Sans le moindre copyright

Vous allez me trouver un peu fainéant, mais ce n’est pas tout à fait cela. Je reproduis ci-dessous un article que j’ai déjà publié le 1er janvier dernier ici même. Pourquoi ? Parce qu’il exprime quelque chose de très profond – en moi – et je redoute un peu que certains d’entre vous l’aient loupé. La date du 1er janvier, à la réflexion, n’était peut-être pas idéale. Je ne sais pas si j’ai raison, mais il s’agit bien d’un programme politique. Qui commande, pour être éventuellement réalisé, l’apparition de forces qui n’existent pas. Si, et seulement si cela vous paraît avoir un sens, n’hésitez pas à faire circuler. ¡ Y Vamos !

Ce que je vais vous dire ce 1er janvier n’a rien de fignolé. Je commence en effet à près de 17 heures, et je n’ai guère de temps, en réalité. Mais je suis poussé malgré moi. Rien de grave. Rien de léger non plus. Voici mon point de départ : s’il devait y avoir une priorité, une priorité véritable, quelle serait-elle ? Eh bien, ma réponse est celle-ci : il n’y a rien de plus urgent que de restaurer ce qui peut l’être dans le fonctionnement des écosystèmes naturels.

Je reconnais que, présenté de la sorte, cela ne vaut pas le champagne du Nouvel An. Mais il est certain que tout sera désormais plus difficile, à mesure que les prairies et les cultures, les rivières, les océans, les forêts, les zones humides, les savanes se dégraderont davantage. Il est temps, il est même bien tard pour rappeler que toute société humaine, tout projet de quelque nature que ce soit repose in fine sur la bonne santé écosystémique de la planète.

Le deuxième point est aussi évident. Il existe dans nos circuits financiers délirants des masses jamais encore assemblées de puissance matérielle. Cette dernière accroît en proportion la gravité de la crise écologique et se dissout dans des achats aussi intéressants que le Big Mac, le Rafale, la Kalachnikov, la voiture, l’autoroute urbaine, le téléphone portable, la télé à écran plat, la guerre en Irak, le salaire des bûcherons d’Amazonie, le salaire des planteurs de palmiers à huile, le check-up confirmant l’obésité universelle, la corruption, sans compter le pur et simple gaspillage sous l’une de ses dix milliards de formes. En bref, il y a de l’argent. Il n’y en a jamais eu autant, il n’y en aura peut-être jamais autant.

Troisième point : le travail utile socialement disparaît massivement. Qu’elle s’appelle chômage au Nord, économie informelle ou désœuvrement ailleurs, l’inactivité « occupe » une quantité invraisemblable d’humains. Combien ? Aucune statistique ne permettra jamais de savoir quelle est la quantité de travail disponible sur terre. Je postule qu’elle est, pour la question qui m’intéresse, sans limites discernables. Si l’on y tient, je gagerai qu’au moins un milliard d’entre nous, peut-être deux, et qui sait davantage, pourraient travailler plus utilement, rapidement qui plus est.

Et alors ? C’est là, bien entendu, que tout se complique abominablement. Ce que j’entrevois n’a rien de secret. Il faut trouver un moyen de relier ces données indiscutables. Il faut trouver un biais qui permette d’utiliser une fraction importante de la richesse produite, de la distribuer dans de bonnes conditions, jusqu’à la plus petite communauté perdue, en échange d’un travail concret, au service de tous, au service de l’ensemble, au service de l’avenir commun.

Ce n’est pas la peine de protester encore. Laissez-moi préciser un peu. D’abord, il ne s’agit pas d’imposer. Ce travail servirait en priorité ceux qui s’y adonneraient. Si vous limitez la sécheresse ou l’inondation en tel point précis du globe par des travaux de génie écologique, qui en profitera d’abord ? Eux ou d’autres ? Non, il s’agit de proposer un salaire, peut-être un revenu familial garanti à qui accepterait de rétablir des équilibres rompus. Ici, ce serait par le développement de l’agro-écologie, au détriment des cultures industrielles et chimiques. Là, par le retour de la rivière aux règles hydrologiques éternelles. Donc, contre les grands barrages et l’irrigation au service de l’exportation. Ailleurs, par la reconstitution minutieuse de communautés végétales stables, par exemple sous forme de vraies forêts.

