Petite nouvelle en passant du lobby de la bidoche

En complément à l’article précédent consacré à mes si chers animaux, ce papier trouvé sur le site du quotidien La Voix du Nord (ici). Pour bien comprendre la chose, sachez que le Comité d’information des viandes (CIV) est le lobby industriel le plus en pointe dès que l’on parle de bidoche en France. J’ai traité à ma manière et la chose et son directeur – Louis Orenga – dans mon livre justement appelé Bidoche. Ces gens-là n’éprouvent aucune gêne à venir faire leur propagande, avec distribution de colifichets à la clé, dans les écoles. Et nous sommes assez faibles, assez sots, pour les laisser faire. Mais cela ne durera qu’un temps, j’en suis absurdement certain.

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Bien dans son assiette, bien dans ses baskets !

 

dimanche 19.02.2012, 05:14 – La Voix du Nord

 Les élèves de CM2 de l'école Sainte-Bernadette ont reçu la visite de deux animateurs du centre d'information des viandes. Les élèves de CM2 de l’école Sainte-Bernadette ont reçu la visite de deux animateurs du centre d’information des viandes.

| LANDAS |

Les CM2 de l’école Sainte-Bernadette se sont mis à l’heure écologique et nous ont fait parvenir le fruit de leur réflexion.

« Une association nommée CIV, centre d’information des viandes, est venue à l’école Sainte-Bernadette nous informer sur l’alimentation. Au départ, nous avons revu les sept groupes alimentaires (glucides, sucres lents…) ainsi que leur rôle sur notre organisme. Nous avons compris la nécessité de manger équilibré et de ne pas grignoter entre les repas… et gare au sucre ! Ensuite, nous avons composé, tout en jouant, des menus équilibrés. Puis nous avons abordé l’origine des produits que nous avons dans nos assiettes ainsi que la pollution qui peut en découler (transport, engrais…). Il vaut mieux acheter des produits locaux et de saison plutôt que ceux importés ! Maintenant, nous comprenons pourquoi il faut adopter une attitude d’éco-citoyens pour l’environnement et pour nous. »

49 réflexions sur « Petite nouvelle en passant du lobby de la bidoche »

  1. Je propose aux enseignants c de faire visionner, suite à cela, le film  » la forêt d’emeraude » et expliquer à leurs élèves que pour avoir des steaks à 2 euros et quelques ( ?) pour « toutes les bourses  » l’ importation des protéagineux à bas prix, OGM en général, et arrosés au round’up est la pratique dominante.
    Ces sojas ont pris la place de la forêt en amérique latine.
    Une fois de plus réapprendre le prix des choses vraies; la pub montrant une vache dans le pré ne reflète plus la réalité de la majorité des bovins même si elle reste vraie pour certains bestiaux destinés à une vente pas pour toutes les bourses ou pas quotidienne.

  2. je trouve curieux que les journalistes en parlant du recours de marine le pen contre le hallal qui serait devenu la règle en Ile de France, ne fassent jamais référence à l’émission de france 2 qui disait pratiquement la même chose (envoyé spécial:jeudi dernier)

  3. C’est pas pour revenir absolument à mon cas, mais ce qu’écrit Bianca me fait réaliser qu’une des raisons pour lesquelles je mange pas mal de viande depuis quelques années tient au lieu où je vis désormais. Dans les Corbières, pour ne pas les nommer, il y a de vrais éleveurs qui élèvent de vraies bêtes qu’on peut croiser en quasi liberté dans la nature derrière chez moi(et ce qu’expliquent Fabrice et Hacène des zones sauvages qui regrignotent s’applique, je pense, aux Corbières, mais prudence, je suis sévèrement incompétente sur ces questions). Les hasards de la vie ont fait que je connais maintenant pas mal de ces paysans, dont certains sont devenus des amis, et qu’il est réconfortant, après un très long séjour en région parisienne, de découvrir avec quelle conscience et quel souci de bien faire travaillent certains. Tout ceci m’était parfaitement inconnu avant. Du coup – je reviens à mes moutons – certaines choses que je n’achetais quasiment plus pendant mes dernières années parisiennes (montreuilloises, pour être précise), pour des raisons économiques et « écologiques » (ce mot à défaut de celui qu’on n’a pas encore trouvé) sont (re)devenues accessibles, là, à portée de main : de la très bonne viande, de bons fruits et légumes, du miel, du vin bien sûr, etc.
    J’ai conscience que de ce point de vue vivre ici est un privilège et me met à l’abri (en partie illusoire, je le sais) de beaucoup de choses. Mais je ne vous cache pas que c’est aussi pour ça que j’y vis.

