Derrière Sivens, ceux qui décident

Cet article a été publié par Charlie Hebdo le 5 novembre 2014
Faudrait voir à comprendre. Qui « pense » les barrages, les ponts, les routes, le nucléaire, le remembrement ? Perpétuellement les mêmes, depuis plus de deux siècles.

On va essayer de faire court, mais le fond de l’affaire mérite un livre. Ce qui s’est passé autour de ce putain de barrage de Sivens se produit chaque jour ou presque, d’un bout à l’autre de la France, de la ferme des « 1 000 vaches » à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en passant par des milliers de projets publics ou parapublics conçus dans l’opacité la plus totale. Pourquoi, chers amis les aveugles ? Mettons de côté l’imbécillité coutumière des collectivités locales, qui versent faute d’idées dans le clientélisme. À Sivens, il s’est agi pour les socialos en place d’arroser quelques paysans intensifs et de faire travailler des boîtes de BTP locales. Il y a toujours une raison, aussi merdique soit-elle.

Mais derrière, il y a des dossiers biaisés, des choix controuvés, des prises de décision dissimulées sous l’apparence de la froide technique. Pour mieux comprendre, deux exemples. Exceptionnellement, l’auteur de ce papier va utiliser le je, car c’est à moi que cela est arrivé. En 1991, préparant un livre, je décide de rencontrer un Ingénieur général des Ponts et Chaussées, Jacques Bourdillon. Ce monsieur venait d’écrire, sous l’autorité du ministère de l’Équipement auquel il appartenait un rapport renversant intitulé : « Les réseaux de transport français face à l’Europe ».

Selon lui, pour éviter un déclin sinon inévitable, il fallait investir 1560 milliards de francs – 340 milliards d’euros en valeur 2013 – en quinze ans, soit plus de cent milliards de francs par an. Cette manne colossale se traduirait par d’innombrables infrastructures : ponts, routes, autoroutes. Comme j’étais époustouflé, j’ai décidé d’aller voir ce monsieur Bourdillon, mais, crotte, il venait de prendre sa retraite de haut fonctionnaire, et il avait donc quitté le ministère. Je l’ai retrouvé rue du Général Camou, à Paris, travaillant pour Scetauroute, bureau d’études commun à toutes les sociétés d’autoroute. Vous faut-il un paquet cadeau ?

L’année suivante -, 1992 -, j’interrogeai pour le même livre un ingénieur du Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM). Il était rigolard, il me demandait pourquoi il n’y avait pas de châteaux d’eau en Angleterre. Ben oui, pourquoi ? Les ingénieurs des Ponts gagnaient chez nous – légalement, mais discrètement – des « rémunérations accessoires », primes épouvantables accordées en fonction du volume de travaux effectués sous leur contrôle. En somme, plus on construisait en France de châteaux d’eau, plus ces grands ingénieurs empochaient. Sauf qu’il y avait des châteaux d’eau partout. Par quoi les remplacer ? Alors le type du BRGM a explosé de rire, me disant ensuite, à peu près textuellement : « Regardez ce qui va se passer dans les prochaines années. La France va être saisie d’un prurit de ronds-points ». Et il avait raison. On en aurait des milliers, et les ingénieurs des Ponts rempliraient ainsi leurs bas de laine.

Trois corps de cette « noblesse d’État » décrite en 1989 par Bourdieu tiennent le pays via un monopole de l’expertise technique : les Mines, les Ponts et Chaussées et réunis avec eux depuis 2009, le Génie rural et les eaux et forêts. Et cela dure depuis plus de 200 ans. Le nucléaire, les autoroutes, les villes nouvelles, le remembrement, le « recalibrage » des ruisseaux et rivières, les barrages, c’est eux. Tout, rigoureusement tout passe par eux.

