Les éoliennes aux mains d’Areva et Total

Cet article a été publié par Charlie Hebdo le 16 avril 2014

Un nouvel Eldorado pour les transnationales françaises de l’énergie : les éoliennes en mer.  Un accord inédit lie le WWF, Greenpeace, les Amis de la Terre et les compères du nucléaire, du gaz et du pétrole réunis

Cherbourg, capitale de la propagande. La semaine passée – les 9 et 10 avril -, le syndicat des énergies renouvelables (SER) organisait dans le Cotentin les premières « Assises nationales des énergies marines renouvelables ». Formidable ? Dégueulasse. Pour bien comprendre ce qui se passe, il faut commencer par présenter la bête. Le SER (http://www.enr.fr) n’est pas un syndicat, c’est une vaste réunion de compères créée en 1993, où dominent quelques poids lourds comme EDF, Gdf-Suez, Total, Alstom, Areva. La fine fleur du nucléaire, des turbines industrielles qui lui sont souvent liées,  et des combustibles fossiles comme le gaz ou le pétrole. Peut-on trouver plus merdique ? Non.

À Cherbourg, on a discuté de l’avenir prévisible de deux très gros dossiers. Les éoliennes offshore et les hydroliennes. Pour les premières, c’est vraiment parti après des années de valse-hésitation. On peut voir le coup d’envoi dans une lettre un poil hallucinante datée du 18 septembre 2009. Toute la galaxie écolo officielle – celle qui a donné dans le Grenelle de l’Environnement de Sarkozy – a posé sa signature. Le WWF, Greenpeace, Les Amis de la Terre, entre autres.

Ces écolos bien-élevés hurlent à la mort, car « les adversaires de l’énergie éolienne s’apprêtent à une nouvelle campagne de dénigrement avec, pour point d’orgue, l’organisation de leur manifestation annuelle le 26 septembre ». Où ? Au Mont Saint-Michel, où ces crapules prétendent qu’il existe un projet d’éoliennes offshore. Et blababli et blablabla. Le texte est un hymne au progrès techno, et peste contre des projets de loi susceptibles de nuire à l’éolien et à son « rôle important dans la lutte contre le changement climatique et pour le développement économique ».

Non, ce n’est pas un dépliant du ministère de l’Industrie, quoique. On a oublié l’un des signataires, un certain André Antolini, alors président du SER évoqué plus haut. Antolini est une caricature, qui a été – entre autres – président de la Fédération nationale des promoteurs constructeurs (FNPC), du Conseil national de la construction (CNC), et directeur général délégué d’EDF-énergies nouvelles. Bref, un bon camarade. Comme les écolos estampillés se sont-ils embarqués à bord d’une telle galère ? Mystère des profondeurs. En tout cas, Sarkozy embraie aussitôt et débloque un dossier jusque là en panne. En janvier 2011, il annonce un appel à projets portant sur 10 milliards d’euros et cinq sites offshore : Dieppe-Le Tréport, Fécamp, Courseulles-Sur-Mer, Saint-Brieuc et Saint-Nazaire. En moins de dix ans, 600 éoliennes doivent être construites en mer.

En avril 2012, le noble Éric Besson annonce les résultats de l’appel d’offre. EDF, alliée avec Alstom et un Danois, ramasse la mise pour Courseulles, Saint-Nazaire et Fécamp. Areva et un Espagnol s’emparent de Saint-Brieuc, et Le Tréport est repoussé. Besson sanglote et lâche au micro : « Cette décision va conduire au développement d’une nouvelle filière industrielle à vocation mondiale, avec 10.000 emplois industriels créés, et positionner la France parmi les leaders mondiaux de l’industrie éolienne offshore ».

Rebelote en novembre 2013 : le gouvernement lance un second appel d’offres pour deux champs d’éoliennes offshore au large du Tréport et de Noirmoutier. Cette fois, le SER d’Antolini et de Jean-Louis Bal, son remplaçant, ne se sent plus, et annonce carrément 30 000 emplois d’ici 2030 si on lui refile toutes nos côtes. Toutes ? Quand même pas. La carte établie pour l’occasion se concentre sur la mer du Nord et la Manche, l’Atlantique au sud de Saint-Nazaire, et quelques spots en Méditerranée. Pour l’instant. On en est là, au point de bascule d’un gigantesque projet d’industrialisation côtière. La France octroie la mer proche à ceux qui ont pourri la France et le monde – Total, c’est Elf, et les satrapes africains – à coup de centrales nucléaires, de barrages géants – celui des Trois Gorges, en Chine, c’est Alstom – et de derricks dans le cul des pauvres du Sud.

