S’il n’est pas trop tard (Noël 2013)

Je plaisante. Il ne saurait être trop tard pour fêter Noël. Surtout le père Noël, dont l’absence, tout au long de l’année, se fait rudement sentir. Un souvenir : quand j’étais gamin, j’ai tout normalement demandé une baguette magique à ce vieux père barbu qui exauçait si facilement les rêves les plus fous. J’attends encore, mais je n’ai pas renoncé pour autant. Que fait donc l’homme des bois, des rennes et du si vaste traîneau ? S’est-il syndiqué ? Est-il passé dans l’essoreuse de la NSA ? Pourquoi n’entend-il pas les demandes si raisonnables de ses clients soi-disant chéris ? Je reconnais que c’est un passionnant mystère.

9 réflexions sur « S’il n’est pas trop tard (Noël 2013) »

  1. Ben vrai que c’est un drôle de meneur…l’a dû s’emmêler les guides avec les rênes. Quant à la baguette magique laisse tomber tu risques de recevoir le père fouettard – depuis le temps que tu espères – à la place.

    😆

  2. Bonsoir,

    Désolée, mais je vais oser vous casser la baraque!

    Le bedonnant pépé barbu est un merveilleux mensonge. Tout petit on nous met déja au parfum! Celui du mensonge.

    Ou sont passés ces réveillons de fêtes ou nous savions nous contenter de quelques chocolats, deux-trois mandarines, et d’un pain d’épice avec une jolie image?
    Le sapin cherché dans la forêt, garni de pommes, et décoré avec les petits gâteaux troués de mamie? Et tout les petits qui salivaient devant les modestes cakes au noix, brûlés en dessous, que les tatas amenaient?

    Aujourd’hui, c’est le « machin » en plastique, garnies de boules renouvelables selon la mode, les repas copieux a se tordre les tripes et la profusion de cadeaux. Souvent inutiles. Trois quart des présents sont revendus sur la toile les jours après les festivités. A notre époque, se contenter de peu, de simple, devient une rareté.

    Fabrice, pour la baguette magique, adressez vous a la mère Noëlle, mais il m’étonnerais fort qu’elle puisse satisfaire votre demande, malgrès sa grande sensibilité féminine. Pourquoi? Parce que cette baguette magique vous l’avez sur vous et la trimbaler depuis votre enfance. Comme nous tous! Ou se trouve t’elle? Derrière le sternum. Elle s’appelle Boum Boum. Mais il a une condition pour son bon fonctionnement. Ne jamais rien demander pour soi!

    « Pourquoi n’entend-il pas les demandes si raisonnables de ses clients soi-disant chéris ? Je reconnais que c’est un passionnant mystère. »

    Il ne peut entendre. Le mot raisonnable lui troue les tympans. Par contre le mot: rentabilité ….

    Mystère résolu! 🙂

    Bises et merci pour le sujet vacance.

    PS. Mon discours peut paraître amer. Il l’est certainement! Petite, j’ai passé des moments enchanteurs durant les périodes de fêtes de fin d’année. Simples, beaux. A présent tout est trop! Et ce trop, nous mènera au plus rien.

    🙂

  3. J’ai entendu le message, le mystère n’existe plus. J’ai été longtemps essoré par la NSA-and-so-on C°. J’en reviens avec une baguette magique pour toi, dernier modèle de mobile avec automatique suivi de tous tes faits et geste, rêves y compris…
    Mais, comme la nuit de Noël est passée, mes rennes et traineau évaporés, je viens te livrer ce Ka-dô à ta porte. Tu as ton carnet de chèques ?… P-N

  4. Bonsoir, et bon Noël même si celui-ci est terminé pour la plupart d’entre-nous.

    Un colloque a été organisé à Strasbourg, les 5 et 6 décembre 2013, à l’initiative de la sociologue Jocelyne Porcher (INRA) et de la psychologue Marie-Frédérique Bacqué, les 5 et 6 décembre à l’Université de Strasbourg, avec le parrainage de la philosophe Elisabeth de Fontenay. Son tire : « Déshumaniser, désanimaliser, de l’abattoir à la viande in vitro. »
    http://www.huffingtonpost.fr/2013/12/08/elevage-industriel-colloque-abattoir-viande-in-vitro_n_4404886.html?ref=topbar

    En voici la première vidéo, les autres sont sur le côté à gauche :
    http://www.canalc2.tv/video.asp?idVideo=12409&voir=oui

    Je n’en suis qu’à la 4ème vidéo, mais il me semble qu’il y a une prise de conscience de la souffrance animale. Certains témoignages sont plutôt poignants.

    Dommage, le micro ne circule pas et il est parfois difficile d’entendre.

    Ce n’est pas moi qui peut dire s’il s’agit d’un cadeau du vieux monsieur à barbe blanche.

    Bonne fin d’année.

  5. – Tu crois qu’il est trop tard ?
    – J’en ai peur, oui.
    – Pourtant…
    – Pourtant quoi ? Tout est en train de disparaître. Tout ce qui faisait la vie et nous avec, tu ne vois donc pas ? Jusque dans notre corps, jusque dans nos élans, nos pensées.
    – Je sais, oui, mais…
    – Mais rien. Il est trop tard pour la vie. Trop tard pour un monde autrement. Et puis je…
    – Tu veux dire que tu n’as plus l’âge…
    – Sans doute. Plus l’âge d’y croire.
    – Pourtant, des fois…
    – Je sais. J’aimerais tellement y croire.
    – Au Père Noël ?
    – Oui et aux contes de l’enfance, aux rêves d’avant.
    – Qu’est-ce qui t’empêche…
    – Le Père Noël est mort, enfin celui qui m’a fait rêver. Viré pour faute lourde, sans doute. Un jour, son traîneau est devenu une charrette. Tout ce poids à porter, il n’avait plus la force, plus la foi. Les contes, il n’y croyait plus. Il disait qu’un jour, il faudrait faire les comptes.
    – Les comptes de Noël ?
    – De Noël et du reste, oui. Et là, c’est nous qui risquons d’être virés du monde. D’ailleurs, de plus en plus de gens sont révoqués. Congédiés parce que ça va trop vite.
    – Bien sûr, mais il y a encore les fleurs sauvages. Les arbres, les oiseaux. Les forces sous la terre qu’on ne voit pas et qui…
    – Mais pour combien de temps ?
    – Il y a le cœur qui bat plus vite parfois, à la lumière d’un visage, d’une voix.
    – C’est vrai, oui.
    – Il y a la vie. C’est un miracle, non ?
    – Oui.
    – Alors je crois qu’il n’est pas trop tard. Non, il n’est pas trop tard pour être dans la vie.
    – Peut-être bien, oui. Sans doute. Sûrement.

    Extrait d’une conversation entre moi et moi. Pas toujours facile de se mettre d’accord avec soi-même !

  6. 🙂

    Bonsoir Lucie,

    Grincheuse?
    ta ta ta
    Mon discours l’est
    Mais pas moi!
    Le discours c’est la tête
    Moi, c’est le coeur
    Et comme le coeur est plus gros que la tête
    Il n’y a pas de grinchouillage
    Ma douceur est de notorieté publique 😉

    Bien a vous,

    Mr Wolff,

    Merci. Magnifique. 🙂

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