Montebourg veut des mines d’or dans la Sarthe

Cet article a paru dans Charlie Hebdo le 31 juillet 2013

Officiel, démentiel. Arnaud Montebourg, grand délirant de l’industrie lourde, vient de donner une autorisation pour une mine de cuivre, de zinc et d’or entre la Sarthe et la Mayenne. Sur place, les refusants rappellent quelques bricoles aux Excellences socialistes.

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Tirer encore sur lui ? Faut ce qu’il faut, et rappelons tout de même que le Montebourg, ministre du Redressement productif de mes deux, n’a encore rien d’une ambulance. Il exprime au contraire à merveille ce que le ventre mou du gouvernement n’assume pas encore. Et donc feu, pas de quartier.

Soit un petit pays oublié, entre Sarthe et Mayenne. Le 17 juin dernier, alors qu’on prépare localement les maillots de bain, bing. Montebourg accorde un permis « de recherches exclusif de mines de cuivre, zinc, plomb, or, argent et substances connexes ». Le permis est dit de Tennie, 1 051 habitants – sans compter ses poulets de Loué élevés en plein air. Bénéficiaire du cadeau : une société lancée à Orléans en 2010, Variscan Mines. Cette charmante boîte créée par des anciens ingénieurs du Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM), est la propriété de la transnationale australienne PlatSearch (1), financée en partie par du fric singapourien. Ce qu’on appelle une bonne entrée en matière. Le permis portait au départ sur 205 km2, mais le ministre Montebourg a préféré retirer 8 km2 au dernier moment.

L’explication est toute mignonne. Entre 1989 et 1997, Elf puis Total ont exploité en toute tranquillité une mine à ciel ouvert au beau milieu du nouveau permis. Autrement dit, Variscan s’apprêtait à creuser une deuxième fois au même endroit. Deux tonnes d’or et sept d’argent ont été retirées avant fermeture, mais Total s’est comme il se doit assis sur ses obligations légales. Un arrêté préfectoral du 30 avril 2013 exige que Total se bouge le cul. Entre autres, le groupe pétrolier laisse filer à la rivière des eaux de ruissellement dégueulasses, sans seulement les analyser. Et le spectacle sur place est de toute beauté, comme le rapporte un témoin (2) : « C’est un no man’s land entouré d’un haut grillage interdisant l’accès au public, où l’on distingue depuis la route une maigre végétation desséchée et un immense monticule de terre (…) Vingt ans après, il subsiste sur le site entre 250.000 et 300.000 m3 de terres stériles et une forte pollution liée à l’utilisation du cyanure ».

On comprend mieux pourquoi on a préféré oublié les 8 km2 dévastés par Total. Les inclure obligerait à tirer le bilan de la mine abandonnée, et il est désastreux. Il vaut mieux oublier. Ce que n’avaient sans doute pas prévu Montebourg et son gouvernement d’adorateurs de la croissance et du PIB, c’est l’esprit de résistance. Même dans ce trou du cul du monde ? Même. Plusieurs associations refusent que le sous-sol devienne un gruyère accommodé de centaines de produits chimiques, avant que d’arroser en dividendes des gens définitivement inconnus. Variscan a beau promettre Lune et vaseline – entre 150 et 300 emplois directs, jusqu’à 1500 induits -, les opposants savent lire et écrire, par chance pour eux.

Ceux de Rouez Environnement (http://www.rouez-environnement.org) ou encore ceux du Collectif pour la sauvegarde de la Charnie ne marchent pas dans l’embrouille. C’est que l’affaire est en réalité mondiale. Le 22 juillet dernier, les refusants de Tennie ont célébré avec des milliers d’autres dans le monde El día mundial contra la minería, c’est-à-dire la Journée mondiale contre les activités minières (http://www.noalamina.org). En Amérique latine, d’où tout est parti, on appelle ce mode de destruction de la vie et des communautés el extractivismo. En deux mots, ce dernier désigne le pillage de ressources naturelles sans tenir compte de rien. Ni des paysages, ni des habitants, hommes ou autres, ni des effets à long terme. La seule réalité est l’augmentation mécanique du PIB du pays esquinté. En somme comme en résumé, on extrait du cuivre pour continuer à tirer du fil, partout, toujours, jusqu’à la mort.

