Vadrot versus Nicolino (sur RFI)

Bon. Un débat. Je profite de la très provisoire accalmie sur le front nucléaire pour vous adresser le son d’un débat entre Claude-Marie Vadrot et moi-même. Vadrot a longtemps été président (contesté, par moi et quelques autres) d’une association dont je suis membre, les Journalistes pour la nature et l’écologie (JNE). Le 16 mars, jour de sortie de mon livre Qui a tué l’écologie ?, aux éditions LLL, Jean-François Cadet m’avait invité sur l’antenne de RFI pour un débat.

Restait à trouver un adversaire. Plusieurs ayant préféré un autre air que celui de la radio, c’est Vadrot qui s’y est collé. Journaliste à Politis et chroniqueur à Mediapart, Vadrot appartient au monde de l’écologie officielle, celle que je rejette avec force. Lui fallait-il pour autant dire de pareilles sottises ? Vous jugerez. Moi, je trouve pathétique qu’un journaliste « écolo » – je n’appartiens pas au cercle, par Dieu – ose prétendre que le passé ne compte pas. Ose prétendre que tout s’arrange – voyez la Seine, dixit Vadrot – sauf la biodiversité. Ose prétendre que j’ai insulté des milliers de militants quand je n’ai fait que conspuer une camarilla de petits chefs.

Mais il est vrai que, contrairement à ce qu’il prétend à l’antenne, Vadrot n’a pas lu mon livre. Tous les journalistes font de même. Presque tous. Je sais des exceptions.

L’émission dure un peu moins de 20 minutes. Salut ! Sur RFI

31 réflexions sur « Vadrot versus Nicolino (sur RFI) »

  1. Bonjour,
    je n’ai pas encore lu votre dernier ouvrage mais, ne vous connaissant que via vos ouvrages et les billets de votre blog, je ne suis à la fois pas étonnée du sujet de votre livre ( je ne peux pas encore parlé de son contenu), et en même temps très surprise tant il me semble que nous sommes peu à ruer dans les brancards et porter la critique. J’ai remarqué qu’à chaque commentaire quelque peu critique que je laissais ( lorsque je restais perplexe devant certaines choses) sur des blogs, des sites…je recevais des réponses souvent génées voire outrées non par le contenu mais par le fait même que c’était une critique.
    merci à vous en tout cas. J’achèterais sous peu votre livre.Je vais prendre contact sous peu avec JNE.

  2. Je viens d’écouter l’émission et je suis… atterré par le discours de ce monsieur Vadrot ! Je ne le connais pas et n’ai jamais lu un seul de ses articles. C’est dire que je n’avais aucun a-priori. Ce discours sur la nécessité de dialoguer avec un ennemi plutôt que le combattre m’a stupéfait: ainsi donc, il aurait fallu négocier avec les nazis (l’ennemi, n’est-ce pas) ? Qu’en serait-il des révolutions tunisienne et égyptienne si leur peuple avaient discuté avec leur tyran ? Si on discute avec quelqu’un, ce n’est plus un ennemi, si on négocie avec lui, c’est qu’il s’agit d’un partenaire ! Et puis, quelle mauvaise fois: non seulement il est incapable de critiquer nommément un seul des arguments de ton bouquin, restant dans des généralités, mais effectivement, comme tu le fais remarquer, avec lui, c’est « tout va très bien madame la marquise ».

    Et puis, ce discours sur les professionnels de l’écologie ! Tout simplement puant !