  4. Pour réagir à l’article lui-même, et plus généralement à la blédine politico-publicitaire dont on cherche à nous gaver 24h sur 24, c’est un exemple édifiant et malheureusement banal, parmi les milliers disponibles à chaque instant de la Grande Propagande. De ce totalitarisme souriant qu’Orwell a parfaitement senti arriver dès la fin des années 40 (lui qui effectivement ne concentrait pas du tout ses analyses sur la seule URSS) et dans lequel nous avons la joyeuse chance de vivre, Jean-Claude Milner, dans un livre d’entretiens tout récent que je viens de finir, dit ceci (rendant au passage homamge à Orwell) : « Effectivement, je souhaite démontrer que les novlangues – au pluriel – peuvent se dispenser de l’énorme appareillage totalitaire. »
    Ce joli petit article en est la preuve.
    Bon dimanche à toutes et tous

  5. Soyez en faveur de quelque chose, et jamais contre quelque chose (Fukuoka). En faveur d’une politique régionale qui favorise la petite agriculture par exemple, ainsi automatiquement non seulement des usines à 1000 vaches ne verront pas le jour, mais surtout un grand nombre de projets locaux sera soutenu.

  6. à LBL :
    Et pourquoi les mamans, toujours les mamans.
    Pourquoi ne pas dire « les parents travaillent »: cela voudrait dire que ce n’est pas qu’aux mamans de faire à manger, les courses, le ménage…
    Car voici encore une double peine : les parents sont obligés de travailler tous les deux, car la vie est trop dure avec un seul salaire, mais qui commence sa deuxième journée de travail quand elle rentre à la maison? Qui a droit, tout autant que son mari, à un métier, une carrière, une indépendance financière,une reconnaissance sociale ????

    On parle de partage du travail, et bien oui partageons le, mais jusqu’au bout.

    Quant au sujet traité dans l’article ci dessus, je peux vous assurer qu’ici dans le Charolais, la « propaviande » est sacrément coriace.

  7. Je travaille à la production d’un documentaire dont le sujet est un jeune couple installé en bio depuis trois ans qui élèvent de brebis pour le lait en pays de loire. Ils sont fait le choix des amap et des marchés, les fromages sont délicieux, le respect des bêtes tel qu’on l’imagine, la conscience aigue de la proximité et de la qualité et nous sommes loin de ce type de propagande d’un monde qui meurt… La proximité et l’honnêteté existe. Je vous tiendrais au courant.

  8. J’aimerais bien avoir votre avis sur les deux points suivants :
    -Ce drôle d’établissement public qu’est FranceAgriMer (« FranceAgriMer est issu de la fusion, au 1er avril 2009, de 5 offices agricoles sectoriels : l’ONIGC (ex-office des grandes cultures), l’ONIEP (ex-office des viandes et du lait), VINIFLHOR (ex-office du vin, des fruits et légumes), l’OFIMER (ex-office des produits de la mer), et l’ONIPPAM (ex-office des plantes à parfum, aromatiques et médicinales » wikipedia).

    -Cet extrait du livre « The center of life : a natural history of the cell » (1978) écrit en 1978 par la professeure de biologie Cudmore :
    « Notre désir de tuer nous est venu quand il fut décidé que nous ne serions pas des plantes.
    N’importe quelle créature dépourvue de la biochimie d’une plante est incapable de fabriquer elle-même sa nourriture. Elle est obligée de choisir dans la série : tueur, parasite ou nécrophile. Le choix est pour le moins délectable. Nous pouvons tuer d’autres animaux ou d’autres plantes. Quelle rancune avons-nous dû éprouver pour notre biochimie !
    Vous rendez-vous compte de ce que les plantes font pour nous ? C’est bien simple, elles font tout. Elles fabriquent nos glucides à partir de la lumière solaire. Elles évacuent notre déchet toxique qu’est le gaz carbonique. Elles diffusent de l’oxygène dans l’air pour nous permettre de respirer. Elles sont les seules sources de protéines et nous donnent presque toutes les vitamines dont nous avons absolument besoin et que notre organisme ne sait pas fabriquer.
    Récemment, une jeune femme connue dans le monde des acteurs prétendait devenir végétarienne pour pouvoir regarder les animaux au fond des yeux. Elle s’est complètement trompée. Pour ma part, je suis une carnivore consacrée, une « viandarienne » selon l’expression d’un jeune ami. Pouvez-vous me dire ce que les cochons, les vaches ou les poulets, et particulièrement les poulets, ont jamais fait pour moi ? Par comparaison aux cadeaux que j’ai reçus et que je reçois chaque jour, de mes amies et pourvoyeuses, les plantes vertes. Rien n’est plus acéré qu’une dent de serpent. C’est si ingrat que d’être végétarien ! »

  9. @LBL,

    D’accord avec vous mais aussi :
    Difficile presque tous les papas travaillent.

    Le travail pour un salaire comme les tâches domestiques sont à partager à mon avis.

  10. en attendant il faut bien une opposition! à ce qui sinon va se faire en toute tranquillité . il ya un temps pour tout noir et blanc; bien sur le mieux serait qu’un système puisse se construire à côté, mais ce système qui est le notre est très puissant, il verrouille presque tout et je me demande si la raison principale de sa force ne tient pas à ce qu’il repose, à la base , intimement sur le désir? les valeurs? je ne saurais dire quoi exactement.. du plus grand nombre.

  11. « Mère » et « père » c’était pourtant pas mal non ?
    Mais c’était avant la blédine politico-publicitaire qui nous a infantilisés, et notre langage avec. Car la novlangue est là aussi.
    Maintenant, dire « mère » et « père », c’est prendre le risque d’être suspect. De quoi ? On ne sait pas bien. Mais suspect. On en est là. Je ne peux pas dire l’étendue de ma consternation de trouver ça ici aussi.

  12. Pour Anne,

    Je veux bien répondre, mais à vos risques et périls.

    Un, je ne sais rien de FranceAgriMer, mais au vu des établissements qu’elle défère, il me paraît évident qu’il s’agit d’un organisme clé de promotion de l’agriculture industrielle.

    Deux, j’apprécie le passage sur les plantes, qui m’ont toujours paru être de pures merveilles, et au passage nos meilleures alliées. Celui sur la viande me paraît un trait d’humour. Du moins, je l’espère, car sinon, comment ose-t-elle penser la si grave question de l’animal d’une manière aussi utilitariste ?

    Bien à vous,

    Fabrice Nicolino

  13. @Valérie Quilis,

    « Maintenant, dire “mère” et “père”, c’est prendre le risque d’être suspect. De quoi ? On ne sait pas bien. Mais suspect. On en est là. Je ne peux pas dire l’étendue de ma consternation de trouver ça ici aussi. »

    De trouver quoi ici ?
    On vous aurait dit ici que vous étiez suspecte de dire père et mère ? Cela m’étonne.

    En tout cas pour moi cela ne fait pas de vous une suspecte, dites le tant que vous voudrez.

    En revanche vous semblez suspecter et vouloir faire rentrer dans la catégorie infantilisés, ceux qui utilisent papa, maman.

    http://www.youtube.com/watch?v=4phwUzKZw_8

  14. Merci Fabrice. Ce serait bien si vous enquêtiez un jour du côté de cet organisme, il y a certainement de la matière. Je crois que j’aurais préféré avoir affaire à un serpent aux dents acérées qu’au directeur de cet organisme, quand je me suis retrouvée sous ses ordres dans un de ses postes précédents…
    Pour la viande, c’est bien sûr un trait d’humour. Mais les propos de cette dame me font penser que l’avenir de l’humanité, c’est peut être de se faire greffer des chloroplastes sous la peau pour se nourrir de soleil et d’eau, et devenir des petits hommes tous verts (comme les martiens) qui ne feront plus de guerre à personne ni de désastre dans la nature !

  15. Lionel

    Oui ma formulation était trop elliptique :

    « ça », c’est l’emploi des mots « maman » et « papa » pour « père » et « mère », bien sûr, par des adultes parlant à d’autres adultes qui ne sont pas de leur famille (cas auquel était réservé jusqu’à il y a quelques années les termes papa et maman). Cet usage, dont je me souviens d’avoir remarqué l’apparition il y a une douzaine d’années, disons, règne désormais comme la norme, une norme implicite (pourquoi ? il faut se poser la question) et donc d’autant plus pesante. C’est en cela qu’elle rejoint le tabou.

    Non, personne ici ne m’a rien dit, puisque c’est moi qui relevais l’usage de papamaman. Mais la sensation d’être suspecte, et le tabou qui pèse sur cette question, j’affirme leur réalité, même s’il serait trop long ici de tenter de la démontrer. Heureusement, je ne suis pas tout à fait seule. Mais ce n’est que récemment que j’ai trouvé le sujet abordé, vous ne pouvez pas savoir avec quel soulagement (par deux auteurs qui me sont précieux par leurs analyses de ce qui se passe aujourd’hui, et que j’ai déjà cités ici : JC Michéa et JC Milner).

    Que votre réaction consiste à placer aussi sec la suspicion dans ma bouche ne va pas atténuer mon malaise. Réflexe défensif ? Car oui, en effet, l’emploi de papamaman que je décris me semble un symptôme d’infantilisation, je crois l’avoir dit clairement. C’est un symptôme avant tout collectif, qui reflète avant tout une évolution très globale, car on l’entend dans la bouche de gens par ailleurs tout à fait estimables, dont vous êtes, Lionel, je n’en doute pas. Mais qui cèdent, sans s’en rendre compte, à une pression qui s’exerce sur la moindre parcelle de nos vies. Le langage n’est pas la moindre. J’y suis extrêmement sensible, d’où une certaine réactivité de ma part, et la conviction qu’il y a une résistance à opposer là comme ailleurs, peut-être même plus qu’ailleurs – or il est extrêmement difficile de résister à cette espèce de linguistiquement correct qui envahit peu à peu notre quotidien : par exemple, que disait-on avant de se laisser gagner par le verbe « gérer », et donc par la vision gestionnaire du monde ? Souvent je dois réfléchir un moment pour éviter d’employer le mot. Peine perdue peut-être : autour de moi on gère son espace, on gère ses enfants, on gère son temps, on gère ses émotions, ses animaux, sa santé, la biodiversité, le patrimoine, etc. etc. Peine perdue peut-être mais je continuerai. Je ne peux tout simplement pas faire autrement.
    Vous ne pouvez pas savoir combien j’espère avoir été entendue. C’est la première fois que j’aborde le problème. Même avec mes amis que j’ai entendus avec effroi donner dans le papamaman je n’ai jamais réussi à le faire.
    Cordialement
    Valérie

  16. Bonjour,

    Travail, petits, papa et maman …

    Précision: Ne concerne pas les familles qui n’arrivent pas a joindre les deux bouts.

    Hommes et femmes sont complémentaires. Com-plé-men-taires! Se doivent respect mutuel, entre aide, écoute,(cela devrait couler de source) et tutti quanti. Merde, voila que je parle comme un curé! 🙂

    Mais complémentaire, n’inclut pas toutes les tâches.

    Yep! Les filles! Vous portez un sac de ciment de 30 kg? Vous sciez du gros bois, a la main?

    Non. Alors n' »exigez » pas de « vos » hommes a faire les magasins le samedi, ou a repasser le linge de la semaine.

    Je m’égare? No, no! Du tout! 😉 Tout est lié!

    Si notre socièté est au bord du précipice, une des causes en est aussi la fameuse soit disante libération féminine. Une magnifique fumisterie, de la poudre aux yeux.

    La réèlle liberté féminine aurait été celle d’avoir un revenu pour les mamans qui désiraient rester a domicile, s’occuper de leurs chéris petits. Et s’il devait y avoir un sondage, beaucoup de mamans approuveraient, haut la main.

    Quel est concrètement le budget d’une maman qui travaille?

    Trajet: Voiture, assurance, essence, réparations.
    Bureau: Tailleurs, chaussures, bijoux, esthéticienne.
    Enfants: Cantine, nounou.
    Pharmacie. Anxiolytiques, aspirines.
    Alimentaire. Repas achetés tout fait.

    Aha … Le mot travail. Tripalium. Instrument de torture à trois pieux. Beurk! Rien que la définition ne donne pas envie … Le travail rend libre?

    Travailler pour ce qui est nécessaire, mais pas au dela. Reste a définir, pour chacun ce que veut dire nécessaire. Nombreux humains sacrifient leurs présences affectives au nom du travail. Le bonheur des enfants est souvent comblé, par des achats inutiles, gadgets idiots, dernières technologies de mode. Un train nommé Toujours Plus. Pour avoir plus, travailler plus. Gagner plus, consommer plus. Serpent qui se mord la queue, d’ou le bordel sur Terre.

    Aux grands travailleurs.

    Faites vous vraiment ce que vous aimez?
    Avez vous besoin de tout ce que vous consommer?
    Pour prouvez quoi a qui?

    L’argent ne pourra jamais (r)acheter les moments perdus avec ceux que vous aimez. Ne l’oubliez jamais.

    Bises,

  17. @LBL,

    Bien d’accord avec ce que vous dites.
    Les gens travaillent (beaucoup) trop, ceux qui ne peuvent pas joindre les deux bouts ou ont des boulots nases, c’est en grande partie dû au sur-travail des premiers.

    Ok aussi pour la complémentarité femmes-hommes, mais il y a aussi des activités qui sont réalisables par les deux : comme passer du temps et s’occuper des enfants, cuisiner, nettoyer…

    L’arnaque ce fut qu’au prétexte de libérer la femme, on la mise au boulot à plein temps en plus des activités/tâches domestiques qu’elle réalise toujours en grande partie, la dirigeant alors vers le pire des boulets -la voiture- et les produits industriels frelatés cuisinés.

    Les féministes qui demandent une meilleurs liberté de travailler se trompent de combat.
    Il faudrait faire sortir l’homme du travail en grande partie pour qu’il ait du temps pour passer avec sa famille, aider et s’occuper des enfants et alléger ainsi la femme.

    L’une des façons d’y arriver -c’est ce que je fais – quand même est de travailler à deux temps partiels (60,66% chacun), et n’avoir qu’une voiture pour deux. (du coup je fais du stop mais quel plaisir de rencontrer !).

    « L’argent ne pourra jamais (r)acheter les moments perdus avec ceux que vous aimez. Ne l’oubliez jamais. »

    200% d’accord ! 😀

  18. A chaque région son lobby!
    En Champagne Ardenne/Lorraine c’est l’Andra(agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs)qui s’invite dans nos écoles!ou qui attire nos enfants dans de pseudo-expos au titre aguicheur:voir
    http://www.villesurterre.com/index.php?option=com_content&task=view&id=360 à la date du 23 septembre 2011.
    L’Andra qui respecte la nature,voire même qui sauve la nature car l’Agence nous à fait construire dans plusieurs villages,des maisons à hirondelles.De superbes nichoirs où l’on peut accrocher une cinquantaine de faux nids(très pratiques,on peut les laver et les ranger pour l’hiver!!)Le top du top chaque enfant à son nid à son prénom!!!!Et pour que les hirondelles veulent bien venir(elles font les difficiles ,les ingrates!)on diffuse des cris d’hirondelles enregistrés……….
    Le but faire comprendr’e à nos enfants,petits enfants qu’ils vont vivre dans la plus grande poubelle nucléaire,que c’est tout à fait normal et sans risque!
    Car voilà une région qui s’est fait imposer des poubelles avec Soulaines,Morvilliers ,Bure
    Voir :www.burestop.eu