Même le barrage de Sivens ? Même. Formés dans un cadre aujourd’hui ringardissime – une rivière, c’est un tuyau, une forêt, c’est une monoculture, une centrale nucléaire, c’est la puissance nationale -, on les trouve par exemple, côté pile, à la direction départementale de l’agriculture du Tarn et du Tarn-et-Garonne, où une partie du projet Sivens a été « pensé ». Et bien sûr à la surpuissante Agence de l’eau Adour-Garonne, dont le directeur, Laurent Bergeot, est ingénieur général des Mines. Le plus rigolo : les signataires du rapport contestant en partie Sivens (1) sont deux ingénieurs des Ponts et des eaux et forêts.

Ces gens sont des dialecticiens capables de proposer à tout moment, en fonction de leur intérêt, la thèse et son antithèse. Mais on n’a pas la place de continuer, dommage.

(1) http://www.tarn.gouv.fr/expertise-du-projet-de-barrage-de-a2986.html

14 réflexions sur « Derrière Sivens, ceux qui décident »

  1. Scandaleusement édifiante cette histoire de rémunération accessoire indexée sur le volume des travaux effectués ! Il n’est pas clair à vous lire si ce système perdure ( j’ai bien compris que bien des mécanismes tiraient dans un sens comparable).

    Pour ne pas quitter le secteur BTP – quand le bâtiment va…- je souhaite vous signaler une expo, gratuite de surcroît- au pavillon de l’Arsenal à Paris : http://www.pavillon-arsenal.com/expositions/matiere-grise.php#.VGMgymeE_uk On y sent l’extension prise par les réflexions sur le réemploi de matériaux, réemploi parfois sympathique mais anecdotique parfois plus conséquent et d’impact plus large ( on trouvera dans le catalogue de l’expo des références pour prolonger la réflexion amorcée par les exemples présentés) . Par ailleurs, et pour le fun (?)ceusse qui souhaiteraient habiter dans un château d’eau s’essaieront à trouver l’âme sœur là : http://chateauxdeau.actifforum.com/f6-habiter-dans-un-chateau-d-eau

    Pour revenir à Sivens, j’ai lu qu’une centaine de barrages semblables étaient dans les cartons !!!! A Marjolaine, des agriculteurs tarnais réservent une partie de leur stand à Sivens. Une interlocutrice m’a confié- scandalisée et avec raison – que l’on trouvait DÉJÀ dans la région des vignes IRRIGUÉES ( les promoteurs du barrage ambitionnent(!) quant à eux de lancer la culture de blé irrigué ).
    Je me permets de signaler ici l’interview de Ben Lefetey à Terre à Terre : porte parole du collectif, lefetey expose calmement et clairement les tenants du conflit ( http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-territoires-sans-menagement-2-sauvegarde-de-la-zone-humide-du-testet-2014-11- ). J’insiste sur la calme assurance de Lefetey propre, je pense, à ébranler les plus sceptiques. Il est dommage que Pascal Bruckner n’en ait manifestement (?) pas pris connaissance avant d’écrire un article à la Manuel Valls dans le monde daté du mardi 05 novembre !

    Petite annonce : cherche H/F pour broncher parmi BCBG http://www.lesrespirations.org/

  2. Loulou,

    Dans le détail si complexe de ces affaires, je ne peux vous répondre. Mais voici le texte d’une question parlementaire, et sa réponse. Bien à vous,

    Fabrice Nicolino

    Rémunérations accessoires des fonctionnaires des corps techniques de l’équipement
    11e législature
    Question écrite n° 24672 de M. Claude Huriet (Meurthe-et-Moselle – UC)
    publiée dans le JO Sénat du 27/04/2000 – page 1494

    M. Claude Huriet attire l’attention de M. le ministre de la fonction publique et de la réforme de l’Etat sur les rémunérations accessoires des fonctionnaires des corps techniques de l’équipement. En effet, il lui rappelle que le décret nº 2000-136 du 18 février 2000 fixe, pour chacun des grades des corps des ingénieurs des ponts et chaussées, des ingénieurs des travaux publics de l’Etat, des contrôleurs des travaux publics de l’Etat, des conducteurs des travaux publics de l’Etat, des dessinateurs et des experts des services techniques, un coefficient en fonction de leur classement dans la hiérarchie du statut général de la fonction publique. Il lui indique que la relation directe entre le niveau de coefficient hiérarchique apparaît clairement pour chacun des grades et emplois définis à l’article 4 du décret du 18 février 2000, à l’exception des agents du grade de contrôleur des travaux publics de l’Etat. En conséquence, pour mettre un terme à cette inégalité de traitement qui ne semble pas justifiée, il lui demande de lui indiquer les mesures qu’il compte prendre en faveur des agents du grade de contrôleur des travaux publics de l’Etat.

    Réponse du ministère : Fonction publique
    publiée dans le JO Sénat du 20/07/2000 – page 2576

    Réponse. – L’indemnité spécifique de service a été créée par le décret nº 2000-136 du 18 février 2000 au bénéfice des agents des corps techniques du ministère de l’équipement dans le cadre de la budgétisation de l’ancien dispositif des rémunérations accessoires qui étaient financées par les recettes des prestations d’ingénierie réalisées par les services du ministère. Cette indemnité reprend donc à droit constant l’ensemble des caractéristiques des rémunérations accessoires et notamment le coefficient affecté à chaque corps et grade. Ce coefficient a été fixé à 7,5 pour les agents du grade de contrôleur en considération de leur situation dans son ensemble qui ne peut être réduite à un simple classement hiérarchique. En effet, les contrôleurs bénéficient, compte tenu des conditions particulières d’exercice de leurs missions principales, d’un régime indemnitaire dont les autres corps techniques sont exclus : indemnités d’astreinte et indemnités horaires pour travaux supplémentaires notamment. Appréciée ainsi globalement, leur situation ne fait apparaître aucune discrimination par rapport aux techniciens supérieurs de l’équipement, l’autre corps technique de catégorie B du ministère dont le premier grade bénéficie d’un coefficient de 10,5. A l’initiative du ministre chargé de l’équipement, une réflexion sur l’évolution des métiers de contrôleurs et leurs carrières dans le cadre d’un groupe de travail présidé par un membre du Conseil général des ponts et chaussées vient toutefois d’être engagée.

  3. En italien, les grands corps d´état français ça se traduit par Cosa Nostra, Camorra, Sacra Corona Vnita, Ndrangheta, ou Stidda! Et je ne blague même pas !

  4. Bonjour,

    Je suis ignorant de la question, mais cette situation ne m’étonne pas du tout. Néanmoins, le fait d’avoir des ingénieurs des Ponts contestant un rapport d’autres ingénieurs issus du même milieu, n’est-ce pas plutôt un point positif ? Dans cet article, c’est un point dont l’on se moque.

    Chez les économistes, on assiste à des opinions radicalement différentes pour un domaine qui ne contient, normalement, que des chiffres.

    Ces ingénieurs sont plutôt vus ici comme des manipulateurs à l’origine de nos maux, alors que mon intuition me dit qu’ils ne font que profiter d’un système qui leur est assez favorable.
    Qu’est-ce qui leur est favorable ? Cette idéologie néfaste qui traverse nos grands hommes politiques, celle qui consiste à croire que la technologie et le progrès sont les grands bienfaiteurs de l’humanité, et que pour avoir de la technologie et du progrès, il faut investir dans des infrastructures. Que l’on devient plus riche en construisant. En construisant tout et n’importe quoi, quoi qu’il en coûte, mais en construisant.

  5. La question de Mike le Parisien me fait penser a beaucoup de choses que j’ai observees:

    De tres nombreux detracteurs du nucleaire sont des savants atomistes ou d’ex-ingenieurs du nucleaire.

    Les critiques les plus pointues de l’informatique et de la societe de surveillance sont souvent des informaticiens.

