Et si on détruisait enfin les objets ?

Certains d’entre vous ont l’air de trouver le temps long. Moi aussi, je m’empresse de l’écrire. Pas le mien, incroyablement trop court, mais celui de cette détestable société des objets, oui certes. J’avais douze ans en mai 1968, et malgré mon jeune âge, j’en ai abondamment profité. Il devait y avoir quelque chose dans l’air, qui me convenait. J’ai agi, à la mesure de mes petites forces d’alors. Circulé à bord d’un vélo prêté, sur lequel je tenais un seau de colle, brinqueballant sur le guidon. Collé des affiches appelant à la révolte. Et même, une fois, harangué une petite foule. Il existe bien encore un ou deux témoins directs, comme Alain Parienté ou Thierry Roussel. Tout cela pour dire que je suis un ancien combattant, sans aucune médaille hélas.

J’évoque 68, car il me revient ce fameux slogan écrit sur certains murs : « Cache-toi ! objet ». À cette époque, je ne comprenais pas. Il m’a fallu une bonne dizaine d’années pour entrevoir le sens possible de ces mots. Il m’arrive d’être lent, oui. Je ne prétends pas même avoir fait le tour de la question, mais voici où j’en suis. Fondamentalement, nos sociétés humaines sont devenues des machines à créer puis à vendre, à jeter enfin, et de plus en plus vite, des objets matériels. Il n’y a pas d’autre but. Il n’y a plus d’autre objectif réel que de répandre sur chacune de nos têtes des tonnes de choses diverses, rarement variées. La vie n’est-elle pas devenue synonyme de vomissement ? Je vous parle au premier degré. Ne pensez-vous pas que le monde ne fait plus que dégueuler?

Le « Cache-toi ! objet » de 68 ne voulait probablement pas dire autre chose. À force de convoiter des objets, les hommes d’il y a quarante ans devenaient peu à peu, eux-mêmes, des choses. Non plus des personnes, des êtres, des devenirs, des libertés, des sujets à la recherche d’une vie, mais des choses. Faut-il ajouter que le processus n’a pas cessé ? Et qu’il a fini par fabriquer des monstres qui nous ressemblent furieusement ? Je crois la précision inutile. Car monstres nous sommes tous, à des degrés divers peut-être, mais tous. Et quand je lis ici, quand j’entends ailleurs d’excellentes personnes me demander ce qu’on peut faire, j’ai désormais envie de répondre en deux temps. Tout d’abord par : merde ! C’est rude, oui, mais il m’arrive de l’être, et cette question lancinante, déjà posée par Anna Karina dans Pierrot le fou, de Godard (Qu’est ce que je peux faire ? J’sais pas quoi faire !), devrait selon moi être adressée en priorité à celui ou à celle qui la pose. Pas à celui ou à celle qui affirme qu’elle doit être posée.

Dans un deuxième temps, j’ajouterais quand même mon grain de poivre de Cayenne, car je suis incapable de me taire. Et je dirais que la première des bagarres à mener ensemble devrait viser les objets. Cette prolifération cancéreuse, pondéreuse, si coûteuse à tous égards, de produits, trucs, machins et bidules pour lesquels nous sacrifions tout, à commencer par le temps, valeur précieuse entre toutes. Je dois avouer que cette dernière phrase ne me coûte pas, car je ne possède que peu d’objets moi-même. Je m’en fous, et je n’ai aucun mérite, car je m’en fous. Je n’ai pas de télé, pas de bagnole, pas de téléphone portable, mais je dispose d’un excellent réveil à ressort qui prend dix minutes d’avance chaque jour. Il vaut mieux le savoir.

Les objets. Je demeure marqué par l’une des défaites majeures du mouvement encore en pointillé auquel j’appartiens. Je ne parle pas du mouvement écologiste, marqué, peut-être trop marqué déjà par ses innombrables collusions avec l’univers de l’industrie. Non, je ne parle pas de ce mouvement, qu’il faudra peut-être rebaptiser, mais bien plutôt d’un autre, qui se donnerait pour but de combattre la destruction. Car je dois avouer qu’au stade où je suis, je juge primordial, premier donc, d’au moins ralentir la folle machine. Pour gagner du temps, pardi ! Pour assembler nos forces. Pour conserver quelques espaces, quelques espèces sans lesquels il deviendrait inutile de se lever. Autrement dit, je crois que nous sommes dans un moment purement défensif de l’histoire de l’homme. Il s’agit de préserver ce qui peut l’être en unissant sans condition ceux qui sont d’accord sur ce programme minimum. Si nous parvenons à casser la mécanique, si nous réussissons à briser l’élan de la destruction de tout, alors nous aurons le temps, alors nous aurons conquis le droit de rêver à nouveau de l’Acadie et des phalanstères. Mais en attendant, il s’agit de résister. Et de résister aussi, AUSSI, contre nous-mêmes et notre délire de possession et d’achats compulsifs.

Désolé, je me suis perdu. Je voulais parler d’une défaite, aussi évidente qu’écrasante : le téléphone portable. Épargnez-moi, je vous prie, le laïus sur les bienfaits de l’engin. S’il vous plaît. Je m’en moque éperdument. Il y a aussi certain intérêt à la bombe thermonucléaire, aussi je vous prie de garder au chaud toute ce qui vous a décidé à acquérir ce nouvel avatar de nos fantasmes d’omniprésence et d’omnipotence. Il est le symbole même de notre crise et de sa profondeur. Car tout le monde – jusqu’au fin fond du Sud miséreux – s’est jeté sur ce que j’appelle sans détour une merde, qui légitime la totalité du système et relance à merveille sa lourde machinerie. De la même façon que l’automobile a bouleversé la planète et notre façon de l’habiter, sans jamais aucun débat sur le sens de cette aventure géante, le portable modifie jusqu’à la sociabilité des êtres humains. Sans discussion. Sans interrogation. Sans nul moyen de s’y opposer.

La critique du monde, si faible en réalité, est incapable de comprendre que les objets sont des forces matérielles qui changent la structure mentale des hommes. Tous ceux créés par la machine industrielle et capitaliste poussent dans la même direction, celle d’un individualisme exacerbé. À chacun sa chose, plus belle, plus chère, mieux décorée que celle du voisin. Sa bagnole, sa télé, son costard, son aspirateur, son four à micro-ondes, son ordinateur – j’en ai un -, ses vacances à la mer, ses enfants, ses funérailles. Nous sommes faits aux pattes, pris dans les rets, plongés corps et âme surtout dans la réification de notre vie, qui du coup n’en est plus une. Avoir dispense d’être, on apprend cela dans la moindre classe de philosophie.

Passons à la conclusion provisoire. Il n’y aura aucun ailleurs, il n’y aura aucun sursaut, il ne naîtra aucune lumière tant que notre imaginaire sera de la sorte dominé par l’objet inutile. Inutile au projet humain, mais hautement nécessaire au contraire, consubstantiel même, à la crise de la vie sur terre. Car, réfléchissons une seconde. Sans notre soif de choses, comparable à la soif de l’or et seulement à elle, comment les machines détruiraient-elles le monde ? C’est parce que nous signons chaque jour le même pacte avec le même diable que la mécanique emporte un à un tous les équilibres. Il y aurait bien une autre voie, qui organiserait enfin le grand refus, lequel commande de viser le principe de mort aujourd’hui à l’œuvre. Et donc de détruire. Car on n’y coupera pas. Ou l’on partira des besoins sociaux et des nécessités écologiques pour construire ce qui peut l’être et le mérite, ou tout sombrera. Ou l’on proclamera que le principe de la vie – celle des humains et de tous les autres – est supérieur au désir fou des individus créés par deux siècles de faux humanisme, ou l’on se retrouvera, tôt ou tard, sur le Radeau de la Méduse.

Est-il possible de concevoir une organisation sociale où les objets ne seraient jamais, JAMAIS, jetés ? Je pense que oui. Je ne développe pas ce jour, mais je répète : oui. Il est facile d’imaginer un monde où les objets seraient conçus au départ comme accompagnant  la vie entière de leurs propriétaires. Ces objets pourraient être améliorés, échangés, customisés, mais serviraient une fois pour toutes, et pour chacune des fonctions nécessaires à la vie, à une personne et une seule. De la sorte, on pourrait commencer d’entrevoir la fin du cauchemar. Il faut et il suffit de détruire l’industrie de masse. Et avant cela, et pour cela, tournebouler l’esprit des humains, qui sont bel et bien le plus grand soutien de cette entreprise d’anéantissement. C’est comme si c’était fait.

88 réflexions sur « Et si on détruisait enfin les objets ? »

  1. Fabrice,

    Je bois du petit lait à la lecture de votre post.

    Depuis plusieurs années, j’essaye modestement de convaincre les défenseurs de la planète que tous nos maux viennent de la consommation de l’INUTILE et de l’EPHEMERE, notamment à travers un subterfuge subtil développé par les voyous du marketing et du consumérisme, à savoir de créer de faux besoins d’objets et d’accessoires par le biais des MODES et TENDANCES, dans lesquelles se jettent à corps perdu les fashion victims, les ados en manque de reconnaissance du clan, et tous les hommes et femmes qui ont peur du regard de l’Autre.

    La fameuse  » Révolution Industrielle » qui devait sauver le monde a été, en créant de plus en plus de besoins, un piège pour les pays riches et une tombe pour les pays pauvres. M.K.Gandhi en parlant de cette « révolution » a dit  » qu’elle avait été la plus grosse erreur de l’humanité ».

    Un seul exemple banal: regarder l’évolution du téléphone qui est devenu en quelques années un dictaphone, une mini caméra vidéo, une connection à internet, un réveil, un agenda, etc, etc, sans parler des SMS, MMS, et autres « …S » que je ne maîtrise même pas. Je pensais naivement que le téléphone servait au départ à communiquer à distance. Malheur à l’ado qui n’a pas la dernière nouveauté, il fera partie des ploucs dont je suis membre d’honneur et fier de l’être. Je développe actuellement cette « thèse » sur mon blog, si vous avez quelques secondes, je me permets de vous le signaler pour source d’info supplémentaire concernant la tyrannie de l’objet qui aggrave davantage le « coût environnemental ».

  2. Un peu en annexe de cette news de Fabrice je conseille aux lecteurs du forum un formidable livre « Les choses » de Georges PEREC.

  3. Ha tiens c’est mon nouvau boulot; je donne une nouvelle vie aux choses; j’ai commencer avec des meubles en cartons; ça fait deux trois ans que je fouille et farfouille les brocs; les parc à conténaires ect…Je ne sais pas pourquoi, je mute sans doute, mais ça m’amuse plus que de dessiner ou de peindre; ça me déstabilise un peu…

    J’achève d’expliquer à une copine que j’ai trouvé dans une brocante un petit meuble en acajou des années 70 pour trois fois rien (autant dire que là ou dans la poubelle c’est du pareille au même!)…Je lui expliquais que chaque fois que je passais devant l’objet, il est chez moi depuis deux jours; je voyais l’arbre majestueux qu’il avait été; un monde de vie à lui tous seul; et qu’on l’avait détruit pour satisaire des « sales pourris-gatés » car l’objet à souffert…Des coups; des déformations parce qu’il a pris l’eau ; une couche de crasse…Je me suis dites en voyant ce meuble qu’il méritait une nouvelle vie même si son origine me déplait!

    Sinnon faire « de grands feus de joie » avec certains objets; c’est tentant…Mais même avec un GSM; objet que je ne supporte plus dutout; j’aurrais du mal; rien que de savoir ce qu’il en a couté dans les mines…
    Alors chaque fois que j’ai un objet en main; cela deviens un vrai questionnement; est-ce que j’en ai usage; qu’est-ce que je vais en faire qui pourrait être utile à d’autres…Par exemple jai sous la main deux « objets détestables »; un livre d’Attali et un livre d’Alègre; moi et mon amie on s’est demandée qu’en faire…On ne peut pas les metre en bibillothèque; c’est pas rendre service au gens 😉 le feu de joie ou la poubelle me donne un gros problème existentiel avec les bouquins…Je pense que je vais les démonter pour en faire des lustres…Franchemment je crois que je vais m’amusée de faire « des lumière » avec des écris d’Attali et de Allègre! finalemment c’est plus subversif que la destruction; de refaire une nouvelle vie avec des objets! (c’est mon avis personel!)

    Maintennant je reve que ce métier n’en soit plus un; cela me prend pas mal d’heures pour réaliser une seconde vie à un objet; et comme je dois payer mon loyer, je vends (pas cher, mais quand même)…Je reve de pouvoir faire ça dans un système tel qu’un SEL; et aussi faire des stages(gratos!) pour apprendre à des gens qui ne savent plus quoi faire de leur vie; à redonner vie aux choses…Je me sens vraimment coincée par mon logemment!

  4. PAS GRAVE LES FOTTES;
    Excellente idée de transformer Allègre(de même pour Attali, mais j’ai vraiment une dent acérée pour le premier, faux scientifique [bip], manipulateur et [bip] en lustre. Il s’y brûlera, mais avant verra, peut-être, la Lumière.

  5. pas d’accord les fautes pas bien sinon on se comprendra plus, minimum de codes communs.
    moi j’en voudrais pas d’un lustre à têt d’Allègre: il a de trops petits yeux et la lumière passerait pas bien.
    tiens trève de connerie en voilà une qui illustre le propos de ce billet, mais sur un mode plus domestique..ah! Gudule
    http://www.youtube.com/watch?v=sKziJEi1kvk

  6. Sylviane, excellent, pour une fois attali et allègre serviront à quelque chose.
    PS Je suis allé hier dans une librairie et j’ai vu le livre de claude allegre dans le rayon scientique, moi qui pensais qu’il était dans le rayon astrologie, j’en ai fait part au vendeur qui a approuvé mais qui ne pouvait pas aller contre la hièrarchie, la prochaine fois que je tombe sur cet ouvrage grandiose je le change de rayon.

  7. Le livre de Pérec, paru à la fin des années 60 je crois, est une belle illustration du dernier article de notre hôte.
    J’ai eu la chance de le découvrir au collège, une dizaine d’année plus tard, et je n’en ai mesuré la grande pertinence que bien longtemps après.
    Est-il à l’origine de ma grande défiance envers l’accumulation d’objets ? Toujours est-il que je ressens toujours un réel malaise lorsqu’il m’arrive de succomber aux sirènes de la consommation…

    Fabrice évoque le téléphone portable et je partage son approche pour ce « machin », devenu l’une des incontournables prothèses encombrant nos vies. Comme la bagnole ou la télé.
    Il m’arrive même de regarder le mien (et oui j’ai été contaminé…) comme un ennemi qu’il m’arrive d’insulter lorsqu’il sonne ou d’oublier volontairement pour m’en libérer.
    Je n’ai pas encore ta sagesse, Fabrice !

    Tiens, au hasard, un des slogans d’une pub vantant l’un des objets vrombissants qui vampirisent notre espace en souillant l’air que nous inhalons et qui font « bander » bon nombre de nos contemporains.

    « La joie célèbre la beauté. » Qu’évoque cette belle phrase, à votre avis ?

    Les qualités d’une merveilleuse berline allemande, sensée nous apporter le nirvana sur 4 roues.

    Elle est pas belle la vie ?

  8. Le problème est que les objets sont faits pour durer de moins en moins longtemps, ce qui est gênant, surtout quand on s’en sert ! Les ordis, par exemple. Il y a 10 ans, ils étaient faits pour durer 6/7 ans. Maintenant, au bout de 2 ans, un disque dur est mort. Mieux vaut le savoir !
    Le résultat est que : soit on change tout le temps, soit au contraire on freine des 4 sabots sachant que notre objet mort va être remplacé par de la merde…
    Pour ma part, je conserve avec amour mon vélo collector des années 70, orange et bien costaud, estampillé Peugeot. Et on voudrait que je roule sur du neuf !… Ah nooon !

  9. Ici dans le tier monde que l on veut a tout prix voir emmerger, certe il y a des problèmes, mais l objet est immortel et perpétuellement réparé parce qu il est impossible pour certains d en aquérir de neufs, par contre l innondation chinoise fait son oeuvre…..

  10. Détruire pour détruire je n’en vois pas l’intérêt, une solution plus simple, n’achetons pas les merdes, leur cour dégringolera et la production également.

  11. @ Philou; entièrement daccords avec toi;

    Mais on est quand même bien envahit…Et puis il y a des trucs qu’il est difficile de ne pas acheter…Les lunettes par exemple; moi je tiens quand même encore quelques années avec les miennes; mais celles de ma fille tombe en miettes après deux ans…

    @ Hélène;

    C’est fait pour ne pas durer dans le temps… Dans la récup il faut faire gaffe; certaines choses valent la peine d’être réparées; d’autres non…Faut-il les détruire pour autant; non, c’est de la « matière première »…On peux leur imaginer une autre vie; un autre usage!

    @ Arnaud; de nouvau les objets qu’ils font tenir toutes une vie; ont une qualité de base que les m…actuelles n’ont pas nécessairement…Moi ce qui me désole aussi; c’est qu’on leur envoie nos m… dont on ne veux plus; que fait-on des GSM et ordi qu’on recycle; c’est pas dans le nord qu’on le fait; puisqu’il y a des déchets toxiques dedans…Mais c’est sur qu’il sont maitre en la matière; quand je vois par exemple des chaussures avec des semelles en pneu; je trouve ça génial!

    Il y a aussi un travers dans le recyclage; même en artisanal; cela produit de nouveau déchet, de nouvelle pollution; et les matière à recycler ont leur toxicité…Même avec les secondes mains; j’ai par exemple une pöelle en téflon; je ne peux pas la donner à quelqu’un pour m’en débarraser et m’en procurer une moins nocive; je peux juste la transformé en autre objet comme une horloge; en priant que le téflon ne se décompose pas en fine particule dans l’air; donc ce n’est pas un objet qui durerait toute une vie!

    Une chose est sur; le recyclage qui n’est pas artisanal c’est pas terrible point de vue impacte environementale; et il y a tout un tas de trucs pratiquemment inutilisable tel quel; car toxique…
    Un autre bête exemple; j’achète un pull polar en seconde main; déjà fait en bouteilles recyclées; mais au bout du compte si je le porte, je m’empoisonne de perturbateurs endocriniens; donc qu’est-ce qu’on en fait? On les détruit on pollue et on empoisonne le monde; on les recycle; on pollue et on s’empoisonne…Le sujet est loin d’être simple!

    Il faut sortir de ce cycle de consommation effrainer; et même comme ça; ça va prendre des générations entière de nettoyer…De toute façon quand l’énergie deviendra rare; on aurra pas le choix; bcp de choses serront obsolète; quand il y a une panne délectricité, on se rend compte à quel point on est démuni!

    Mais j’ai quand même une note positive; les gens qui viennent chercher chez moi des objets utiles et personalisés sont heureux d’avoir quelques chose qui ne ressemblent pas à ce qui sort de magasins bien connu…Pour eux se sont des oeuvres; il les respectent jusque là…Continuons à montrer l’exemple qu’autre chose existe; oui Fabrice mes « clients » en on marre des trucs qui sont les même chez le voisin; et qu’ils faudra remplacer; si j’arrive à faire des objets qui durent toutes une vie; ils trouverront leur place!

    Mais il faut bien se rendre compte qu’on est cerné; surtout avec le « dévloppement durrable »; le platre « reconstitué »; est fait avec des poussières de cheminées genre fabrique de pesticide; et maintennant ils veulent recycler certains déchets nucléaire dans les bétons…Qu’on surconsomme où non; on est cernés!

  12. Bonsoir,

    Si sérieusement on fait la liste de ce qui est vraiment neccéssaire,elle ne sera pas bien longue.

    La récupération a du bon,mais elle ne résoud pas le problème.Le peu de personne qui sont favorables a cette initiative,ne changerons pas la donne.

    « Nous sommes cernés ».

    Bien sûr que nous sommes cernés,et le système a bien calculé son coup.La preuve!

    Il faut tout revoir.Remettre le compteur a zéro.
    Et a moins d’être SDF,et encore,nous aurons toujours des comptes a rendre a notre socièté.

    Nous pouvons vivre en marge,mais il aura toujours des impératifs.Même en pleine campagne,éloigné de tout,nous serons obligés de payer des impôts locaux,fonciers,etc…

    Qui osera prendre le taureau par les cornes en premier?
    Pour définitivement se couper au maximum de cette societé de consommation outrageusement esclavagiste pour les uns et pécunièrement très rentable pour les autres!
    Rien n’empèche d’aider ceux dans le besoin tout en vivant de manière marginal.
    Le premier qui donne l’exemple,sera surement suivi par ceux qui aspirent a une vie saine et respectueuse de tout et tous.
    Qui c’est qui a parlé de déconnection internet?
    Irreversible…

    Ou est le taureau?

    Bises,Léa.

  13. @ Marie;
    C’est signé!

    @ léa;

    On est pas obligé de vivre ne marge pour que ce système vacille; il suffit d’un peu moins, et d’avoir envie de faire travailler son voisin!
    C’est comme avec la viande; il suffit de consommer moins!
    Réflechir à ce qui est utile ou non peux nous conduire loin; et pourtant c’est simple!
    Maintennant l’utilité d’internet ou d’un ordi, j’ai rien a dire puisque je suis là; tous ce que je sais c’est que si un jour j’ai plus les moyens de ça; je ne serrais plus ici, et ça nous pends au nez!

    Je ne vis pas en marge; je suis juste un peu fauché, mais c’est pas parce que je suis simplicitaire; c’est parce que suis une « famille monoparentale »; donc je suis très loin d’être en « marge »! 😉

  14. Qu’attendez-vous(certains) pour balancer votre téléphone portable ? C’est si dure que cela de reprendre sa liberté ?

  15. Ah ! Fabrice ! Comme tu as raison.
    Hier , dans ma cuisine, je pensais la même chose pour les produits de consommation courante.
    A-t-on besoin de 30 produits de vaisselle différents, 50 sortes de yaourts, 150 marques de confiture, de nouilles, de café,,.etc. avec chacune leur packaging, leur politique commerciale, et j’en passe.
    Tout cela pour quoi ?
    Combien de temps, d’énergie humaine dépensée pour ce commerce , comble de la futilité ?

  16. Yann a raison, soyez adeptes de la décroissance,
    lisez et abonnez-vous a l’excellent mensuel éponyme de l’association Casseurs de pub.
    Et la décroissance, ce n’est pas le retour à l’âge des cavernes comme le proclament ses détracteurs, mais le retour à la simplicité volontaire et la joie de vivre!
    Englué dans mes contradictions, je suis quand même content de posséder internet pour connaittre ce blog et échanger avec des personnes ayant une approche et une sensibilité similaire!

  17. ok, sur le fond je suis d’accord.
    Mais dans un monde où nous sommes de plus en plus nombreux, être adepte de la décroissance c’est aussi alors être adepte de la décroissance humaine car l’un sans l’autre celà ne vaut rien.
    Si nous étions moins nombreux moins de pollution etc etc..
    Pour ma part je ne remplace un objet que si celui ci est cassé usé, le réparer me direz vous …. oui mais où ? et à quel prix ?? Il n’y a plus de réparateurs en france, c’est une espèce disparu.
    Et il faut prendre en compte quand même le facteur économique, si trop de chomeurs, trop de misère et c’est la guerre civile pas très réjouissant tout celà.

    En fait, c’est notre modèle de société qu’il faut revoir, en y incluant la réduction humaine sans çà tout ce que l’on dit ne servira à rien.

    bien à vous

    sophie

  18. Réparer, oui des fois on aimerait… mais la chanson : «  »ça va vous coûter plus cher de faire réparer ! » malheureusement on nous l’entarte à longueur de temps.
    Déjà, si on pouvait acheter des choses plus chères mais de meilleure qualité, on éviterait (peut-être, si on le peut encore) de rentrer dans ce jeu-là. Le « pas cher » est un faux cadeau fait aux pauvres qui, de toutes façons, vont devoir re-raquer quand l’objet en question sera bon pour la poubelle…

  19. Fabrice, j’ai bien aimé ton article paru dans Charlie Hebdo de cette semaine, sur les AMAP.
    J’ai bien aimé aussi ce qui en découle sur le rôle important des conseils régionaux.
    Mais pourquoi je dis ça, moi ?
    Oh rien, juste un truc comme ça…
    ( En général, dans ces cas là, on ajoute une de ces figurines jaunes avec un sourire ou un clin d’oeil ou tout un tas d’autres choses, mais j’aime pas trop : ça me fait penser aux rires enregistrés qu’on voit dans les feuilletons et dont Cavanna dit que c’est la dernière étape avant les électrodes dans le cerveau…)

  20. je suis d’accord hélène. Et même le plus cher aujourd hui c’est de la cochonnerie, plus rien ne se répare de nos jours, seul le chiffre d’affaire compte.

  21. Ben oui, Sophie, c’est exactement ça 🙁 (ça y est, je les ai, les électrodes !) Si encore on avait le choix, mais même plus…

  22. Daccord pour la décroissance (bonnes références ;-)!)…Mais Sophie; pitié; la population; il faut lui laisser choisir…Une femme avec un meillieur nivau de vie et plus d’instruction fait moins d’enfants…
    De toutes façon; c’est dans les pays riche qu’on pollue le plus alors que la population vieillit donc; fausse piste et « glissante »…(et ceux qui sont là; ben, ils y sont!)

    Sinnon il y a des choses qui se répare; et celles qui ne se répare pas (ou pas facilemment car plus couteux!). Celles qui se réparent moins facilemment; on en a pas tand besoin finalemment…Pour l’instant je suis sans aspirateur; et j’hésite à en racheter un; on peut netoyer sans ce truc…( mais tous se répare; si vous avez des électros en panne donnez-les; on les répare pour des gens qui ont une moins grosse bourse; où qui n’ont pas de soucis à acheter en seconde main!)

    La bonne question peut-être c’est comment en est-on arrivé à ce qu’un objet neuf coute moins cher que la réparation; rien n’est gratuit ou pas cher dans ce système; il y a un « prix » on le sait tous ici! Faut-il accorder plus de « valeur » à l’objet; qu’à un type qui va le réparer; et gagner sa vie…Je sais que c’est cher; mais tout est un choix; et posséder au delà de ses « moyens » en est un!

  23. « Cache-toi, objet ». J’ai vécu mai 68 qui m’a concerné et m’a changé à vie. Mais je ne connaissais pas cette superbe formule. Fabrice, tu parles d’entrevoir le sens possible de ces mots. S’ils la concernent, ils ne se limitent peut-être pas à la contestation de la con-sommation délirante d’objets dans laquelle nous avons plongé malgré mai 68 ou plus exactement que mai 68 annonçait et dénonçait avec une virulence que nous avons oubliée.

    Pour moi, cette formule fait écho à un monde que j’ai rencontré dans les années qui suivirent mai 1968 et dont, pour moi, l’advaïta védanta est devenu le cœur.

    Les objets existent et sont innombrables mais le terme « objet » est un concept. Je le répète : le terme « objet » est un concept. Il renvoie au « sujet » – qui connaît les objets.

    Le fond de cette formule, c’est : « Casse-toi, disparaît, objet afin que je sois ». Fin de la dualité. Fin de la séparation. Révélation. Intellectuellement, c’est simple à comprendre. Reste à réaliser cela. La rupture, la vraie rupture est là. Et alors, la course folle aux objets, à la possession, cesse d’elle-même au profit de l’Etre. Je ne sais pas si c’est le lieu de parler de cela ici, ni j’en parle bien, ni si je fais pressentir le goût de ce dont il est question.

    Tu ajoutes en conclusion provisoire qu’il n’y aura aucun ailleurs, aucun sursaut, qu’il « ne naîtra aucune lumière tant que notre imaginaire sera de la sorte dominé par l’objet inutile ».

    Certes, et tu peux même écrire qu’il ne naîtra aucune lumière tant que notre imaginaire sera dominé même par l’objet utile, tant qu’il sera dominé par l’objet tout court, c’est à dire, en poussant le raisonnement à son terme, par la notion d’objet, l’idée même d’objet. La pulvérisation des apparences qu’entrevoit le poète…

  24. Une jeune fille me parlait d’un immense champ de coquelicots, disparu, remplacé par de gros cubes de béton, agroparc, de champs à vache remplacés par ikea , 125 boutiques coiffeurs, parking etc..etc..alentour d’Avignon! Provence bien abimée, !la cour est pleine d’immondes bricoles..mais on perçoit encore les voix de ces adorables petits oiseaux, affairés aux nids je crois en ce moment..dans les espaces ici encore possibles pour eux, mais dans 20 ans? 10 ans? 5 ans? que se passera-t-il? vous avez vu que le thon ne sera pas dans l’annexe 1 de la cites..je crois qu’il faut aller voir du côté de seasheperd qui compte mener action en méditerranée;

    si le lien fonctionne modèles mannequins dans poublles et déchets, pourquoi pas?
    http://www.corriere.it/gallery/cronache/03-2010/palermo/1/modelle-rifiuti_f13cf230-31fb-11df-b03c-00144f02aabe.shtml#1
    bonsoir

  25. Coucou,

    Jolie photo.
    Ou sont les chieuses feministes?
    Il m’étonne qu’elles n’ont pas encore sorti leurs griffes sur ce style de « pub »!

    Je n’ai pas même vu la femme dans le sac poubelle,mais ce qui ne m’a pas échappé se sont les monceaux de détritus,vestiges de notre système.

    C’est cela que les archéologues de l’an 2050 vont exumer et tenter de décrypter.

    Amitiés,Léa.

  26. sylviane, je ne suis pas d’accord avec toi, la population augmente de trop la planète ne supportera pas d’ailleurs. Il est vrai que c’est le nord qui pollue le plus, parceque nous consommons comme dix, l’instruction il est vrai fait que les femmes font moins d’enfants tant mieux, la solution est bien là instruire pour que nous puissions laisser moins d’empreintes sur la planète. Et pitié arrêtez de mettre l’humain au dessus de tout, il est tout sauf bon, il faut bien reconnaitre que l’homme est le pire prédateur et destructeur que la terre porte et portera, nous sommes la seule espèce à nous entre tuer pour des conneries, cupidité, et ce fameux pouvoir et bientôt pour l’eau, et l’espace qui nous manquera, comme toutes les espèces nous ne pourrons vivre les un sur les autres, c’est biologique.
    L’humain si il est en surnombre devient un parasite pour la planète et les autres espèces, nous les détruisons toutes les unes après les autres, donc je pense que la décroissance sera une bonne chose, je ne veux pas exterminer l’humain, mais juste le réguler afin qu’il se tienne mieux.

    sophie

  27. Sophie d’acc avec toi; coucou Léa, il n’ y a pas qu’une photo,il y en a 4 ou 5 à dérouler avec fl^ches noires j’aime bien la dernière :robe noire, vin rouge et déchets!

  28. D’un côté l’esclave des objets, accroc à la consommation, de l’autre l’esclave qui fabrique, qui assemble, qui extrait, qu’on exploite ou qu’on exproprie. Sans parler des conséquences dramatiques sur les ressources et la biodiversité. On ne voit pas ou on ne veut pas voir. Je rêve que les emballages retracent l’historique, avec quelques photos à l’appui. Peut-être qu’à force le consommateur finirait par comprendre que son acte n’a rien d’innocent.

  29. Marie,

    Merci,je n’avais pas vu.

    En plus,elle a bon goût,la dame sur le matelas cra-cra,d’après le verre,elle déguste un bourgogne,et du grand cru en plus!

    Hic!

  30. Non là je ne peux plus;

    @ Fabrice; désolée d’avoir noyé ces belles pages avec des « ma fille » par-ci; « moi je fais ça » par-là…Qui je suis moi; rien qu’une égocentrique de plus!

    Je patine; et c’est bcp d’énergie et de temps perdu; certaines conversations je n’en veux plus!
    L’objet à gagné; la souris de l’ordi est l’un des plus « toxique »; comme c’est facile de se cacher derrière pour hattiser la haine!

  31. Sur les paquets de clopes, on écrit « fumer tue » .
    Sur les autres emballages il faudrait écrire « consommer tuera vos enfants ».

    Je verrais bien aussi une interdiction totale de la publicité, pour voir …

    Et pour ce qui est des objets en panne, un peu de jugeote et quelques outils, ça permet déjà pas mal de réparations.

  32. simplement merci …

    et pour elhiero « Et pour ce qui est des objets en panne, un peu de jugeote et quelques outils, ça permet déjà pas mal de réparations. »

    Ce serait pas un truc des pays pauvres, voire pire, ça ? Un truc pas civilisé, quoi …. 🙂

    Par ailleurs, tu auras peut-être remarqué quee depuis quelques années, les objets ont perdu leur « capacité à être réparés « … Peut-être un problème génétique ?

  33. Méfions-nous des objets pour toute la vie :
    Ce serait un prétexte pour nous refourguer un contrat maintenance-confiance-sérénité-bien-être-signez-en-bas-de-la-page ! :-p

  34. Salut, j’ai vu les photos, ils sont trop ces Italiens, même pour faire la dénonciation de la consommation à outrance, il ne peuvent pas s’empêcher de mettre des filles sexy: qui appellent à la consommations(enfin pour nous les hommes). Ou alors c’est pour dénoncer que le coté glamour à une inévitable résultante périssable ou jetable.Pour sortir de la femme objet et revenir à l’objet tout court, je pense que le fait de consommer nous permet d’éloigner la mort. J’acquiers des objets inutiles qui peuvent être quasi éternels.Par contre si ils sont fonctionnels le jour ou ils tombent en panne il meurt(mais j’en rachèterais) j’entretiens cette pérennité que je ne suis pas sûr d’assurer pour moi même car je sais qu’elle aura un terme en ce qui me concerne: le jour de ma mort. Mais je ne sais pas quand, c’est flippant. Alors je me rassure en consommant. Le jour où vous connaissez l’échéance de votre vie(à cause d’un cancer ou autre) alors vous allez à l’essentiel, et ce jour la l’essentiel ne se trouve plus dans les objets mais dans les relations. Cette réflexion m’a été inspirée il y a quelque années par un magnifique film, une production Almodovar, un film d’Isabelle Coïxet: « ma vie sans moi », que je vous conseil vivement. Sur ce je ne me prive pas de vous embrasser tous et à bientôt.

  35. Allez une ptite conclusion et j’y vais. Cet objet inutile que l’on consomme à outrance pour oublier qu’on va mourir finira par polluer tellement la terre qu’il nous tuera et nous rappellera ce qu’on voulais à tout prix oublier. Je crois en l’équilibre des chose, c’est la seul religion que j’ai.

  36. « Quand on pense qu´il suffirait que les gens n´achètent plus de saloperies pour que cela ne se vende pas »
    Coluche

  37. « Je suis très remonté, je le vis très mal » nous dit Etienne Wolf maire (UMP) de Brumath qui souhaite ensevelir sous une zone d’activité économique les derniers grand hamster d’Alsace. Mais ce qui me tue, c’est que les associations semblent prêtes à accepter des « mesures compensatoires ». Mesures compensatoires!!! Il va toucher une pension le grand Hamster? Il aura le droit à combien de tours de grande roue?!

    Nouvelle polémique autour du grand hamster d’Alsace

    Strasbourg (FRA), 18 mar 2010 (AFP)

    Le maire d’une petite ville du Bas-Rhin a fait part jeudi de sa colère après que les défenseurs du grand hamster d’Alsace eurent déposé un recours contre un projet de zone d’activité dans sa commune, nouvel épisode d’une polémique récurrente autour de cette espèce menacée.

    « Je suis très remonté, je le vis très mal », a confié Etienne Wolf, maire (UMP) de Brumath, qui a organisé une conférence de presse pour exprimer son mécontentement. « Alors qu’aujourd’hui tout le monde parle de la crise, que nous avons la possibilité de créer 2.000 à 3.000 emplois, on nous bloque parce que soi-disant les terrains seraient favorables au hamster! ».

    L’élu, qui est également président de la communauté de communes de Brumath, réagissait à un recours annoncé jeudi par cinq associations écologistes, au nom de la défense du grand hamster, contre un projet de construction d’une zone économique de 120 hectares près de Brumath.

    Ce rongeur, qui fait partie des mammifères les plus menacés d’extinction en Europe, vaut à la France d’être poursuivie devant la Cour européenne de justice pour n’avoir pas suffisamment pris de mesure pour protéger son habitat naturel.

    L’animal est devenu tellement rare qu’à Brumath ses défenseurs n’ont pas pu attester la présence d’un seul individu sur les 120 ha de terrain agricole concernés, appelés à devenir une zone d’activité.

    Mais sur cette superficie, « 20 hectares sont considérés comme favorables au hamster, et pour enrayer sa disparition, les pouvoirs publics doivent absolument protéger ces terrains », a expliqué à l’AFP Maurice Wintz, le président d’Alsace Nature, une des associations ayant déposé le recours au tribunal administratif.

    « Nous ne sommes pas contre la zone économique dans son principe, nous n’avons pas déclaré la guerre, nous disons simplement que les pouvoirs publics doivent faire attention à cette question, et éventuellement prévoir des mesures compensatoires pour le hamster », a-t-il ajouté. Alsace Nature reproche notamment au préfet de ne pas avoir consulté une commission environnementale avant d’autoriser le projet.

    De son côté le conseil général du Bas-Rhin, dirigé par l’UMP Guy-Dominique Kennel, a « condamné » les « recours déraisonnables » des associations écologistes, qui, selon lui, vont « freiner le développement » du département. Dans un communiqué, l’institution départementale « regrette fortement » cette décision des défenseurs du hamster, qu’elle estime « totalement injustifiée » dans la mesure où « les zones concernées ne sont pas recensées comme des zones d’habitat du petit rongeur ».

    Face aux passions autour du hamster, la secrétaire d’Etat à l’Environnement Chantal Jouanno avait déjà dû annuler à deux reprises, fin 2009, un déplacement en Alsace, par crainte d’un accueil houleux des agriculteurs qui renâclent face aux mesures favorables au rongeur. Elle les avait reçus plus tard à Paris.

  38. Sophie, Marie, on est pas trop de trois !
    L’éducation a bon dos ! De quelle éducation parlez-vous, Sylvianne ? L’éducation n’a aucune prise sur la culture, voyons ! Ce ne sont pas les quelques exceptions à la règle qui vont faire la différence ! Un peu de bon sens, de la lucidité, voilà ce qui prévaut dans ce domaine comme dans d’autres. Etre dans le déni de la réalité, s’évertuer à vouloir laisser proliférer l’espèce humaine au détriment de toutes autres formes de vie un non-sens patenté ! Sortez un peu de cet aveuglement anthropocentriste ! Et accusez-nous de haine si cela vous chante, c’est si facile !

  39. Notre société est fantastique. Elle n’existerait pas, il y aurait forcément quelques charlots assez géniaux pour la reproduire à l’identique.

    Pensez donc ! Elle regorge et dégorge de tout ce dont vous pouvez rêver. Une profusion illimitée. Pompée allégrement sur les ressources de notre chère boule bleu sale qu’elle égorge.

    Quand je pense à ces nigauds d’hommes du 19ème qui n’avait même pas la télé, je rigole ! Quant au téléphone portable, laissez ces pauvres hères errer dans leur néant technologique. Des demeurés, je vous dis.

    J’ose à peine vous évoquer les malheureux attardés, ceux du 18ème, qui n’avaient pas de bagnoles pour se rendre dans un hypermarché.

    Euh… j’espère que vous avez bien capté, chers lecteurs hautement cérébrés, que je ne raisonnais pas en arrondissements parisiens mais en siècles ! On est bien en phase ? Bon, je peux poursuivre alors.

    Je n’ai de cesse de m’étonner du sous-développement de nos illustres ancêtres. Pensez : ils n’avaient même pas internet ! Ils ne vivaient pas, il devaient juste survivre sans blogs et sans mails.

    Quant aux gueux de la mal-nommée Renaissance ou du siècle dit des lumières, laissez-moi hurlez de rire dans ma petite Clio à air climatisé et toit ouvrant en option. Des tarés. Des êtres primaires. Même pas capables de manipuler une WII.

    Nous, on est beaucoup plus intelligents que ces arriérés. Nous, on a inventé la bombe nucléaire. Nous, on sait produire des millions de voitures. Nous, on peut même agir sur le climat. Nous, on maîtrise toute une gamme d’armes, même bactériologiques. Nous, on domine le clonage génétique. Nous, on excelle dans la qualité de production de notre nourriture. Nous, on est en mesure de traiter n’importe quel conflit par le dialogue. C’est qu’on est civilisés, nous, les rois du 21ème. Je vous le dis, on est au sommet de l’échelle de l’Humanité ! Les Kings, quoi !

    Bon ok, il y a bien une ou deux choses dont on est un peu en manque. Mais bon, ce sont des conneries sans grande importance. Des broutilles. Lesquelles ? Je ne sais même si cela vaut la peine de l’évoquer. Cela ne vous dira probablement pas grand chose. Des trucs ringards comme l’honnêteté, l’altruisme ou la spiritualité. Enfin des trucs de gonzesses. Ah, j’allais en oublier une, mais ce n’est pas un truc de gonzesses ! Comment ça s’appelle de nouveau ? Ah oui… c’est le courage ! Mais, cette chose-là, même les mecs n’en ont plus de nos jours.

    En manque, je vous dis. Notre société est en manque. Mais pas de ce que l’on croit…

    La voiture ultramoderne de l’Homme du 21ème siècle fonce à fonds de 6ème, dans le vacarme assourdissant de ses 12 hauts-parleurs. Dans l’impasse. Malgré les panneaux. Malgré les signaux. Le mur est là, devant nous.

    J’appelle cela un suicide.

    UN SUICIDE.

    En manque, oui. Évidemment.

    En manque du courage de se regarder individuellement et collectivement.

    Le décompte a commencé. Et nous le savons tous, même ceux qui n’osent se l’avouer.

    Manque de courage…

  40. Moi aussi, je souris toujours lorsqu’on évoque nos ancêtres, même proches, comme des arriérés. A croire que les gens n’ont pu naître, vivre, aimer, penser, inventer… sans la clim’, le portable, la voiture, etc…

  41. Chanee, Sophie, Marie, même si intellectuellement vous n’avez pas tort, on ne pourra jamais être d’accord car je crois que vous avez l’humain en horreur.
    Sylviane, je suis d’accord. Moi y a des messages : je peux plus !

  42. Hélène, sans parler d’horreur ou de haine à l’égard de l’espèce humaine, comment peut-on parler d’amour envers l’unique espèce responsable de tous les maux de la planète ? C’est d’une affligeante hypocrisie ! Le penchant gauche des écolos d’aujourd’hui résume bien cette incohérence : sauver la planète, oui !, mais juste pour sauver l’humanité ! Desespérant !

  43. Quelle belle invention le rideau, n’est-ce pas ?
    Indispensable lorsqu’on ne veut pas voir ce qui se passe de l’autre côté ! Associé aux oeillères, il est d’une efficacité redoutable et l’ingrédient par excellence du laxisme ambiant !

  44. Hélène, Chanee, Marie, Sylvie, Sophie et finalement toutes et tous,

    Le débat devient aigre, et je crois comprendre pourquoi. Je n’ose dire que je partage des avis contradictoires, mais c’est tout de même un peu cela. Peut-être est-ce la réalité qui devient insupportable ? Ce n’est qu’une hypothèse.

    Pour ce qui me concerne, je ne mettrai jamais le doigt dans un projet qui s’attaquerait si peu que ce soit à l’homme réel, concret, de chair et de sang. Jamais. On voit bien le moment où l’on commence, sur un ton badin. Mais nul ne peut garantir que cela pourra s’arrêter. L’histoire garde, à mes yeux, un sens. Je suis, j’espère être et demeurer un humaniste, envers et malgré tout. Les hommes sont là, et nous devrons faire avec eux, de la moins mauvaise manière possible.

    Par ailleurs, il me semble évident que ce sont bien les hommes, réels et concrets, qui détruisent les bases mêmes de la vie commune, celle que partagent avec nous, pour leur malheur, les autres espèces vivantes. Et je crois profondément humain, en tout cas vital au sens premier, de contester ce droit exorbitant à l’espèce humaine. Non seulement celui d’exterminer ce qui ne lui convient pas. Mais aussi celui de coloniser la moindre parcelle de terre habitable. Autrement dit, je suis radicalement pour, POUR, des mesures de réduction de la population humaine sur la terre, car je vois que nous sommes déjà, DÉJÀ, trop nombreux pour permettre à tous de vivre dans la dignité.

    Mais ce programme, qui est très dur à défendre publiquement, je maintiens qu’il faut l’encadrer d’une manière exemplaire. Le corseter de règles morales si contraignantes qu’elles interdisent le recours à la violence, porte ouverte sur le grand massacre. Est-ce la quadrature du cercle ? Cela ressemble. Mais j’ai toujours aimé les jeux de patience.

    Fabrice Nicolino

    PS : On peut ne pas être d’accord, et continuer à se parler, ou alors, ouvrons la fenêtre, et sautons.

  45. Fabrice, tu m’as devancée. Voilà ce que j’allais poster comme réponse :

    Chanee, je crois qu’on ne parle pas de la même chose. Je ne nie absolument pas le problème de la surpopulation, de l’étalement des mégapoles. Chacun en est conscient, c’est évident. Réduire les naissances ? tout le monde est d’accord et on sait très bien que les femmes éduquées font moins d’enfants.

    Mais pour répondre à ta question précédente : comment peut-on parler d’amour ? Justement, on peut en parler lorsqu’on considère que c’est une valeur fondamentale. Celle qui unit les Hommes et leur permet de ne pas se transformer en être pires qu’ils ne le sont…

    Par contre, il existe un « fascisme vert », et pour qui ne le voit pas, c’est que les oeillères sont sacrément efficaces.

    Re-rideau.

  46. A Fabrice,
    « Mais ce programme, qui est très dur à défendre publiquement, je maintiens qu’il faut l’encadrer d’une manière exemplaire. Le corseter de règles morales si contraignantes qu’elles interdisent le recours à la violence, porte ouverte sur le grand massacre. Est-ce la quadrature du cercle ? Cela ressemble. Mais j’ai toujours aimé les jeux de patience. »

    je vois les choses de la même façon.

    A hélène,
    A moins d’être aveugle ou de ne pas savoir lire, je ne décèle aucun « fascisme vert » dans les propos de Chanee, Marie ou Sophie. on peut vouloir une diminution démographique sur la planète et n’avoir aucune haine pour le genre humain… dont nous sommes tous des représentants ici ! C’est dommage de vouloir coller ce genre d’étiquettes sur certains intervenants…

  47. Sylvie,

    D’accord avec toi. Une appellation aussi infamante que celle de « fascisme vert » doit être réservée à des…fascistes. Et je ne crois pas, mais du tout, que Chanee, Marie ou Sophie le soient.

    Fabrice Nicolino

  48. Non je n’ai pas l’humain en horreur car lorsque je discute avec vous tous, je vois qu’il y a des humains sages, qui ne veulent pas détruire mais construir avec toutes les espèces de cette planète, ce que je supporte plus c’est que l’humain croit que la planète lui appartient et qu’il a droit de vie ou de mort sur les autres espèces de quel droit !
    Je suis certaine que les animaux pensent , communiquent à leurs manière comme nous autres humains, nous n’avons pas le droit de tuer parcequ’il y a du fric à faire ou par simple pouvoir. Ces humains là oui je ne les supporte pas. Et si nous regardons bien de près c’est un petite poignée d’humains ceux qui ont le « pouvoir et l’argent  » et mlheureusement plus nous seront nombreux et plus nous auront besoin d’espace et plus nous empièerons sur celui des autres espèces. Il n’y a qu’a regarder la décision sur le thon rouge, nous savons tous qui sont en sursis et pourtant ….. nous allons continuer jusqu’au derniers et après Hélène que nous restera t il qu’elle planète allons nous laisser, cette si belle planète que nous détruisons, alors oui il faut réduire le nombre d’humains pas en les tuant bien sur mais en instruisant les femmes et les Hommes aussi et commencer à trouver des solutions pour l’avenir sans celà la nature va se charger de nous contre nous, car nous serons les premier à nous entre tuer avant même que le climat ne tourne au vinaigre.
    voilà bonne après midi et comme le dit fabrice , nous n’avons peut être pas le même avis mais nous sommes intelligents discutons et peut être qu’un jour …

  49. Il y a très longtemps que la tendance « un bouton de porte cassé, on jette la maison » a triomphé. Soit on ne peut pas réparer (c’est soudé, tout casse si on essaie de démonter, pas de pièce disponible, etc…) soit la réparation se révèle plus chère qu’un nouvel achat.

    Pierre Perret brocardait cette tendance dans « Le plombier », qui date pas d’hier.

    Créer un circuit de distribution en lien avec des entreprises livrant des objets simples, solides, réparables, pièces détachées pas chères, polluant peu à la fabrication et au recyclage pourrait être une voie intéressante.

    Je suis sûre que cette initialive ferait un tabac, tant les gens en ont marre de jeter une cafetière parce que l’interrupteur déconne ou un appareil photo parce que le cordon perdu n’est pas remplaçable.

    Qui s’y colle?

  50. La question de la surpopulation humaine… l’ennui, c’est que certains de ceux qui s’en lamentent le font pour stigmatiser les pays peu développés, comme si c’étaient eux les plus pollueurs.

    Dans le genre, j’ai lu une comparaison entre l’Inde et les Pays Bas, faut quand même pas se foutre de la gueule du monde!

    D’une part, les pays à fort taux de natalité sont souvent ceux où la mortalité des moins de 5 ans est forte (tant mieux? ces enfants là ne pollueront pas?). D’autre part on sait que le taux de fécondité baisse quand le niveau de vie augmente, et plus particulièrement quand les enfants cessent de mourir en bas âge.

    Ce qui n’empêche certes pas de se poser la question de la surpopulation, mais en faisant attention aux arguments biaisés et aux liaisons dangereuses.

  51. Made in où, les objets simples, solides, réparables, pièces détachées par chères ?
    Ne faudrait-il pas d’abord songer à relocaliser nos fabricants ?

  52. Oula!Je louche ou quoi?

    « Autrement dit, je suis radicalement pour, POUR, des mesures de réduction de la population humaine sur la terre, car je vois que nous sommes déjà, DÉJÀ, trop nombreux pour permettre à tous de vivre dans la dignité. »

    Comment peut on affirmer de pareilles choses!C’est une blague,c’est cela!
    Il y de la place pour tout le monde,a condition que chacun fassent des efforts!OK!
    Certains « gros » prennent le territoire de façon conquise,ce qui a pour but d’étouffer tout le reste.
    Ces « gros » qui sont ils?
    Ceux voués corps et âme au progrès et a la surconsommation!
    Et voila,nous revenons toujours au problème qu’est la socièté a outrance!L’offre selon la demande.Dun côté le hamburger géant coulant de graisse et de l’autre la galette bien sèche de terre.La juste mesure fait atrocement défaut.L’immense sandwich amerloque pourrait nourrir combien d’autres personnes?
    Eh bien pour ce qui est de la propriété agricole,c’est idem.Point barre.

    Selon certains,nous sommes donc de trop sur notre petite planète.Entre le travail,le portable,la boîte a bétises,etc…tout ce qui fait partie de notre socièté moderne,les gens n’ont que peu de temps a consacrer a d’autres priorités.
    Estimez vous heureux,l’amour fait partie de ces priorités,mais par manque de temps,c’est une valeur rare.
    Heureusement d’ailleurs,pour éviter de surpeupler pauvre Gaïa.Hein!

    Fermer vos paupières et revenez en arrière de 50 ans.
    Ce n’est pas de la nostalgie,c’est de la lucidité…

    Olé,Léa.

  53. Léa le monde est fini , la planète ne s’agrandira pas tu sais, et l’amour et bien le jour où il n’y aura plus d’eau ou si peu et plus de trop de quoi se nourrir et bien l’amour disparaitra, toutes nos bonnes mannières n’y serviront à rien car l’instinc de survis reviendra et là je n’aimerai pas être dans les parrage, l’amour est un nom que l’on donne pour définir un comportement celui là même provoqué par ce que l’on appel hormones, arrêté avec çà se ne sont que des croyances…l’instinc de survit lui est bien réel.

  54. Ma poitrine vient de perdre une taille rien qu’avec les soupirs que vos posts m’inspire!

    On est foutu!

    Bises,Léa.

  55. Salut, ch’previens, je présage de ce qui va m’arriver. En générale quand quelqu’un se pointe dans une altercation c’est lui qui prend la mornifle. Mais bon j’y vais. J’ai du rater un épisode.Comment on est passé du côté surnuméraire des objets à celui des humains. Pour la conséquence dans notre vie de tous les jours, au niveau des objet je vois, mais au niveau des humains je vois pas. La problématique du chiffre pour les humain par rapport à la surface terrestre justement j’ai pas de chiffres contraignant, de limites à ne pas dépasser. Si on met cette donné en parallèle à la manière de vivre là je vois. Alors ma question est on s’occupe du nombre ou de la manière(pour les objets et pour les humains)?

  56. Yann et autres,

    J’interviens pour demander explicitement de ne pas continuer sur ce registre-là. Si quelqu’un a envie de débattre des problèmes de population, je lui suggère d’ouvrir un forum dédié. Il s’agit d’une question si grave, à tous points de vue, que je refuse, pour ma part, que Planète sans visa abrite une discussion de café du Commerce. Je précise que je ne vise pas Yann. Je précise que je nous désigne tous.

    Fabrice Nicolino

  57. « Made in où, les objets simples, solides, réparables, pièces détachées par chères ?
    Ne faudrait-il pas d’abord songer à relocaliser nos fabricants ? »:

    Chanee: je n’ai pas imaginé une seconde que ces objets utiles, solides, réparables et non polluants pourraient être fabriqués ailleurs que près du lieu où on les utiliserait. Je n’arrive même pas à comprendre comment tu as pu imaginer que ce n’était pas évident pour moi.

    La question, par contre, c’est QUI en est capable. Techniquement et financièrement pour faire court. Mais c’est une idée à creuser. Le « marché », comme ils disent, existe. Une initiative du même type que celle du commerce équitable de proximité, de la remise en état de l’électro-ménager jeté, du choix des circuits courts par les coop bio, des AMAP. Mais plus difficile à mettre en oeuvre, puisqu’il s’agit de conception et de fabrication.

    Ce qui demande un savoir faire particulier.

  58. @cultive ton jardin
    C’est peut-être bête ce que je vais dire mais les savoir faire n’existe t-il pas déjà?
    Je pense à l’informatique en particulier. Par exemple on retrouve quantité d’ordinateurs en pièce détachées chez emmaüs, et on trouve également quantité d’informaticiens dans les LUG (groupes d’utilisateurs linux) quasi prêts à installer du pingouin sur la moindre machine qui tourne. L’exemple n’est peut-être valable que pour l’informatique. Mais qui sait…
    On doit bien trouver sur le net des forums de passionnés de la réparation de telles ou telles machines. Le tout étant de mettre en relation toutes ces personnes…
    Ce ne sont peut-être que des mots mais je crois que « l’autre monde » existe déjà, qu’il est sous notre nez, reste plus qu’à le faire émerger. facile! :s

  59. Dans ma conception anarchiste et autonome de la vie, l’humain devrait se subvenir de ce qui l’environne, si il a d’autres aspirations, animées par la curiosité, alors il migre, quand on parle d’environnement en écologie, je ne suis pas d’accord. On fait partie intégrante de cet « environnement ». A nous de nous adapter, naturel est cette adaptation: des éoliennes où il y a du vent, du solaire ou y’a du soleil , des turbine où y’a des fleuves, du chauffage au bois où y’a des forêts. Pour les objets et le savoir faire pour les travailler et les produire c’est la même chose. Savoir vivre et savoir faire avec ce qui nous entoure en proximité, et partons découvrir le monde en s’ouvrant à lui et en respectant sa manière de vivre. L’intime est parfois plus dure d’accès que de regarder chez le voisin. Objet je te hais car tu m’envahis.Laisse moi allez à ta rencontre là où tu te trouves. J’ai bien conscience que tout cela ne reste que du concept, mais c’est une aspiration. Si je ne correspond pas toujours à ce mode par contre je saurais accepter les critiques avec humilité, pauvre dépendant que je suis. J’ai la maison, le potager, les abeilles, le récupérateur d’eau me manque les panneaux solaires,l’ éolienne et le cheval de trait pour porter la pierre que je taille. La vie est une aventure incarnée. Je n’ai plus la télé depuis 10 ans, mais cet ordi est bien un objet qui prend une place que j’ai du mal à gérer. Bon je m’égare, il est tard, je retourne à mon local. bises à vous.

  60. Fascisme vert? mais çà existe où ce truc?
    je ne retrouve pas le lien de ce doc aussi je suis obligée de le coller en 2 post pour faire moins long
    C’est le créateur de la notion de décroissance Roegen qui a posé cette théorie
    …..confort industriel de l’évolution exosoma tique. L’humanité ne retournera pas à la caverne ou, plutôt, à l’arbre.
    Mais il y a quelques points qui peuvent être inclus dans un programme bioeconomique minimal

    Premièrement, la production de tous les instruments de guerre, et non seulement la guerre elle-même, doit être interdite complètement. Il serait absurde de continuer de faire pousser du tabac si personne n’avait l’intention d’en fumer. Les nations assez développées pour être les principaux producteurs d’armements doivent être capables d’atteindre un consensus sur cette prohibition si, comme elles le prétendent, elles sont assez sages pour diriger l’humanité. La cessation de la production de tous les instruments de guerre permettrait non seulement d’en finir avec les meurtres de masse ..mais on libérerait ainsi des forces productives énormes pour l’aide internationale, sans avoir à abaisser le niveau de vie dans les pays correspondants.

    Deuxièmement, à l’aide de ces forces productives aussi bien que par des mesures sincères et bien planifiées, on doit aider les nations sous-développées à arriver aussi rapidement que possible à un bon (non luxueux) niveau de vie. Les deux extrémités du spectre doivent participer aux efforts exigés par cette transformation et accepter la nécessité d’un changement radical de leurs visions opposées de la vie.

    Troisièmement, l’humanité doit graduellement abaisser sa population jusqu’à un niveau qui pourrait être soutenu uniquement par l’agriculture biologique. Naturellement, les nations éprouvant maintenant une très haute croissance démographique devront lutter durement pour obtenir des résultats rapides dans cette direction.
    Quatrièmement, jusqu’à ce que l’utilisation directe d’énergie solaire soit générale ou que la fusion contrôlée soit réalisée, tout gaspillage d’énergie – en surchauffant, surrafraîchissant, en surilluminant, en dépassant les limites de vitesse, etc., – doit être soigneusement évité et si nécessaire, soumis à une régulation stricte.

  61. Cinquièmement, nous devons nous guérir du penchant morbide pour des tous les gadgets extravagants, magnifiquement illustré par un article aussi contradictoire que le cart de golf et par des splendeurs de mammouths comme les voitures à deux garages. Si nous agissions ainsi, les fabricants devraient arrêter de produire ces prétendues commodités.
    Sixièmement, nous devons aussi nous débarrasser de la mode, «cette maladie de l’esprit humain», comme l’Abbé Fernando Galliani l’a caractérisée dans sa Della moneta (1750). C’est en effet une maladie de l’esprit que de jeter un manteau ou un meuble qui peuvent encore rendre leurs services spécifiques.
    Acquérir un «nouveau» char chaque année ou redécorer sa maison à tous les deux ans est un crime bioéconomique. Plusieurs auteurs ont déjà proposé que les marchandises soient fabriquées en vue d’une plus grande durabilité. Mais il est encore plus important que les consommateurs apprennent à mépriser la mode. Les fabricants n’auront alors d’autre choix que de se concentrer sur la durée.
    Septièmement, en relation étroite avec le point précédent, est la nécessité que des marchandises plus durables soient conçues pour pouvoir être réparées.
    Huitièmement, en accord avec ce qui précède, nous devons nous guérir de ce que j’ai appelé «le syndrome de la machine se rasant», qui doit se raser plus rapidement afin d’avoir plus de temps pour travailler sur une machine qui se rase plus rapidement, afin d’avoir plus de temps pour travailler sur une machine qui se rase toujours plus rapidement, etc., à l’infini. Ce changement nous amènerait à des réformes dans toutes les professions qui ont séduit l’homme dans cette régression infinie.
    Nous devons enfin réaliser qu’une des conditions préalables pour une bonne vie est une proportion substantielle de temps de loisir dont on profite de manière intelligente.

  62. Considérées sur le papier, dans le résumé, les recommandations précédentes sembleraient dans l’ensemble raisonnables à qui désirerait examiner la logique sur laquelle elles reposent. Mais une crainte demeure dans mon esprit, depuis que j’ai commencé à m’intéresser à la nature entropique du processus économique.
    L’humanité suivra-t-elle un programme qui implique une limitation de son penchant vers le confort exosomatique? Le destin de l’homme est peut-être de connaître une existence courte mais fière et excitante, plutôt que longue et végétative.
    Nous laisserions alors d’autres espèces, dépourvues de toute ambition spirituelle – les amibes, par exemple – hériter d’une Terre baignant toujours dans l’abondance de la lumière solaire. »

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicholas_Georgescu-Roegen

  63. L’objet physique, c’est l’empreinte d’une idée, d’une volonté. Mais une idée ne se contente pas d’un objet.

    Les objets litteraires,financiers sont tout aussi néfastes, sans parler de l’objet humain, exploité. Et la médecine et ses objets qui soignent ?

    Déclarer la guerre aux objets, c’est comme mener une introspection.

  64. Ouaou, le gars y cause de la décroissance et y connait pas Georgescu-Roegen. Merci de tout cœur Marie, bon bah j’ai de la lecture sur la planche, ce que je viens de lire sur le net est génial. Bye.

  65. Bon. N’étant pas désespéré, et bien que cela parte un peu dans tous les sens, je reviens vous titiller après 74 commentaires. N’est-il pas évident, ici, maintenant, après tous ces commentaires, qu’il nous manque une dimension ? Celle qui permettrait à chacun d’être à chaque instant juste, de ne pas nuire, d’être approprié aux situations et néanmoins créatif et comblé. Nous sommes tous concernés par ce manque. Il est à ce point là que nous ne le voyons pas, ne le pensons pas. D’où l’abrutissement (cultivé, entretenu par TF1 et compagnie). De ce fait qui pourrait être considéré comme un problème mal posé, une désorientation, nous sommes divisés, agressifs comme des rats courant en tous sens dans une cage, dangereux pour nous-mêmes et pour les espèces qui nous accompagnent.

    A l’évidence, si cette dimension était là, chacun serait présent, chacun serait en paix et ne chercherait pas à l’emporter sur autrui, voire, pour certains, à devenir à toutes fins président de la république.

    Pour ma part, probablement que je n’ajouterais pas un 75ème commentaire. Ainsi, nous ne sommes pas présents, nous ne sommes jamais vraiment présents, d’où cette folie générale, d’où le déséquilibre tragique de la situation maintenant mondialisée. Qu’adviendrait-il de la pensée si nous étions vraiment présents ? Où serait le penseur ? Que feraient les rats ? Des rats en méditation… Je ris.

  66. Alors ne t’attardes pas sur le monde virtuel du net gentil lapin blanc,ta présence est sollicitée dans le réel, sinon la reine rouge aura raison de ta tête.
    signé: Alice, (en toute complicité.)

  67. je suis d’accord avec l’évident principe de la décroissance,mais il ne faut pas trop rever,le monde « le notre »est basé sur le principe des l’échange des flux économiques,donc le travail et la consommation;quelque personnes veilent changer quelque habitude(pas de voiture,moin de viande)mais personnes ou presque,désirent tout remettrent en cause les fondement de notre société,et prendre le risque(on ne voit généralement pas a long terme),de perdre sont confort de vie,ses habitudes,ses p’tites sorties,et tout ça;De toute façon notre monde est basé sur ces modèles,et les milliards d’etres humains,se nourriront comment demain?et l’éducation,la santé?tres compliqué de tout changé,meme avec la meilleur volonté.Je crains qu’inévitablement que demain (dans 15 ans,60?,100?),soit bien pire que maintenant.La diversité (un paradis),de la vie sur terre se meurt par notre faute,et nos déchets se retrouvent en pleine mer,au pays des lamantins qui se lamentent (avec leurs émotions que l’on ne comprendra jamais),celles des dauphins,baleines,ces peuples que l’on a presque jamais chercher a comprendre,occupé a faire du fric pour alimenter la machine monstrueuse,miroir de notre tyrannie,latente;et de ces pécher capitaux.sans ètre vraiment croyant(je doute),je me dit que certaines intuitions des religions était brillantes.Les pecher capitaux sont nos vice qui crée la désolation sur la planéte.

  68. Changer le monde commence par se changer sois même. Il ne s’agit pas(pour moi) de faire passer ses convictions, mais de les vivre. La meilleur éducation que l’on puisse donner c’est de suivre le chemin que l’on croit juste, ainsi on peut servir d’exemple, mais ce n’est pas en édictant cet exemple, un peu genre « qui m’aime me suive » à part qu’on ne le dit pas et qu’on attend rien de personne. Croire n’est pas forcement appartenir à une religion, c’est avoir la foie, avoir confiance en sois en son instinct, ne pas se laissé parasiter par les « objets », rester « présent », le tout dans l’humilité qui permet l’ouverture, l’apprentissage.
    Le tout sans être hors sujet et dispersé, laisse moi rire Guignabert..

  69. Pour ce qui est de l’amour,elle ne se résume pas seulement aux hormone,mais a l’affect,la sensibilité,sophie.Mais c’est vrais l’instint de survie participe a notre addiction a la consommation.

  70. Yann, merci du conseil mais j’interviens dans le monde soi-disant virtuel du net et dans le monde soi-disant réel. D’ailleurs, je viens d’aller voter à gauche dans l’espoir d’un peu moins de barbarie, d’un peu plus de justice et de la prise en compte de la question écologique. Je veux aider à l’accouchement politique de la question écologique. Sans illusions mais pas sans espérance.

    En fait, ce que je connais c’est ma détermination. Et si les élus de gauche ou écolos l’ignorent et trahissent ma confiance, c’est leur responsabilité qui sera engagée, pas la mienne. On ne vote pas pour des hommes (ou des femmes) mais pour défendre et promouvoir des idées. Et il faut les défendre inlassablement, même quand le temps se couvre, même après que Sarkozy ait humilié les électeurs en s’asseyant sur les résultats d’un référendum. Les électeurs sont découragés. Mais c’est étudié pour. Le système commence à s’en prendre à la démocratie – qui a besoin d’être améliorée pas d’être démolie.

    Maintenant, nous ne sommes plus dans des temps ordinaires et apparemment le compte n’y sera pas, notamment pour nombre d’espèces animales et végétales. Mais, même dans des temps ordinaires, il n’est pas interdit de questionner le manque et l’inadéquation de l’homme au monde et de questionner aussi le questionneur. C’est ce qui nous honore et nous différencie des moutons. Quoique…

    Pour dire les choses autrement, autant je considère que Sarkozy est un barbare, un prédateur, autant j’estime que nous ne pouvons pas nous contenter de fustiger les barbares. Il faut quand même aller plus loin dans la réflexion, dans la connaissance de soi et du monde. Non ?

    C’est ma contribution à la rupture. En souvenir de celle de l’An 01 de Gébé. Il disait : « On arrête et on réfléchit ». Concrètement, ça veut dire quoi réfléchir ?

    A sa façon, Sylvianne a mis pied à terre en redonnant vie, avec humour et probablement poésie, à des objets au rebut (voir son premier commentaire). Elle a compris. Salut Sylvianne. Salut Fabrice. Salut à tous et toutes merci de votre attention.

  71. il faut surtout que des politiques aient le c…de prendre des décisions qui aillent dans le sens des biens communs: terra madre et cie; je reste d’abord au ras des paquerettes .

    quelles sont les décisions claires et nettes prises en ce sens ? et non des usines à gaz? moratoire OGM et puis?

  72. Salut à toi Janot, c’était en tout amour que je faisait un trait d’humour, j’apprécie énormément l’esprit qui règne sur ce blog et dans ces échanges, ça me rassure par rapport à ceux que j’ai pu traverser auparavant. Quand je vois le niveau et l’ouverture des gens ici, j’me dis « ça va le faire »,ça fait l’étincelle qui redémarre mon moteur,le verre est à moitié plein et je le lève à votre santé.

  73. Cette « fièvre acheteuse » est le symptôme d’une « dépression nerveuse collective » que Keynes avait prophétisée dans les sociétés développées dès… 1930. En théorie, une fois que ses besoins fondamentaux sont satisfaits, l’homme doit se pencher sur des questions existentielles, sur son désir (qui se situe dans l’être, non dans l’avoir). Mais toutes ces questions font peur… alors nous préférons nous jeter à corps perdu dans le travail, la consommation… « Le vieil Adam en nous réclame sa part de souffrance » (Keynes).

    Dans son livre « Pourquoi ça ne va pas plus mal ? » (Fayard), Patrick Viveret décrit très bien le vide philosophique et psychologique qui a engendré la société de consommation, ou plutôt la « société de… consolation ». On peut lire de lui ces deux interviews :
    http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=1462
    http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=1650

    Dans la société de consommation, il n’y a plus de temps mort : à peine un produit est-il acheté qu’il va falloir le remplacer. A peine une crème anti-ride est-elle lancée sur le marché qu’on va travailler à chercher de nouveaux procédés. Les cours des actions évoluent seconde après seconde… Le problème n’est pas tant économique qu’existentiel : c’est du divertissement, au sens pascalien du terme. Le temps mort me fait penser à ma ma mort ; bouger, cela me rassure.

    La solution à nos problèmes se situe donc sur le plan culturel, philosophique, spirituel : se réconcilier avec soi-même, avec son prochain et « apprivoiser » sa mort. Culpabiliser les gens et leur annoncer la fin du monde pour demain ne sert à rien. C’est comme si on enlevait à un toxicomane sa drogue sans lui proposer de produit de substitution.

    Au sujet de la surpopulation : Je suis contre l’idée d’imposer une limitation des naissances, comme en Chine. Tout comme je suis contre le « laisser faire la nature » prônée par la ligne conservatrice de Eglise catholique. Pour moi, chaque couple doit gérer sa fécondité comme il l’entend.

    Par ailleurs, le fait de se focaliser sur la surpopulation risque de nous empêcher de voir les vrais problèmes : disparition de l’agriculture familiale dans les pays du sud, financiarisation de l’économie, accaparement des richesses par une minorité. Jean Ziegler dit que nous sommes en mesure de nourrir 11 milliards de personnes. Cette affirmation de Gandhi est plus que jamais d’actualité : « il y a suffisamment de ressources sur cette planète pour répondre aux besoins de tous mais pas assez s’il s’agit de satisfaire le désir de possession de chacun. » Stiglitz n’a pas tord de dire que nous assistons au « triomphe de la cupidité ». Dans son livre, Patrick Viveret reprend à son compte cette affirmation de Gabriel Marcel : « l’égoïste est quelqu’un qui ne s’aime pas assez ». La crise n’est donc pas tant économique que philosophique.

  74. Céline,

    Bien que d’accord avec l’essentiel de vos propos, je m’en éloigne sur un point clé, qui est celui de la démographie. Ce n’est pas parce que Jean Ziegler dit une sottise qu’elle est nécessairement une vérité. Ni lui – ni personne en fait – ne sait combien la terre peut nourrir d’humains. Car cette question se double aussitôt d’une autre : à quel prix ? 11 milliards est en toute hypothèse un chiffre absurde. Compte tenu de la dégradation des écosystèmes, il paraît définitivement hors de portée. Où seraient les terres agricoles pour nourrir près de deux fois plus d’habitants ? L’eau, sous une forme disponible, et non théorique ? Que resterait-il des milieux naturels dans le cas où 11 milliards d’humains se retrouveraient ensemble sur cette si petite planète ? Et quelle place minuscule serait alors concédée à tout ce qui n’est pas humain ? Ziegler est un homme respectable, mais en la circonstance, il dit une énormité.
    Quant à prétendre que chaque couple doit décider de sa fécondité, je suis absolument d’accord tant que l’on reste au plan de la discussion entre amis, autour d’une bonne bouteille. Car si les – atroces – mesures chinoises en faveur de l’enfant unique n’avaient pas été décidées sous le coup de la panique, la Chine compterait aujourd’hui des centaines de millions d’habitants en plus. Avec des problèmes encore plus insolubles à la clé que ceux qui assaillent ce pays.
    La redoutable question de la population humaine mérite mieux qu’une pétition de foi.

    Fabrice Nicolino

  75. chaque couple ..
    comme il l’entend…hem, bon cette réflexion me semble faire l’impasse sur le caractère avant tout « social » de l’espèce humaine: c’est le temps dans lequel nous arrivons, la société dans laquelle nous arrivons à notre naissance qui conditionne un tas de nos avis , jugements et comportements, moeurs..ainsi cette réflexion est invidualiste, en phase avec les valeurs de notre époque d’ailleurs;
    laisserez-vous les automobiles sans aucune réglementation de vitesse sur les routes? oui? cela est la loi dans certains pays mais alors: accidents très fréquents..
    j’aurais tendance à rapprocher le taux de reproduction de la race humaine à la vitesse sur les routes (désolée, c’est juste un avis, il est vrai fondé sur l’horreur des parkings et sur les plages devenus horribles :bazar, canettes, huile solaires, où sont passées les plages avec juste le monde qu’il fallait, peu de voitures, juste avec le bruit du vent et des vagues? plages d’où toute poésie a fichu le camp…(il faudrait aller voir ce que disent aussi les démographes). il n’y a pas que les plages; aussi les campagnes certaines sillonées de routes, autoroutes, rails, etc..Comment cela va -t-il s’arrêter, et comment la promiscuité de masse ne vous gène-t-elle pas? attention: questions.

  76. A propos de l’objet qui nous envahit, de la « marchandise », le film et le texte « la servitude moderne » :
    http://www.delaservitudemoderne.org/francais1.html

    A propos de la surpopulation, mon sentiment est que soit la conscience humaine évolue assez pour transformer radicalement le système et la population se régulera d’elle-même, soit les conditions créées par le système matérialiste et réificateur en vigueur mèneront rapidement à une réduction massive et drastique de l’espèce humaine (dans quel but autrement la création du chambre forte mondiale de graines du Svalbard?)…

    Et pour finir sur une touche d’humour à propos de notre lamentable situation, une gaillarde lecture: « Le cantique de l’apocalypse joyeuse » d’Arto Paasilinna

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