  19. daccord avec LBL… on que la femmes mères de familles travaillent n’est pas forcément un progrès. que les enfants aient une maman à la maison, disponible et attentive, pour bien se nourrir, pour bien étudier ses devoirs, pour bien penser, bien reflechir, bien grandir dans ce monde de plus en plus dingue…. je crois que ça n’a jamais été aussi important qu’aujourd’hui. bien sur, si on peut….ce n’est pas le cas de tout le monde… et que dire de ceux dont ni le papa, ni la maman n’a de boulot ?????

    mais je persiste à penser que la maman devrait pouvoir apporter à ses lardons…heu pardons, ses gamins, toutes ces milles et une choses indescriptibles qui font qu’un être humain se construit bien ou pas, dans son enfance.

  20. Quand à la viande…. long débat sur lequel je ne m’exprime presque jamais tellement je lit d’énormités……

    je pense que le problème est surtout la surconsommation et la qualité de cette viande pour ce qui concerne notre petite santé et notre petite personne face à la maldie qui nous emportera (de toute façon).

    pour ce qui concerne l’écologie…. c’est bien sur la production industrielle de viande qui est en cause, avec ce qu’elle produit de deforestation, de pollutions, de destructions, etc….. et pas la saine production fermière telle qu’elle existe encore tout de même ici et là , et notamment chez notre fidèle abonnée « petie bergère » Anne Jégo ici nommée ou chez le producteur de porcs en liberté décrits par Fabrice, ou en zone de montagne, ou cii au Sahel avec les grandes transhumance d’un bétail si proche de sa famille humaine, sur des pâturages naturels avec qui il est en symbiose.

    pour ce qui concerne notre âme, notre évolution d’homo « sapiens » qui tarde à s’accomplir, sommes nous bien sur que la consommation de nos frères animaux doit être abandonnée ? pour en avoir été si proche toute ma vie, je connais bien l’intelligence animale, et les entiments qui els animents, si proches de nous… tous, sans hierarchie de + ou de -, car même une souris, un passereau ont des sentiments insoupçonnables… tels ces oiseaux qui vient en coupkle et dont le conjoint survivant se suicide par chagrin…… Mais je suis aussi un animal. je n’y peux rien. et je dois me nourrir. une plante aussi peut me surprendre…. en ce moment je joue avec une plante grimpante rapide dans mon jardin, jour après jours, je lui tends des perchoirs, des leurres, je la feinte….elle réagit, comprends, déploie des sens qui m’échappent et dont je ne vois que les effets spectaculaires mais dont je ne peux pas saisir la nature…..

    pour moi, il n’est important, qu’une chose…..que l’animal est vécu conformément à la vie naturelle de son espèce….;et qu’il soit mort avec le respect qui lui est dû.

    alors….. toujours mieux que le pire……..
    Le hallal est une forme de respect, par rapport à la froide mise à mort sans âme des abbattoirs classiques. au moins…. une prière est dite, au moins l’animal est reconnu quelques secondes comme un être vivant à qui nous sommes liés….;et c’est impportant….;pour l’animal, pour celui qui met à mort, et pour celui qui le mange…..
    voilà ce que je crois

  21. @LBL

    Désolé d’être un peu une aiguille, mais quand je dis que les parents travaillent, ce n’est pas spécialement pour consommer à tout va:

    En ce qui nous concerne, nous travaillons tous les deux pour :
    – nous loger (nous et nos deux enfants)
    – nous nourrir (le mieux possible)
    – nous soigner
    – nous déplacer (malheureusement)
    – nous cultiver

    mais aucun superflu ;
    -plus de restaurant,
    -peu de vacances en dehors de chez nous (1 semaine par an),
    -pas de télé mais des livres,
    -pas de jeux vidéo mais des jeux de société avec des amis.
    -Nous élevons des poules, des lapins, des abeilles, un jardin,
    -pas d’école privée, mais encore un infime espoir pour un service publique à défendre tous les jours,
    – des découverts bancaires tous les mois.

    Mais bon nous sommes deux à la maison pour le ménage, la cuisine, lire les histoires en se couchant, faire les devoirs…
    ce n’est ni le rôle de la mère, ni le rôle du père, mais des parents (en ce qui nous concerne).

    @ Hammel
    Et pourquoi ce serait le rôle de la femme qui devrait rester à la maison pour s’occuper des enfants, des taches ménagères etc.
    Pourquoi le papa ne resterait-il pas à la maison, pendant que la mère prend le seul véhicule du foyer pour se rendre à son travail et ramener le salaire nécessaire à la « survie » familiale?

  22. LBL et les mômans

    Je n’ai pas lu les commentaires, mais j’escompte bien que LBL a pris sa volée de bois vert! Paske les mômans, hé, ça suffit. Pour faire la cuisine, faut deux mains et un cerveau. C’est quoi qui manque aux pôpas? les mains? ou le cerveau?