    Les apotres de l’architecture sans architectes sont generalement des architectes ou des professeurs d’architecture (la je connais beaucoup de noms: Hassan Fathy, Bernard Rudofsky, Laurie Baker, Bruce Goff, Pierre Frey…)

    Les promoteurs de l’hygiene comme art de se passer de medecin sont des medecins, et…

    Tous les grands et celebres educateurs avaient comme ideal, comme but ultime… l’auto-education!

    Bref, nous sommes ici au coeur du probleme qui se pose a chacun aujourd’hui que, pour exercer sa profession d’une maniere honnete du point de vue d’un etre humain, il faut litteralement etre constamment en lutte contre les conditions d’exercice de sa profession!

    Ce que Pierre Rabhi a resume en ces quelques mots: « cultiver sa terre correctement est l’acte le plus revolutionnaire que l’on puisse faire aujourd’hui ».

  6. J’ai oublie de citer quelques ingenieurs de l’eau en Inde:

    – William Willcocks, qui vers la fin de sa vie pronait ardemment la restauration de l’ancien systeme d’irrigation au Bengale (mais apres avoir construit les plus grands barrages de l’epoque en Egypte et en Iraq);

    – Kapil Bhattacharya, dont la prediction detaillee (qui s’est averee exacte) que les barrages sur la Damodar et sur le Gange a Farakka allaient empirer les problemes memes qu’ils pretendaient resoudre a fini par mettre une fin brutale a sa brillante carriere d’ingenieur en chef du departement de l’irrigation de l’Etat du West Bengal;

    – G. D. Agarwal, fondateur des IIT, fondateur des ‘pollution control board’, professeur a l’IIT Roorkee, militant intellectuel et physique des traditions villageoises de conservation de l’eau, 3 fois greviste de la faim pour empecher la mise a mort complete du Gange;

    etc, etc.

  7. Merci Fabrice pour votre réponse. Il doit me manquer un coefficient car je peine à m’y retrouver dans cette construction linguistique si expertement administrée ! Je ne crois toutefois pas y retrouver de disposition à priori moralement discutable.

  8. Le problème des spécialistes critiques de leur spécialité doit aussi prendre en compte que ceux-ci sont minoritaires… sinon, ils ne seraient pas critiques! 😉

  9. @Mike,

    Ce n’est pas forcément positif: la critique peut porter sur des questions techniques sur la forme pour proposer un projet tout aussi inutile que destructeurs dans le fond.

    Une querelle interne, des appuis politiques changeants et très à l’écoute de leurs amis, de l’argent publique dilapidé et donc ici quelques ingés arrosés à tour de rôle… tout va bien !
    Quand nos « vieux » disaient qu’il faudrait une bonne guerre, ce n’est pas anodin : toute destruction conduira à reconstruction et relancer une économie basée sur du PIB.

  10. Le problème des spécialistes critiquant la doxa en place vient surtout qu’en France, il n’existe en général qu’une seul école (ou un seul réseau d’école) pour se former techniquement à ces questions.
    De fait le jeune étudiant scientifique sortant à 20 ans après sa classe prépa n’a pas vraiment de choix scolaire en fonction de son domaine de prédilection et ensuite à au sortir de l’école d’ingénieur va pas pouvoir financièrement attendre un poste qui ne soit pas issu du réseau des anciens.

    Dans le cas de Fabrice Nicolino, cela donne :
    BAS S -> prépa math ou physique -> école mines/ponts ou école des arts et métiers -> boulot au sein du réseau.

    Du coup, tout les meilleurs éléments sont extrait dès 18 ans pour la conservation de ces corporatismes, c’est assez effrayant.

