Vers de nouvelles aventures médiatiques

C’est un fait, je vais parler de moi. Pour tous ceux qui viennent ici pour la première fois, soyez assurés que ce n’est pas l’habitude. Il se trouve que je publie demain un livre dont j’ai déjà parlé il y a quelques jours : « Un empoisonnement universel (Comment les produits chimiques ont envahi la planète) » (ici). Quantité de lecteurs ont accepté de me filer un coup de main – il n’est pas trop tard – en faisant circuler l’information, et je leur dois bien, je vous dois bien quelques informations en retour.

Avant de vous les donner, un petit mot d’ordre général. La politique néglige totalement le sujet central de mon livre, qui est la contamination chimique généralisée. Des centaines de millions d’humains sont allergiques, des centaines de millions obèses, des centaines de millions diabétiques; l’incidence du cancer a augmenté de 110 % en France en trente ans, notre pays va gaiement vers les deux millions de cas d’Alzheimer, la fibromyalgie frappe toujours plus, et rien. Rien. Mon livre ne prétend évidemment pas que tout viendrait de l’exposition à des molécules toxiques. Ce serait ridicule. Mais il serait bien plus stupide d’ignorer la marée montante d’études qui pointent des liens très puissants entre ces explosions épidémiques – car il s’agit d’épidémies, foudroyantes – et la dispersion de millions d’assemblages chimiques différents, dont on ne sait rien, ou presque.

Oui, amis, la politique officielle, quelle que soit sa couleur, se moque éperdument de l’un des plus grands drames en cours. Je ne traiterai pas aujourd’hui cette question si lourde de signification, mais vous pouvez proposer vos commentaires. Pourquoi ?

Quant au reste, j’ai de bonnes nouvelles. Mon livre, qui n’est donc pas encore sorti, reçoit un accueil très favorable. Dans le désordre, je cite L’Express (demain), qui m’accorde quatre pages. Le site Huffington Post (demain) publie une tribune. Le site Basta.net publiera demain ou jeudi un entretien. Bernard Maris publie demain dans Charlie une critique. Olivier Nouaillas publie dans La Vie un papier. Doan Bui a déjà publié un article dans L’Obs (ici). Daniel Schneiderman a écrit quelques lignes très sympa sur son site, Arrêt sur images : « Vous me direz que l’on ce ne sont pas les seules délicieuses substances que l’on ingurgite, dès lors que l’on se nourrit de fruits, de légumes ou de viande. Si vous voulez en avoir une vision d’ensemble, je ne saurais trop vous conseiller de lire le dernier livre de Fabrice Nicolino, « Un empoisonnement universel » (Ed. Les liens qui libèrent, en vente le 17 septembre), fresque historique fascinante de l’ascension et de la domination de l’industrie chimique sur notre petite planète ».

Du côté de la télé, je passe demain en direct dans l’émission de France 5 Le magazine de la santé, vers 13h30/13h40. Je suis invité au Grand Journal de Canal + vendredi 26 septembre. Je suis interrogé par Terre-TV vendredi vers 12 heures.

À la radio, j’ai plusieurs rendez-vous, dont certains, importants, ne sont pas encore confirmés. Mais samedi, à 14 heures, je serai sur France-Inter, invité par Denis Cheissoux dans son émission C02 mon amour. Thierry Chareyre, de France Bleu, me reçoit jeudi à 16h. Igor Strauss, de RFI, me reçoit ce même jour, vers 11 heures.

Voilà pour l’instant. Je me répète : d’autres choses sont dans les tuyaux. On verra. Si vous m’apercevez ou m’écoutez, je vous prie d’être indulgents, car cela n’a rien de très simple, je vous le dis. Croyez-moi. Sur ce, encore merci.

59 réflexions sur « Vers de nouvelles aventures médiatiques »

  1. Reçu le bouquin hier.
    J’ai commencé, c’est passionnant.
    Cordialement,
    Lou
    P.S. je lis davantage en anglais qu’en français. A ma connaissance, pas de livre similaire en langue anglaise. Je peux pas recommander la lecture de cet ouvrage à des amis anglais ou américains. Une traduction est prévue ?

  2. Lou,

    Trop sympa. Je ne crois pas qu’il y ait la même chose en anglais, mais il paraît tant de choses que je peux me tromper. Pour les (éventuelles, très éventuelles) traductions, il faut de toute façon attendre. Bien à vous,

    Fabrice Nicolino

  3. Bonjour Fabrice,

    Bon courage pour l’exposition médiatique (passage au grand journal, notamment). Ça ne doit pas être facile de naviguer là dedans avec un sujet aussi sérieux.

    J’ai une question, elle va sûrement paraître stupide, mais bon… Je voudrais savoir, sachant qu’il y des lobbies, des industries, tout ça… est-ce que tu as été menacé, pendant la préparation de ce livre, ou des autres, d’ailleurs ?

  4. Les mafias industrielles n´aiment pas trop que l´on expose leur linge sale au grand jour. Les lanceurs d´alerte ne sont pas bien vus, pas plus que les journalistes d´investigation. Merci de prendre des risques pour informer le public. Du moins celui intéressé par une certaine recherche de la vérité.