Est-ce bien raisonnable ? Gloire à l’association Robin des Bois (www.robindesbois.org), qui a décidé, bien seule, de relever le gant. Dans un communiqué cinglant publié le 8 avril, elle pose la seule question qui vaille : « Nous avons dégradé le littoral. Allons nous maintenant transformer la mer côtière en zone industrielle ? ». À ce stade, ça craint déjà beaucoup, car « aucune étude d’impact sérieuse et contradictoire n’est disponible ». Rien sur les oiseaux, les mammifères marins, les poissons, les effets de barrière, les risques de collision.

Sérieusement, faut-il faire confiance à Areva et EDF pour assurer la fameuse « transition énergétique » ?

Encadré
Le raz Blanchard changé en tuyauterie

Cela s’appelle la fuite en avant. Les monstres énergétiques ne sont pas programmés pour penser la sobriété, mais seulement le gaspillage et la surproduction. L’exemple des hydroliennes entre à la perfection dans ce schéma mental.

Qu’est-ce qu’une hydrolienne ? Une turbine immergée qui utilise la puissance des courants sous-marins comme le font les éoliennes avec le vent. La technologie existe, mais ses effets demeurent inconnus. Prenons des exemples, du plus simple au plus général. Pour empêcher l’encrassage des turbines par les algues et le plancton, il faudra balancer sans cesse des produits antifouiling, qui sont parmi les pires perturbateurs endocriniens. Bien au-delà, les hydroliennes modifient fatalement les courants marins, la sédimentation, les zones de pêche. Le risque de ce que les biologistes appellent des « zones mortes » est évident.

Le projet le plus fou de tous concerne le raz Blanchard, qui est l’une de nos vraies merveilles. Il s’agit d’une sorte de torrent sous-marin d’une puissance stupéfiante – la vitesse du courant peut dépasser 5m/seconde -, à l’ouest de Cherbourg. Nul ne sait comment ce trésor s’insère dans les écosystèmes locaux et régionaux, mais les ingénieurs ont décidé de le traiter comme une grosse canalisation. Un tuyau.

Où irait l’électricité ainsi produite ? Droit dans la ligne THT qui partirait du futur réacteur nucléaire EPR de Flamanville, en direction du réseau national d’EDF. La poursuite du même, encore et toujours. Reiser, Gébé, où sont passés l’an 01 et les petites éoliennes au-dessus des toits ?

58 réflexions sur « Les éoliennes aux mains d’Areva et Total »

  1. Fabrice, tu l’a écrit : ces monstres économiques ne pensent que gaspillage, surproduction (ajoutons gigantisme).
    Au delà des profits immédiats, sans doute pensent-ils à prolonger leur mainmise, sur la production et la distribution d’énergie, donc leur hégémonie sur la société, sachant comme presque tout le monde que le déclin du pétrole et de l’uranium arrivera. Il cherchent une nouvelle martingale, quelles que soient les conséquences pour le reste de la biosphère.

  2. Je suis tout à fait en accord avec les co-signataires (ONG) concernant cet article. Selon moi, il faut envisager l’alternance au tout nucléaire prôné par l’UMP. (entendu récemment de JF Copé)
    Afin de vous informer, vous familiariser avec ce projet d’hydrolienne, je vous invite à vous rendre sur Wikipédia.
    Cette structure envisagée dans l’hexagone est basée (au départ) sur l’usine marémotrice de la Rance (je l’ai visité), celle-ci existante depuis longtemps.
    Quant à l’antifouling (ou antifuiling) mentionné dans le texte, l’OMI a interdit le tributylétain causant des dégats sur les biocides.
    Egalement, les ingénieurs se penchent sur l’utilisation de ballast équipant les futurs stations.
    La bagnole évolue, le reste aussi.

  3. à miaou:
    Je suis bien content que ce soient des entreprises françaises associées ou pas qui fassent du gigantisme au pays. (et ailleurs) Le gaspillage, non! La surproduction, oui, c’est le marché… Quant à la distribution, aujourd’hui c’est ERDF… Oui, tout le monde a voulu l’Europe, du moins celle de la concurrence « non-faussée ».
    Quoi dire alors?
    Sachez que pour moi, ce mot: l’hégémonie c’est purement et simplement les USA. L’OTAN par exemple.
    Demain le libre échange (en discussion) avec « les ricains », la question est soulevée?
    (viande de Boeuf, viande de poulet, comment?)
    Quant à moi, l’industrie me donne actuellement du boulot puisque je suis certifié COFREND en END ou CND en ferroviaire, j’en vis bien.

  4. à Miaou:
    (pétrole mentionné commentaire)
    Entendu récemment vu les élections présidentielles en Algérie dans l’actu: « des réserves de pétrole pour (encore) 40 ans dans le maghreb ». Ayant suivi une formation mécanique « assez poussée », j’ai retapé une moto style tradition (ou de légende) avec des pièces neuves, je vais pouvoir la piloter « assez longtemps » sur nos belles petites routes de France et de Navarre.
    (j’espère ne pas gêner)

  5. Avec « ai » on a affaire a un genre de troll un peu plus raffine que d’habitude.

    Bien sur il y a le melange habituel de d’acronymes peu connus et de jargon pour donner l’air du « mec qui s’y connait », mais ce qui n’est pas habituel c’est que bien malin qui pourrait dire ce que veulent exactement communiquer ses messages abondants.

