Terra Nova, c’est quoi ? (Rappel sur la triste nature du pouvoir)

Les amis, rions d’abord, car cela peut toujours servir. Rions. Ces gens sont désespérément risibles et ne le sauront jamais. Car, soyons réalistes, jamais les critiques de ce monde à terre ne parviendront à imposer leur manière de rire. Je parle là des temps humains, ceux qui sont à ma portée. Pour les autres, on verra bien. Mais je risque de ne plus être présent pour admirer le spectacle.

En tout cas, Terra Nova. Cornelius Castoriadis, parlant de l’URSS (Union des républiques socialistes soviétiques), avait écrit en 1948, avec la majesté coutumière de son verbe : « quatre lettres, quatre mensonges ». Faut-il préciser ? Dans la Moscou stalinienne, il n’y avait en effet ni union, ni république, ni socialisme, si soviets d’aucune sorte. On était donc dans le mensonge global, archétype qui a ensuite triomphé partout dans le monde, y compris le nôtre. Je suis comme certain que tous les philostaliniens de notre temps, ceux qui adorent Castro, Chávez et Mélenchon, n’ont pas la moindre idée sur le sujet.

En tout cas, et je me répète, Terra Nova. Deux mots et deux mensonges. Terra ? Non, messieurs et dames, pas la Terre, seulement l’Occident. Et dans l’Occident, la France telle que vous l’imaginez. Nova ? Allons. Qu’y a-t-il de neuf dans les notes de synthèse qui ne servent qu’à vous propulser dans l’appareil d’État quand les affaires de la gauche gouvernementale reprennent ?

Il faut cette fois y aller. Terra Nova (ici) est un think tank. À ce stade, tout est déjà dit. Car le think tank est une sorte de boîte à idées permettant aux partis de parvenir au pouvoir et de s’y maintenir. Il est par conséquent bourré d’experts qui se branlottent sans relâche, qui de droite qui de gauche. Terra Nova est de gauche. Tellement de gauche que, le 10 mai 2011 – clin d’œil, trente ans jour pour jour après la victoire de Mitterrand en 1981 -, cette merveilleuse assemblée autoproclamée  mettait en garde le parti socialiste, son allié historique. Attention, bande de nouilles, il ne sert plus à rien de parler des prolos. C’est atrocement has been. Et même dangereux sur le plan électoral. L’avenir est désormais au combat sur les valeurs sociétales, permettant d’unir les diplômés, les femmes et les jeunes, les immigrés et les minorités (ici). Mais quel beau programme !

Outre qu’il est insultant pour le défunt « sel de la terre » de tous les soap operas prolétariens, il est si ridicule qu’il fait penser – mutatis mutandis – au programme maoïste des années 70 en France, qui réjouissait alors tant de grands noms. Faut-il citer Michel Foucault, Alain Geismar – qui a troqué l’adoration de Mao pour celle de Claude Allègre -, Serge July – passé de la défense du peuple à l’illustration de RTL -, André Glucksmann – jadis thuriféraire de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, aujourd’hui partisan de la guerre en Irak et de Sarkozy -, Philippe Sollers, amoureux fou de lui-même au point de se prosterner cent fois et mille fois devant la dictature totalitaire, etc.

Mille excuses pour cette embardée, qui m’est coutumière. Le texte de Terra Nova datant du 10 mai 2011 a pour titre sublime et délicieusement inquiétant : « Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ? »,  et commence ainsi : « En France, comme partout en Europe et en Amérique du Nord, l’électorat de la gauche est en mutation. La coalition historique de la gauche centrée sur la classe ouvrière est en déclin. Une nouvelle coalition émerge : “la France de demain”, plus jeune, plus diverse, plus féminisée. Un électorat progressiste sur le plan culturel. Une population d’outsiders sur le plan économique, variable d’ajustement face à la crise d’une société qui a décidé de sacrifier ses nouveaux entrants ».

