Quand les OGM nous prennent à revers

« Activation of Akt Signaling Reduces the Prevalence and Intensity of Malaria Parasite Infection and Lifespan in Anopheles stephensi Mosquitoes ». Je dois avouer que, même pour qui pratique l’anglais, ce n’est pas une entrée en matière affriolante. En résumé, qui n’engage que moi, l’activation du signal Akt réduit la prévalence et l’intensité de l’infection par le parasite du paludisme et la durée de vie des moustiques anophèles qui en sont les porteurs. Akt est une protéine qui favorise le mouvement de cellules ennuyeuses pour la santé. Le tout est un article paru le 15 juillet dans une revue imparablement sérieuse, Journal of Public Library of Science Pathogens.

À distance, c’est très simple (lire ici). Des chercheurs, parmi lesquels Michael Riehle, professeur d’entomologie à l’Université d’Arizona, sont parvenus à créer des chimères génétiquement modifiées de moustiques, de manière qu’ils ne puissent plus transmettre cette maladie qui tue entre un et trois millions de personnes par an. Bien entendu, on ne sait à peu près rien de l’efficacité on the field, sur le terrain, de cette trouvaille. Mais est-ce bien le problème ?

Ne s’agit-il pas, aussi, de tout autre chose ? Je m’autorise à poser cette question : les OGM – puisque ces insectes sont des OGM – n’apportent-ils pas nécessairement des « avantages » et des améliorations à ce que nous connaissions ? Et la réponse est fatalement oui. Oui,  les OGM peuvent apporter bien des choses positives aux sociétés humaines tout en représentant un danger insupportable pour notre avenir commun. Attention ! Oui, attention à ne pas verser dans le dogmatisme et le manichéisme. Nous en sommes tous menacés.

L’écologie est fondamentalement une disposition plastique de l’esprit humain. Pour moi, en tout cas. Une volonté de comprendre, un effort pour mettre en relation des phénomènes affreusement complexes. Et nous n’avancerons guère, et nous n’avancerons pas si nous nous montrons incapables de contester radicalement – les OGM par exemple – sans pour autant nous ridiculiser en niant certaines évidences. Nous n’avons pas fini d’être surpris par les trucs et astuces des innombrables professeurs Nimbus de la terre. Il vaut mieux donc être prêts à faire face. Au fait, le nucléaire dit civil n’a-t-il pas été, des décennies durant, un formidable espoir de la médecine humaine ? Il me semble.

36 réflexions sur « Quand les OGM nous prennent à revers »

  1. Il y a aussi, dans la série bons exemples, le fait de « ramener » certains gènes dans les pommes. Ces gènes, qui offrent une résistance plus élevée contre les insectes, étaient présents dans les pommes il y a une vingtaine d’années, mais ont été perdus à cause de l’uniformisation des variétés.

    Dès lors, pourquoi ne pas utiliser les OGM, vu qu’il ne s’agit que de faire revenir quelque chose qui a existé naturellement par le passé?

  2. La question demeure de savoir si nous devons nous opposer radicalement aux OGM. Pour ma part, ce n’est pas le cas. Et les très nombreux arguments contre les OGM alimentaires ne partent pas sur une contestation radicale des OGM, mais sur une opposition frontale à des OGM contenant des pesticides ou favorisant l’utilisation de ceux-ci.

    L’utilisation pour ma part d’un tel OGM doit reposer sur le principe de précaution, mais un principe qui s’appliquent dans les deux sens : s’il y a plus de risques à ne pas l’utiliser que de risques à l’utiliser, allons-y ! Tant que nous réflechissons pour savoir si c’est dangereux ou pas, il y a des gens qui meurent du paludisme. C’est drôlement plus urgent que les réflexions qui ont eu cours jusqu’à présent…

  3. je reste septique.
    Qui nous dit que ces moustiques ne provoqueront pas d’autres problèmes, nous n’avons pas trop de recul..
    Des problèmes sur la flore et pour ses prédateurs qui sait..

    comme je le disais plus haut je reste septique…

  4. Le coup de la maladie. Ils nous l’avaient déjà fait avec la mucoviscidose. Il n’y a rien de tel pour faire culpabiliser les gens et du coup les faire taire. Surtout quand ce sont essentiellement des enfants qui meurent et c’est le cas pour le paludisme comme pour la mucoviscidose.

    Voici un lien vers un article de La Croix qui parle de l’affaire.
    http://www.la-croix.com/afp.static/pages/100716093217.ne3z2cd3.htm

    Un extrait : « Les chercheurs cherchent désormais comment remplacer tous les moustiques dans la nature avec des populations génétiquement modifiée immunisées contre le parasite du paludisme ce qui ouvrirait la voie à l’éradication de cette maladie. »

    Remplacer tous les moustiques dans la Nature ? Comment peut-on imaginer que ça n’ait pas de conséquences en chaîne ? J’ignore lesquelles mais je gage qu’il y en aurait (aura ?) et je suis bien sûre que les scientifiques d’une part les ignorent, d’autre part s’en foutent. Ils font joujou, ils sont dans leur petit monde, ils s’excitent. Avec, ici, une aura de bienfaiteurs de l’Humanité.

    Mais pourquoi ne pas remplacer les loups actuels par des loups qui ne mangeraient pas les moutons ?
    Pourquoi ne pas remplacer les quelques fauves qui restent par d’autres qui n’auraient aucun goût pour l’Homme ? C’est vrai ça : c’est insupportable d’être ainsi attaqués par d’autres espèces animales, de n’être pas tout à fait, pour une fois, les maîtres du monde !

    Tout ça, bien sûr, comme le reste, sans nous demander le moins du monde notre avis. Les scientifiques ont un pouvoir effrayant.

    J’ai été consternée par cette nouvelle. Pas le moins du monde troublée dans mes convictions ou culpabilisée. Je pense que ces petits jeux de scientifiques, c’est vraiment le début de la fin.

  5. @ Greg; mais ces anciennes variétés existent toujours; pourquoi vouloir utiliser des OGM; alors qu’on peut utiliser ces anciennes variétés de pommes qui sont très bonnes???

    Pour les moustiques je n’ai pas d’avis; je sais qu’il faut encourager la recherche contre cette maladie; mais j’avais entendu l’info qu’on voulait remplacer tous les moustiques par des OGMs; et cette infos m’a parrue délirante…
    Bien sur qu’il ne faut pas être sectaire; et qu’il faut de la recherche; les OGMs ont aider à créer des médicaments notamment via des bactéries…Mais de nouvaux certaines bactéries sécrètent des substances utile à l’état naturelles; et ne sont pas toujours étudiées parce qu’elles ne rapportent pas comme un organisme auquel on a apposé une marque…Moi c’est ça qui me dérange dans le fonctionnement actuel de la recherche.
    Pourquoi dépenser tand d’énergie pour créer quelque chose de déjà existant; si ce n’est que pour engranger du profit…Alors qu’on passe a côté de trésors à l’état naturel???
    Je ne sais pas ce qui se passe au nivau d’une recherche pour la pharmacologie; mais c’est ce qui se passe vis à vis des semenciers…Utiliser des variétés déjà existentes pour en faire des OGMs; moi je trouve ça abérrant!

  6. Yoda, je ne peux pas vous laisser dire que les seuls arguments contre les OGM alimentaires soient des arguments anti pesticides. Je n’ai pas le temps mais vraiment, renseignez-vous ! Ils mettent en danger la biodiversité, ils contaminent les semences non OGM, ils réduisent à la misère, au désespoir et au suicide les paysans dans le Sud (brevets) etc etc !!!
    N’importe quel site anti-OGM vous renseignera.

    Mon opposition aux OGM dépasse, quant à moi, les seuls OGM alimentaires.

    Quant à agir sans s’être demandé si c’était dangereux ! Ça me parait dangereux !

  7. Ce qui est une première, ce n’est pas le succès de l’insertion de ces nouveaux gènes chez une espèce de moustique, puisque cela avait déjà été fait en 2000 par Andrea Crisanti et son équipe à l’Imperial College de Londres, mais la persistance du gène avec les générations. Auparavant, cela ne durait que quelques générations ne menant pas bien loin dans le temps.
    Bon, admettons que ça marche parfaitement. Il faudrait donc le faire pour toutes les espèces propageant le paludisme. Puis, à l’échelle continentale, supprimer tous les moustiques non OGM afin qu’ils soient remplacer par les mutants ! Si c’est pas un délire de laborantin, ça ?!! Aucune chance d’y arriver, ce que ceux qui financent de telles recherches doivent bien savoir. D’ailleurs, pour arriver vraiment au bout d’une telle entreprise, sur le terrain, il faudrait vraiment beaucoup d’argent ? Or, s’il y avait des sous, je veux dire beaucoup de sous, pour une maladie de pauvres dans des pays pauvres, ça se saurait. Par contre, le versant génétique peut parfaitement être une étape vers des modifications plus poussées sur d’autres animaux plus complexes, avec des débouchés plus juteux à terme…

  8. la transgenèse mute,les moustiques chimères muteront,les bacteries ogm mutent ,et cela pour l’eternité,dans les vaccins et tuent les animaux de ferme,franchir la barriére de la loi naturelle est une pathologie psychiatrique pour moi de l’ordre du :fétichisme, comme cloner,toute transgression est non maitrisable et mute ,je ne trouve en aucun cas defendable qu’on modifie l’ADN de quoique ce soit,deja des ogm partout,pourquoi croyez vous que madame Clinton s’est deplaçée en Inde aprés l’intervention de Seralini sur les aubergines transgéniques et a envoyé un prix Nobel pour descendre Gilles Eric sur le plan mondial,parce que les OGM font crever tout ce qui est vivant,et il le prouve,point,ils cherchent a l’abattre,et je peux vous dire que la vie est dur pour lui en ce moment,tout le ,pognon mis sur la table pour le decrebiliser,et le flinguer,alors discutailler autour,moustiques,vaches,medicaments tueurs,bacteries folles,potageres qui meurrent,mais de quel droit ces mecs fous a lier obeissent ils a ces firmes mortiféres, du plus grand desastre de folie que sont les chiméres,non et non,ils affament,mentent,tuent,et en plus laissent des bacteries folles muter dans nos campagnes,alors pour moi ,c’est clair,les fetichistes sont dangereux et sont classées comme aliénes,alors Felous and co en HP ,alors ca recommence et qui peux croire que ces moustiques vont pas muter avec le genre de la maladie qu’ils tranportent ,bidouillages de mecs dingues qui se font passer pour des gentils chercheurs du progres -mosquitos -monsanto,la mafia banquochimicoscientifico devaste tout,le programme organisé,prévu, de flinguer les trois quart de la planete est efficiente,alors parler de ces killers ,non merci,parlons plustôt du Vivant,et aidons Seralini,point.

  9. Tout à fait d’accord avec Hacène, j’écris bêtement : à jeter.
    à moins d’être pour un futur radieux fait de vie artificielle made in mansonto ou novartis ou..(voir Blade runner)dont rêvent certains dans les laboratoires. Quel malaise!
    Ils ne veulent pas de cette nature-là: ils la veulent domestiquée, en coupe réglée, souillée: çà les amuse (Lucifer porteur de lumière). Comment peut-on croire un instant que c’est pour le bien être de l’humanité?

    La condition humaine est tragique; si certains maux sont éradiqués, d’autres suivront, d’un autre type. Alors prudence;
    « ils » feraient mieux de mettre le paquet sur le poison du Golfe du Mexique! (si c’est possible) comment cette atrocité n’est-elle pas cause planétaire? Et Boycotter BP et les empêcher d’aller forer dans l’arctique!
    ah oui je rêve de faire comme ces gens du voyage: débouler par milliers avec des haches et des batons pour leur faire comprendre que : NON.
    Vraiment mal barrés! il est temps de se goinfrer de science fiction.

  10. @Jeanne Guiader
    Vous avez parfaitement raison, il y a bien d’autres contestations contre les OGM que reposant simplement sur les pesticides. Certaines portent sur la sécurité alimentaire (bon ça rejoint pas mal les pesticides), sur des considérations économiques etc. J’ai écrit bien trop rapidement et cela ne reflétait pas ma pensée. Ce que je voulais dire, c’est que tous ces arguments ne sont pas contre l’utilisation des OGM dans l’absolu, mais contre des inconvénients liés à l’utilisation des OGM.
    Or, les brevets, la stérilité, le manque de maitrise des scientifiques, l’inutilité des OGM présentés et autres problèmes posés par les OGM ne sont pas forcément des problèmes irrémédiables.

    Or, c’est une question que je pense nous devons nous poser : si tous ces inconvénients liés aux OGM venaient à disparaître, serions-nous toujours opposés aux OGM ?
    Si la réponse est oui, il est à mon avis un peu hypocrite de mettre en avant tous ces dangers parfaitement rationnels pour justifier une opposition qui tient elle de l’éthique. Cela ne signifie pas que nous devons taire ces problèmes, mais il faudrait aussi poser que cela ne suffit pas, et que nous refuserions les OGM même s’ils n’étaient pas dangereux et avaient un but autre que commercial. C’est je trouve un point de vue qui manque sur le débat, qui se place sur des considération techniques de commercialisation et d’impacts sur la santé, en oubliant le fond qui est d’accepter ou non une manipulation de la nature. Or, à force de dire que nous ne voulons pas des OGM à cause de points précis, si ces points précis sont résolus, nous n’aurons plus un seul argument à opposer aux OGM…

    Maintenant, concernant ces moustiques, ma position est plus souple, car pour une fois, cela pourrait être bénéfique pour l’ensemble de l’humanité, et pas seulement pour une société libéraliste. Cela reste de toutes façons une entreprise sur le long terme, il n’est pas question de larguer ces moustiques maintenant dans la nature. Pour que l’entreprise fonctionne, il faudrait leur apporter un avantage sélectif sur les autres moustiques, étroitement lié à la mutation qui les empêche d’être porteurs du paludisme (sinon dès les premiers croisements, on perd le lien entre avantage sélectif et la mutation que l’on veut garder), et s’assurer également que le tout ne rende pas ces moustiques problématiques pour les équilibres des écosystèmes ou pour l’homme (par exemple en transmettant une autre maladie, ce serait ballot). Donc des années de recherche en perspective avant de savoir si le gain mérite le risque, et si ça fonctionne, encore des années pour que ces moustiques supplantent suffisamment les moustiques naturels pour faire reculer le paludisme. D’autant plus qu’on est dans une recherche sans la moindre perspective de gain, dont peu financée.

  11. Yoda dit « …Maintenant, concernant ces moustiques, ma position est plus souple, car pour une fois, cela pourrait être bénéfique pour l’ensemble de l’humanité, et pas seulement pour une société libéraliste. Cela reste de toutes façons une entreprise sur «  »…..blabla blabla. » désolée, mais
    NON NON NONNON! pas de commprmis possible! ne voyez-vous pas que votre assentiment, votre ramollissement, votre relativité, votre raisonnement ouvrent la porte, le chemin à l’acceptation des poissons modifiés, des lapins modifiés, des arbres modifiés? et des hommes modifiés, tôt ou tard? on vous collera le gène de la performance et du bonheur éternels, avec un troisième oeil en résonnance planètaire! oh! magie! ! pas belle la vie en GM? des spots publicitaires vous y convieront avec amabilité, tant il est vrai qu’on n’attrappe pas les mouches avec du vinaigre.!
    à part les ogm en milieu confiné en laboratoire (insuline etc) ou toute la chaine est contrôlée et ensuite détruite! rien dans la nature! bon sang!

    as-ton BESOIN (prioritaire) de ces OGM?
    n’y a-til pas d’autres chose à faire? à tenter? à découvrir?

  12. @Marie
    « ne voyez-vous pas que votre assentiment, votre ramollissement, votre relativité, votre raisonnement ouvrent la porte, le chemin à l’acceptation des poissons modifiés, des lapins modifiés, des arbres modifiés? et des hommes modifiés, tôt ou tard? »

    Non, je ne le vois pas. C’est pour moi un faux dilemme : on peut accepter l’un et ne pas accepter l’autre. Comme on peut tout refuser en bloc ou tout accepter en bloc. De toutes façons, si l’homme s’engage sur ce genre de voie (accepter les OGM partout), il aura sans doute disparu avant d’arriver au bout…

    « as-ton BESOIN (prioritaire) de ces OGM?
    n’y a-til pas d’autres chose à faire? à tenter? à découvrir? »
    D’autres choses à faire et à tenter, c’est en cours, il y a des années de recherche sur un vaccin, mais peu financées car il s’agit d’une maladie de pauvres, donc il y a peu de moyens.

    La situation actuelle n’est pas folichonne : il y a un enfant qui meurt du paludisme toutes les 30 secondes en moyenne, ce qui est « écologiquement » acceptable (si tant est qu’on puisse séparer l’écologie de l’humanisme), humainement beaucoup moins. Les solutions que l’on a, ce sont les insecticides, avec leur impact sur l’environnement (là, on élimine des moustiques), les répulsifs (mais à ce qu’il parait, la citronnelle ne fonctionne pas, il faut du chimique), les médicaments (avec beaucoup d’effets secondaires – et là aussi, la fabrication, le transport et le rejet sont dommageables pour l’environnement). Les moustiquaires non imprégnées ne servent à rien (parce qu’on peut enfermer un moustique dedans).
    Et tout cela est de pire en pire, car les moustiques sont de plus en plus résistants aux pesticides, et le plasmodium de plus en plus résistant aux médicaments. Il faut donc augmenter les doses et puissances des produits chimiques.
    Bref, rien de bien folichon, et pas forcément plus inoffensif sur l’environnement qu’un moustique OGM.

    Bref, il faut garder en tête que concernant le paludisme, dans notre palette de possibilités, toutes les solutions existantes sont mauvaises. Quant à toutes celles potentielles… la moins mauvaise est sûrement le vaccin, mais encore faut-il le trouver ! Or, vu comment avance la recherche pourtant mieux financée d’un vaccin contre le sida, je ne suis pas certaine qu’il y ait un espoir d’en découvrir un. Il n’est pas certain non plus que la piste des moustiques OGM aboutisse… mais si celle-ci aboutit avant le vaccin, il faut réfléchir pour savoir si le statut quo est préférable à cette solution.

    Il s’agira à ce moment d’un choix à la fois moral et scientifique. Moral, car nous devrons décider de ce qui est le pire (pour le rejeter) entre les moustiques OGM et l’ensemble pesticides + médicaments + mortalité. Mais scientifique aussi, car il faut bien comprendre ce qu’implique chaque alternative pour opérer un choix selon les conséquences possibles et probables. On est très loin d’être en mesure de faire un tel choix, à moins d’être complètement fermé aux OGM…

  13. J’ai peut-être mal compris les commentaires voire l’article lui-même. Serais-je trop dogmatique moi qui refuse les OGMS, TOUS les OGMs même si ils amènent un espoir de recherche, de guérison ou autre sur tel ou tel sujets, maladies ou autres.

    Membre d’un groupe anti-OGM, j’en vois certains ne pas refuser les ogms de laboratoire « si cela peut guérir des vies ». Mais alors quel est notre sens de la vie? Faut-il sacrifier le vivant même en laboratoire si cela peut sauver une vie? La vie est d’un homme serait-elle plus importante que toute autre forme de vie?
    Un enseignement bouddhiste d’Ajahn Chah évoque la mort mais demande de ne pas la pleurer, car si il faut pleurer, c’est à la naissance. La mort est inclus dans la naissance car tout nait, tout vit, tout meurt. C’est l’impermanence. La réponse est le lacher prise, la compréhension juste… En tout cas, pas les OGMS car l’immortalité n’est pas la vérité, et la fin de la maladie non plus.

    A lire également:
    http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article3136&lang=fr

    Abandonnons cette quête irréelle des chercheurs. Apprenons à vivre avec la réalité.

  14. A mon sens (et je le partage), il faut toujours voir ce que l’introduction volontaire de telle ou telle technique donne lorsqu’elle se généralise.

    Ainsi on se rend compte que souvent pour une minorité aient les bénéfices d’un soi-disant progrès technique à court terme, une majorité voient leurs conditions dégradées, se retrouvent dans l’impossibilité de faire autrement et bien souvent meurent.

    D’autre problèmes que celui résolu momentanément et à court terme apparaissent plus tard ou sur d’autres plans que celui hyper-focalisé et hors sol (ici biotope) et objectivé sur lequel le chercheur a son œil rivé et frétille d’impatience de faire ses applications.

    Ainsi,
    Le nucléaire fournit les traitements aux rayons
    contre le cancer ET la pollution radioactive fertile
    en cancers. Les biotechnologies (OGM) fabriquent l’insuline
    pour les diabétiques ET l’alimentation industrielle à
    l’origine de l’épidémie de diabète. Avec les
    nanotechnologies, nous aurons les nanomédicaments
    contre le cancer ET les nanoparticules
    toxiques, cause de nos futurs cancers. On voit à
    nouveau tout le bénéfice que l’industrie tire de ses
    propres ravages, les mêmes produisant le poison et
    le remède
    (1).

    Et d’un point de vue sociétal qui pourra détecter les nuisances de cette technique s’il y en a, qui pourra se la payer ?, Fabrice parle justement des trous-du-cul du monde où les touristes ne vont pas à cause de ces moustiques.

    Une fois débarrassé de ce problème de paludisme, qu’est-ce qui pourra arrêter l’horreur touristique des Occidentaux en mal d’authentique muséographié de s’installer à grand coup de pelles mécaniques et de béton ?

    Les 3 millions « sauvés » de la maladie seront au moins 45 millions dépossédés de leurs terres pour créer des zones de vacances à aller s’entasser dans les bidonvilles pour attraper là d’autres maladies fatales, sombreront dans l’alcoolisme, la prostitution, les drogues, la famine.

    Comme le Dr. John Hammond de Jurassic Park je dirai que « La vie trouve toujours son chemin ».

    Les chatouilles qu’on peut lui faire avec nos microscopes nous reviennent en grosses claques.

    Ainsi lorsque l’on trouve un herbicide puissant, les adventices mutent et deviennent résistants.
    En voulant trafiquer ces moustiques, ne va-t-on pas justement générer un méga-moustique porteur de malaria ?

    note :
    (1) PMO : pourquoi la technologie est le problème (p.4) : http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Technologie.pdf

  15. Alain;
    qu’on aprenne à accepter son sort; je veux bien; il y a sans doute des acharnement thérapeutique en trop…
    Il y a aussi des gosses qui devraient vivre; il s’agit précisément d’un partage de richesse lorsqu’on parle de médecine et d’accepter son sort…
    La malaria pourrait être évitée simplement avec des moustiquaire; et une bonne hygiène; c’est pas suffisant; mais c’est déjà grand…Manque de bol que se soit des pauvres qui précisément en souffre…Je suis persuadée que si cela se passait dans un pays où les moyens existe; cette maladie finirrait par être contenue; et sans faire des moustiques mutants…

    Je pense que Hacène a raison; faire un tel cadeau à une « humanité peu rentable »; j’y crois pas; sinnon on n’en serraient pas là!

    Rappelons nous aussi qu’en ce moment Bruxelles fait passer une loi douteuse; où les pays pourraient choisir si oui ou non ils utilisent de l’OGM…Et ceux qui ne voudraient pas aurrait bien du mal à le justifier, tel que c’est écrit…Ils faut bien faire digérer la valda au « peuples européens » en donnant un côté positif au OGM…Ce truc tombe comme par hasard à point!

  16. Je suis en plein accord avc Alain et Lionel… Alain a dit « la vie d’un homme serait-elle plus importante que toute autre forme de vie? ». La civilisation occidentale, depuis son origine, est très anthropocentrique: l’homme est placé au-dessus de tout, au centre de tout et extérieur à tout! Le problème c’est notre civilisation…
    « Quand un tigre tue un homme c’est une catastrophe. Quand un homme tue un tigre c’est une performance. Pourquoi? » (George-Bernard SHAW)
    Répondre à cette question!

  17. Voilà les affligeantes péroraisons qu’il est donné de lire sur Agoravox, à propos des Ogm:

    « Continuez de combattre les ogm, au moins vous avez l’impression que votre vie sert à quelque chose.
    Mais vous avez perdu d’avance car c’est une révolution scientifique si forte que toute la désinformation
    ecolo-antiamericano-gauchiste de la terre entière ne suffira pas à arreter ce progrès essentiel pour l’humanité.
    Toute cette désinformation n’a pour fondement que le combat ideologique contre le liberalisme economique et nul doute que si les leaders de la culture ogm n’étaient pas des multinationnales americaines aucun barbu post soixante-huitard (n’importe quoi!)/ n’aurait prété attention à cette nouvelle technologie car la seule chose qu’il leur importe ici c’est de pouvoir surfer sur l’analphabetisme scientifique des Français pour les ammener en disseminant la peur des ogm à les rejoindre dans leur lutte anti-liberale et cela sans même avoir a exposer les vrais et seules raisons de ce combat. La preuve, la planète n’a pas attendu les ogm pour être polluée par les pesticides, alors ils étaient où les leader anti-ogm il y a 30 ans quand on répandait des pesticides et autre saloperie made in France au dessus de toutes les nappes phreatique, les rivieres et les fleuves ( rien à voir) ? Tous les arguments anti-ogm que je lis dans les forums sont soit des contrevérités soit des aproximations affligeantes, vous voyez des complots (ah! bon!?) et vous croyez qu’on tentent de vous manipuler, ça je confirme que vous avez raison, mais il est temps de vous réveiller car les vrais manipulateurs ne sont pas ceux que vous pensez !

  18. Je comprends mieux, Yoda, ce que vous avez voulu dire et suis en accord avec la première partie de votre texte. En effet, il faut se poser la question : « si tous ces inconvénients liés aux OGM venaient à disparaître, serions-nous toujours opposés aux OGM ? » et, en effet, c’est « un point de vue qui manque sur le débat » [ qui oublie ] « le fond qui est d’accepter ou non une manipulation de la nature ».

    En dehors de toutes les horreurs écologiques et sociales qu’entraînent les OGM, ce qui me révulse en profondeur, c’est cette idée que le faux serait mieux que le vrai.
    J’aime la vraie vie, me fut-elle hostile.

    C’est François Terrasson qui écrivait, dans « En finir avec la nature », à propos des OGM auxquels il était très opposé :
    « Si enfin on pouvait n’avoir autour de soi que des éléments d’environnement rassurants nés de l’homme, se référant à lui, n’existant que par lui et pour lui, l’idéal d’un certain bonheur serait atteint. Mieux même qu’en éradiquant la Nature, en la subvertissant de l’intérieur, pour que jamais plus rien n’existe en dehors de la volonté de l’homme.
    Des forêts d’arbres dont chaque cellule porte la trace de notre intervention, des prairies qui verdissent sur commandes intimes, des papillons recoloriés en art abstrait, voilà le rêve… et bientôt la réalité.»

    Ce qui me frappe, en lisant tous ces commentaires, c’est que la question des OGM, qui pourrait sembler simple à première vue (on est pour ou contre) ne l’est absolument pas et beaucoup, ici, sont contre MAIS ou SAUF SI…

    Le monstre a de multiples visages dont certains sont séduisants.

    C’est pourquoi Fabrice a rudement raison : il faut être très vigilant !

  19. « En dehors de toutes les horreurs écologiques et sociales qu’entraînent les OGM, ce qui me révulse en profondeur, c’est cette idée que le faux serait mieux que le vrai.
    J’aime la vraie vie, me fut-elle hostile. »

    Pourtant, concernant les espèces cultivées, celles-ci ne sont en rien naturelles, elles sont déjà, par les multiples bidouilles au cours des âges, du « toc ». En quoi la bidouille de la transgenèse vous semble-t-elle si différente qu’elle devrait constituer un tabou ?

  20. @yoda,
    Effectivement les autres cultures sont du « toc » puisque elles ont été sélectionnées pour être des marchandises dans une société capitaliste qui plus est, ayant fait « le choix du feu » (Alain Gras) et reposant donc sur l’utilisation du pétrole à tous les niveaux et la vitesse comme critère de sélection.

    C’est-à-dire pour leur capacité à absorber du pétrole, utiliser sa puissance de feu, et le restituer en poids et volume afin de favoriser la création de (sur)valeur.

    Le but n’étant pas de nourrir les gens mais générer de la valeur d’échange au maximum avec le minimum de valeur d’usage comme présentoir, pâle ombre portée de l’espèce artificialisée ou pétro-frelatée : espèces et variétés toxiques puisque nécessitant des poisons tout au long de leut itinéraire technique.
    Les pesticides, les herbicides, les fongicides, les engrais chimiques de synthèse, insipides avec de 40 à 50% en moins de nutriments que les espèces et variétés anciennes, biologiques.

    Tout cela le plus rapidement possible pour faire place à une autre pétro-production.

    On peut parler là pour reprendre la formule de Jacques Ellul de « Bluff technologique »

    Concernant votre question :
    Je ne vois pas en quoi reconnaître que les espèces et variétés sélectionnées sont déjà du « toc », donc qu’on a fait fausse route et q’on empile les erreurs, justifierait le fait de persévérer dans l’erreur en continuant sur cette voie.

    C’est là une énième version du l’argument technophile qui se veut pragmatique ou se croit critique : « Vous ne pouvez pas vous opposer à cette technique nuisible sans vous opposer à toutes les autres à la fois et surtout attendez qu’on les ait éliminé toutes les autres avant de remettre en question celle-ci ».

    Et pendant ce temps là la fuite en avant techno-scientiste vers toujours plus de problèmes pour corriger les précédents, l’artificialisation des espèces dont l’homme continue de plus belle.

  21. « Je ne vois pas en quoi reconnaître que les espèces et variétés sélectionnées sont déjà du “toc”, donc qu’on a fait fausse route et qu’on empile les erreurs, justifierait le fait de persévérer dans l’erreur en continuant sur cette voie. »

    Ce qui est moins une réponse qu’une autre question… 😉
    Cependant, on retombe sur de l’argument rationnel. Vous ne semblez pas, à ce que j’ai compris, rejeter la technologie qui a permis l’apparition des variétés anciennes et de l’agriculture biologique, mais uniquement celle qui nous donne à manger des espèces, OGM ou non, gorgées de poison, non durables, monotones et calibrées. Or, la question repose sur l’utilisation des OGM sans les inconvénients, sur un rejet qui ne se base pas sur des chiffres et des démonstrations, mais sur la vision profonde que chaque individu a de la place de l’humanité sur terre et de son rapport avec le vivant. Ce qui est du domaine de la spiritualité, non de l’argument.

  22. De nombreuse variétés sont sélectionnée depuis des millénaires pour leur adaptabilité à un climat; une région; un terroir; leur résistances…Rien a voir avec de nouvelles variétés récentes; sélectionnées où modifiées pour leur uniformité qui permet l’usage de la machine et des pesticides…

    Aucuns bidouilliages dans l’agriculture traditionnel lorsqu’on choisi les graines d’un sujet qui a des qualités utiles…

    Il y a un monde de différence quand même…Lorsque j’ai fait mes études; j’ai vu des variétés sélectionnées au mépris de la logique; soit disant pour leur rendemment…J’ai vu des plantes in-vitro trop faiblardes pour être sortie de leur bocal; des tomates sélectionnée parce qu’elles avait toutes la même formes; et résistantes à un substrat sans terre…Tous ça au mépris de la qualité…Le toc c’est ce qu’on a essayer de m’aprendre durant ces études; alors que maintennant je sème des variétés rustiques et locale; et que sa pousse tout seul comme par magie…
    Entre le bon sens d’une agriculture millénaire; et l’absurdité d’une révolution verte qui a le mépris de toute logique pour sacrifier tous à « l’hotel du rendement »…Il n’y a rien de comparable!

  23. @yoda :
    « sur un rejet qui ne se base pas sur des chiffres et des démonstrations »

    Si au contraire il se base sur ces chiffres et démonstrations puisque on parle de leur rejet comme raison délirante, de leur utilisation comme métaphysique du Progrès.

    Ce sont justement ces « chiffres et des démonstrations » fétiches qui ont été utilisées pour confisquer le débat au plus grand nombre, aux simples gens pour en faire une affaire d’experts, un fer-de-lance devant lequel on ne peut que plier : « taisez-vous vous n’y connaissez rien !  » ou bien « On arrête pas le progrès ! « .

    Cet accaparement des métiers, cette dépossession des savoir-faire commencée à la fin du 19ème pour les rationaliser dans des bureaux d’Etude où des individus falots (experts, ingénieurs, chercheurs ) créent ex-nihilo leur utilité, leur puissance et leurs conditions de vie en haut de la société puisque grassement payés, serrant l amain des pouvoirs, des politiques, en se présentant comme « la raison » avec les fameux chiffres et nombres auxquels on peut faire dire n’importe-quoi d’ailleurs.

    Celui qui avait un réel savoir faire (paysan, ouvrier, artisan) se retrouve disqualifié et réduit à l’état de simple rouage dépossédé au nom de la (dé-)raison économique et esclave de cadences infernales, de machines, de paperasses aliénantes.

    Pour moi l’utilisation concrète de ces chiffres et démonstrations dans le réel n’a généré que laideur technicienne (zones commerciales, barres de béton, TGV, paysages manufacturés, monocultures intensives, agro-alimentaire….

  24. Vous n’avez, il me semble, pas très bien compris de ce dont je tente de parler. Ou alors vous l’avez compris et c’est moi qui ne comprend pas en quoi votre réponse y est lié. Peu importe au demeurant.
    Il est difficile dans notre société technocrate et avide de démonstration de parler simplement et sans chercher à convaincre de ce qui tient plutôt au domaine du spirituel, de l’irrationalité, du sentiment ou de l’éthique…

    Est-ce par peur du ridicule ? Il est vrai que dans notre société, ce qui tient d’un domaine autre que la raison est vite sujet aux quolibets. Même si on est opposé aux OGM pour des raisons tenant plus de cette irrationalité, parce que cela nous semble faux, il nous faut dire que tout cela repose sur la raison, ou plus exactement sur de bonnes raisons, avec des chiffres et démonstrations.
    Il est vrai que le ressenti ne peut servir à convaincre. Si je peux signer une pétition contre les OGM parce que je ressens que c’est mal, je ne peux au nom de mon ressenti convaincre un autre qu’il faut signer cette pétition. Il faut trouver des raisons pour lesquelles ce serait mal et ensuite les lui exposer.

    Mais quand on est déjà entre convaincus, ou quand on ne cherche pas à convaincre, est-il nécessaire que de parler statistiques et probabilités ? Ne peut-on, simplement, dire que l’homme doit changer pour aller avec la nature et non l’inverse. Et ce même si changer la nature n’était pas dangereux, mais simplement car cela nous semble immoral…

  25. @yoda,
    Effectivement je n’avais pas compris.
    Je m’en excuse 🙂
    Je pensais, avec la lecture cursive sur écran, que vous reprochiez à ceux qui remettent en cause les OGM de ne pas avoir d’arguments assez chiffrés et des démonstrations.

    J’essayais de mon côté à mettre en évidence le côté ontologique et irrationnel des arguments scientifiques dans notre société éclairée par le scientisme et de mettre en évidence que se rabaisser au niveau de l’expert ne sert pas à grand chose pour des choix de techniques dans la société.

  26. Il n’y avait de toutes façons pas de reproches. Les arguments scientifiques et économiques anti-OGM me paraissent parfaitement suffisants, même si malheureusement ils sont souvent longs à expliquer.

    Je vous rejoins sur le côté irrationnel qu’il peut y avoir dans certains arguments scientifiques, quand deux personnes avec un maigre bagage scientifique se disputent sur une réalité scientifique à des niveaux dépassant leur maîtrise du sujet. Ce qui correspond à « se rabaisser au niveau de l’expert », puisqu’on est loin de l’avoir, mais on fait comme si !
    Il est bien plus intéressant que l’expert s’élève au niveau du néophyte. Non pour l’embarquer dans sa science, mais pour lui exposer tout à la fois ce que l’on sait et ce que l’on ignore, et les enjeux en cause.

    Car si la connaissance est au niveau des experts, la décision doit revenir à tout un chacun. Et pour que cette décision soit prise en connaissance de cause, il faut bien comprendre ce qui est en jeu.
    Une décision est prise de toutes façons d’une manière irrationnelle, du moins si c’est au nom du bien commun, car chacun a une vision différente de ce bien commun. Mais si on prend une décision contraire à sa vision parce qu’on a mal compris ses conséquences, il y a un problème, et l’expert doit se borner à l’éviter.
    Peu importe que l’on décide de brûler tout le pétrole maintenant ou de mettre en place une taxe carbone, tant qu’on ne le fait en sachant les connaissances et ignorances sur le pétrole et le climat.
    Pour les OGM, on souffre hélas d’une très mauvaise information scientifique. Il faudrait peut-être un GIEC des OGM… mais qui rédigerait un rapport à l’intention du public, et pas seulement des décideurs !

  27. il ne faut pas blablater : OGM dans les champs : NON! point barre! bête et méchant, buté! l’homme de granit dit non, non non!
    en discuter c’est déjà trop! je rêve d’une attitude chavezienne (désolée..mais je ne connais pas d’autre chef d’état dans le genre..la plupart des autres sont des vendus à ces firmes dans la seule limite de leur intérêt electoral? ou autre ) qui a dit à Monsanto: DEHORS avec vos Ogm! il y a des moments ou il FAUT être manichéein! voulez que nous discutions du nazisme? n’avait-il pas des bons côtés? finalement? certains le pensent..alors parlons en, non?

  28. Savoir dans quelle mesure on peut se donner le droit de modifier génétiquement un organisme, jusqu’où on peut aller, si l’on peut seulement commencer etc, c’est important bien sûr. Mais cela pourrait être une interrogation de deuxième temps, si l’on passe la première. Car sinon, cela pourrait vouloir dire qu’implicitement, on fait les choses parce qu’on est capable de les faire, simplement. Ce qui est la marque d’une vraie civilisation, n’est-ce pas ? La question des OGM, plutôt que « pourquoi pas ? », serait « pourquoi ? »
    La première question est : en a-t-on besoin réellement ? Je ne me prononce pas sur le paludisme car j’estime ne pas connaître suffisamment ce sujet (même si j’ai mon idée, mais mal étayée). Pour l’alimentation, côté pesticides ou alicament, par contre, il est clair et net qu’on en a absolument pas besoin, qu’on peut parfaitement faire sans et en bien mieux, même dans des conditions climatiques difficiles (pas besoin de greffer des gènes de résistance au manque d’eau). À partir de là, blablater sur le reste pourquoi pas, mais le sort des OGM est dans ce cas déjà réglé.

  29. Pour moi, le « pourquoi » et le « pourquoi pas » doivent aller ensemble. Car s’il n’y a aucune bonne réponse au « pourquoi », mais qu’il n’y en a aucune non plus au « pourquoi pas », on fait de l’inutile, et nous devons dans notre monde matérialiste laisser de la place à l’inutile.
    Bien entendu, ce n’est pas le cas des OGM. La question est réglée d’avance pour les OGM existant, puisqu’il n’y a rien à répondre à « pourquoi » et beaucoup à « pourquoi pas ».
    Concernant la proposition contre le paludisme, il y a beaucoup, vraiment beaucoup en « pourquoi pas », mais pour la première fois, il y a une utilité… donc la question n’est pas résolue !

  30. Yoda dit : « moustiques OGM (beark), pour la première fois : il y a utilité.. », mais non les ogm ont été d’abord présentés comme solution à la faim dans le monde: il ya 30 ans qu’ils existent et voyez-vous un commencement de début?
    et pour rebondir sur ce que dit Hacène, qui va s’arroger le droit de modifier un organisme?
    justement QUI? ET pOURQUOI? pour faire un monde de bisounours probablement.. et pour des raisons philanthropiques.

  31. oh, le beau poulet sans plumes! oh le beau lapin obése! oh la belle carpe qui mange 3 fois rien et qui grossit si vite: et tout çà bréveté, objet d’intense marketing par par exemple, de jeunes femmes belles et blondes parlant un langage expert!
    pendant ce temps-là les mêmes misérables continueront de crever d’exclusion, d’angoisse et de pauvreté! non mais franchement ! c’est çà que vous voulez? il est là votre rêve?

  32. Bien sûr que les innovations qui nous pourrissent aujourd’hui la planète avaient leur utilité, que nous sommes parfois bien en peine de nous en passer, ayant pris l’habitude de tuer sans effort les doryphores par hectares entiers, après avoir fait l’ânerie de la monoculture en grand des patates.Ces poisons n’auraient pas été acceptés sans cela.

    Donc, nous prouver que les OGM ont leur utilité, qui plus est une utilité médicale et humanitaire est aujourd’hui un des objectifs de la recherche. Ceux qui financent ces recherches se foutent bien des gosses qui crèvent du palu, sinon ils mettraient leur argent tout de suite dans des améliorations basiques, pas dans l’élaboration de lointaines « chimères » au double sens du terme.

    Les OGM, faute d’avoir pu entrer par la grande porte ont tenté la fenêtre, le conduit de cheminée, nous les verrons bientôt essayer le trou des chiottes!

    On pourrait essayer l’humain transgénique dépouillé de ces fadaises? On éradiquerait l’espèce nuisible en place et on la remplacerait INTÉGRALEMENT par la transgénique?

  33. « Les OGM, faute d’avoir pu entrer par la grande porte ont tenté la fenêtre, le conduit de cheminée, nous les verrons bientôt essayer le trou des chiottes!  »
    bien vu! cultive. on parle-là des plantes ogm de l’agoalimentaire..nous ne sommes pas des « obscurantistes »…et c là que je rêve d’attitude radicale! et non de ces discussions sans fin qui finalement permettent à un certain nombre de gens de « vivre » de ce combat et de s’y valoriser…il ya un moment où çà suffit : on attend des décisions des « pilotes » et non ces atermoiements . en attendant la commission européenne a autorisé (le 28 juillet 2010) l’importation de 6 nouveaux maïs ogm pour alimention animale.

  34. Bonjour,

    C’est bien tard que je lis cet article ceci étant,
    j’ai pu lire deux ou trois choses comme « le monde selon monsanto » de Marie-monique Robin. Du bon dans les Ogm??? Ce livre y répond; mais quel avantage peu t’il y avoir à modifier un équilibre qui existe
    de puis assez longtemps pour que ce soit à l’humanité de se remettre en question?

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