Les goélands de Frédéric Wolff

Ici Fabrice Nicolino. Je le dis, car je suis tombé à l’occasion sur des gens se demandant – mais oui – qui écrivait ici des articles. Eh bien, c’est moi, depuis plus de dix ans. Sauf exception. Sauf par exemple quand Frédéric Wolff m’envoie l’un de ses textes merveilleux. Je n’ai jamais rencontré Frédéric, mais cet homme est un frère, et je suis honoré qu’il accorde cette importance à Planète sans visa.

Avant de lui passer la parole, permettez que je vous adresse le vœu que 2018 soit une belle année. Une année où au moins une idée neuve et puissante pourrait s’installer dans nos cœurs. Une idée efficace pour retarder la machine à détruire le monde, qui nous laisse un peu plus de temps pour finalement l’anéantir.

Place à Frédéric, qui nous offre 52 pages de magie. Avec, autour des goélands. Merci, mon ami.

11 réflexions sur « Les goélands de Frédéric Wolff »

  1. Belle Île en Mer, j’imagine.
    Le nom de ce bateau : le Guerveur que j’ai emprunté alors que j’avais 13 ans. Bientôt 40 ans me séparent de cet été-là. Une colo sur la côte, c’était où déjà? Ma mémoire me fait défaut : plage de Ramonette je dirais, pas sûre
    « Tout autour de l’île, il y a de l’eau »
    Cette île, peuplée d’oiseaux, je ne l’ai jamais oubliée. Je souhaite pouvoir y retourner un jour.
    C’est un bonheur de lire ces pages, cet hommage aux goélands. Quel romantisme.

  2. L’idée est magnifique, le résultat émouvant ! Merci à tous les deux, Fabrice et Frédéric !

    Les goëlands… ont les appelle les gabians là d’où je viens… avec un bel accent. J’ai vécu avec eux dans le ciel et dans la tête depuis ma naissance. Ils ont toujours accompagné ma vie, dans le ciel, sur fond de Méditerranée, posés sur les toits ou entrain de chaparder de quoi se nourrir en vielle ou dans nos pique-niques maritimes… ce sont presque des commensaux…
    C’est vrai que tant et tant de personnes les dénigrent… et c’est vrai qu’ils demeurent tellement majestueux ! Je montrai encore il y a quelques jours à mes enfants le point rouge sur le bec des adultes et son rôle pour les poussins…
    Et puis, combien de mes rêves célestes les goëlands ont accompagné avec « leurs ailes de géants » et leur manie de suivre » les navires glissant sur les gouffres amers »… ! Depuis ma découverte de Baudelaire en classe de CM2, mes goëlands ont toujours été des albatros !
    Vous avez vu comment ils défendent leurs nids au printemps en vous fonçant dessus comme les oiseaux d’Hitchcook ?
    Un jour, j’ai vu un goëlands se jeter sur une pie posée sur le bitume, l’éventrer et la dévorer tout de go ! C’est la vie, c’est la nature, ça fonctionne comme cela aussi.
    Bien vu, Frédéric, le lien fait avec le loup : les mêmes haines, la même ignorance…
    Je me demande si notre société anti-nature mérite la beauté céleste des goëlands. Un peu comme pour les vautours…
    Qu’ils continuent d’enchanter le monde quoi qu’il en soit !
    Et encore merci de les montrer sous cet angle là.

  3. Salut Fabrice,

    Un grand MERCI pour ton engagement et tes prises de position. J’adore te lire car tu as une vision du Monde très pertinente et tu évites les pièges des pensées toutes faites dont raffolent certains journalistes. Vraiment de tout cœur avec toi et bonne année à toi et toute l’équipe de Charlie !

  4. Bonjour,
    Juste un petit commentaire pour vous souhaiter une très bonne année, cher Fabrice. Et qu’une prise de conscience mêlée d’actes puisse enfin s’opérer de la part des humains qui squattent cette Terre en s’en croyant propriétaires…
    Tant que j’y suis, j’ai lu le numéro de Charlie de la semaine dernière, il m’a particulièrement touchée. Ca m’a fait mal de voir les conditions dans lesquelles vous êtes contraints de travailler, je trouve ça tellement injuste…
    Puisque les mots le permettent, laissez-moi donc vous embrasser.

    Lisa

    1. J’l’avions bien dit deux mille dix huîtres gaffe à l’intox. Après, bonne année bonne santé et à la tienne Etienne !

  5. Que cette nouvelle année nous apporte ce que nous lui apporterons
    En ce vaste monde où notre communauté de destins toujours vacille,
    entre ombre et lumière.
    A nos ancêtres.
    A nos à-venir…

    Merci à toi Fabrice. Merci au vivant.
    Amitiés du Trégor.
    Laurence Mermet

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