Un tel projet mondial est essentiellement utopique, j’en conviens. Il suppose des pouvoirs qui n’existent pas. Il impose une révolution planétaire qui donnerait, au passage, le pouvoir sur la terre aux paysans. Ruinant à jamais les restes si puissants de la féodalité, l’un des rapports sociaux les plus résistants qui soient. Mais d’un autre côté, avons-nous bien le choix ? Est-il simplement concevable de laisser la vie disparaître à une telle vitesse ?

Je reprends donc. D’abord, créer une idée, qui serve de drapeau à tous, au nord comme au sud. Une phrase suffirait, qui dirait : « Restaurons la vie sur terre ». Dans un premier temps, nous ne serions qu’une poignée derrière une telle proclamation. Mais ensuite, mais demain, mais dans dix ans ? Je crois profondément que nous devons recréer l’espoir. Soit un but magnifique qui rassemble enfin la jeunesse fervente du monde, et les vieux. Les petits-bourgeois effarés que nous sommes et les paysans du riz, au Sri Lanka ou aux Philippines. Les derniers peigne-culs du Tyrol et les gosses des rues de Bogota ou Rio. Les métallos de Detroit et les va-nu-pieds de Kinshasa. Les cadres tokyoïtes et les éleveurs de yacks du Tibet. Les Iakoutes. Les banlieusards. Les Yanomani. Les alcoolos de Moscou et Kiev. Les Bushmen. Les éleveurs de la brousse australienne.

Je crois pour ma part que l’humanité – au moins la partie la plus noble de l’humanité – attend sans le savoir une parole de reconstruction. Je suis même sûr qu’un message unique, répercuté d’un bout à l’autre de la terre, changerait radicalement la donne. À condition d’être ferme. À condition d’être patient. En se souvenant de tout ce qui a été tenté dans le passé, et parfois réussi.

Recommençons. Un, les écosystèmes. Tout n’est pas possible, car certaines destructions sont irréversibles. Mais la marge est géante. Il existe une plasticité de la vie, telle que nous pouvons espérer renverser le courant. Pas partout, non. Pas toujours, hélas. Il reste, néanmoins, que la puissance de feu des hommes, si affolante dans ses effets négatifs, peut être tournée en son contraire. Je pense profondément qu’on pourrait retrouver une partie de la fertilité d’antan. Assez, en tout cas, pour échapper au pire.

Deux, la richesse. La taxe Tobin était une sorte de plaisanterie. Il faut désormais acculer l’oligarchie qui tient les rênes de la si mal nommée économie. Ne plus rater la moindre occasion d’accuser ceux qui préfèrent l’argent à l’existence. Tout en clamant qu’il nous faut récupérer au moins 10 % de la totalité de la richesse produite chaque année. Je n’ai pas le chiffre exact en tête, mais le total se chiffre en milliers de milliards de dollars. Fou ? Raisonnable au contraire. Que représentent ces 10 % au regard de l’enjeu ? Vous, personnellement, ne renonceriez-vous pas immédiatement à 10 % – et bien davantage – de vos revenus en faveur de qui sauverait votre vie et celle de vos proches ?

Non, 10 % est raisonnable, au point dément où nous sommes rendus. Bien entendu, tout resterait à faire. Car nul pouvoir existant ne serait en mesure de gérer et de distribuer comme il convient une telle manne. Mais croyez-moi sur parole : les solutions apparaissent dans le cours d’une action. Pas quand on reste inutilement autour d’une table, la tête entre les bras.