    Habitant outre-Rhin, je ne peux malheureusement pas faire de publicité à ce livre.
    A quand une traduction en allemand ? Pour chatouiller un peu Bayer et Co.

  5. Bonsoir,
    Revenu de la librairie avec le livre, je commence à le lire et c’est passionnant, en effet, Lou : je pense que je ne vais pas le lâcher avant tard cette nuit !
    Bien à vous tous.

  6. Une fois n’est pas coutume, je te promets d’être indulgente …mais si tu sens la moutarde te monter au nez, par pitié, fonce dans le tas, exprime cette colère,y’en a marre que des choses si importantes finissent par être tournées en dérision dans leurs émissions , avec leurs chroniqueurs ,dont le but est de faire rire à tout prix.

    A propos de chimie ,j’ai trouvé cela dans le journal :
    http://www.sudouest.fr/2014/09/11/sante-certains-somniferes-augmentent-le-risque-d-alzheimer-1668236-4696.php

    Bon courage Fabrice, je serai à l’écoute.

  7. On a reçu le livre ‘achement en retard mais on va essayer de faire un petit qqch en dernière minute dans Causette. Bonne chance pour la suite.
    Eric

  8. On sera indulgent, même si on vous invite chez Ruquier.Malheureusement Mermet n’est plus là .On est avec vous,soyez courageux et convaincant,comme d’hab.

  9. Bonjour Fabrice,

    Je suis depuis un petit moment votre blog maintenant et j’apprécie énormément vos analyses perspicaces et éclairées de tous ces sujets qui me tiennent à coeur.
    Je déplorais le manque de visibilité que ce blog mérite pourtant et plus généralement le manque d’intérêt pour les sujets dont vous traitez dans les médias « mainstream ».
    Je suis donc surpris et ravi d’apprendre que le fruit de votre labeur attire aujourd’hui l’attention de ces mêmes médias, bien que je doute du bien fondé de leurs intentions à l’égard de votre travail (la recherche du sensationnel surtout).
    L’idée de pouvoir toucher une très large audience reste toutefois excitante, je vous souhaite donc bien du courage pour ces prochaines semaines qui s’annoncent particulièrement chargées.
    Vous pouvez déjà me compter dans vos futurs lecteurs!
    Bien cordialement

  10. Tu seras très bon, comme d’habitude. Pas besoin d’indulgence !
    Je vais chercher LE livre tout à l’heure…
    Bises

  11. Bonjour,

    Merci Fabrice, merci a toustes,

    Indulgent? Pas question! Je rigole!:)

    Bien sûr, Fabrice, toutes toutes les indulgences, parce que ceuxcelles qui vous lisent de façon fidèle, sont conscients de l’immense travail que cela représente, et combien il est difficile de dénoncer la vérité. Merci de tout coeur.

    Humour,

    Ohooooo! Attendez! Juste deux secondes!

    « Mon » oreillette céleste m’envoie un message. C’est votre tata que vous aimez tant.

    Elle dit:

    – Part l’estomac plein, afin de ne pas craquer a la vue des petits fours.

    – Fais toi accompagner d’un ami, afin de ne pas recevoir la proposition: je vous ramène? d’une Mata Hari.

    – N’accepte jamais aucune enveloppe.

    – En déplacement, refuse les chambres garnies.

    Ceux que tu contre, sont tordus, nombreux et utiliserons toutes les ficelles pour te faire taire. Tu le sais, nous aussi, mais reste vigilant. Avec tout mon amour.

    —————-

    N’ayant pas de télé, je devrais attendre les diffusions sur la toile.

    Quand a votre livre, j’ai trouvé une combine qui rend simple.

    Ma petite libraire ne rend le service qu’a partir d’une grosse accumulation de commandes, et comme c’est un peu le trou du q du monde, je n’ai pas envie de faire 25 bornes, de me rendre complice a l’expansion des surfaces commerciales, me nouer l’estomac a voir futilités, tout ce qui génère grande souffrance ailleurs.

    Donc, j’ai trouvé une combine, plutôt chouette. Une amie, habitant dans une grande ville, a petits trois pas d’un petit libraire, me l’enverra par les Pétété. Me les enverra. En ai commandé plusieurs. Avec les futures étrennes de maman. Elle a eu 88 ans, hier. Faut savoir vivre dangereusement!

    En souhaitant vous avoir fait rire 😉 😉

    Grand Merci a toustes,

  12. Merci pour l’écriture de ce livre
    Effectivement personne n’est responsable de toutes ces maladies nouvelles, je pense aux maladies qu’on nomme orphelines, auto-immunes ou rares et qui sont vraiment devenues monnaie courante.
    Je viens de revoir Gasland sur Arte. On continue à disperser 496 substances chimiques en toute impunité. Les autorités se réjouissent de leur nouvelle indépendance énergétique.
    Ils ont quoi dans la tête ?

  13. Mission accomplie aujourd’hui, librairie Chantelivre à Paris. 4 exemplaires de ton livre, bien en évidence parmi les nouveautés, j’en saisi un comme une gourmandise, comme un antidote aussi à l’empoisonnement universel, le vrai, celui qui agit impunément… Lecteur de « Qui a tué l’écologie » et de « Bidoche », j’attends avec impatience, et j’espère qu’on en reparlera ici, la réaction de l’industrie chimique, des lobby et des agences complices…
    Tiens bon la barre pour ta tournée médiatique !

  14. fabrice nicolino commence à être connu des medias tout de même!voilà près de 10 ans que ce blog existe je crois..et il y a eu d’autres livres F, j’espère que tu auras l’occasion de parler de la disparition des oiseaux communs et de toute cette faune « le peuple des prés » dont parle René Char Le peuple des prés m’enchante. Sa beauté frêle et dépourvue de venin, je ne me lasse pas de la réciter.
    Le campagnol, la taupe, sombres enfants perdus dans la chimère de l’herbe, l’orvet, fils du verre, le grillon, moutonnier comme pas un, la sauterelle qui claque et compte son linge, le papillon qui simule l’ivresse et agace les fleurs de ses hoquets silencieux, les fourmis assagies par la grande étendue verte, et immédiatement au-dessus les météores hirondelles…

    Prairie, vous êtes le boîtier du jour.

    René Char

  15. Mais le venin c’est aussi la nature ! Celui des guêpes, frelons, bourdons, vipères, scolopendres, scorpions araignées et abeilles c’est aussi la vie du peuple des prés !;-)

  16. a propos de dérision, les coups de gueule contre le projet des milles vaches de Finkelkraut (pas vraiment ma tasse de the d’habitude, mais là…) très opportunes et non prévues sur divers plateaux (le gd journal justement, des paroles et des actes hier, Pujadas très emmerdé…) fait marrer les journalistes…
    une petite louche au gd journal sur les 1000 vaches Fabrice ?… Bien sur, il ne faut pas se dispercer, diluer le message, il y a un livre qui doit être vendu le plus massivement possible, mais bon…

  17. Salut Fabrice, salut à toutes et tous,

    Malgré les apparences, et même si je ne mets plus très régulièrement mon « grain de sel » sur ce blog, j’en reste néanmoins un lecteur fidèle et assidu.

    Je n’ai pas encore acheté le dernier opus de ta saga, Fabrice, mais j’en ai fait la promotion sans hésiter à mon carnet d’adresses associatif et amical, tant j’ai apprécié la pertinence et la facture de tes précédents ouvrages.

    Je vais essayer d’en trouver un exemplaire pour ce week-end, s’il en reste 😉

    Bien à vous tou(te)s et une reconnaissance infinie à notre hôte pour son opiniâtre travail de fourmi au service des citoyens désinformés que nous sommes (ou plutôt que nous étions…)

  18. Sans rapport mais d’actualite:

    Holcim, l’une des plus grandes entreprises de ciment au monde, organise regulierement les « Holcim Awards », un concours d’architecture « soutenable ». J’y ai participe il y a 2 ans (j’ai rien gagne). Les prix sont en train d’etre remis, continent par continent.

    Holcim est aussi preside par le frere de Stefan Schmidheiny. Le fameux roi de l’amiante « en cavale » doree, condamne a 18 ans de prison, sur lequel Fabrice a ecrit plusieurs articles!

    En fait le patrimoine industriel de la famille a semble-t-il ete partage entre les deux freres, l’un a eu l’amiante (entre autres choses) et l’autre a eu le ciment (et d’autres choses).

    Est-ce que Stefan est mechant et son frere gentil? Est-ce que c’est mieux de quemander l’approbation de son travail aupres d’un show paye par le roi du ciment que par l’ancien roi de l’amiante? Je ne sais pas.

    Il est vrai qu’il y a beaucoup de projets tres interessants qui sont recompenses par les « Holcim Awards ».

    Il faut cependant se demander si depenser son energie non pas pour construire, mais au fond, pour se faire de la pub, et bien sur pour faire celle d’ « Holcim », n’est pas une distraction vaine, voire une diversion dangereuse.

    Est-ce que la revolution architecturale, necessaire part de la revolution ecologique, peut etre identifiee, reconnue, aidee, enrichie par un concours « Holcim » ou Tartempion?

    Probablement non! Elle n’a pas besoin de renommee, « la somme de tous les malentendus », mais que chacun s’y implique, ce qui est tout different, voire l’exact contraire!

  19. Bonjour fabrice, avant d’acheter ton livre je suis actuellement plongé dans celui de andré Cicolella toxique planète. Je pense qu’il doit recouper un peu le tient et il y a vraiment de quoi être inquiet sur l’avenir de notre espèce.Bien à toi.

  20. En faisant le tour de mes messages ce matin, je viens de trouver une publicité pour des week-ends de chasse au « gros » en Bourgogne.

    Avant de le mettre à la corbeille, intrigué par cet intitulé, je suis allé voir ce que propose ce site. Vous l’aurez sans doute compris, le « gros », c’est le gros gibier.

    Sur le blog du site, j’ai trouvé ce témoignage édifiant d’un « client » qui relate ses exploits récents où comment, tel un justicier de la forêt, il a eu la peau du terrible assassin qui hantait les lieux depuis quelques années.

    Un authentique morceau d’anthologie que je vous laisse découvrir… (avec photos du fameux tueur des forêts en prime).

    http://www.chassedesetangs.com/blog/blog-chasse-chien-sanglier.htm

  21. Ouais, mais c’est salaud,on peut même pas avoir une dédicace dans le livre! 🙁
    Bon, c’est bien de voir 2 Nicolino qui éclipsent 50 Trierweiler…

    Allez, bise à Denis Cheissoux

  22. C’est pénible que Cheyssoux laisse du temps au lobby de la chimie en même temps que ton interview.
    Ras le bol de cette soi disant « équité » : la chimie a tous les moyens, l’écologie a des médias qui se comptent sur les doigts d’une main et quand on y va, il faut supporter la propagande d’un chimiste. Nul !
    Pareil avec Terre Sauvage qui en juillet donne une page aux défenseurs de l’ours… et une aux antis !
    Nul là aussi !
    Et qu’on ne me parle pas de déontologie : ce n’est pas de la déontologie car il n’y a pas d’équité : les éleveurs et syndicats agricoles, un vrai lobby, comme le lobby de la chimie, ont la quasi totalité des moyens médiatiques.
    Et nos alliés (Cheyssoux sur Inter, Fresko à Terre Sauvage) se couchent benoîtement devant eux en leur donnant encore des espaces d’expression à égalité avec le peu que nous avons.
    J’appelle ça de l’incompétence.
    Colère !

  23. PP,d’accord avec toi, mais là le chimiste n’a vraiment pas fait le poids ,et a même servi de tremplin aux arguments de Fabrice!
    Tous les aspects du livre étaient abordés.
    J’ai trouvé cette émission plutôt bien faite,même si Cheyssoux est super agaçant par moment…

  24. Désolé d’en rajouter une couche, mais le message de PP reflète bien l’impression assez désagréable que j’ai ressentie hier pendant et après avoir écouté CO2 mon amour sur France Inter.

    Malgré tes arguments imparables et ton brillant rappel historique , le deuxième invité (surprise ?) de Denis Cheyssoux, Stéphane Sarrade, chantre de la chimie verte est venu semer le doute dans les esprits…

    A-t-il été imposé à l’animateur de l’émission ou celui-ci a-t-il souhaité un débat contradictoire ? En tout cas, Mr Sarrade a réussi à brouiller les cartes en mélangeant les genres comme savent très bien le faire les VRP de l’industrie…

    Denis Cheyssoux, mou du genou comme souvent, n’a rien fait pour clarifier les choses et au final, le constat documenté et alarmant que tu as courageusement défendu, Fabrice, a été en partie brouillé.

    Comme l’explique régulièrement Marie-Monique Robin lors de ses conférences, les industriels de la chimie sont passés maîtres dans l’art du doute qu’ils distillent à longueur d’années afin que les citoyens ne puissent plus séparer le bon grain de l’ivraie…

    J’espère que la majorité des auditeurs n’auront pas été dupes et qu’ils liront ton livre pour pouvoir se faire une opinion personnelle sur la gravité de la situation.

    J’ai essayé sans succès de visionner le magazine de la santé du 17 septembre, mais ça ne fonctionne pas sur mon PC… Si quelqu’un peut me donner un tuyau pour accéder à l’émission sans passer par le site de France 5, je l’en remercie d’avance.

    Bon dimanche à tous. Sancho

  25. en lien avec le sujet de votre dernier bouquin et celui de votre livre « Bidoche » le documentaire « Bientôt dans votre assiette » diffusé sur Canal plus dans le magazine « spécial investigation » qui fait état de l’empoisonnement des enfants autour des champs de soja OGM dans la région de Rosario (Argentina) et de celui des cochons du Danemark nourris avec cette graine …

  26. mauro armanino |

    bonjour,j’ai écouté l’interview en RFI,merci,je me trouve à niamey,j’aimerais rester en contact,et aussi vous demander de résumer les complicités des lobbies et individus dans les institutions internationales et les politiques européennes/onu/nationales, merci,je tacherais de me procurer votre dernier livre. merci. mauro

  27. Jayne King |

    Hello!
    Suite a 2 ecoutes de l’emission CO2 mon Amour (Fr. Inter, 20 sept)je ne peux m’empecher a remarquer comment les lanceurs d’alert et journalistes integres en France sont obliges de pratiquer l’Art de la diplomacie, les gymnastiques linguistique en extreme politesse, juste pour avoir droit a quelques minutes de franchise, et ose-je le dire, de verite.
    Oh, Mon Dieu !
    Par rapport a notre cher Denis Cheissoux aussi – reclamons lui une autre emission ou l’invitee soit vraiment, et ce n’est pas en fait son adversaire a qui on donne son temps de parole ! (J’espere qu’ils vous ont permit d’en placer une phrase entiere, Fabrice, durant les pauses musicales?) Je sais bien que c’est Grand Publique, ladite emission, mais on dirait que Denis a peur de passer a la trappe comme Mermez?

