Pourquoi cette indolence française (sur le nucléaire) ?

Il y a de quoi avoir honte, et se cacher. À Rome, capitale d’un pays qui se passe de nucléaire, où règne l’archibouffon Berlusconi, 300 000 personnes contre l’industrie de l’atome (ici, en italien). Il est vrai que l’Italie que j’aime peut réunir 100 000 personnes dans les rues à l’occasion d’un« simple » anniversaire de Tchernobyl, quand nous préférons, nous les donneurs de leçons, oublier la date, et passer plus vitre aux choses sérieuses, comme les élections cantonales. En Allemagne, idem (ici) : des centaines de milliers de révoltés ont parcouru les rues du pays, et au passage infligé une défaite historique au responsable politique qui semblait le plus proche du lobby. En l’occurrence Angela Merkel, qui vient de perdre un fief électoral de droite, décisif : le Bade Wurtemberg.

Ainsi donc, sur notre flanc Est comme sur nos frontières du sud-est, le peuple est contre. Radicalement contre une industrie qui nous menace directement de mort. Mais en France, non. Étrange, non ? Étrange, je confirme. Il nous manque un livre – je ne suis pas candidat, je le dis et je le proclame – qui raconte comment l’industrie nucléaire a pris le pouvoir en France, comment elle s’y maintient, grâce à quels soutiens politiques. Ce livre idéal raconterait également la façon dont le mouvement antinucléaire a été cassé chez nous après l’affreuse manifestation de Malville, à l’été 1977, au cours de laquelle Vital Michalon a été tué par la police.

Côté lobby politique, je ne vous surprendrai guère en écrivant que les socialistes tout comme l’UMP au pouvoir sont les porte-parole militants de l’atome. Notre président Sarkozy est, nul ne l’ignore, un VRP d’EDF et d’Areva, prêt – du moins avant l’horreur de Fukushima – à vendre des réacteurs à tout semblant d’État en faisant la demande, Kadhafi compris bien sûr. Mais côté socialistes, ce n’est pas mieux. J’ai écrit plusieurs fois, parfois ici-même, que DSK a été un lobbyiste stipendié d’EDF après 1993, chargé par notre électricien nucléaire de vendre notre industrie en Allemagne, auprès de ses amis du SPD, très rétifs à l’idée de bâtir des centrales nucléaires. La gauche et la droite pareilles ? J’allais le dire. Les restes pitoyables du défunt colosse stalinien – le PCF – sont eux-mêmes couchés devant la surpuissante industrie atomique.

Comment tout cela a-t-il commencé ? Je vous mets ci-dessous un article paru la semaine passée dans Charlie-Hebdo, sous ma plume. Vous comprendrez mieux, du moins je l’espère. Voici :

« Cette histoire est pleine de bruit et de fureur, mais elle a un sens évident : il n’y a jamais eu le moindre débat. Le nucléaire a été pensé à l’intérieur d’un tout petit groupe d’ingénieurs des Mines, ivres de pouvoir, convaincus d’incarner la France, décidés à restaurer sa soi-disant grandeur. L’affaire commence à la Libération, quand tout le monde claque des dents. De froid et de faim. Un type stupéfiant d’arrogance surgit des décombres de la guerre : Pierre Guillaumat.

» Ingénieur ou espion ? Les deux, mon capitaine. Cet ingénieur des Mines fait la guerre dans le service de renseignement gaulliste, le BCRA. Et devient en 1944 – il a trente-cinq ans – , directeur des Carburants, poste stratégique s’il en est. En 1951, comme il a compris où se trouve la puissance, il est administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), épuré de ses communistes, notamment Joliot-Curie. C’est le début de la grande fête à Neu-Neu : Guillaumat supervise l’assemblage de la première bombe atomique française, celle de 1960. De Gaulle est revenu au pouvoir en 1958, et Guillaumat a désormais des ailes. Il devient ministre des Armées, puis ministre délégué à l’énergie atomique, puis patron d’EDF pour la seconde fois – en 1965 -, puis premier président d’Elf en 1967, sur fond de goûteuse Françafrique. Guillaumat ? Lisez donc ce morceau de bravoure : « [Guillaumat] exige impitoyablement de ses collaborateurs exactitude, efficacité, rapidité, ténacité et discrétion. “C’est une machine qui ne se dérègle jamais”, déclare un collègue. C’est un organisateur né qui exerce son pouvoir sans plus de crainte que de doute. Il n’accepte aucun compromis, ne demande aucun conseil, ne recherche aucune popularité, n’éprouve aucun besoin de rendre compte de ses actes – pas plus en privé qu’en public » (1).