Et dire qu’on les paie pour cela ! Combien de salaires de prolos usés par la vie et la machine faut-il pour obtenir le gain d’un petit ponte de Terra Nova ? J’avoue ne pas le savoir. En disant : beaucoup, je ne risque pas de me tromper. Avant la chute de ce papier, que je garde au chaud encore quelques lignes, un mot sur Olivier Ferrand, qui fut le président de Terra Nova jusqu’au 30 juin dernier, date de sa mort brutale. Cet homme avait cosigné la note évoquée ci-dessus, et il incarna mieux que quiconque ce si magnifique think tank. Mais bon, requiescat in pace, et je le dis sans hypocrisie. Ce type, devenu député des Bouches-du-Rhône en juin dernier, n’avait que 42 ans, une fillette de 12 ans, une épouse. La mort efface à peu près tout.

Quant à la vie, c’est une autre paire de manches. Vous verrez ci-dessous, dans le papier du Monde que je vous mets en copie, que Terra Nova emploie une demi-douzaine de salariés. Une majorité des hauts-cadres non salariés de la structure ont rejoint les cabinets ministériels et parlementaires. Je ne doute pas qu’ils sauront influencer les socialistes de la bonne manière, d’autant qu’il n’y a pas beaucoup de travail à faire. Ils sont déjà convaincus de l’essentiel : il faut et il suffit de dire et répéter que tout bouge, quand rien ne change en réalité.

Au fait, qui paie les festivités ? Ben oui, soyons prosaïque : de quelle manière les salariés de Terra Nova sont-ils rétribués ? Et les notes de frais, de secrétariat, de papier même ? Eh bien, et la surprise n’est pas colossale, les mécènes sont là. Et quels mécènes ! Air France, Microsoft, Areva, entre autres. Air France, donc le maintien de l’industrie aéronautique, dont le développement est contradictoire avec une lutte réelle contre le dérèglement climatique. Microsoft, symbole s’il en est de la déraison boursière et de l’aliénation de masse par l’écran. Areva enfin, le groupe nucléaire dont l’histoire entière est liée au secret militaire, à la bombe, à l’industrie criminelle de l’atome. Il n’y a rien à attendre de ces preux, car leur loyauté – à toute épreuve, je vous le garantis – ne va pas à la justice et au partage, mais aux maîtres véritables du monde. Terra Nova, deux mensonges mais une vérité.

L’article du Monde

Terra Nova cherche sa place aux côtés du pouvoir

LE MONDE |

Par Thomas Wieder

Marc-Olivier Padis et Jean-Philippe Thiellay, les vice-présidents de Terra Nova, mercredi 18 juillet, à Paris.

Son nom lui était tellement associé que la question se posait inévitablement : qu’allait devenir Terra Nova après la disparition d’Olivier Ferrand, son président et fondateur, mort brutalement le 30 juin à l’âge de 42 ans ?Une première réponse a été donnée, mercredi 18 juillet, lors d’une réunion – la première depuis le décès de M. Ferrand – au cours de laquelle se sont retrouvés les membres du bureau de ce think tank proche du Parti socialiste.

« L’aventure continue, différemment bien sûr, mais elle continue plus que jamais », ont assuré Jean-Philippe Thiellay et Marc-Olivier Padis, les deux vice-présidents de Terra Nova, désormais en première ligne.

UN DOUBLE DÉFI

Fondé en 2008, Terra Nova est aujourd’hui confronté à un double défi. Le premier, la succession d’Olivier Ferrand, avait d’une certaine façon été anticipé par l’intéressé, même si nul n’imaginait qu’elle se poserait si précipitamment.

Depuis sa victoire aux législatives, M. Ferrand entendait en effet « prendre du champ » : désormais, il passerait l’essentiel de son temps entre l’Assemblée nationale, où il avait rejoint la commission des finances, et la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône, conquise de haute lutte. S’il souhaitait rester président de Terra Nova, M. Ferrand avait prévenu qu’il serait moins présent dans les bureaux de la fondation, voisins de celui de Michel Rocard, avenue des Champs-Elysées à Paris.