  11. @ Anne eau-evolution : bravo ! Votre article déplie le débat – du moins tel qu’il est exposé dans les media de masse en le sortant d’un débat exclusivement idéologique. Je me permets de citer une partie du chapeau d’introduction de votre article sur Agoravox :

    « La mission d’inspection ordonnée par Ségolène Royal, et dont les conclusions ont été rendues publiques en octobre dernier, a occulté une dimension essentielle du dossier. Cette mission aurait dû inclure l’analyse des dysfonctionnements administratifs qui n’ont cessé de se succéder dans cette affaire, provoquant un scandale d’État. »

    L’éclairage apporté par Ben Lefetey – cf interview à Terre à Terre – apporte des eaux à votre moulin en rapportant que les justifications données à la construction dudit barrage ont varié en fonction des motivations douteuses – si j’ai bien compris, c’est d’abord pour contourner la réglementation environnementale que la régulation du débit de la rivière a été recherchée via un barrage afin de diluer les effluents d’une usine fabricant des produits laitiers- de ses promoteurs.

    L’article du journal Le Monde daté du 12 11 2014 révélant que les gendarmes « ont tout de suite eu conscience de la gravité de la situation dans laquelle ils se trouvaient. » [ grâce, il faut le souligner, aux lunettes de vue nocturnes dont ils ont fait usage ] n’échappe d’ailleurs pas à un défaut semblable à celui que vous soulignez : rien, par exemple, et pour se limiter à cela, à la grève de la faim, qu’ont faite cet été quelques opposants au projet ( j’écris bien au « projet », tel qu’il était promu).
    Je ne peux que souhaiter que votre texte parvienne à la connaissance des journalistes du Monde. Mieux : il me semble du plus haut intérêt que ce journal le fasse paraître. On serait alors fort curieux de connaître l’avis de Pascal Bruckner.

    Enfin, chapeau bas, vous terminez votre introduction par : « Dès lors un moratoire doit être prononcé pour toutes les autorisations administratives similaires aujourd’hui en cours sur l’ensemble du territoire » http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/sivens-le-compte-n-y-est-pas-159201

  12. merci Loulou ! Quand vous dites « Je ne peux que souhaiter que votre texte parvienne à la connaissance des journalistes du Monde ». Je dirais même plus « Mais que foutent les journalistes ? ».
    C’est une faille béante qui pourrait faire bouger les choses sur le fond et pas que pour Sivens, une faille qu’ils auraient pu voir par eux-même dés le début tellement elle saute aux yeux, et ils se taisent ! Ils s’excitent sur des pailles, et ils laissent passer des poutres !

  13. Je fais un petit pas de côté, prenant le risque de …déraper (?) : avant que n’éclate dans les medias l’affaire Sivens, Anne-Sophie Mercier rédigeait une critique du – très passionnant et instructif- documentaire de Christian Rouaud Tous au Larzac. J’en ai tiré ceci : « Les historiens qui ont travaillé sur le Larzac, que ce soit Pierre-Marie Terral ou l’Américain Alexander Alland (Le Larzac et après, l’Harmattan, 1995), n’occultent pas les tensions intenses qui agitèrent cette communauté. « On est une famille, répond José Bové. On a tout surmonté. Mais la parole, la décision finale, sont toujours revenues aux paysans, non à ceux qui venaient d’organisations politiques, qui avaient toujours la science infuse et se sont éloignés. » En fait, les paysans du plateau n’auraient sans doute pas pu l’emporter sans renforts extérieurs, essentiellement des groupes issus de la mouvance soixante-huitarde. Mais le choc des cultures fut vif, parfois violent. Il fallut l’existence d’un ennemi commun pour souder ces êtres si éloignés les uns des autres, et parfois un zeste de despotisme. Alexander Alland évoque des décisions prises « de manière plus ou moins secrète et nondémocratique ». « La famille, c’est parfois un peu étouffant », admet José Bové. Et, comme dans toutes les familles, on aime y réécrire l’histoire. » http://www.lemonde.fr/cinema/article/2011/09/17/le-larzac-une-histoire-un-film-et-le-mythe-de-jose-bove_1573728_3476.html

Répondre à Laurent Fournier Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *