Besancenot et les animaux

Ce sera court, et pour une fois, c’est vrai. Besancenot. Le NPA. Je me suis fait secouer en divers lieux du Net à la suite de l’article que j’ai consacré à ce parti il y a quelques jours. Mon Dieu ! Quelle confusion mentale, morale et politique chez certains. J’oublie à chaque fois la profondeur du mal, et c’est tant mieux pour moi.

Enfin, je voulais vous signaler une joliesse des fiers et valeureux militants qui viennent de se lancer à l’assaut du ciel. Au cours du congrès de fondation du NPA, il y a quelques jours, une poignée d’adhérents a tenté de faire voter un amendement. Lequel demandait de prendre en considération « la sensibilité des animaux, eux aussi victimes de la course à la productivité ». Et de réclamer la fin de pratiques comme la corrida, l’utilisation des animaux dans les cirques ou la chasse à courre.

Bon. Rejeté, vous pensez bien. Les révolutionnaires du NPA ont bien d’autres choses en tête que le grand massacre des animaux par les hommes. En France, on n’en tue jamais qu’un milliard par an pour nous nourrir d’une viande industrielle. Un milliard qui passe par les cercles de l’enfer et de la concentration avant de provoquer – un comble ! – obésité, maladies cardio-vasculaires, cancers et diabètes chez eux qui s’en goinfrent.

Pour le NPA, tout cela n’existe pas. Car ce parti est évidemment anthropocentriste. La terre est à l’homme. Et quand il parle de crise écologique, il devrait davantage parler de crise environnementale. Car c’est cela qui l’intéresse : l’environnement. Ce qui environne les activités humaines et peut les déranger, comme le nucléaire. Pas la vie dans son infinie complexité. Pas ces millions d’espèces différentes qui coexistent de plus en plus mal avec notre soif de domination.

Non, et je me répète, le NPA n’est pas et ne deviendra pas écologiste. Pour savoir ce qu’est un écologiste, je vous renvoie à la belle figure d’Arne Næss, qui vient de mourir (lire ici). Je ne crois pas qu’il aurait pris sa carte au NPA. Moi-même, je crains de devoir m’en passer.

83 réflexions sur « Besancenot et les animaux »

  1. Avec Ellul, Foucault, voire pourquoi pas Krishnamurti, ne devrions-nous pas garder nos distances – toujours – d’avec ces gens qui se prétendent intendants de la vérité ?

    La question est-elle : NPA ou non ? La question ne serait-elle pas plutôt : serons-nous capable de changer le monde avec ces formes d’actions, d’organisations, de pratiques, qui en sont l’expression la moins heureuse ?

    Écologiste ou pas. Un parti reste un parti. Avec tout le peu de place que cela laisse à l’individu et à la recherche honnête de la vérité.

  2. Je ne suis pas une militante des droits des animaux, je pense pourtant que la manière dont nous les traitons est un signe grave de barbarie

    Cette idée gagne du terrain, mais elle peut être sacrément mélangée à d’autres idées fort nauséabonde, la fondation de Brigitte B. en fait foi.

    Une motion sur ce thème n’avait certes aucune chance de passer au NPA, il est par contre assez étonnant qu’elle ait pu y être présentée. Cela signifie que, même à dose infinitésimale, cette sensibilité est présente y compris au NPA.

    Ce n’est pas rien, il me semble?

  3. Cultive ton jardin,

    Je te comprends, je crois du moins. Ce n’est pas rien. À la fois oui, mais surtout non. Tu le dis toi-même : c’est infinitésimal. À ce train de sénateur, nous y serons encore dans cinquante ans. Et dans cinquante ans, quoi ?

    Bien à toi,

    Fabrice Nicolino

  4. Patience, patience, patience, pâtience, Vous me copierez le mot 1200 fois.
    « Cette idée gagne du terrain, mais elle peut être sacrément mélangée à d’autres idées fort nauséabonde (avec un s), la fondation de Brigitte B. en fait foi ». Nauséabond? Diantre et
    pourquoi? Aurait-telle assassiné quelqu’un?
    Le nauséabond, il est dans certaines fermes et laboratoires, madame, monsieur ou mademoiselle.
    Ne pas tout confondre.et puis se réjouir un peu qu’une motion, grain de sable infinitésimal, cela fait 20 ans et plus que ce sujet tente de toucher les consciences.
    « Face à la situation actuelle du monde, je pense que je vais rester chez moi et dormir. » Jocho Yamamoto » via El ryu.

  5. Plus j’y pense, moins je crois que l’écologie puisse être encartée. Je doute qu’un parti puisse se prétendre « écologique ». L’écologie, la vraie, touche l’homme en son plus profond. Chaque individu la porte en lui, hélas trop souvent à son insu et cachée. Les partis ne représentent qu’une tentative vaine de solution dégradée.
    Je vous le dis, nulle part ailleurs qu’en soi-même. NPA qu’en soi-même…

  6. et pourtant sur le site du npa (en minuscule…) il y a cette page ;
    http://www.npa2009.org/search/node/ecologie
    renverser le capitaliste serait déjà une très bonne chose et plus il y aura d’écolos, de végétariens à s’intéresser au npa malgré tout, plus les animaux aurons la chance d’une vie meilleure sans finir à l’abattoir.

  7. Thierry,

    Comme je ne veux pas casser l’ambiance, je sors mon précieux joker. Le sais-tu ? La LCR des années 70 était déjà antinucléaire. Et « écologiste ». Mais si, tu serais surpris. Bien à toi,

    Fabrice Nicolino

  8. @Pierre Antoine… »garder ses distances » avec les auteurs que tu cites, forcément, Krisnamurti…toujours un sentiment de vertige après l’avoir lu, et puis y’a toujours un écho ici, plus virulent…dans ce blog y’a comme une énergie, un embryon d’outil, j’ose pas dire une forme de pensée, c’est trop étroit et contradictoire avec ce qui s’y développe, y’a un truc quoi et ce qui se conçoit bien ne s’énonce pas clairement… pour moi…Chaque texte de Fabrice est plus qu’un rappel, un genre coup de pied au cul, appelé de ses voeux par O.Besancenot lui m^me mais formulé différemment ici et plus complet, comment faire…j’ai déposé la première brouette de fumier décomposé dans mon jardin, à 300 mètres de la ferme, c’est long…