Lire aussi : Olivier Ferrand, itinéraire d’un jeune espoir du Parti socialiste

Le second défi est conjoncturel : quel rôle peut jouer un think tank dès lors que la famille politique dont il se réclame a conquis le pouvoir ? La question n’est pas que théorique.

Depuis la victoire de la gauche, plusieurs piliers de Terra Nova ont rejoint les allées du pouvoir : Romain Prudent, l’ancien secrétaire général, est désormais conseiller de la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem ; Fabien Duquesne, chargé des relations presse, est l’assistant parlementaire de Jean-Pierre Maggi, l’ex-suppléant d’Olivier Ferrand. Quant à Jean-Philippe Thiellay, il a rejoint le cabinet de Jean-Marc Ayrault pour s’occuper des institutions et de la décentralisation.

Cette nouvelle relation au pouvoir devrait conduire à quelques ajustements dans le travail produit par Terra Nova. Les notes d’actualité – plus de 500 ont été produites en quatre ans afin de nourrir l’argumentation de la gauche dans l’opposition – seront moins nombreuses. « On ne va pas passer notre temps à expliquer que la majorité à laquelle on est lié fait mal les choses », justifie M. Thiellay.

« IL FAUT PRÉPARER LA SUITE »

Si les rapports réalisés sous l’égide d’experts – une cinquantaine depuis 2008, sur des questions aussi diverses que la sécurité, le sport ou la compétitivité – continueront d’être encouragés, un autre outil sera développé : « L’idée est de faire le « benchmark » [expertise] des politiques régionales, pour réfléchir à la façon dont les expériences intéressantes peuvent servir au niveau national », explique M. Thiellay.

Piloté par une demi-douzaine de permanents, doté d’un budget annuel d’environ 500 000 euros, financé par des mécènes comme Areva, Air France, Microsoft ou la SNCF, Terra Nova se donne un objectif, qui rejoint celui des dirigeants du PS : « Il faut préparer la suite, ce que ni la gauche entre1997 et 2002, ni la droite ces dernières années n’ont su faire, et cela passe par l’activation permanente de la réflexion », veut croire M. Thiellay.

Plus libre de sa parole vis-à-vis du nouveau pouvoir, l’autre vice-président de Terra Nova, Marc-Olivier Padis, rédacteur en chef de la revue Esprit, voit les choses ainsi : « Il y a des sujets que la campagne électorale n’a pas vraiment traités : notre modèle de croissance, la place de la France dans la mondialisation. Il faut s’en emparer. »

Après un débat, fin août, lors de l’université d’été du PS à La Rochelle, un colloque d’hommage à Olivier Ferrand se tiendra à Paris fin septembre pour préciser le nouveau rôle de Terra Nova sur le flanc gauche de la scène politico-intellectuelle, que ses deux vice-présidents conçoivent ainsi : « Non pas un poil à gratter, mais un stimulus. »

Thomas Wieder

18 réflexions sur « Terra Nova, c’est quoi ? (Rappel sur la triste nature du pouvoir) »

  1. Bonjour,

    Merci Fabrice.

    C’est un peu trop pointu pour moi.

    « Mais je risque de ne plus être présent pour admirer le spectacle. »

    Je me permet de vous réserver une place sur mon joli nuage. Vous m’expliquerez là bas (haut), plus simplement. A moins que tout ne soit effacé!

    🙂

    Grosses bises.

  2. Microsoft jette ses millions de dollars de revenu dans des projets fous, nefastes et dangereux :

    – AGRA, (Alliance for a Green Revolution in Africa) en partenariat avec MONSANTO pour enfoncer l’Afrique dans la famine et dans l’esclavage economique permanent :

    http://www.waldorftoday.com/2012/07/earths-dignity-a-plea/

    http://rootsandculture-chungeh.blogspot.in/2012/05/another-missionary-in-africa-bill-gates.html

    – la creation de « volcans artificiels » pour refroidir le climat :

    http://readersupportednews.org/news-section2/312-16/12473-geoengineers-to-start-volcano-inspired-experiment-in-risky-climate-manipulation