    Autre nouveaute, le reference constante a « internet » et a « wikipedia » (ce condense de pensee conventionelle auto-censuree, miracle de la propagande dominante poussee a la perfection) pour creer une familiarite avec le lecteur internet moyen.

    Resultat, un bel article, serieux, resultat d’une vraie enquete, explique dans son contexte large (je parle de l’article de Fabrice) est noye dans la vase… triste methode.

  6. à Laurent Fournier:
    heureusement que dans notre société, il y a des gens qui s’y connaissent un peu autrement ce serait catastrophique.
    Cependant tous ne se rendent pas sur « planète sans visa ». Par ailleurs, nombreux sont ceux qui ne lisent pas Charlie-Hebdo.
    Hormis cela, chacun a sa propre spécialité, son vécu ainsi que son ressenti sur les choses.
    En définitif, je ne pense pas énumérer ici (ci-dessus) des idioties.
    L’adage monsieur: « la critique est facile, l’art est plus difficile ».

  7. Ai, les essais ou contrôles non destructifs, d’une part (pour ceux qui n’auraient pas décodé), puis de savoir que vous travaillez dans le ferroviaire, très bien, mais quoi cela a-t-il à voir avec le schmilblick ?
    L’industrie ferroviaire, ce n’est pas pour moi une industrie comme les autres, c’est un contre exemple. En effet, contrairement à celles de la bagnole ou de l’avion, ce n’est pas une industrie qui a besoin pour se renouveler d’un maximum de gaspillage et de consommation. Sa prospérité a bien moins d’impacts que les sus-mentionnées ou que pour la chimie, par exemple.
    Vous êtes dans le ferroviaire, tant mieux, bravo, je vous envie, mais ça ne vous donne pas le droit de dire n’importe quoi.

  8. Quand on sait grosso modo que 80 % de l’électricité consommée ne sert à rien et qu’il faut trois fois plus d’énergie pour produire ce que l’on consomme, les « blaireaux » qui pensent encore à énergie inépuisable, abondante, facile d’accès, non polluante et bon marché devraient retourner à de chers études à coup de pied dans l’oignon. Quand on connait la réalité sociale du marché de l’électricité tout ceci n’est qu’une vaste escroquerie de plus. La pseudo indépendance électrique face à la dépendance aux énergies fossiles et la part nette d’énergie restant pour faire fonctionner la société ne laisse pas une grosse marge de manœuvre. Et la manœuvre hydrolienne, n’est qu’une fuite en avant, et je ne suis pas le dernier à faire la promotion des énergies renouvelables. Ce n’est pas une solution… Franck

  9. à miaou:
    ce que je n’ai pas précisé dans mon post ci-dessus mais que vous avez probablement compris puisque implicite, les nouvelles structures envisagées à mettre en oeuvre sur ce thème cité apporteront de nouveaux métiers donc des perspectives d’emplois. Aussi, comme le mien, l’assurance qualité dont la sécurité induite. Le reste concerne les scientifiques et ingénieurs. Maintenant, si vous décidez de parler du système actuel, celui-ci n’est pas la
    perfection, il sera amélioré de toute manière dans le temps. l’on ne peut pas tout remettre en cause systématiquement et faire du sur-place.
    Exemple: demain la voiture électrique a brancher pour la recharge batterie dans le garage, représente une avancée; après demain cette recharge sur des bornes en extérieur, etc.

  10. Cet article est vraiment intéressant, car il démontre comment les acteurs du nucléaire ont, d’une part, bien compris que le nucléaire c’est foutu techniquement et economiquement, puisqu’ils se positionnent (au moins) des 1993, même si très discrètement à l’époque pour ne pas nuire à la propagande officielle, dans des énergies alternatives, mais d’autre part sont absolument incapables de sortir de la philosophie du nucléaire, et on en vient à ce paradoxe : Faire du nucléaire sans le nucléaire !

    C’est-à-dire, faire dans le gigantisme grotesque, plonger dans l’inconnu (mais jamais sans avoir auparavant mis en place une protection légale et une garantie financière par « l’Etat » – c’est-à-dire à nos frais, financiers et physiques) et mettre en place des systèmes tellement délicats, tellement dangereux et tellement complexes que la société est obligée de remettre son sort aux mains des experts, dans une sorte d’abandon à un ésotérisme construit.

    Comme disait Roger Belbéoch, « de la servitude volontaire à l’obligation de la servitude »… dans une société nucléaire la discipline et le contrôle sont, au sens tout à fait physique du terme, une question de survie immédiate. Mais ce qui est de plus en plus clair, c’est qu’on peut faire la même chose sans même le nucléaire, dont il est devenu impossible de masquer l’échec économique, qui n’ira que croissant.