Il y aurait, en cet été 2013, 192 conflits en cours pour la seule Amérique latine, qui affecteraient la vie quotidienne de 286 communautés. Le Chili et le Pérou en compteraient chacun 33. Question crétine adressée à Montebourg : franchement, grand couillon, tu crois que cela vaut le  coup ?

(1) http://www.platsearch.com.au
(2) http://www.aldeah.org, puis Sarthe

13 réflexions sur « Montebourg veut des mines d’or dans la Sarthe »

  1. Je m’aperçois que mon lien risque d’être gravement en désaccord avec mon texte.

    Regardez donc la video indiquée,jusqu’au bout avec un élu. A la fin la fenêtre vous propose un choix: vous cliquez sur le monsieur sérieux en costume bleu foncé, avec des lunettes devant un paysage avec un petite butte au loin qui ne le concerne pas dit il.

    C’est lui ….

  2. Premier commentaire sur ce site. Juste pour dire que j’adore vous lire (après avoir lu vos livres), que je trouverais dommage d’arrêter ce blog(j’ai lu cette éventualité il y a qques temps), même si je comprends les motivations, en tenant un moi-même (Comité local Attac08).
    question: mon parcours ces dernières années m’ont fait soutenir les personnes à gauche de la gauche (Besancenot, puis Mélenchon), j’avais participé localement, plein d’espoirs comme novice, à la mise en place du NPA, j’ai vite déchanté; je pensais désormais que le front de gauche était la voie la moins mauvaise. Je sais vos critiques sur Mélenchon, Autain…FASE…etc…et elles me font refléchir, alors je doute…
    Faut il encore voter pour qqu’un? voter blanc?
    n’y at il personne dans ceux qui se présentent qui se rapproche de vos idées auxquelles je souscris entièrement ?
    merci de votre réponse si vous avez le temps, sinon merci pour ce que vous êtes, je vous cite: l’un des quelques lumignons au milieu de la grande nuit où nous sommes

  3. Xavier,

    Merci, merci vraiment de venir ici. Pour le reste, je suis désolé, mais je n’ai pas le temps d’une réponse complète et cohérente. J’ai écrit beaucoup de choses sur ces sujets au fil des ans, et ce que je peux vous dire en quelques mots, c’est que, pour ma part, je crois avoir rompu en profondeur avec un monde que j’estime en perdition. Ses critiques de gauche officiels, qu’ils s’appellent Mélenchon ou Besancenot – je déteste le premier, j’apprécie parfois le second – restent dans un cadre qui a perdu tout sens.

    L’affreuse nouveauté de la crise écologique globale impose POUR DE VRAI de penser autrement. Je sais à quel point c’est facile à écrire et difficile à réaliser. Mais bon, si je ne devais garder qu’un mot, ce serait celui de rupture. Décisive et définitive. Bien à vous, et sachez que vous êtes (un peu) chez vous.

    Fabrice Nicolino

  4. Cette tribune, co-signée par des organisations [1] très engagées dans le débat sur les OGM notamment, a été écrite après l’autorisation européenne du maïs SmartStax® , qui comporte huit événements de transformation et avant l’arrêt du Conseil d’État qui annule le moratoire sur la culture en France du maïs MON810.
    Cette tribune a été envoyée au journal Le Monde, qui l’a gardée sous le coude sans, finalement, la publier, puis à Médiapart et Rue89, qui ne l’ont pas publiée non plus. Inf’OGM a donc décidé de le faire.
    la suite ici :
    http://www.infogm.org/spip.php?article5505

  5. Salut Planète !
    J’ai décroché de tout l’attirail informatique qui encombre mon bureau pendant environ une semaine. Et sans bouger de chez moi, ni faire aucun effort.
    Une fête des plantes tout de même, pour rencontrer des libraires de traverse itinérants (« Les chemins de traverse »)… et remarquer immédiatement le troisième ouvrage de Masanobu FUKUOKA, disponible dans son beau format, vendu par une libraire touchée par le même auteur tout récemment…
    Comme ne l’avait-elle lu avant ?
    Comment peut-on vivre sans l’avoir lu ?