    Je suis britannique, vivant en France depuis une 20aine d’annees et suis toujours ici en partie puisque vos medias sont tellement “double-bridees” (en equitation, ca fait deux “morts”,une espece de double-freinage, puis la controle totale sur l’animal, ce qu’on appelle “lui faire danser”… et toute le monde dit que “c’est beau: l’elegance et la “complicite” absolue !).
    OK, rien n’est parfait la-bas non plus en GB – nous avons eu Maggie Thatch. et son Esprit traine toujours d’ailleurs !
    Mais il me semble que l’etat tristoon de vos medias soit directement lie au fait que la France est le pays le plus nuclearise du monde, en tete a tete avec l’USA pour ses centaines de millions de produits chimiques de synthese en cocktail partout, notamment les pesticides, herbicides, engrais, solvants, medicaments,etc, et vous etes juste derrier les Japonais pour tous ce qui est prise de somniferes, neurolypitques etc… de meme que pour le taux eleve de gens deprimes et les suicides.
    Bref(!), resistez et mobilisez vous, francaises et francais avertis (car vous etes deja ici chez M. Nicolino). Sauvez vos journalistes integres ! C’est une espece vraiment en voie de disparition – ils sont aussi chases que les loups, surtout ceux qui ont pu garder l’optimisme, le pouvoir d’agir, et si bien aiguise leurs sens d’humour, voyons qu’il y tellement d’info deprimantes justement.
    Je n’ai pas encore pu lire le dernier ouvrage de Fabrice Nicolino sur l’empoisenemment du monde, mais je connais hyper bien le sujet (depuis au moins 30 ans), ainsi que la majorite de ses autres livres en profondeur (et nombreux articles), donc je pense legitime de recommander l’achat et grande diffusion de sa derniere enquete sur les produites chim. qui nous tuent.
    En tous cas c’est ce que je fera, car personellement, avec l’appui des statistiques et les info.s que contiennent ces autres (precieux)livres, je peux temoigner d’avoir reussi a totalement changer, au moins fortement aidee a evoluer, des centaines de francais(es) si resistants au changement (et surtout si cela consiste en des changements de leurs petits conforts materiels perso.)!
    C’est vrai, et je le reconnais avec tant de plaisir, que la France a bien change en 20 ans – on ne me demande plus avec des grandes yeux un peu apeurees, pourquoi je porte les vetements promouvant des groupes de terrorists, quand mon T-shirt s’affiche une belle baleine bleue ou une grosse grenouille mais un tout petit logo de Greenpeace !
    Toutes mes excuses pour des erreurs ortho. etc, je n’ai pas d’accents sur mon clavier non plus – meme si j’ai un fort accent anglais meme quand j’ecris!
    Bien a vous les francai(es)catalyseurs(es)!
    Bonne lecture et bonne diffusion surtout
    … et, n’oubliez pas, Sauvez vos loups !!

  28. Hé bien moi, je l’ai trouvé fort intéressant, ce « CO2 mon amour » : le chimiste – ça m’étonnerait qu’il s’en soit vraiment rendu compte – était médiocre, oh combien !

    Plus il croyait se défendre (en répétant à tout bout de champ que les chimistes n’étaient pas tous des assassins), plus il s’enfonçait (en reconnaissant implicitement qu’il y avait bien un gros problème !) et le simple fait qu’il défende à ce point l’industrie chimique donnait pleinement raison à Fabrice.

    On peut dire que main dans la main avec Denis Cheissoux,il aura tout fait pour diluer le sujet et rester dans le suave.

    Fabrice, tu as su intelligemment à chaque fois revenir à l’essentiel et rappeler LES FAITS et le drame qui se joue.

    Tout cela donnait vraiment envie d’en savoir plus et donc… de lire le livre.

    Bon… je vous laisse parce que j’ai encore pas mal de chapitres à lire !

  29. 🙂

    Merde alors!

    C’est la meilleure! Peut pas lire l’article, ai dépassé le quota de ce mois ci. Pas envie de donner mon E mail pour poursuivre.

    Une gentille personne pourrait elle me faire un copié collé? Merci, c’est trop sympa!

    Bien a vous toustes,

  30. Moi je l’ai trouvé très bien cette émission sur CO2 mon amour. D’accord, ce n’était pas une carte blanche à Fabrice, mais c’était un débat, c’est intéressant aussi. Et la parole de Fabrice en est sortie renforcée. Le chimiste en face de lui n’était pas d’une grande virulence. Ni d’une grande conviction… J’irai même jusqu’à dire que Fabrice n’a pas eu trop de mal à imposer son point de vue. C’était presque trop facile 🙂

  31. Stef,

    Je suis d’accord avec toi. Le chimiste n’était pas un menteur, il était en fait embarrassé. Je n’ai pas réécouté, mais il m’a semblé, sur l’instant, que cela allait tout de même bien.

    Bien à toi, bien à vous tous.