» Pour le même prix ou presque, faisons entrer en scène André Giraud. C’est un clone de Guillaumat, né 16 ans après lui, en 1925. Ingénieur des Mines comme lui, patriotard comme lui, il se fixe un objectif grandiose : fabriquer avec ses mimines une « Shell de l’atome ». Oui, en 1970, Shell est la référence absolue. Ce type et tous ses gentils camarades promettent aux politiques éblouis de faire de la France une « Arabie saoudite » du nucléaire. Giraud sera ministre de l’Industrie sous Giscard et ministre de la Défense sous Chirac, en 1986. Mais aussi, car on ne se refuse rien, tantôt patron de l’Institut français du pétrole (IFP), tantôt patron du CEA ou de la défunte Compagnie générale des matières nucléaires (Cogema).

» Ajoutons à ces héros, pour faire bon poids, deux autres ingénieurs des Mines, seconds rôles très efficaces. Le premier, Michel Pecqueur, né en 1931, a fait l’essentiel de sa carrière au CEA, où il a par exemple occupé le poste de « directeur de l’enrichissement de l’uranium », ce qui pose son homme. En fin de carrière, de 1983 à 1989, Pecqueur a également été le président d’Elf Aquitaine, barbouzes incluses.

» Le dernier de cette « bande des Quatre » s’appelle Georges Besse, né en 1927 et tué par un commando d’Action Directe en 1986. Ce n’est pas insulter le mort que de rappeler qu’il fut le fondateur et président en 1973 d’un groupe européen d’enrichissement du nucléaire, Eurodif, qui joua un rôle central dans la vente de nucléaire militaire à des pays comme l’Iran du Shah ou l’Irak de Saddam. Sur fond de secrets d’État.

» Le lancement du vrai programme électronucléaire de la France – 58 réacteurs aujourd’hui – devra attendre 1974. Le prix du pétrole ayant été multiplié par quatre entre octobre 1973 et janvier 1974, l’occase est trop belle pour les ingénieurs des Mines, qui promettent l’indépendance énergétique par le nucléaire. Comme Pompidou, alors président, est mourant, la décision atterrit dans les mains de Pierre Messmer, Premier ministre. On peut penser qu’il n’a pas été difficile à convaincre, car Messmer avait été ministre de la Défense entre 1960 – juste après Guillaumat – et 1969. Et à ce titre, avait supervisé les essais nucléaires aériens menés en Algérie, qui ont irradié aussi bien des soldats français que les bédouins du désert. Le 3 mars 1974, il signe pour 13 centrales, qui annoncent toutes les autres.

» Un mot sur Guillaumat, cette pénétrante intelligence. Sous sa direction, Elf refile entre 1975 et 1978 un milliard de francs de l’époque à deux escrocs, dont l’un, Aldo Bonassoli, prétendait pouvoir repérer un gisement de pétrole depuis un avion. Ce qu’on a appelé « Les avions renifleurs », c’est Guillaumat. Le nucléaire, c’est Guillaumat, plus l’armée, plus le secret. On se sent tout de suite mieux ».

(1) Les barons de l’atome, Peter Pringle et James Spigelman (Le Seuil, 1982)

Je reprends le propos en direct, pour quelques phrases. Ce que montre le désastre japonais, c’est que le secret, l’intérêt privé et le délire des grands ingénieurs, « fusionnant » comme le font désormais les réacteurs, mènent ensemble au pire, qui est le crime de masse, inexpiable. Le même phénomène est à l’œuvre en France, d’évidence. La menace est patente. Chaque jour qui passe montre que le lobby nucléaire japonais a menti, ment et mentira à la société, car tel est son destin. Donc le nôtre. Car nous avons exactement le même assemblage chez nous. Pour quelques semaines, guère plus selon moi, notre lobby du nucléaire est sur la défensive, et cherche des mots, moins sûrement des actes, pour continuer d’enfumer le monde jusqu’à la fin des temps, qui pourrait être plus précoce qu’attendu.

Imaginez-vous ? Sous la pression, Sarkozy envisage la fermeture de centrales anciennes qu’on nous promettait plus sûres que le lever du soleil chaque matin. Pour les nucléocrates, l’heure est simplement grave. Or nous nous comportons comme des nains. Ces derniers me pardonneront, car je ne les vise évidemment pas. J’utilise, à la paresseuse, un mot convenu qui signifie que nous ne nous plaçons pas à la bonne hauteur. Pour la première fois en quarante ans d’existence de cette industrie mortifère, nous avons – nous aurions – la chance de faire reculer le lobby. De lui infliger une vive blessure. Dont il se remettrait, mais mal. Au lieu de quoi, quelques criaillements dans les airs, qui seront bientôt remplacés par le silence complice.

Encore une fois, les explications sur le silence français sont nombreuses. À côté d’une faiblesse intrinsèque, endogène du mouvement antinucléaire, il faut ajouter des causes que personne n’ a la moindre envie d’entendre ou de considérer. Par exemple le rôle des services de l’État dans ce qu’on pourrait appeler un affaiblissement organisé, accompli pour l’essentiel il y a trente-cinq ans. Cette histoire n’a jamais été écrite et ne le sera probablement jamais. En tout cas, il est sûr que je ne me lancerai jamais dans cette aventure, car je crois – à tort ou à raison – que la société française n’a aucune envie véritable de savoir à quelle sauce elle est en fait digérée. Cela peut changer ? Peut-être. Peut-être. Que se lèvent donc des amateurs.

Moi, parmi tant d’autres mystères, je constate que jamais aucun mouvement d’opinion n’a seulement tenté d’interroger la présence de sous-marins nucléaires militaires – dotés donc de réacteurs – dans ou à proximité d’agglomérations humaines comme Cherbourg, Brest ou Toulon. Nul n’a lancé la moindre action d’envergure sur les rejets de tritium pourtant certains effectués par le centre militaire d’assemblage de la bombe, à Valduc (Côtes d’Or). Bref, nous couvrons. Nous approuvons, inutile de se mentir.

Que faire ? Dans l’immédiat, pas grand-chose. Mais n’oublions pas le 26 avril prochain, vingt-cinquième anniversaire du cauchemar de Tchnernobyl. Dans une France normalement constituée, cet événement hautement symbolique serait préparé dans des dizaines de comités locaux, et s’achèverait sur une manifestation monstre devant le ministère de l’Énergie de ce si cher Éric Besson. Dans la France réelle de 2011, malgré les leçons si flagrantes venues du Japon, je redoute le fiasco. Qui n’est jamais tout à fait sûr. Il nous reste un mois.

35 réflexions sur « Pourquoi cette indolence française (sur le nucléaire) ? »

  1. Bonjour
    Je me permets un commentaire concernant George Besse, qui peut paraître hors-sujet ?
    Le jour où ce monsieur à été assassiné « par Action Directe » ont été débloqués 330 millions de Francs en direction de l’Iran, soit un tiers du milliard prêté à la France lors de la création d’Eurodif. Mais cela n’a aucun rapport, puisque Besse était le jour de sa mort pdg de Renault. Aucun rapport, vous dis-je.

    Pour ceux qui voudraient approfondir les questions de nucléarisation du monde par le bloc occidental, l’impossible distinction civil/militaire, etc. ; je ne saurais trop conseiller le livre ‘Affaires atomiques »

    http://www.arenes.fr/spip.php?article237
    (à part la préface d’Adler, cela va sans dire!)

    Voilà, c’était pour aller dans le même sens que l’article (le choix du nucléaire s’est fait sans le peuple) ; mais pas par le même chemin.
    Il me semble que le développement du nucléaire en France n’est pas qu’une question d’ingénieurs bouchés, ou de folie des grandeurs des soit-disant anti-atlantistes; c’est une stratégie délibérée des Etats-Unis et de ses alliés. Rappelons s’il le faut que les centrales françaises sont sous licence Westinghouse et General Electrics.

    Merci Fabrice pour tout ce boulot, c’est important.
    Guillaume

  2. Nicolas Hulot appelle à « sortir du nucléaire »
    Par LEXPRESS.fr, publié le 18/03/2011 à 10:56

    Nicolas Hulot a estimé qu’il fallait « sortir du nucléaire » tout en reconnaissant qu’on ne pourrait pas en sortir « comme ça, par un coup de baguette magique ».

    La catastrophe japonaise a forcé Nicolas Hulot à sortir de son silence. « Il faut sortir du nucléaire » : longtemps discret, voire évasif sur le sujet, Nicolas Hulot a clairement pris position sur cette problématique sensible avant, peut-être, de se lancer dans quelques semaines dans la course à la présidentielle.
    L’animateur de télévision écologiste, qui suit les événements depuis l’Amazonie où il est en tournage, avait estimé dimanche que le nucléaire devait « faire l’objet, a minima, d’un débat national, d’un référendum ».
    Près d’une semaine après le tremblement de terre et le tsunami qui ont touché le Japon, il est allé plus loin en affirmant mercredi : « Mon sentiment, mais je dirais même ma conviction, c’est qu’il faut sortir du nucléaire » ajoutant toutefois qu’on ne pouvait « en sortir comme ça, par un coup de baguette magique ».
    Un risque « inacceptable et inutile »
    « On l’accusait d’une certaine timidité, mais maintenant qu’il est presque candidat, il s’avance », se réjouit le député Verts Yves Cochet, qui y voit un signe de la volonté de l’animateur d’Ushuaïa de se lancer dans la primaire.
    « Aujourd’hui, il rejoint une majorité de Français qui ont compris que ce risque était inacceptable et inutile. C’est une bonne nouvelle », commente pour sa part l’eurodéputé EELV Yannick Jadot, ancien de Greenpeace.
    « Jusqu’à récemment, il y avait chez lui, je crois, l’idée que face au défi climatique, le nucléaire pouvait parfois être un risque acceptable », ajoute-t-il au sujet d’un homme qui, à la tête de sa Fondation, est souvent resté évasif sur le sujet.
    Lors de la campagne présidentielle de 2007, le promoteur du Pacte écologique s’était prononcé contre la construction de l’EPR de Flamanville (Manche) tout en soulignant que sortir du nucléaire serait complexe et coûteux.
    Une mise en cause voilée
    Un récent rapport parlementaire s’est interrogé sur la position de Hulot et le fait qu’EDF soit l’un des principaux financeurs de sa Fondation. « La position de Nicolas Hulot dans le Pacte écologique sur le nucléaire – en particulier sur l’EPR – est très loin du copier-coller de celle d’EDF », avait vivement réagi la Fondation, s’insurgeant de cette mise en cause voilée.
    « Nicolas Hulot a toujours dit que le nucléaire n’était pas la solution », estime Serge Orru, directeur général du WWF-France.
    Nicolas Hulot devrait se prononcer en avril sur une éventuelle candidature à la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts pour la présidentielle de 2012.