    Je dois recevoir le bouquin aujourd’hui. J’ai très hâte de le lire

  3. Je n’ai pas l’ADSL et n’entendrai donc pas. N’empêche que chez les personnes qui se soucient avant tout du vivant, le livre est bien perçu. Il semble bien que nous soyons nombreux à vouloir trouver d’autres outils pour défendre ce qui peut l’être et à nous interroger sur ce que se battre veut dire. Ce livre nous invite à BOUGER!
    Le nucléaire, l’extraction des gaz de schiste, les nanotechnologies, l’accumulation des déchets, les poisons dans nos assiettes et tant d’autres sont des combats vitaux. Mais voilà, l’ennemi n’a pas la forme d’une armée. Son pouvoir de nuisance est si énorme, qu’on le situe, volontairement ou non, au rayon des abstractions, ce qui donne un certain confort. Mais la guerre a lieu!
    Aujourd’hui, nous avons beau jeu de distribuer les bons et les mauvais points à ceux qui se sont engagés ou pas lors des guerres que nous n’avons pas vécues. Aujourd’hui, qui trouve les mots pour parler aux enfants de l’état du monde? Et pour dire quoi? Face aux enfants, au moment même où on en est à se demander quelle sera l’ampleur de la catastrophe nucléaire, moi, je trouve que l’on se sent bien seul avec sa propre responsabilité et dramatiquement fou de n’avoir pas su se battre. Il y a tellement longtemps que nous aurions dû agir, que même le mot « urgence » est tout gentillet, il fait partie des sons ambiants.

    J’ai dénoncé avec ferveur le nucléaire . Et quoi ? Me voilà devant mon ordinateur! Si nous nous rassemblions, nous qui dialoguons ici, et rassemblions autour de nous, y compris dans les autres pays qui, on l’a vu, sont tout autant menacés par nos centrales? Surtout, ne pas attendre que les anciennes structures s’ébrouent.

  4. Je ne suis pas très surpris du comportement de Vadrot pour qui, je l’avoue, je n’ai guère d’estime car il représente bien trop l’écologie de compromission qui est dénoncé dans le livre. Je n’ai pas encore terminé le livre mais sans aucune flagornerie, je le trouve très bien documenté, car il est bourré de renseignements importants sur ces « O.N.G. » (les guillemets sont nécessaires) qui ont vendu leur âme aux politiques et aux multinationales. En tout cas j’espère qu’il se vendra bien en dehors des gens qui viennent ici tant il est devenu urgent de « déciller »des cerveaux.

  5. Je n’en croyais pas mes oreilles : te comparer à Claude Allègre, c’est petit petit… et ce n’est sûrement pas fortuit.
    Qui devient insultant, est à court d’arguments ?

  6. franche rigolade un peu jaune en écoutant cet interview ,cet homme est si décalé de la réalité,il défend l’indéfendable,ce mec nous énerve tous un maximum,toujours du coté du manche,genre vieil gauche chasse et pâté de lièvre,il défend la chasse,il défend,le consensus,il est out,et Politis ferait bien de trouver un autre journaliste sur écologie,navrant comme dab.Et il est sourd ,il n’entend jamais rien que ce qu’il dit est la vieille vérité du temps des gauchos as ecolos du tout.