    En vivant.

    Salut Xavier. Seriez-vous Japonais ? Besoin d’une hiérarchie ? D’un cadre plutôt soudé ?
    Pardonnez-moi cette lourde plaisanterie. Je ne fais que reprendre une « analyse de comptoir » d’un ordre classique mais qui fait parfois bonheur.

    Je ne saurai que vous recommander la lecture de ce « saint » homme. Et je ne suis pas officiellement croyante. Et je ne lui en veux point de nous narrer les femmes françaises quand elles courent…
    Ceci d’être bretonne ? C’est plutôt la dentelle de ma coiffe qui serait à mirer, en effet. Ou encore mes sabots pour la cour.

    « L’Agriculture naturelle » me saoula de bonheur, « La Révolution d’un seul brin de paille » m’éblouit encore (livre « parfait » dirai-je, rond comme la Terre). « La Voie du retour à la nature » est une dernière merveille traduite en français, avec un champ d’idées encore différent (dernière à moins que Trédaniel ne nous présente un autre ouvrage bientôt ?).
    Je ne compte plus les lectrices que je croise en ce moment ! Salut les fermières en devenir.

    Problème éventuel : plus « besoin » de fréquenter Planète sans visa !

    Fukuoka est épris de la Nature.

    Une note, une question :
    Du nomadisme des êtres humains des origines.
    De la notion de territoire. De la peur de manquer (en polysémie, ce manquer).
    Entre Fukuoka et un livre pour enfants sur les dinosaures et les premiers humains (plusieurs pages tout de même, massacre de l’ours en prime, dans la grotte convoitée.) Chez Fleurus, collection Imagerie). Chalut.

  6. Bonjour,
    Je viens de recevoir ça :
    Permis minier de Tennie sur ARTE : un éclairage partiel, parcellaire et partial.

    Dans son journal de la mi-journée du mercredi 21 aout, ARTE a diffusé un sujet consacré au Permis Exclusif de Recherche Minière (PERM) dit de « Tennie » délivré par Arnaud Montebourg le 17 juin dernier. Ce permis, situé dans la Sarthe et la Mayenne, qui concerne 17 communes et qui s’étend sur 205 km², est le premier permis de recherche de mines octroyé en France métropolitaine depuis près de 30 ans.

    Le collectif ALDEAH (Alternatives au Développement Extractiviste et Anthropocentré) tient à faire part de son profond étonnement vis-à-vis de la présentation et de l’angle choisis pour évoquer le permis de Tennie.

    En effet, ce reportage de plusieurs minutes présente ce dossier sous un jour extrêmement favorable et, surtout, il est à sens unique. Les seules personnes interviewées sont les responsables de la société Variscan, titulaire du permis d’exploration, et du BRGM, deux entités – sans surprise aucune – favorables à l’activité minière. A contrario, pas une seule fois la parole n’est donnée aux riverains et associations qui depuis plusieurs mois tentent d’alerter sur les conséquences de l’exploitation minière passée et manifestent leur vive préoccupation quant à la reprise de toute activité minière sur ce territoire (exploration, puis exploitation de gisements de cuivre et d’autres métaux).

    ALDEAH demande donc à la rédaction d’ARTE un droit de réponse afin d’offrir une vision plus objective de ce dossier, en donnant la parole à l’ensemble des parties prenantes.