    Sachez, monsieur LBL, que les mômans et les pôpas se soucient de l’alimentation de leurs petits, et que si on mange local et même bio dans certaines cantines, c’est à des citoyen(ne)s et à des parents éclairés qu’on le doit. Se pourrait même que pas mal d’enfants y mangent plus sain qu’à la maison.

    Le mouvement ne fait que commencer. Et savez-vous sur quoi il bute, monsieur LBL? L’insuffisance de production bio. Au boulot, les mômans!

  23. Bien entendu, il faudrait qu’on travaille moins, tous, hommes comme femmes. Quand on apprend que telle usine a gardé la même production en licenciant, peu à peu, les deux tiers de ses employés… ben on se dit qu’ils auraient aimé garder tous leur boulot… et tra

  24. DD, bonsoir,

    « Désolé d’être un peu une aiguille, mais quand je dis que les parents travaillent, ce n’est pas spécialement pour consommer à tout va: »

    DD … je sais qu’il y a des gens raisonnables et qui consomment avec grande intelligence, dont vous. Merci.

    Nul ne doit se permettre un jugement sur les comportements d’autrui, mais tenter d’ouvrir les yeux est bien la seule chose que nous puissions encore faire, quitte a passer pour des ringards.

    Il est aisé d’ouvrir un robinet, de presser sur un interrupteur, ce sont désormais devenues des habitudes banales. Habitudes sans consciences, de ce qu’elles génèrent et entrainent. Prendre sa voiture, pour y déposer les petits, alors que l’école ne se trouve qu’a 500 mètres, tient de la paresse, ou de la bêtise. Bêtise si propre a l’être humain. Pour le reste, c’est malheureusement itou!

    Répétition. Ne plus rien consommer, est presque impossible. Mais faire la différence entre les réèls besoins et les inutilités, serait déja un grand pas. Pour nos enfants, et ceux qui s’en viennent.

    Avez vous vu?
    Consommer?
    La subtilité du mot consommer?
    Il y a con et sommer.
    Con = idiot.
    Sommer = ordre.
    Faut il être idiot pour se faire sommer a consommer! 🙂

    Je n’ai jamais surconsommé, toujours été raisonnable, et je suis sortie du système pour consommer encore moins. Le système n’aura plus que des miettes de ma part. Je le snobe … façon campagnarde et bouses de vache a gogo! 😉

    Si je devais avoir un seul regret, c’est celui de ne pas avoir osé le quitter avant. Quitter ce monde de fous, celui de la consommation à outrance. N’ai pas osé, car ne voulais pas faire peine a ma famille. Oula! Un grand ménage fut fait! Peu d’amis, me sont restés fidèles … chuuut 😡 , il paraitrais que je suis une grande égoïste, en agissant de la sorte. Allez comprendre!

    Bref,

    Suis devenu extrémiste. Du non! Non aux chaînes!
    Il est plus facile de se priver seule, d’un maximum, qu’avec une famille, c’est certain. Le choix, ce fameux choix.

    Restons optimistes,

    Budget mensuel: Bouh! Vous ne me croiriez pas! Pas de l’état, hein! Et pourtant, je m’en sors … C’est drôle! Rien ne rentre et je sors! 🙂

    Je m’en sors, parce que le toit m' »appartient », et Dieu sait combien ce mot m’est profondément vulgaire.

    On rigole, 🙂

    Voiture: 30 euros dans le réservoir depuis des mois. Il doit en rester 25. N’utilise le « carosse » que pour les urgences.

    Téléphone: Mes mollets aiment se déplacer pour faire causette.

    Compteur: Souvent a l’arrêt. Ralentissimo. Sauf lorsque je communique avec vous tous et toutes.

    Chauffage: Quelques arbres malades, ou en posture périlleuse se trouvant sur le terrain. Et bois ramassé dans la forêt. Un beau gâchis que laissent derrière eux, les bûcherons des communes.

    Eaux: 1)Source. 2)Système de pompage, nappe phréatique, de secours au cas ou. Source 1 gelée quand il a fait très froid dernièrement. Pas pris le 2, parce pas envie de sponsoriser sorcière électricité. Lavée avec de la neige fondue. Oreilles propres et le reste aussi!

    Vêtements: J’ai du bol, un rien me va comme un gant.

    Nourriture: Aie, aie, aie! 50 euros. Par mois. Les trois quart vont a la nourriture des chats sauvages, et des oiseaux. Heureusement, la pasta salvami. 🙂

    Bon … ne croyez pas que mes commentaires soient issus d’un ego hypertrophié, que nenni, loin de là. Je ne puis que parler de ce que je sais, du vécu. Ne sais pas mentir … Inventer, oui, mais dans d’autres domaines. J’aimerais tant vous communiquer la joie de vivre … a outrance, celle çi!

    Quoi qu’il se passe, quoi qu’il advienne, gardez toujours espoir d’un monde meilleur. Pourquoi, alors que les nouvelles sont tellement alarmantes? Parce que sans espoir, nous sommes foutus. Foutus!

    C’est l’espoir qui fait avancer, qui propose des idées nouvelles, qui pousse au changement. Et du changement, il en faut, un GRAND, de celui qui bouscule tout ceux qui tentent de nous mettre a genoux, uniquement pour pouvoir garder leurs privilèges, leurs coffres remplis de papiers monnaie, et leurs mains sales.

    Cher(e)s ami(e)s,

    Pour les élections prochaines, je ferais néanmoins un écart. Un beau pique nique, avec une bonne bouteille! La bouteille, le budget du mois! Je ne bois jamais, a par de l’eau et serais surement pimpette au deuxième verre.
    Mais tellement heureuse, tellement, de n’avoir pas participé a l’énorme mascarade qui fait que le peuple élit des clowns qui sont incapables de subvenir a la demande prioritaire.

    Un toit, des soins et de la nourriture saine pour tous et toutes.

    ——————

    Valérie, bonsoir,

    Père, mère. Il faudrait plutôt parler ainsi, alors?

    Père, mère, c’est sec, froid, acéré.
    Papa, maman, c’est doux, moelleux comme les baisers qu’ils faisaient claquer sur nos joues d’enfance.

    Désolée, je reste avec les mots papa, maman. 🙂

    Bien a vous, tous et toutes. Prenez bien soin de vous, et préservez vos loupiotes allumées. Celles de vos yeux, et la grosse, celle du coeur. 😉

  25. Mr Cultive ton jardin, bonsoir,

    Merci. Encore heureux que des parents se soucient du bien mangé de leurs enfants. Mais ce n’est certe pas une généralité.

    ——–

    Reliser le texte. Merci. 🙂

    Hommes, femmes. Complémentaires nous sommes. La réalité. Oui ou Non?

    Je n’ai pas dit qui doit faire quoi.
    Chacun est libre de ses actes, ses désirs d’aide a son conjoint, ou autres.
    Juste osé posé le doigt sur certaines « faiblesses », « forces ».
    C’est bien pour cela que nous sommes complémentaires.

    PS. LBL = La Bleue Limace. C’est une fille. 🙂

    Belle soirée,

  26. DD,

    M&@!* alors, j’ai omis la plus grosse part du budget.

    Les loisirs. Plein, plein! Pas de télé. Pas de resto. Pas de ciné. Pas ce concert. Un bouquin, tout les deux mois, casting sévère. Et tout ceux que la nature offre. C’est formidable, c’est gratuit. 🙂

    PS. Toujours pas eu le livre, Tata Thérèse. Préférant faire travailler de petite librairie, plutôt que de grandes enseignes.

    Petite librairie locale = moins de moyens = fournisseur choisi selon critère financier moindre. Ma petite libraire a du mal a joindre les deux bouts.

    Donc aux dernières nouvelles, Tata Thérèse, sirote un petit jaune sur la Canebière. Espérons qu’il pleuve bientôt, là bas!

    😉

  27. « Complémentaires nous sommes »:

    Héhé, il est vieux comme le monde, le coup de la complémentarité. Un(e) qui fait la cuisine, l’autre qui met les pieds sous la table. Un qui boit des bières assis devant la télé, l’autre qui fait la vaisselle debout devant l’évier.

    Moi, je préfère l’égalité, moins de risque d’entourloupe.

    Et le texte, je l’ai très bien lu, même je peux le recopier ici:
    « Les enfants devraient manger a la maison.
    Difficile, presque toutes les mamans travaillent. »

  28. Ta,ta,ta,

    Hommes et femmes sont complémentaires. Com-plé-men-taires! Se doivent respect mutuel, entre aide, écoute,(cela devrait couler de source) et tutti quanti. Merde, voila que je parle comme un curé!

    Vous ne mangez pas assez de carottes.

    🙂

  29. Aprés le nucléaire à l’école ,il est dans leur ordre de leurs choses que la viande y arrive .
    Plus tôt ils conditionnent les esprits mieux ça marche ! Ce n’est plus l’école de la république ,c’est l’école du capitalisme ! Alors allons y à fond avec 7 kgs de protéines végétales pour faire 1 kgs de protéines animales . Ce système est mortifère!
    Comment ne pas être contre ?

  30. Au sujet des abattages casher et hallal, du point de vue cruauté c’est à côté des sévices et des ravages causés par l’élevage industriel.
    Ayant du sang juif, je connais un peu la Torah, ces pratiques était destinées à l’époque à réduire les souffrances lors de l’abattage, à améliorer la conservation de la viande en éliminant le sang et à montrer que prendre une vie n’était pas un acte anodin. Actuellement le problème est que les traditionalistes juifs ou musulmans comme les traditionalistes des autres religions, ne cherchent pas à évoluer et se complaisent dans leurs coutumes, leurs interdits à la con, et ne recherchent pas l’intérêt de l’étourdissement avant l’égorgement, ce qui limiteraient les souffrances.

