Zapatero, Zapatera, socialauds d’Espagne et d’ailleurs

Je souhaite ardemment que personne ne vienne prendre leur défense, ici tout au moins. Car ailleurs, je sais combien ils sont choyés, aimés, cajolés. Madame Ségolène Royal – dite la Zapatera – ne s’est-elle pas excusée il y a quelques jours, au nom de nous tous, auprès de son si cher ami José Luis Rodríguez Zapatero, Premier ministre espagnol en titre ? Ne lui a-t-elle pas demandé de pardonner des propos prêtés à notre Sarkozy national ? Si.

Or que font donc les socialistes espagnols ? Ils détruisent avec frénésie ce qui reste de ce pays de légende. En janvier 2008, avant donc l’annonce de la crise économique que vous savez, j’ai écrit (ici) sur quoi reposait le soi-disant miracle espagnol, avec ces taux de croissance admirés d’un bout à l’autre de notre Europe si malade. Tenez, je me cite : « Du temps de Franco, vieille et sinistre baderne aux ordres du pire, le choix majeur a été de vendre le pays au tourisme de masse. Une aubaine pour les vacanciers français découvrant, dans les années 60, la défunte Costa Brava, puis le reste. Les héritiers du Caudillo, de droite d’abord, puis de gauche, ont poursuivi dans la même direction, toujours plus vite, toujours plus loin. Le Premier ministre en place, José Luis Rodríguez Zapatero, ne cesse de vanter l’état de l’économie espagnole, qui lui devrait tant. Par parenthèses, faut-il rappeler l’enthousiasme de madame Royal chaque fois que quelqu’un l’appelle la Zapatera ?

Tout est malheureusement connu, et le Parlement européen lui-même a condamné sans appel des « projets d’urbanisation massive (…) sans rapport avec les véritables besoins des villes et villages concernés », contraires « à la durabilité environnementale » et qui ont des effets « désastreux sur l’identité historique et culturelle » des lieux (www.batiweb.com). Voilà pourquoi, bien qu’aimant l’Espagne et sa langue, je mets rigoureusement dans le même sac le PSOE – parti socialiste au pouvoir – et le PP, ou Parti populaire, de droite. Plutôt, parce que j’aime profondément l’Espagne. Mais vous aurez rectifié de vous-même.

Pourquoi ce rappel ? Mais parce que les socialistes au pouvoir à Madrid s’attaquent aujourd’hui au grand joyau ornithologique de la péninsule, l’Estrémadure. Je connais ce lieu, qui est rude au regard et au corps. Froide l’hiver, brûlante l’été, la région abrite une sorte de savane arborée méditerranéenne, la dehesa. Comme un compromis entre la nature et l’homme, immémorial, sur fond de chênes verts, d’oliviers sauvages, de genêts, d’arbousiers et de troupeaux. C’est aussi le pays des oiseaux. Des grandes outardes. Des vautours fauves, moines, percnoptères. Des grues. Des oies. Des canards. L’Éstrémadure est si pauvre que les bureaucrates madrilènes l’ont laissée en paix, tout occupés qu’ils étaient à ronger les côtes sublimes du pays.

Fini. Le gouvernement vient de décider une série de mesures scélérates au dernier degré. La plus extravagante est peut-être le cadeau fait à une transnationale étasunienne, Florida Power and Light (ici), qui pourra construire deux usines solaires cette année à Casas de Hito, en Estrémadure. 600 millions d’euros d’investissement – on ne sait rien d’autres arrangements éventuels, qui peuvent se produire néanmoins – et 100 emplois à la clé. 100 emplois en échange d’un paradis des oiseaux. En 2007, on a dénombré à Casas de Hito 11 325 grues. Et sept espèces d’oies, et 140 000 canards hivernant à trois kilomètres, sur le lac de barrage de Sierra Brava. Je dois vous avouer que je n’ai pas regardé de près les dangers que feront peser sur les oiseaux sauvages ces installations. Et vous renvoie à une pétition des naturalistes espagnols de SEO (ici). Ils sont déprimés. Moi aussi.

D’autres projets simplement criminels menacent l’Estrémadure. Une raffinerie de pétrole à Tierra de Barros, des centrales électriques, des parcs éoliens lancés dans des conditions douteuses de légalité, et qui sont apparemment dangereux pour des oiseaux comme les vautours. Lesquels sont magnifiques, à la différence de ceux qui traînent dans les bureaux des promoteurs d’Ibérie comme de France.

Je vois bien que naît sous nos yeux encore ébahis un capitalisme vert censé nous clouer le bec. Si vous avez le moindre doute, jetez un œil ici, je crois que nous nous comprendrons. Eh bien ? Au risque flagrant de me répéter, il n’est pas question de considérer ces gens-là, qui incluent évidemment nos socialistes comme de vagues cousins un (long) temps égarés. Ce sont des adversaires. Ce sont des ennemis. Et je vous jure que je les exècre. Zapatero, Zapatera, toutes ces camarillas, tous ces sbires, tous ces fifres et sous-fifres, tous ces petits marquis, ces Dray, Mélenchon, Royal, Hollande, Fabius, Weber, Bartolone, Aubry, Rebsamen, Le Guen, Hamon, Delanoé, Désir, Bloche, ad nauseam. J’ai pris le parti des oiseaux et du vol libre au-dessus des cimes, celui des migrations, celui de Nils Holgersson, celui de la beauté. J’ai pris le parti du soleil, de la lune, de la pluie et des arbres. Et ce n’est pas le leur.

38 réflexions sur « Zapatero, Zapatera, socialauds d’Espagne et d’ailleurs »

  1. je lis un livre qui tombe pile poil sur ce sujet que tu évoques : « Non au capitalisme vert » issu du contre grenelle, c’est un livre « collectif » (Paul Aries)dont « les auteurs décortiquent les visages de ce capitalisme vert: ses fondements, la mascarade de la croissance verte, le consumérisme, la marchandisation des enjeux écologiques. Ils engagent aussi un débat sur les perspectives politiques capables de constituer un projet de société réalisable et durable » »Nous n’avons rien à attendre de la gauche comme de la droite » . Ils assassinent le fameux grenelle, comme il faut!
    Il y a aussi ce film à voir: « let’s make money », on y parle de scandaleuses réalisations immobilières en Espagne.

    « toutes ces camarillas, tous ces sbires, tous ces fifres et sous-fifres, tous ces petits marquis, ..ad nauseam. J’ai pris le parti du soleil, de la lune, de la pluie et des arbres. Et ce n’est pas le leur. »

    Le soir tombe, et je regarde voler les martinets avec leurs cris de fous, hauts dans le ciel, et mon coeur se serre : d’abord il n’y en a pas beaucoup, et combien de temps encore avant que le ciel ne devienne muet? Si on ne stoppe pas tout çà!

  2. ni le parti d’obama non plus:

    (de la part d’amy goodman)

    « Obama Administration to Keep Bush’s Polar Bear Rule

    The Obama administration said on Friday it will keep a Bush-era rule that plays down the link between the threatened status of the polar bear and climate change. Conservation and environmental groups criticized the Interior Department’s decision. Bill Snape of the Center for Biological Diversity said, “The special rule is a death warrant for the polar bear. With its sea-ice habitat rapidly disappearing, the polar bear needs the full protection of the Endangered Species Act.” Alaska Governor Sarah Palin hailed the Obama administration’s decision as a “clear victory for Alaska,” because it removes the link between bear protection and climate change and should help North Slope oil and gas development. »

    Pour le coup de la beaute, ce soir j’ai dit a mon fils que sa feuille de laitue contenait la lumiere du soleil, qu’elle s’y etait cachee dedans. Et il a aime ca.

  3. je pense avec émotion à la famille cigogne noire dont les petits viennent de naître. A ses voisins des falaises, vautours fauves, moines ou percnoptères. Au majestueux élanion blanc, redoutable chasseur des steppes. Aux loutres qui jouent dans les eaux du Tage. C’est peut-être leur dernier printemps tranquille.

  4. Je me refuse à placer raffinerie de pétrole et des cités balnéaires sur un même plan que centrales solaires et parcs éoliens. D’accord en revanche que la préservation d’une zone d’une telle importance pour l’avifaune devrait primer.
    Je regrette le ton agressif et accusateur de l’article, mais c’est quasi-systématique sur ce blog que je continue néanmoins à lire pour ses points de vue que je ne trouve pas ailleurs.

  5. Loïc. Pas de panique…vous l’aurez votre futur et naurez, sûrement, même pas à vous positionner pour ou contre la préservation de telle ou telle zone. Quant à moi, malgré mon cauchemard, je suis rentré effectivement d’Espagne le 6, je continue la lutte même si les destructeurs de la nature se camouflent sous l’appellation Ecologie.

  6. Pour Loïc,

    Je ne peux pas écrire que je suis désolé de vous avoir embêté avec mon agressivité, car ce ne serait pas vrai. Voyez-vous, j’estime que je ne suis PAS DU TOUT agressif avec ceux qui détruisent la vie sous nos yeux. Mais il est clair que nous ne voyons absolument pas la même chose, vous et moi.
    Il me semble étrange tout de même qu’un homme éduqué comme vous êtes certainement ne comprend pas ce qui se cache derrière cette prolifération de centrales éoliennes ou solaires. Nullement un retour sur soi et une remise en cause des niveaux de consommation énergétique, mais bien plus certainement une AUGMENTATION de ces gaspillages. Savez-vous bien qui investit dans ces soi-disant énergies renouvelables ?

    Cela écrit sans la moindre rancune,

    Fabrice Nicolino

  7. Une petite consolation : les grues qui arrivent de Suède passent de moins en moins les Pyrénées et hibernent dans les Landes. Jusqu’à 35 000 certains hivers. Superbe spectacle !

    D’autre part est-ce que quelqu’un a des infos précises sur cette avalanche de projets photovoltaïques en France. Le Conseil Général des Landes lance avec EDF le plus grand par photovoltaïque d’Europe, mais pour le seul département, il y a au moins une vingtaine d’autres projets.

    Ca sent l’opportunisme et la spéculation à plein nez.

    C.

  8. Malheureusement, beaucoup de gens ne pensant pas à mal, juste ignorants sur ces questions, considèrent que la côte est à protéger mais que l’intérieur des terres est « désertique » et que l’on peut y faire un peu n’importe quoi, qui serait sans conséquence. Un peu comme les américains avec leurs « déserts », vides aux yeux de beaucoup. Les Espagnols voient-ils de la même manière l’intérieur de leur pays ?
    Merci pour l’évocation des vautours fauves, des percnoptères… souvenirs…

  9. Même si cela ne vous consolera pas, Fabrice, j´approuve complètement votre manière d´écrire. Cela change agréablement de la langue de bois fort répandue dans le milieu journalistique.
    Vous avez raison de pointer un doigt accusateur sur la « prolifération » des éoliennes. C´est en effet un alibi de poids pour ne pas déroger à nos bonnes vieilles habitudes énergivores.
    Quant au tourisme de masse, il s´essoufflerait bien vite s´il n´y avait pas de masse!!!

    J´ai eu la chance d´habiter quelques années à Salonique avant que la côte de la Chalcidique ne soit livrée aux promoteurs et aux VACANCIERS, violée, souillée, irrémédiablement détruite.
    Je n´y retournerai jamais, les photos en disent assez long.

  10. En direct du pays du Grenelle: Rappel : L’étang de Berre en phase « terminal » …
    par Marc Laimé, 11 mai 2009

    L’étang de Berre est l’un des écosystèmes français qui a mobilisé depuis de longues années l’énergie, la colère, l’inventivité, d’une impressionnante galaxie de défenseurs de l’environnement de toute obédience. Aujourd’hui, la mise en route du nouveau terminal méthanier de Suez-GDF vient d’y provoquer la mort de centaines de poissons. Le Meeddat ne dit mot. Requiescat in pace. Jusqu’à quand ?
    Déjà en 2004 Gérald Fuxa, président du Mouvement national de lutte pour l’environnement (MNLE) des Bouches-du-Rhône, avait nagé de Vitrolles, sur les rives de l’étang de Berre, jusqu’à Marseille, puis de Vitrolles jusqu’à Sète (Hérault), et l’étang de Thau, pour alerter sur la situation de l’étang.

    En 2006 il ralliera Paris en barque depuis Vitrolles…
    Aujourd’hui, la mise en route du nouveau terminal de Suez-GDF de l’étang de Berre, avant celle de celui que projette d’y ouvrir Shell, vient d’y signer un nouveau massacre.

    http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=104472

    http://www.eauxglacees.com/L-etang-de-Berre-en-phase-terminal

  11. bon, encore un peu de militantisme :

    Rien n’est encore joué concernant le circuit de F1.

    Venez nombreux à Versailles samedi devant le château à 14h pour une grande manifestation contre l’implantation d’un circuit de F1 sur le 2ème plus grand captage d’eau potable d’Ile-de-France.
    Je vous signle par ailleurs, qu’une association apolitique s’est constituée pour continuer le combat de façon efficace : l’association Flins sans circuit F1 .
    Voilà .

    Sinon , concernant les oiseaux, cette année, c’est le bal des martinets, au ras de l’eau, autours de soi, au-dessus des toits, partout virvoltent et illuminent la vie de leurs chants .Ivre, je vous livre ce spectacle entre les reflets d’arbres et de morceaux de ciel au gré du courant .Que la vie est belle ! Tu sens bon la terre …

  12. Que la vie est belle! Tu sens bon la terre…Dommage que certains Humains soient…comme ils sont: Mes voisins ont grillagé toutes les entrées possibles pour les hirondelles de cheminées, au motif qu’elles font des saletées partout. Résultat; Deux nouvelles entrées dans la porte de ma grange, et un couple de plus. Au… maintenant vous avez plus de lumière!.. je réponds, taciturne, que celà laisse surtout passer les hirondelles. Tard le soir, lorsque le mâle est perché, à un mètre de moi, nous nous regardons et j’ai l’impression qu’il passe plus de choses entre nous qu’avec mes grillageurs de voisins qui ont pourtant plein la bouche du mot nature. Vas-y comprendre quoi que ce soit!..Bon après-midi!

  13. @ Hacène, keny arkana semble être quelqu’un de très chouette . Bon, le message n’est pas bourré d’espoir et montre bien le désarrois des mômes face à la responsabilité du futur dont on les gave tout les jours à la TV (dans le seul but de vendre plus).

  14.  » pourtant plein la bouche du mot nature. Vas-y comprendre quoi que ce soit! »: mon hypothèse: le cerveau (et peut-être aussi le coeur en lien avec) n’a pas l’habitude de fonctionner, c’est simple..et sans mépris aucun.aussi, sur la balance des valeurs inculquées: un mur propre pèse plus que des oiseaux et ce qui va avec. Y en a d’autres mais plus expéditives que je tairais donc.

  15. @Bénédicte. Sûr que la peinture qui est faite du monde n’est pas reluisante. Et pour cause ! Mais quand j’entends « Nous sommes le Monde, le système n’est rien » (de mémoire), qu’il y a de la spiritualité dans du rap, ça me rassure quelque peu pour l’avenir…

  16. Estimez-vous très chanceux d´avoir encore des hirondelles, ici, dans mon village, il n´y a en plus une seule: les nids détruits (c´est pourtant interdit), les maisons repeintes, des papillotes en papier argenté pour décourager toute vélléité de s´installer dans le coin. « On les a eues, ces sales bêtes » résume l´avis général. A leur place, des nains de jardin!

  17. On a le bonheur d’avoir des hirondelles, et le malheur de les voir s’empoisonner sur les champs traités.
    Surtout quand il fait beau elles rentent par deux dans la maison.
    Je suis à peu près sur que ce sont les mêmes.
    J’ai fait plusieurs accroches de nids sur la facade, pas de résultat.

  18. Fabrice,
    Où est passé votre dernier article sur l´Algérie? J´avais commencé à le lire et il a disparu. Fata morgana, hallucinations, ou censure?

  19. d´avoir encore des hirondelles, ici, dans mon village, il n´y a en plus une seule: les nids détruits (c´est pourtant interdit), les maisons repeintes, des papillotes en papier argenté pour décourager toute vélléité de s´installer dans le coin. “On les a eues, ces sales bêtes” résume l´avis général. A leur place, des nains de jardin « le bonheur d’avoir des hirondelles, et le malheur de les voir s’empoisonner sur les champs traités. » Et alors personne ne va gueuler? crever des pneus? engueuler les voisins? taguer leurs murs tout neufs, mettre des banderoles, quelque part? à la mairie ou je ne sais où ailleurs Non? c’est banalisé quoi! On va droit direct au meilleur des mondes; que tout ceux qui ont des enfants y pensent très sérieusement. claro che si! tout cela devient hallucinant de connerie!

  20. Si Zapatero n’a pas fait mieux qu’Aznar sur ce sujet,si beaucoup d’élus socialistes ainsi que des autres partis ne voient pas plus loin que le bout de leur mandat et se contentent de faire « moins pire » que l’ump(promotion du nucléaire, de l’expansion des zones commerciales, développement des autoroutes et réduction du ferroviaire…)ne généralisons pas, certains élus locaux sont encore sensés ou ont ouvert les yeux.

    à Christian Berdot
    Si le contrôle des citoyens sur l’installation des centrales solaires ou des éoliennes est nécessaire il faut aussi des solutions de remplacement au nucléaire et au thermique. Même si nous pouvons facilement réduire notre consommation électrique de moitié, il faut des solutions de remplacement aux 35% restants issus de l’énergie nucléaire. Personnellement je préfère être à proximité d’un parc éolien oui photovoltaïque qu’à une centaine de kilomètre de la centrale de Fessenheim non conçue pour les risques sismiques de la région.

  21. Oh!..Bah!..ma baraque, à moi, y’a des « Piafs » partout. Sous les tuiles, dans le tas de bois, dans le Marronnier H O M 370/160 ( Habitation Ornithologique Mélangée 370 Cm de circonférence à 160 Cm du sol), dans le Vieux Charme, dans la grange, dans le tas de pierre, dans le tas de tuiles, même les murs sont habités par les Chauves-Souris…Moi qui, Chauve comme je peux, j’habite dedans. Et alors personne ne va gueuler?…On va droit direct au meilleur des mondes;… Trait d’humour à la stan en « Noir » et blanc, au présent, sur son futur simple dans un futur décomposé: Vous savez quoi?..l’écolo!..il a tellement gueulé dans sa vie (hein Math)qu’en dernier il en est devenu aphone!..oui…et alors?..Ben…la Faune…est disparue! (en attendand, hop-là, au boulot!)

  22. Nécessaire aussi (comme les chauffe eaux solaires) et présentant l’avantage d’éviter les pertes due aux transports de l’électricité sur de longue distance. Cependant pourrait elle couvrir tout les besoins (même après une réduction de la consommation de plus de 50 %)

  23. Philou !!!! Dynamo, 6 volts, équipée d’un vélo multi-vitesse ( pour heures de pointes ), sur béquilles, avec batterie de stockage + une de rechange si acheté avant 99 ans. Pour la dernière fois: hop-là, au boulot !!!!

  24. Philou. Très…très bien pour les nichoirs, j’utilise moi aussi ce site. Si l’on joue « l’écolo » jusqu’au bout, il existe des vrilles et perçeuses à main qui n’ont besoin que d’huile de coude!

  25. Il y a 20 ans, L’Estrémadure, fut mon premier « voyage » ornithologique, j’avais 18 ans! Depuis, l’odeur des cistes ne m’a plus jamais quitté. J’y ai observé, le long du Tage, la seule genette de ma vie, la silhouette du Hibou grand-duc sur sa falaise, les nids de cigognes noires et des essaims formidables de centaines de Molosses de Cestoni quittant les piles du pont enjambant le Tage à Monfragüe. Il y avait même, dans l’ouest de la région, pas très loin de la frontière Portugaise, des nids d’aigles royaux perchés dans des arbres à quelques mètres de hauteur !
    Il y survit même quelques loups et lynx ibériques.
    Après l’Andalousie (ah ! le parc de Donana) et la cordillère Cantabrique, Merci à l’Europe de nous bâtir un si joli monde.

  26. M’ouais..on peut se demander: Huelva? Bien, je ne ramène plus ma fraise…il y en a assez d’importées !

  27. @ Stan : je crois que ce qui nous différencie de nos voisins engrillagés dans leurs préceptes anthropomorphiques, c’est cette fibre, invisible mais bien réelle et spirituelle (paradoxal ? non, pas tant !) qui nous unit et nous relie à un tout, l’univers.
    Et… ta fraise, continue à la ramener, elle est si revigorante et si fraîche !

    @ Marie : triste constat d’échec : la douceur et la patience ne sont pas efficaces dans la majorité des cas … ça rentre par une oreille, ça ressort direct par l’autre, sans passer par la case réflexion. Alors, oui, une bonne gueulante a parfois bien plus d’impact, avec tout au moins, le mérite de marquer les esprits, et qui sait ?, de provoquer une brèche dans la case déficiante !
    Alors ne nous en privons pas ; l’argent fait la puissance, mais l’union fait la force !… c’est mieux que rien…

    @ Hacène : merci pour le lien vers Keny Arkana.
    Puissent ce groupe « percer » et les jeunes s’imprégner de ces paroles pleines de bon-sens et de sagesse.
    … de plus, très jolie mélodie.

  28. C’est vrai mais pourquoi s’arrêter à l’Espagne, en France des dizaines de projets de centrales solaires (petites et grandes) sont à l’études, même les administrations qui traitent les dossiers ne fournissent plus. Là ou s’installe la plupart d’entre elle, croyer moi, c’est pas pour faire de l’écologie (et pas pour remplacer les centrales nucléaires qui poussent elles aussi). Quant au projets immobiliers en france ils ne sont pas(ou n’étaient pas) forcement aussi énormes qu’en Espagne mais plus dispersés. En Espagne c’est du massif ça se voit, en France c’est du mitage, c’est plus sournoie. Ca se passe autour de chez nous mais peu de gens réagissent en définitive.

  29. à Yannick
    Le hibou grand duc est toujours là, notamment du côté du Portilla del Tietar (le parc est traversé par la rivière Tietar et le puissant Tage) et semble s’accommoder du grand nombre de longues vues braquées sur lui!
    à ma connaissance plus de loups ni de lynx ibériques. Le premier se maintient au nord dans la province de Castille et Léon. Tandis que le lynx pourrait être réintroduit à Monfrague si il continue de bien se porter en Andalousie. Mais chut!…

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