    – L’eugenisme :
    http://www.bibliotecapleyades.net/sociopolitica/sociopol_win-micro-gates17.htm

  3. ILS me dégoutent tous ces gens!  »
    … parvenir au pouvoir et s’y maintenir. Il est par conséquent bourré d’experts qui se branlottent sans relâche, qui de droite qui de gauche. Terra Nova est de gauche. Tellement de gauche que, le 10 mai 2011 – -, cette merveilleuse assemblée autoproclamée mettait en garde le parti socialiste, son allié historique. Attention, bande de nouilles, il ne sert plus à rien de parler des prolos. C’est atrocement has been. Et même dangereux sur le plan électoral. L’avenir est désormais au combat sur les valeurs sociétales, permettant d’unir les diplômés, les femmes et les jeunes, les immigrés et les minorités (ici) ».

  4. Tous ces types interchangeables, avec leurs têtes d’informaticiens et leur décontraction calculée de communicants professionnels, me font irrésistiblement penser à la chanson de Lavilliers, « Troisièmes couteaux », qui en a fait dès 1994 le portrait définitif :

    Ils ne font rien, ils se situent
    Ils sont consultants ambigus
    Des hydres multinationales
    Pas de noms, que des initiales
    Ils ont de grands ordinateurs
    Poules de luxe, hommes de paille,
    requins, banquiers, simples canailles,
    (…)
    Il était grand, il était beau,
    Il sentait bon son Lugano,
    Mon gestionnaire
    (…)
    Il était chauve, il était beau,
    Portait des fringues de chez Smalto
    Mon mercenaire »

  5. Et pendant ce temps, ça crame en Espagne. Pensées pour les victimes, qu’elles soient humaines, végétales, animales… vivantes, quoi. Elles étaient vivantes et pffuit… plus que de la cendre et de la fumée.

  6. Bonsoir,

    Trouvé ici …

    http://www.vieux-jade.com/article-frere-bouillon-blanc-108356959-comments.html#anchorComment

    es Pétitions : les psychopathes prédateurs
    s’en torchent leur barbecul

    Suite au jugement scandaleux de la Cour Européenne de Justice — qui prouve une fois de plus que ces institutions Européennes sont complètement corrompues et à la botte des banskters, du Cartel de la Chimie, des multinationales biocidaires et autres marionnettes politiques — certains amis de Kokopelli ont pensé qu’il était adéquat de relancer des énièmes pétitions pour la défense des semences libres.

    Qu’il soit, donc, bien clair que l’Association Kokopelli ne cautionne, en aucune manière, la pétition lancée par Cyberacteurs et, cent mille fois moins, celle lancée par Avaaz. J’ai déjà exprimé — dans l’un de mes articles sur l’arnaque du réchauffement climatique anthropique — ce que je pensais de cette organisation bien ancrée dans la mouvance de l’opposition contrôlée et créée par Ricken Patel qui fut consultant pour l’ONU, la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill Gates…

    N’est-il pas évident, après tant d’années de lutte, que les pétitions, les psychopathes prédateurs s’en torchent leur barbecul sur leurs pelouses transgéniques ?

    Le jugement de la Cour Européenne de Justice est totalement en phase avec les délires génocidaires de la clique criminelle du complexe militaro-industriel qui ruine les peuples par des dettes nationales générées ex-nihilo, fomente des guerres « libératrices », détruit l’intégralité de la biosphère et assassine l’humanité.

    Vandana Shiva — qui sera présente lors de notre Festival Kokopelli/Pachamama au Pérou — a récemment évoqué l’offensive généralisée des multinationales de l’agro-chimie dans les pays dits « émergents ». Aux USA, Monsanto et les multinationales biotechs, tentent de faire passer, au Congrès, un décret qui les mettrait au-dessus de toutes les lois. Quant à l’Europe, elle continue de se transformer en poubelle cancérigène sous l’assaut de l’agriculture toxique et du Cartel Nucléaire.