  31. L’élevage industriel, en assimilant l’animal à une machine, conduit à des souffrances lors de l’élevage : mutilations : queues coupées…, enfermement, surdensité, maladies, sélections de races malformées, séparation mére petits, liens sociaux détruits… et lors de l’abattage, la quantité monstrueuse de viande devant passer dans un abattoir imposent des cadences telles qu’un pourcentage important d’animaux sont saignés, écorchés, ébouillantés, éviscérés en étant encore conscient, ce qui en terme de souffrance est nettement pire qu’un abattage hallal ou casher sans étourdissement, même si ce type d’abattage est à proscrire.

    Je ne vais pas développer les autres tares de l’élevage industriel, mentionner en partie dans le livre de Fabrice « Bidoche »: déforestations et privations des pauvres de nourriture (au niveau mondial l’élevage industriel nécessite plus de 1100 millions de tonnes de végétaux : environ 750 millions de tonnes de céréales, 230 millions de tonnes de soja + quelques millions de tonnes d’huile de palme, de tournesol, de colza, de betteraves…), transports de toutes ces marchandises, pollutions liées à la production de nourriture pour le bétail et à l’épandage de déjections trop nombreuses, résistances des bactéries aux antibiotiques, augmentation du risque d’épidémie, automatisation de la société et séparation de l’homme et de l’animal…

    Pour lutter efficacement contre cette barbarie, il faudrait arrêter de stigmatiser les régimes végétariens et végétaliens, montrer leurs intérêts, et pour les non-végétariens réduire drastiquement sa consommation de viande (une à 2 fois par semaine), ce que je fait depuis plus de 20 ans, je ne m’en porte pas plus mal même mieux du point de vue santé et financier, ce qui permettrait de se satisfaire uniquement de la chasse de quelques animaux non menacés et de l’élevage extensif, nécessaire à la fertilisation des champs (un agriculteur bio peu avoir des rendement de blé de 40 à 50 quintaux par hectare mais cela nécessite une fertilisation et de bons sols) et au maintient de prairies naturelles (zones inondables etc…)

    La priorité au sujet de l’élevage et de l’abattage est de réduire drastiquement notre consommation d’animaux pour mettre fin à l’élevage industriel. Au sujet de l’abattage rituel, c’est aux membres de ces religions de donner un coup de pompe dans le cul des religieux à la con. ne mordons pas à l’hameçon d’une ligne aussi grossière tendue par le fn et l’ump.

  32. @Antinucléaire, connaissant des agriculteurs et des enseignants, j’ai entendu des témoignages de ces derniers qui m’ont fait bondir. Notamment le fait que certains inspecteurs académiques considèrent le fait de présenter les avantages d’un régime végétariens ou faiblement carné comme du prosélytisme et trouvent tout à fait normal de présenter une alimentation comprenant de la viande midi et soir comme équilibrée.

  33. « Personne ne peut plus nier sérieusement et longtemps que les hommes font tout …ce qu’ils peuvent pour dissimuler ou pour se dissimuler cette cruauté, pour organiser à l’échelle mondiale l’oubli ou la méconnaissance de cette violence que certains pourraient comparer aux pires génocides (…) : l’anéantissement des espèces, certes, serait à l’œuvre, mais il passerait par l’organisation et l’exploitation d’une survie artificielle, infernale, virtuellement interminable, dans des conditions que des hommes du passé auraient jugées monstrueuses, hors de toutes les normes supposées de la vie propre aux animaux ainsi exterminés dans leur survivance ou dans leur surpeuplement même. Comme si, par exemple, au lieu de jeter un peuple dans des fours crématoires et dans des chambres à gaz, des médecins ou des généticiens (par exemple nazis) avaient décidés d’organiser par insémination artificielle la surproduction et la surgénération de Juifs, de Tziganes et d’Homosexuels qui, toujours plus nombreux et plus nourris, aurait été destinés, en nombre toujours croissant, au même enfer (…) »
    — Jacques Derrida, L’Animal que donc je suis.

    http://www.l214.com/video

    « Juste pour le plaisir de quelques pauvres bouchées de chair, nous privons une âme du soleil et de la lumière, et de la vie et du temps qui lui revenaient, et dont elle était née en ce monde pour jouir. » Plutarque

  34. L’élevage industriel est un des moyens les plus efficace qui contribue à la négation de l’individu homme ou animal : être vivant assimilé à un simple produit tel une canette de soda ou de bière dans une chaîne mécanisée du début à la fin, homme effectuant une tâche de l chaîne ou consommant « le produit final » sans être informé de ce qui se passe en amont ou pire en niant ce qui s’y passe.

  35. Le retour de la femme au foyer est une régression, sur ce point je suis Cultive ton jardin, travailler moins est un progrès et permet à l’homme et à la femme d’avoir plus de temps libre pour ses enfants.

  36. Pour Marie, qui cite beaucoup à propos de la condition animale : Anthologie d’éthique animale. Apologie des bêtes, par J.-B. Jeangène Vilmer, éditions PUF. Des textes de 180 auteurs. Bien (sans comparer avec d’auteurs recueils, que je ne connais pas).

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