  9. @Marie J’ai assisté, en 1997, à un procès de BB après un article dans le Figaro dans lequel elle s’en prenait aux abattages rituels de l’Ait et dans lequel elle déversait sa haine pour les musulmans. Elle a d’ailleurs été condamnée pour ses propos. La salle du tribunal (j’y étais en tant que journaliste) était remplie de ses partisans, des gens plutôt âgés, qui s’échangeaient avant l’audience des bons de réduction pour la nourriture pour animaux, qui parlaient de leur chien ou de leur chat comme d’autres parlent de leurs enfants. Soit. Quand j’ai demandé à un groupe pourquoi ils étaient là, j’ai vu ces personnes plutôt débonnaires et « bien élevées » se transformer en boules de haine contre les étrangers, les noirs, les musulmans . Au début de l’audience, le président a lu l’article incriminé, salué par des applaudissements à la fin… Il a failli faire évacuer la salle.
    Alors oui, l’amour pour les animaux peut être nauséabond.

  10. @ Fabrice:

    Tu ne m’as pas tout à fait comprise. Quand j’ai parlé de dose infinitésimale, je ne sous entendais pas une évolution du NPA vers l’écologie, qui risque en effet d’être fort lente, vu la difficulté qu’ils ont à se dégager du productivisme.

    Je considère simplement comme un signe de la vitalité de ces idées qu’elles aient réussi à pénétrer même là.

    Ce qui m’éloigne le plus du NPA, ce n’est pas le contenu de leurs idées, mais la forme organisationnelle, centralisée et pyramidale. Je crois que cette forme d’organisation stérilise le débat.

    Elle, par ailleurs, suffisamment fait la preuve de sa dangerosité pour que nous soyons désormais très nombreux à la refuser.

  11. « Nous, Allemands, qui sommes les seuls au monde à avoir une attitude correcte envers les animaux, nous aurons également une attitude correcte envers ces animaux humains. Mais ce serait un crime contre notre race de nous soucier d’eux et de leur donner un idéal, car nos fils et nos petits-fils auraient encore plus de difficultés avec eux. »
    Extrait d’un discours d’Himmler fait à Posen au cours des journées SS Gruppenführer, le 4 octobre 1943.
    Cela étant rappelé (/ à BB & Co), la distinction que fait Fabrice entre l’environnemental et l’écologique me semble cruciale.

  12. Régalez-vous braves gens, racistes, pas racistes
    en attendant la voilà celle qui fait les frais de vos discours, bien comme il faut.

    http://www.acusa.ch/AN/an2001/abattage_rituel.htm

    Interdit en Suisse. (de gros racistes).et basta de ramener aussi les allemands dans cette conversation.

    Et interdiction de me coller une quelconque étiquette MERCI; je ne suis pas un bocal.

  13. A mon avis, les partis politiques, quels qu’ils soient, ne sont pas près de porter des revendications sur les animaux, parce qu’ils se fondent presque toujours sur des discours qui se veulent rationnels, sans affects… Alors que le respect des animaux, et de la vie en général, découle d’une certaine approche du monde, silencieuse, porteuse de sens, « spirituelle », j’ai envie de dire…

    En ce qui me concerne, j’aspire à une approche qui sait se nourrir du rationnel et du spirituel, mais… Je ne crois pas qu’elle soit très répandue. Je déplore le rejet, dans le monde politique, de toute une série de thématiques, dont celle des animaux. Je déplore le rejet, dans le milieu végétarien, de tout ce qui ressemble à une approche « politique » du monde. Les végétarien-ne-s ne conçoivent en général que des individu-e-s avec leur conscience, à décider seul-e-s de leurs modes alimentaires et de consommation en général… Illes ne conçoivent pas la société comme un système agissant, avec ses lois, ses rapports de force, ses institutions… Et c’est bien dommage.

    Je crois que la rencontre de ces deux types d’attitude pourrait être très féconde, et que nous devons y travailler. Voilà un chantier intellectuel important. Un de plus. 😛

  14. A Marie : attention, pour ma part, je ne colle aucune étiquette à personne ici – et il ne s’agit pas d’Allemands là-dedans (!) mais de nazis qui se collent eux-mêmes leurs étiquettes. Je rappelle simplement que l' »amour des animaux » ne correspond pas forcément à une attitude globalement correcte, si je puis dire – il y a bien des gens pour lesquels cet « amour » se limite à leurs animaux domestiques, non ?

  15. @ Cultive ton jardin et Marie
    Je défaille en vous lisant ! C’est tout ce que vous avez retenu le l’oeuvre immense accomplie par Brigitte Bardot en matière de protection animale ? De quel droit la jugez-vous ? N’est-ce pas légitime de réclamer l’interdiction sur notre territoire de ces pratiques barbares au nom d’une religion qui n’est pas la nôtre ?! Pourquoi qualifier quelqu’un de raciste, sous pretexte qu’il s’en prend à la religion musulmane ? Pourquoi accuser les Suisses d’être racistes, qu’en savez-vous ?? Et quoi les Allemands ? On se demande vraiment qui est le plus raciste, à mettre tout un peuple dans le même sac !

  16. Chanee et tous autres,

    Je suggère fortement un armistice, sans rire. Les choses vont en effet déraper, je le sens. Je dirai quelques mots sur le sujet traité, mais avec votre accord, dès que la situation se sera calmée. Il y a à dire de part et d’autre, selon moi.

    Mais en attendant, du calme, et pas de cris de guerre s’il vous plaît.

    Fabrice Nicolino

  17. Mais Chanee : excuse-moi,mais tu n’as pas compris ce que j’ai écrit, et tu n’as pas du aller sur le lien, et donc je n’ai pas été assez claire, ou tu fais l’âne pour avoir du son..car je suis tout à fait d’accord avec toi, sur tout ce que tu écris (suisse, BB et..) Bardot à l’âge ou sa beauté était encore grande, a quitté le cinéma pour se coltiner cette cause combien ingrate et difficile.Respect!

  18. @ Marie,

    Pardon, Marie, je me suis laissée emporter par un flot de désarroi, mon message était adressé à Cultive ton jardin et à Sylvie, pas du tout à toi.. mille excuses…

  19. Yes, codex !
    Concernant les abattages rituels de l’Aïd el Kébir (la grande fête), je me suis renseigné auprès d’un musulman pratiquant : rien d’indique que l’animal ne puisse être étourdi ou même totalement assommé, il suffit juste qu’il soit encore vivant. Par contre, en demandant pourquoi cela n’est pas systématiquement fait, aucune réponse… Évidemment, la disparition de telles pratiques serait à mon sens une bonne chose, mais là, faut pas rêver (ou à si long terme que nous n’en saurons rien) !

  20. @Chanee et Marie C’est une chose de demander l’arrêt de certaines pratiques et c’en est une autre de tenir un discours haineux vis-à-vis d’une partie de la population de cette planète.

  21. Marie et Hacène,

    Je vois poindre le début d’un complot pour m’obliger à travailler. Cela demande réflexion. Un peu de patience dans l’azur.

    Fabrice Nicolino

  22. Je viens de lire le document mis en lien par Marie. J’avoue que je ne connaissais pas cette pratique barbare. Je ne dis pas « d’un autre temps » car je suis persuadée que la barbarie est toujours présente en l’homme. Maquillée, domestiquée, mais toujours présente. J’ai eu un haut le coeur en voyant ces photos et en lisant les descriptions de cette pratique.
    Le seul mot qui me vienne à l’esprit est le mot « honte ». Si de telles pratiques sont réellement motivées par des rites religieux, on est en droit de se poser de réelles questions sur les-dites religions. Je m’abstiendrai de tout commentaire supplémentaire pour ne pas faire déraper le sujet et créer de trop fortes turbulences sur ce blog qui est une véritable oasis pour l’esprit.

  23. « Un peu de patience dans l’azur. » Très joli livre au passage !!

    Sinon quand je lis certains articles dans le quotidien de référence je me dis que c’est loin d’être gagné … certaines phrases sont furieusement d’avant garde (cynique moi ?)

    —————-
    Adieu coquelicots, chardons, ivraie, mais aussi biodiversité
    LE MONDE | 16.02.09 | 15h21

    En 1970, le journaliste François-Henri de Virieu réalisait un documentaire visionnaire consacré à l’évolution du métier de paysan, baptisé Adieu coquelicots. Près de quarante ans plus tard, des scientifiques de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) lui donnent raison. La révolution agricole a décimé les fleurs des champs et les mauvaises herbes. Le paysage en a souffert, mais ce n’est pas tout. Les scientifiques évoquent une perte de biodiversité importante, sans doute lourde de conséquences pour la faune des campagnes.
    Sur le même sujet

    Les chercheurs de l’INRA de Dijon ont analysé 158 parcelles, plusieurs années de suite, à environ trente ans d’intervalle. « Nous avions la chance de disposer d’une série de relevés datant des années 1970, explique Xavier Reboud, directeur de l’unité biologie et gestion des adventices – les mauvaises herbes – à Dijon. Nous avons pu retourner exactement dans les mêmes parcelles et mesurer l’évolution. » Résultat : pratiquement la moitié des espèces de mauvaises herbes ont disparu. Un résultat, publié dans la revue Biological Conservation de janvier 2009, dont l’ampleur a « surpris » l’équipe. Les chercheurs ont retrouvé un tiers environ des espèces disparues au bord des parcelles. Il y a donc aujourd’hui plus de biodiversité autour des champs cultivés qu’à l’intérieur.

    Ce résultat marque aussi un succès : les agriculteurs ont réussi à « nettoyer » leurs terres des ennemis des cultures et à augmenter considérablement les rendements. Ils ont rempli la mission qui leur avait été confiée : nourrir la population. Mais l’utilisation d’herbicides et d’engrais, les labours profonds, l’utilisation de chaux pour amender les terres, l’irrigation ont détruit une partie de la flore, et sans doute de la faune des campagnes.

    POLLINISATEURS

    Car les adventices, contrairement à leur mauvaise réputation, sont utiles. Leurs graines alimentent les oiseaux, leurs fleurs les insectes pollinisateurs. Les travaux menés au Muséum d’histoire naturelle sur les populations d’oiseaux communs, considérées comme un bon indicateur de biodiversité, le confirment. Entre 1989 et 2006, l’abondance des oiseaux communs a baissé de 30 % en milieu agricole et est restée stable dans les villes.

    Faut-il en arriver à protéger les bleuets, les chardons, l’ivraie et le chiendent ? Sans aller jusque-là, M. Reboud estime qu’un « effort particulier » devrait être fait pour préserver les bords des champs et des chemins, afin de « contribuer au maintien de la biodiversité ». Et dans les champs ? La division par deux de l’usage des pesticides, si possible d’ici à dix ans, fait partie des principaux chantiers du Grenelle de l’environnement.

    Des pistes existent pour diminuer le recours aux produits chimiques. Mais remplacer les désherbants par du travail mécanique ne suffit pas. C’est tout le système de production, qui repose sur la spécialisation des cultures et l’utilisation préventive de la chimie, qu’il faudra repenser pour parvenir à l’objectif.

    Gaëlle Dupont
    ————————————–

  24. Attention, il n’y a pas que l’abattage rituel, () faut pas oublier l’élevage et les labos.
    g pas de n, g les nr.et

    « Face à la situation actuelle du monde, je pense que je vais rester chez moi et dormir. » Jocho Yamamoto (de el ryu)

  25. Gaelle Dupont
    Chambre d’agriculture 35 ?
    Souvenir Plélan le Grand
    Remembrement 93
    400 km de haies rasées 100 Km d’hydraulique autour de la principale réserve d’eau du département.
    Nous n’étions pas du même bord.

  26. « Je n’aime pas les animaux, je les respecte. Les animaux ne veulent pas qu’on les aime, ils veulent qu’on leur foute la paix » (T. MONOD)

    C’est ce que je pense également. JP

  27. A Jean-Pierre : ignorant ces phrases de Monod, je pensais justement ça cet après-midi : « qu’on leur foute la paix ».
    A Marie : dors bien chez toi ! Sans aucune ironie : ce n’est pas toi que je visais avec la citation ci-dessus – cela dit, je suis d’accord avec ce qu’a écrit Sylvie, bien sûr.