    Une petite question,Fabrice, soutiendrez-vous Nicolas Hulot s’il se présente?

  3. Katia,

    J’ai eu l’occasion de dire que je ne voterai pas pour Nicolas Hulot s’il se présentait. Mais comme, malgré les apparences, je suis pragmatique, les choses peuvent changer. En ce lundi 28 mars 2011, ma réponse reste : non. Bien à vous,

    Fabrice Nicolino

  4. le gouvernement et les mafiosis nucléocrates ont décidé de continuer le meurtre en direct du Vivant,aucune mollesse,juste a contre courant et ce matin Areva qui livrait du Mox au Japon ,pas un canard en parle,bourré de plutonium,personne aux monde ne veux de cette s……trop dangereuse,composition de la bombe hiroshima,Plutonium,et voila, l’ITEN ne donnent pas les chiffres de la pollution radioactive Japon et dans le monde rétention volontaire d’infos a la CRIIRAD et autres dans le monde,donc mensonges,et Hulot il reagit que quand il y a l’apocalypse qui risque de se répandre ici aussi,les doses de plutonium qui se deversent depuis des semaines dans l’océan,et les 10 autres produits radioactifs,,il n’y a pas que le caesium,alors Hulot pitié,c’est la fin du Japon,et peux être des autres a coté,une mort lente et atroce,des animaux agonisent,les poissons meurent,le plancton,les coraux,lessivés par le poison le plus violent et « durable »,voila,c’est cela le durable le nucléaire,et ce pourquoi a Copenhague des verts et hulot et les autres ont approuvés le label durable,donné a Bruxelles ,la nuit avant ceraout pour le nucléaire,et a cette energie de tueur,alors Hulot et les autres ca va,de toute maniére on arrête ou c’est la fin de la vie sur terre donc de la notre ,et c’est pour de vrai,comment peuvent ils vivre comme avant ces mecs,je rencontre au café un celébre porte parole du PS,salutation et je lui dis vous avez dit que le nucléaire est necessaire,donc je ne peux plus vous serrer la pince,je lui tend un papier pour me signer , le renoncement immédiat du PS au nucléaire,il refuse de le signer,bon ils sont foutus,c’est fini pour tout ces mecs qui croient a la science,au progrés,aux crétineries idéologiques et la vraie vie c’est que la Terre est en passe de sauter a cause d’Areva, c »est eux qui ont fournis le coeur de ces reateurs au japon et vendent ce MOX de mort,alors faites comme moi,un elu un papier,on arrête tout et tout de suite!

  5. « le choix du nucléaire s’est fait sans le peuple » mais comme pratiquement tout le développement de ce pays, l’agriculture industrielle , l’écrasement des petits paysans a-til été voulu par le peuple? l’ expansion des grandes surfaces au détriment des petits commerçants des centres? bref l’ancien régime est toujours actif et, pour en ajouter une couche, les mentalités toujours bien jacobines; en meme temps c’est assez logique et çà va de pair avec l’affaiblissement de l’idée de nation,qui est avant tout un rempart contre les « factions ».

  6. une carte du monde nucléarisé et où on apprend que les régions italiennes ont demandé l’interdiction de centrales (rejétée par trib constitutionnel;) mais c’était avant la cata de Fu. au Japon.
    http://www.nuklearforum.ch/ebarticle.php?art_id=fr-127851433231&id=fr-116487550462–t-search

    et aussi :  »
    le Forum Nucleare Italiano a été officiellement fondé le 27 juillet 2010 à Rome. Chicco Testo, ancien président du producteur d’énergie Enel S.p.A. et actuel directeur de la banque privée Rothschild S.p.A., en prend la direction.
    Le Forum Nucleare Italiano s’est fixé pour objectif une participation active aux débats publics sur le retour au nucléaire et sur le développement de l’énergie nucléaire en Italie. Son but sera de diffuser avant tout «de manière transparente et compréhensible» des informations économiques et techniques sur l’énergie nucléaire. Le forum est constitué de 24 membres fondateurs issus des secteurs de l’industrie et de l’économie.

    Par l’approbation d’un projet de loi, le Parlement italien a décidé en juillet 2009 de tourner le dos à la sortie du nucléaire décidée il y a 20 ans et de préparer la voie de la construction de centrales nucléaires en Italie. »

    non non nonnon! j’espère que NON!

  7. aujourd’hui double mouvement :

    – arrêt de mon prélèvement mensuel Greenpeace (5€)

    – inscription à Enercoop. (je voulais le faire depuis longtemps).

  8. Dans le TELERAMA de cette semaine, le n° 3193, il y a un dossier pas mal foutu sur l’opacité des choix en matière de développement du nucléaire civil depuis les origines. L’article pointe la responsabilité des ingénieurs du corps des Mines dans la ‘fabrication’ de ce paradigme électronucléaire, cet au-delà énergétique qui rabaisse toute critique, toute opposition, dans un âge des cavernes opportun.
    Et ça me rappelle ces années 70 quand on parlait, sur le sujet, de technofascisme.
    Culture du secret, militarisation de la sécurité, répression des oppositions…rien n’a changé, de la COGEMA à AREVA.

  9. Un livre qui raconte l’installation du nucléaire en France: « Le technoscientisme, le totalitarisme contemporain » de Marc ATTEIA, édition Yves Michel, les trois derniers chapitres du livre.

  10. « je redoute le fiasco. Qui n’est jamais tout à fait sûr. »
    Une cinquantaine de manifestants antinucléaires seulement avant-hier samedi en début d’après-midi devant l’entrée de Marcoule (Gard) où est fabriqué le combustible MOX.
    Avec d’aussi faibles participations, on peut à juste raison craindre le fiasco.

  11. Bonsoir,
    Moi aussi comme bien d’autres je me suis fait avoir par le discours du lobby nucléaire à « faible émission de CO2 ». Pitié dites moi quand a lieu une grande manif anti nucléaire dans ce pays, j’y serais.

  12. Prenons exemple sur nos confrères allemands qui ont su montrer leur désaccord.
    Je souhaite que dès à présent nous puissions changer tout ce qui ne va pas mais je pense me bercer d’illusions.
    Nous vivons dans un pays dont les principes sont ancrés depuis des décennies et il sera difficile de les faire bouger.
    Des personnages comme vous nous donne envie de nous fédérer pour nous battre contre tant d’injustices.

  13. Dans les années des essais nucléaires, le nucléaire militaire a clairement servi de repoussoir au nucléaire civil. La gauche, autant que je me souvienne, valorisait le second, facteur de progrès, au dépens du premier, abominable. Il en reste quelque chose, voir le programme du PC, à peine différent de celui de l’UMP et du FN (qui lui, remporte le pompon!).

    Je me souviens avoir longtemps cru à cette opposition factice. C’est sûrement une des raisons de la prégnance du nucléaire en France. L’autre étant, comme tu le fais remarquer, la répression brutale, délibérément brutale, de la manifestation de Malville, dont l’objectif était clairement d’écraser dans l’oeuf un mouvement écologique qui commençait à monter.

    Une troisième raison (et c’est le seul argument qui leur reste), c’est la (très efficace) campagne « Électrique? Non, nucléaire », destinée à faire valoir que vu la dominante nucléaire de notre électricité, il était IMPOSSIBLE d’imaginer s’en passer désormais.

  14. pourquoi les américains avaient ils dejà rapatriés leurs ressortissants avant que la centrale ne pète,ils savaient donc a l’avance,pourquoi l’ITEN et ASN ne donnent pas les chiffres radioactivité aux scientifiques, un ami trés cher en ORegon,devait venir ici, et doit se préparer deja a cela(miso soupe,legumes verts en masse congelo,osmose inversée eau,graines germées,masques et le reste en homeo,,radioactivité dans les sources en Montagne en Californie,un ami me le dit ce matin,,ca promet,ils mentent,la pollution est monstrueuse,et des scientifiques indépendants essayent de parler,l’armée et Pentagone testent grandeur nature avec Haarp,des animaux retrouvés grillés au Japon,dans les champs,c’est quoi ca radiation electromagnétique,Corée et Chine disent enfin qu’ils sont atteint par le nuage et le plutonium qui se déverse,pur dans la mer,le mensonge total sur cet « accident » ,les changement de chiffre au Japon force 9,5 ,aux states on dit 7,5,il faut que les mecs qui bossent la dessus parlent et vite,pourquoi le Japon a attendu 3 semaines pour demander de l’aide pour centrale,pourquoi des mecs d’Areva envoie du Mox en ce moment alors que les centrales sont a l’arrêt,pourquoi ils n’évacuent pas les gens sur 300 KM la radioactivité est un millier de fois superieur,par jour,donc mort lente pour des millions de jap,pourquoi?