    Et pour ne pas évoquer un sujet tabou — la contamination radioactive de toute la chaine alimentaire planétaire — une première ferme bio, en Oregon, selon l’expert nucléaire Arnie Gundersen, a fermé ses portes en raison de la contamination radioactive de ses sols. Et le Japon se meurt inexorablement de Fukushima, l’oubliée des médias à la solde de la mafia. Tout comme les citoyens de la côte ouest US, tout comme les peuples de la planète…, mourront inexorablement de Fukushima le jour où son réacteur 4 s’effondrera.

    Très chères Amies et Amis de Kokopelli et de la Vie, pensez-vous vraiment que nous allons neutraliser les criminels psychopathes et prédateurs avec de mignonnettes pétitions ?

    Les Peuples de cette belle Planète, notre Terre-Mère, apprendront-ils un jour qu’une société qui ne peut pas discerner et éliminer, par tous les moyens possibles, la psychopathie, en son sein, n’est tout simplement pas digne de survivre ?

    Il est vrai que la Rage monte, que certains Peuples se réveillent (en Islande, les banquiers mafieux sont en prison) mais il ne reste que peu de temps. L’Humanité est dans une situation critique de légitime défense car les psychopathes dégénérés ont déclaré la guerre à la Vie — une guerre totale et terminale — et ils iront jusqu’au bout de leur démence meurtrière.

    Quant à Kokopelli, ce n’est ni la Cour Européenne de Justice, ni le GNIS, ni Baumaux, ni la clique génocidaire qui s’est donné comme mission d’éradiquer la Vie de notre belle Planète, qui nous empêcheront de continuer notre travail de protection de la biodiversité alimentaire : un travail de 20 années dans le non-respect total de leur illégalité mortifère.

    Dominique Guillet. Le 22 juillet 2012.

    Bien a vous,

  7. Punaise, si je devais faire la liste de tous les gens qui me dégoûtent au plus haut point… en voilà un autre qui me rappelle que je suis bien contente de ne pas être aller voter !!

    « José Bové était en Lozère, mardi, à l’ouverture du festival de cinéma de Vébron. L’occasion pour lui de s’exprimer sur la polémique liée au retour fortement présumé du loup dans le département. Et l’euro-député Europe Écologie – Les Verts prend une position différente de celle de son parti. José Bové estime en effet que le loup constitue une menace intenable pour les éleveurs que l’on ne doit pas accepter au nom de la biodiversité »

  8. josé bové n’a jamais été un amoureux des animaux, çà c’est sur! mais sur les gaz de schistes? on ne l’entend plus non plus?
    j’espère que ce n’est pas le syndrome de « prends l’oseille (electorale) et tires toi! »

  9. Je ne sais pas ce qu’il en est de Bové et des animaux, mais sur les gaz de schistes je crois savoir qu’il fait du travail du côté de la Pologne, où ça exploite déjà.

  10. Bové ? Pas élu comme candidat un jour, mais la rage du pouvoir, lui aussi, toujours…
    Bon, j’ai jamais accroché. Trop viril, peut-être, le poil sans l’animal ? Parleur « b »eau-vé-coup parleur, donneur de leçons, petit-grand-commandeur et séducteur, c’était mon regard. Problema : ces types s’accrochent aux branches, s’incrustent dans les petites hauteurs, aiment les baguettes et les bâtons. Avec les gaz de schiste ? NON !!!?

    Par ailleurs, allée un peu sur le site de l’auteur Dominique Guillet, cité par LBL, car le texte me plaisait : un méta-historien assez allumé en référence, semble-t-il ! Mais, là encore, je ne suis pas la voie. Trop bo-Yahvé-vé pour moi.

    http://www.karmapolis.be/pipeline/interview_lash.htm

  11. J’ai lu avec un grand plaisir le texte de Dominique Guillet date du 22 Juillet (http://kokopelli-semences.fr/juridique/les_petitions) et je viens d’adherer a Kokopelli. (Pourquoi ne l’ais-je pas fait avant, je me demande bien ! il n’est jamais trop tard pour bien faire…) Merci a LBL et Worosi pour les liens !

