Je relaie ci-dessous, avec plaisir, un message de Jean-François Noblet, créateur de l’association Pic Vert. Je connais Jean-François depuis une vingtaine d’années, et je ne pouvais faire moins. Il est aux origines de la Frapna en Isère (ici), puis a créé et dirigé le service Environnement du département de l’Isère. Dire que j’ai été d’accord avec tout ce qu’il a entrepris serait grandement faux. Mais, ayant eu la chance d’aller chez lui, où les animaux d’alentour sont les rois – il habite tout, tout près d’une vraie campagne -, ayant pu apprécier sa valeur, sa chaleur et ses rires, j’en ai conclu que c’était un excellent homme.
Ce qui explique ce que vous verrez ci-dessous. Payer des pompes à eau pour les éléphants de Hwange, cela ne changera pas le sort de la vie sur terre. Mais on dépense tant de sous à ne rien faire, ou à accélérer la destruction de tout, qu’il m’a semblé qu’on pouvait aider Pic Vert. La photo qui accompagne l’appel au peuple est de Jean-François, et elle montre nos frères à longue trompe, là-bas.
Michel Buénerd, que je ne connais pas, m’excusera de ne pas parler de lui.
Communiqué de presse : Le Pic vert au secours des rhinocéros
Le parc national de Hwange au Zimbawe est un magnifique sanctuaire de la faune africaine. Sur une superficie équivalente à deux départements français il héberge environ 30 000 éléphants et de nombreuses espèces menacées de disparition (rhinocéros noirs, lycaons, guépards, etc.). La crise politique et économique qui sévit dans ce pays réduit dramatiquement les moyens de lutte anti braconnage et de financement du fonctionnement des pompes qui alimentent les mares dont l’approvisionnement est indispensable à la survie de la faune pendant la saison sèche. L’association de protection de la nature Le Pic Vert a décidé de financer le remplacement des pompes à gasoil par des pompes solaires (coût d’une pompe : 20 000 €). La procédure de financement écartera tout danger de corruption ou de détournement des dons investis. Le Pic Vert est en contact direct et régulier et avec les scientifiques locaux et les associations qui agissent au quotidien sur le terrain.
En 2011 une première pompe solaire a été installée grâce à l’aide de la fondation Le Pal nature et le Pic vert espère pouvoir en financer deux en 2012. Aussi une souscription est lancée : kes dons sont à adresser à l’association Le Pic vert avec la mention « pompe solaire » 24 place de la mairie 38140 Réaumont. Le site http://www.lepicvert.asso.fr/29/lassociation/mares-de-hwange présente le détail du projet et tous les souscripteurs recevront un reçu fiscal qui leur permettra de déduire les 2/3 de leur don du montant de leur impôt.
Pour tous renseignements contacter Michel Buénerd, responsable du projet : buenerd.michel@wanadoo.fr.
la page web indiquée est introuvable; une erreur dans l’adresse?
Enfin une bonne nouvelle.
Belle opération mais attention, il faut changer le lien qui n’est pas bon. La bonne adresse est : http://www.lepicvert.asso.fr/29/lassociation/mares-de-hwange
rien à voir mais très énervant comme d’habitude et révélateur de l’état du monde:
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3232
Le bon lien sur la page (provisoire) du projet est le suivant:
http://michel.buenerd.pagesperso-orange.fr/Hwange/projet/Hwange_phase_2.html
Vous y trouverez tous les détails du projet et les rapports le concernant (en français et en anglais).
Un site dédié (sur WordPress) est en cours de construction.
Michel Buénerd
Facrice, Michel Tonnerre nous a quitté. Je sais que ce n’est pas le sujet, mais c’est juste un hommage:
http://www.youtube.com/watch?v=C6d9ZcIY9VA&feature=related
Qu’est-ce qu’ils sont beaux ces elephants ! Merci et bravo.
Merci Fabrice d’avoir parlé de ce projet, belle initiative qui remets du baume au coeur. Je soutiens sans hésitations.
Il faudrait aussi solliciter Juan Carlos (http://www.lepoint.fr/societe/juan-carlos-choque-l-espagne-17-04-2012-1452465_23.php) et autres riches massacreurs…
Merci pour ces familles éléphants, qui nous changent un peu des nôtres. Justement, Geneviève Fioraso, suite (J’avoue que la transition est navrante, je sais, je suis hors sujet). L’article qui lui était consacré dans le Postillon ne lui a pas plu du tout du tout. Sa réaction et les commentaires du Postillon, à la page 12 :
http://www.les-renseignements-genereux.org/var/fichiers/postillon/Postillon-15.pdf
Tant qu’on est avec les amis greneblois, un nouveau document critique sur le livre électronique :
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=380
Frédéric
D’abord précisison technique, le bon lien pour la page du projet est:
http://michel.buenerd.pagesperso-orange.fr/Hwange/projet/Hwange_phase_2.html
Vous y trouverez la présentation du projet, l’historique, les rapports de présentation et le journal du terrain des héros de la biodiversité locale qui ne ménagent pas leur peine et qu’il est urgent d’aider.
Page provisoire depuis longtemps, mais bientôt (peut-être) sur une page dédiée de WordPress (en préparation).
Ensuite pour répondre au commentaire du maître des lieux, je l’excuse bien volontiers de ne pas parler de moi ce qui en l’occurrence est sans importance et plutôt mieux ainsi, l’important étant la biodiversité du parc national de Hwange.
Mais pour sa punition il recevra néanmoins puisque j’ai hérité de son adresse courriel, les messages d’information du projet (aucun risque pour la saturation de sa messagerie).
Les donateurs/acteurs potentiels intéressés peuvent me contacter à l’adresse indiquée.
Bonsoir,
Grand merci pour nos frères a trompe, et gros pincement au coeur en pensant a tout ceux qui n’ont toujours pas accès a l’eau potable.
Bien a vous,
@ LBL,
J’allais le dire :))
Coucou,
Mon amie Julienne, aujourd’hui partie rejoindre les anges, me contait souvent sa vie, la bas, au Cameroun. Elle arpentait des kilomètres, avec une jarre, pour aller chercher de l’eau. Dans ses bottes en hiver, Julienne ne supportait pas de chaussettes. Sa peau des dessous de pieds était toute dure, comme une semelle. Parfois pour nous amuser, au travail, elle mettait un truc très lourd sur sa tête, comme elle le faisait dans son pays. Les autres, bande d’idiots, se moquaient d’elle et la nommait Blanche neige avec mépris. J’ai plus appris d’elle, que de ces « dedaigneux » qui ne savaient même pas que Georges Sand était une femme. Au déjeuner, nous nous mettions toujours a l’écart, avec un autre ami, un philosophe … Freud, Einstein, etc … entre coupé des fabuleux récits de Julie, et je me régalait a les écouter.
La première paires de chaussettes de Julienne, c’est Léa qui lui les a offertes. Julienne ne les a jamais mises. C’est peut être pour cela que j’aime les chaussettes. Le mot, en tout cas …
Amitiés, faut que j’aille bénévolare. 🙂