Mésaventures du ROC (de Théodore Monod à Hubert Reeves)

Je vous prie de faire circuler ce texte dans tous les réseaux que vous connaissez, car l’ignorance est la pire des entraves.

Je pensais ne pas avoir de temps avant la semaine prochaine, mais il apparaît que ce temps rêvé n’existe pas. Ce sera pire qu’aujourd’hui, et je me dépêche donc de vous envoyer ce qui suit. Le Rassemblement des opposants à la chasse (ROC) a été créé en janvier 1976 par des militants – le mot signifiait quelque chose – du nom de Serge Boutinot, Jean-Claude Nouët, Théodore Monod, Bernard Groslier, Paule Drouault. En cette époque engloutie, le dessinateur Reiser, dans Charlie, ne manquait jamais une occasion de flinguer ces connards de viandards. Nul n’avait encore peur d’appeler un chat un chat. Et un chasseur un tueur de vie.

Théodore Monod, un homme que j’ai toujours chéri, écrivait ceci : « Je n’aime pas la chasse parce qu’elle est devenue un passe-temps, un divertissement, un jeu : on continue, hélas, à tuer, et avec des armes de plus en plus efficaces, mais désormais par simple plaisir, pour s’amuser…

On souhaiterait ne plus voir ressassée indéfiniment l’objection banale : avant de secourir les animaux, il faudrait songer aux hommes… Comme s’il s’agissait, parce que l’on veut mettre fin à des massacres de baleines, de jeunes phoques, de panthères ou d’orangs-outangs, d’oublier la détresse des enfants, les pauvres maisons écrasées par les bombes ou les cris des torturés…Il ne s’agit pas de ceci ou de cela, et l’on voudrait être bien certain que les infatigables ressasseurs de ce misérable et si commode argument, s’ils refusent la pitié pour les bêtes au nom d’une priorité, se trouvent bien eux-mêmes aux avant-postes dans le combat pour l’homme. Ce n’est pas évident. Pour beaucoup d’entres eux, ce n’est pas, on peut le craindre, l’un ou l’autre mais bien : ni l’un ni l’autre ». Et le professeur Jean-Claude Nouët : « L’homme n’a aucun droit naturel d’utiliser la biosphère selon sa fantaisie, au gré de son profit et de son divertissement; le faisant, il abuse d’un droit qu’il s’est attribué à lui-même et qui s’apparente au “droit du plus fort”, c’est-à-dire au plus abominable des droits ».

Puis l’eau a coulé sous les ponts. Puis est arrivé à la présidence du ROC un certain Hubert Reeves, qui a imposé un changement de nom. Il était déjà l’heure de po-si-ti-ver. Le ROC est ainsi devenu la « Ligue ROC pour la préservation de la faune sauvage et la défense des non-chasseurs (ici) ». J’ai eu l’occasion de dire mon sentiment sur cette évolution (ici), qui est navrante en tout point. Cette Ligue, jadis association vivante, aujourd’hui très proche des dirigeants de FNE, dont elle est d’ailleurs membre, marche dans les arrangements du Grenelle de l’Environnement sans jamais regarder derrière elle. Et c’est rude.

Je rappelle rapidement mon point de vue. Sarkozy et Borloo ont monté une formidable machine de guerre politique appelée Grenelle de l’Environnement. Il s’agissait, il s’agit toujours d’apparaître comme de véritables écologistes, et pour cela d’intégrer pratiquement à la machine étatique le plus grand nombre possible d’associations écolos. En échange de clopinettes, celles-ci ont accepté, à des degrés très divers, il est vrai, de légitimer ce processus politicien. Lequel n’a qu’un but : permettre à Sarkozy,  au premier tour des présidentielles de 2012, de siphonner des voix écologistes très précieuses pour creuser l’écart avec l’adversaire principal, qu’il s’appelle Bayrou ou qu’il soit socialiste.

Bien entendu, il y a nécessairement un peu de sincérité des deux côtés de la table, faute de quoi rien ne marcherait. Mais l’essentiel est calcul, médiocre, comme tout ce que touche ce pouvoir. Une association comme la Ligue Roc, pour cause de bonne conduite, a désormais toutes ses entrées dans les ministères, et jusqu’à l’Élysée. Pensez ! Quel tableau de chasse ! La Ligue Roc à fond dans le jeu présidentiel, mais cela vaut de l’or. Pendant ce temps, l’association a été soigneusement vidée de toute substance. Elle n’est même plus l’ombre de ce qu’elle fut. Elle en serait plutôt le fantôme, et je n’exclus pas que le grand Monod revienne un jour secouer ces lamentables joueurs de bonneteau. Car il y a du bonneteau, dans cette façon de parler de biodiversité et de nature sans que jamais aucune vraie victoire contre la destruction ne soit annoncée.

En tout cas, pour la première fois à ma connaissance, la Ligue nouvelle manière craque enfin aux yeux de tous. Dans une lettre ouverte cinglante, cinq administrateurs de l’association en démissionnent avec fracas. Il s’agit de Michèle Barberousse, adhérente depuis 1977; de Francis de Frescheville, adhérent depuis 1988; de Pierre Jouventin, démissionnaire depuis février 2009; de Viviane Laurier, adhérente depuis la création en 1976; de Jean-Paul Péronnet, adhérent depuis 2000. Leur texte est sans appel, et vous pourrez le lire (un peu plus tard ) dans la partie Commentaires ci-dessous, en son intégralité.

Disons calmement que c’est grave. Ou ces gens-là disent vrai, ou ils mentent. Mais s’ils disent vrai, ce que je crois bien entendu, il faut oser parler de captation d’héritage. Est-il seulement concevable que dix personnes, dont deux salariées de l’association, puissent, dans le cadre d’une Assemblée générale, représenter les deux tiers du vote des membres ? Lisez donc cet extrait : « À la demande d’Hubert Reeves, la Ligue Roc ne s’oppose plus. Elle sert de caution aux ministères. Malgré les revers et les affronts subis, elle persiste à rencontrer autour d’une table ronde les représentants des chasseurs, de plus en plus favorisés par les pouvoirs publics ». Un autre : « La Ligue Roc n’est plus, comme avec Théodore Monod, une association militante d’opposition à la chasse ou à ses méfaits, mais de plus en plus une fondation suiviste qui a renoncé à promouvoir des idées non politiquement correctes et qui rend plus de comptes à ses sponsors qu’à ses adhérents. Ce grand tournant s’est fait à l’insu de ces derniers, les démissions précédentes ayant été discrètes. Les anciens adhérentes du ROC doivent tout particulièrement être informés ».

Enfin : « La vice-présidente, Nelly Boutinot, contrôle totalement le fonctionnement de l’association : les administreurs ne peuvent correspondre avec leur président [Hubert Reeves] que par son intermédiaire. Les administrateurs ne peuvent pas correspondre avec le comité d’experts qu’elle a mis en place, ni réciproquement. Les administrateurs ont interdiction de correspondre entre eux sans en informer le directeur salarié [Christophe Aubel]. Bien qu’il ne participe pas aux Conseils d’administration, Hubert Reeves en impose l’ordre du jour, sans que les administrateurs puissent y faire inscrire tous les sujets qu’ils jugent importants, par exemple la politique suivie ». Les choses sont-elles assez claires comme cela ? Je le crois. Je suis même sûr que vous trouverez un usage idoine pour ces informations très dérangeantes, et même un petit peu davantage. Je le dis pour la énième fois : le mouvement de protection de la nature en France, disons le mouvement écologiste, est à repenser de fond en comble. Première nécessité : un vrai bilan, aussi délicat à tirer qu’il puisse être. Deuxième ardente obligation : inventer quelque chose de neuf. Et de mieux. Vite.

29 réflexions sur « Mésaventures du ROC (de Théodore Monod à Hubert Reeves) »

  1. LETTRE OUVERTE AUX ADHÉRENTS DE LA LIGUE ROC

    Les administrateurs de la Ligue Roc signataires de la présente lettre refusent de cautionner plus longtemps, par leur présence au Conseil d’Administration, les dérives contre lesquelles ils ont lutté mais qui perdurent et s’aggravent. Ces dérives concernent autant les objectifs que les procédés mis en oeuvre.

    -Sur les objectifs d’abord :

    Comme son nom l’indiquait l’objectif du Rassemblement des Opposants à la Chasse (R.O.C) était clair. Après le décès de son président Théodore Monod et l’arrivée d’Hubert Reeves, le nom est devenu « Ligue ROC » et les statuts ont été modifiés, de telle façon que disparaisse toute référence à l’opoosition à la chasse, au nom de laquelle tous les membres du R.O.C ont adhéré. la plupart des administrateurs de l’époque on fait confiance aux acteurs de ces changements, qui affirmaient que rien n’était changé sur le fond, mais plusieurs administrateurs – dont un fondateur du R.O.C – ont démissionné immédiatement ou n’ont pas demandé le renouvellement de leur mandat.

    Force est de constater que les adhérents du R.O.C ont été trahis. La lutte contre les méfaits de la chasse est devenue accessoire, au profit de la défense de la « biodiversité », considérée ouvertement comme essentielle, et à laquelle la quasi-totalité des ressources est consacrée. La biodiversité est très bien défendue par des associations d’une autre envergure. Elle n’est pas statutaire pour la Ligue ROC qui néglige deux de ses trois objectifs, à savoir l’animal être sensible et la défense des non chasseurs.

    À la demande d’Hubert Reeves, la Ligue Roc ne s’oppose plus. Elle sert de caution aux ministères. Malgré les revers et les affronts subis, elle persiste à rencontrer autour d’une table ronde les représentants des chasseurs, de plus en plus favorisés par les pouvoirs publics. Il a été impossible aux administrateurs signataires d’obtenir qu’apparaissent sur son site toutes sortes d’informations sur les réalités de la chasse, indispensables à la formation objective de l’opinion publique.

    La Ligue Roc n’est plus, comme avec Théodore Monod, une association militante d’opposition à la chasse ou à ses méfaits, mais de plus en plus une fondation suiviste qui a renoncé à promouvoir des idées non politiquement correctes et qui rend plus de comptes à ses sponsors qu’à ses adhérents. Ce grand tournant s’est fait à l’insu de ces derniers, les démissions précédentes ayant été discrètes. Les anciens adhérents du ROC doivent tout particulièrement être informés.

    Sur les procédés mis en oeuvre pour parvenir à ces résultats :

    La vice-présidente, Nelly Boutinot, contrôle totalement le fonctionnement de l’association : les administrateurs ne peuvent correspondre avec leur président [Hubert Reeves] que par son intermédiaire. Les administrateurs ne peuvent pas correspondre avec le comité d’experts qu’elle a mis en place, ni réciproquement. Les administrateurs ont interdiction de correspondre entre eux sans en informer le directeur salarié [Christophe Aubel]. Bien qu’il ne participe pas aux Conseils d’administration, Hubert Reeves en impose l’ordre du jour, sans que les administrateurs puissent y faire inscrire tous les sujets qu’ils jugent importants, par exemple la politique suivie.

    L’opacité des pratiques, le non respect des statuts, la dissimulation et le mensonge, obligent à des vérifications constantes. Lors de la dernière Assemblée Générale, le jeu des pouvoirs a permis à dix personnes, dont les deux salariés, d’exprimer plus des deux tiers des votes, et cela pour des candidats dont les noms n’ont été révélés qu’en séance. Un administrateur a été coopté lors d’une séance du Conseil d’Administration ne réunissant pas le quorum statutaire. Un Conseil d’Administration favorable à la vice-présidente – voire inconditionnel – et un Bureau assorti ont ainsi été mis en place. C’est cette dernière raison, retirant aux administrateurs signataires tout espoir de rétablissement, qui les a conduits à démissionner.

    Ne pouvant pas s’exprimer démocratiquement, les administrateurs signataires sont contraints de faire sécession et de se rapprocher des associations anti-chasse qui sont restées fidèles à leurs convictions (ASPAS, CVN,RAC…). En démissionnant, ils se sentent moralement obligés d’avertir publiquement les adhérents de la Ligue ROC, par qui ils ont été élus, qu’il y a eu hold-up sur leur association.

    Michèle Barberousse, adhérente depuis 1977; Francis de Frescheville, adhérent depuis 1988; Pierre Jouventin, démissionnaire depuis février 2009; Viviane Laurier, adhérente depuis la création en 1976; Jean-Paul Péronnet, adhérent depuis 2000.

  2. belle lurette que c’est ainsi,la seule est antichasse en France et active c’est le RAC Rassemblement Antichasse,et CVN ,et ASPAS dont je suis,dans les trois,et que j’ai aidé a exister, depuis le debut,j’ai eu des demelées avec the new ROC,com’s=Nelly Boutinot,grrrrrrrr, etc,rien sur le terrain et désastre total,choisis par Boorlo pour grenelle pour pas faire de vague ,du vent.
    Tout ca est connu du milieu antichasse depuis des années,alors tant mieux,que ces membres se decident enfin a quitter cette association a la derive comme beaucoup en ce moment, etc.

  3. « Je rappelle rapidement mon point de vue. Sarkozy et Borloo ont monté une formidable machine de guerre politique appelée Grenelle de l’Environnement…Il s’agit toujours d’apparaître comme de véritables écologistes, et pour cela d’intégrer pratiquement à la machine étatique le plus grand nombre possible d’associations écolos. En échange de clopinettes, celles-ci ont accepté…. »
    Oh! Un traitre? et un beau Cheval de Troie! Merci beaucoup pour cet article Fabrice!
    Il faut tout de même reconnaitre que monsieur Hubert Reeves a un bel accent!
    et beaucoup de médailles:◦Chevalier de l’Ordre National du Mérite, République Française, 1976.
    ◦Chevalier de la Légion d’Honneur, France, 31 décembre 1985.
    ◦Membre de l’Académie des lettres du Québec, 1988.
    ◦Membre de la Société Royale du Canada, avril 1991.
    ◦Officier de l’Ordre du Canada, 19 avril 1991.
    ◦Officier de l’Ordre national du Québec, janvier 1994.
    ◦Officier de la Légion d’Honneur, Paris, 13 juillet 1994.
    ◦Commandeur de la Légion d’Honneur, Paris, 11 juillet 2003.
    ◦Compagnon de l’Ordre du Canada, 30 octobre 2003.
    Je ne sais pas s’ il a bien servi sa cause, mais en tout cas sa cause lui a bien servi, avec tout le respect que je lui dois.

  4.  » … flinguer ces connards de viandards . Nul n’avait encore peur d’ appeler un chat un chat . Et un chasseur un tueur de vie  » .

    Je souscris totalement , surtout  » d’appeler un chat un chat  » . Puisque la perche est tendue , allons-y …
    Donc , il y a une incohérence majeure dans le fait d ‘ être opposé à la chasse et de ne pas être végétarien .
    Voici pourquoi : déterminer les raisons qui conduisent à refuser d’infliger la souffrance et la mort aux animaux n’est que le problème des humains , pas celui des animaux . Le problème des animaux est de ne pas souffrir et de vivre , et non de se faire une raison ou non à leur souffrance et à leur mort sous prétexte qu’elle relève dans certains cas de la nécessité ( qu’elle est donc justifiée ) et dans d’ autres cas du plaisir , de ses bourreaux .
    Avant de devenir végétarien , je faisais moi-même cette distinction entre plaisir ( la chasse et autre ) et nécessité ( l’ alimentation ) , et je désapprouvais la première mais légitimais la seconde , ce qui , du point de vue de l’animal qui va mourir , n’a strictement aucune importance puisque le résultat est pour lui identique : mourir et/ou souffrir . Cette distinction n’a donc qu’un intérêt : soulager la conscience de celui qui l’opère , c’est à dire du bourreau par procuration que constitue le consommateur de chair animale .

    Au passage , je trouve particulièrement antipathique le fait d’ être opposé à l’ élevage industriel pour les seules raisons environnementales : c’est faire preuve encore une fois d’ égoïsme puisque c’est encore et toujours le sort des seuls humains ( famines , guerres … ) découlant des atteintes à l’ environnement qui est pris en compte . Compassion mal ordonnée commence par soi-même …

    Si donc on justifie l’ attitude à l’ égard des animaux par des considérations morales , il faut se rendre à l’ évidence que le sort d’un animal tué au cours d’une action de chasse est plus enviable que celui qui finit à l’ abattoir . Manger du sanglier sauvage est moins pourvoyeur de souffrance que de manger du cochon d’ élevage . Que ceux qui n’en sont pas convaincus se demandent s’ils préfèrent être réincarnés en sanglier libre tué d’une balle ou en cochon n’ayant jamais vu le jour et dont le seul déplacement est gracieusement offert vers l’ abattoir …

    Désapprouver la chasse et cautionner l’élevage , c’est donc désapprouver le mal et cautionner le pire .

    C’est pour cela que je flingue du viandard ( du torero et du vivisecteur aussi ) et que je ne sers pas la soupe aux bouchers .

    1. Ce qui précède n’est pas une démonstration convaincante. C’est d’éthique qu’il faut parler. Le permis de chasse est depuis sa création un permis de tuer pour le plaisir. C’est ça, à mon avis, ce qui le distingue de l’abattage ou de la chasse tout court, tel que le mot est apparu au XII e siècle. Mettre à l’index les anti-chasse et tenter de les neutraliser, les dénigrer, parce qu’ils manqueraient de rigueur dans leur raisonnement est un faux procès, et c’est assez insidieux.
      • Le « Permis de tuer pour le plaisir » me semble être LA chose à dénoncer, depuis 55 ans que j’y pense… Depuis que l’on m’a offert un prix pour mes bonnes notes de sixième qui était un livre vantant la Chasse photographique.
      ► A ceux qui, aujourd’hui, ont organisé une pétition nationale contre la chasse, je leur dit : avec la chasse photographique, vous détenez un argument basique contre la chasse (tout court), son antagonisme aux antipodes. A chaque fois que vous rencontrez un chasseur, ou des chasseurs, ce qui est plus facile car cette espèce est foncièrement grégaire, engagez la conversation et proposez leur, mettez-les au défi, de remplacer leurs fusils par des appareils photographiques. Leur refus obligé les mettra tout de même dans l’embarras, ce qui vous mettra d’ailleurs peut-être en danger de vous faire blackbouler, c’est l’inconvénient…
      Mimitoutseul, un amoureux des bêtes…

  5. vegetarienne depuis trente cinq ans,antichasse idem,et la pollution des cacas animaux est une fausse piste indefendable pour moi,et les cacas humains ont ils été comptés pour le CO2,et le soleil et les planetes pluton qui se rechauffe trois fois plus que normal,le probleme essentiel c’est l’Humus et la terre,les pesticides c’est ca le desastre total et une terss tres grande partie du rechauffement vient de là,les animaux sont chez eux sur terre et shient a leur guise,tuer c’est cela la question,oter la vie a une bete,decider d’arreter un coeur de battre ,mais sous quel pretxte fallacieux,aucunes raisons ne tient,seul la perversion et la peur du vivant ,fetichisme patriarcal,cautionne chasse,battues,piegeage,elevage concentrationnaire,etc,c’est la même pensée,faire disparaitre ce qui pourrait nous rappeler le Sauvage,le libre,le sans Nous,les gens ne sont pas necore des humains,un état long a atteindre qui demande de la volonté de respecter tout le Vivant et de s’effacer devant les territoires des autres ,nos freres les betes.
    C’est la fin de ces temps patriarcal,le Feminin prend la direction du Monde et donc seul le coeur peux mener a sauver la Terre et tout ces habitants,finto le mental,finito les pensées,finito internet,les alaterba-natives d’entraides arrivent avec les aniamux aussi entraide,les betes sauvages,et les vaches d’amour,et les truies subtiles,et les vers de terre ,les abeilles mes compagnes de vie et de soin,l’abattoir c’est un negationisme immonde et masculin.
    rare sont les femmes dans ces lieux barbares!

  6. Décidément, je n’arrive pas à vous comprendre sur certains points. Par exemple, au sujet des ces 51% d’émissions de gaz à effet de serre dûes à l’élevage intensif ( J’ai déja commenté à ce sujet ici : http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=731 ) qui par ailleurs n’a pas été confirmé par une quelconque étude scientifique, je n’ai rien trouvé d’autre à ce sujet à part sur le site internet des auteurs de cette étude ( Worldwatch Institute ).
    Deuxièmement, sur la chasse ( non, je ne suis ni pro-chasse ni anti-chasse ou « anti-viandard » ). Il me semble que l’idée même d’être anti-chasse est complètement absurde. Depuis l’aube des temps, de la vie, les animaux ( pas seulement l’homme ) tuent ou plutôt chassent pour se nourrir, pour survivre, ainsi que les hommes donc, regardez les peuples traditionnels ( les Amérindiens, les Inuits, les Aborigènes d’Australie, les Saamis, etc… ) la chasse fait partie intégrante de leur mode de vie, de leur culture et ce depuis des millénaires, alors qu’en j’entends des gens s’auto-proclamer anti-chasse, « anti-viandards », on dirait une mode, un caprice, tout cela reste très « occidento-occidental », allez dire à ces peuples de tout abandonner, d’être végétarien, etc… sont-ils des salopards de viandards eux aussi ?
    Voici un article de Claude-Marie Vadrot que je trouve beaucoup plus nuancé, plus « réaliste » en quelque sorte :
    http://horreurecologique.blogspot.com/2009/08/en-acceptant-le-cpnt-lump-renie-le.html
    Je me permets de citer un passage à ce propos :
    « Certains gibiers deviennent tellement abondants qu’ils remettent en cause la régénération naturelle des forêts en dévorant les arbustes, dévastant les cultures et se promenant sur trop de routes en provoquant de graves accidents […] Une précision pour conclure: je ne suis pas chasseur mais ne suis pas adversaire de la chasse lorsqu’elle est pratiquée dans le respect des lois, françaises ou européennes, et d’une éthique adaptée au XX1 éme siécle. Chacun son plaisir. Et les écologistes qui veulent interdire la chasse sont aussi stupides que leurs adversaires: sur un territoire d’où l’on élimine systématiquement les prédateurs, elle est absolument nécessaire. Je pense en outre que la petite partie des chasseurs qui battent la campagne en compagnie d’un chien à la recherche d’un animal qu’ils mangeront ensuite, connaissent, respectent et aiment bien le milieu naturel. Ils ne sont hélas plus la majorité, il s’en faut de beaucoup [… ] je suis pour la protection des derniers braconniers ; pour les descendants de Raboliot, pas pour ceux qui tirent sur tout ce qui bouge juchés sur des 4 X 4 […] Le vrai « braco », celui de Corse ou d’ailleurs, est un homme qui connaît intimement la nature, qui a suffisamment de talents et de savoirs pour trouver l’endroit où il peut à coup sur le piége ou le collet. Dans mon esprit, les derniers braconniers constituent une espèce à protéger, au même titre que le loup, l’ours, le lynx, le chat sauvage, la genette, la loutre, la fouine, la belette et la marte… »
    Voila j’en ai terminé, c’est long à lire mais je tenais à l’écrire.
    Je précise encore une fois, que je ne suis ni chasseur, et que j’exècre autant que vous ces salopards, c’est à dire la grande majorité des chasseurs, qui considère la Nature comme un terrain de jeu, et qui n’ont absolument rien à f***** de la biodiversité.

    1. Discours lamentable,
      j’étais chasseur et j’ai arrêté de chasser en 1972 devant le constat que ce n’est plus acceptable de tuer des animaux pour son plaisir.
      Je ne suis pas opposé à toute chasse mais la chasse à la française avec toutes ses dérives :
      Chti’s fox day
      abatages de tous les lynx en Alsace.
      Massacre des foulques en Camargue (et abandonnées sans les manger)
      Assassinat de promeneurs en les accusant de prendre des risques parce que eux les chasseurs occupent le terrain sans aucun soucis de priver la très grande majorité des citoyens.
      Un braconier est un délinquant et rien d’autre.
      J’ai regardé des films de cape et d’épée ou des films de cowboys maintenant ces histoires n’existent plus heureusement, elles datent de plus de 100 ans.
      Pour la chasse il en est de même sauf pour ceux qui vivent à la campagne mais on s’aperçoit que les agriculteurs sont de moins en moins chasseurs.
      Les derniers chasseurs sont maintenant majoritairement des gens peu éduqués et violents ou plus grave encore des gens très riches et normalement éduqués

    2. Faux, en Inde, notamt cz les Jains et les boudhistes, il y a plein de vegetariens. En Californie, on s’est inspiré de l’Inde en devanant vegetarien. Bye, Paul, vegetalien.

  7. J’ai un message pour vous:

    Je vous remercie pour ce commentaire que le vice-président du ROC que je fus de 1981 à 1995, ne peut qu’approuver.
    Je déplore les divisions du monde écologiste et les verrouillages et détournements d’ojbectifs.
    Très cordialement.
    Gérard CHAROLLOIS

    http://www.ecologie-radicale.org

    Communiqué : Loups, lynx, ours et « planqués du juste Milieu ».

    Un sénateur du JURA, élu du parti réactionnaire, fait adopter, à la loi de finance pour 2010, une réduction de 500,000 EUROS du budget consacré à la protedctiondes grands prédateurs que sont les loups, lynx et ours.

    Ce budget ne bénéficie bien évidemment pas aux animaux sauvages mais aux éleveurs, ainsi pénalisés, dont le sénateur entend flatter l’arriération contre Nature.

    Or, l’ours tue 150 moutons, en France, chaque année, le loup environ 3500 et les chiens errants environ cinquante mille.

    Les grands prédateurs ne posent pas un problème économique mais représentent un défi culturel pour ces « chasseurs de montagne » qui ne veulent qu’une nature aseptisée, anthropisée, uniquement garnie de « gibiers ».

    Les ours, loups et lynx représentent la véritable nature sauvage, non domestiquée, non élevée, non réintroduite pour satisfaire les petits intérêts de l’hommeou alimenter son stand de tirs.

    Cette Nature n’est pas acceptable pour certains humains anachroniques qui, par tradition, font la guerre au vivant, à la biodiversité sous des prétextes fallacieux.

    ]La CONVENTION VIE ET NATURE n’est pas politiquement correcte. Elle ose dire la vérité sur ce débat éthique fondamental.

    Les « gentils écologistes », par pusillanimité, se situeront prudemment entre la nécessité d’accueillir les espèces sauvages et une feinte compréhension des positions des tueurs d’ours, de loups et de lynx.

    Il y aura toujours ces « planqués du juste milieu », entre les nazis et les déportés, entre les bourreaux et leurs victimes, entre les agresseurs et les génocidés, entre la vérité et l’imposture, entre l’empathie et le crime.

    Rien n’est pire que le « juste milieu ». C’est le point de la certitude de l’erreur et de la faute éthique.

    La vérité :

    L’homme, par cupidité, par instinct de mort, détruit actuellement la diversité biologique, partout sur la planète.

    Comment pourrait-on sauver les éléphants, les tigres, les rhinocéros, animaux exigeant de grands espaces pour survivre, si l’agriculture subventionnéed’Europe ne supporte pas quelques centaines d’ours, de loups et de lynx ?

    Comment peut-on vouloir sauver la biodiversité, dans les discours abstraits et, concrètement, en actes, tolérer sans les fustiger les pires agressions contre la Nature?

    Pour préserver la faune sauvage, il faut s’en donner les moyens en lui laissant des espaces adaptées et en protégeant intégralement les espèces.

    Mais, essentiellement, avant tout, il faut du courage pour dire la vérité.
    Gérard CHAROLLOIS

  8. Je doute que le féminin puisse sauver le monde en opposition au masculin . Il est surtout navrant de constater que les « écologistes » passent surtout le temps dans une simplification extrême des oppositions qui devient totalement stérile et finalement fait le jeu des détracteurs de l’écologie .
    Taper sur Sarko , Borloo ou Jouano est le dénominateur commun obligé sans que cela fasse avancer la conscience écologique en quoi que ce soit . Parce que la déforestation , les réserves naturelles en forme de confettis ne sont l’oeuvre de Sakorzy ou Borloo , désolé , mais résulte d’une complexité d’actions d’hommes politiques et de lobbies de toute tendance politique manipulés par la droite , gauche ou centre . Si vous virez Sarko , les suivants que ce soit Bayrou , Royal , Strauss Kahn et d’autres feront probablement la même chose dans l’immobilisme et il n’y aura pas plus de protection de la forêt primaire que des grands prédateurs , sinon pire . Mais au moins tout le monde sera content dans l’illusion du changement .
    Un peu comme un remake de la révolution française où après avoir supprimé les nobles et le roi , les écologistes s’entreguillotineront les uns les autres , supprimant WWF , le ROC , FNE et les traitres Reeves , Hulot ou bien d’autres à la recherche de la pureté écologique originelle . Les vrais responsables de l’exploitation de la nature comme les tueurs d’ours dans les Pyrénées et leurs soutiens politiques , ne seront eux , jamais inquiétés outre mesure , mieux ils persisteront dans leurs exactions à l’abri derrière de beaux discour de façade .
    Fabrice , attaquer le WWF , FNE ou le ROC n’est absolument pas la priorité , car ce n’est pas eux les responsables directs du massacre de la nature . Personnellement je n’apprécie pas beaucoup N.Boutinot du ROC qui a apporté de l’eau au moulin d’un des principaux opposants à l’ours en noyautant l’information sur le net , mais si l’ours crève lentement les responsables sont d’abord à l’extérieur du ROC , du WWF ou de FNE . Pendant que les écologistes s’entre déchirent en s’accusant des pires trahisons ou renoncementsà la cause , les autres marquent et comptent tranquillement les points . Si on veut des zones protégées pour les animaux sauva , il faut d’abord cibler sur les décideurs responsables et oublier les querelles d’égo .

  9. Oh yes, azer. Et manger des animaux « bio » est sans doute le moins pire de tout. Du moins on pourrait facilement s’en convaincre. Une blague que les petits cochons risquent de trouver de mauvais gout.

  10. Pour Manuel,

    Ce n’est pas que vous ne me comprenez pas, c’est que vous n’êtes pas d’accord. Et c’est un droit heureusement et encore imprescriptible. Selon moi, vous passez à côté de l’information principale, qui est que le mouvement de protection de la nature va mal. Bon dimanche,

    Fabrice Nicolino

  11. Paul,

    Montrons-nous tous, moi compris, adultes. Le mouvement de protection de la nature est né pour…protéger la nature. Or, il a échoué, et celle-ci ne s’est jamais aussi mal portée. Il faut donc changer de méthode. Seulement, une telle opération passe nécessairement par la critique ferme de ce qui existe. Faute de quoi nous errerons dans le noir pendant encore des années.

    Il ne faut pas confondre critique – une absolue nécessité – et dénigrement. Pour bâtir, je ne vous apprends rien, il faut des fondations solides. Je sais que plein de gens de bonne volonté détestent tout ce qui ressemble à des règlements de compte. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Sûrement pas ! Il s’agit de parler, de parler vrai pour ensuite être capable, éventuellement, d’agir bien.

    Bon dimanche,

    Fabrice Nicolino

  12. À tous,

    Je reprends la parole une seconde. Il n’est pas de bon ton de critiquer son propre mouvement, ce que je fais pourtant avec une certaine obstination. Je ne dis pas que j’ai raison, je dis que j’aurais tort de ne pas exercer un droit de regard et de critique sans lequel nous n’avons aucune chance de parvenir où que ce soit.

    Je comprends que cette critique adressée à des monuments comme le ROC puissent tournebouler. Mais enfin ! un peu de sens commun. La planète est à feu et à sang, nous allons droit à des dislocations physiques et politiques – euphémisme -, et il ne faudrait surtout pas toucher aux bibelots disposés sur le buffet de la salle de séjour ?

    Je ne me moque de personne, je le jure bien. J’ai bien connu Nelly Boutinot et Christophe Aubel, de la Ligue Roc et j’ai eu avec eux des relations très sympathiques. J’ai interviewé Hubert Reeves, et je lui trouve toujours autant de qualités qu’auparavant. Et alors ? Les structures vieillissent, souvent mal. Avant d’être une prise de tête psychologique, il s’agit pratiquement d’une loi biologique.

    La critique est l’arme la moins mauvaise qu’on ait pour secouer les conservatismes et préparer le terrain au neuf. Car toute la question se résume à cela : avons-nous besoin de neuf ? Si votre réponse est non, gardons ce mouvement, qui n’a cessé de reculer depuis quarante ans, incapable qu’il a été de stopper quelque destruction que ce soit. Je m’inclus personnellement dans ce bilan, sans en faire des cauchemars. Oui, nous avons TOUS été impuissants.

    Mais est-ce bien une raison pour l’être à jamais ? Ne faut-il pas, au contraire rêver, imaginer en tout cas, créer sans doute, réussir peut-être ? L’avenir commande la liberté. Notre futur exige des miracles. Commençons par une authentique discussion.

    Fabrice Nicolino

  13. pour répondre a azer,la chasse chez les peuples comme les inuits,les indiens d’amerique comme ils la pratiquaient,ou les indiens d’amazonie,se fait pour se nourrir,et cela dans le respect de la nature;alos qu’n occident,la chasse est un loisir de mort pour se défouler,et c’est pour ça que les prédateurs ne sont pas apprécier, »c’est la concurence »comme ils disent,et ils favorisent la prolifération des sanglier pour verser encore plus d’hémoglobine.alors non 0 respect pour ces gens qui s’accaparent tout pendant 5 mois(un record en europe).C’est une logique de mort gratuite,c’est cela qui est condannable,comme le bétonnage est une logique de mort=la peur de ce qui nous ressemble pas.notre societe est basé sur le profit donc L’EGO,et donc le meutre.Une dernière chse,les indiens et autres peuples de la foret demandent pardons a l’animal et le remercie pour sa viande.

  14. le probleme Paul c’est que c’est, ces ONg qui bossent pour ces pollueurs devastateurs et sont payés par eux,et ils desservent ,nuisent ,et divisent les mouvements qui sont recuperes et cela est organisé de longue date,donc WWF et les mafiosi des chimiques sont main dans la main,donc ,Fabrice fait bien de le dire et le redire,car le pauvre bougre qui donne son fric a ces ONG se fait avoir ,et moi aussi je connais Boutinot que je ne trouve pas du tout charmante et avec qui nous avons des relations epouvantables,et il s’agit de dire la vérité sur les faces cachées de ces grosses entreprises ONG paravent des multinationales de la pollution ,qui financent WWF,Amis de la TErre et d’autres,pourquoi ne pas vouloir voir, que bras dessus et dessous les responsables sont ceux qui se font passer pour des ecolos et qui bossent pour les responsables de ce massacre,alors oui le Feminin esr desormais la nouvelle donne.Et oui on se doit de dire la vérité,WWF ne sont pas des ecolos mais des travailleurs de fond qui entrent dans toutes les spheres de la société pour faire ecran pendant que les necropesticidaires mettent en place leur necroproduit8

  15. Cet excellent article est un sacré coup de pied dans la fourmilière des planqués de l’associatif qui roupillent et sont devenus des ersatz de militants, qui plus est complètement phagocytés et récupérés par le pouvoir en place.

  16. Je confirme ce qu’écris Fabrice : Nelly Boutinot et le ROC ont torpillé l’ours des Pyrénées en expliquant aux défenseurs de la cohabitation avec l’ours qu’il fallait travailler toujours et encore avec cet infâme IPHB du non moins infâme Jean Lassalle (actuel Modem et grand ami de Bayrou…). Pour en savoir plus : http://www.iphb.org

  17. @ manuel

    Je ne suis pas opposé à la chasse chez les  » peuples traditionnels  » car c’est une chasse de subsistance , et non de loisir comme dans les pays dits  » civilisés  » . De toute façon , ces peuples vont disparaître et il ne restera plus que les viandards ( aucun cynisme , mais un simple constat ).

    Là où le bât blesse , c’est l’argument du  » depuis l’aube des temps …  » .
    A mon tour de l’utiliser : depuis des millénaires l’homme fait la guerre , torture , viole , vole , exploite sans vergogne les plus faibles de son espèce ou des autres etc … Or , un constat n’est pas une légitimation , à moins de renoncer à toute idée de progrès : c’est pour cela que je n’aime pas les militaires , les tortionnaires ( qui sont souvent les premiers ) , les violeurs , les voleurs ( quoique ça dépend du volé … ), les esclavagistes et ceux dont l’égoïsme devance toujours la justice et qui infligent la mort et la souffrance à des animaux pour soigner des maladies dont ces derniers ne sont ni la cause ni les victimes … ( Téléthon attitude méprisable )

    Je suis donc un idéaliste , et non pas un réaliste .
    Les premiers ne se satisfont pas du monde tel qu’il est et luttent pour l’ améliorer ( ou le dégrader , tout dépend de la cause ).
    Les seconds ne se satisfont ( peut-être ) pas du monde tel qu’il est , mais ils ont renoncé à lutter devant l’ ampleur de la tâ(a)che . Bien souvent , ils oublient que les progrès ont été obtenus par la lutte , et préfèrent le scepticisme ( l’homme a-t’il vraiment évolué ? ) derrière lequel ils peuvent facilement cacher leur peu de volonté à améliorer le monde car lorsqu’on agit , on se fatigue et on prend des coups …
    Rien ne vaut donc cette bonne vieille fatalité , ce bouc-émissaire désincarné ( au sens de sans chair ) qui leur permet d’oublier leur responsabilité dans l’état des choses qu’ils déplorent …

    Pour finir , j’aimerais que Mme Vadrot m’explique qui a supprimé les prédateurs qui empêchaient le  » gibier  » ( l’animal est un  » gibier  » , c’est à dire un bien de consommation au service de l’homme … ) de proliférer .
    En fait , la réponse est connue : c’est l’homme . Et nos braves chasseurs voient d’un très mauvais oeil le retour des ours et des loups qui sont à la faune ce que l’ arabe est à l’emploi : un concurrents très doués !
    D’ailleurs , le chasseur , gens du terroir , du cru , persuadé que le crottin de chez lui rend les arbres plus beaux que chez le voisin ( merci Brassens ), n’aime guère les deux …

  18. ça bouge, ça s’agite, les yeux s’ouvrent, les consciences s’allument, une par une, certes, mais elles s’allument…

    Une grande partie des « représentants associatifs » censés représenter nos associations de protection de la nature au plan national sont devenus de beaux apparatchiks bien gras, mis en place par le pouvoir, pour lui fabriquer une mer d’huile sur laquelle il pourra faire voguer en toute sécurité les « luxueux yachts – prononcez yôts » des puissants lobbies français de l’agriculture productiviste, de la chimie, des transports et… de la chasse.
    Dans cette cour d’apparatchiks distingués, le pompon revient sans conteste au ROC (Ralliement ostensible aux chasseurs) avec en grande prêtresse, l’inusable Fondatrice, servie docilement par son Directeur.
    Oui le ROC est aujourd’hui une coquille vide totalement déconnecté du terrain et de la base et qui brade la faune sauvage en échange des honneurs…

    Après tout, je me fiche que la fondatrice du ROC et son directeur dégustent le champagne et les petits fours dans les réceptions parisiennes, je me fiche que les statuts du ROC soient bidouillées sans vergogne au bénéfice de quelques administrateurs serviles, ce que je n’admets pas c’est le mal que fait cette association en servant de faire valoir aux politiques et à leurs amis chasseurs… Ce que je n’admets pas, c’est le mal que fait cette association qui DE FAIT, pilote, par l’intermédiaire de C. AUBEL et de N. BOUTINOT, la politique de France Nature Environnement en matière de protection de la faune sauvage et de chasse. Quand je dis « pilote », je veux dire : « muselle » FNE en empêchant toute contestation de s’exprimer. Et ça, depuis quelques années, ça fait mal !

    Roger MATHIEU

  19. Une dernière petite catastrophe pour la protection de la nature en France : le ROC (Ralliement Ostensible aux Chasseurs), vient d’être officiellement nommé membre du Conseil national de la protection de la nature (CNPN). « La voix de son maître » (ROC), nommée par « le maître » (Ministre) pour siéger dans l’instance chargée de le conseiller (CNPN). C’est sûr qu’il ne risque pas d’y avoir beaucoup de vagues…

    Au fait, combien d’adhérents au ROC ? Combien aujourd’hui et surtout combine demain, quand les masques seront tombés ?

    Roger MATHIEU

  20. Ah! j’oubliais un truc super important : la prochaine étape de « l’ascension » du ROC c’est un poste au Conseil économique et social national ; si, si… Le Directeur du ROC viserait ce poste en or, couronnement de sa carrière… On dit 4000 Euros par mois…

    C’est sûr, le ROC a encore plus d’un tour dans son sac.

    PS : Théodore, prudent, qui voulait reposer en paix s’est fait incinérer… Bien lui en a pris, car dans un cercueil, le pauvre homme aurait passé son temps à se retourner…

  21. Roger,

    Attention, s’il te plaît, à la rumeur. Moi, je ne souhaite pas que l’insinuation devienne affirmation. À moins que tu ne disposes de véritables informations, ce qui changerait tout. Bien à toi,

    Fabrice Nicolino

  22. Ce que je n’admets pas, c’est le mal que fait cette association qui DE FAIT, pilote, par l’intermédiaire de C. AUBEL et de N. BOUTINOT, la politique de France Nature Environnement en matière de protection de la faune sauvage et de chasse. Quand je dis “pilote”, je veux dire : “muselle” FNE en empêchant toute contestation de s’exprimer. Et ça, depuis quelques années, ça fait mal !
     » comme cher ferus « 

  23. Qui se bat depuis des années contre la chasse dit aux nuisibles l’aspas ou sont les autres.
    J’ai trouvé un document sur la chasse en savoie saison 2007-2008 +1200 renards tirées.

  24. Je connais bien le directeur du Roc. Notre association nationale de protection de l’environnement (que je ne souhaite pas mentionner ici) a plusieurs fois sollicité le ROC pour proposer des partenariats sur ses « sujets » de prédilection. Je confirme ici que depuis le Grenelle toute collaboration est devenue impossible, le Roc affichant un refus de partenariat a priori. Je confirme également que le directeur du Roc est le pilote très influent du pôle « biodiversité » de FNE et que depuis le Grenelle toute collaboration avec FNE sur les sujets biodiversité nous est également refusée. Oserais-je dire « snobée », ne recevant même plus de réponse négative aujourd’hui ! Il y a en effet une remise en question nécessaire à faire sur le fonctionnement du mouvement associatif, largement divisé depuis le Grenelle. Belle manipulation politique. Pour finir et pour information, je crois savoir que le Roc a à peine qq centaines d’adhérents, mais prône sa légitimité par sa présence récurrente dans les instances ministérielles. Ca fait peur.

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