  28. Euh, quand je parlais de réconcilier, il ne s’agissait pas des allemands, de Brigitte Bardot ou d’autres choses, mais bien de nous réconcilier sur les luttes qui ont lieu dans les Antilles en ce moment…

  29. Un peu de distance (de temps) et nous devrions réussir cette réconciliation. Il y a malgré tout des données qui sont incontournables : il est évident et définitif pour moi que Brigitte Bardot est proche de l’extrême droite française.
    Par ses propos racistes inadmissibles (et surtout d’une profonde stupidité),par ses écrits du même genre (où elle affole sur le thème des mosquées qui remplacent les clochers…) et par ses fréquentations (elle a épousé un cadre du Front National si je ne me trompe pas).
    Pour moi, c’est plus que suffisant pour la diqualifier à jamais… (dans la mesure où elle ne change pas radicalement en condamnant ce qui à mes yeux la disqualifie).
    Voilà, je n’ai pas une seconde de plus à perdre, ni avec elle, ni avec sa fondation : pour défendre et protéger les animaux, il y a des gens bien plus respectables que cette personne et sa fondation. Heureusement !

  30. Une question à Fabrice: je sais que tu n’aimes pas le terme d' »environnement », pour ce que ce terme porte comme représentation de l’humain et du monde, mais par quoi le remplaces-tu dans des phrases comme « l’agriculture industrielle détruit *** »?

    Les écosystèmes? La nature? La planète?

    Mais peut-être structurerais-tu cette phrase autrement…

  31. Brigitte bardot est estampillée, mise en bocal, étiquettée, disqualifiée; ok; moi je trouve que c’est pas bien de tirer sur une ambulance, mais enfin chacun son opinion; pour nous tourner enfin vers l’avenir et le futur radieux qui nous attend grâce à Brigitte Bardot (peut-être), j’aimerais beaucoup avoir l’avis de mr. Papolla sur
    http://transhumanistes.com/liens.php.
    Comment comprendre çà?

  32. Et au fait où en sont les grecs?

    Elodie, je suggère
    l’agriculture détruit mon « c…i »

    c’est un très joli mot de la langue française.

  33. Bonsoir Marie,

    Désolé pour Bardot, mais elle doit assumer ses dérapages et ceci n’a rien à voir avec un quelconque « ambulance » (pourquoi ?) ni même une « étiquette » posée par hasard (j’ai donné les éléments pour prouver ce que je dis d’elle, à vous de les contestez si vous souhaitez).

    Pour le « transhumanisme », merci pour le lien mais… très peu pour moi qui pense et défends quasi religieusement l’idée que la nature et ses lois sont sacrées (sauf évidemment à les utiliser pour justifier un quelconque darwinisme social qui là, se rapproche du nazisme…).

    Enfin, je remets le lien de Thibault.S à propos du « MANIFESTE POUR LES PRODUITS DE HAUTE NECESSITE » qui j’espère fera date : prenez le temps de lire, c’est un très salutaire ballon d’oxygène !
    Lien :
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/02/16/neuf-intellectuels-antillais-contre-les-archaismes-coloniaux_1156114_823448.html

  34. Élodie,

    J’ai beau chercher, je ne vois pas ce que tu me demandes au juste. Je n’emploie jamais, presque jamais, le mot environnement. C’est un mot perdu en mer, à jamais selon moi. Il dit exactement ce que je refuse. Qu’il y a un centre – nous – autour de quoi se déploierait les reste. Mais dans ces conditions, il y a bien peu de restes, car la vision de l’environnement renvoie à un usage utilitariste de la nature. On fait le comptes. On dit ce que coûte – à l’économie, donc à l’homme -, un hectare de forêt ou un mètre linéaire de talus boisé, etc.

    En attendant mieux, le mot écologie sert de vision générale, dans laquelle prennent place toutes les formes de vie. Pour rendre les choses plus concrètes, il y a bien sûr les écosystèmes, c’est-à-dire cette infinité de relations permettant au vivant de se reproduire. Il y a la nature, évidemment, qui appartient à l’intime. Ce mot personnel permet de voyager dans sa tête, de s’évader, d’appeler à soi toutes les visions du monde. Il y enfin la planète, mot convenu mais bien utile pour désigner l’extrême faiblesse de l’esquif où nous sommes tous installés.

    Pour la phrase que tu évoques, je vois deux compléments possibles. Le premier : « L’agriculture industrielle détruit l’âme ». Mais comme cela risque de ne pas être compris dans toutes les chaumières, je suis prêt à dire : « L’agriculture industrielle détruit la vie ».

    Je ne suis pas certain d’être mieux entendu. Mais comme je n’y peux rien, ¡Vamos hacia adelante!

    Fabrice Nicolino

  35. A Jean-Pierre et Bruno,

    Il me semble que l’on peut aimer les animaux sans rien attendre en retour. De la même façon on peut aimer le vivant et le non vivant de manière inconditionnelle et désintéressée. Le respect et la paix que vous évoquez sont contenus dans cet amour. Je précise que je ne suis pas religieux.

  36. A Jean Pierre,

    La citation de MONOD est également valable pour les humains, puisque les humains sont avant tout des animaux, n’est-ce-pas ?
    Pour que tout le monde comprenne bien, cessons donc de nous aimer, entre humains, contentons-nous de nous respecter ! Comment peut-on dissocier l’amour du respect, surtout ici sur ce blog ?

  37. Ok Fabrice,je poste quand même.A Jean-Yves. En agriculture (industrielle), souvenir et remembrement peuvent prendre un S afin d’emplir et tenir dans « destruction ». Et: Au jour, d’aujourd’hui, comme disent souvent les nouveaux écologistes,l’environnement n’est, ni plus ni moins, qu’un mot au goût du jour emplissant bien la bouche. Je n’ai pas dit « fort en gueule »…Mais quand même…Pourquoi se positionner toujours au centre,la Terre étant jusqu’à preuve du contraire apolitique.

  38. A Stéphane B. : entièrement d’accord avec vous.
    A Chanee : il ne s’agit pas de dissocier mais, bien entendu, d’inclure le respect dans l’amour.
    Dans le cas précis des animaux domestiques, certaines personnes qui, par leurs achats, soutiennent le trafic d’animaux exotiques, par ex, disent qu’elles font ça par « amour des animaux »… La difficulté, c’est que ce mot « amour » n’a pas le même sens pour tous et que, de ce côté-là, on n’est pas sorti de l’auberge…

  39. Tiens ? y aurait de la censure sur ce blog ? Non quand même pas ? J’ai posté ce matin et mon post est paru et a disparu, j’espère, et je pense que ce n’est que qu’un problème d’ordre technique!

  40. 30 milliards d’animaux,de bêtes,tuées en France pour 2008,dont 3 millions par la chasse,et le reste abattoirs immondes ou les animaux savent ce qui leur arrivent ,je suis rentrée avec des assoces dans ces lieux infernaux,insupportable,et pas compté dans cette liste,le piégeage et la barbarie ordinaire:la maltraitance, cette folie defouloir. Le terrain les amis le terrain,la Fondation Bardot, parfois agis et sauve pas mal d’animaux martyrs qui sont legions en France,et aide des assoces de terrain pour saisir ,ou pour frais justice,assez efficace,etc,le reste on s’en fout,la vie c’est des actes,la NPA ne sera jamais écolo,les animaux,ne font pas parti de leur frére de combat contre les capitalos croquemorts,ils ont rien compris a ce qui se passe,un changement radical,la France a la biodiversité la plus en danger d’Europe,alors les écolos de NPA,rejetés,j’ai des amis qui viennent de quitter cette mascarade , dans les réunions,les votes ne sont pas respectés,et la partie réformatrice de LCR=UNIR,sont mis au banc,les vieilles pratiques stalinienne,écrasent la mutation du monde,ce qui les remettraient en question, et ,aveugles continuent sur le même fond de commerce obsolete
    si vous aimez vos fréres les bêtes,voilà quelques authentiques qui font et sauvent de la barbarie nos fréres :
    PMAF
    RAC
    APPA EQUIDES
    Le Sanctuaire des Herissons
    Fondation Stephan Lamart
    L214
    loup.org
    CVN
    ASPAS
    AFFIPA
    Valiades,etc

  41. Pour ceux que çà motive: le livre de Peter Singer « La libération animale » (ed.Fayard), l’auteur, australien, prof de philo à Princeton (us) y construit une théorie opérationnelle « le spécisme ». .Ce n’est pas un ouvrage pénible, à lire. Il n’y est pas question d »aimer » les animaux, mais de respecter leur intérêt à vivre, au même titre que les humains, critère de base « leur faculté à ressentir de la souffrance « . POur établir sa théorie sur le spécisme, P. Singer raisonne de la même manière que pour les discriminations établies chez les humains pour cause de sexe et de race.Outre l’aspect théorique, il y la description de la condition animale dans les « fermes usines » et dans les labos.

  42. bonjour
    je suis la personne qui a porté l’amendement animaliste au npa
    j’ai profité de la création d’un nouveau parti, de gauche, pour tenter de faire entrer la réelle cause animale en politique.

    je vous cite :
    « Une motion sur ce thème n’avait certes aucune chance de passer au NPA, il est par contre assez étonnant qu’elle ait pu y être présentée. Cela signifie que, même à dose infinitésimale, cette sensibilité est présente y compris au NPA »

    exactement, pour être soutenu au congrès national, il a fallu d’abord le faire accepter par le congrès local
    si lors de mon arrivée, après que j’ai expliqué la raison de ma venue au nps, les copains du comité se demandaient ce que je venais faire là, quelques mois plus tard, ils étaient plus en colère que moi, qu’il ne soit pas passé (moi, j’étais très déçue)
    donc, il y a du travail, mais les mentalités au npa peuvent changer d’ici le prochain congrès

    il faut pour ça des adhérents qui tentent de faire évoluer les comités de toute la france.

    comme dit un peu plus haut par un posteur : plus il y aura de gens concernés par la cause animale à s’intéresser au npa malgré tout, plus les animaux aurons des chances d’être pris en considération.

  43. Un mot,

    Je ne veux pas jeter de l’huile sur le feu, mais je rappelle que tout propos raciste, sexiste, homophobe ou injurieux sera instantanément détruit. Pour ma part, la ligne du racisme a bel et bien été franchie par B.B, et plusieurs fois. Cela ne discrédite pas son travail en faveur des animaux, mais il est clair pour moi que cela fait réfléchir. L’humanisme dont je me réclame rejette au plus loin qu’il est possible toute forme de racisme. Évidemment. Évidemment.

    Fabrice Nicolino

  44. @ Marie.

    Il me semble que Peter Singer a essayé de définir le spécisme pour mieux construire l’anti-spécisme, c’est à dire les bases de mouvements de défense des animaux

    voir ce lien
    http://infokiosques.net/imprimersans2.php?id_article=133

    où je lis »Spécisme : ce terme n’est pas encore entré dans l’usage courant en français comme le sont racisme et sexisme. On peut définir le spécisme comme la priorité systématique accordée à la satisfaction des intérêts des membres de l’espèce humaine, ou comme l’opinion selon laquelle l’espèce à laquelle appartient un être serait en elle-même une caractéristique moralement pertinente. Néanmoins, plus qu’une simple opinion, le spécisme est, tout comme le racisme et le sexisme, un fait culturel profondément enraciné, qui exige pour être combattu, comme le dit Peter Singer, un véritable travail de retournement de point de vue. »

    Merci, Marie pour le lien sur Peter Singer que je découvre; je vais essayer d’approfondir cette question philosophique nouvelle pour moi, pour voir s’il est possible d’en discuter posément avec les « hautes autorités de la chasse » que, simple naturaliste non religieux (d’où ma référence à Monod, naturaliste religieux)je cotoie dans le 46.

    Vaste programme !!!

  45. A Stéphane B
    Je laisse quelques fautes j’en suis désolé.
    Ma bibliothèque ce sont mes outils.
    Je n’ai pas l’occasion de te voir au travail, j’aurais pu vérifier l’étendue de tes compétences.

  46. A Jean-Yves : oui, tu as bien raison. Je connais un type – toi aussi, d’ailleurs – qui a une excellente orthographe, n’hésite pas à faire des citations en latin et a une curieuse conception de ce qu’est un détail (6 millions de Juifs)… Alors, continue !

  47. Merci Bruno.
    L’avantage de ne pas travailler seul c’est qu’il y en a toujours un qui nous fait remonter la pente.
    J’ai décider de faire un verger conservatoire, de cormiers et grands poiriers.

    Pour préparer le terrain on va faire 4000 m2 de pommes de terre carottes haricots.

    J’ai fini l’émondage, fagots pour le four à pain et les rames de petits pois, manches en orme pour les outils.
    Je vais laisser les lieux aux oiseaux.

    J’ai encore de la taille de formation dans les jeunes haies.
    Si on ne vise pas l’excellence on a pas la moyenne.
    Je suis dans une région de bocage et c’est inimaginable la vitesse de destruction qui est en route.
    La régénération est très délicate, et les choix quelques fois sont difficiles.
    La filière bois énergie est à côté de la plaque.
    Sans taille de formation on ne peut pas « élever » un arbre de haut jet et faire des planches.
    Dans ces nouvelles haies on plante des arbres pour les mettre directement dans le feu.
    Tout arbre qui ne sera pas planté chez nous sera pillé dans les forêts primaires.

    Si quelqu’un veut semer des cormiers je peux leur donner quelques astuces.

  48. Jean Yves. Il y a « mal donne », je crois, en ce qui concerne l’interprétation de mon humour volontairement (toujours) spécial, je le reconnais. Il ne te visais pas, bien au contraire. D’autres…Certainement…Ceux qui font de l’Ecologie une vaste boufonnerie. Pour certains travaux, effectivement, tu ne pourras jamais vérifier mes compétences, opposé que je suis aux; remembrements…Drainages.(S).Par contre, je peux t’assurer que j’ai du Saule Marsault et une « vraie Haie » (opposition, encore, aux « vraies fausses histoires ») qui, certaines années, fait la joie de jeunes Pics Noirs. Et toi, de quel Cormier parles-tu…des oiseaux ou domestique ? (S. aucuparia ou S. domestica ? Pour Bruno). Aussi, contre une idée répandue: Ce ne sont pas les Pommes de Terre qui nettoient le terrain, mais bien celui qui s’échine à les faire pousser! Plante du Poirier Franc, il pourra raconter des histoires, dans… 300 ans, à celui qui saura l’écouter ! La filière bois est à côté de la plaque…Mais beaucoup de plaquettes sur la filière bois ! ça va ?

  49. Un grand MERCIi Fabrice,pour vos mots.
    @Sylvie, vos propos concernant BB sont faux archi faux! Elle représente votre mauvaise conscience ! C’est facile d’accuser quelqu’un de raciste parce qu’elle hurle contre la souffrance animale dont vous n’avez peut être pas grand chose à faire !
    ça aussi c’est une preuve de SON racisme peut être : http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40185
    Bien entendu vous pourrez dire qu’elle le fait pour les animaux, mais voyez vous les sans abris ayant des animaux ( refusés partout) sont extrêmement nombreux..
    Vous vous trompez lourdement en disant que les défenseurs des animaux se fichent des humains.
    En combattant pour ceux qui sont des êtres vivants qui ne peuvent s’opposer , nous combattons aussi pour les humains, car tout se tient, et c’est en défendant les plus faibles que le monde a une chance d’avancer, et non de tomber dans la barbarie.. dans laquelle il a déjà un pied.
    Qui sème la terreur sur cette planète ? Qui la détruit? Qui utilise le vivant pour tout et chaque chose? Qui s’est auto proclamé roi de la planète et qui a force d’exploiter, de torturer, de massacrer, de nier ce qu’il ne voit pas est en train de se faire hara kiri ?? QUI, je vous le demande.
    Le jour où l’humanité comprendra ( si tant est que ce jour voit le..jour) qu’il faut partager la planète avec ceux qui y vivent et non les exploiter, alors là nous mériterons notre non sacralisé d’humain..
    S’il vous plait laissez BB. en paix. Elle n’est pas raciste; elle n’a jamais tué ,elle, qui que ce soit, ni appelé aux meurtres de ceux qui tuent les animaux au nom du profit, du plaisir et de la cruauté ordinaire.
    Michèle

  50. A Bruno

    Petite precision, himmler etait issu du monde des elevages de poulets, donc niveau protection animal c’est bof bof, tout comme le garde du corps d’hitler qui etait ancien boucher, que du beau monde tout ça, faut arreter de croire tous les discours et regardez les faits réelles, hein sarko ne sauvrera pas le monde, tout comme himmler et hitler n’ont jamais protégé les animaux et une des premiers chose qui a été faites en allemagne à l’époque, a été de disoudre l’association végétarienne et enfermer tous les militants…..à mediter…….

    Pour bb, faut pas faire payer aux animaux les conneries de certains sapiens qui les defendent, et tous les militants pour les droits des animaux n’ont pas tous ce point de vue, et heureusement….Mais es-ce encore les lobbys chasse, viande et laitiers and co qui propagent ces ineptie ???? pour faire passer ces idées non violente et d’avenir pour abusurde….

    A Catt

    Merci à toi, et je transmets ton appel pour que beaucoup se manifeste aux prochaines réunions du npa 🙂

    livre conseillé : « un eternel treblinka » de Charles Patterson

  51. Lutter contre la souffrance animale est nécessaire pour les animaux et l’avenir de l’humanité. Cependant, il ne faut pas tout mettre sur le même point : corrida et cirque notamment.
    Les pratiques cruelles conduisant à la souffrance doivent être interdites : corrida, combats d’animaux, dépecage à vif…
    Pour l’élevage, le cirque ou les animaux domestiques la maltraitance doit être également interdite, mais ces pratiques n’impliquent pas forcément de la maltraitance. Des animaux de cirque comme les chiens ou les chats de Popov étaient certainement mieux traités que de nombreux animaux domestiques de nos concitoyens.