  7. D’abord bravo pour votre courage. Je pense que vous n’êtes pas au bout de vos peines, mais il est indispensable aujourd’hui de tracer nettement des lignes de démarcation. C’est ce que vous faites, là où vous vous trouvez.
    Naturellement, il n’y a pas d’alternative à « proposer ». S’il y a des solutions, elles ne seront pas proposées, mais imposées.
    Proposer des alternatives, c’est nécessairement faire ce que dit votre interlocuteur, c’est-à-dire aller parler à des préfets et des ministres, pour « trouver des compromis ». Sur notre dos, les compromis, et au grand bénéfice des dialogueurs. Donc, pas de dialogue à promouvoir, mais des antagonismes à faire apparaître.
    L’écologie, autrefois science de la nature, s’est muée en trente ans en une espèce de vaste catalogue d’alternatives, toutes plus concrètes les unes que les autres. Un catalogue richement illustré, sur papier glacé, et avec les tarifs en bas de chaque solution. Photovoltaïque, éoliennes, nourriture bio, gadgets de toutes sortes, modes de vie en prime : oui, cela fait vendre. Et donc oui, cela peut être entendu. Il faut déserter l’écologie.
    Ce qui ne peut se vendre, ce qu’on ne veut pas entendre, c’est la critique, et non seulement celle qui passe par des mots, mais aussi celle qui passe par des actes. C’est notre travail de la faire entendre.
    Permettez-moi tout de même quelques critiques, justement.
    Vous dites repérer l’adversaire dans le système industriel et les multinationales. Ce sont pour moi des catégories apolitiques, en ce sens que ce sont comme des méga-machines qui fonctionneraient pour elles-mêmes. Or ce sont des objets sociaux, elles sont donc animées par des rapports sociaux, et notamment par un rapport très particulier qu’on appelle l’exploitation. C’est-à-dire : travail, chômage, pouvoir d’achat, déplacement de masses d’humains vers des lieux de travail, destruction de savoir-faire non-rentables au profit de l’insertion dans des flux de travail parcellarisé, etc. La production industrielle n’est qu’un aspect nécessaire mais non central de tout cela. C’est le rapport social capitaliste, historiquement, qui a permis l’explosion de la fabrication mécanique d’objets en série, connue depuis bien longtemps, pour la transformer en ce cauchemar que nous voyons aujourd’hui. La cause, ce n’est pas non plus l’homme, comme semblerait dangereusement l’indiquer le terme d’anthropocène. L’homme est là depuis quelques centaines de milliers d’années. La cause est beaucoup plus récente, c’est le rapport social capitaliste. Il faut penser ce rapport.
    De même, le terme de « citoyen » est apolitique, parce qu’il fait également l’impasse sur tous rapports sociaux, excepté celui de l’appartenance juridique à une société donnée, et concrètement à un Etat. Appeler sur ces questions à un débat entre « tous les citoyens », comme si ces citoyens n’étaient pas diversement impliqués dans le monde capitaliste, comme s’ils n’appartenaient pas à des classes sociales et à des segments de classes, me paraît être une manière de désamorcer le débat et de reconduire l’impuissance.
    Ce sont peut-être ces question-là qui pourraient revivifier notre combat, que vous nommez écologie, et que je considère pour moi comme le combat contre les ravages matériels que produit le capital, d’une part, mais aussi comme un combat contre tout ce qui pourrait laisser en dernier ressort au capital lui-même le soin de réparer le désastre, ce dont il est tout simplement incapable. Ce n’est pas sa nature.
    Ceci pour préciser que l’anticapitalisme n’a rien à voir avec une quelconque régulation des marchés financiers ou autres, avec l’imposition par voie légale de quelconques « normes » écologiques, dont vous savez très bien qu’elles sont toujours monnayables. Et qu’elles sont, comme le montre votre livre, aujourd’hui monnayées par ce que vous nommez l’écologisme officiel.
    Mais votre exemple m’encourage, parce qu’il m’incite à penser qu’il y a aujourd’hui des lignes de fracture profondes entre ceux, syndicalistes, écologistes, politiques de gauche, qui veulent faire perdurer ce monde en prétendant le changer, et ceux qui réfléchissent sérieusement aux moyens de le changer véritablement. Encore une fois, je pense qu’il faut creuser ces lignes, et dégager des antagonismes réels.
    Ce simple billet ne saurait suffire à développer ces questions, et je m’arrête donc, en vous disant encore bravo pour votre courage, et surtout : continuez.
    Alain C.

  8. Affligeants ! Les propos de Claude-Marie Vadrot sont tout simplement affligeants ! Quelle déception, moi qui avait depuis longtemps beaucoup d’estime pour lui.

    Je n’ai pas encore lu le livre de Mr Nicolino. Je sais que que je ne serai pas d’accord sur tout, que je trouverai surement certaines critiques trop dures.

    Mais pour moi, le constat d’une aggravation dramatique de la viabilité de la biosphère est une évidence, même si la situation de la Seine s’est améliorée.

    Je ne crois pas non plus au dialogue avec Areva. Ma petite expérience m’a convaincu que ces monstres froids ne comprennent que le rapport de force.

    Comment peut-on aussi nier la compromission de certains dirigeants écologistes ?

    Pourquoi ce qui s’est passé avec le mouvement ouvrier, ne pourrait-il pas se passer aussi avec les associations écologistes ?

    Oui, nous avons échoué pour des tas de raisons.