  15. 10 bonnes raisons pour se manifester contre nos nucléocrates fous:

    0) Le gouvernement japonais aurait du evacuer largement autour de la centrale en train de dérivé vers la cata: une forte ou une moyenne radiation ce n’est pa sla meme chose: avoir un cancer dans les 3 ans ou les 20 ans ce n’est pas la meme chose.

    1) avis d’un Pompiers travaillant dans le nucléaire en 2008 en france:

    « Le meilleur conseil que je puisse vous donner, sans me substituer aux consignes données par les autorités locales, c’est la fuite perpendiculairement au vent, […]
    Tous les discours rassurants, ne sauraient être une garantie de pérennité, n’oubliez pas qu’en cas de tremblement de terre violent, les enceintes de confinement ne sont pas en mesure de résister, que les circuits primaires hautement radioactifs seraient endommagés, qu’il est impossible d’évaluer précisément l’ampleur des rejets, si vous avez la chance de survivre fuyez dans le bon sens. »

    2) QUI A EU L’IDEE LUMINEUSE DE VOULOIR VENDRE UNE CENTRALE NUCLEAIRE A KADAFHI ?
    NS le nucléocrate

    3) QUI AURRAIT ONT EU COMME MINISTRE DE L’ENERGIE SI SEGOLENE ROYAL AVAIT GAGNE: ERIC BESSON NUCLEOCRATE ACTUEL MINISTRE DE L’ENERGIE:
    recemment aprés avoir interdit les éoliennes et le photovoltaique en france, il a décidé avec le petit nicolas de prolonger la durée de vie des centrales de 30 à 60 ans: on peut décider que sa voiture fera pas 250 000 km mais 500 000, c’est possible, mais n’augmentes-ton pas le risque de tomber en panne surtout si tu changes pas tout ?

    4) La loi NONE de janvier 2011 oblige EDF a revendre son électricité nuclaire à un prix bas à ses concurrents: résultats économies de maintenance sur de vieux réacteurs. Deja EDf faisait baisser régulièrement le budget maintenance, tellement qu’en 2008 de nombreux réacteurs étaient en arrêt.

    5) Un cœur ne s »arrête pas instantanément il faut plusieurs semaines si on ne peut le refroidir il explose (explosion hydrogène), l’EPR a été conçu pour essayer de resoudre se problème mais il n’est pas au point le problème etant tres difficile: il faut l’équivalent de plusieurs piscines par minute pour refroidir le coeur a l’arret (alors larguer de l’eau par hélico est s’appelle du dessespoir, la seule solution c’est SUPERMAN !!!

    6)Article à lire absolument (écrit il y a deux ans ) sur le nucléaire en France:
    http://www.agoravox.fr/rdv-de-l-agora/article/nucleaire-francais-la-realite-44064

    7) Qui dans la loi du grenelle a decidé de ne plus publier les incidents nucléaires ?
    Les nucleocrates

    8) On construit a cadarache ITER labo experimental sur une faille sismique, pile dessus pas a 50 km pile, bien viser ! Qui a refus de mettre aux nouvelles normes sismique les centrales parce que cela coutait 2 milliards ?
    Les nucléocrates

    9) Qui consomme 10% de l’électricité française pour son fonctionnement et son refroidissement: les centrales françaises!

    10) Qui a juste 40 ans de réserves et n’est pas du tout durable ( a part ses dechets) ?

  16. Je rappelle que le 25 novembre 2009, Europe Écologie a voté une résolution du Parlement européen sur la stratégie de l’Union européenne dans la perspective de la Conférence de Copenhague sur le changement climatique (COP 15), résolution réintroduisant le nucléaire dans le bouquet énergétique (point n°36). Voir ici : http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/europe-ecologie-vote-pour-le-65925.
    Le point 36 précise en effet « que le passage, à l’échelle internationale, à une économie à faible intensité de carbone conférera à l’énergie nucléaire un rôle important dans le bouquet énergétique à moyen terme ; souligne toutefois que les questions relatives à la sûreté et à la sécurité du cycle du combustible nucléaire doivent être abordées de façon adéquate à l’échelle internationale afin de garantir un niveau de sûreté aussi élevé que possible »

    Comprenne qui peut !

  17. Oui, pourquoi cette indolence ? Mais parce que 80% de l’électricité produite en France est nucléaire, si je ne m’abuse. Et que la plupart des gens n’ont pas la moindre idée des solutions autres.
    Les éoliennes et le solaire n’ont pas un franc succès auprès du public : cher, compliqué, moche. On pourrait développer les énergies renouvelables, mais l’Etat ne s’empresse pas de communiquer, d’aider ni de donner une bonne idée de ces énergies. Alors ?… Quand les gens craignent surtout pour leurs fins de mois difficiles, ils préfèrent fermer les yeux et cautionner une énergie, fût-elle potentiellement désastreuse…

  18. Marie « A propos de gueux à défendre pas besoin d’aller bien loin; il suffit de regarder à sa porte; il y en a partout : sur les routes de la France aussi; avec leur pauvres chiens; les énarques les appellent “populations intesticielles” ! ils sont très forts »
    se sont-ils regardés?
    Pour moi, ce n’est pas les sdf qui représente une pollution visuelle et surtout sonore, mais tous ces technoscientistes, ces partisans inconscients du nucléaire, et une bonne partie des politiciens : dsk, fillon, valls et pour certains lepen, sarkozy, guéant, accoyer, c’est de l’allergie qui me fait changer d’image plus vite que mon ombre.

  19. Une devinette
    Qu’est ce qui est non renouvelable et dont les réserves (30 Gtep) représentent seulement le 6ème des réserves de pétrole ou de gaz conventionnels et seulement 1/19ème des réserves de charbon?
    autres indices :
    -cette source d’énergie représente environ 2,5% de l’énergie mondiale
    -soit environ 1/32ème des énergies issues de roches carbonées fossiles.
    – Au rythme actuel de consommation ses réserves estimées oscillent entre 50 ans et 100 ans en prenant en compte l’exploitation des gisements non rentables et les stocks militaires que bien entendu les bisounours que sont poutine, hujintao and co sacrifieront sans rechigner pour satisfaire les besoins des lauvageon and co.
    – Cette source d’énergie est présentée par certains comme LA PRINCIPALE ALTERNATIVE au pétrole gaz et charbon pour lutter contre le renforcement de l’effet de serre, cependant si on voulait remplacer seulement 1/4 de ces énergies, les réserves ne seraient plus que de 6 à 12 ans.

  20. Qui se souvient des méthodes Jean Pain ?

    Avant 1972 cet homme s’est creusé la tête pour sauver la forêt méditerranéenne des incendies et offrir du travail dans chaque village à une équipe d’une dizaine de personne.
    Tout simplement en débroussaillant et en valorisant la broussaille récoltée.

    Tout d’abord sous forme de tas de broyat à composter. Ce compost qui monte à 70° pendant 18 mois. Avec un simple tuyau, des radiateurs en fonte de récup et une pompe, il chauffe serre et habitat.
    Le tas est ensuite étalé et paillé sur les cailloux du haut Var : et un jardin extraordinaire voit le jour…, sans arrosage ! sans produit chimiques… sans désherbage…

    Puis l’idée lui vint de mettre une cuve inox au milieu de son tas de compost, cuve où il met à macérer dans l’eau ce même broyat. Résultat, du méthane s’échappe, qui est stocké dans des chambres à air de camion, pour être ensuite comprimé dans des bouteilles de gaz. Il alimente sa cuisinière, des lampes à gaz et… sa 2 chevaux…

    Les méthodes Jean Pain, cela marchait bien.
    Aucune collectivité locale n’en a voulu.

    Aujourd’hui il existe encore 2 comité Jean Pain très actifs : en Belgique et en Hollande, pas tout à fait méditerranéen…

    Aujourd’hui nous avons un mot pour les méthodes de cet utopiste : biomasse !

    Les plantes qui convertissent l’énergie solaire en matière organique, dans notre pays sont la première de nos énergie renouvelable, avec un bilan carbone égale à zéro.

    Pas que je revendique le carbone comme un indicateur fiable, mais il est à la mode…

    Mais pourquoi diable la fabrication n’est elle jamais prise en compte dans le bilan carbone des automobiles, des avions, des centrales nucléaires, des pétroliers, des fraises en décembre., …., ????

    Nous n’avons pas besoin de bénéfices, mais d’activités équilibrées, les méthodes de ce précurseur que fut Jean Pain pourraient le démontrer… et pendant ce temps où j’écris, les viticulteurs de mon petit coin de méditerranée, brulent sarments et talus, stockent leurs sacs d’engrais chimiques et de pesticides, participant comme ils peuvent au désastre général, humblement, comme la plupart d’entre nous…

    Merci Fabrice pour tes papiers, ayant testé avec bonheur les méthodes Jean Pain, j’ai juste voulu montrer une des voies de sortie les plus facile, les plus utile… à condition de ne pas taper dans le gigantisme et l’actionnariat…

    Je ne connais pas de lien gratuit pour le livre de Jean Pain épuisé depuis fort lurette alors je met celui là :
    http://galopin-librairie-numerique.org/00/054/054.htm

    Gazdarem lou moral !

  21. A philou « populations intersticielles, » j’ai mal orthographié et en fait çà veut dire populations des » interstices » je trouve que cet expression est horriblement technocratique et méprisante!