  52. Le jeu est une activité existant aussi chez les animaux, mon chat, malgré ses 10 ans aime jouer et réclame le jeu, environ 2 fois 7-8 minutes par jour.
    Un animal de cirque peut être bien traité ou mal traité comme un animal domestique.

  53. A Sandre :
    Merci pour ces précisions. Cela dit, je me doutais bien du fait que la « correction » nazie envers les animaux était à l’image du reste.
    Quant à BB, je m’en tiens à ce que Fabrice a écrit ci-dessus.

  54. Je mange encore de la viande. Mais dire qu’il n’y a pas forcément maltraitance avec l’élevage, c’est avoir une drôle de manière de concevoir la mise à mort, même avec précautions, ou alors c’est l’occulter…

    Je crois que c’est Sartre qui a dit ou écrit ça : « Il y a deux sortes de bergers : ceux qui s’intéressent à la laine et ceux qui s’intéressent aux gigots. Aucun ne s’intéresse au mouton ». Il a dit et cru pas mal de conneries, mais là je suis d’accord, au sens propre comme au sens figuré… (peut-être nous prenait-il pour des brebis égarées, lui qui se prenait apparemment pour un bon berger…)

  55. Cet article sur le NPA me fait penser aux dernières élections municipales dans ma ville . Le candidat LCR , dont le programme mettait ostensiblement l’ alliance avec les  » alterekolos  » , fut le seul à envoyer sa publicité ( pardon : son programme ) sous enveloppe plastifiée , tous les autres partis ayant renoncé à un quelcoque emballage ! Par mail , je l’ ai interrogé sur la contradiction entre plastique ( de surcroît inutile ) et  » ékolo  » . Réponse : c’est pas de ma faute , c’est à cause de l’imprimeur qui était en rupture de stock d’enveloppes en papier ( recyclé , précisa t-il comme par hasard ). Deuxième mail : j’insiste sur le  » pourquoi un emballage , en papier ou autre ?  » . J ‘attends la réponse . Et il peut toujours attendre mon bulletin …

  56. A Stan

    Merci de ta mise au point.

    Pour le cormier, c’est le sorbus domestica.
    Il peut vivre mille ans.
    Nous avons réussi à sauver un très beau spécimen de 25 m de haut 2,70m de circonférence à 1,30 du sol, 8 mètres de bille, plus de 300 ans.
    Un programme de conservation est lancé par les pépinières de Guéméné Penfao car c’est une espèce en voie de disparition.
    Il y a une grande variété de fruits, formes couleurs.
    J’adore les grands poiriers, donc je mets en route un verger conservatoire de variété locales.

    Pour la filière bois je pourrais m’étendre.
    Je suis un passionné du bocage, et malheureusement il n’en reste plus que des lambeaux.
    Ce qui m’énerve c’est que l’on ne parle plus que de la filière bois énergie.
    On plante des arbres pour les mettre directement dans le feu.
    Les scieries de campagne ferment toutes, on subventionne les broyeuses.
    La seule façon de produire du bois de chaufage c’est de produire du bois d’oeuvres.
    La régénération des vieilles haies est très difficile.
    Nous sommes sur un projet sur l’arbre.C’est une autre histoire.

  57. Jean-Yves, y a-t-il un site où se procurer des infos. Suis très intéressé, mais aucune mise en pratique possible dans les années à venir. Par contre, par la suite… En savoir plus sur ta (votre) démarche (à tous), m’intéressent.

  58. Quand je dis « pas forcément de maltraitance dans l’élevage », je ne parle pas de l’abattage qui ne dit pas se faire n’importe comment, mais es conditions d’élevage : espace, nourriture,densité, attitude l’éleveur qui n’impliquent pas forcément de maltraitance. Si l’on est pas végétarien, il faut nécessairement une mise à mort qui doit se faire avec le minimum de souffrances, a nous aussi de limiter notre consommation, c’est meilleur pour notre santé et cela nécessite une production agricole moins importante.

  59. D’accord avec toi Philou, sur ce sujet. Il faut être cohérent en effet et accepter la mise à mort, la plus douce possible, après une vie que l’on peut avoir permis dans de bonnes conditions. Mais je ne suis pas cohérent sur ce sujet. La mise à mort me pose problème ET je ne suis pas végétarien. Je ne mange plus de viande rouge, mais c’est le même problème pour la volaille, le poisson, qui en bave dans les filets, etc. Peut-être un jour ferai-je preuve de congruence…

  60. Au sujet de la mise à mort des animaux, il y a dans un très beau film allemand: « le bonheur d’EMMA », perle sortie en 2006, une scène absolument boulversante; je suis désolée mais ne me souviens pas du nom du réalisateur.se trouve sur le net.

  61. Philou, tu dis : « Des animaux de cirque sont certainement mieux traités que de nombreux animaux domestiques de nos concitoyens ».

    ce n’est pas une raison pour accepter cet esclave
    de plus, il faut vous renseigner, voir les films de cameras cachées
    en dehors de la maltraitance, il est évident que les animaux dans les cirques sont des êtres sensibles exploités.
    croyez vous qu’un lion, un éléphant, un hippopotame, soit heureux en cage ?
    croyez vous qu’un cheval ait envie de faire le « beau » devant un public sans pitié ?
    croyez vous vraiment qu’on puisse faire faire des actes contre nature à des animaux rien qu’en leur demandant gentillement ?
    comme les éléphants debout sur leurs pattes de devant
    les lions qui traversent des colliers de feu (alors que c’est du feu que les animaux ont le plus peur)
    pour moi, il est inutile de voir des images, il suffit un peu de réfléchir

  62. Les animaux domestiques, victimes collatérales de la crise. (in Yahoo le 25/2/2009).
    Quand les maîtres perdent leur logement ou que leur budget fond, les animaux domestiques deviennent à leur tour les victimes collatérales de la crise. En Europe ou aux Etats-Unis, les organismes de défense des animaux s’alarment de la multiplication des abandons de chiens.
    En France, un vieil homme a récemment contacté le refuge de la Fondation Brigitte Bardot: expulsé de son pavillon de Normandie (nord-ouest), il cherchait un point de chute pour ses seize chiens.
    « Depuis environ un mois, on reçoit de plus en plus d’appels de ce type », assure Constance Cluset, porte-parole de la Fondation. « Des gens qui disent: +je n’y arrive plus, je n’ai plus d’argent+ ».
    « En période de crise, on freine sur toutes les dépenses. Mais c’est surtout quand les gens se retrouvent à la rue qu’ils sont coincés », constate-t-elle……….

  63. A Catt : oh oui, vous avez bien raison ! Tous ces numéros sont le fruit d’heures de torture plus ou moins sévère. Déjà gamin ça m’attristait.

  64. catt le 17 février 2009

    Bravo, je ne sais qui vous etes, mais entrer dans un parti et poser la question animale est exactement ce qu’il faut faire.
    Pas étonnant que le NPA de Besancenot ait refusé toute motion sur les animaux et leur malheur.
    Le NPA dit admirer les LKP guadeloupeens. Aux Antilles comme dans le reste des DOM TOM, des tas de gens maltraitent terriblement les animaux.c’est la norme. D’ailleurs, un LKP s’est vanté en riant « intelligemment », pour sûr, que chez eux ils n’aiment pas les chiens et avaient l’habitude de lancer des pierres sur eux, tout en se donnant de l’importance en s’effarant de ce qu’il a vecu comme notre amour pour eux.. Ce dit sur la 5, chaine éducative. il n’a pas été applaudi mais pas critiqué.

  65. A Pointe-à-Pitre, il y a quelques années, ce ne sont pas avec des pierres, mais à coup de fusil que les chiens étaient « chassés »; à la tombée de la nuit, on entendait au loin, leurs cris de blessés, ce qui donnait à cette ville bruyante, car très vivante, le soir et le matin, une ambiance très spéciale! Assez flippante pour tout dire, lorsque vous débarquiez, ensuite, ma foi..cela devenait partie sonore du paysage crépusculaire..
    Il y avait beaucoup de chiens errants et vivant en meute, là-bas, vous les voyiez passer en courant sur les plages. Certaine noire cabotine, dont je vois encore le regard jaune, avait même réussi dans sa petite vie de chienne batarde, à susciter l’affection chez un maitre digne de ce nom (pour un chien) et avec lequel elle partageait: les tournées dans les champs de cannes à sucre, assise à l’avant dans la peugeot camionnette, ..les virées dans les lolos, les bitures au rhum, la vie des îles, quoi…Elle doit être à présent perdue 100 pieds sous mer caraïbe..Ptite Ulla!

  66. Dans toutes les religions, y compris chez les chrétiens, les animaux n’ont pas d’âme… Ce qui explique la barbarie…

    L’homme est aujourd’hui responsable du monde vivant, et des animaux en particulier, la solution ?

    Etre végétarien, ce qui sera bien mieux pour la planète, et permettra de nourrir tout le monde…

    Et aussi, jeter « le bon dieu » aux orties. Nous en serons tous plus libres.

  67. bonjour

    Elodie le 16/02
    un parti politique comme le npa PEUT porter des revendications en faveur des animaux et nous allons tout faire pour que ce soit le cas.

    Je ne comprends pas pourquoi vous dites que les veg ne conçoivent pas la société comme un système agissant, merci de m’éclairer.

    Bruno les antispécistes et les vegans, ne se limitent pas aux animaux (dits) domestiques.

    Chanée 19 le 16/02 : BRAVO
    BB après une cinquantaine d’années à militer pour la cause animale, a dijoncté …on peut comprendre …notamment parce qu’elle est seule ou presque seule face à l’incompréhension et au manque de compassion … rien que pour des rares problèmes de transport de nombreuses personnes disjonctest, non ?
    elle c’est contre une religion, d’autres c’est contre des fonctionnaires … ils se trompent de cible, c’est tout

    maintenant, elle n’est que végétaRienne et donc fait également partie des gens qui exploitent les animaux .

    Fabrice rien que pour votre message du 17 février, je suis contente d’avoir découvert votre blog.

    je regrette de ne pas avoir le don d’écriture comme la plupart d’entre vous; j’aimerais tellement savoir faire passer les messages.

    concernant l’antispécisme, il y a une phrase qui le résume :
    le spécisme est à l’espèce, ce que la race est au racisme et le sexisme au sexe.

    l’animal humain et l’animal non humain, font partie du même règne, mais sont chacun d’une espèce différente
    sans hiérarchie

    je vous conseille vivement de lire l’interview de Yves Bonnardel que vous trouverez sur les renseignements généreux » et d’aller sur le net, voir les cahiers antispécistes.

    pour en revenir au npa et à la cause animale, je refuse de mettre cette cause dans l’écologie.
    ce n’est pas les conséquences de l’exploitation animale qui est à combattre, c’est l’exploitation tout court.

    par ailleurs, je précise que je suis vegane, c’est à dire que je suis végétalienne, que je ne porte pas de cuir, ni de laine, ni de soie, que j’utilise, dans la mesure du possible, que des produits non testés sur les animaux.

  68. bonjour,
    je ressent un certain malaise avec cette histoire d’écologie et de libération animale… je suis moi même un militant pour les droits des animaux (pas l’asso) et je ne me considère pas comme « écologiste », mais donne une priorité aux questions sociales, et donc défend les animaux en tant que personnes et non part d’une « nature ».
    J’ai toujours eut une préférence pour l' »extrème gauche », terme que je remplacerai par « vraie » gauche. Je me situe pour une gauche anticapitaliste unifiée (NPA, PCF,PG…).
    J’ai voulut être au NPA, mais contrairement à ce que l’on dit, je les trouve pas assez « sectaire », c’est une véritable catastrophe organisationnelle puisqu’il faut soi-même s’y engager pleinement, cela ne laisse donc pas de place pour un militantisme pour les animaux, qui est un devoir plus grand car personne ne le fait!
    les quelques militants du NPA avec qui j’ai discuté de cela ont soit refusé le débat car cela les gênaient personnellement, soit se sont trouvés intéressés par les arguments et la culture militante commune. réduire la consommation de viande à l’écologie est problématique car il est aussi question de problèmes d’éducation, de rapports sociaux de domination économique et sexuelle. La représentation sociale et sexiste y est pour surement plus que le rapport à la nature dans notre attitude envers la consommation de viande.

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