    Fabrice Nicolino

  32. Bien sûr que le discours de Fabrice était très bon, mais il a aussi été brouillé, coupé, saucissonné par le chimiste.
    Et je ne trouve pas normal, quand sort un tel livre, que le temps de parole soit d’emblée partagé.
    J’attendais une longue présentation où on laisse le temps de construire ce qu’on a à dire sans avoir à répondre aux âneries d’un chimiste qui déblatère avec agressivité et ironie (en plus…) de vieilles paroles qu’on entend depuis des siècles…
    L’évènement, c’était le livre, pas le discours bidon du chimiste.
    Et je maintiens : beaucoup d’amis de l’écologie, tels Cheyssoux, donnent trop de temps de parole aux ennemis de l’écologie qui ont déjà la parole PARTOUT !
    Je ne demande qu’un minimum d’équité : laissez parler l’écologie autant qu’elle en a besoin avant de livre l’antenne à de pénibles collabos du système qui ont déjà 200% du système avec eux et pour eux.

  33. Pour Violette, un copié-collé de l’article de l’Express :

    Pollution: « La chimie au détriment de la santé, non! »

    Propos recueillis par Vincent Olivier, publié le 21/09/2014 à 15:26

    Il avait déjà alerté sur les ravages de l’industrie de la viande. Cette fois, le journaliste Fabrice Nicolino s’attaque aux produits chimiques, qui ont envahi la planète. Dans Un empoisonnement universel (éd. Les liens qui libèrent), il dénonce, preuves à l’appui, le cynisme des industriels et le laisser-faire des pouvoirs publics.

    Pour Fabrice Nicolino, le « mélange d’ignorance et d’indifférence » qui alimente les scandales sanitaires est une vraie bombe à retardement

    Votre enquête laisse penser que l’industrie chimique est un conglomérat de capitalistes cyniques prêts à détruire la terre pour de l’argent. Un peu caricatural, non?

    Je n’ai rien contre la chimie en soi, qui, dans le passé, a amélioré la qualité de vie de l’humanité tout entière. Mais la guerre de 1914 a provoqué une rencontre fusionnelle entre l’Etat, la recherche pure et les besoins industriels. Depuis ce tournant fondamental, la situ ation n’a fait que s’aggraver. Nous avons, malgré nous, engendré un monstre incontrôlable, dont la puissance économique nous dépasse et qui crée sans cesse de nouveaux produits dangereux.

    Parmi ces composants, il en est un, au nom poétique mais aux effets redoutables : les « larmes de sirène »…

    Les Américains ont baptisé ainsi les toutes petites billes de plastique qui servent de matériaux de base pour les tuyaux en PVC et les ordinateurs, ou encore pour les cosmétiques, les laits démaquillants notamment. Aujourd’hui on peut les ramasser sur toutes les plages du globe, du Pacifique à la Corse, de l’océan Indien aux grands lacs du Canada. Les enfants adorent. Mais personne ne peut imaginer les quantités phénoménales en jeu -400 millions de tonnes produites chaque année dans le monde- ni la durée nécessaire à leur autodestruction – près de cent cinquante ans pour un vulgaire sac plastique, mille ans pour une carte téléphonique.
    Les « larmes de sirène » produites par millions de tonnes chaque année dans le monde se retrouvent sur toutes les plages. Ici, à Hongkong.

    Les « larmes de sirène » produites par millions de tonnes chaque année dans le monde se retrouvent sur toutes les plages. Ici, à Hongkong.

    Les phtalates ont débarqué dans notre quotidien voilà quelques décennies. Pourquoi ces composés chimiques sont-ils, eux aussi, un cauchemar?

    Les phtalates ont des usages multiples (films plastiques, emballages alimen taires, peintures…) et sont à la fois solides, faciles à produire et peu coûteux. Le rêve de tout industriel ! Mais ils ont aussi des effets toxiques : ils peuvent perturber le développement du foetus, diminuer la fertilité, pro voquer des malformations. Et comme ils « migrent » facilement en se décomposant, on en retrouve partout. Dans les aliments, les jouets, le matériel médi cal comme les poches de sang, et même dans les sédiments du sous-sol. Jusque dans le corps de fourmis, en Europe, voire dans des forêts tropicales présumées à l’abri de toute pollution de ce genre, comme en Guyane ou en Afrique. Un projet de loi pour les interdire a bien été voté en ce sens en mai 2011 par l’Assemblée nationale, mais il est curieusement passé à la trappe. Le poids du lobby de la plasturgie – 140000 emplois rien que dans l’Hexagone – n’est sûrement pas étranger à cette frilosité…

    Tout de même, il reste bien quelques domaines préservés. L’eau que nous buvons par exemple?

    Détrompez-vous! L’eau du robinet n’est en réalité qu’un produit industriel, une reconstitution approximative de celle que l’on trouve dans les ruisseaux de montagne. Elle contient notamment du chlore, un produit « miraculeux » qui la purifie mais qui, au contact de molécules organiques, se transforme en quelque 600 substances de dégradation dont on ignore à peu près tout, sinon que certaines d’entre elles sont cancérigènes. En outre, ni le chlore ni les filtres utilisés, si fins soient-ils, ne permettent d’éliminer tous les déchets.

    Certes, il ne reste dans l’eau du robinet qu’une quantité infime de pesticides et de résidus médicamenteux (anti – dépresseurs, contraceptifs, antihypertenseurs…), mais ces derniers constituent une véritable bouteille à l’encre dans les océans – sans mauvais jeu de mots! Car le paradigme de Paracelse, vieux de quatre cents ans, selon lequel « la dose fait le poison » est tombé : récemment, des chercheurs ont constaté que certaines molécules sont nocives à très faibles doses et beaucoup moins dangereuses à des concentrations plus fortes. En d’autres termes, paradoxalement, « moins, c’est plus »! Cela défie l’intuition, j’en conviens, mais c’est un fait avéré.

    Autre sujet d’interrogation, la baisse inquiétante de la qualité des spermatozoïdes, en Europe notamment…

    Les premiers travaux publiés sur le sujet – au Danemark, il y a vingt-cinq ans – ont stupéfait les scientifiques. Certains évoquaient même des erreurs méthodologiques, jusqu’à ce qu’ils soient confirmés aux Etats-Unis et en France. Sur la réalité de ce phénomène, le consensus est désormais total : chaque année, la quantité et la qualité du sperme baissent de 1 à 2% dans les pays développés. Pourquoi ? Au plan scientifique, la question n’est pas définitivement tranchée, mais l’explication la plus vraisemblable est celle d’une exposition chronique à ces fameux « perturbateurs endocriniens » (phtalates, bisphénol A, oestrogènes…) que l’on trouve dans des déodorants, des jouets pour enfants, des canapés ou encore des écrans de télévision.
    Près de Minsk, en 2012, un fonctionnaire biélorusse inspecte 640 tonnes de pesticides extraits du sous-sol pour être recyclés en Allemagne…

    Près de Minsk, en 2012, un fonctionnaire biélorusse inspecte 640 tonnes de pesticides extraits du sous-sol pour être recyclés en Allemagne…

    Il existe pourtant des normes internationales; la « dose journalière admissible » (DJA) est ainsi censée protéger les individus…

    Ah, la fameuse DJA… l’alpha et l’oméga de la santé publique! L’industrie chimique a bien compris que, pour rassurer les consommateurs, il fallait à tout prix une norme garantie « sans danger ». Mais, même si cela peut paraître ahuris sant, personne n’est capable de dire qui a mis au point cette norme – pourtant fondamentale – ni selon quels critères. C’est toute la force de l’International Life Sciences Institute (Ilsi), le lobby le plus puissant de la planète dans le domaine agroalimentaire, qui regroupe Bayer, Monsanto, Nestlé, Unilever et tant d’autres : avoir noyauté les institutions européennes et imposé cette fameuse DJA au mépris de toute rigueur scientifique.

    Vous voulez dire que les experts des différentes commissions européennes se laissent manipuler?

    Je dis que la quasi-totalité d’entre eux ont, ont eu ou auront un jour des liens avec l’industrie chimique. Quant aux autres, leurs travaux sont enterrés avec une constance remarquable! Un exemple : en 2011, la Commission européenne demande un rapport sur les perturbateurs endocriniens à Andreas Kortenkamp, un toxicologue anglais réputé. Ce dernier conseille de durcir la règlementation existante. Que fait alors l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) ? Elle commande neuf mois plus tard un autre rapport, exactement sur le même thème, mais à 18 « experts », dont 8 ont des liens avérés avec le lobby chimique et 11 n’ont jamais rien publié sur le sujet.

    Autre cas : en janvier 2013, Syngenta, le leader mondial de pesticides, se procure – sans que l’on sache comment – un projet de communiqué de l’Efsa qui lui déplaît. Le jour même, la multinationale envoie un courrier comminatoire enjoignant à cette dernière de modifier les termes mêmes de cette note, et la menaçant de poursuites judiciaires en cas de non-réponse « avant 13 heures »! Résultat : l’Efsa se couche littéralement devant Syngenta et lui adresse des documents internes.

    Dans votre livre, vous révélez également un phénomène méconnu : l’apparition de produits « obésogènes ». De quoi s’agit-il?

    En matière d’obésité, la situation est dramatique. Rien qu’en France, pays pourtant relativement épargné, la prévalence d’adultes concernés a quasi ment doublé entre 1997 et 2012. Pourquoi si vite ? Avec sa propension à rajouter un peu partout du sel, du sucre et des graisses cachées, l’alimentation industrielle a évidemment sa part de responsabilité. Mais une épidémie aussi galopante ne peut s’expliquer sans le poids des « obésogènes ». Le terme a été inventé par Bruce Blumberg pour désigner tous les produits chimi ques pouvant avoir un effet sur la prise de poids. En 2006, ce scientifique américain remarque qu’un dérivé de l’étain, le « TBT », fait grossir des souris.

    En 2009, il propose une explication : comme le bisphénol A ou certains pesticides, le « TBT » détraquerait l’homéo stasie (l’équilibre dynamique) du tissu adipeux et accélérerait la production d’adipocytes, des cellules capables de stocker les graisses. L’hypothèse est discutée, puis validée après la parution d’un article scientifique incontestable en octobre 2012, dans lequel les auteurs passent en revue 240 publications internationales et concluent à « un grand nombre de preuves épidémiologiques d’un lien entre l’exposition aux produits chimiques et l’obésité ».

    Face à ces scandales, les pouvoirs publics semblent bien discrets. Incompétence, cynisme?

    Je parlerais plutôt d’un mélange détonnant d’ignorance et d’indifférence. Y compris de la part de responsables politiques de gauche comme Ségolène Royal ou Marisol Touraine, totalement incultes sur ces questions. Certes, on ne peut tout exiger des ministres, mais qui les empêche de s’informer ? Après tout, en tant qu’élus ils sont comptables du bien-être de leurs concitoyens. La création d’emplois, oui, la croissance économique, oui, le choix de l’industrie chimique au détriment de la santé publique, non !
    L’industrie chimique est devenue « un monstre incontrôlable ».

    L’industrie chimique est devenue « un monstre incontrôlable ».

    Le Grenelle de l’environnement n’a donc servi à rien?

    Cette histoire est drôle et sinistre en même temps. En 2007, lorsque Jean- Louis Borloo réunit tous les acteurs concernés (paysans productivistes, associations de défense des consommateurs, industriels…), il prend devant eux l’engagement de faire baisser la quantité de pesticides de 50 % dans les dix prochaines années. Soulagement des écologistes, panique dans les rangs de la FNSEA, le puissant lobby des agriculteurs ! Son responsable s’éclipse alors de la réunion, revient quelques minutes plus tard et fait ajouter cette précision dans la déclaration officielle : la baisse se fera… « si c’est possible ». Autant dire que cette promesse relève d’une farce, pas d’une obligation.

    Que faire, alors? On ne peut tout de même pas se calfeutrer chez soi pour échapper à tous ces polluants potentiellement mortels!

    Ce serait, de toute façon, une très mauvaise idée puisque l’air intérieur est plus pollué encore que l’air extérieur. Entre les moquettes au sol, les peintures aux murs et les divers revêtements, notre organisme est soumis à un relargage de substances dangereuses. Une exposition certes faible, mais quasi continue puisque nous passons près de vingt heures par jour dans un espace confiné, à la maison ou au bureau. Voilà pourquoi dans vingt ans nous parlerons de cette pollution dans les mêmes termes que l’amiante aujourd’hui : comme un scandale sanitaire national que les responsables politiques n’ont pas voulu, pas su ou pas pu éviter.

    Comment expliquez-vous le silence des autorités sanitaires?

    Très simplement : personne n’a le début d’une solution de remplacement à proposer. En réalité, il faudrait revoir la quasi-totalité des processus industriels, y compris pour des objets fabriqués à l’étranger, comme ces fauteuils importés de Chine qui contiennent du formaldéhyde, une substance fortement irritante et même dangereuse. Mais allez donc imposer aux Chinois des vérifications de leurs usines… Dans la mesure où il n’existe pas d’alternative fiable et inoffensive, évoquer ce problème, c’est risquer de provoquer un mouvement de panique incontrôlé. Quel homme politique français osera prendre une telle responsabilité?

  34. Bonjour,

    Grand Merci MarieLLine,

    Enorme Merci aussi a Mr NicoLLino. 🙂

    Emission CO2 mon amour. Vous l’avez bien mouché, le Mr chimiste. Avec tact. Du grand art!

    Ai beaucoup aimé le passage de la tentative de déstabilisation, aidée du mot favori (complot) de ceuxcelles qui étalent avec véhémence leur pensée unique et dont les arguments sont faibles face a des vérités qui dérangent.

    Bientôt ils vont nous pondre une loi!

    Un petit hors sujet jouissif! Cliquer sur Mr Alain Marsaud. Merci.

    http://videos.assemblee-nationale.fr/video.5813.2076070

    Belle journée a toustes,

  35. Résumé : Au sein des pratiques de communication et de relations publiques, la communication sensible tient une place particulière à la fois pour ses acteurs mais également pour les chercheurs qui s’en emparent comme objet de recherche. Au prisme des sciences de l’information et de la communication et d’un questionnement éthique plus large, ce travail centré sur la communication se rapportant à des sujets sensibles, c’est-à-dire porteurs de contestation,
    cherche à dénir la communication sensible tout en donnant les bases d’une analyse de
    cette pratique particulière. Trois enjeux guident alors cette étude de la communication
    sensible : l’enjeu d’une dénition ; l’intérêt de cet objet en tant que miroir des mutations de la sphère publique et enn une tentative de typologie des différents principes et thèmes de
    la communication sensible en ce qu’ils impactent l’éthique de la communication en général.
    Mots-clés : communication sensible; relations publiques; éthique; responsabilité sociale d’entreprise; communication de crise; risques; débat public.

Répondre à Jeanne Guiader Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *