Buter les blaireaux jusque dans leurs chiottes (*)

Comme l’on sait peut-être, il y a blaireau et blaireau. Ne pas confondre notre prodigieux animal – un assez bon imitateur de l’ours, non ? – et ces innombrables imbéciles, vulgaires et souvent méchants, qui hantent les chemins du paradis. L’argot, que je vénère pourtant, a donné aux sombres connards le nom même du croqueur de lombrics et d’escargots. Bah, il faut bien s’en accommoder. En revanche, rien ne nous oblige à supporter l’arrêté que vient de m’envoyer Joelle, et qui me foudroie sur place. Je résume : le préfet de la Côte d’Or vient de faire un cadeau insupportable aux chasseurs du département. Lesquels ont le droit depuis le 4 mars, et jusqu’au troisième dimanche de septembre, de buter autant de blaireaux qu’ils le pourront dans une vaste zone du département incluant dix cantons, dont Pouilly-en-Auxois.

Quelle est la raison de cet arrêté ? Excellente. Il s’agit de limiter la propagation de la tuberculose bovine, dont les blaireaux seraient les vecteurs. Je ne me suis pas transformé en médecin-chef vétérinaire, pas encore, mais je peux en préambule vous dire une chose simple, m’appuyant sur un savoir reconnu. Ce qui suit est extrait d’un article indiscuté paru dans la revue Epidémiologie et santé animale (50, 127-143) en 2006, sous la signature de quatre spécialistes de l’Afssa et de l’École nationale vétérinaire d’Alfort. Voici : « Le plan de lutte collective contre la tuberculose bovine, véritablement commencée en 1954 après une phase infructueuse de prophylaxie libre et individuelle à partir de 1933, a abouti en 2001 à la reconnaissance de l’état indemne de la France par l’Union européenne : d’un taux d’environ 25 à 30% des élevages infectés au début, notre pays est passé à quelques (petites) dizaines de foyers résiduels aujourd’hui. Le succès est incontestable ».

Il est possible que le préfet de la Côte d’Or dispose d’autres informations, mais ce serait alors le moment de les rendre publiques, car pour les blaireaux – les beaux, les vrais -, le temps est désormais précieux. 2 000 auraient déjà été massacrés dans le cadre de ce qu’il faut bien appeler un plan d’éradication. Laissons de côté, par commodité, le débat sur la tuberculose bovine, que je ne saurais d’ailleurs mener sérieusement. Laissons, et concentrons-nous sur l’arrêté-scélérat. Oui, il y a des lois scélérates et des arrêtés-scélérats. Celui-là restera. Il restera, car sous couvert de prophylaxie, comme si souvent par le passé, il exprime à mes yeux une haine profonde de l’animal. Vous jugerez par vous-même, car j’ai placé l’intégralité de l’arrêté dans la partie Commentaires, où vous pourrez le lire.

Je n’ai pas le temps d’un traité, mais les considérants sont bel et bien de nature fantastique. Son auteur – gloire, gloire ! – ne sait pas très bien ce qu’il doit avancer. Le tout est d’une confusion rare. On ne sait pas si l’on veut parler de dépistage – évoqué pour les sangliers et les cerfs – ou d’abattage, ce qui n’est pas tout à fait la même chose lorsqu’on est un blaireau de la Côte d’Or. On ne donne presque aucun chiffre précis, qui aurait permis d’avoir une idée sur l’éventuelle progression d’une éventuelle épidémie. Exemple : combien de cas de tuberculose bovine depuis 2002 ? Mystère. Exemple : combien de cas de tuberculose découverts dans la faune sauvage depuis 2002 ? Mystère. Malgré l’absence de toute mise en perspective, il apparaît pourtant indispensable de « prévenir la circulation de la tuberculose au sein de la population animale sauvage ». Et l’on termine en beauté par une vulgaire pétition de foi qui ne se peut déduire, logiquement, de ce qui précède : « Pour arriver à prévenir cette circulation, il convient de diminuer les populations de blaireaux ».

Roule ma poule, et prépare mon bazooka. Par un simple assemblage de phrases disjointes, comme le seraient les planches d’un meuble de guingois, une autorité administrative donne ainsi le droit de tuer des êtres vivants par milliers. Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais moi, je place très bas la signature d’un haut-fonctionnaire, capable de toutes les contorsions, de toutes les manipulations, même pis. Je préfère ne pas y insister. Quoi qu’il en soit, la fédération de chasse du département est donc à la noce depuis le 4 mars, et pour elle, rien de trop beau. Fromage et dessert. Carnage et fun. Mais voyons ensemble.

D’abord le ton, militaire et glacial : « Des opérations d’élimination de blaireaux sont ordonnées ». Ou encore : « Les animaux prélevés seront placés dans des sacs étiquetés et numérotés ». Ensuite, les armes. En dehors des missiles Exocet, je ne vois guère ce qui serait oublié. On a le droit, outre les barbares techniques de déterrage jusqu’au fond du terrier de la bête, d’utiliser des colliers à arrêtoir – « y compris en gueule de terrier » – que l’on placera dans les coulées où se faufile le blaireau. Les tirs de nuit, « y compris avec des sources lumineuses », sont aimablement offerts pour le même prix. Enfin, la rédaction follement laxiste dans la forme est comme un message subliminal adressé aux tueurs.

On n’est pas obligé de me suivre, mais je juge ce dernier point évident. On entend que les chasseurs tuent en masse, se défoulent et soient heureux de réduire en pâtée d’admirables animaux qui ne demandaient qu’à vivre. Je ne prendrai que deux derniers exemples. Le premier, qui vaut son pesant de cynisme : « Ces opérations devront prioritairement être mises en œuvre à proximité des parcelles où pâturent les bovins des cheptels infectés par la tuberculose bovine et des zones où ont été détectés des sangliers reconnus infectés par l’agent de cette maladie ». Vous remarquerez par vous-même le sens véritable de cette phrase. Pour la frime, on prétend donner une « priorité » à quelques parcelles, mais chacun sait, le rédacteur du texte en premier, que ce ne sera que mise en bouche meurtrière. Quand la lourde colonne des 4X4 et des bedaines sera lancée, elle poursuivra son chemin jusqu’au bout.

D’ailleurs, faut-il continuer d’argumenter ? Lisez avec moi ce laisser-passer, ce laisser-tuer en bonne et due forme : « La déclaration de piégeage en mairie ainsi que le compte rendu annuel des prises ne sont pas nécessaires ». Un seul mot d’ordre, car c’est en effet un ordre : mort au blaireau. On voudrait habiter ailleurs, avec d’autres que ceux-là.

(*) En 1999, Vladimir Poutine déclarait qu’il fallait « buter les Tchétchènes jusque dans les chiottes »

118 réflexions sur « Buter les blaireaux jusque dans leurs chiottes (*) »

  1. VOILÀ L’ARRÊTÉ

    Direction départementale
    de la protection des
    populations
    de la Côte-d’Or

    PREFET DE LA COTE-D’OR
    LE PREFET DE LA REGION DE BOURGOGNE
    PREFET DE LA COTE-D’OR

    ARRETE PRÉFECTORAL n° 149/2010/DDPP
    du 4 mars 2010

    Ordonnant la régulation des populations de blaireaux dans certaines zones du
    département de la Côte-d’Or afin de limiter l’extension de cette maladie au sein des
    populations de la faune sauvage de ces zones.

    VU le Code Rural notamment le titre II, les articles L 223-1 à L. 223-8, les articles R.223-3 à R 223-8,
    l’article D.223-21 ;

    VU la loi 2005-157 du 23 février 2005 relative aux développements ruraux, notamment
    l’article L.425-5 ;

    VU l’arrêté ministériel du 15 septembre 2003 fixant les mesures techniques et administratives
    relatives à la prophylaxie collective et à la police sanitaire de la tuberculose des bovines et des
    caprins, notamment son article 6 ;

    VU l’arrêté ministériel du 18 novembre 2009 fixant les mesures spécifiques de lutte contre la
    tuberculose bovine dans les départements de la Côte-d’Or et de l’Yonne ;

    VU le décret du 16 mai 2008 nommant M. Christian GALLIARD de LAVERNÉE en qualité de préfet
    de la région Bourgogne, préfet de la Côte-d’Or (hors classe) ;

    VU le décret n° 2009-1484 du 3 décembre 2009 relatif aux directions départementales
    interministérielles ;

    VU l’arrêté du Premier ministre en date du 1er janvier 2010 nommant M. Pierre AUBERT en qualité
    de directeur départemental de la protection des populations de la Côte d’Or ;

    VU l’arrêté préfectoral N°003 du 4 janvier 2010 donnant délégation de signature à M. Pierre
    AUBERT, directeur départemental de la protection des populations ;

    VU l’arrêté préfectoral N°148 du 4 mars 2010 Ordonnant la capture de blaireaux à des fins de
    dépistage de la tuberculose bovine sur l’ensemble du département de la Côte-d’Or ;

    VU l’avis du Conseil départemental de la santé et de la protection animales réuni le 15 décembre
    2009, conformément aux articles R. 224-2 R. 224-5 et R. 224-6 du Code Rural ;

    CONSIDERANT que la tuberculose est une maladie réputée contagieuse sur toutes les espèces de
    mammifères ;
    ARRETE PREFECTORALn°149/20I0/DDPP

    CONSIDERANT l’avis, en date du 25 novembre 2009, de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire
    des Aliments (AFSSA) relatif aux mesures visant à renforcer la lutte contre la tuberculose bovine en
    Côte d’Or ( saisine 2009-SA-O280) ;

    CONSIDERANT les foyers de tuberculose dépistés sur le cheptel bovin depuis 2002 ;

    CONSIDERANT l’apparition de cas de résurgence rapide de la maladie après abattage total de
    troupeaux ;

    CONSIDERANT la découverte de cas de tuberculose liée à Mycobacterium bovis, au sein de la
    population de la faune sauvage depuis l’année 2002 ;

    CONSIDERANT la mise en évidence de Mycobacterium bovis sur 16 blaireaux piégés au cours de
    l’année 2009 sur des parcelles situées à proximité de plusieurs élevages bovins infectés par la tuberculose bovine ;

    CONSIDERANT que la première campagne de piégeage en 2009 a mis en évidence la présence de
    Mycobacterium bovis sur l’espèce blaireau dès lors que ces animaux vivaient à proximité des foyers de tuberculose bovine ;

    CONSIDERANT la nécessité d’étendre à l’espèce blaireau {Mêles mêles) le programme de dépistage
    déjà en oeuvre sur les espèces sangliers et cerfs ;

    CONSIDERANT le risque de transmission de la tuberculose des bovins aux animaux de la faune
    sauvage et des animaux de la faune sauvage aux animaux domestiques ;

    CONSIDERANT la nécessité de prévenir la circulation de la tuberculose au sein de la population animale sauvage ;

    CONSIDERANT que. pour arriver à prévenir cette circulation il convient de diminuer les populations de blaireau ;

    CONSIDERANT la nécessité à agir ;

    VU l’avis du directeur départemental de la protection des populations de la Côte d’Or ;
    SUR proposition de la Secrétaire Générale de la Préfecture de la Côte d’Or ;

    ARRÊTE

    ARTICLE 1 : régulation des populations de blaireaux

    Des opérations d’élimination de blaireaux sont ordonnées sur les cantons où pâturent les cheptels bovins infectés par la tuberculose, les bovins suspects d’être contaminés et où ont été détectés des sangliers reconnus infectés par la tuberculose. Les cantons concernés sont les suivants : MONTBARD,BAIGNEUX LES JUIFS, VENAREY LES LAUMES, VITTEAUX, SEMUR EN AUXOIS, PRECY
    SOUS THIL, SAINT SEINE L’ABBAYE, SOMBERNON, POUILLY EN AUXOIS, BLIGNY SUR OUCHE.
    ARRÊTÉ PRÉFECTORAL n°149/2010/DDPP 2/4

    Ces opérations se dérouleront de la date de signature du présent arrêté à la date de l’ouverture de la prochaine saison de chasse, soit le 3ém° dimanche de septembre 2010.
    Elles sont placées sous la responsabilité de messieurs les lieutenants de louveterie du département qui organisent la mise en œuvre de ces opérations sur leur territoire de.compétence.
    Ces opérations devront prioritairement être mises en œuvre à proximité des parcelles où pâturent les
    bovins des cheptels infectés par la tuberculose bovine et des zones où ont été détectés des sangliers reconnus infectés par l’agent de cette maladie.

    ARTICLE 2 : moyens d’élimination autorisés
    a) L’utilisation de collets à arrêtoir, y compris en gueule de terrier, à ras-terre si besoin, est autorisée.
    La déclaration de piégeage en mairie ainsi que le compte rendu annuel des prises ne sont pas
    nécessaires. A ces exceptions près, l’ensemble de la réglementation relative au piégeage doit être
    respectée.
    Pour ce mode opératoire, les lieutenants de louveterie pourront s’adjoindre les services de piégeurs agréés choisis par leur soin.

    b) Les chasseurs titulaires d’un permis de chasse sont autorisés à tirer à l’affût et de jour, les
    blaireaux de la date de signature du présent arrêté à la date de l’ouverture de la prochaine saison de chasse, soit le 3ème dimanche de septembre 20Í0.

    c) Des tirs’de nuit avec utilisation de sources lumineuses peuvent être effectués. Les lieutenants de louveterie pourront faire appelle à des chasseurs pour les aider dans la mise en œuvre de ce type d’intervention.
    Lorsque des tirs de nuit sont envisagés, les lieutenants de louveterie préviendront 24 heures à
    l’avance le maire de la commune concernée, la brigade de gendarmerie du secteur ainsi que
    l’office national de la chasse et de la faune sauvage.

    d) Les lieutenants de louveterie peuvent faire appelle aux équipages de vénerie sous terre afin de pratiquer au déterrage des blaireaux lorsque les conditions géologiques sont favorables.

    ARTICLE 3 : analyses et élimination des animaux des blaireaux
    Les animaux prélevés seront placés dans des sacs étiquetés et numérotés, ces numéros étant
    également reportés sur une fiche de prélèvement. Les sacs et les fiches de prélèvement seront mis
    à la disposition des lieutenants de louveterie par la direction départementale de la protection des populations. Les animaux ainsi identifiés seront sans tarder acheminés vers le laboratoire départemental de Côte d’Or à fin d’analyse et d’élimination.

    ARTICLE 4 : modalités d’organisation des prélèvements
    Les modalités de mises en oeuvre des prélèvements (fourniture des collets, du matériel de prélèvement, nombre de blaireaux devant être analysés par circonscription de louveterie…), les documents à utiliser, les modalités d’acheminement des prélèvements au laboratoire départemental d’analyse de la Côte d’Or
    ainsi que les indemnisations attribuées aux piégeurs agréés et au lieutenants de louveterie sont décrits
    ARRETE PREFECTORAL n°l 49/2010/DDPP 3/4
    dans une convention passée entre le directeur de la DDPP, le président de l’association des piégeurs agréés et le représentant des lieutenants de louveterie.

    ARTICLE 5 : délai et voie de recours
    La présente décision ne peut être déférée qu’auprès du Tribunal Administratif, 22 rue d’Assas, BP 61611, 21016 DIJON Cedex. Le délai de recours est de deux mois pour le demandeur. Ce délai commence à courir du jour où la présente décision a été notifiée.

    ARTICLE 6 : execution
    La secrétaire générale de la préfecture de la Côte d’Or, le commandant du groupement de gendarmerie de la Côte d’Or, le directeur départemental de la protection des populations de la Côte d’Or, le directeur départemental des territoires de la Côte d’Or, le chef du service départemental de l’office national de la
    chasse et de la faune sauvage de la Côte d’Or, les maires des communes concernées, les lieutenants de louveterie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Recueil des Actes Administratifs de la Préfecture de la Côte d’Or.
    Fait à DIJON, le 04 mars 2010,
    Pour le préfet,
    Le directeur départemental de la protection des populations
    Dr Pierre AUBERT

    ARRETE PREFECTORAL n°149/2010/DDPP

  2. C’est scandaleux !
    Que peut-on faire contre ça ? Les préfets n’étant pas élus, ils n’ont que faire de l’opinion publique…

  3. « les lieutenants de louveterie » . cette institution datant de Charlemagne avait pour but d’éradiquer le loup . Comme c’est chose faite, restent les animaux tels que le renard ou le blaireau qui ont le tort de faire concurrence aux êtres en kaki (déguisés ainsi pour avoir l’air d’être des hommes, comme en Indochine…des singes en hiver , oui !) répandus dans la nature car ils aiment croquer , entre autre le lapereau .

    Or le renard et le blaireau sont très utiles . Là où ils disparaissent, taupes et mulots pullulent . et les accusations, à leur encontres , de répandre des maladies sont fausses . Ou certaines peuvent être également transmisent par le chat et le chien .
    Prêts à buter également Médor and co , messieurs les lieutenants ?

  4. Et bien entendu aucune mention du nombre de cas réel de tuberculose bovine, comment ces gens là prennent-ils des décisions?

    Autre sujet et autre réglementation : l’anguille: sa population diminue fortement depuis 1995,son avenir peut même être menacé, plusieurs causes à cela :
    un parasite anguillicola crassus importé avec les anguilles japonaises,
    les barrages mal équipés pour empêcher les anguilles dévalantes d’être broyées dans les turbines et rendant les jeunes anguilles plus vulnérables aux braconniers et aux cormorans lors de leur remontée,
    les pollutions,
    et la pêche des civelles, notamment dans le Médoc, essentiellement destinées au marché asiatique et espagnol (un point commun avec le thon rouge).
    Pensant être un pêcheur responsable,je n’ai pas attendu des mesures gouvernementales ou préfectorales, j’ai arrêté de rechercher cette espèce depuis une dizaine d’années et consomme dans l’année, un ou deux individus pris par accident et ne pouvant être relâché.
    Qu’ont fait les décideurs pendant ce temps , peu de choses avant 2008, depuis cela semble bouger, ont-ils interdit la pêche de la civelle? non, ils se sont contenter de quelques mesures pour aménager les barrages et lutter contre les rejets toxiques, attendons les résultats, et une période de fermeture concernant la pêche des adultes à la ligne (nombre de prises très limitées par rapport à la mortalité due aux activité humaines et à la pêche de la civelle).
    Que faisaient t-ils dans les années 80, ils incitaient le conseil supérieur de la pêche et les sociétés de pêche à « éradiquer » l’anguille à coup de pêche électrique dans les cours d’eau de première catégorie : un massacre inutile et gratuit.
    Vu cet arrêté, peu de choses semblent avoir changé depuis.

  5. Pour info, sur l’aspect légal de cet arrêté :

    Conseil d’État

    N° 316563

    Mentionné dans les tables du recueil Lebon

    6ème et 1ère sous-sections réunies

    M. Vigouroux, président

    M. Raphaël Chambon, rapporteur

    M. Roger-Lacan Cyril, commissaire du gouvernement

    SCP WAQUET, FARGE, HAZAN, avocats

    Lecture du mercredi 31 mars 2010

    REPUBLIQUE FRANCAISE

    AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

    Vu le pourvoi sommaire et le mémoire complémentaire, enregistrés les 27 mai et 7 août 2008 au secrétariat du contentieux du Conseil d’Etat, présentés pour l’ASSOCIATION FRANCAISE DES EQUIPAGES DE VENERIE SOUS TERRE, dont le siège est 10, rue de Lisbonne à Paris (75008) ; l’ASSOCIATION FRANCAISE DES EQUIPAGES DE VENERIE SOUS TERRE demande au Conseil d’Etat :

    1°) d’annuler l’arrêt du 25 mars 2008 par lequel la cour administrative d’appel de Lyon a rejeté sa requête tendant d’une part, à l’annulation du jugement du 31 janvier 2006 par lequel le tribunal administratif de Dijon a rejeté sa demande d’annulation de l’arrêté du 10 juin 2004 du préfet de la Côte-d’Or relatif à l’organisation de battues au blaireau sur le territoire de ce département, d’autre part, à l’annulation de cet arrêté ;

    2°) d’annuler le jugement du 31 janvier 2006 du tribunal administratif de Dijon ;

    3°) d’annuler l’arrêté du 10 juin 2004 du préfet de la Côte-d’Or ;

    4°) de mettre à la charge de l’Etat le versement de la somme de 6 500 euros au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative ;

    Vu les autres pièces du dossier ;

    Vu le code de l’environnement ;

    Vu le code de justice administrative ;

    Après avoir entendu en séance publique :

    – le rapport de M. Raphaël Chambon, Auditeur,

    – les observations de la SCP Waquet, Farge, Hazan, avocat de l’ASSOCIATION FRANÇAISE DES EQUIPAGES DE VENERIE SOUS TERRE,

    – les conclusions de M. Cyril Roger-Lacan, rapporteur public ;

    La parole ayant été à nouveau donné à la SCP Waquet, Farge, Hazan, avocat de l’ASSOCIATION FRANÇAISE DES EQUIPAGES DE VENERIE SOUS TERRE ;

    Considérant que par un arrêté du 14 juin 2004 le préfet de la Côte d’Or a ordonné, sur le fondement de l’article L. 427-6 du code de l’environnement, des battues administratives au blaireau jusqu’au 31 décembre 2004 ; que l’ASSOCIATION FRANCAISE DES EQUIPAGES DE VENERIE SOUS TERRE a formé un recours pour excès de pouvoir contre cet arrêté devant le tribunal administratif de Dijon qui a rejeté sa demande par un jugement du 31 janvier 2006 ; que l’appel de l’association a été rejeté par la cour administrative d’appel de Lyon par un arrêt du 25 mars 2008 ; que l’association se pourvoit en cassation contre cet arrêt ;

    Considérant, en premier lieu, que le chapitre VII du titre II du livre quatrième du code de l’environnement est consacré à la destruction des animaux nuisibles et louveterie ; que, dans la section I de ce chapitre, relative aux mesures administratives , l’article L. 427-6 du code de l’environnement dispose que : (…) il est fait, chaque fois qu’il est nécessaire, sur l’ordre du préfet, après avis du directeur départemental de l’agriculture et de la forêt et du président de la fédération départementale ou interdépartementale des chasseurs, des chasses et battues générales ou particulières aux animaux nuisibles. Ces chasses et battues peuvent porter sur des animaux d’espèces soumises à plan de chasse en application de l’article L. 425-6. (… ) ; qu’aux termes de l’article R. 227-3-1 du même code, aujourd’hui repris à l’article R. 427-4 : Les chasses et battues ordonnées en application de l’article L. 427-6 du code de l’environnement ne peuvent être dirigées contre des animaux appartenant à une espèce dont la capture ou la destruction est interdite en application de l’article L. 411-1 du même code que dans des conditions qui organisent leur protection ;

    Considérant, en second lieu, que la section II de ce chapitre VII, intitulée Droits des particuliers , comporte notamment un article L. 427-8 ainsi rédigé : Un décret en Conseil d’Etat désigne l’autorité administrative compétente pour déterminer les espèces d’animaux malfaisants ou nuisibles que le propriétaire, possesseur ou fermier peut, en tout temps, détruire sur ses terres et les conditions d’exercice de ce droit. ; qu’aux termes de l’article R. 227-5 de ce code, aujourd’hui repris à l’article R. 427-6 : Le ministre chargé de la chasse fixe la liste des espèces d’animaux susceptibles d’être classés nuisibles en application de l’article L. 427-8. / Cette liste est établie après avis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage en fonction des dommages que ces animaux peuvent causer aux activités humaines et aux équilibres biologiques. Elle ne peut comprendre d’espèces dont la capture ou la destruction est interdite en application de l’article L. 411-1 du code de l’environnement ; qu’enfin, en vertu de l’article R. 227-6 aujourd’hui repris à l’article R. 427-7, le préfet détermine annuellement, dans chaque département, les espèces d’animaux nuisibles parmi celles figurant sur la liste prévue à l’article R. 227-5, en fonction de la situation locale et pour des motifs limitativement énumérés ;

    Considérant qu’il résulte de ces dispositions que la liste établie par le préfet en application de l’article R. 427-6 du code de l’environnement sur le fondement d’une liste établie par le ministre chargé de la chasse détermine seulement les espèces d’animaux nuisibles que certains particuliers peuvent détruire sur leurs terres et n’a pas pour objet de limiter le pouvoir du préfet d’ordonner des battues administratives contre des animaux qui, dans des circonstances de lieu et de temps particulières, sont qualifiés par lui de nuisibles ; qu’ainsi, en jugeant que la circonstance que le blaireau ne figure pas sur la liste établie par le ministre chargé de la chasse des animaux nuisibles que des particuliers peuvent détruire sur leurs terres était sans incidence sur la légalité de l’arrêté préfectoral autorisant des battues administratives au blaireau sur le fondement de l’article L. 427-6, la cour administrative d’appel de Lyon, qui a suffisamment motivé son arrêt en adoptant les motifs des premiers juges, n’a pas commis d’erreur de droit ;

    Considérant qu’en précisant à l’article L. 427-6 que les battues pouvaient également porter sur des animaux d’espèces soumises à plan de chasse en application de l’article L. 425-6, le législateur s’est borné à ouvrir au préfet une faculté supplémentaire dont il n’a pas été fait application en l’espèce ; qu’ainsi, en jugeant que la circonstance que le blaireau ne faisait pas l’objet d’un tel plan de chasse était sans incidence sur la légalité de l’arrêté litigieux, la cour n’a pas davantage commis d’erreur de droit ;

    Considérant qu’il résulte de ce qui précède que l’ASSOCIATION FRANCAISE DES EQUIPAGES DE VENERIE SOUS TERRE n’est pas fondée à demander l’annulation de l’arrêt attaqué ; que ses conclusions présentées au titre des dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative ne peuvent, par suite, qu’être rejetées ;

    D E C I D E :

    ————–

    Article 1er : Le pourvoi de l’ASSOCIATION FRANCAISE DES EQUIPAGES DE VENERIE SOUS TERRE est rejeté.

    Article 2 : La présente décision sera notifiée à l’ASSOCIATION FRANCAISE DES EQUIPAGES DE VENERIE SOUS TERRE, au ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat et au ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche.

  6. Les oiseaux migrateurs étaient responsables de la propagation du H5N1.
    Pour la tuberculose bovine c’est encore les conditions d’élevage qui sont en cause.
    Ce qui a changé ce sont la taille des élevages.
    Un troupeau de dix bêtes infectées ce n’est pas la même chose que pour 200 bêtes.
    Une simple alerte et c’est la démesure à l’image des productions.
    La résistance aux antibiotiques complique les traitements.
    Dans ma commune ce sont les corneilles qui sont visées, c’est insupportable.
    600 « nuisibles » ont été massacrés l’année dernière et ils comptent faire mieux cette année.

  7. En Commission Départementale de la Chasse et de la faune sauvage, les plus acharnés contre le Blaireau sont les représentants des agriculteurs. Il n’est pas sur la liste des nuisibles, mais représente un animal chassable. Les lieutenants de louveterie, bras armés de l’admministration ne sont pas très contents d’être sollicités pour chasser des Blaireaux; c’est beaucoup de boulot et des risques pour les chiens. Mais les Blaireaux ne peuvent être détruits par les piégeurs, n’étant pas nuisibles.

    Pour les chiottes des Blaireaux, un chasseur type Poutine aurait du mal: les chiottes des blaireaux sont un peu compliqués:

    http://www.lotnature.fr/botanique/spip.php?article1169

  8. Coucou,bonjour,

    Si,si,le lien fonctionne…

    Hacène est d’humeur farceuse aujourd’hui.C’est bien!

    Je reviens,

  9. il faut lancer une pétition par les associations et propager par internet ca peut aller vite
    surtout que c’est l’année de la BIODIVERSITÉ

    le Blaireau est un animal utile et c’est stupide et absurde de le massacrer au nom de la bêtise humaine

    Tout les mustélidés sont mal-aimés par les habitants de la campagne, et systématiquement massacrés, et ce n’est pas les élus qui bougeront ils s’en foutent totalement

    Je me souviens un jour, j’allais observer un oiseau que je suis particulièrement, et j’ai vu ce jour là un déterrage de Renard, y avait plus de voitures dans la prairie que de chasseurs

    Quant aux chasseurs, la moyenne commence à être élever et même si le fils ou petit fils suit l’exemple le nombre diminue alors que le nombre de naturaliste augmente doucement mais surement

    la position de la lpo, pour le fait des chasseurs dans les écoles est le suivant :

    – il faut être meilleur qu’eux sur le même terrain

    que ce soit les sorties (ils en font aussi) ou les exposés dans les écoles

    Brunoaydat

  10. S’il faut buter tous les blaireaux alors la population française va sérieusement baisser.

    Sur un autre sujet, j’ai lu dans le dernier Sport et Vie un article/interview intéressant sur le dernier livre de Michel Serres.

  11. @Léa. Pas d’humeur farceuse. C’est juste une diversion, pour contenir la colère. Sinon, une bonne canne en bois, d’aubépine pour la dureté, ou de frêne pour la capacité à encaisser les chocs, pour leur caresser les côtes. Paraît qu’ils considèrent que c’est un sport de tirer sur des animaux avec des armes perfectionnées. C’était déjà contestable quand Jules Gérard chassait le Lion en Algérie, pourtant plus redoutable que son cousin du reste de l’Afrique. Alors chez nous, aujourd’hui, avec des armes plus efficaces et sur des animaux bien moins dangereux… Si un chasseur veut du sport, qu’il se fabrique lui-même son armement et aille chasser l’ours sur l’île Kodiak… Qu’il prenne une petite caméra, on fera le montage pour lui : Gros Blair Watch Project !

  12. je suis en train de finir une lettre au préfet, à laquelle j’aimerais joindre la poignante nouvelle de Louis Pergaud, mort à la guerre en 1915, prix goncourt 1910! pour « De goupil à margot »; bref encore un bon français oublié!Cette nouvelle, qui arracherait des larmes au moins à tout être de la hauteur morale à laquelle semble vivre ce grand monsieur je ne la retrouve pas sur internet, et j’ai l’impression que cela est du aux droits de Gallimard. encore un de ses écrivains que la France ne fétera pas..Autre titre du même « la guerre des boutons » :
    Voici une bio de monsieur le préfet.
    http://www.bourgogne.pref.gouv.fr/prefecture-de-cote-d-or/la-prefecture/le-prefet/biographie-du-prefet
    Voici Les sénateurs

    Monsieur François PATRIAT
    Sénateur de la Côte-d’Or
    Président du Conseil Régional de Bourgogne
    40, rue de la Préfecture
    21000 DIJON

    Monsieur François REBSAMEN
    Sénateur de la Côte-d’Or
    Maire de DIJON
    Président du Grand DIJON
    3, rue des forges
    21000 DIJON

    Monsieur Alain HOUPERT
    Sénateur de la Côte-d’Or
    Conseiller Général de Grancey-le-Château
    Vice-Président du Conseil Général
    25, rue Amiral Roussin
    21000 DIJON

    Voici les députés:
    Monsieur Bernard DEPIERRE
    Député de la Côte-d’Or
    (1ère C.L. – DIJON-OUEST)
    17, rue Diderot
    21000 DIJON

    Monsieur Rémi DELATTE
    Député de la Côte-d’Or
    (2ème C.L.- DIJON-EST)
    Maire de SAINT APOLLINAIRE
    Vice-Président du Grand Dijon
    81, avenue Maréchal Lyautey
    21000 DIJON

    Madame Claude-Anne DARCIAUX
    Députée de la Côte-d’Or
    (3ème CL – DIJON SUD)
    Maire de Longvic
    15 bis Route de Dijon
    21602 LONGVIC CEDEX

    Monsieur François SAUVADET
    Député de la Côte-d’Or
    (4ème C.L. – MONTBARD)
    Président du Conseil Général
    Conseiller Général de VITTEAUX
    12 Rue Edme Millot
    21350 VITTEAUX

    Monsieur Alain SUGUENOT
    Député de la Côte-d’Or
    (5ème C.L. – BEAUNE)
    Maire de BEAUNE
    Hôtel de Ville
    21200 BEAUNE
    Voici les élus Conseil général, régional et maires:
    http://www.bourgogne.pref.gouv.fr/prefecture-de-cote-d-or/listes-et-annuaires/elus-du-departement/conseil-regional-de-bourgogne

    http://www.bourgogne.pref.gouv.fr/prefecture-de-cote-d-or/listes-et-annuaires/elus-du-departement/conseil-regional-de-bourgogne

    http://www.bourgogne.pref.gouv.fr/assets/files/listes_et_annuaires/2010_06_02_liste_maires.pdf

    Cette lettre (ou une autre) pourrait-être signée par le plus de gens possible de nos réseaux et être aussi adressée aux zélus locaux; si les associations s’y mettent aussi.; çà peut faire au moins du bruit…qu’en pensez-vous?

  13. Je disait que d’après un document de la région wallone; le blaireau est protéger par l’Europe en annexe III de la convention de Bernes; dont la france est signiataire!

    C’est peut-être pas grand chose???

  14. quelle honte, comment pouvons nous, nous humains de décider de l’avenir d’une espèce que nous nommons « Nuisible », franchement laquelle l’est le plus « nuisible » l’homme ou bien l’animal, la réponse me paraît evidente vu le génocide que nous affligeons à toutes les espèces de cette belle planète qui appartient à tout le monde « les êtres vivants ».

    Encore une belle connerie, où s’arrêteront ils ?
    Je sais lorsqu’ils n’y aura plus de vie, ils se céclarerons eux même espèce nuisible,
    Ils devraient commencer par eux !!!!

  15. Merci Hacène pour cette illustration qui laisse rêveur, mais contenir sa colère ? Il arrive un moment où il faut quand même l’exterioriser ! Je ne suis pas peu fière d’avoir récemment buté un mirador ! Fraîchement installée et flambant neuve, la bicoque à racaille des buissons ! Et moi aussi, je peux être sadique ! Sectionnés à la scie, qui z’ont été les pieds ! A dégager, la tour de planque des ces viandards ! Bon dieu qu’ça fait du bien !

  16. @ Sylviane. Si c’est grand chose. Pourquoi ne pas faire une action en justice. Ca aurait de la gueule. Un blog se met en mouvement. On rassemble des fonds et on prend un avocat et on défend le blaireau en en faisant parler dans les médias ?

  17. Au sujet de la marée noire dans le golfe du Mexique. Il parait que des fuite de pétrole brut, il y en a un peu partout. En particulier dans le delta du Niger en Nigéria. Les installations sont mal entretenues, les fuites réparées dans un délai pouvant atteindre plusieurs mois… Par an il fuit autant de brut que dans le golfe du Mexique en trois mois. Le delta est totalement polué détruisant cultures et pêche: une véritable catastrophe pour la population. Personne n’en parle. Il est vrai que ce « ne sont que des noirs ». On parle beaucoup du golfe du Mexique parce que c’est plus spectaculaire et aussi parce que cela met en danger la cote de plusieurs états des USA, donc des occidentaux!!…

  18. @ Anastasiane;

    Je pensais bien à quelques chose dans le genre; mais je ne sais pas a quoi les pays signataires sont vraimment engagés…Et puis il faudrait vérifié que la France en est bien signataire aussi; moi je l’ai vu sur wikipédia…

    Il n’y aurrait pas quelqu’un dans l’assemblé qui s’y connait bien en la matière???

  19. @ Marie, Petit Gibus et mon cher Lebrac ! Et merci pour cette lecture nouvelle !
    Merci aussi pour ta lettre . Peut-on la lire ?

  20. le probleme ,de multiples campagnes deja et sur le terrain des interventions ASPAS,RAC et assoces diverses,mais ca recommence,la barbarie est que tout ces gens ne considérent que ce qui n’est pas humain ,n’existe pas ,les anthroposophes regnent,moi je suis biocentriste,et que le statut legal de ce magnifique animal est celui:de meuble,donc pas d’existence en tant que bête sauvage,et donc desormais intervenir te vaudra d’être fiché,1500€ amende et retirera ton permis et saisie de ta voiture,je sais pas pour mon velo!!bon,alors allons y,l’ASpas est deja au courant et attaque l’arrêté,CVN aussi,mais le RAC est devenu inexistant,faute de changement de presidente,et qui a viré tout le monde,dictature dans les assoces,je ne vois plus que ecrire ,telephoner a la mairie,au prefet,et empecher ce massacre
    Moi j’alerte toutes les assoces sur animaux.
    Si quelqu’un a des docs precis les mailer a Luce Lapin

  21. leurs vies doivent etre bien vide aux chasseurs.Le préfet pas autre chose a foutre que d’amuser les chasseurs en attendant la seconde partit de la chasse,de massacre quoi!!!a notre époque c’est risible.pour ce qui est du sport ça fait rigoler.Avec les armes de maintenant,tuer le soit disant « gibier »,est un jeu d’enfant.Et très franchement si j’avais eu une arme a feu avec le nombre de fois que j’ai croisé des animaux,souvent de près,il y aurait eux beaucoup de mort.pas difficile.RISIBLE

  22. d’ailleur qu’elles blaireaux a passer sa vie a tuer des animaux.les prefets ont vraiment rien a penser.il ya a pourtant l’emploi,la pollutions,et..

  23. Je tiens à préciser qu’il s’agit en fait de DEUX arrêtés préfectoraux pris par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP). L’un ordonnant la capture de blaireaux à des fins de dépistage de la tuberculose bovine sur l’ensemble du département, et le second ordonnant la régulation des populations de blaireaux dans certaines zones du département (10 cantons).

    Les lieutenants de louveterie sont autorisés, tant pour les opérations de capture que de régulation de blaireaux, à piéger (avec l’aide de piégeurs), à tirer (y compris de nuit) et à déterrer (avec l’aide des déterreurs).

    La lettre d’information N° 5 de la DDPP (février 2010) fait part de la mise en place de mesures incitatives (collets financés par la DDPP, paiement de 10 € par blaireau présenté…).

    Ces 2 arrêtés en date du 4 mars 2010, publiés au Recueil des actes administratifs (RAA) le 31 mars 2010, ne peuvent plus faire l’objet d’un recours auprès du tribunal administratif. Seul le préfet peut les abroger…

  24. bonjour je fait confiance a l’Aspas entend que délégué en savoie & isère.
    Sur le sujet dit des nuisibles l’Aspas est bien seul a mené se combat.Tous cela est une question de sous, le milieu des piegeurs, et chasseurs, lieutenant qui pourront prendre leur retraites a 75 ans décret du gouvernement merci à borloo et ns les deux braconniers de france une bande de glands, qui ont aucune connaissances naturaliste.

  25. @ Bénédicte;
    Mais est-ce qu’un préfet peut déclarer qu’une espèce est « nuisible »; alors que le pays la considère en danger???

    Enfin comme dis Fabrice, on ne sait pas sur quels infos se il se base pour faire cet arrêté!

    Enfin c’est comme l’ours et bien d’autre quoi!Pfffff

  26. @ Bénédicte
    voir le site de la prefecture la listes des animaux classé nuisible.Je croix que le blaireau est protéger en belgique.Nous ses un lobi de la chasse,et soutenue par les politiques.