    Le 21 juillet dernier, dans le cadre de la journée mondiale contre les projets miniers polluants, une mobilisation a eu lieu dans le village de Tennie pour dénoncer ce projet qui, contrairement à ce que prétendent les services d’Arnaud Montebourg et Variscan Mines, ne garantit aucune retombée économique positive (ni en termes d’emplois, ni en termes de revenus pour les collectivités locales ou pour l’État) et, surtout, présente de graves risques en matière environnementale et sociale.

    Pour nos associations et collectifs, ce permis sonne comme une véritable provocation.

    D’abord, parce que les compagnies minières font la plupart du temps appel à une main d’œuvre qualifiée et expérimentée dans le domaine, ce qui rend souvent les embauches locales dérisoires. En parallèle, l’activité minière risque de détruire les emplois préexistants (et de rendre impossibles les éventuels futurs emplois) dans les secteurs qui se voient directement affectés par les impacts environnementaux : tourisme, agriculture, et, pour la Sarthe, les élevages de poulets fermiers de Loué !

    Ensuite, parce qu’au cœur du futur périmètre d’exploration, sur le territoire de la commune de Rouez, entre 1989 et 1997, Elf puis Total ont déjà exploité une mine. Deux tonnes d’or et sept tonnes d’argent en ont été extraites, mais le bilan environnemental, lui, est sans appel : vingt ans après, il subsiste sur le site entre 250.000 et 300.000 m3 de terres stériles et qui génèrent jusqu’à aujourd’hui des pollutions substantielles des sols et des ressources en eaux voisines. La crainte que l’histoire ne se répète est évidement présente et ce ne sont pas les déclarations martelées par Variscan Mines dans ce reportage qui rassurent les associations et la population. Faire croire qu’une mine est « propre » est une fable qui ne convainc personne malgré les affirmations du dirigeant de Variscan Mine et les parallèles un peu rapides de la rédaction qui laissent entendre que « Le projet de Variscan Mines s’inspire d’une raffinerie autrichienne de Tungstène ultra-moderne très peu polluante pour l’environnement ».

    ALDEAH regrette par ailleurs qu’aucune réflexion ne soit menée dans ce reportage sur les enjeux environnementaux, sociaux, économiques, politiques et énergétiques que représente une reprise de la politique extractiviste en France.La relance de l’industrie minière donne pourtant la priorité à la course effrénée à la consommation et au profit, au mépris des conséquences environnementales, sociales, économiques et sanitaires.

    Pour un éclairage moins parcellaire de ce « dossier », nous vous invitons à consulter les documents suivants :

    · Reportage vidéo qui donne la parole aux associations locales : http://www.aldeah.org/fr/nouvelles-mines-dans-la-sarthe

    · Dans la Sarthe, un projet minier soulève une vive opposition : http://www.reporterre.net/spip.php?article4562 et http://www.aldeah.org/fr/dans-la-sarthe-les-riverains-s-opposent-l-ouverture-de-nouvelles-mines

    · Cyber-action contre le projet minier de Tennie : http://www.aldeah.org/fr/cyberaction-non-au-permis-de-recherche-miniere-de-tennie-en-sarthe-et-en-mayenne

    · Réactions : Lettre aux élu-e-s sarthois et mayennais :http://www.aldeah.org/fr/de-tennie-un-virage-dangereux-lettre-aux-elu-e-s-sarthois-et-mayennais