    Mais je ne vois pas quel rapport il peut bien y avoir avec la conversation assez dejantee que Florence cite… J’ai le plus grand respect pour tous les manuscrits, « pocryphes » et apocryphes, mais les faire revenir a la sauce OVNI… Etait-ce une erreur de copier-coller ?

  12. Bonsoir,

    Florence. 🙂

    Le texte de Mr Guillet est intérressant.
    Le bonhomme, ce qu’il est, ce qu’il croit, ou il va, dans sa vie personnelle m’importe peu. Tant que rien n’est imposé a autrui.

    Allumé? Mieux vaut l’être, que complètement éteint!

    La voie? Ne suivre que la sienne, celle guidée par le plus profond de soi.

    Bien a vous,

    PS. Un jour je vous conterais l’histoire d’un papillon sur un nez. 🙂

  13. Oui, LBL, Laurent, l’article était intéressant, et je suis allée un peu plus loin. D’autant que la détermination, les mots utilisés me surprenaient. En cliquant sur un titre rouge-lien de l’article même (l’arnaque du réchauffement climatique anthropique), je suis arrivée là : http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/caniculs.html

    La référence à John Lash y est explicite, notamment dans la rubrique méta-histoire. Je ne suis pas allée vraiment plus loin hier (et il y a peut-être homonymie, et erreur de ma part), même si mon intérêt n’a pas forcément baissé (thèmes et style de Dominique Guillet, et même pour une vision alternative du monde, de la raison et des sens)…
    http://www.liberterre.fr/metahistoire/index.html

    Enfin, j’ai écrit de manière un peu facile, et humour ou non, c’est certain, la chaleur estivale aidant, le besoin de glissade aussi, tant je sature parfois de tant de laideur et de catastrophe (et de tant de gens de pouvoir, d’organisation de pouvoir, d’abus de pouvoir, là où je suis aussi peut-être parano et inconséquente ?). Et Fabrice Nicolino fait le point sur le loup et nous, et José Bové. Merci donc, espérant avoir aussi su répondre à vos interpellations.

    La recette du bouillon blanc anti-brûlure est notée, et ceci aussi, pour nous autres gens du bâtiment, honnis gens dont l’amour est espace, dessiné de limites et de continuités, à qui l’amour des villes a pu être définitivement inculqué (j’en suis, avec inventaire, la campagne choisie) :
    http://www.vieux-jade.com/article-desert-urbain-ou-le-11eme-commandement-108153761.html

    Ca commence comme ça :
    « J’ai horreur des villes. « 

  14. Bonjour Florence, ah ben oui, apparemment Dominique Guillet est un fan de John Lash… Je n’avais pas fouille assez profond ! Bon chacun son truc, meme si je n’ai guere de gout pour les ecrits de John Lash (Je ne suis d’accord avec presque rien de ce qu’il ecrit) j’admire le travail de Dominique Guillet et si traduire John Lash a un sens pour Dominique Guillet… Et bien je peux bien le tolerer 😉 Mon ami Debal Deb est un rationaliste fanatique, fan de Sokal et Bricmont ! Pas non plus mon gout, et pourtant il replante chaque annee presque un millier d’especes de riz traditionelles, sans aucun financement institutionel, tout en trouvant le temps d’ecrire chaque annee des articles dans des revues scientifiques a comite de lecture, sur l’agriculture biologique et sur la decroissance, de donner son temps a qui le demande, groupes de paysans a plusieurs heures de toute route goudronnee ou universites, de debattre pied a pied avec les pro-OGM dans leurs conferences, et meme d’aider les habitants des bidonvilles expropries… Alors s’ils aident Debal a trouver son energie et son courage, je tolere aussi Sokal et Bricmont 😉

    J’aime aussi beaucoup les villes… Sans villes, il n’y aurait pas de « campagnes » !

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