout et avec n’importe qui. Ils me donne la gerbe !

  6. Si le beau Jean Louis avait gueulé comme un putois de rater le poste de 1er Ministre, on aurait peut-être pu le croire; à l’inverse les quelques visites au chateau montraient déjà la combine d’un accord tacite avec le prince pour mieux enfumer les électeurs!

    Elections? piège à …
    C’est sur les CODES qu’il faut impérativement travailler de façon à ‘décaler les sons’ je veux dire savoir finalement QUI est digne d’une délégation de pouvoir. Et les deux éléments (CODES et QUI) se renforceront.

    Au lieu de quoi on est devant des guéguerres de pouvoirs, et de répartition des pouvoirs, intéressés, bien évidemment alors qu’il s’agit de construire du vivre ensemble possible. La racine des pb écologiques par domination de l’économistique vient d’abord de là. Bref le pb n’est que celui des couplages réussis de la légalité et de la légitimité soit deux ressorts de notre humanité totalement indépendants au plan rationnel. Prétendre le contraire serait comme vouloir expliciter les pahologies de la socialité avec les mêmes ressorts que celles d’un dérèglement du vouloir!

  7. Et Borloo a aussi signé la fin de l’Ifen : http://monmulhouse3.canalblog.com/archives/2008/12/04/11630201.html
    NKM était sa secrétaire d’Etat à l’écologie. Cela ne devait pas plus la gêner que le terme « d’intégristes de l’écologie » utilisé récemment devant elle…
    Une tragédie pour l’information environnementale !
    Sur ce sujet, le dossier récent en trois parties, dont « mensonges d’Etat » de Marc Laimé (www.eauxglacées.com) vaut vraiment le détour : « Le cabinet de Jean-Louis Borloo confondrait-il volontairement « communication » et « information » ? La direction de la communication du ministère de l’Ecologie est donc désormais en mesure de censurer tous les rapports techniques susceptibles d’évoquer les sujets qui fâchent. »
    Merci pour tous vos articles Fabrice !

  8. C’est de plus en plus préoccupant, cette imprégnation sournoise par les idées de la droite nationaliste, et xénophobe de (presque) toutes les personnalités politiques en mesure de prendre le pouvoir, qu’elles se prétendent de droite « populaire » (pauvre peuple!), du centre ou de gauche.

    Serait-ce une profession de foi obligée pour avoir des chances de passer aux manettes?

    Et qu’on prétende ces gens-là « populistes » ne me préoccupe pas moins: le peuple est-il comme ça dans son ensemble?

  9. @ Fabrice : Mon message sur les saumons d’élevage a été envoyé deux fois par erreur. Mes excuses pour cette fausse manip…

    Bien à toi. Sancho

  10. Sur la mondialisation présentée comme le nouvel horizon indépassable de la terre et des sociétés humaines : http://chine.aujourdhuilemonde.com/lethique-en-toc-des-multinationales-en-chine

    « Deux rapports, sortis à quelques jours d’intervalle, rédigés par deux ONG présentes en Chine. L’un axé sur le social, l’autre sur l’écologie. Des noms de marques que nous connaissons tous : HP, Nike, Adidas, Microsoft, IBM, etc. Et le même constat : ces entreprises multinationales ont en Chine des activités néfastes, certaines pour l’environnement, d’autres pour le bien-être des individus. »

  11. “Personnellement, j’ai des rapports corrects avec les gens du FN de ma région, et je ne serais pas contre, répond Jean-Louis Borloo. Mais s’il devait y avoir des alliances, il faudrait que toute la droite suive. Celui qui prendrait cette initiative tout seul se ferait descendre politiquement.”

    En lisant ça correctement, on s’aperçoit que non seulement B. est prêt à s’allier avec le FN mais qu’il souhaite que TOUTE LA DROITE le fasse pour ne pas se retrouver isolé et se faire flinguer par ses « amis ». Ça ressemble même à un APPEL, tous comptes faits.

    Joli, non?

  12. Un article sur le procés ETERNIT à Turin :

    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-08-02-Eternit

    …Du point de vue de la recherche des responsabilités, le procès Eternit de Turin constitue une avancée sans précédent. Mme Panelli le dit clairement : « la responsabilité incombe à ceux qui définissent la stratégie de l’entreprise, à ceux qui prennent les décisions fondamentales quant à l’empoussièrement dans les usines où l’on transforme l’amiante. Il nous a fallu chercher les documents, puis voir ce qu’ils nous disaient sans idée préconçue, et cela nous amenait hors d’Italie. Ensuite, nous avons étudié la jurisprudence pour voir si nous étions prêts à effectuer ce saut de responsabilité. »

    Jusqu’alors, il faut le rappeler, seuls les dirigeants de telle ou telle usine étaient mis en cause lorsque la justice se saisissait de plaintes déposées par des associations de victimes ou des syndicats. Les donneurs d’ordre demeuraient hors d’atteinte. L’instruction menée à Turin pendant sept ans et le réquisitoire du 14 juin 2011 sont venus bouleverser cette pratique observée dans les procès précédents…

    Le 6 décembre 2007, sept ouvriers de la ThyssenKrupp mouraient brûlés vifs des suites d’un incendie sur la ligne 5 de l’usine, celle du laminoir. L’aciériste, qui entendait fermer à terme son usine turinoise, avait décidé de ne plus investir dans la sécurité sur le lieu de travail : extincteurs vides, absence d’installation anti-incendie… L’explosion a fait des ravages parmi des ouvriers contraints de travailler douze heures par jour sous peine d’être licenciés.

    Harald Espenhahn, administrateur délégué de Thyssen Krupp Italia, a été condamné le 15 avril 2011 à seize ans et demi de prison pour « homicide volontaire avec dol éventuel », c’est-à-dire pour avoir fait courir des risques aux salariés de l’entreprise en étant conscient des conséquences qui pourraient advenir. Cinq autres dirigeants de l’entreprise ont été condamnés à des peines de dix à treize ans de prison pour « homicide involontaire ».

    A la suite de ce verdict, le procureur Guariniello déclara : « Cela fera date dans la jurisprudence sur les accidents du travail. Cette sentence doit apporter de l’espoir aux travailleurs et faire réfléchir les entrepreneurs. »

    Le verdict du procès Eternit, attendu pour la fin de l’année, celui de la Thyssenkrupp a confirmé le rôle précurseur de la justice italienne dans le domaine de la sécurité au travail. Un rôle souligné par l’avocat français Jean-Paul Teissonnière, qui plaide pour les parties civiles aux côtés des avocats italiens, belge et suisse : « Ce n’est pas une catastrophe locale, elle n’est pas due à des circonstances imprévues, mais elle est le résultat d’une organisation d’entreprise pour l’obtention de profits exceptionnels. (…) Casale Monferrato (1), comme Fukushima, est une catastrophe de l’avenir. (…) Turin est un laboratoire qui, nous l’espérons, posera les fondements pour une Cour pénale internationale sur les grands crimes sociaux et environnementaux. 500 000 morts en Europe, des millions de victimes de par le monde : dans l’histoire, il n’existe pas une catastrophe industrielle comparable. » Et de conclure en plaidant pour la reconnaissance du préjudice d’anxiété, c’est-à-dire de ce qui pèse sur tous les ouvriers et habitants qui ont été exposés à l’amiante et qui les prive d’avenir.

    les multinationales n’aiment pas l’italie; la thyssen, Bayer, eternit, microsoft! décidèment

  13. Borloo n’a pas été le premier et n’a pas été le dernier à se compromettre, de manière visible ou bien secrète, avec le Front national pour sauver ou conquérir, qui pour obtenir un siège de député qui pour sauver une présidence de Conseil régional: il faut se souvenir de Charles Millon en Rhône-Alpes et de Jacques Blanc en Languedoc-Roussillon.
    Que Borloo soit téléguidé par Sarkozy, c’est fort possible. Cependant, cette manoeuvre comporte un risque non négligeable: la dispersion des voix à droite peut avoir pour conséquence l’élimination de Nicolas Sarkozy dès le premier tour où il pourrait se retrouver derrière le (la) candidat (e) socialiste et Marine Le Pen. A jouer avec le feu, il arrive qu’on se brûle.
    Car, même si depuis 2007, la politique menée par ce gouvernement contre les immigrés et les étrangers d’Europe centrale (les Roms, en particulier) n’a rien à envier à celle que conduirait le Front national, ce dernier obtient toujours des pourcentages élevé aux différents scrutins, ses électeurs préférant l’original à la copie.

  14. Un article sur le procés ETERNIT à Turin :

    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-08-02-Eternit

    Merci Marie pour cet article excellent, qui donne aussi de l’espoir pour les victimes de l’accident de Bhopal et pour agir contre le nucleaire (Je me souviens que la loi Autrichienne recente sur le nucleaire tient pour responsables des desastres nucleaires, non seulement les personnes et entites directement responsables, mais aussi toute personne ou entite ayant effectivement tire profit de l’installation nucleaire).

  15. Sans aucun rapport avec le billet de Fabrice.

    Un tremblement de terre ( 4,5 sur l’échelle de Richter ) s’est produit dans le Gard dans la nuit de mardi à mercredi.La nouvelle n’a pas fait la une des médias ( à cause de Fukushima sans doute). Trois sites nucléaires sont proches de l’épicentre de ce séisme : Marcoule (Gard), Tricastin (Drôme) et Cruas (Ardèche).

    http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/seisme-des-secousses-ressenties-hier-dans-le-gard-rhodanien

  16. et çà continue dans le silence assourdissant des medias français; ah non, il parait que Carla a bruni!Mauvais silence!

    …Les corps des morts auraient été jetés à la mer, selon une rescapée marocaine. Les survivants ont été secourus par les gardes-côtes italiens, qui ont vu flotter en mer des vêtements, peut-être «des cadavres».
    Les jours passent et se ressemblent horriblement à Lampedusa . Un bateau d’une vingtaine de mètres venant de Libye et transportant plus de 300 migrants est arrivé au large de l’île italienne hier après-midi . Selon une rescapée citée par l’agence de presse italienne Ansa, une centaine d’entre eux seraient morts pendant la traversée, essentiellement des femmes. «Les hommes ont été obligés de jeter leurs corps…où sont les i dignés? à la plage .

  17. Mon fils infâme bricoleur faisait en amateur des bombes atomiques…

    Un chômeur Suédois a essayé de bricoler une réaction en chaîne dans sa cuisine. Il a écrit les détails de son « projet » sur son blog depuis plus de 3 mois, attirant des commentaires encourageants en provenance du monde entier, mais c’est seulement après avoir écrit une lettre aux autorités nucléaires de son pays qu’il a commencé a avoir des ennuis !

    http://richardsreactor.blogspot.com/2011/05/110520-im-not-first_1464.html

    Non seulement il n’est pas le premier, mais l’abondance de commentaires admiratifs et encourageants sur son blog fait froid dans le dos !

  18. Bouh!

    Des nouvelles de Mr Borloo?

    Quoi?
    Comment?
    Ils ont oublié de nourrir les crocodiles avant la visite du ministre?

    Un de moins?

    😉

    PS. Que l’on laisse les animaux en paix et en liberté, et pas dans des parcs pour personnes en mal d’exotisme!

    Bien a vous toutes et tous, Léa.

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