  27. Comme Erick, je fais confiance à l’ASPAS, et spécialement à son service juridique qui a permis cette année de faire annuler l’arrêté prefectoral nuisibles du Lot
    http://www.aspas-nature.org/content/view/401/61/lang,fr/

    « Ecologiste officiel » comme dit Fabrice, perdant du temps à la Commission de la Chasse (CDCFS), l’aasociation Lot Nature peut ainsi assurer une fonction de veille: elle a en possession des informations locales utiles ( sur les nuisibles: réponse à Sylviane) qu’elle peut transmettre à l’ASPAS pour muscler son action pour contester les décisions prefectorales.

    Mais c’est du temps passé et du travail: il ne suffit pas d’écrire 3 lignes indignées de commentaires pour obtenir des résultats; la liste des succés juridiques de l’ASPAS contre les arrêtés préfectoraux est là pour le démontrer. Et je peux vous assurer que les services préfectoraux tiennent compte de la jurisprudence ainsi dégagée . Des associations unies peuvent ainsi exercer au jour le jour un contre pouvoir limité mais efficace face aux demandes des Fédérations de chasse appuyées par un groupe chasse d’élus très efficace : la chasse, c’est toujours plus..Quand nous aurons un groupe d’élus aussi nombreux et efficaces…

    Pour le blaireau, c’est un gibier chassable; la Fédération des chasseurs essaie bien de faire recenser des dégats, mais comme les dégats du blaireau ressemblent beaucoup à ceux du sanglier, on préfére les attribuer au sanglier qui donnent lieu à des indemnités versées par les chasseurs. Donc dans le département les lieutenants de louveterie n’interviennent pour tuer que si un agriculteur déclare qu’il est vraiment géné.

    Autre cause de mortalité du blaireau: les voitures; cela m’arrive souvent hélas de voir des victimes sur les routes.

  28. Jean-Pierre,

    Quand je parle des écologistes officiels, c’est surtout pour évoquer ceux qui négocient en notre nom sans le moindre mandat pour cela, hors de toute démocratie. Cette décadence toute bête de l’esprit public me navre, c’est vrai. Mais j’ai le plus grand respect pour les gens comme toi, sois en certain. Et puis, sache que je suis moi-même membre de Bretagne Vivante depuis…1987. J’écris des chroniques dans la revue de l’association depuis des années, et on me laisse faire, même quand j’écris des choses qui ne sont pas dans la ligne. J’apprécie. J’apprécie beaucoup.

    Voilà. Belle journée au Lot et donc à toi.

    Fabrice Nicolino

  29. Ici, en Wallonie, le blaireau est une espèce protégée, dans le « petit bois, au fond de mon terrain, il y en a depuis très très longtemps, quelques fois, ils viennent faire un petit tour sur la pelouse à la recherche de vers, mais c’est rare et cela ne me gêne pas, par contre j’ai rappelé à un ou deux voisins qui voulaient « agir » contre ces « nuissances » que je n’hésiterais pas à porter plainte si quoi que ce soit était tenté contre ces animaux.

  30. Un encart pour un « petit coup de gueule »…

    Cette année de la bio-diversité; je vous jure que je m’en souviendrais…Alors que des plages entière meurent à petit feu de la marrée noire; juste un petit « détail » parmis tand d’autres que BP va s’empresser « d’indemniser » pour son « image de marque »…
    L’année de la bio-diversité est mise à toutes les « sauces »…
    Dans un des rare magasin où je met encore les pieds; parce qu’il faut bien que j’achète du papier toilette; et que je ne le trouve pas dans mon « panier bio »…C’est la saison des gadgets qu’on donne aux gosses si on achète bcp…
    D’habitude ma fille assez bien encadrée reffuse ce genre de bidule…
    Mais en cette « grande année »; l’enseigne soucieuse de « verdir » son image de marque donne des cartes à collectioner estempillier WWF…Ces cartes ont pour thème « les héros de la biodiversité »…Bien sur il faut acheter pleins de produits bien polluants pour en avoir plus…
    Et c’est difficile d’expliquer à ma fille que même si ça s’appel comme ça; et que c’est estampillier WWF; c’est quand même un « piège à c… »
    http://www.delhaize.be/delhaize/actions/wwf-heroes/homepage/_fr/index.aspx?utm_source=delhaize.be&utm_campaign=wwf-w1024&utm_content=portal-banner&utm_medium=banner

  31. Fabrice,
    en fait ce que tu nommes « écologistes officiels » sont ceux choisis comme tels par le gouvernement lors de négociations en vertu que quelques qualités dont leur nombre conséquent d’adhérents, leur dépendance aux subventions et une ligne de conduite assez conforme ?

    Il est clair qu’avec le Grenelle, les associations ont été piégées : refuser d’y participer, c’était se donner une image d’extrémiste refusant toute négociation, et ouvrir un beau boulevard à l’anti-écologie. Participer, c’était cautionner la manipulation, et comme des choses intéressantes ont été négociées, se retirer c’est risquer qu’on jette le peu obtenu (quoique… que reste-t-il maintenant du Grenelle ?).
    Les associations sont sur un fil tendu entre deux gouffres, celui de laisser croire que tout a été fait, et celui de donner une image désastreuse de l’écologie. Sans compter qu’elles dépendent de subventions sans lesquelles la cause reculerait… si c’est dans l’espoir hypothétique d’une grande avancée des consciences, il y a de quoi hésiter… Elles savent ce qu’elle peuvent perdre et pas ce qu’elles peuvent gagner.

    Dans tous ces mauvais choix, savoir lequel est le pire est difficile à savoir. Pour ma part, ma conviction n’est pas faite, et quand bien même elle le serait, je ne suis pas la plus futée du monde pour me permettre de savoir au nom des autres.

    Une chose est certaine: avec le Grenelle et les partis politiques verts, les écologistes se divisent (et ainsi les libéraux mieux règnent). Tout bénéf pour Sarko donc…

    La pluralité, entre officiels et non-officiels, entre grenellistes et anti-grenelistes, adeptes de la bouteille plastique et du robinet, politiques et anarchistes, est saine et ne doit surtout pas s’estomper. Mais il ne faut pas se tromper : l’ennemi, c’est le destructeur de la nature, pas celui qui tente de la protéger différemment…

    Nous sommes toi et moi souvent en désaccord, mais je pense que cela fait avancer car le but est commun.

  32. jean pierre: je suis pas un spécialiste des analyses, ou de beau commentaires comme le fait Fabrice ou vous tous.Mais mon point fort est quand même le terrain « observation, l’écoute, la rando en montagne ».
    L’aspas est une association qui n’a pas à rougir de ces combats, il faudrais que d’autres suivent les mêmes combats sur les nuisibles, la chasses.
    L’Aspas est une association 100% indépendante depuis bien longtemps.

  33. Bonjour,

    Hors sujet?

    Les poissons du Doubs victimes d’une mortalité anormale

    L’origine de l’hécatombe de poissons constatée dans le Doubs reste mystérieuse. Les analyses ont montré que les truites et les ombres périssent à la suite d’une infection par des champignons. Mais les experts n’ont pas identifié le facteur qui provoque la maladie.

    Cette mortalité anormale de poissons touche le Doubs tant sur sol suisse que français depuis plusieurs semaines, a annoncé le canton du Jura. Une centaine de poissons morts ont été trouvés flottant sur la partie jurassienne de la rivière. Un phénomène également observé sur la partie neuchâteloise du Doubs.

    Les analyses engagées par l’Office jurassien de l’environnement ont révélé la présence de champignons pathogènes sur les branchies et la peau. Même si ces infections ne présentent aucun risque pour le consommateur, le canton recommande de ne pas consommer de poissons visiblement malades.

    Des analyses de la qualité de l’eau sont en cours pour identifier le facteur qui pourrait expliquer cette infection fongique. Cette maladie apparaît lors d’une grave détérioration des conditions du milieu naturel. Ce phénomène touche aussi la Loue, résurgence du Doubs en France voisine.

    (ats / 11 juin 2010 12:11)

    Bises,Léa.

  34. et que se passe-t-il pour les blaireaux de bourgogne?

    je pensais à tous les photographes animaliers ne pourraient-ils pas défendre parfois aussi les « sujets », objets de leur photographies, lorsque ceux-ci sont menacés? après tout ce serait juste qu’ils rendent la pareille à ces créatures qui leur permettent d’exercer leur talent, de capter leur beauté ..et sans jamais rien demander en échange .

  35. @ Salmon, contente que vous soyez venu : je croyais que « ferus » n’existait plus ! (je ne trouvais plus le lien )

  36. oh! Lea! mais qu’ils crèvent les poissons! qui s’en soucie? le foot a commencé et on en prend pour 1 mois! je vais sortir mon chapelet! et faire des neuvaines et des prières pourqu’ils perdent!

  37. Un peu d’information sur le sujet que vous traité
    http://www.afssa.fr/Documents/SANT2009sa0280.pdf

    Il existe bien un foyer de tuberculose important en Côte d’Or (2 mêmes). Le blaireau semble être clairement un vecteur primaire de cette maladie.
    Les densités de blaireau sont très importantes dans cette zone.
    Pour répondre à un commentaire stupide sur la mise en cause du mode d’élevage. Qans ces zones c’est un élevage extensif (1 ugb/ha, c’est très faible renseignez vous). Les modalités d’élevage n’ont pas changé ces dix dernières années.

  38. Quand je lis ça ça me confirme que les parasites et les nuisibles c’est bien les humains….. Si cette race pouvait cesser d’exister….quelle paix sur terre!!!
    Désolé pour la dureté mais j’ai envie de vomir devant l’immensité de la bêtise humaine.

  39. Fabrice, il te faut lire l’article de George Monbiot sur le sort des blaireaux au pays de Galles, où ils veulent tenter l’éradication contre toute évidence scientifique :

    In 2007, after nine years of research, the Independent Scientific Group on Cattle TB sent its final report to the UK government. It discovered that “badger culling cannot meaningfully contribute to the future control of cattle TB in Britain.”(2) Rather than suppressing the disease, killing badgers appears to spread it.

    Et pour traduire un autre passage : « cet exercice de stupidité intentionnelle trahit une vision du monde naturel qui n’a pas évolué depuis le Moyen-Age. »

  40. « les indemnisations attribuées aux piégeurs agréés et au lieutenants de louveterie »

    Là, je tombe de haut, est-ce que ça signifie qu’à tout commando exterminateur on (l’État, nous) alloue des « indemnités »… ?

  41. Bonjour,

    Et ce, malgré la science du son qui prouve que l’abattage des blaireaux ne joue aucun rôle dans le contrôle de la tuberculose bovine chez les bovins. Encore une fois, ils doivent être utilisés comme un bouc émissaire pour apaiser certains agriculteurs bien encore l’emplacement n’a pas été identifié.

    D’après les scientifiques, le fait de tuer les blaireaux risqueraient de propager la tuberculose.

    Il est urgent de prendre des mesure contre cette maladie sans
    massacrer les blaireaux.

    Arrêtons de jouer à l’apprenti sorcier !!!

  42. @ Scientifique, quand on se donne un tel pseudo, il faut être capable de l’assumer . Comment pouvez vous justitier vos propos en citant une étude que, manifestement, vous n’avez pas parcouru ?

     » ….Le 2ème effet négatif est de focaliser l’attention des éleveurs sur la responsabilité éventuelle mais actuellement improbable de la faune sauvage dans l’infection de leur cheptel bovin…. C’est une tendance naturelle et extrêmement fréquente que de mettre en cause la faune sauvage lorsqu’une maladie infectieuse se développe dans une exploitation . Cela évite bien souvent de remettre en question ses propres pratiques d’élevages ….les modes de contamination des espèces sauvages ne sont pas bien cinnus et les observations ne sont pas forcément transportables d’un pays à l’autre … »

    En gros, que dit cette étude ?

    1) qu’on ne sait rien des modes de transmission

    2)qu’il faut massacrer par « principe de précaution » .

    3) Il est même dit en conclusion que cela servira d’expérience dans l’avenir , hé oui, si la tuberculose bovine continue , ce n’était pas les blaireaux disparus qui étaient responsables .

    Cela ne vous rappelle rien ? Et les abrutis qui massacraient leurs chats pour éviter de chopper la grippe H1N1 car des cas de contaminations avaient été observés chez les félins ?

    En tout cas, merci pour l’étude, elle prouve combien nos pouvoirs publics sont gérés par des incapables , des ignorants qui cèdent et paniquent à la moindre pression locale .

  43. Je n’ai pas lu l’étude, mais le massacre « par principe de précaution » m’interpelle. Si les blaireaux sont réellement contaminés, et s’ils contaminent le bétail, ne risque-t-on pas en massacrant les blaireaux de répandre la maladie ? Des spécialistes du comportement animal ont-ils été consultés ? Parce que j’aurais tendance à dire qu’il ne faut surtout pas toucher aux blaireaux de peur qu’ils ne propagent encore plus la maladie, comme ça a été pour le renard et la rage…

  44. Je ne dis pas que prélever les blaireaux est une bonne chose. Je veux juste apporter quelques éléments qui semblait manquer à l’article et la discussion.
    Oui il existe dans la littérature scientifique l’hypothèse selon laquelle : le fait de déterrer les blaireaux les faits quitter le terrier et allez dans d’autres où ils vont propager la maladie. Ici ce n’est pas du deéterrage mais du piégeage.
    En tout cas en ce qui concerne la Côte d’Or, la source n’est pas clairement identifiée. Les sangliers, comme les cerfs ne semblent pas être la cause des foyers bovins (contrairement à ce qui s’est passé en forêt de Brotonne il y a qqs années).
    Les prélèvements actuels indiqueront la prévalence de la tuberculose chez les blaireaux. A la suite de cette campagne, nous en serons plus.

  45. Pour vous rassurer, les premiers résultats montrent des prévalence chez les blaireaux assez importante.
    Personnellement, je ne vois pas ce que l’on peut mettre en cause dans les modes d’élevage locaux. Bovins laitiers ou allaitants en mode extensif voire extra extensif (allez faire un tour c’est magnifique ces grandes prairies à flan de coteau). Les éleveurs font naître sur place, il y a donc très peu de mouvements d’animaux (si un animal part c’est pour l’abattoir, ou c’est un broutard qui part à l’engraissement en Italie).

  46. @Bénédicte
    Généralement quand on ne sait rien, il essaye de comprendre avant que la situation ne devienne plus grave d’un point de vue épidémiologique. Il existe en effet deux arrêtés, l’un pour le prélèvement de blaireaux pour savoir s’ils sont porteurs, l’autre précise bien qu’il faut réduire les populations (il est clair que les résultats 2009, justifiaient ces deux arrêtés).
    Personne ne veut détruire le blaireau, une réduction des populations est peut-être nécessaire c’est tout.
    Pour information, les blaireaux ne sont pas chassés, ni déterrés (perturbation des familles), il sont piégés avec des collets à arrêtoir (pas de strangulation).

  47. @yoda

    Il me semble que la chasse n’a rien à voir avec la propagation de la rage. Si tu as des éléments concrets là-dessus je suis preneur.

  48. dans quel monde vivons-nous, ces horreurs sont d’un autre temps,
    j’ai du mal à penser qu’un humain même chasseur habituer à tuer pour le plaisir, puisse agir de la sorte . Ne soyons pas complices de cette tuerie, battons-nous ….

  49. C’est écoeurant ! Et tout ça pour satisfaire des crétins qui sont malgré tout des électeurs et qui satisferont le pouvoir en place. Et pourtant nous sommes bien plus nombreux que ces tortionnaires, mais nous ne savons pas nous unir pour faire valoir la raison.Bravo Fabrice !

  50. Bonjour,

    Que lui reprochent les chasseurs ?

    D’être atteint de tuberculose bovine

    Entièrement faux, aucun cas de tuberculose bovine n’a été constaté sur les blaireaux en France ! Comme son nom l’indique, mieux contrôler nos animaux d’élevage pourrait éviter la contamination de la faune sauvage.

    Espèce en déclin et protégée dans de nombreux pays

    Le blaireau est une espèce très fragile, ses effectifs sont en diminution dans de nombreuses régions françaises. Il est ainsi protégé dans la plupart des autres pays : Espagne, Grande-Bretagne, Luxembourg, Italie, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Grèce, Irlande, Portugal…

    Mais visiblement, cela n’a pas l’air d’inquiéter les chasseurs français, qui continuent à le détruire, à organiser des championnats de déterrage de blaireaux, et qui vont même jusqu’à demander son inscription dans la liste des animaux « nuisibles » !

    http://www.fotoplatforma.pl/foto_galeria/4158__455_Borsuk.jpg

    Le blaireau ressemble un peu a un raton laveur,avec son masque sur le « visage ».
    Un truc tout con.Les vrais écolos se rasent a l’ancienne,avec « un blaireau ».Fait en poils de quoi?

    Bises,Léa.

  51. @ scientifique au sujet du renard,ou d’autres carnivores sauvages, les prétextes de tuer pour les chasseurs demeurent les maladies dont la rage , comme chacun le sait , même si la rage a disparu depuis des années (toujours ce prétexte de principe de précaution) etque l’échinococcose peut-ête également transmise par le chat, le chien etc
    *
    Et pour info sur la chasse au blaireau :
    http://www.jackrussellofficiel.com/chasse/blaireau.asp

    au programe jackrussel , pince et contre terrage ! berk

  52. @ scientifique : à propos du déterrage de blaireau qui n’existe pas(d’après vous), ci-joint un article du site R.A.C . On peut voir une video de déterrage sur dailymotion, mais jugée trop violente , elle est interdit aux mineurs !

    Présentation du déterrage

    Le déterrage – ou vènerie sous terre – est une forme de chasse particulièrement abjecte. Ces chasseurs, appelés déterreurs, insèrent des chiens dans un terrier (principalement de blaireau ou de renard). Leur rôle est d’acculer l’animal sauvage. Pendant ce temps, les déterreurs creusent à l’aide de pioches et de pelles en direction des aboiements. Enfin, ils « arrachent » du terrier les malheureuses bêtes généralement avec des pinces métalliques ! Si elles ne sont pas déjà mortes (de peur ou de blessures), elles sont la plupart du temps abattues à l’arme blanche.

    Sans parler de l’éventuelle portée : en effet, les blaireaux sont déterrés du 15 mai au 15 janvier et les déterrages ont lieu toute l’année pour le renard et le ragondin (s’ils sont classés nuisibles). La majorité des déterrages se produisant entre les mois de mars et de juin, il arrive très souvent que les déterreurs trouvent une femelle avec sa portée, dont l’avenir est alors bien sombre. C’est d’ailleurs le but recherché par les déterreurs.

    Une pratique très cruelle

    -Une capture lente et angoissante

    Un déterrage se déroule soit le matin, soit l’après-midi, voire même toute une la journée. Cela signifie que pendant plusieurs heures l’animal stresse, bloqué dans son terrier.

    -Bloqué et mordu par les chiens

    Pendant que les déterreurs creusent, l’animal doit être acculé durant plusieurs heures au fond de terrier par un chien. Il arrive souvent que des combats violents aient lieu. Parfois, plusieurs chiens mordent et chacun tire de son côté. L’animal finit par avoir les yeux exorbités de douleur, et ses entrailles lui sortent du ventre.

    -Saisie violente avec une pince

    Il est très fréquent que l’animal soit retiré de son terrier avec des pinces métalliques le saisissant au niveau du cou, du museau ou de la patte !

    -Mise à mort douloureuse

    Les renards et blaireaux adultes sont la plupart du temps tués avec une dague ou un couteau ! Le coup fatal est rarement le premier, l’animal se débat et crie de douleur pendant plusieurs dizaines de secondes. Quant aux renardeaux ou blaireautins, les déterreurs ont pour tradition de les tuer à coup de pelles ou de talons, s’ils n’ont pas été tués par les chiens…

    -Témoignages

    « Trois, quatre heures passent. C’est aux aboiements des chiens que les déterreurs devinent que l’animal traqué, harcelé, n’est plus qu’une loque. Alors, un de leurs larbins ouvre le terrier avec une pelle et saisit au bout d’une longue pince une pauvre petite chose rousse, déchiquetée, souillée de terre et de sang. Une renarde qui ose encore se cabrer, yeux exorbités par la douleur, avec sans doute, l’effroyable pensée de ses petits livrés à l’ennemi. On l’achève d’un coup de pistolet en même temps que sautent les bouchons de champagne. Quant aux renardeaux, tradition oblige, un bon coup de talon leur écrase la tête. » Paule Drouault.

    « La renarde et ses renardeaux ont été tués à coups de pelles et de pioches devant de jeunes enfants assistant à cette exécution » Témoignage reçu au ROC.

    Pendant la période de reproduction

    Les déterrages des renards ont pour la plupart lieu entre mars et juin. Or, c’est la pleine période de reproduction des renards. Idem pour le blaireau, où les déterrages se pratiquent généralement en mai/juin. Ainsi, ce sont des familles entières qui sont exterminées par les déterreurs, comme le montrent ces 2 photos.

    Renarde tuée à la dague avec ses cinq renardeaux tués à coup de talons.

    Après l’avoir violemment frappé, les déterreurs ont fini d’achever ce renardeau en le noyant !

    Une nuisance pour la faune

    Il est fréquent que les terriers des blaireaux soient partagés avec d’autres animaux. En effet, cet animal cohabite pacifiquement avec d’autres espèces dont certaines sont protégées. C’est par exemple le cas du chat forestier, où chaque année des portées entières de chatons sont sans doute tuées par les chiens à l’intérieur des terriers. Des naturalistes ont déjà observé des loutres (espèce rare et également protégée) vivant avec des blaireaux. Des scientifiques ont également constaté, à plusieurs reprises, qu’une espèce de chauve-souris (menacée) peut vivre dans les calcaires des terriers de blaireau. Il y a également certaines espèces de mustélidés (aussi en diminution) qui logent avec les blaireaux.

    Ainsi, le déterrage nuit donc aussi à de nombreuses autres espèces que celles chassées. Il peut mettre en péril l’avenir de la faune, car beaucoup d’espèces rares et menacées cohabitent avec les blaireaux.

    Des championnats de déterrage

    Alors que l’Europe prend une direction plus éthique et écologique, les chasseurs français organisent chaque année des concours de déterrage. Durant plusieurs jours, des centaines de déterreurs accompagnés de leurs chiens vont pouvoir s’amuser à exercer leur passion sanguinaire en déterrant plusieurs dizaines de terriers. Cette pratique est en elle-même une horreur, mais les chasseurs poussent l’absurdité jusqu’à en faire une fête, un concours, un championnat !

    Les déterreurs et les chiens sont évalués suivant leur rapidité, leur efficacité et sur la qualité de leur travail.

    De plus, ces concours ont souvent lieu en mai, alors que les jeunes ne sont pas encore sevrés !

    Ils constituent également une forte nuisance pour la faune, car de nombreuses espèces (dont certaines protégées) cohabitent avec les blaireaux.

    Aussi, le blaireau est une espèce fragile ayant une dynamique de reproduction très faible. Cela signifie que ces régions, où des dizaines de terriers sont déterrés, auront une densité de blaireaux très faible pendant de nombreuses années.

    Un tel acharnement sur ces animaux est inadmissible, nous ne pouvons pas accepter que l’on fasse de cette pratique, cruelle et néfaste pour la faune, un « championnat » !

    Le blaireau, espèce menacée, protégée dans la plupart des autre pays

    Le blaireau est une espèce très fragile. Ces effectifs sont en diminution dans de nombreuses régions. De plus, cette espèce s’autorégule naturellement et ne peut donc proliférer. Ainsi, la plupart des autre pays ont compris la nécessité de la protéger : En Espagne, Grande-Bretagne, Luxembourg, Italie, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Grèce, Irlande, Portugal… les blaireaux ne sont pas chassables.

    Mais visiblement, cela n’a pas l’air d’inquiéter les chasseurs français, qui continuent à les détruire, à organiser des championnats de déterrage de blaireaux, et qui vont même jusqu’à demander son inscription dans la liste des animaux « nuisibles » !

    Le blaireau doit obtenir le statut d’espèce protégée !

    Nous demandons l’interdiction immédiate du déterrage !

    Découvrez plus d’informations et signez la pétition pour son abolition sur ce site :

    http://www.abolition-deterrage.com

  53. Un bon préfet, dans la continuité de ses predécesseurs. Comme Maurice Papon, il sera sans doute décoré de la légion d’honneur, s’il ne l’est pas déjà.

  54. @Bénédicte
    Oui je sais très bien que le déterrage est pratiqué en France. Mais en Côte d’Or actuellement ce n’est pas la méthode utilisée (le terrain ne s’y prête pas).

  55. @Léa

    Je vous assure que des blaireaux ont été retrouvés porteurs en 2009 et 2010 en Côte d’Or au sein des zones touchées par la tuberculose bovine.

  56. Bonsoir,

    Comme c’est curieux il n’y a qu’en Cote d’Or que les sangliers sont malades et transmettent la tuberculose.
    Collusion entre le Président de la Fédération des chasseurs et les agriculteurs
    Comme c’est bizarre!
    Vous avez dit Bizarre!

    Depuis 2007, des sangliers ont été détectés positifs. Par ailleurs, tout récemment, on vient de trouver trois blaireaux infectés et quatre en attente de confirmation sur 250 analysés près des foyers bovins.
    Il semblerait qu’il s’agisse plutôt de transmission des bovins vers les blaireaux, puisque les premiers cas bovins datent de 2003 et les premiers cas de blaireaux, de 2009. C’est ce que disent les scientifiques. »

    « Jusqu’à présent, sur base des contrôles effectués sur les sangliers et les blaireaux, les résultats de tuberculose sont négatifs. Actuellement, la surveillance qui concerne le blaireau est à un niveau de surveillance minimale bien que les blaireaux trouvés morts par la DNF soient envoyés en laboratoire. »

    Source M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l’Agriculture, de la Ruralité et du Patrimoine.(Belgique)

    http://mobile.dijonscope.com/005618-cote-d-or-loup-y-es-tu

    PS.C’est les blaireaux a deux pattes,enragés,ceux qui nous gouvernent,ce sont eux a sortir de leur trou!

    Ciao,Léa.

  57. @scientifique . Et c’est scientifiquement prouvé . D’ailleurs, vous êtes derrière chaque lieutenant de louveterie, chaque chasseur du dimanche ou de comités d’entreprises imbibé de bière pour vérifier que les blaireaux sont massacrés sans douleur, or de toute présence enfantine « par principe de précaution qui pourrait éventuellement servir d’expérience dans l’avenir » .
    J’ai beaucoup d’amies épouses de chasseurs , je sais donc ce qu’elles vivent, ce que vivent leurs familles, ce que vit la faune .

  58. @ scientifique , encore . Croyez moi, un homme qui fait la loi autours de chez lui à coup de fusil n’est ni tendre ni patient et son intelligence s’amenuise vite . Les weeckends arrosés le conduisent rapidement à la violence au mieux, sinon àl’hopital pour partir prématurément . vivant à la campagne, je fais TRES souvent office de bureau des pleurs auprès de familles .

  59. @Bénédicte
    Je ne peux vous suivre dans ces caricatures. L’exagération ne saurait être une méthode pour sensibiliser les personnes qui ne se sentent pas concernées par la protection des espèces et des espaces.
    Le résultat des clichés que vous servez (alcooliques, incultes, bouseux,…) est inverse de l’effet attendu.
    Bien cordialement.

  60. @Bénédicte
    L’utilisation du collet à arrêtoir ne répond pas à un objectif de maîtrise de la souffrance des blaireaux mais à un objectif d’efficacité
    (les blaireaux ne se chassent pas au fusil et ne sont pas déterrables compte-tenu de la présence des terriers à fleur des roches).

  61. @Lléa
    Les cas chez les blaireaux ont été détectés en 2009 car avant on ne cherchait pas (ou peu).
    La référence belge que vous donnez ne semble pas avoir été donné par rapport au contexte côte d’orien.

  62. « Scientifique » est il un chasseur ou un deterreur.Et je viens d’appeler des amies vetos,des vraies independantes des labos et des politiques,faux et archi faux pour les blaireaux,il ne transmet pas ,juste intenable,on peux faire tout dire et de vous trouver une etude qui dira le contraire ,et allez :dites qui vous êtes,franc jeu,le probléme c’est que vous argumentez avec comme appui la pseudo science des labos,et les vetos se marrent même pour la rage,les fausses allegations font ecran,ce qui est grave c’est de defendre l’homme contre le non humain,de s’autoriser la barbarie,la torture immonde du deterrage,on a filmé cela,repugnant et de quel droit un être humain massacre des betes sauvages ,pourquoi ne pas flinguer les gens qui me filent leurs miasmes,le probleme c’est cette vision pseudo scientifique de la Vie ,qui n’ est pas defendable,economique,technique,le Coeur,le Respect,de ce qui est non humain cad 90 °/° de ce qui est vivant;Quand est ce que, massacrer un blaireau, sera donc enfin un crime et condamnable,car il vit comme vous et moi,j’en ais trois chez moi et alors ils sont chez eux,c’est leur territoire,pas plus a moi qu’a eux,jamais je ne tuerait une bete sauvage ou pas,jamais je ne ferai ce que je ne pourrai supporter pour moi même,nous sommes du même coté,nous sommes VIVANTS.Cluny nous provoque encore et encore ,le fief du festival du deterrage,manif en perspective,faut y aller,et le droit d’être un humain me confére le droit inaliénable de defendre l’innocence et le sauvage et les betes,et je me fous de vos preuves bidons,et de votre titre qui en dit long sur vos refuges ombreux interieurs,la croyance est la soeur de la barbarie,et la science on s’en fout,pas besoin de m’appuyer sur qui que ce soit ,il s’agit de defendre des etres sensibles,aimables,sauvages,et qui ne peuvent rien contre tout ce refoulé qui se cache derriére les piegeurs,l’etat sert la soupe a ces s………,moi je me bats contre,je suis anti deterrage,anti chasse,anti credo scientifique,je n’ai pas peur du sauvage,je n’ai pas peur d’aimer,je n’ai pas peur de suivre ma dignité,alors Scientifique, Athanase se charge deja a l’Aspas d’attaquer ces deux arretés immondes,et CVN et autres vont intervenir,toutes ces lois Vichyssoises sur les nuisibles est le fruit de la France réactionnaire et qui sert la soupe a ces tueurs,et qui perdurent dans le fief de la chasse,piegeage,medecine et veterinaire,Vichy vit toujours par les lois erigees qui s’appliquent encore a ce moment!

  63. @ planchant

     » Et pourtant nous sommes bien plus nombreux que ces tortionnaires, mais nous ne savons pas nous unir pour faire valoir la raison. »
    Conclusion : les  » militants  » en faveur du vivant sont des cons , de pauvres cons aussi cons que ceux qu’ils désapprouvent ( remarquez que j’ai mis des guillemets à militants et que je n’emploie pas le mot combattent , car ils ne combattent rien et ne savent que parler ).
    Quand il y aura 1,3 millions d’adhérents au RAC et au ROC , alors les choses changeront .
    En attendant , ceux qui angoissent à l’idée de quitter leur clavier et de s’engager vont continuer à discutailler de Charollois et Reeves en n’étant ni pour l’un , ni contre l’autre , bien au contraire !

  64. @ Scientifique

     » Scientifique  » , rien que ça ! Chapeau bas , monsieur , et sachez que je suis ravi par la présence d’un esprit rationnel et non partisan sur ce blog ! Enfin de l’objectivité , de la mesure , de la pondération !
    A l’aune de ces trois notions , vos affirmations
     » Il me semble que la chasse n’a rien à voir avec la propagation de la rage  » alors que Yoda a écrit  » comme ça a été pour le renard et la rage… » , et  » Le résultat des clichés que vous servez (alcooliques, incultes, bouseux,…) est inverse de l’effet attendu. » sont particulièrement incongrues ! La propagation de la rage est bien le ( un des …) prétexte à chasser le renard , tout comme la tuberculose est le prétexte à chasser le blaireau , mais sans doute allez-vous nous expliquer , scientifiquement bien sûr , la différence entre un prétexte et une justification .
    Quant à ce que vous appelez  » clichés  » , ils n’en sont hélas pas et cela montre que vous connaissez bien mal la population des chasseurs , tout scientifique que vous vous présentez . J’ai passé mon enfance dans un hameau et j’habite actuellement à quelques centaines de mètre d’un zone de chasse : les chasseurs sont effectivement alcooliques , incultes ou bouseux et hélas souvent les trois à la fois …
    Pouvez-vous expliquer ( scientifiquement , cela va de vous ) d’où proviennent les canettes de bières et autres bouteilles de vin que je trouve et ramasse après chaque saison de chasse aux lieux de rendez-vous des chasseurs , et que je ne retrouve pas jusqu’à la saison de chasse suivante ? Pouvez-vous expliquer ( scientifiquement , encore ) la multitude d’accidents de chasse sous l’emprise de l’alcool ? (*)

  65. @ Scientifique « je ne saurai vous suivre dans ces carricatures  » Et que faites vous donc en dehors de « carricaturer » et de justifier l’injustifiable avec des données qui ne sont ni fiables ni scientifiques ? Vous semblez surtout incapable de bonne foi .

    Les chasseurs sont des sages dénués de toute brutalité (ou juste celle nécessaire)à vous entendre , façon « dernier trappeur »

    Quand au fait de carricaturer , les femmes savent très bien que la chasse est prétexte à beuverie entre copains et que dans la pêche à l’étang on peut ajouter le pétard .
    Et le matcho qui tue des renardeaux à coup de botte, ce n’est , de façon générale, pas un tendre .

    Mais à vous lire, et en dépit des faits c’est à ces « scientifiques » qu’il faut confier la gestion du blaireau en Cote d’Or ou ailleurs avec toute « l’efficacité nécessaire « .
    Bref, nous n’avons , vous et moi, rien de commun .

  66. Bénédicte, Ourse et les autres, je vous rejoins dans votre hargne à combattre cette fourberie de retrait derrière des pseudos recherches scientifiques qui, même si elles sont pour la plupart faites dans un but louable, n’en sont pas moins détournées pour servir de « justifications » à des « caricatures de responsables » qui n’ont de but que leur égo et leurs bien-être au détriment de tout ce qui les entoure, même leur famille si besoin…. Et bientôt ils vont parler de « coutumes ancestrales » tel la tauromachie, la chasse à cours, le foot…. et autre bassesse de l’esprit qui n’est utilisé que pour fermer les yeux sur les vrais problèmes : notre avenir à tous. Dire que ces mêmes personnes, qui tuent pour le plaisir des bêtes « sauvages » (je dirais que c’est plutôt eux les sauvages) qui n’ont fait de mal à personne car n’allait pas me dire qu’un loup qui tue 10 moutons (et là encore ce n’est que fourberie car un loup ne tue que pour manger et non pour le plaisir c’est réservé à l’homme et aux bêtes qu’il a élevé pour ça : les chiens et autres animaux de compagnies) renverse l’économie ? Que dire alors de BP ? Que dire alors de ces préfets et autres rigolos qui ne se sentent plus parce qu’ils ont un titre et vont sans rien y comprendre ni avoir une once de preuve réelle, « arrêté » un texte rempli de bouffonnerie digne des plus grands fachistes. Désolé pour ma véhémence mais des blaireaux j’en ai côtoyé, et le mot est choisi, dans mon enfance et je les trouve d’une intelligence dépassant de loin celles de 99% des chasseurs (il y en a de bon dans le tas mais trop rares) Et lorsque nos enfants se retrouveront dans un monde désertifié nous pourrons toujours lui dire que « c’était pour te protéger »…. Je pense qu’il aura raison de nous foutre son poing dans la g…

  67. @ scientifique : et que pensez vous de ce principe de précaution ? Seriez vous d’accord pour vous battre à nos côté pour celui-ci ?

    du site R.O.C

    ALCOOLÉMIE ET CHASSE

    Le contrôle de l’alcoolémie est effectif dans le cadre de la répression de l’alcoolisme au volant et de la limitation des accidents (art. L3 du Code de la route).
    Le danger spontané que représente un fusil est encore accentué entre les mains d’une personne en état d’ébriété.
    Ce danger porte aussi bien sur les autres chasseurs que sur les usagers pacifiques de la nature, de plus en plus nombreux.
    La Ligue ROC demande le dépistage systématique de l’alcoolisme en cas d’accident de chasse, et de fréquents contrôles préventifs.
    Des informations sur ce thème dans nos publications !

  68. Même s’il s’agit de piégeage, le risque d’avoir plus de mouvements n’est pas négligeable, et rien ne devrait être fait sans l’avis de scientifiques spécialisés dans le comportement. En piégeant des blaireaux, on laisse des territoires vacants, ce qui n’est sans doute pas sans conséquence sur le déplacement des survivants…
    Par ailleurs, on est quand même dans le massacre alors même que l’on ignore si le blaireau est vraiment en cause dans la contamination du bétail. S’il s’agissait de sauver les bovins élevés localement, la première des choses à faire serait de déterminer si le blaireau est effectivement vecteur de la maladie (et il ne suffit pas de savoir s’il la porte, encore faudrait-il savoir comment elle se transmet au bétail et si d’ailleurs elle peut contaminer le bétail), et même dans ce cas, étudier les différentes solutions possibles pour trouver la plus efficace, puisque jusqu’à preuve du contraire il est fort possible que laisser les blaireaux tranquilles endigue mieux la maladie que les chasser.

    Le fait que l’on travaille à l’inverse du but prétexté montre que ce qui est mis en avant est une inversion du but est du moyen par rapport à la réalité.
    Si le but était de protéger les troupeaux, on aurait agit différemment. Là, on sent bien que le but est de tuer du blaireau, la maladie des troupeaux n’étant que le moyen d’y parvenir…

    En attendant, les éleveurs, ils vont rester dans la merde, comme s’ils avaient besoin de ça avec tous leurs problèmes sur le prix du lait ! (à moins que ce ne soient des élevages pour la viande ?).
    Il y aurait pourtant des moyens de les soutenir immédiatement, mais ça ferait moins plaisir aux viandards…

    Ah oui, et pour tous ceux qui traitent les chasseurs d’alcooliques et de bouseux.
    Pour la première proposition, c’est pas faux. Mais le chasseur alcoolique et bouseux, il chasse la perdrix et le lapin, et il les mange. Parfois il tire sur des « nuisibles » ou des enfants, c’est pas non plus le gars le plus fin possible… Mais les gros massacreurs, ce sont rarement des bouseux. Ils viennent de la ville dans leurs gros 4×4 et ils se croient dans la nature comme dans un ball-trap, pour eux l’amusant c’est de tirer dans tout ce qui bouge. Avec ça ils se croient en phase avec la nature, derrière ils votent CPNT et prétendent défendre la ruralité, mais n’ont pas de scrupule à laisser les enclos ouverts derrière eux.
    Partout où il y a du massacre gratuit, la proportion de ruraux dans les chasseurs n’est pas si élevée…

    Tous mes grands-parents étaient fermiers, ils ne chassaient pas, pas plus que mes oncles pourtant élevés au milieu des poules et des chèvres. Faut arrêter de confondre chasse et agriculture, beaucoup de paysans ne chassent pas, et bien des chasseurs vivent en ville !

    Yoda, bouseuse et fière de l’être.

  69. Merci a George et les autres,rien ne permet de tuer du vivant,aucune etude qui en plus est bidon,allons nous subir le même sort que les betes,pouuchassés par ce que desobeissant afin de sauver ce qui reste encore de naturel,de sauvage,c’est bien possible,j’ai visionné des films sur chasse,immonde,point, et temoignages,pas terrible,les agriculteurs sont derriere ces deterrages a Cluny,de source sur,quand au ROC pitié,voir leur ralliement du coté ds chasseurs au Grenellorama,normalisation scandaleuse deja ancienne dont Fabrice a deja parlé sur ce blog et fort bien,et le RAC que j’ai connu au debut LAC puis RAC,et aidé maintes fois,il part en decrepitude tout les anciens ont demissionné,a cause de la nouvelle presidente et cela ne bouge plus,pas de terrain,seul ASPAS et CVN sont radicaux et efficaces et libres des pressions gouvernementales,alors tous a Cluny,cela va s’organiser,point,et mes blaireaux sont les rois ,les leçons de Azer,on rêve,merci pour les poncifs,nous on agit,et on fait pas que causer sur le Mac!

  70. Après le blaireau, le renard, éternelle victime…

    La maladie rare transmise par le renard touche le Rhône
    (lire le communiqué complet ici :
    http://www.bourgogne-nature.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=763:echinococcose-alveolaire&catid=56:on-en-parle&Itemid=125)
    publié le 13.06.2010 04h00

    Trois secteurs du département sont concernés par l’échinococcose alvéolaire : une maladie apportée par les déjections de renard et que l’homme attrape en mangeant fraises des bois, pissenlits ou même légumes

    L’échinococcose alvéolaire est une maladie grave qui reste longtemps inapparente. L’incubation peut prendre jusqu’à dix ans.

    C’est par l’intermédiaire du renard, voire du chien et du chat, que l’homme peut se contaminer. « Ils hébergent des ténias adultes qui pondent des œufs, ensuite répandus sur les végétaux via leurs fientes » explique André Klein, directeur départemental adjoint de la protection des populations (ex-service vétérinaire). « L’homme rentre dans ce cycle parasitaire par ingestion des œufs, soit en touchant un chien, un chat ou un renard porteur de la maladie, soit en mangeant des végétaux qui poussent à ras du sol, comme les fraises des bois, les myrtilles ou les pissenlits ».
    Les œufs sont en effet actifs dans la nature de 12 à 24 mois.

    S’ensuit pour l’homme « une maladie grave, qui touche le foie. On peut la soigner par voie médicamenteuse, dans 88 % des cas traités en France, ou chirurgicale. Il n’y a pas de contamination possible d’homme à homme ».

    Attention toutefois à ne pas verser dans le catastrophisme. Car l’échinococcose alvéolaire est rare. Et l’homme est plutôt résistant à cette maladie.

    « On recense 66 cas sur la période 2001-2005, la dernière pour laquelle nous ayons un bilan » précise André Klein. « Et il n’y a eu qu’un seul décès ».

    Plus particulièrement présente dans l’Est de la France -avec la Franche-Comté en pointe-, cette maladie a été recensée dans le Rhône. « Nous avons eu au moins deux chasseurs touchés » révèle Jérôme Berruyer, technicien cynégétique et de la gestion de la faune sauvage à la fédération des chasseurs du Rhône.

    En 2003, les chasseurs avaient prélevé 150 crottes de renard dans le département. « Trois zones étaient touchées : le secteur Saint-Martin-en-Haut/Duerne, Saint-Vincent-de-Reins et le secteur Anse-Limas-Gleizé. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’y en a pas ailleurs, car les renards se déplacent. ».

    Pour avoir une idée plus précise de la cartographie départementale, les chasseurs, piégeurs et gardes-chasse du Rhône viennent de prélever 50 renards dans le Rhône.

    « Ils sont en cours d’analyse, nous aurons les résultats dans un an ou deux car les analyses sont très longues à faire » confie Jérôme Berruyer.

    D’ici là, c’est dans l’ensemble du département qu’il faut faire attention.

    « Car le renard est présent partout, y compris en milieu urbain. On a trouvé des crottes en Presqu’île de Lyon et j’en ai vu un au Confluent » rappelle le chasseur.

    François Guttin-Lombard

  71. A t-on des données fiables sur la contamination de la vache par le blaireau, ça ne serait pas le premier massacre inutile, j’ai évoqué les anguilles dans les années 80, je pourrais citer les millions de têtes de bétails « euthanasiées » en Europe pour lutter contre la fièvre aphteuse non mortelle pour l’homme et qui aurait été nettement moins mortelles pour les animaux d’élevage que les mesures prises à l’époque.
    Si la torture tel la corrida, la chasse à courre, le déterrage, les combats d’animaux sont à interdire. Je ne considère pas tous les chasseurs comme des viandards, certains se contente de tuer quelques animaux non menacés (sanglier…),pour se nourrir. Un chasseur qui mange occasionnellement de la viande n’est pas forcément plus barbare que le citoyen qui en mange midi et soir tous les jours, quelque soit les conditions de transport et d’abattage des animaux.

  72. Bonjour,

    Cette information est sidérante.

    Ainsi, le préfet s’attaque aux blaireaux supposés vecteurs de la tuberculose ! Qu’est-ce qui l’a piqué, ce neuneu ?
    Est-ce qu’un renard lui aurait filé la rage ? A moins que ce soit une belette qui lui ait collé un truc qui monte à ce qui tient lieu de cerveau chez un préfet ?

    Et si on parlait de la désorganisation des hôpitaux en Côte d’Or (Châtillon, Montbard…), qui fait que les gens ne peuvent plus se faire soigner. Le préfet, ça ne l’intéresse pas, la tuberculose des gens, qui revient à toute vitesse à cause des mesures antisociales et antisanitaires de ses ministres de tutelle (ceux qui viennent faire sur lui quand ils se déplacent dans le coin) ?

    J’ai adressé à la préfecture de Côte d’Or et à François Sauvadet une demande d’explications.
    En général, François Sauvadet a du mal à répondre aux questions écrites (il faut dire qu’il fréquente Hervé Morin…), on va voir s’il s’est amélioré.

    Il faut que chaque Français digne et intègre, ressentant la souffrance d’être gouverné par ça, leur balance des mails.

    Et je rappelle que ce gouvernement vient de prendre un décret constituant un délit d’entrave à la chasse à courre, sanctionné par contravention : cf le site de la fondation Bardot.
    En Côte d’Or aussi, ils aiment bien la chasse à courre, les crétins venus de partout en 4×4 de luxe. Vous avez raison, beaucoup viennent des villes, où ils vivent dans la soie, repus et abjects, pour se régaler de souffrance animale pure, d’indicible sentiment de la mort donnée à des innocents (bravo les gars quel cran vous avez eu d’éclater le ventre de cette biche !).

    Et n’oublions pas non plus que, dans cette douce France, où la retraite est trop précoce et les prés pleins de bonheur, deux enfants meurent chaque jour de mauvais traitements. 65 000 cas de maltraitance sur des enfants sont signalés chaque année…

    Comme quoi, on a beau dire, mais la bêtise et la méchanceté, ça marche ensemble…

    Allez-y, les représentants de la France, montrez nous comme vous comme combattez bien les blaireaux, déjà entre 1940 et 1945 les boches avaient sincèrement admiré votre bravoure.

  73. Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?
    Est-ce d’avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus,
    Qui d’Iran borde le puits sombre ?
    Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand,
    Qu’un cheval au galop met, toujours en courant,
    Cent ans à sortir de son ombre ?

    Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,
    Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,
    Plus éclatant que les cymbales ?
    Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l’oiseau merveilleux ?
    – Ami, dit l’enfant grec, dit l’enfant aux yeux bleus,
    Je veux de la poudre et des balles.
    Victor Hugo

  74. copie de la lettre ouverte envoyée ce jour au préfet de la Côte d’Or par la CAPEN 71 et co-signée par Autun Morvan Nature :

    Monsieur le Préfet,

    Par la présente, avec le soutien de nombreuses associations naturalistes, nous nous permettons de vous saisir sur les opérations de capture et de régulation de blaireaux ordonnées dans le département de la Côte d’Or afin de lutter contre la tuberculose bovine.

    Après une première campagne de piégeage en 2009 (cf. arrêté préfectoral du 10 juillet 2009 ordonnant la destruction d’individus de l’espèce sanglier et de l’espèce blaireau fréquentant les bâtiments d’élevages agricoles et leurs abords), la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) a mis en œuvre un programme de dépistage et d’élimination de blaireaux (cf. arrêté préfectoral du 4 mars 2010 ordonnant la capture de blaireaux à des fins de dépistage de la tuberculose bovine sur l’ensemble du département et arrêté préfectoral du 4 mars 2010 ordonnant la régulation des populations de blaireaux dans certaines zones du département).

    Tant pour les opérations de capture que de régulation de blaireaux, les lieutenants de louveterie sont autorisés à piéger (avec l’aide de piégeurs), à tirer (de nuit avec utilisation de sources lumineuses avec l’aide de chasseurs) et à déterrer (avec l’aide de déterreurs) (cf. courrier de la DDT du 22 avril 2010 – tir du blaireau). Ainsi, et en dépit des contraintes budgétaires actuelles, des mesures incitatives ont été mises en place (collets financés par la DDPP, paiement de 10 € par blaireau présenté …, cf. lettre d’information N° 5 de la DDPP, février 2010).

    Saisi en 1998 sur ce même dossier de la tuberculose bovine, le Conseil de l’Europe indiquait : « On peut douter que l’élimination des blaireaux ait une utilité, et l’on ne devrait certainement pas y recourir ». Depuis, les suivis réalisés par des experts au Royaume Uni où la tuberculose ovine sévit bien davantage qu’en France, ont démontré que non seulement cette méthode est sans résultat bénéfique, mais qu’elle tendrait au contraire à augmenter l’incidence sur le cheptel domestique.

    Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau, espèce méconnue, fait partie intégrante de notre patrimoine naturel. Son piégeage est interdit et il n’est désormais plus chassable dans le département du Bas-Rhin. Sa dynamique de population étant très lente, il est donc à craindre que cette destruction massive entrainera une baisse brutale de ses effectifs, voire une disparition locale de l’espèce. Ceci allant à l’encontre des engagements de la France en matière de préservation de la biodiversité.

    En l’absence d’un recours auprès du Tribunal administratif, et en cette Année internationale de la Biodiversité, nous vous demandons de bien vouloir présenter un bilan détaillé de ces opérations de capture et d’élimination de blaireaux et prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à cette destruction massive de blaireaux (en 3 mois, plus de 2 050 blaireaux auraient été tirés, piégés, détruits …).

    Nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, à l’expression de nos sentiments respectueux.

  75. @Ourse et aux autres

    Je ne suis ni chasseur, ni agriculteur, ni déterreur, ni manichéen, ni naïf.
    Je suis scientifique (un vrai) et chère Ourse il faudra demander à vos amies vétérinaires de consulter leurs anciens professeurs de 4 écoles vétérinaire de France (à moins que vos amis vétérinaires ne soient belges) avant de vous affirmer certains points.

    Nous sommes tous d’accord, il n’y a aucune certitudes (probabilité impossible à estimer) du lien entre la tuberculose bovine et les blaireaux.

    Les gestionnaires du risque (préfets, ministres, etc.) ne sont pas les scientifiques. Toutefois ils prennent généralement les décisions sur la base d’avis d’experts (INRA, CIRAD, écoles vétérinaires, etc.). Viennent s’ajouter aux conseils des experts, des éléments de contexte local (économie de la filière, etc.). Le gestionnaire tranche.

    Bref pour le blaireau : oui il peut-être porteur, oui certains individus le sont sur la zone, oui les densités de blaireaux localement sont importantes
    Non il n’y a pas de certitude que le blaireau soit à l’origine de la propagation des foyers.

    Des prélèvements pour connaitre la situation localement étaient nécessaire. Le deuxième arrêté sur la réduction des populations étaient peut-être prématurés (mais ils ont peut-être des informations qui les ont poussées à le faire).

    Les chasseurs se moquent des éperdument des blaireaux (sauf les déterreurs), les agriculteurs eux aimeraient sans doute voir les populations baisées (dégâts sur les cultures, mais surtout peur de l’extension de la tuberculose à leur cheptel).

  76. Pour en revenir sur les clichés, je suis preneur de chiffre sérieux (pas ma voisine vétérinaire m’a dit, ou google m’a dit) que vous pourrez me transmettre sur la proportion d’alcoolique dans les populations rurales/urbains, chasseurs/non chasseurs, retraités/non retraités.

    Êtes-vous tous vraiment sérieux quand vous dites que les ruraux sont (tous à vous entendre) des incultes, alcooliques (en particulier s’ils sont chasseurs) ?

  77. Sur le principe de précaution, je n’ai pas d’avis particulier. En fait derrière ce terme, il y a différent cas possible.

    Cas n°1 : Prenez un événement (par exemple présence des pigeons en ville) et un effet adverse potentiel dans la population (grippe H5N1). Maintenant prenez une décision : on tue tous les pigeons. Vous appellerez ça le principe de précaution, pas moi. La transmission entre les pigeons est H5N1 chez l’homme est possible. Toutefois le risque est vraiment faible (1/10^9 par exemple) et ne justifie pas au yeux de certain la mesure de gestion.

    Cas n°2 (exemple imaginé) : Des sangliers sont porteurs d’une maladies A. Ils traversent régulièrement une zone de production maraîchère. La maladie A ne touche pas les hommes d’après ce que l’on sait de la littérature. Mesure de gestion : on élimine les sangliers. Pourquoi ? principe de précaution (et si la maladie A un jour pouvait infecter les hommes).

    Pour moi avec les blaireaux on est plus dans le cas n°1 : probabilité faible (ou non encore caractérisé) mais lien possible entre les deux.

  78. @scientifique
    Vous êtes scientifique dans quelle discipline ? Quel établissement ? Quel est votre sujet de recherche ?

    « Êtes-vous tous vraiment sérieux quand vous dites que les ruraux sont (tous à vous entendre) des incultes, alcooliques (en particulier s’ils sont chasseurs) ? »
    Assez amusant comme vous déformez ce qui est dit…
    On parle du problème des chasseurs qui chassent alors qu’ils ont un peu abusé de la bouteille le midi (si vous avez déjà assisté à un repas de chasseurs vous savez ce que c’est).
    Déjà vous ne parlez plus de chasseurs mais de ruraux (c’est de la propagande de chasseur), et carrément d’alcoolisme…

  79. @yoda

    Ma remarque était en réponse à celle de aser

    « J’ai passé mon enfance dans un hameau et j’habite actuellement à quelques centaines de mètre d’un zone de chasse : les chasseurs sont effectivement alcooliques , incultes ou bouseux et hélas souvent les trois à la fois … »

    Je vous le rappelle de je ne suis ni chasseur, ni éleveur, ni même un rural (en fait je ne le suis plus).

    Je ne porte pas les chasseurs dans mon coeur, mais je n’aime les caricatures, les raccourcis, les éléments non rationnels.

    Au fait j’aime et je m’intéresse aux blaireaux. Mais à la différence je ne suis pas choqué par le premier arrêté qui a été pris pour le prélèvement de qqs animaux pour en connaître plus sur la situation. Après la régulation des populations, c’est sans inutile et pas vraiment justifié.

  80. pitié ,marre de marre,que vous soyez scientifique ou pas ,qu’est ce que cela change,vous n’êtes pas un Dieu qui décide de flinguer des merveilles vivantes, sous prétexte de pseudo maladie les betes sauvages,si je vous donnais mes attributions pour epater la galerie,et alors,cela ne garantit en rien,mon humanité et ma coherence interieure,mon integrité,les pretextes pour massacrer la faune ne manquent pas,mais on s’en fout de la science,pure ou impure,il s’agit de l’extermination systematique de tout ce qui est sauvage par les dits »humains »,point.Devenir un Etre Humain,c’est le seul programme possible ,etre avec eux,avec nous,ETRE,aimer,aider,respecter la différence,etc……..le programme que tu nous sers est TECHNIQUE donc mortifére,point,quand a mes amies vétos et oui,on maintient nos dires,pas de transmission,votre naiveté sur qui a finançé cette etude est attérante,a quand le deterrage des lobbies vetos qui bossent pour les ,labos pharmaciens ………..

  81. Et voilà, un « scientifique » a encore frappé. Moi aussi je suis scientifique et on me nomme scientifique, et alors ? Que de la belle poudre aux yeux. On peut faire dire ce que l’on veut à toutes les recherches qui existent, un tant soit peu que l’on n’ait pas volonté d’être ENTIER, c’est à dire libre de toutes influences. Monsanto, avec x dizaines de « scientifiques » à démontré l’innocuité du glyphosate dans l’environnement pendant 35 ans avec l’aide de comités de pseudo-scientifiques et d’organismes d’état (voir le monde selon monsanto et autres). Vous en voulez encore des arguments ? Je peux vous en apporter des tonnes émis par des « scientifiques » dans un sens comme dans l’autre…
    La seule chose qui, à mes yeux, et je pense ne pas être le seul à ce que je peux lire ici et ailleurs, a une importance majeure c’est la vie et non pas un titre quel qu’il soit.
    Et puis il faudra arrêter un jour de croire que  » l’Homme » est un être supérieur…. Supérieur à quoi ?? C’est le rapport du poids du cerveau sur le corps entier ? Quelle foutaise!!!!! A voir comment il s’en sert laissez moi rire…. C’est le seul être à détruire la branche sur laquelle il se trouve, à part les virus et encore…. eux s’arrête à leur environnement propre pas à la planète entière.
    La vie sur Terre est constitué d’un ensemble (presque) infini de maillons tous indispensables. Quant 1 disparait de par l’évolution, 1 autre le remplace mais l’équilibre reste. Sauf, oui sauf quand l’homme se mêle de « gérer » binairement le monde. Là, tout s’écroule.
    Un autre exemple : on a dit que le feu est une catastrophe en Provence. Alors pourquoi la graine de pin d’Aleps n’est libérée qu’après que le cône ait brulé ? Des études l’expliquent. Mais je m’arrête là car ce n’est pas le sujet.
    Le principe de précaution est une chose qui pourrait être superbe s’il était appliqué dans le bon sens et de bons arguments. Par exemple; pour moi le principe de précaution c’est « agir avant », alors faisons de la médecine préventive et non curative comme elle se déroule aujourd’hui favorisant les grands groupes pharmaceutiques qui font beaucoup plus d’argent une fois que la maladie est là que si on empêchait qu’elle arrive.
    Pour le blaireau, on applique le principe de précaution en éliminant en masse leur présence au cas où il serait le propagateur de la maladie. Et pourquoi on ne l’applique pas aussi pour empêcher tous les imbéciles (quelques pour cent à mon avis mais c’est comme un virus ça déglingue tout quand même) qui amènent l’humanité entière à la catastrophe de circuler librement partout ? On n’a qu’à éliminer l’homme et l’affaire est réglée, non ?
    Chaque jour je comprends mieux pourquoi je ne veux pas que l’on m’appelle scientifique, l’esprit est trop fermé.

  82. @ scientifique, vous êtes aussi malhonête que mauvais démago :
    je vous cite :
    « Êtes-vous tous vraiment sérieux quand vous dites que les ruraux sont (tous à vous entendre) des incultes, alcooliques (en particulier s’ils sont chasseurs) ? »

    1) vous, le premier, avez parlé de « bouseux » ,moi , jamais .

    2) j’ai dit et j’affirme que les parties de chasses sont, de façon générale, prétextes à beuveries . Gardez l’entière responsabilité de vos propos quand aux ruraux alcooliques .

    Etant donné votre profond mépris de l’autre et votre lourdeur rien ne m’étonne dans vos propos .

    Par contre j’ai perdu suffisament de temps,

    Bonsoir .

  83. Si je ne met pas tous les chasseurs dans le même sac, et si je ne suis pas un intégriste de l’antialcoolisme, un taux légal de 0.5g/L est suffisant pour les automobilistes, les conducteurs d’engins comme pour les chasseurs, il y a vraisemblablement un lien entre accidents de chasse et abus d’alcool, sinon comment expliquer que la plus part des accidents de chasse se produisent les samedi et dimanche après midi, et non le matin.
    PS 1 Bien que n’étant pas antichasse je dénonce la loi du délit d’entrave à la chasse, qui est un retour au moyen age.
    PS 2 Savez vous si le chasseur qui s’était assoupi avant de tirer sur l’ourse canelle a été soumis à un alcotest.

  84. Excellente idée que celle qu’a proposé Marie (plus haut : à savoir une lettre envoyée aux élus, au préfet, etc.). Je sais, j’arrive un peu en retard (je ne découvre le texte de Fabrice Nicolino qu’aujourd’hui). Merci à lui de relever ce genre de cruelle absurdité, de connerie impitoyable et incurable qui semblent être la marque de fabrique de certaines de nos administrations…

  85. La FNSEA communique sur la biodiversité: c’est çà qu’il me plairait d’interdire ce communiqué, ces gros mensonges, mais eux: pas possible: force de frappe, énorme; beaucoup d’argent.
    Alors voilà leur message:

    « Au lendemain de l’événement Nature Capitale dont les Jeunes
    agriculteurs et France Bois et Forêt ont été les partenaires, et qui
    a rassemblé près de deux millions de personnes aux Champs Elysées,
    la FNSEA communique sur la biodiversité en rendant public une
    plaquette intitulée « la biodiversité est partout » et notamment
    dans les exploitations agricoles. 2010 est en effet l’année de la
    biodiversité. Cette plaquette, tirée à 5 000 exemplaires explique
    que « les agriculteurs artisans des paysages ruraux, travaillent
    tous les jours en partenariat avec la biodiversité ». Ainsi, « les
    pratiques agricoles et les milieux naturels sont en étroite relation
    et forment alors des systèmes agro-écologiques » peut-on lire. Cette
    plaquette qui met aussi en avant la biodiversité et ses multiples
    services est à destination des acteurs des milieux associatifs et
    économiques en lien avec l’agriculture.
    la publicité est une charogne qui nous sourit.

  86. Salut,

    on génocide les animaux qui pourraient être dangereux pour l’homme, on tue des arbres parce qu’ils pourraient tomber sur des automobilistes… Il faut tout désinfecter, aseptiser, bref enlever toute vie autours de nous car nous avons une peur inconscient de la Nature.

    mais on n’enferme pas les fabricants d’armes (qui poussent aux conflits armés), ni les ultra pollueurs (chimique, nucléaire, OGM), ni les spéculateurs qui nous mettent à genoux… et rien n’est fait pour punir les génocidaires, ou les dictateurs…

    Pourtant ce serait ça le vrai principe de précaution : empêcher ces furieux de nuire à l’humanité.

    « C’est pas nous qui marchons pas droit, c’est le monde qui va de travers… »

    Bon week-end à tous,

  87. J’ai mis la main sur « la dernière heure du condamné » une des nouvelles de l’ouvrage de Louis Pergaud « Dernières histoires de bêtes » (et non de « Goupil à Margot », erreur de ma part)Cette nouvelle est tellement dure (poignante)à lire que je ne sais pas comment je vais faire pour en coller un extrait; dans tous les cas je vais la faire passer au serviteur de la république chRistian ?? le préfet de Côte d’Or; en lui rappellant que Pergaud a servi la nation, mort à la guerre en 1915.
    Là voilà là dans son entier: le blaireau s’appelle Tasson
    http://jeanmichel.guyon.free.fr/monsite/recits/tasson.htm

  88. Objet : le point sur l’affaire blaireaux en cote-d’or
    >
    >
    > suite à la réunion du 28 septembre à Dijon : exposé de deux vétérinaires de la DDPP21 (ex DSV 21) à la demande du Conseil Scientifique Régional pour la Protection de la Nature (CSRPN), sur la campagne d’éradication locale du blaireau, dénoncée par

    > http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=899

    >

    > http://www.onevoice-ear.org/fr/article/le-blaireau-ne-sera-plus-extermine-en-cote-d-or

    >

    > le bilan 2010 :

    > 3150 blaireaux tués (collets, déterrage…).

    > 553 blaireaux autopsiés : 6 % contaminés, en zone à risque de tuberculose bovine (19/300), aucun hors de cette zone (0/253).

    > Les 200 piégeurs « agréés » ont été défrayés sur la base de 10 €/blaireau tué (« pour les inciter à participer et financer…leur achat de congélateur »), sous reserve de réponse à questionnaire (localisation…), de toutes façons invérifiable.

    > Dérives admises par les vétos : certains piégeurs ont rapporté 80 blaireaux, beaucoup trop de piégeages hors zone à risque, notamment N côte-d’or, mais pas assez en plaine de Saône ; « aucun risque d’éradication locale de l’espèce, animal intelligent », grande colère des éleveurs, à canaliser ; blaireau bouc émissaire (?) car réservoir de bacille de K…suite à contamination par bovins…ou l’inverse…situation pas claire, complexe, car deux foyers de germes différents, dont un issu de retour de virulence de BCG.

    > A la question « pourquoi ne pas vacciner le bétail avec le BCG ? », réponse (attendue et entendue) : « le BCG n’apporte pas la protection suffisante et on ne peut pas différencier les animaux vaccinés des malades » (autrement dit, le BCG ne sert à rien, y compris chez les enfants, pourtant on nous a rabaché le contraire pendant des décennies).

    > Pour 2010, le préfet va demander, suite à l’avis de 5 experts parisiens spécialistes de l’épizootie, le piégage de 600 blaireaux, dont 300 en plaine de Saone, pour un coût de campagne prévu de 300 000 € (les conséquences économiques de la tuberculose bovine se sont élevés à 11,5 millions d’€ : gestion, abattages de 6000 bovins et compensations financières aux éleveurs, test détection…)… la production de viande coûte bien cher !!!

    > Peu se sont ouvertement posés le questionnement des raisons de l’apparition d’un foyer de TB, pê lié à l’état immunitaire des vaches elle-mêmes, par ailleurs généralement sous-antibiotiques et nourries sur des prairies engraissées, donc sans diversité végétale, et de protéagineux d’importation, bref dénaturés). Au final, on n’a toujours pas compris « qu’on ne résoud pas un problème avec le même état d’esprit que celui qui l’a généré ».

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