  22. « Qui se souvient des méthodes Jean Pain ? »

    Dominique Soltner s’en souvient parfaitement et en fait état dans son livre «  »Guide du nouveau jardinage ».
    Monsieur Soltner vend beaucoup de livres et on le trouve dans toutes les écoles d’agriculture.
    Donc, il y a de l’espoir, tout n’est pas perdu!!!

  23. Bonjour,

    Je vous signale qu’il existe un site Allemand qui donne les ‘real-time’ (minute / jour) performances d’énergie solaire en Allemagne (national et pour les régions). La visualisation des performances est superbe et les chiffres sont une bonne nouvelle.

    Aujourd’hui, le 30 mars 2011, à 12.10 h. ils produisent 8.9 GW d’énergie solaire (PV-leistung = performance Photovoltaïque).

    Il faut plusieurs centrales nucléaires pour arriver à ce rendement. Un jour l’économie Allemand profitera de ses investissements depuis dix ans dans le photovoltaïque, grâce au politicien Hermann Scheer (mort 2010).

    Pour suivre les rendements actuels du solaire en Allemagne, c’est ici :

    http://www.sma.de/de/news-infos/pv-leistung-in-deutschland.html

  24. Bonjour,

    Pourquoi n’y aurait-il pas indolence en France, dès lors que le seul horizon proposé par les écologistes officiels, même après Fukushima (!) reste une éventuelle « sortie » du nucléaire en 20 ou 25 ans, voire plus — autant dire jamais ? Et que tout autre discours est qualifié par lesdits écologistes officiel d’ « irresponsable » ou irréaliste ?

    A ma connaissance, seuls les Amis de la Terre se sont jusqu’ici prononcés, il y a quelques années déjà, pour un arrêt du nucléaire en France dans des délais de responsabilité politique, à savoir 1 ou 2 quinquennats maxi.

    Ils ont aussi été pratiquement les seuls à soutenir à leur parution, par voie de communiqué de presse, les Etudes de potentiel pour des Sorties du nucléaire en 5 et 10 ans publiées par le Réseau Sortir du nucléaire, auxquelles le RSDN lui-même a d’ailleurs fait fort peu de publicité.
    Or nonobstant quelques incohérences dues à l’extrême diversité politique des groupes adhérents du RSDN, ce texte n’en constitue pas moins une excellente base de réflexion, positive et encourageante.

    Plus récemment, les Amis de la Terre ont reprécisé, dans un texte sur la production et la consommation d’électricité, le cadre général, social et technique, dans lequel ils voyaient cette sortie du nucléaire possible et souhaitable.

    Voir notamment sur leur site, à l’onglet « qui sommes-nous ? », et à la rubrique « nos positions », celle sur l’énergie nucléaire et celle sur la production et la consommation d’électricité.

    Quand on y regarde de près, même en termes d’émissions de CO2 cumulées, les scénarios rapides, de rupture, donnent de meilleurs résultats que les scénarios « progressifs », qui ne sont jamais que du laisser-faire aménagé, et s’inscrivent dans des échéances humainement et politiquement irréalistes.

    En cette période pré-élections présidentielles, qui va se décider à défendre enfin un arrêt du nucléaire rapide en France avant qu’il soit trop tard ?

    Qui peut encore croire que l’on peut changer quoi que ce soit d’important dans ce pays sans toucher au nucléaire, qui verrouille tout depuis des décennies ?

    Qui peut croire qu’un référendum ou une « décision politique de sortie » suffisent, quand on voit l’exemple de l’Allemagne (qui n’a pratiquement fermé aucun réacteur depuis 2000, et continue à utiliser massivement charbon et lignite) ou celui de la Belgique (qui ayant revendu ses centrales nucléaires à GDF Suez, a renoncé à sa décision de sortie démocratiquement prise en 2003, sous prétexte que, rien n’ayant été prévu en remplacement, il n’était pas possible de fermer les centrales) ?

    Un appel solennel au gouvernement, lancé par le Réseau Sortir du nucléaire et signé par une soixantaine d’organisations, dont de nombreux partis politiques, réclame entre autres la fermeture en France de tous les réacteurs âgés de plus de 30 ans. Cela fera 21 réacteurs avant la fin de l’été.

    Ne faudrait-il pas avant tout veiller, pour commencer, à ce que les partis et groupes signataires de ce texte le prennent en compte et appliquent ce qu’ils ont signé ?

  25. pour comprendre la différence entre les peuples regarder leur histoire; français encore serfs et vilains à la veille de 1789, organisés en corporation dans les villes mais soumis à la royauté centralisée et il y a juste 222 ans! une paille; italiens citoyens des villes ; des nombreuses villes autonomes..Venise, pise, gènes, etc..autorganisation et pouvoirs locaux une vieille tendance; pas de roi.état tout jeune ! garibaldi

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