    Ces machines sont l’hyper-capitalisme : Plus la peine, pour reprendre les mots de Deleuze dans Mille Plateaux, d’attendre (ou de dépendre de) la rencontre du «capital décodé» et des «travailleurs déterritorialisés» pour faire du capitalisme ou pour en prolonger la survie, car ces machines qui généralisent la méthode nucléaire à tous les domaines, engendrent, par l’accroissement général et massif de la vulnérabilité de la population, les «travailleurs déterritorialisés» dont elles se nourrissent.

    Les « ONG officielles » sont bien sur un élément indispensable à ces machines hyper-capitalistes, dans leur conduite de la guerre contre la nature et bien sur de la guerre tout court, qui lui fait écho.

    Oui, Reiser, Gébé, rêvaient d’une technologie non-fasciste… qui n’est encore qu’à l’état de germe ! Mais leur rêve nous porte encore.

  11. Autre que le sujet évoqué dans le texte:
    demain les hydroliennes, éoliennes se substitueront aux centrales nucléaires dont l’une « ça craint » située en Alsace que je citerai pas, vous la connaissez.
    Est-ce que le savoir aujourd’hui permet de les démanteler?
    (je ne me suis pas encore renseigné)

    1. Pipo et Re-pipo. Pour remplacer une centrale nucléaire il faut près de 2000 éoliennes de 2 mégawatts chacune. Et pour produire toute notre électricité il faut plus de 170.000 éoliennes. En Allemagne il y en a près de 30.000 qui saccagent le pays pour un ridicule 8% d’électricité. Les Allemands ont démantelé leur nucléaire qui est de 15% actuellement et ils sont en train de construire 23 centrales au lignite ( le charbon le plus pourri qui soit et qu’ils ont sous leurs pieds à 5 mètres ). Ce sont les 1ers pollueurs d’Europe avec 57.6% de charbon. Les éoliennes n’on RIEN réglé et Peter Altmaier prévoit de construire en Pologne des centrales nucléaires pour sortir de la merde où ils se sont fourrés avec le Vent !…

  12. Peut-etre pas completement hors-sujet…

    Les photos (surtout la 3eme et la 12eme) dans l’article plus bas, me font penser au livre de Svetlana Alexievich, La Supplication (pas terrible comme titre en Francais, le titre en Russe n’est pas si larmoyant). Ces types pourraient etre mon voisin, mon collegue, moi-meme, avec nos desirs, nos destins enigmatiques, mais ce qui est unique c’est cette sorte de franchise dans la presence, que Alexievich fait vivre dans les personnages de son livre.

    http://rt.com/news/155072-chernobyl-images-now-then/

  13. à Franck:
    ça m’échappe: quel vocabulaire !!!
    (bonjour, quel égard…)
    nota: « moi pas du tout aimer ».
    Ps: j’ai l’impression d’être dans les bas-fonds.

  14. Ai et tous autres,

    Je ne me considère pas comme un juge de paix, mais je ne souhaite pas que Planète sans visa deviennent un lieu de vindicte entre personnes. Essayons d’échanger des arguments.

    Fabrice Nicolino

  15. Non au la dernière saloperie inventée par les ultra libéraux, je veux parler du traité transatlantique.
    Signez la pétition contre cette ignominie sur : petitions24.net tafta.
    Arrêtons les frais ! Opposons-nous à cette nouvelle défaite de la démocratie pour le plus grand profit des multinationales !

  16. Parfaitement d´accord avec Franck et son argumentation. Se désosser à vouloir trouver d´autres sources d´énergie, c´est de l´attrape-gogos. Et les gogos sont légions ! C´est de la poudre aux yeux jetés par les puissants lobbies industriels qui endossent leur déguisement aux couleurs de l´écologie, le fameux green-washing.
    La seule alternative est celle du bon sens et de l´honnêteté, celle d´une réduction drastique de la consommation d´énergie. Mais quand on avance cet argument, le choeur des pusillanimes entonne son lamento éculé du retour à l´Âge de pierre.

    Rien de tel pour calmer les esprits que la lecture de l´un des bouquins recommandés par Fabrice (un grand merci). Celui de David.G. Haskell, « Un an dans la vie d´une forêt ». Excellent pour remettre l´homme à la modeste place qui est la sienne mais que son orgueil démesuré lui a fait quitter pour suivre aveuglément la dangereuse illusion de puissance et de domination.

  17. Pour Laurent Fournier : oui, ils ont compris que le nucléaire était foutu,cet article le montre.

    Transition énergétique : une vingtaine de réacteurs nucléaires bientôt inutiles ?
    Un évènement très important est survenu hier au cours de l’audition de deux responsables de la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) du Ministère de l’écologie et du développement durable et de l’énergie.
    sur le blog d’Arnaud GOSSEMENT, 27/03/2014 http://www.arnaudgossement.com/archive/2014/03/27/transition-energetique-5333147.html

  18. à martine:
    « une réduction drastique de la consommation d’énergie », vous dites ?
    Cela se produit déjà par exemple dans l’habitat, non? Sachant aussi que la climatisation est généralisée!?
    L’éclairage nocturne de nos villes réduit, oui ou non?
    Autre(s)?
    Le mode de vie actuel démontre la consommation tout azimut, celle-ci d’ailleurs entretenue…
    Demain, la bagnole électrique donc de la consommation croissante ou bien le moteur à eau, là je n’y crois guère. (cette conception existe, peut être améliorée)
    L’électricité « made in France » est une marchandise vendue à l’extérieur…

  19. Autre déclinaison d’économie d’énergie intéressante:
    quand le transport des camions sur les grands axes ferroviaires secondaires puisque les lignes TGV sont destinées principalement (majoritairement) au transport voyageur?
    (Eurocargo – VFLI – autre)
    Cela sera peut-être l’objet d’un nouvel article sur ce site?
    D’ailleurs, quelle est la volonté politique sue ce sujet?
    nota: autrefois, un wagon conçu a cet effet avait été construit à l’usine REMAFER en Champagne, à Reims. Alain Jupé à l’époque s’en était mêlé…

  20. à JD:
    Ci-dessus dans votre post, je ne sais pas si vous parlez d’un traité de libre échange en discussion actuellement avec las USA?
    J’avais mentionné quelque chose en ce sens tout en haut.
    Déjà, La France rétablie dans l’Otan voulue par Sarko, Hollande emboîte le pas pour la suite, quelle misère!

  21. une note:
    (ou une fiction)
    Quand la plus vieille centrale d’Alsace sera en phase de démantèlement, et qu’une autre soit désignée aussi de la sorte à moyen terme, est-ce que les internautes ici auront une vision moins négative sur les hydroliennes* et éoliennes en mer?
    * hydroliennes conçues avec étude d’impact sur la biodiversité approfondie.
    nota: de toutes façons, si cela est envisagé, ça se fera.

  22. « …les nouvelles structures envisagées à mettre en oeuvre sur ce thème cité apporteront de nouveaux métiers donc des perspectives d’emplois. Aussi, comme le mien, l’assurance qualité dont la sécurité induite. » AI as in Artificial Intelligence?

  23. Franck et Martine, je suis d’accord aussi. Le « genie » inherent au concept d’energie, c’est que c’est du « pouvoir a vendre », du pouvoir disponible sur le marche, avec un cours et un profit calculables, etc. Une economie purement gouvernee par le marche favorisera donc toujours la clim au depend de l’architecture passive, le chauffage electrique pour les pauvres, et le gaspillage generalise considere comme « createur d’emploi » dans un univers « competitif », alors que la seule et unique chose qui cree de l’emploi c’est la collaboration, depuis toujours, et le but de la competition n’a toujours ete que la destruction de l’emploi d’autrui, ce qui n’a bien sur rien a voir avec « l’univers » quel que soit le sens que l’on attache a ce mot! Les promesses d’energie massive et surabondante cachent un hyper-pouvoir, et c’est exactement ce qui s’est passe avec le nucleaire.

    Ceci il y a au moins une chose de bien avec le nucleaire, c’est que la population, bien obligee pour se proteger, a developpe un vrai interet pour la science et pour la physique. La contestation anti-nucleaire a ete et est encore un puissant agent d’education populaire!

  24. Enfoncement de porte ouverte (enfin, je m’adresse surtout à ai) : une abondance énergétique favorise toujours la compétition économique. Par ailleurs, le ressenti de la misère est proportionnel aux inégalités, je pense. Aussi, ces nouvelles façons de produire de l’énergie n’augurent rien de bon. La bagnole électrique est un appât pour gogos pour favoriser l’acceptabilité des futures horreurs.

    Par ailleurs, il faudra pourtant produire de l’électricité pour faire au moins rouler des trains, des métros ou des trams. Parce que comme je le souhaite, on en remettra en circulation beaucoup (sinon on aura quelques chevaux…), après que certains se désembuent les yeux pour voir qu’à charge transportée égale, le ferroviaire est énergétiquement bien plus efficace. Je n’ai pas essayé de quantifier, mais il en faudra des éoliennes.

  25. Avec des petites éoliennes ça doit être possible de comprimer de l’air mis en bonbonnes pour faire tourner des moteurs à air comprimé; comme ça les jours de vent on fait provision de bonbonnes; mais est-ce que ce serait dangereux des bonbonnes d’air comprimé?
    Ce qui me navre avec ces projets d’éoliennes immenses c’est toujours la course au gigantisme qui dénie l’accès facile pour tous à l’énergie, cette centralisation qui crée une dépendance forte du « petit » par rapport au « gros ».
    Regardez le nombre de moulins à eau autrefois c’était bien révélateur d’une non centralisation technique et de liens sociaux vivants ( près de chez moi une ville de 30 000 h avec à la fin du 19ème 80 roues de moulin actionnant meuneries, scieries, fabrique de tonneaux, bobinages etc; aujourd’hui plus aucune de ces 80 « entreprises » n’est là : plus aucun moulin sur ce beau canal les entreprises sont installées près de l’accès à l’autoroute dans leur « zone », à l’écart des zones résidentielles .)
    Existe-t-il un recensement de tous ces canaux toujours entretenus mais dont l’eau ne fait plus rien tourner?
    Je rêve de coopératives d’énergie avec ces petits canaux mais au niveau du droit il paraît qu’il y a beaucoup d’obstacles…

  26. à miaou:
    vous entendant, il faut établir le communisme ou du moins l’instituer dans un pouvoir collégial par exemple par la révolution en France. Sortir de l’Europe des 27, celle-ci a « géométrie variable », « une sorte de bulle de gaz associée » (oh oui)
    Alors là, je vous suis, je suis comme Fabrice, j’aime les « authentiques » rouge.
    Dépêchez-vous si vous souhaitez mener cette révolution car je suis comme tout le monde, je vieillis.

  27. Ai, j’ai dit ça, moi ?
    Mais vous avez sans doute raison, si, lorsqu’on veut lutter contre les inégalités, qui à elles toutes seules nous mènent aussi à l’abîme, alors on établit le communisme, (vous aimez ce qui est binaire, on dirait), eh bien, soit !, établissons le communisme; je me fiche de l’étiquette que vous collerez sur les actions allant dans ce sens.

    On pourrait même avoir les soviets et la bougie, c’est à dire pas l’électricité.

  28. entendu sur france inter : les pétroliers sont en train de faire recherche et d’investir sur l’énergie solaire au détriment des agrocarburants

  29. à marie:
    S’intéresser au bio-carburant et agro-carburant est très intéressant, pour dire simple, allez sur Internet afin de vous forger votre idée.
    nota: il y a quelques temps, la Sncf avait fait l’étude sur 2 régions en employant du bio-carburant sur des autorails diesel, celle-ci fut abandonnée.
    Autre: Les nouveaux camions sont maintenant soumis à la directive européenne concernant la réduction d’émission de particules fines. Ces normes sont euro3, euro4, euro5.

  30. « Mettez du sang dans votre moteur » !
    Un article de Kokopelli-semences sur la honte des nécrocarburants, une trouvaille de plus concoctée par le génie humain de la perversité !
    http://www.kokopelli-semences.fr/articles/necro_carburants

    Ou encore cet article de Fabrice paru le 9 octobre 2009, sur les mêmes nécrocarburants :
    http://www.fabrice-nicolino.com/index.php/?p=675

    La bagnole qui pour rouler dévaste les forêts et fait crever les peuples !

    PS Définition de prolixe (Larousse).
    Qui est trop long, diffus, chargé de détails inutiles : description prolixe.
    Qui se perd en développements superflus : écrivain prolixe.
    🙂
    Qui se perd en développements superflus

  31. hors sujet sur les éoliennes:je veux réagir sur l’interdiction des pulvérisations de produits phyto le jour mais non la nuit: cela me laisse sans voix un manque pareil de pensée systémique…
    Il n’y a personne pour expliquer à nos politiques que les abeilles boivent dans les flaques d’eau et que pulvériser ou répandre de quelque manière que ce soit des insectiCIDES c’est dommageable pour les insectes dont les abeilles forcément!
    « Jamais un scientifique n’avait cherché l’assassin présumé [des abeilles]dans les flaques avant M.Samson-Robert. Ces sources d’eau sont pourtant vitales pour les abeilles, car elles sont plus chaudes que les cours d’eau, ce qui permet aux insectes de maintenir leur température corporelle, explique-t-il.
    Or, 100% des flaques que l’étudiant en biologie végétale a échantillonnées dans les champs de maïs montérégiens contenaient des néonicotinoïdes à des taux dépassant parfois les 100 fois la dose mortelle. »

    Alors nos pauvres abeilles s’empoisonnent même si les pulvérisations ont lieu la nuit…

    http://www.journaldequebec.com/2014/03/31/un-tueur-dabeilles-croupit-dans-les-flaques

  32. Envoyé trop vite mon commentaire sans le relire. Répétition inutile ! Je ne voulais pas appuyer sur « Qui se perd en développements superflus », ni paraître impolie :-)!

  33. A l’intention d’artifical intelligence (aka ai)concernant sa remarque à Marie : pour dire simple, allez lire le livre de notre hôte « La Faim, La Bagnole, Le Blé et Nous » afin de vous forger vos neurons. Mais peut-être avez-vous été programmé pour croire en Wikipedia ?

  34. Effectivement, l’éolien tel qu’il est pratiqué en France pose la question de la sur enchère de moyen de production énergétique au main de quelques groupes industriels. Bien évidemment, rien ne remplacera jamais les économies d’énergie, et elles peuvent être conséquentes. En revanche, une production énergétique qui appartient à ceux l’utilisent et la produisent parait être une alternative intéressante, comme cela se passe dans certaines communautés au Danemark et comme cela commence (bon, une commune, ok) à se faire en France. Des citoyens s’associent afin de financer leur indépendance énergétique. L’investissement collectif à long terme est une alternative aux productions de masse des champs éoliens qui me semble une option interessante.

    1. Les participations citoyennes ont conduit en Allemagne à mettre sur la paille plus de 80.000 épargnants alléchés par un 6% à 8% d’intérêts en plaçant leur argent chez Prokon ( un des leaders de l’industrie du vent ) qui… a fait faillite. Dans 20 ans, quand l’éolien aura vécu ( comme ailleurs en Europe où on ferme les robinets des subventions ou comme en Espagne où le programme EnR est terminé depuis octobre 2014 ) les sociétés écrans auront disparu et les éoliennes se déglingueront comme aux USA où 14.000 moulins sont en train de rouiller… Les participations citoyennes sont un miroir aux alouettes et le moyen pour tous les escrocs de planter des moulins avec l’argent des autres ( subventions Europe, prêts à faible taux de la B.E.I., prêts à taux zéro de l’ A.D.E.M.E., aides d’état sur fonds publics, défiscalisations, certificats carbone… et en plus argent des petits citoyens roulés dans la farine). Une industrie sans le moindre risque qui permet des enrichissements spectaculaires avec l’argent d’autrui, ce n’est pas commun. On comprend mieux les appétits, les compromissions et le vent de spéculation qui souffle sur la France….

  35. à Laurent Fournier:
    Plus en haut, vous avez écrit: « … à l’obligation de servitude » et « … ces machines hyper-capitalistes », cela me fait penser à une maxime de La Rochefoulcaud: « le travail physique délivre les peines de l’esprit, c’est ce qui rend les pauvres heureux ».

  36. Alice, vous avez raison, « artificial intelligence » ressemble etrangement aux programmes de « test de Turing » d’il y a 40 ans, lorsque le but du jeu etait de voir combien de temps quelqu’un mettrait pour trouver si son interlocuteur est un ordinateur ou un humain… Mais ses messages sont habiles, car trop polis pour etre rejetes d’emblee, trop confus pour pouvoir etre contres, avec un savant melange de references ultra-specialisees et de vocabulaire simpliste (et fautes d’orthographe et de syntaxe), c’est le troll parfait, qui empeche la possibilite d’un dialogue en noyant tout dans la vase.

  37. Alice,
    tout à fait d´accord avec vous. La lecture de « La Faim, la bagnole, le blé et nous » est capitale pour comprendre que la production (et l´utilisation) de ce carburant est un crime.

    PS C´est drôle, moi j´ai très bien compris ce que vous écrivez. C´est parfaitement clair, ne vous faites pas de soucis. 🙂

  38. T’inquiète, Martine. Je ne me vexe qu’à hauteur du respect qui s’envole…dans ce cas, pas du tout. Mais merci quand même et belle journée à toi.

  39. à Laurent Fournier:
    (alias artificial intellegence)
    Evidemment, dans ces articles, Fabrice pointe le doigt sur ce que certains jugeront comme des dérives puisque ceux-ci sont liés à l’écologie d’où l’économie de marché est devenue hyper-capitaliste. Cependant, je remarque que nombreux internautes coutumiers de ce site n’interviennent pas sur ce sujet.
    Pourquoi?
    l’Europe (l’industrie) se bâtie ainsi! Sur le principe, j’admets les nouvelles éoliennes et futures hydroliennes que dans la perspective du déclin du tout nucléaire à moyen et long terme. Là d’accord, maintenant si l’état, les trusts, le lobby accompagnant… prétexte… qu’il faille continuer tout azimut, c’est le régime capilaliste entretenu!
    Allez-vous brandir votre slogan sur une pancarte?

  40. à Laurent Fournier:
    (annexe post ci-dessus)
    Objet de débat: croyez-vous encore à l’économie de marché résonné?
    Si une inversion à l’hyper-capitalisme n’est pas possible, YAKAfaire quoi?
    Sans méchanceté aucune.
    Le troll

  41. une note:
    n’allez pas croire que si réponse serait émise par quiconque, celle-ci serait pas critiquée systématiquement. Tout le monde peut en tirer un/des enseignements. D’après ce que j’ai compris, ce site n’a pas pour objet la querelle, qu’elle soit parvenue de différentes chapelles mais bien au contraire, le dialogue se devrait être constructif puisqu’il s’agit de ce qui nous entoure.
    L’esprit de contradiction n’est pas mon leitmotiv
    Par avance, merci de votre lecture.
    ai

  42. 🙂

    Je ne me considère pas comme un juge de paix, mais je ne souhaite pas que Planète sans visa deviennent un lieu de vindicte entre personnes. Essayons d’échanger des arguments.

    Fabrice Nicolino

  43. LBL, Fabrice, cette phrase me va parfaitement. Les divagations nous font perdre du temps et de l’intelligence. Si cela continue, je ne vais plus lire les commentaires, mais seulement les articles de Fabrice.
    Bonne continuation

  44. Bonjour,

    Merci a toustes,

    Arguments? Pourquoi faire? N’est ce pas un manque de confiance envers les paroles écrites de Fabrice?

    Belle journée sous la pluie,

    🙂

  45. Cela fait un certain temps que je lis les interventions d’ai sur ce blog et il y a dans sa façon d’écrire quelque chose de singulier: dans le commentaire qui commence par « une note » il manque l’article au nom réponse, le verbe « était » est remplacé par « serait » (ce qui est un solécisme), la négation « ne » entre « celle-ci » et « serait » est absente, « ce site n’a pas pour objet la querelle » est une formulation inhabituelle,on dira « qu’elle provienne » plutôt que « qu’elle soit parvenue » et « le dialogue se devrait d’être constructif » plutôt que « le dialogue se devrait être constructif ». Enfin, l’expression « L’esprit de contradiction n’est pas mon leitmotiv » est assez bizarre. En l’occurrence,le terme « leitmotiv »paraît inapproprié.
    Bref, toutes ces maladresses font penser à un texte traduit d’une langue étrangère par un logiciel auquel échappent les subtilités de la langue française.

  46. je me permets d’appeler à l’aide ici pour le centre de sauvegarde de la faune sauvage à Buoux en vaucluse , menacé de fermeture par manque de moyens l’équipe fait un appel à don à votre générosité chacun comme il peut :
    CRSFS de Buoux : tel : 04 90 74 52 44. Site: http://www.paca.lpo.fr, courriel : crsfs-paca@lpo.fr Contact pour les dons et les partenariats : Ghislaine Pechikoff, 06 16 07 39 47

    merci pour eux

  47. A René : oui, tout cela est troublant. Je rajouterai : « croyez-vous encore à l’économie de marché résonné ? » qui laisse aussi de quoi raisonner sur cette hypothèse.

  48. En parfait accord avec ce qu’écrit M. NICOLINO, je pose une simple question qui n’est pas évoquée dans les réponses de M.CLAUDIO RUMOLINO. M. RUMOLINO habite-t-il à 500 m d’une éolienne ??? Il saurait que c’est invivable de se trouver 24h sur 24 trop près d’un aérogénérateur industriel ! Oui aux énergies renouvelables, non n’importe où, n’importe comment ! Comme le nom l’indique, ce sont des machines industrielles qui procurent des problèmes de santé.

  49. Dans 50 ans, ils seront tous morts !..
    De la PROPAGANDE avant la COP21, en veux-tu en voilà, avec des média complices et incompétents, Arte en tête de gondole. On sait que l’éolien et le solaire ne fonctionnent pas sans thermique de même puissance qui doit produire en continu pour répondre presto à la demande. Résultat : un investissement double (éolien + thermique) et des rejets de CO2 en contradiction avec les objectifs. Cerise sur le gâteau : pour récupérer les seuls rejets du carbone de fabrication il faut environ 20 ans, soit la durée de vie d’une éolienne. Mais sur les rejets de CO2, c’est l’OMERTA COMPLETE ou bien le MENSONGE SANS VERGOGNE comme celui que nos vertueux politiciens, financiers et écolos bornés étaleront à Paris et dont ils nous bourrent déjà le crâne à la télé ou dans la presse complice. Comme la grande majorité des Français ignore la réalité, plus le mensonge est gros mieux on le fait avaler.
    On veut rattraper l’Allemagne qui a 30.000 éoliennes pour un minable 8% d’électricité et qui est en train de construire plus de 20 centrales au charbon sale, le lignite, le pire de tous, très abondant Outre-Rhin et pas cher. L’Allemagne qui lorgne vers le gaz russe et qui est en pourparlers avec la Pologne pour y construire ( oui, chez les autres )
    des centrales nucléaires après les avoir démantelées chez eux… L’Allemagne émet actuellement 2 fois plus de CO2 par habitant que la France… Et nos écolos y voient un modèle. La COP21 sera celle des intérêts politiques et financiers, celle du POGNON sous couvert du CLIMAT et des bons sentiments.
    Mais les politiques et les financiers s’en moquent bien car dans 50 ans ou 100 ans tous ces escrocs seront morts (morts riches). La planète pour nos enfants ils n’en ont rien à torcher … À propos des média, on trouve tout de même une presse soucieuse de la vérité qui ose dire bien haut que les éoliennes sont une vraie merde. Merci Charlie ! Merci M. Nicolino

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