    Le Collectif ALDEAH

    http://www.aldeah.org

    22 août 2013. Contact : contact@aldeah.org

  7. Bonjour, votre article montre un manque d’information sur plusieurs points importants (ainsi que plusieurs commentaires). Je m’explique:
    – Vous comparez une exploitation artisanale et polluante d’un autre siècle (en effet le résultat est tout à fait dégueulasse !) à ce qui se fait aujourd’hui (eh oui, la mine propre existe, ouvrez les yeux, renseignez vous, demandez ce qu’en pensent nos cousins québécois par exemple…)
    – Vous expliquez la vindicte de quelques locaux par leur maîtrise du sujet : faux et archifaux, ils croient justement ce que leur débitent quelques assos « écologistes » (entre guillemets car en général celles-ci se positionnent contre le nucléaire, la seule énergie propre – voir le bilan Co2 des panneaux solaires et batteries de stockage éolien, affligeant) qui utilisent les populations pour leur petite carrière de terreur. Si les locaux se renseignaient un minimum (au lieu d’écouter le premier charlatan venu) sur les retombées des mines modernes (les choses ont bien changé !) en termes d’indépendance industrielle et d’emplois locaux, ils ouvriraient grand leurs portes ! encore une fois regardez ce qui se fait actuellement au Québec (le modèle pour la mine souterraine propre, qui sera suivi et probablement amélioré en France – le nouveau code minier, en cours d’élaboration, doit le prévoir).
    – Si vous désirez continuer à acheter de la m**** chinoise pour laquelle des dizaines de personnes sont mortes dans des mines dignes du Moyen-Age et des usines dignes du goulag, c’est votre problème de conscience. Personnellement je préfèrerais acheter local ce qui induit une production française des matières premières et donc une empreinte très réduite sur l’environnement. Et oui, je suis géologue ET écolo (qui prend le temps de se renseigner, pas un bobo suiveur de mode).
    Bien à vous,
    Flo

  8. Bonjour,
    Etant un local sous-renseigné, je me sens l’obligation d’intervenir.
    1)les reserves locales sont vraiment infimes ,correspondent à quelques semaines de production mondiales (Cu Ag Zn…)alors tout ça pour ça?Nous sommes toujours dans le domaine artisanal
    2)on a déjà donné: 3 ans d’extraction et on s’en va en laissant des stériles (merci monsieur le Préfet d’avoir pris en considération la dangerosité du tas et d’avoir intimé l’ordre au proprio de nettoyer un peu le passé)
    3) on nous parle de mine propre: ok mais on attend la première demonstration,la teneur du minerai en métaux récupérables est tellement faible qu’il ne faut pas s’attendre à de gros investissements de l’éventuel futur exploitant donc on fera au plus économique
    4) on ne voit pas tres bien une junior s’investir dans l’exploitation, donc tout ce que Variscan raconte sur l’exploitation est purement gratuit et n’engage pas le futur exploitant.
    5) a ce propos l’orléannais passe allégrement sans sourciller de la méthode d’extraction au cyanure, vers la flottation puis maintenant on parle de centrifugation, alors quelle solution a votre avis éclairé?
    et je passerai sous silence (pour l’instant) les erreurs et approximations relevées dans le dossier de demande de permis-un peu plus de sérieux aurait été apprécié par la population locale
    6)je ne suis pas un militant écolo anti tout comme vous le laissez supposer, juste un peu respectueux de la nature et beaucoup des hommes (et des femmes) qui m’entourent et ça je peux vous l’assurer , c’est ce qui manque le plus a cette société australo-singapouro-orléannaise.
    7) et l’économie circulaire, vous en faites quoi?
    c’est vrai que le métier de géologue, ça fait mieux sur une carte visite que celui de ferrailleur -là je plaisante bien sûr-
    8)emplois? n’oublions pas que la zone du permis accordé est totalement figée, quelle entreprise viendra s’installer sur un terrain qui pourra etre réquisitionné du jour au lendemain pour exploiter une mine , perso je préfère la pérennité d’une PME aux couleurs locales que celle d’une extraction minière transnationale éphémère.
    9) acheter chinois? quelle assurance d’acheter autre chose dans le marché mondial d’aujourd’hui?
    et demain peut etre ethiopien, il y aura toujours un gros faiseur qui fera baisser les prix sans se préoccuper de la méthode d’obtention (cf NIKE REEBOOK ou autre textile en provenance du Bengla Desh )
    Certes je ne prétend pas vous convaincre-la réciproque est d’ailleurs vrai- j’espère tout simplement apporter une autre vision que la votre cher Flo,pour que le lecteur ait la possibilité de critique.

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