Adressez vos gueulantes (au sujet du Loup)

Je ne fais ici que relayer un communiqué de l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages). Voyez. Je viens moi-même d’adresser un message au directeur du parc national des Écrins, qui m’est revenu. Monsieur Galtier aurait-il débranché ?

———————–

AGISSEZ POUR LE LOUP !

Après la chasse aux loups en plein Parc, écrivez votre colère aux responsables !

M. Bertrand Galtier, directeur du Parc national des Ecrins, a osé ordonner que la zone coeur du Parc soit « nettoyée du loup ».

Refuser la présence d’une espèce protégée dans un espace protégé est inadmissible et illégal !

L’ASPAS et la LPO PACA ont obligé le Préfet à retirer son arrêté autorisant la battue, mais cette dernière avait déjà eu lieu le matin même. Aucun loup n’avait heureusement été débusqué et abattu, mais il aurait pu en être autrement… et impunément !

Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !

Il nous parait primordial de réagir de façon unitaire et importante à cette nouvelle étape des attaques contre la nature.

Aussi, nous invitons toutes les associations, leurs adhérents et sympathisants à téléphoner ou envoyer des messages de protestation au président et au directeur du Parc national :

Président : Christian Pichoud Tél. 04 76 00 37 12 ou pichpn@gmail.com

Directeur : Bertrand Galtier 04 92 40 20 10 ou bertrand.galtier@ecrins-parcnational.fr

Pour que cette action soit efficace il faut agir en masse et immédiatement. Faites circuler !

Montrez que les citoyens respectueux de la biodiversité dans les parcs nationaux sont majoritaires. On ne touche pas à nos Parcs. On ne touche pas à la faune et à la flore sauvage !

Nous comptons sur vous. Les générations futures également…

Avec nos remerciements pour votre soutien

L’équipe de l’ASPAS

46 réflexions sur « Adressez vos gueulantes (au sujet du Loup) »

  1. Juste un rappel les 10 parcs nationaux appartiennent aux français , et aux europen. Et non aux élus qui siège dans les conseilles d’administrations des parcs nationaux français. malheureussement cette situation est la même au Parc National de la Vanoise(charte), vautour, loup
    Nous somme tous responsable de notre nature.
    Exemple, aujourd’hui je suis intervenue pour destruction de nids d’hirondelle commis par un …, quelques soit l’espèces, elle doit être protégées.
    Merci a l’aspas, les faut .. qui siège dans les commission loup, sont aussi responsable de la situation.Qui a tué l’écologie.
    Ils faut tous retournée sur le terrain.

  2. Quelques mots militants que j’adresse aux internautes protecteurs du loup: si vous êtes simple donateur ou adhérent à l’aspas, que vous envisagez d’aller randonner en montagne durant cette été, vous pouvez téléphoner au siège de l’association à Crest afin de recevoir à votre domicile un plis de dépliants généralistes et dépliants « loup » s’il y en a de disponible en vue de les distribuer aux promeneurs sur les sentiers et dans les refuges ainsi qu’auprès des utilisateurs de la nature. (club de sport de montagne)
    Il suffit d’être locace… Les gens en vacances sont réceptifs car détendus donc il est plus facile de présenter l’association.
    Ceci, je l’ai fait à plusieurs reprises pendant mes pérégrinations.
    Pourquoi pas vous?

  3. Bonjour Fabrice,

    Voici la petite missive adressée à ces deux tristes personnages :

    « Monsieur le Président,
    Monsieur le Directeur,

    Mais qui êtes-vous messieurs pour oser prétendre avoir le droit de vie ou de mort sur une espèce emblématique et de surcroit protégée évoluant dans le PN des Écrins que vous prétendez administrer ?
    Vous devez vraiment avoir un égo surdimensionné pour prendre de telles décision !!!
    La révolution est passée par chez vous aussi messieurs, le temps des seigneurs est révolu et n’oubliez pas, vous qui avez nommé ces deux personnages à la tête du PNE, que le pouvoir n’a de valeur que s’il est partagé…
    Surveillez-les, ils sont certainement davantage nuisibles que les Loups qu’ils condamnent sans autre forme de procès !  »
    Les Fous du Cap

  4. C est sur que si même en France on est pas capable de protéger quelques loups lynx ours vautours, je vous laisse imaginer comment l on protège la faune en centrafrique, kenya, etc, nous allons laisser à nos enfants un monde dévasté pour des raisons  »économiques » c est à pleurer tous les jours

  5. Mille mercis.

    Et, suivant un conseil éclairé déposé plus bas, je m’en va rejoindre les rangs des adhérents de l’ASPAS (pour la LPO, c’est fait depuis belle lurette).

  6. A biodiversité,

    Un peu d’humour.

    « ils faut tous retournée sur le terrain »

    L’ami Wilk me dit : Alors pourquoi dans la cour des Comtes ?

    ps : Wilk ajoute que sur ce coup là, il n’en est pas !

    🙄

  7. Difficile avec l´humour face à l´ignominie, mais il y en a quand même un peu ici, et cela fait du bien de lire les aventures de « Madame Gourgandine Impériale, Minisitre de la Chasse, de l´Alcool et de la Lubrification Durable »
    http://www.buvettesdesalpages.be/2014/07/la-part-des-anges.html

    Pour les lecteurs qui ne le connaissent pas encore, je rappelle le site de la « Convention Vie et Nature » :
    http://www.ecologie-radicale.org/index.php

  8. Hier soir le journal de la 2 a fait honneur aux plus grands moment de l’ORTF.
    Un « magnifique » reportage anxiogène à souhait sur les dégâts du loup dans les Alpes, avec bien sûr les éleveurs qui venaient pleurer face caméra. Bref, la campagne de diabolisation du loup est en marche! Histoire de sensibiliser le bon peuple au bien fondé des mesures de destruction.
    Juste après il y avait un reportage… sur les robots. Eux ont été traité selon un mode fun, pratique et convivial. On voit de quel côté penche nos dirigeants, et de quel côté ils nous entraînent. Triste…

  9. « Pour les loups des Barrens, l´hiver est le temps de la mort.
    Une fois qu´ils ont pénétré dans les forêts, ils sont exposés à un assaut furieux, concentré et extraordinairement adroit de la part des hommes.
    Les trappeurs ne peuvent les souffrir, car les loups non seulement leur font concurrence pour la chasse aux caribous, mais peuvent rendre complètement inefficace le piégeage. Ils font se déclencher les pièges légers utilisés pour les renards, sans être pris eux-mêmes.
    De plus, pour la plupart, les trappeurs blancs ont peur des loups. Quelques-uns en ont même une peur mortelle et il n´y a rien de tel que l´aiguillon de la peur pour jeter les hommes dans une furie de violence et de destruction.
    La guerre contre les loups est menée à boulets rouges par les gouvernements provinciaux et fédéral. La plupart d´entre eux offrent des primes allant de dix à trente dollars par loup abattu. Aux époques où les cours des peaux de renards et d´autres fourrures sont bas, ces primes deviennent un véritable subside payé aux trappeurs et aux commerçants.
    On a dit et écrit beaucoup sur le nombre de caribous prétendumment massacrés par les loups. On dit fort peu de choses sur le véritable nombre de loups massacrés par l´homme. DANS UN CAS, ON RÉPAND LARGEMENT ET PAR LES MOYENS OFFICIELS DES DONNÉES COMPLÈTEMENT FAUSSÉES ET DANS L´AUTRE ON SUPPRIME PUREMENT ET SIMPLEMENT LA VÉRITÉ. »
    Farley Mowat, « Mes amis les loups », 1963

    Et voilà, le Canada dans les années 50, 60, et la France aujourd´hui. D´un côté les trappeurs et les commerçants, de l´autre, les éleveurs d´ovins. Mais dans les deux cas, la même haine du loup, les mêmes mensonges, les mêmes procédés ignobles pour justifier le massacre de la faune sauvage en général et du loup en particulier, et les subsides, pardi ! Ah! les subsides ! Mes zamis, que ferait-on sans les subsides ?!!!

    « Chaque fois que les hommes entreprennent un cynique massacre d´animaux (y compris les autres hommes), ils sont toujours tentés de justifier leurs actes en attribuant à ceux qu´ils veulent détruire les caractères les plus vicieux et révoltants. Et moins il y a de raisons au massacre, plus la campagne de dénigrement est importante. »
    Farley Mowat, « Mes amis les loups » 1963
    Un constat d´une grande lucidité. Alors, ce serait-y qu´on peut faire le rapprochement entre les initiateurs de la solution finale et les préfets scélérats ? A chacun sa réponse, j´ai la mienne !

  10. à Martine: vous indiquez aux internautes que la CVN de Gérard Charollois existe cependant elle n’a pas un rôle majeur puisqu’elle n’est qu’une petite association en terme d’adhérents. D’ailleurs elle est radicale sur tout.(RAC-CVN) L’aspas est la seule asso a être un contre-pouvoir existant!
    Ce que je dis n’est pas du prosélytisme mais une réalité.

  11. à Martine:
    « les trappeurs blanc ont peur du loup, quelques uns ont en une peur mortelle ».
    Comment pouvez-vous affirmer un dire pareil?
    Bien-sûr le loup nord-américain est plus grand que l’espèce italienne et peut peser jusqu’à 60 kg mais comme même!!!
    (le loup de l’Alberta au Canada)
    A mon avis, il ne faut pas trop écouter ce que disent certaines personnes…

  12. à Martine:
    Même Nicolas Vanier dans un commentaire sur son odyssée blanche (traversée du Canada) disait être attentif pour ses chiens face aux loups (grands loups) mais ne les craignaient pas outre mesure.
    Par ailleurs, il a reçu mon texte que je lui ai envoyé intitulé « Ode à lupus ». Vous pouvez le lire en tapant sur Google: « ode à lupus TR:texte adhérent aspas ». Site de Michèle l’amie des animaux.

  13. Fait hier soir et la réponse automatique était déjà en route ce matin…
    Pas débranché mais automatisé le PN, en mode robot, j’ai la réponse !

    Un pavé : « En application de la Charte, objectif 6…blabla…dans le respect des règlementations….blabla…car la reconnaissance du pastoralisme est une priorité….blabla…mais on avait le droit, comme dit le décret 2009-448 du 21 avril 2009 (article 3 IV)….Blabla »

    Voilà, je fais court mais ça ressemble à ça !

    Mais bien entendu, ils sont à notre écoute !

  14. stan,
    mea culpa ! 🙂 Mais c´est que je sais pas encore les faire, les copiés-collés, je recopie toute l´adresse. Trop vieille, trop bête 🙂
    Bises pour vous deux.

    ai,
    Lisez un peu plus attentivement que diantre, ce n´est pas moi qui l´écris, c´est Farley Mowatt. Et il s´y connaissait. Et il a dit ce qu´il avait vu, et même que ça lui a rapporté pas mal d´ennuis. C´est normal, quand on clame la vérité et qu´on donne un grand coup de pied dans la fourmillière des magouilles et des mensonges(pardon aux fourmis) on se fait pas des copains.

    Quand à Nicolas Vannier, l´ASPAS le nomme ce qu´il est : un imposteur !
    http://aspas-nature.org/6480/trophees-aspas-paul-watson-heros-de-l´ecologie-nicolas-vannier-imposteur/

    A propos de la CVN, pourquoi vouloir ainsi comparer les associations ?
    La CVN fait un travail remarquable. Mais bien sûr, Gérard Charollois dérange certainement pas mal de monde, comme Farley Mowatt il donne des coups de pieds dans la fourmilière.
    Auriez-vous quelque chose contre l´écologie radicale ? Vous sentez-vous égratigné par le biocentrisme?

    PS En vous répondant, je fais une seule et unique exception à la règle que je m´étais fixée de ne pas réagir à l´un de vos commentaires, car, préfèrant la qualité à la quantité, je vous trouve fort envahissant. Je ne doute pas au demeurant que vous soyez un être très sympathique, un Robin des Bois mâtiné de Zorro avec un zeste de Don Quichotte, qui combat la misère humaine, animale, végétale, minérale, mais par pitié, mettez une couche de moins sur vos tartines ! 🙂 Grazie infinite !

  15. à Martine:
    Je connais la CVN dont Gérard Charollois, ces adhérents sont pour la plupart aussi à l’aspas, il en va de même que pour le RAC. Par ailleurs, je connais le cheminement de la CVN…
    La chasse supprimée du jour au lendemain « science tenante » comme le voudrait la CVN, il y a de quoi rêver! vaux mieux essayer l’option « réhabilitation de l’espèce animale » et limiter les jours de chasse, etc.
    S’agissant de Nicolas Vannier, oui, je sais à son propos ce que pense l’aspas j’ai le droit en tant qu’individu de lui envoyer un de mes poèmes. (il y en a d’autres)
    Et pour quoi à votre avis?
    Aussi, ce n’est pas parce qu’une personne est estampillée écrivain, qu’il écrit des vérité au quatre quart.
    Concernant la dite qualité ou la quantité, chacun est libre de juger, ça ne ma dérange pas.
    Je suis un militant de terrain, j’ai fait.
    Voilà.
    Cordialement

  16. argumentaire:
    Une question m’a été posée concernant l’écologie radicale à savoir si le biocentrisme m’égratigne?
    Le biocentrisme, ce courant de pensée étant une philosophie dédiée au vivant.
    la question posée est la suivante: est-ce que les chasseurs font de la philosophie?
    (tradition de la chasse, le besoin alimentaire complémentaire que celui-ci apportait ne se justifie plus, la chasse est devenue une passion assassine dans une grande majorité)
    nota: la faune s’auto-régule largement dans la plupart des cas.
    A part les intellectuels et les plus radicaux anti-chasse, qui peut prétendre affirmer que le mouvement biocentriste est pertinemment utile au sein de la mouvance protectrice animale sachant que l’hexagone compte 1 million 200 000 mille chasseurs constituant un lobby puissant?
    Non, l’opposition ne doit pas se constituer dans ce concept!
    l’oeuvre se situe ailleurs dans une démarche naturaliste prônant simplement la nécessaire utilité des espèces animales en général auprès du citoyen quelque fois néophite.
    Cordialement

  17. à Sylvie Cardona (AVES France):
    Vous avez bien fait de poster l’article ci-dessus concernant le camp Nicolas Vannier du Vercors pour information. Sans doute, le magazine « Goupil » couvrira cet événement.
    Ce camp étant d’abord un commerce, s’il ne « marchait » pas bien, je doute que monsieur vannier mettait la main à la poche pour nourrir et soigner ses chiens correctement.

  18. La réponse au courrier envoyé…

    Madame, Monsieur,

    Vous nous avez fait part de votre très grande émotion à la suite de l’opération d’effarouchement qui a eu lieu le 10 juillet 2014 dans le cœur du Parc national des Écrins.

    Nous souhaitons en premier lieu vous préciser les fondements et missions du parc national en matière de pastoralisme.

    La feuille de route de l’établissement est fixée par la charte du parc national, adoptée par décret en Conseil d’État, après avis favorable du CNPN (Conseil national de protection de la nature).

    La charte comprend une « carte des vocations », qui définit les vocations dominantes du territoire du parc national. La zone dans laquelle a eu lieu l’effarouchement est classée en « montagne pastorale ». Cela signifie que, en ces lieux, l’activité pastorale est bien constitutive de la vocation du parc national. Selon la charte, dans ces espaces, « la reconnaissance de la place du pastoralisme dans le maintien des grands paysages et des espaces ouverts à forte fréquentation touristique est une priorité, et représente l’une des conditions de pérennité de la vocation pastorale de certains secteurs de moyenne altitude ».

    Là s’applique l’objectif 6 de la charte, à savoir le « renforcement de la gestion des ressources agro-pastorales et forestières ». Il est précisé que « la bonne gestion pastorale (pour éviter l’érosion, la perte de valeur pastorale…) est au centre des préoccupations de l’établissement public, des communes et des partenaires techniques et institutionnels ». Le texte définit des mesures portant notamment sur la divagation des troupeaux, la maîtrise des risques sanitaires, la réduction des surfaces de pelouses dégradées par le pastoralisme, les cabanes d’alpage… L’une des mesures est « l’aide à la prévention des dommages dus aux grand prédateurs ». En résumé, selon la charte, le pastoralisme participe à l’équilibre des milieux de ces alpages depuis des générations. La mission de préservation dont est responsable le parc national porte donc aussi sur certaines formes de pastoralisme.

    Par ailleurs l’alpage est une composante essentielle de l’agriculture de montagne. Il offre aux petites exploitations une ressource en herbe qui permet de nourrir les troupeaux pendant 3 mois. Cette ressource ne pourrait pas être compensée sur ces exploitations par d’autres surfaces, les terrains utilisés pour les stocks fourragers permettant à peine de fournir suffisamment de fourrage pour les 6 mois d’hiver. Ainsi, ces petites exploitations seraient menacées si elles n’utilisaient plus les alpages et dans une vallée comme le Valgaudemar avec très peu d’activité, leur disparition serait très dommageable sur le plan humain, culturel et historique. Le Parc se doit aussi de prendre ce critère en compte. Cette activité a globalement des effets positifs sur la biodiversité et les paysages : maintien de milieux ouverts et d’une mosaïque de milieux, maintien de la fauche des prairies naturelles, entretien des canaux d’irrigation avec toutes les espèces ou cortèges d’espèces liés à ces habitats, pas d’utilisation de pesticides.

    S’agissant de l’opération d’effarouchement, il convient d’en rappeler les circonstances.

    Depuis le 1er juillet 2014, des attaques répétées, presque quotidiennes, ont été observées sur les alpages des Pales et de La Lavine, dans le cœur du Parc national des Écrins.

    Les dégâts ont été considérables : au total, près de 150 brebis sont soit mortes, soit disparues.

    Les éleveurs touchés sont de la Vallée du Valgaudemar ou de la Vallée voisine du Champsaur. Les alpages concernés sont gardés. Ils font l’objet de mesures agro-environnementales, visant une gestion pastorale de qualité et la préservation d’espèces menacées comme le Tétras lyre. La configuration des lieux liée à sa géologie (massif cristallin avec des dénivelés importants, des passages étroits, une succession de petits vallons, des barres rocheuses omniprésentes et un éloignement des zones habitées), a plusieurs conséquences :

    – d’une part, les dégâts liés aux dérangements des animaux du troupeau sont amplifiés par l’acuité des risques de décrochage;

    – d’autre part il est très difficile de surveiller l’ensemble du troupeau, celui-ci pouvant être difficilement regroupé dans un périmètre restreint. L’une des attaques a d’ailleurs eu lieu alors que deux personnes étaient à proximité. Les déplacements fréquents de l’ensemble du troupeau y sont délicats voire impossibles au risque de dégrader les pelouses fragiles.

    Les constats de dégâts ont conduit à la conclusion qu’un ou plusieurs loups étaient installés sur le terrain, avec une forte probabilité qu’ils s’y maintiennent, compte-tenu de la présence de nombreux troupeaux alentours.

    Conformément aux missions rappelées ci-dessus, il est apparu nécessaire de renforcer rapidement la protection des troupeaux.

    Une première mesure d’urgence a été prise le 5 juillet : deux cabanes héliportables ont été installées sur un alpage attaqué, et sur un alpage potentiellement menacé, afin de renforcer les possibilités de présence du berger au plus près du troupeau (les cabanes existantes étant pour certaines trop éloignées). Cette mesure est prévue par la charte (« Mise à disposition de cabanes héliportables afin de répondre aux besoins urgents et ponctuels de surveillance des troupeaux »).

    La deuxième mesure a été de tenter d’éloigner le ou les prédateurs d’une zone d’alpages qui ne représente qu’une infirme partie du parc national.. En conformité avec la mission « d’aide à la prévention des dommages dus aux grands prédateurs »,l’action du parc national n’avait pas d’autre objectif que cet éloignement. La direction estime que l’opération du 10 juillet ne pouvait être qu’exceptionnelle.

    Sur le plan réglementaire, dans le cœur du parc national des Ecrins, les opérations d’effarouchement de prédateurs sont en effet possibles, dans les conditions fixées par l’arrêté ministériel du 15 mai 2013 (article 10 III) et par le décret 2009-448 du 21 avril 2009 (article 3 IV). Ces textes ont été respectés. En particulier, aucune arme n’a été introduite dans le cœur, et les dispositifs d’effarouchement sonores utilisés sont conformes à la réglementation applicable.

    De nouvelles mesures d’urgence sont en préparation et seront mises en oeuvre dans les tout prochains jours, notamment l’installation de nouvelles cabanes d’alpages.

    Conformément à la mission qui lui a été assignée, le Parc national des Ecrins poursuivra ses actions de préservation du cœur du parc national et d’appui à la bonne gestion des alpages.

    Il est à l’écoute de toutes celles et tous ceux qui souhaitent apporter leur contribution de façon constructive hors de tout esprit polémique.

    Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

    ——————————————————————————–

    Parc national des Ecrins
    Christian Pichoud – Président
    Bertrand Galtier – Directeur

    Parc national des Écrins
    http://www.ecrins-parcnational.fr

  19. à Mikaël:
    merci pour ce courrier rapporté ici. Il est vrai que vous n’êtes pas obligé. Ce travail de frappe d’une copie notamment. Je ne sais pas qui vous êtes, en tout cas, vous me donnez du baume au coeur.
    Sûrement, vous êtes un brin naturaliste ou observateur complaisant de la faune et la flore mais pas obligatoirement « biocentriste », cette appellation snobinarde « du moi j’en suis » pour faire effet dans leur cour, leur idéal mis en avant superflu par ailleurs dans le contexte…
    l’écologie est une science, elle n’a pas besoin d’ une philosophie rapportée seulement intellectuelle pour « faire bien ». Elle est une empreinte (en langage imagé) de la planète vivante où les écosystèmes existent.
    Lisant ce discours, il reste à savoir si les parcs de contention électrifiés de mouton pour les nuits sont suffisamment élevés?
    Quant aux tirs d’effarouchement, ceux-ci sont effectués avec du plomb de calibre 2,5 mm ne blessant pas au delà de l’épiderme de l’animal.
    Merci de votre lecture

  20. Je vous invite a lire deux beau livres :
    Aldo Léopold ‘ La conscience Ecologique , Editions Wildproject, et Aldo Léopold ‘ Almanach d’un comté des sables Edition GF Flammarion.
    Je me regale et les propos et analyse de Aldo Léopold, son d’actulité.

  21. Une info importante aussi le préfet de Savoie, a pris un arrêté de tire létal contre le loup, car un type n’est pas capable de faire son boulot correctement.
    ——————————————-
    Le prefet de savoie a déja deux cadavres de loup sur ces épaules.Cela fait trois ans qu’il est arrivé en Savoie, bravo Mr le haut fonctionnaire d’état,comme sont colistier des Haute-alpes, on suit le protocole loup, signé par les défensseur de la nature, qui siège en commission loup(qui a tué l’écologie), puis certaines associations local(départementale affilié a FNE), et le ministère.
    Depuis 2003 bachelot a royal, bravo.!!!

  22. à biodiversité:
    je ne vais pas faire un réquisitoire ici à charge ou contre-charge par manque de place, sûrement intéressant mais sachez que siéger au GNL n’est pas « chose facile » que ce soit pour la mission loup FNE ou Ferus. Bien sûr, il est dommage que l’aspas n’y soit pas invitée, représentée. Au sein de celui-ci (GNL) toutes les études (impacts) y sont comptabilisées ainsi que tout les acteurs représentatifs. Aussi savons-nous que les éleveurs sont souvent chasseurs eux-même ce qui fausse inévitablement le débat de fond. Egalement, les sommes d’argent attribuées aux dommages occasionnés sont observées de près par le ministère de tutelle. Assurément, ce serait plus simple s’il n’y avait pas d’élevage extensif d’ovins en estive durant la belle saison, nous n’en somme pas à ce point de préfiguration d’acceptation inconditionnelle de « la beste ». Même là à ce stade, il y aurait encore des contestataires. (ils mangent tous nos chevreuils) En somme, je ne vais pas vous faire un discours plus longtemps.

  23. à biodiversité:
    nous avons plusieurs fois pisté le lynx dans le Jura, c’est un animal magnifique, un félin comme vous pouvez l’imaginer…
    A propos de P. Athanaze, il a coopéré dans la rédacteur de « forêts sauvages », un magazine disponible en ligne sur Internet.

  24. je ne vais pas faire un réquisitoire ici à charge ou contre-charge par manque de place, sûrement intéressant mais sachez que siéger au GNL n’est pas “chose facile” que ce soit pour la mission loup FNE ou Ferus.

    Je dirais une chose, la filière ovine est pourri depuis des années 1980, j’en connaît un rayon.
    De plus FNE, les personnes en charge du dossier, non pas de …., ils sont tenu financièrement.
    Ferus a tourné sa veste?.

    (je ne vais pas faire un réquisitoire ici à charge ou contre-charge par manque de place, sûrement intéressant mais sachez que siéger au GNL n’est pas “chose facile”) A oui, je veux bien prendre la place.

  25. à biodiversité:
    oui vous connaissez bien la filière ovine, vu. D’ailleurs un site Internet spécialisé sur les grands prédateurs relaye bien les informations sur ce sujet.
    La question précise soulevée à l’encontre du pastoralisme extensif n’est pas spécialement dans la politique de la PAC, j’en ai dressé une esquisse dans mon post ci-dessus: de petits troupeaux de 4OO à 600 têtes (voir l’Italie) sont plus facile à garder des prédateurs que 1500 à 2000 têtes comme cela se passe dans l’hexagone. (regroupement de plusieurs cheptels)
    une note: je suis entièrement en accord avec l’aspas sur le principe de retrait donc d’interdiction du pastoralisme dans les parcs nationaux bien que les éleveurs payent le droit d’herbage dans ces lieux.(exemple du surpâturage)
    Comme vous le savez, l’aspas a toujours été d’avant garde sur pas mal de sujets…, c’est pour cela qu’elle dérange!

  26. biodiversité, une petite suggestion: vous mentionnez l’aspas, est-qu’à l’occasion de ballades en zone rurale et en montagne si vous vous y rendez, vous emmenez quelques dépliants généralistes et dépliants loup avec vous ?
    Non pour faire de l’essaimage à tout va non-productif mais pour en distribuer ici et là à l’occasion, de la sensibilisation simplement.
    Ce sont les petites actions individuelles qui font aussi avancer les choses.

  27. biodiversité: aussi, il faut essayer de dépassionner le débat, les dires « malencontreux » à propos de FNE ou Ferus. A la base, ce ne sont que des personnes pour la plupart bénévole qui s’impliquent, ils ne sont pas obligés. La situation a toujours été compliquée d’autant que la population de loups augmentent, que les syndicats agricoles s’obstinent, que certains éleveurs ne protègent suffisamment bien leurs troupeaux. Sans doute, savez-vous cela.

  28. Une info envoyée par Philippe Charlier :  » la FDSEA de l’Ardèche demande aux communes de prendre une délibération contre la présence du loup ». La chambre d’agriculture de la Lozère s’est également prononcée.

  29. à Sylvie Cardona:
    ça sent déjà le braconnage comme dans ma région de Champagne au village de Cool où un loup a été tiré avec une munition que les chasseurs utilisent.

  30. à Sylvie Cardona:
    en passant, une anecdote de Haute-Maurienne il y a pas longtemps concernant un agriculteur: « des loups, il n’y en a pas ici, les balles passent à travers car il n’y a pas d’arbres ».
    nota: 2 loups étaient allés dans le massif de la Vanoise.
    note: il y a du souci à se faire.

  31. Commentaire à contre courant d’un écologiste qui ne l’est que par humanisme, commentaire que vous trouverez sans doute très anthropocentré donc.

    Je cite cette phrase de l’Aspas qui m’a choqué :
    « Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages ! »

    Ou bien on peut considérer qu’interdire toute activité humaine même la plus ancestrale n’est pas souhaitable. Que ce n’est pas souhaitable de créer un désert visité seulement quelques mois dans l’année par des touristes pour lesquels on a construit des autoroutes dans les vallées qui peuvent bien être massacrée un peu plus (au point ou elles en sont).
    Bien sûr la disparition du pastoralisme signifiera aussi la fermeture des milieux et l’aggravation de la régression des espèces inféodés aux milieux ouverts, mais c’est un choix philosophique. Et puis si on fait le choix inverse reste la solution de la débroussailleuse…

    On peut considérer, si on est défenseur de la cause animale, que le rôle de l’éleveur est d’assurer la sécurité et le bien être de ses animaux et de faire en sorte qu’il ne soient pas soumis à la panique collective, à la mort violente sous leur yeux de quelques uns d’entre eux et aux blessures de beaucoup d’autres.

    On peut considérer, si on est défenseur de la cause animale, que l’élevage concentrationnaire est une abomination et qu’il faut que les troupeaux puissent parcourir de grands espaces.

    Quand on conspue ses adversaires parce qu’ils ont une peur irrationnelle du Loup, on peut aussi se demandé si la représentation du Loup qui cohabiterait très bien avec les troupeaux, que l’on a est rationnelle. On peut le considérer comme un animal intelligent voire on peut se demander si il ne serait pas capable d’apprendre et de s’adapter à son environnement.
    Et si une brebis est bien plus facile à tuer qu’un chevreuil, pourquoi se priverait-il ?
    Si l’hyper-prédateur qu’est l’homme le laisse faire tranquillement, pourquoi en aurait-il peur ?
    Je suis pour la présence du Loup dans les espaces naturels et pour la présence d’une agriculture respectueuse de l’environnement et de l’homme dans ces mêmes espaces et je n’ai pas la solution. Seulement augmenter l’encadrement humain autour des troupeaux et réapprendre au Loup que l’homme est dangereux et qu’il doit s’en tenir éloigné me semble un bon début.

Répondre à Denis Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *