Une marche pour l’eau (mais si !)

Je rebondis sur un commentaire envoyé par Bénédicte, qui évoque l’une des plus belles pages de l’histoire de l’homme. Je veux parler de la marche du sel lancé par Mohandas Karamchand Gandhi, en 1930. Je ne peux décrire ici cette épopée. Sachez que les Britanniques qui tenaient l’Inde imposaient aux peuples de ce pays un impôt sur le sel. Les pauvres, les plus pauvres payaient les plus riches, ce qui rappelle bien d’autres souvenirs.

Le 15 février 1930, Gandhi annonce une campagne de désobéissance civile sans précédent. Il entend soulever pacifiquement le peuple des profondeurs, pour refuser l’inssupportable taxation. « À côté de l’air et de l’eau, écrit-il le 27 février dans Young India, le sel est peut-être la plus grande nécessité de la vie ».  Et le 12 mars, Gandhi commence sa marche, cette merveilleuse, cette grandiose, cette inoubliable Marche du sel. Les 79 marcheurs du départ sont rejoints par des milliers d’autres, accueillis ailleurs par des dizaines de milliers de gueux. Le 5 avril, Gandhi est à l’océan, et le 6 au matin, après s’être baigné, il saisit une poignée de sel et déclare : « Ce poing qui tient ce sel peut être brisé, mais ce sel ne sera pas rendu volontairement ».

C’est l’insurrection, qui n’est pacifique que d’un côté. Les colonialistes envoient en prison peut-être 60 000 personnes, et en tuent un nombre inconnu. Mais le sel ne sera pas rendu.

Cette fois, me comprendra-t-on mieux ? Je bois de l’eau en bouteille car je ne peux tolérer de boire de l’eau morte. Je bois de l’eau en bouteille car je la respecte, car je vois en elle un cadeau des plus lointaines éternités, offerte à l’homme, aux bêtes, aux plantes, à tout ce qui vit sur cette terre. Je bois de l’eau en bouteille car je me sens un insurgé, et que rigole qui veut. Ce que je pense au plus profond, c’est que nous devons trouver le moyen de faire, à notre façon, avec nos moyens et nos limites, si tristement évidentes, ce qu’a réussi le Mahatma il y a 80 ans. Il faut trouver un moyen indiscutable, incomparable, incroyable de réclamer une eau vraie, pour tous, d’un bout à l’autre de la terre.

Je vous le dis, et vous le savez, nul ne se battra jamais pour cette « eau » industrielle que l’on nous oblige à consommer. Si l’on doit se battre, ce sera pour le vivant, pour une eau vivante donc. Et si nous parvenions à formuler un plan, si nous réussissions à galvaniser enfin ces énergies que je sens poindre, je gage que tout deviendrait soudain plus facile. Pensons ensemble à un mouvement radical, populaire, non-violent mais sans peur aucune, bataillant contre les épouvantables ersatz de l’industrie. Pour commencer, il faut une idée. Une grande, belle et simple idée. Comme celle de Gandhi en 1930. Ne nous précipitons pas. Nous avons le temps. Peu de temps, mais assez pour polir ensemble une si splendide action que personne ne l’oublierait jamais.

70 réflexions sur « Une marche pour l’eau (mais si !) »

  1. Fabrice, je te suis. Et je veux dire à tous les fidèles de ce blog : « Mouillons nous vraiment en acte alors pas qu’en paroles ».

  2. La désobéissance civile, une matière qui manque dans les programmes scolaires!
    En tous les cas, j´en suis aussi, malgré mon grand âge!

  3. En chaussant certaines lunettes avec lesquelles on ne voit plus que l’eau en bouteille et eau publique et nappes phréatiques polluées sont indissociables comme l’avers et le revers d’une même médaille (hyper-productivisme de société capitaliste avec la marchandisation totale qui lui est rattachée et la privatisation forcenée),

    En me pinçant très fort pour me persuader que je ne rêve pas en lisant certaines phrases de cet article (je bois l’eau en bouteilles car…),

    En me disant qu’avant de s’attaquer à ces fétiche-marchandises absolues que ces litres d’eau embouteillées constituent, on n’a pas le choix que d’attendre que tout soit dépollué et qu’on soit sortie de l’industrialisation,

    En ramenant les chose à un plan binaire (et non plus un système) dans lequel c’est « Eau en bouteille ou Eau publique polluée ».

    En me disant que Gandhi aujourd’hui aurait été sponsorisé par Evian ou Volvic et n’aurait pas appelé à boycotter justement cette eau en bouteille.

    J’entrevois effectivement quelque logique et je trouve l’idée d’une marche séduisante (mais sans sponsor).

  4. Lionel, tu me donnes envie de lancer un vibrant « Marche et tais-toi » à ton endroit mais je n’en ferai rien.
    Quand à l’idée de Bénédicte je marche à donf.

  5. Lionel,

    Tu vas me pardonner, car nous sommes néanmoins très proches. Je crois que tu es resté dans un cadre qui n’est plus le mien. Je n’ignore pas dans quelle société nous vivons. Je sais l’exploitation, l’aliénation, la domination, la réification de la plupart des comportements sociaux. Mais justement ! Moi, je veux trouver l’interstice par lequel on trouvera quelque chose d’inattendu. Toutes les théories passées, y compris celles dont je me sens intellectuellement le plus proche – je ne pense pas avoir cultivé le secret -, ont échoué à changer le réel.
    Or, c’est bien de cela qu’il s’agit, n’est-ce pas ? Moi, je suis bien convaincu qu’il faut changer de regard, au moins le décaler. Cette histoire d’eau en bouteille – certes véridique – était et demeure une provocation volontaire que je nous adresse à tous. Comment avons-nous pu en arriver là ? Comment avons-nous pu accepter que l’eau devienne ce qu’elle est ? Tu as le droit de t’accrocher aux mots anciens. Je l’ai fait si longtemps que je n’ai aucune leçon à donner à quiconque. Seulement, c’est fini.

    Fabrice Nicolino

  6. « Tu as le droit de t’accrocher aux mots anciens »

    L’objection de croissance (libertaire), la critique de la technique ou de la science, la critique de la valeur (http://palim-psao.over-blog.fr/) ou les pensées autour de la nébuleuse « sortir de l’économie » ne sont pas, il me semble, très anciennes.

    En revanche, le marxisme traditionnel (lutte des classes, prolétariat,les méchants patrons ou tradeurs contre gentils travailleurs,croyance en la transhistoricité de l’économie, du travail, retour au bon capitalisme à papa d’antan), cela est déjà plus ancien.

    Je vais faire une pause avec ce blog et attendre qu’on change de sujet alors car j’ai du mal à me concentrer.

    Merci pour l’attention.
    Cordialement,
    Lionel.

  7. Des quatre coins de la France, le peuple se mettrait en marche et remonterait les grands fleuves de ce pays jusqu’à leurs sources… Quatre marées humaines sur les chemins du cycle de l’eau. Ce serait beau non?

  8. Lionel, quand tu dis : « on n’a pas le choix que d’attendre que tout soit dépollué et qu’on soit sortie de l’industrialisation », justement si on ne fait rien on peut toujours attendre !

    C’est pas mal, cette idée, Valérie…

  9. Si j’ai bien compté, nous sommes 6, pour une marche c’est déjà un premier pas et les petits ruisseaux font les grandes rivières c’est bien connu. Seulement, l’eau des petits ruisseaux n’est pas celle des grandes rivières et moins encore celle trouble et fétide du petit marigot où s’abreuvent hommes et bêtes.
    L’idée d’une révolution pour changer le monde me séduit, celle d’une marche pour l’eau me laisse perplexe. Pour quelle(s) eau(x)? L’eau, c’est H2O; celle du robinet, H2O plus un nombre indéterminé en quantité et en qualité de polluants pas très sympathiques ; celle du marigot, H2O plus des pathogènes qui, peut être, auront bientôt raison de l’enfant qui y patauge ; celle de Fabrice, H2O plus des sentiments complexes brillamment exposés qui légitiment parfaitement sa consommation d’eau en bouteille. Je ne sais pas pour quelle eau il faut marcher !

  10. Toutes les eaux en bouteille sont-elles aussi pure qu’on nous le dit?. Toutes les marques qui distribuent ces bouteilles appartiennent aux multinationales de l’industrie alimentaire qui possèdent aussi les réseaux de distribution d’eau.
    J’ai peur que le controle des eaux en bouteiile soit aussi opaque et que le consommateur ne soit trompé!

  11. Waouh ! Que de passion ! Je prends le train en marche…

    Il y a longtemps que j’ai remarqué que, dans le milieu écologiste, il est tabou de dire qu’on boit de l’eau en bouteille. Bien sûr, je comprends leurs arguments mais quand, en Biocoop, on se met à ne plus vendre de bouteilles d’eau et à proposer, à leur place, des systèmes de filtration hyper chers, je ne peux pas m’empêcher de me dire que j’ai affaire à des commerçants ! (les mêmes qui acceptent de vendre du foie gras pour ne pas déplaire à une partie de leur clientèle).

    Quand on pose des questions sur ces systèmes de filtration, on s’aperçoit très vite que les réponses sont floues. De toute évidence, ils ne filtrent pas tout. Et quand on pose la question sacrilège (celle qui fera de vous quelqu’un qui pense à sa peau, c’est à dire un (e) égoïste), à savoir « Mais l’eau en bouteille, pour la santé, c’est meilleur ? », là, ils ne savent pas, bien sûr, ou plutôt ne veulent pas répondre. Puisque, pour eux, là n’est pas la question.

    Il s’agit d’un pur déni de la réalité : pendant quelques minutes, ces écologistes nient tout bonnement que les pesticides et autres calamités présentes dans l’eau du robinet soient nocives. La veille, ils étaient peut-être à une manif contre… c’est pas grave. Langue de bois, quoi.

    Pourquoi pas des eaux en bouteilles de verre, avec consigne, comme autrefois, en effet, en attendant mieux ?

    Evidemment, je ne bois pas d’eau du robinet. Non vraiment, dans le Finistère, ce serait du masochisme.

  12. boire l’eau en bouteille entretien la capitalisme,et le conforte dans sa réussite,mais d’un coté (ce qui n’est pas mon cas),c’est aussi refusé l’eau soit disant de mauvaise qualité;mais pour que cela est un impact,encore faut t’ils le dire tout haut.mais l’eau en bouteille est t’elle si controlé que ça?

  13. @ slider, pitié ne nous égarons pas . Il ne s’agit pas ici d’un énième combat contre un système , mais POUR . Pour la vie . ne peut-on enfin se battre ENSEMBLE POUR quelque chose ?
    @ Bernard Pour l’ H20 qui nous fait vivre .Elle nous compose à 70% . N’est-ce pas un symbole suffisant ?

  14. L’idée de suivre l’eau depuis sa source jusqu’à la mer est bonne . L’eau charrie toutes nos saletés, depuis les nuages qui se transforment en pluie sur les sommets . Elle les transporte jusqu’à la poubelle géante qu’est devenue la mer . L’océan qui ne contiendra bientôt rien d’autre que nos déchets .

    Nous pourrions suivre le cour de la Loire . Pas très original , mais je ne vois pas d’autres fleuves sauvages . Faire des reportages sur ce petit périple, des témoignages , etc

  15. Toujours à propos d’eau, merci Fabrice pour ton superbe article dans Terre sauvage de ce mois sur le Rhône dans Lyon. Et merci aussi pour Daniel Ariagno que tu décris à merveille.

  16. Je suis votres,je pense aussi qu’il faut fédérer nos forces et nos idées ensemble,et ce n’est pas quelques léger désaccord qui vas nous masquer l’éssentièl

  17. La marche: Bernard parle de 6, mais A 10-11 on aura l’air de quoi? d’une horde d’hurluberlus en goguette surtout si la chère Benedicte est en tête, avec Sophie 45 la rescapée de la Beauce! (et par respect, je ne parle pas du vin de qui vous savez)
    Mais promis, Nous ne serons plus séduits par les miasmes anticapitalistiques désormais affadis par le sens de l’histoire .. , mais comme des chevaliers citoyens et tels des saumons, nous remonterons ou plutôt descendrons) le cours de la belle Loire, à la recherche du graal, à la recherche de l’eau pure!et plutôt qu’un journal je verrais plutôt un compte-rendu biquotidien sur une radio (comme madame Patissier)

  18. @ Slider, je te fais une grosse bise ! Plus de poissons dans quarante ans , plus de poissons lunes, de rascasses, de jolis bars et l’on devrait rester fédérés les uns contre les autres ?

  19. Jeanne Guiader . Selon vous : « dans le milieu écologiste, il est tabou de dire qu’on boit de l’eau en bouteille. » Allons, allons ! Il n’est pas tabou de dire dans le milieu écologiste qu’on boit de l’eau en bouteille. Par ailleurs, il a été normal que les écologistes déconseillent la consommation d’eau en bouteilles, vu la pollution générée par ce trafic. Maintenant, avec les révélations sur la mauvaise qualité de l’eau du robinet, cela va devenir plus difficile. Concrètement, cela dépendra des endroits. Et qui ira vous reprocher de boire de l’eau en bouteille dans le Finistère ? Certainement pas les écologistes.

    Si certains systèmes de filtration vous semblent chers, ils ne le sont pas à l’usage quand on prend en compte le prix de l’eau en bouteille. J’ai payé ma fontaine d’osmose inverse et son équipement 582 €. Je n’ai pas acheté une bouteille d’eau depuis deux ans et demi. La fontaine Mélusine (dont Ourse nous a parlé) est un appareil plus performant et plus sophistiqué, bien adapté à une famille nombreuse. Elle coûte 1.400 €. Combien coûte un écran plat ?

    Le choix d’un système de filtration n’est pas facile. Il faut qu’il soit adapté au problème particulier de votre eau, à votre niveau d’exigence et à votre acceptation des contraintes de son usage. Un vendeur d’une BioCoop n’aura ni l’expertise ni le temps de vous répondre sur ce sujet assez compliqué. Je connais une BioCoop qui ne vend plus d’eau en bouteilles mais où l’on peut aller remplir ses bouteilles, pour pas cher, à un robinet d’eau filtrée sur place. Ce serait une assez bonne solution plutôt que chacun ait son propre système de filtration.

    Aucun système de filtration ne retire « tout » et heureusement. Sinon, ce serait de l’eau distillée et il ne faut pas boire de l’eau distillée. Par exemple, l’eau de pluie (très pure) est légèrement acide. C’est pour cela qu’on préconise de la stocker dans une citerne en béton, elle s’y reminéralise un peu et son ph remonte un peu. Ensuite, une microfiltration (sans osmose) est nécessaire et suffisante. La question de l’eau est passionnante quand on se penche un peu dessus.

  20. Bernhard :
    ‘Lionel, tu me donnes envie de lancer un vibrant “Marche et tais-toi” à ton endroit mais je n’en ferai rien.’

    Moi j’ai envie de te dire :
     »
    Vibrant ? Tu veux dire bêlant ? Ah ça y est je comprends la référence à Animal Farm (La ferme des animaux » dont tu parlais !
    Effectivement, dans ce très bon livre d’Orwell dès qu’un avis critique est lancé par quelqu’un, tous les moutons en chœur bêlent le chant « Beast of England » a tue-tête jusqu’à ce qu’il se taise. »

    Mais je n’en ferai rien.

  21. Vous savez Jeanne G., je suis adhérente (et de plus assez impliquée) à Bretagne Vivante, donc je crois pouvoir dire que j’ai la fibre écolo. Je puis vous assurer que je n’ai aucunement honte d’avouer que je bois de l’eau en bouteille. Car habitant Brest, ville cernée d’agriculture intensive (il suffisait de voir les algues vertes échouées sur la plage en bordure de notre superbe rade durant l’automne passé, je suis comme vous, malgré les belles paroles de nos politiques, je n’ose absolument pas consommer l’eau qui sort des robinets de nos logements. Et je suis d’accord avec Fabrice, le droit à l’accès à l’eau pure est un droit universel.

  22. Coucou,

    Pas même besoin de me poser la question!Cela va de soi!

    Je suis avec vous de tout coeur,et comme je compte pour plusieurs,cela fera……oula!!!

    Bises,Léa.

  23. Moi je continuerai à boire de l’eau du robinet chez moi en Suisse qui, test après test a démontré qu’elle vaut largement celle en bouteille.

    Sinon, pas un mot sur la plus grande catastrophe écologique de ces dernières années dans le Golfe du Mexique?

  24. @ P.P . je trouve ce site très interessant et je me permets de citer ici la phrase d’introduction d’Hubert Reeves :
     » L’espoir de survie passe par une prise de conscience de l’extrême gravité de la situation présente ….ce cycle infernal de l’escalade sera rompu lorsque suffisamment de personnes auront manifesté leur opposition inconditionnelle . »

    A tous, je ne pense pas que le débat essentiel soit ici le pour ou contre l’eau en bouteille, mais bien l’EAU POUR TOUS et en disant tous, je ne parle pas seulement des hommes . L’eau est un bien universel . Et l’idée d’hommage de Fabrice me plait car elle nous rappelle le sens du sacré qui nous fait tant défaut .
    La nappe sous mes pieds provient des Vosges au goutte à gouttes, elle est fossile .

    La France a reçu un grand nombre de semonces de l’Europe à cause de ses cours d’eau poubelle . Effectivement, c’est dangereux de boire de l’eau de réseau en Finistère et dans beaucoup d’autres lieux .

    Ca n’a pas empêché notre premier ministre de se battre il y a seulement un an et demi pour installer le grand prix de France de formule 1 sur une nappe phréatique alimentant plus de 400 foyers, en bord de Seine à une heure de la mer .
    ce n’est qu’un exemple mais il est symbolique du degré d’inconscience de nos dirigeants .
    « L’écologie, ça commence à bien faire » .

    Et bien stop ! Stop également aux invectives inutiles entre nous et battons nous enfin ENSEMBLE .

     » L’espoir de survie passe par une prise de conscience de l’extrême gravité de la situation présente ….ce cycle infernal de l’escalade sera rompu lorsque suffisamment de personnes auront manifesté leur opposition inconditionnelle . »

    et puis je pars bosser .

  25. Nous organisons une marche de l’eau le 5 juin entre l’hotel de ville de Paris et la passerelle des arts afin que l’eau soit reconnue bien commun de l’humanité. Cette marche symbolise le lancement de la campagne des porteurs d’eau pour que nous puissions organiser une communauté qui nous permette de faire évoluer la gouvernance mondiale de l’eau d’ici à mars 2012 avec l’accueil en france du 6ème forum mondial de l’eau. N’hésitez pas à venir voir notre site internet ou notre page facebook Fondation France Libertes. Bonne journée à tous et rendez vous pour ceux qui le souhaite au 5 juin.

  26. « Si certains systèmes de filtration vous semblent chers, ils ne le sont pas à l’usage quand on prend en compte le prix de l’eau en bouteille. » Si on raisonne comme ça, devenir propriétaire de son logement, ce n’est pas tant d’argent que ça non plus si on prend en compte la somme que représente le cumul des loyers sur plusieurs dizaines d’années. Pourtant, certains ne pourront jamais l’être.
    Mais nous sommes d’accord, pour d’autres, ce sera un choix. Par contre argent ou pas, on peut toujours gueuler partout que l’eau au robinet est souvent dégueulasse, et même parfois totalement non potable (si faut pas en donner aux femmes enceintes…).
    Pour ma part, je m’en tiens à la définition du mot potable que j’ai lue une fois et qui retenait ce critère : « agréable au goût » ! Bah c’est une chose claire, l’eau du robinet n’est pas potable.

  27. On l’a souvent constaté, dénoncer les problèmes d’environnement ne suffit pas . Dire les choses, les répéter même avec une patience d’ange et toutes les preuves nécessaires ne suffit pas non plus. Les hurler parce que l’on n’en peut plus plante le débat. Pour que le déclic se fasse, il faut trouver autre chose et je pense que l’idée de cette marche est excellente. Je veux bien la réaliser avec vous.
    Bonne journée à tous
    Marie-Pierre

  28. Je n’ai vu personne relever les contradictions du billet car en incitant à boire de l’eau en bouteille Fabrice commet plusieurs contresens :
    – écologique : le plastique c’est du pétrole (matière première et énergie de transport)et il est le premier à dire que du pétrole il n’y en a plus pour très longtemps ;
    – technique : certaines eaux (je ne citerai pas la marque, mais tout le monde est au courant) sont de l’eau distribuée mise en bouteille après un traitement destiné à leur donner certaines caractéristiques de minéralité … pour faire croire qu’il s’agit d’eaux minérales, l’eau en bouteille est d’abord un produit de pur marketing et ça marche puisque même Fabrice est convaincu par les arguments des industriels de l’alimentation ;
    – social et c’est bien là ce qui me dérange le plus car inviter les gens (donc aussi les plus démunis et les plus pauvres) à acheter de l’eau 1000 fois plus chère que l’eau du robinet n’est ce pas faire ce contre quoi Gandhi luttait (et qui est rappelé dans le billet) : « Les pauvres, les plus pauvres payaient les plus riches,… » ?
    A l’heure où certains, de plus en plus nombreux, réclament que l’eau, notre bien commun (voir commentaire d’Emmanuel) , ne soit plus une marchandise soumise aux lois du marché la position de Fabrice me parait difficilement défendable devant le tribunal des consciences, … mais je ne suis ni juge, ni procureur, juste un fidèle lecteur de ce blog, souvent irrité par la brutalité de certains propos, mais jamais déçu.
    Sauf aujourd’hui.

  29. +1 !

    C’est vrai, on peut se moquer de Fabrice, mais pour beaucoup de Français (je restreins mon périmètre, faute de connaissances) comme en Bretagne, boire de l’eau en bouteille n’est pas un acte de protestation, c’est juste une obligation !

  30. Gérard,

    Désolé de vous avoir déçu, mais cela arrive fatalement. Vos arguments sont tous juste, mais ils se situent dans un cadre qui n’est plus le mien. Je sais parfaitement ce que vous dites, mais je change pourtant pas de point de vue. Quand un écologiste comme moi plaide pour un changement de paradigme, cela implique des ruptures mentales en chaîne. Boire de l’eau en bouteille n’est en aucune manière une solution, mais où est la solution ? Les blablas – je ne vous vise pas, Gérard -, les blablas autour de l’eau n’empêchent (presque) aucune collectivité locale de France de traiter – c’est le mot juste – avec Veolia ou Suez. Si je me suis livré à une provocation assumée, c’est parce que je ne supporte plus l’acceptation molle de tout un peuple de l’un des plus grands crimes possibles. C’est-à-dire l’anéantissement industriel de cet élément de base de la vie qu’est l’eau.

    Assez ! Voilà mon point de vue. Recommençons au point de départ, et clamons que nous nous battons pour une eau réelle, qui ne serait jamais, JAMAIS, polluée. Moi, je suis prêt à jouer gros sur un combat de cette sorte, qui nous sortirait enfin des propos convenus sur le plastique des bouteilles ou leur prix. Qu’est-ce qui nous empêche de lever un million de signatures pour le retour des bouteilles en verre consignées et un service public qui distribuerait une eau non traitée, non chlorée pour la raison simple et même évidente qu’elle n’aurait pas été assassinée en route ?

    Gérard, je ne vous demande pas d’être d’accord avec moi. Mais franchement, les mots que vous utilisez, et leur ordonnancement, n’ont-ils pas fait leur temps ? Ne croyez-vous pas qu’il est grand temps de parler différemment, et d’agir autrement ? Avec mes sincères salutations,

    Fabrice Nicolino

  31. Gérard,

    Désolé de vous avoir déçu, mais cela arrive fatalement. Vos arguments sont tous justes, mais ils se situent dans un cadre qui n’est plus le mien. Je sais parfaitement ce que vous dites, mais je ne change pourtant pas de point de vue.

    Quand un écologiste comme moi plaide pour un changement de paradigme, cela implique des ruptures mentales en chaîne. Boire de l’eau en bouteille n’est en aucune manière une solution, mais où est la solution ? Les blablas – je ne vous vise pas, Gérard -, les blablas autour de l’eau n’empêchent (presque) aucune collectivité locale de France de traiter – c’est le mot juste – avec Veolia ou Suez. Si je me suis livré à une provocation assumée, c’est parce que je ne supporte plus l’acceptation molle de tout un peuple de l’un des plus grands crimes possibles. C’est-à-dire l’anéantissement industriel de cet élément de base de la vie qu’est l’eau.

    Assez ! Voilà mon point de vue. Recommençons au point de départ, et clamons que nous nous battons pour une eau réelle, qui ne serait jamais, JAMAIS, polluée. Moi, je suis prêt à jouer gros sur un combat de cette sorte, qui nous sortirait enfin des propos convenus sur le plastique des bouteilles ou leur prix. Qu’est-ce qui nous empêche de lever un million de signatures pour le retour des bouteilles en verre consignées et un service public qui distribuerait une eau non traitée, non chlorée pour la raison simple et même évidente qu’elle n’aurait pas été assassinée en route ?

    Gérard, je ne vous demande pas d’être d’accord avec moi. Mais franchement, les mots que vous utilisez, et leur ordonnancement, n’ont-ils pas fait leur temps ? Ne croyez-vous pas qu’il est grand temps de parler différemment, et d’agir autrement ? Avec mes sincères salutations,

    Fabrice Nicolino

  32. Fabrice, vous semblez bien exalté dans votre réponse à Gérard. Que proposez vous concrètement quand vous dites « je suis prêt à jouer gros sur un combat de cette sorte » ??? et puis cette « eau jamais JAMAIS polluée », franchement, c’est comment qu’on la fait : plus de circulation fluviale, plus de rejet d’usines mais alors plus d’usines (OK c’est dégueulasse, c’est affreux et tout ce qu’on veut mais c’est ce qui se passe. Si vous me dites ce que vous faites des rejets d’usines par exemple, je commencerai à trouver vos idées plus concrètes moins « en l’air ».

  33. Anastasiane,

    Mais vous me flattez, sérieusement. Car je suis un exalté, et fier de l’être. Dites-moi, quand diable les réalistes dont vous semblez faire partie ont-ils trouvé des solutions, dans les pires moments de l’histoire humaine ? Je crois, moi, et pour commencer, que nous vivons un temps extrême. Alors, et même si je me trompe, je préfère encore cela à la soumission au réel. Bien à vous,

    Fabrice Nicolino

  34. J’ai eu tort de souligner plusieurs contradictions, alors que la seule qui vaille est celle de Gandhi : comment pouvez vous encourager des pauvres à enrichir des riches ?
    La question est brutale, je l’admets, mais y a-t’il une question plus importante ?
    On pourrait débattre indéfiniment des qualités respectives des diverses origines de l’eau que nous consommons, des moyens de la traiter, …
    Au fait quand on « traite » avec tel ou tel groupe de distribution d’eau, on a le choix de la manière, de la méthode (DSP ou régie ou …) alors que quand on traite avec Nestlé, Danone ou Coca-cola (oui, oui, l’eau du robinet enfermée dans une bouteille), on n’a qu’un choix, celui d’acheter ou pas du bien commun mis en bouteille !
    J’ai choisi : je mets de l’eau du robinet dans une bouteille quand je dois faire un trajet assez long.

  35. exalté n’a rien d’un compliment voyez vous ce n’est pas la même chose qu’utopiste par exemple et surtout lorsque vos arguments sont aussi fumeux. Vous avez une technique de politicien vous répondez à côté, vous insinuez mais dès que l’on vous pousse dans vos retranchements, il n’y a plus personne. C’est navrant !

  36. Anastasiane,

    Je vois bien qu’on ne peut pas plaire à tout le monde, ce que j’ai appris dès mon plus jeune âge. Vos arguments à vous sont affûtés, remarquables, proprement indiscutables. Bien à vous,

    Fabrice Nicolino

  37. Ca, c’est excellent Fabrice, ça m' »exalte » !!! :
     » Qu’est-ce qui nous empêche de lever un million de signatures pour le retour des bouteilles en verre consignées et un service public qui distribuerait une eau non traitée, non chlorée pour la raison simple et même évidente qu’elle n’aurait pas été assassinée en route ? »

    On commence par quoi ?

  38. et bien j’ai réflechi cette nuit (ne rigolez pas !!!)

    1ere : nous devrions implanter les super marchés près des voies ferrovières pas autre part (diminution des camions)

    2eme : mettre dans les ces magasins de grosses bonbonnes d’eau de différente marque si vous voulez ou bien osmosées comme dans la bio coop et remettre les bouteilles en verres comme celà chacuns de nous viendra au magasin remplir sa bouteille, plus de déchets, plus de lavage des bouteilles consignées, plus de transport ou du moins limité à l’extrême.

    Pareil pour les yaouts (tous en verre), plus d’emballages etc etc…

    si déjà nous procédions par plalliers celà avancerai mieux. (je pense…)

    Je ne bois pas l’eau en bouteille par plaisir , a chaque fois que j’en achète je pense à la pollution, mais il est vrai que si nous nous battons pas tous ensemble pour que toutes les eaux du monde ne soient pas souillées et bien celà revient à rien.

    sophie45

  39. Ma mère a grandi avec ses neuf frères et soeurs dans la campagne berrichonne sans eau courante (apparue seulement en 1972). On allait chercher l’eau à la fontaine, on faisait ses besoins dans les champs. Je peux vous dire que la vie n’était pas rose. Vous me rétorquez qu’elle ne l’est pas plus aujourd’hui : les nitrates et les boursiers sont passés par là.

    Faut-il pour autant « jeter le bébé avec l’eau du bain » ? Personnellement je ne suis pas contre le progrès, il nous a apporté mieux-être et confort. Et cela passe nécessairement par de la pollution (air, eau, sol…). Je pense qu’il est vain de penser le retour à une nature vierge : l’homme par son action modifie de toute façon le milieu naturel. Par contre, on peut essayer de limiter la pollution et améliorer le système de traitement de l’eau.

    Mais ce qui est fondamental avant tout, c’est de s’interroger sur cette fuite en avant de la société de consommation. Comment se fait-il que nous n’ayons pas pu stoppé cette machine, qu’une minorité de personnes passe leur temps à renouveler des produits superflus alors que la majorité de l’humanité manque de l’essentiel ? Des philosophes, comme Patrick Viveret, répondent que cette fuite en avant est révélatrice d’une crise existentielle, qui a sa source dans la peur de l’autre et la peur de la mort.

  40. mais oui Céline, viendra un temps où des abeilles, multicolores ( c’est plus marrant) et synthétiques voleront actionnées par des satellites..pour butiner d’immenses champs de plantes gm, viendra un temps où les mers seront vides, c’est çà le progrés..les misères de ce temps qui vient seront elles aussi pas mal assaisonnées et en progrés, aucun doute là-dessus.
    Sénèque, Marc Aurèle (« pensées pour moi »)
    Sénèque: « le langage de la vérité est simple » ; c’est d’âme qu’il faut changer, et non de climat.
    Cicéron:
    « Les responsabilités des mauvais dirigeants à l’égard de la République sont désastreuses. Non seulement ils se chargent eux-mêmes de leurs vices, mais ils en imprègnent la cité. »

  41. @ Emmanuel Poilane . je connaissais un peu votre association, mais pas le site . Effectivement les marigots font de très nombreuses victimes chaque année et c’est une belle lutte que de travailler à l’assainissement des réseaux . le 5 juin, je ne suis pas libre . c’est vrai que je vise une lutte également pacifique mais plus radicale, c’est à dire davantage en rupture avec nos systèmes que je pense désastreux pour la vie . Néanmoins, je serais venue et je me déplacerai une autre fois .

  42. Pouvoir boire l’eau des fleuves, des rivières, des sources sans craindre de s’empoisonner c’est le rève et effectivement cela implique tout cela implique tout un changement total et radicale. Comment faire, commencer par ne plus payer sa facture?

  43. En fait je croie qu’une marche n’y suffira pas.
    Mettons nos économies en communs.
    Vendons tous nos biens inutils.
    Achettons avec ceci de la terre, des rivières, des étangs des forets.
    Construisons de pierre, de terre et de bois nos foyers. Des chemins pour reliers les hameaux.
    Un chef jardinier par village. Des animaux en totale liberté.
    Mettons en commun nos connaissances pour etre totalement autonome en matière d’énergie renouvelable, de recyclage de l’eau, de nouriture, de culture.
    Et petit à petit en s’affranchissant de l’Etat, en s’affranchissant de ce qu’il ne nous apportera plus, il suffira de s’affranchire des frontières il faudra croitre, pousser acceuillir de plus en plus de territoires et de terriens à la cause.
    Et fédérer de par le monde ces meme antitées qui n’auront pour passeport qu’une planète bleue sans visas.
    Je veux bien dans ce monde donner chaque jour un coup de main au jardinier de mon hameau, faire le bucheron, m’occuper de l’étang, apprendre à nager aux enfants et préparer le feu de la St-Jean.Et promener dans ma calèche les anciens du village pour aller pique-niquer au bord d’une rivière….
    Quelqu’un pense t il à un lieu adécat pour commencer?

  44. je n’ai jamais bu une eau aussi pure que sur les territoires où vivent des ours. Et ce n’est pas un hasard. Eux savent le goût incomparable des eaux vives. Leur présence est le garant du beau, du bon , du vivant. Alors qui avec moi pour réclamer des ours PARTOUT!!!

  45. L’ambivalence du progrès vue par Gandhi :

    « Il faut un minimum de bien-être et de confort ; mais passé cette limite, ce qui devrait nous aider devient une source de gêne. Vouloir créer un nombre illimité de besoins pour avoir ensuite à les satisfaire n’est que poursuite du vent. Ce faux idéal n’est que traquenard. La civilisation, au vrai sens du terme, ne consiste pas à multiplier les besoins, mais à les limiter volontairement ».

    Gandhi

  46. Arnaud,bonjour,

    Vous brûler,c’est chaud,bouillant même!C’est exactement ce qu’il faut envisager,pour en faire un exemple,et démontrer ensuite que cela n’a rien d’utopique.

    Aquérrir des terres,avec prés,forêts,étangs,sources…y édifier des endroits aménagés de façon a être le plus autonomes possibles.

    http://monotarcie.blogspot.com/
    http://www.oekofilm.de/index.php?id=26,53,0,0,1,0

    Et puis…pour tous.

    http://www.simondale.net/house/index.htm

    L’endroit?Prairie bien vertes et grasses,eaux a profusion,montagne,sérénité,région discrète,(pas de risque d’effet Tarnac),immobilier raisonnable,des idées fumantes,etc….!

    Eurèka,j’ai trouvé!

    J’y met les premières pierres,c’est en train,mais je ne remettrais jamais mes escarpins pour faire bouger le cul des septiques des grandes villes.Je laisserais ce boulot a ceux qui y croient vraiment ou a des journalistes compétents.Mince alors,Fabrice sera en prison,dommage!
    Je donnerais des infos plus précises,ultérieurement,selon les avancées des petits cailloux!

    Il n’y aura pas dix milles solutions dans le futur.Ou vous prenez de la distance et revenez a de VRAIES VALEURS…et ainsi respirer du PUR,dans tout les sens du terme,ou vous restez ancrés dans la socièté telle qu’elle est,et étoufferez dans les « odeurs nauséabondes »,de frics,de mensonges,de pouvoirs et tout ce qui en découle.

    Pour ceux qui douteraient encore de la possibilité de changer ne serais ce qu’une infime partie du monde,n’oubliez pas que qui ne tente rien,n’a rien.Mes biens sont en vente pour réaliser ce projet.Ce qui est a venir,n’est pas pour moi,je n’ai besoin de rien,(une salade,une pomme,un parapluie me suffisent amplement),mais pour les autres,les générations qui suivent.

    Petite Marie.Si chacun ne conservait que ce dont il a besoin, nul ne manquerait de rien, et chacun se contenterait de ce qu’il a.
    Si la non-violence est la loi de l’humanité, l’avenir appartient aux femmes. Qui peut faire appel au coeur des hommes avec plus d’efficacité que la femme ?
    Puisque j’ai rejeté l’épée, il n’est plus rien d’autre que la coupe de l’amour que je puisse offrir à ceux qui se dressent contre moi.Gandhi.

    http://image.toutlecine.com/photos/a/s/t/asterix-le-gaulois-67-05-g.jpg

    Mais sans viande,hein!

    Bises,Falbala.Ou Bonnemine….?:)))

  47. Haçène. Je n’ignore pas la misère qui dévaste la planète. Si j’ai fait l’acquisition d’un système de filtration d’eau, c’est en connaissance de cause et en conscience. Si le principe d’amortissement financier est effectivement le même, les sommes en jeu par rapport à l’achat (généralement à crédit) d’un bien immobilier sont sans commune mesure. J’ai une fontaine d’osmose inverse mais je n’ai pas de micro-ondes ni même de lave vaisselle, ni d’écran plat, ni de téléphone portable. J’arbitre, je fais des choix. Et je pousse ma commune à renoncer au désherbant chimique. Et c’est pas facile.

    Sophie45. Pour les yaourts, on peut les faire à la maison dans une yaourtière (électrique). Ils sont doux et très bons. Je préconise du lait bio entier et un yaourt bio entier comme ferment pour la première série. Autrefois, j’avais fabriqué une yaourtière sans électricité, ça ne marchait pas. On n’arrive pas à maintenir la bonne température sans chauffage ni thermostat et les yaourts étaient acides ou prenaient mal.

    On peut aussi faire son pain bio au levain à la maison. Je l’ai fait pendant des années, à la main, sans machine (elles n’existaient pas). Je faisais même ma farine. C’est vous dire… Du coup, plusieurs familles autour de moi s’étaient mises à faire leur pain. C’étaient dans les années 70 – 80. Nous étions encore inspirés par mai 68.

  48. « Si la non-violence est la loi de l’humanité, l’avenir appartient aux femmes. Qui peut faire appel au coeur des hommes avec plus d’efficacité que la femme,  »
    LEA, je ne pense pas que la fame soit par essence « meilleure » que le male!oh non! un exemple..la colle à viande, eh bien Rachida, celle des minorités opprimées mais qui s’en est bien tirée..et bien cette femme ambitieuse et arriviste a voté CONTRE l’interdiction de la colle à viande! question: donnera t-t-elle cette chose à sa fifille?

  49. Bonsoir,

    Je n’ai nulle part écrit que la femme était meilleure que l’homme.

    Dati fera ce qu’elle voudra!

    Je ne suis pas du genre chienne de garde,et pour avoir travaillé avec les deux « espèces »,séparement,je peux vous garantir que les femmes sont des chieuses de première catégorie.Trop exigentes!

    Si le créateur nous as fait différents,c’est que chacun a un rôle défini a assumer,tout en respectant l’autre.Nous devons nous « emboîter » et pas nous tirer dans les pattes continuellement.S’écouter,s’entre aider,s’épauler.Ce n’est qu’a ce prix que la vraie sérénité fera surface.

    Les « nanas » a la vaisselle » et les « mecs » a la vidange de la bagnole!Chacun a sa place….joyeusement.

    OK,je sors!

    Bien a vous,Léa.

  50. Léa, non mais à chacun selon sa force, çà oui, le tout sans dogmatisme (si possible); 50 kgs de ciment..j’ai du mal à les porter, je choisis la vaisselle et mêm l’épluchages des patates.; ya pas de sot métiers …et honnètement la vidange je laisse aussi, mais bon chacun fait comme il veut.
    ceci dit j’ai cité madame Dati pour information (ce n’est pas TF1 ou M6 qui vont le clamer sur le toit: ils préfèrent parler de sa robe Dior! classe oblige!); que les citoyens sachent comment décide cette élue du peuple, (du peuple, ah, bon?) le peuple à du mouron à se faire avec ce genre de « bergère »;

  51. Marie,

    « J’ai cité madame Dati pour information (ce n’est pas TF1 ou M6 qui vont le clamer sur le toit: ils préfèrent parler de sa robe Dior! classe oblige!) »

    C’est qui Dior?

    Bises,Léa.:)

  52. à Léa :
    faire se bouger « le cul » de ces cons qui habitent les grandes villes? Ce serait donc ça la solution? Ouais, bof. Parce qu’en attendant, les idiots qui comme moi s’entassent dans des 20m2 en ville ben ce sont des immenses espaces qu’ils ne volent pas à la nature et à la faune sauvage. Imaginez que ces millions d’imbéciles aient dans l’idée d’acquérir une maison et des terres. Je n’ose imaginer le résultat…comme d’habitude la réalité est plus complexe qu’une envolée poétique derrière un écran.

  53. Bonjour,Raton Laveur,

    Vous n’avez pas tout faux!

    Il n’est pas question de voler,mais d' »emprunter » et cela en RESPECTANT toutes les lois de la nature.D’en faire un exemple,et démontrer que le monde tourne a l’envers,alors qu’il est capable de tourner a l’endroit,pour le bien de l’humanité.Ce qui n’est surement pas le cas aujourd’hui!

    Si vous êtes assez « idiot »,(c’est vous qui le dites),pour ne pas comprendre ce qui se passe maintenant,et ou nous allons en continuant sur cette voie,dangereuse et egoïste,restez dans vos environs rétrécis,et préparez vous a participer a l’édification de barricades.C’est vers cela que nous allons et que certains s’evertuent a activer.

    Les cailloux sont la pour être carressés et pour nous permettre de souffler lors d’une longue marche,mais surement pas pour servir de projectiles en visant ses propres frères.

    A l’avenir,il n’y aura que deux solutions.

    Chacun son combat,le mien c’est les fesses sur la pierre….dans la paix et le partage.

    Excusez moi
    Je vous demande pardon
    Je vous aime
    Merci

    Ciao,Léa.

  54. Léa et raton L.On peut rire un peu? malgré tout?

    On s’est trompé avec les villes, on aurait dû les mettre à la campagne », Alphonse Allais.

    Lea ton post sur les relations des entreprises, bien aimé on mesure dans QUOI nous sommes englués! ce serait bien de signer la pétition contre le type américain qui donne des coups de pieds et de poings aux bovins!

  55. Le débat est utile et intéressant, toutes les analyses sont les bienvenues. Mais tout bien considéré, je continue de penser que nous devons vraiment, effectivement, faire une action d’envergure pour l’eau comme la marche déjà évoquée. Bien sûr que l’on pourra toujours trouver des contradictions et mille raisons de la dire imparfaite, mais le pire est de ne rien faire. Il y a là la beauté du geste et une occasion de mettre en avant avec plus de force des solutions réalisables à court moyen et long termes.

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