    Comment créer un nouvel élan pour justement établir un rapport de force favorable à la vie, à la planète, aux humains ?

    Je ne sais qu’une chose : certainement pas en se voilant la face.

    MH

  9. Bonjour Fabrice,

    Voyons le côté positif : finalement la couverture média de la sortie de votre livre est plutôt bonne malgré vos craintes initiales, non ?

    Bien cordialement,

  10. Très bonne critique du « Développement durable » dans le livre d’Anne Frémaux  » La nécessité d’une écologie radicale » aux éditions Sang de la Terre. Formidable Maison d’éditions pour mûrir son profil écolo à l’ombre de la société techno industrielle.
    Dernièrement, Denis Cheissoux de « CO2 mon amour » m’ a répondu que lui préférait le terme « développement soutenable »…soutenable ou durable, c’est kiff kiff. Sur fronce inter la moquette doit être de bonne qualité au point de croire au dogme du capitalisme vert. Tout comme Elisabeth de Fontenay qui, emmitouflée dans son anthropocentrisme, jette le discrédit sur les antispécistes et qui plus est abolitionnistes.

  11. Belle critique du vocable « environnement » p.21.
    Tant que chacun de regardera le nombril, ce qui est de l’anthropocentrisme, l’écologie sera perçut comme une chimère, un mauvais reflet dans l’oeil des possédés du capitalisme.
    Patience, celui-ci s’effondrera un jour où l’autre puis la nature reprendra ses droits.

  12. Hier je me rends à ma librairie préférée (de toute façon il n’y en à qu’une à Cluny) sans argent pour aller commander le dernier Nicolino. Et là! la patronne me bluffe, me conduisant dans le rayon nouveautés aux vues de tout le monde: trois exemplaires de « qui a tué l’écologie ? » attendent patiemment des lecteurs impatients.
    et hop! c’est parti!

  13. ici nous avons « développement durable » et agenda 21 comme partout; çà n’empêche la vente de terres agricoles pour un gigantesque Ikea! (ou pour un énième auchan)le plus grand d’Europe! le pied! : du béton, du métal, du goudron et des voitures avides de venir chercher leur canapé, leur meubles etc..et au loin un héron solitaire.
    Ce débat est à l’image des échanges que chacun de nous peut avoir dans le quotidien; il prouve à quel point la société française est loin du compte avec ses mentalités égoïstes; et justement face à ces cuirs épais et distraits, comment faire pour mobiliser , si on n’a pas le métier, les outils et les stratégies?
    « Un problème créé ne peut être résolu en réfléchissant de la même manière qu’il a été créé. » [Albert Einstein; une ptite! pour la journée!
    « L’Homme n’a pas tissé la toile de la vie, il n’est qu’un fil du tissu. Tout ce qu’il fait à la toile, il le fait à lui-même » Seattle, chef indien Suquamish »

  14. Je n’ai pas encore lu le livre dont on parle ici . Ce sera pour bientôt , quand j’aurai digéré le précédent !

    Je finis d’abord  » Bidoche  » dont on ne peut sortir indemne . Un coup de poing dans l’estomac , à la fois ! ( Je n’étais pas un gros mangeur de viande mais depuis la lecture de certaines pages je m’interdis définitivement de consommer du porc , des oeufs et des volailles élevées en batteries !… ). D’où l’importance sur la réflexion et les consciences du message de Fabrice Nicolino !

    Il faut bien le dire si nous n’y prenons garde notre vie sera entièrement formatée par le pouvoir sans partage d’industries voraces bien décidées à faire notre bonheur au nom de critères qui ne viabilisent que leurs propres économies . On comprend alors que le terme de décroissance fasse peur à ces industriels et à beaucoup d’autres dans une société de consommation et d’endettement à outrance où tout se jette très vite pour être remplacé par plus neuf et par plus cher .
    Drôle de société où nous sommes capables de nous agiter béatement devant tous nos écrans Wii et autres avec beaucoup moins d’élégance que des perruches devant un miroir et où nous sommes incapables de voir les nuages qui s’amoncellent à l’horizon et qui pourraient finir par nous obscurcir sérieusement le paysage …

    Pour en revenir au débat , très clair et de bonne tenue , en attendant la lecture de l’ouvrage , j’en retiens quelques idées … La fin justifiant les moyens , la perversité structurelle du sommet n’empêche pas les militants de la base d’oeuvrer dans l’innocence … Donc tout va bien pour Mr Vadrot , pas de soucis ! La Seine en est ponctuellement la preuve , et si c’est vrai que la Seine va mieux , Fabrice N. a bien répondu à la question . Je rajouterai que nous sommes dans une société où ,pour faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes , nous nous appliquons à faire pousser des arbres qui cachent la forêt . La Seine étant un de ces arbres qui cachent une forêt devenue partout de plus en plus misérable .

    Pour finir , notons qu’à peu de choses près , les hirondelles sont arrivées ( dans le Sud-Ouest elle sont là ) en même temps que le nuage radio actif Japonais . On dit qu’une hirondelle ne fait pas le printemps … souhaitons alors que ce nuage ne traduise pas le temps de saisons à venir !

    Bonne journée à tous !

  15. Bravo, Fabrice ! Rester calme face à une tache pareille, ça n’était pas évident !

    J’ai « adoré » : « le rôle des associations, c’est de parler avec des préfets, avec des ministres »
    Oh vindious !!!

  16. @Marie. Comme je l’ai déjà expliqué, me semble-t-il, mieux vaut laisser tomber la référence au discours prononcé par le chef Seattle en 1854. La version que nous connaissons et qui circule partout en est la troisième retranscription, la première ayant été faite de mémoire par un certain Dr. Henry A. Smith, près de 32 ans après l’élocution.

    _____________________________________

    Je n’ai pas encore atteint la partie du livre de Fabrice, que je lis tranquillement, où il est question du développement durable. Partant, ma remarque ne peut, en aucune façon, inclure sa réflexion sur ce point. Plus généralement, donc, j’ai toujours été assez étonné du débat sur les termes soutenable et durable, chacun ayant sa préférence pour l’un des deux, devant être accolé au mot développement, qui lui n’est alors pas examiné. Or, avant même de se questionner sur les adjectifs, peut-être serait-il bon de commencer par le substantif. Je ne sais si en anglais il est en de même, mais en français le terme développement a deux acceptions, dont la différence de sens est très loin d’être négligeable. Il peut s’agir tout aussi bien de l’action de développer que du résultat de cette action. Avoir en tête l’une ou l’autre de ces acceptions fait bien plus la différence que choisir l’un ou l’autre des adjectifs durable et soutenable. Je dirais qu’il peut y avoir, bien sûr, un (état de) développement durable, mais que certains aimeraient (nous faire) croire qu’il peut y avoir un(e dynamique de) développement soutenable.

    Kihelakayo

  17. Bon!
    Comparé à Allègre? Ce vendu aux multinationales? Ôtez-moi d’un doute, êtes-vous celui-là?

    Bababa!

    Ce pauvre monsieur me semblait si peu documenté que j’en suis restée pantoise.
    Pourtant, promis-juré, j’avais l’esprit critique aiguisé, mais il faut avouer qu’il a fait un flop total: pas un seul de ses arguments valait pipette, et il s’est bien répété.

    Il paraîtrait même que vous nous découragez.

    De quel droit parle-t-il pour nous cet arrogant?

    Moi, je dis: bien au contraire Monsieur Vadrot, des journalistes honnêtes comme Fabrice, ça court pas les éditions, on en redemande.

    Et bravo pour là-bas avec Daniel, c’était clair, concis et passionnant.

  18. le pauvre Claude Marie Vadrot il devrait prendre sa retraite ;il n’y connait pas grand chose au sujet de l’écologie apparemment dire que tout va mieux!

  19. Le 16 juin 2010, Vadrot écrivait sur son blog : « Les profits mesquins de quelques politiques n’ont aucune importance et servent à alimenter le populisme. »
    Son patron à Politis s’est dit, dans un éditorial, l’ami de Pierre Rosanvallon, libéral et pas de la meilleure espèce, qui a écrit par exemple sur la « société de défiance » (si on faisait plus confiance aux « élites », tout marcherait mieux).
    Je pense que ça peut éclairer ses « idées » sur l’écologie.

  20. Vous avez prononcé le mot Révolte. Quand Claude-Marie Vadrot se plait encore à cotoyer les préfets et les ministres. Tout est dit…

  21. En tant que représentant d’assoc.on peut aussi mettre les préfets (etc) en face des contradictions, voire des arrangements avec la légalité, sur lesquels ils n’ont pas de visibilité dans leur « tour d’ivoire ».
    Nous leur évitons parfois des décisions bien dommageables pour les citoyens. Si en Charentes des assoc. avaient dénoncé les classements en terrains constructibles des zones inondables, on n’en serait pas arrivé là. Il faut une connaissance locale des lieux que les « multinationales  » de la protection l’environnement n’ont pas.
    penser global agir local garde tout son sens je pense.

  22. Je n’avais pas encore écouté ton dialogue avec Claude Marie Vadrot, je suis atterrée, il est encore pire que ce que je croyais. En effet, il n’a pas lu le livre. Cela lui aurait évité quelques arguments foireux, mais n’aurait pas changé sa conviction.

    Oser dire que le passé ne compte pas du tout, éluder quand tu lui parles du présent, confondre dirigeants et militants, prétendre que tu insultes les militants alors que ce sont leurs dirigeants qui les dupent.

    Et pour finir, cette abominable position mollassonne sur le nucléaire, d’où il ressort qu’il faut « dialoguer » (avec AREVA!) et que, sous prétexte qu’on ne peut pas sortir du jour au lendemain il faut attendre après demain pour… commencer à y penser.

    Quelle catastrophe. Je ne parle pas de la comparaison avec Allègre… indigne!

    Du coup, j’ai très mal écouté ce que tu disais, j’y retourne (oui, je suis maso).

  23. dommage j’apprecier vadrot aussi,sa strategie de « troie »n’est pas applicable dans des circonstances d’argents

  24. mais quelle horreur ce homme (vadrot) fabrice tu devais être danstous tes états.
    c’est horrible de voir coment il detoure les questions et les réponses en minimisant les problèmes et de voir comment il est satisfait des complaisances avec l’industrie etc…
    Je vais ce jour acheter ton livre fabrice et je me promets a beaucoup de déceptions.

    Fabrice tu ne crois pas que tu devrais fonder ta propre assoc avec veillerette etc …. Une assoc qui serait impossible de corrompre car vraiment nous vivons dans un monde de cons.

    biz

    sophie

  25. Ca fait du bien de vous écouter Fabrice , je viens de commander vos ouvrages et je vous remercie pour votre travail , je pense que vous avez tapé dans le mille en dénoncant la racine de WWF car toute notre société est construite a l identique de cette association puante ; en dévoilant la vérité on voit que les valets des élites se dévoilent malgré eux et perdent toute légitimité comme ce Vadrot que vous avez bien remis en place.
    Je vis en Ardèche et meme si on use de non violence contre le gaz de schiste eux n auront pas d état d ame , donc la résistance doit etre féroce .Merci a vous .Kim.

  26. …une asso de plus qui sera aussi décriée le moment venu! pfff…on ne s’en sortira jamais! pas comme çà en tout cas! et puis on lutte contre qui, quoi exactement? qui est le système industriel? le nom du monsieur? celui qui habite ici, à Paris, ou à Londres…qui prend l’avion régulièrement en nous crachant dessus, si jamais il sait que nous existons et prend le temps de nous calculer…mais qui a ses entrées dans les ministères ad hoc.. pendant ce temps dans la Beauce ou dans la Nièvre, dans le Gard, la machine aux pesticides continuera de fonctionner, les ruisseaux d’être morts.
    pas grave le conseil d’état annulera l’autorisation passée et ne fera rien contre la nouvelle …bref çà devient infernal, mais des gens doivent y prendre gout à ces jeux et puis la nature elle s’en sortira toujours dans le fond..brave fille.

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