Trois, le travail. C’est peut-être le plus difficile. Mais à coup certain le plus passionnant des trois points que j’évoque. Il s’agirait d’une sorte d’affranchissement de tous, au bénéfice de tous. Cela ne semble pas sérieux. Ça l’est. Je m’autorise un rapprochement, absurde tant tout est différent, mais qui rendra mon propos plus clair. Ceux qui ont osé penser la fin de la royauté et la République en 1750 étaient-ils seulement des fous ?

Je plaide pour un changement d’échelle, de valeurs, de combat. Je pressens comme certain qu’une mise en mouvement, par-delà les différences d’âge et de conditions, toucherait cette part généreuse de l’homme, celle qui peut et doit tout changer. Nous savons, pour notre malheur, que le monde sollicite sans relâche l’individualisme, l’envie, la laideur, la petitesse. Je suggère de nous tourner vers le reste, caché dans les replis de notre âme commune.

14 réflexions sur « Sans le moindre copyright »

  1. Salut Fabrice. Merci pour ce texte. Cette revolution est en cours, je te l’ai deja suggere, bon d’accord — moins rapide qu’on la voudrait, que necessaire, mais peut-etre plus rapide qu’on veut bien se l’admettre, fide le livre de Paul Hawken dont je t’ai cause dimanche, et son idee que ‘nous’ incarnons une sorte de reaction immunitaire du metaorganisme planetaire. Mot clef pour moi dans ton plaidoyer : ‘feodalite’. Les mauvais jrs je me dis que les systemes de pouvoir, la disparite que tu evoques la sont une sorte de realite primatalogique et donc intrinsique a la realite sociale de notre espece, quelque soit l’epoque, quelque soit l’ideologie. Les bons jrs, les jrs de repit en fait, j’ai simplement la chance de ne pas y penser, a cette feodalite, a cette profonde injustice dans notre heritage, parceque trop occupe a faire un comptage d’oiseau, planter un potiron ou elever mon fils. En tout cas vive les premiers de l’an – et ces revolutions planetaires qu’ils sont senses celebrer
    d

  2. tu as bien fait de remettre ce texte en ligne ! tu as décidément le talent de traduire en mots ce que beaucoup de nous ressentent ou pressentent sans pouvoir l’exprimer. La Volonté est un acte, faisons acte de volonté !
    Je vais mettre ton article sur mon blog, et faire un lien sur ta page, ce que j’ai déjà fait. Répandons les bonnes paroles et semons les bons actes.
    Qi

  3. Le texte que vous venez de publier me fait un immense plaisir, et je me suis empressée de l’envoyer à tous ceux qui comptent pour moi et qui le relaieront à leur tour. C’est en effet un vrai projet politique, dont j’avais aussi l’idée, mais sans l’avoir formalisé aussi clairement.
    C’est limpide: la sauvegarde des écosystèmes, base de toute vie; le réalité de l’argent disponible et si mal utilisé dans l’ensemble; la nécessité d’un travail utile pour tous, à la fois respectueux de l’homme et de l’environnement.
    Et effectivement,aujourd’hui, seule une pensée internationaliste pourra sauver le monde.
    Il faudra tout d’abord nous réapproprier les signes, car ceux qui dirigent voudraient que tous s’équivalent ( exemple flagrant: le blé utilisé pour faire rouler nos bagnoles).
    A nous de faire en sorte que cette parole soit le ferment d’un autre monde dès à présent!

  4. je me souviens très bien de ce texte, des espoirs divers qu’il a fait naitre, des orientaions aussi qu’il m’a aidée à prendre . ca va dans le bon sens , et je pense aussi que cette révolution est commencée ,qu’elle est en train doucement de prendre corps . ainsi, l’idée de décroissance est rejointe par celle , canadienne mais aussi plus concrète , de liberté volontaire (voir sites).

  5. Transmission de pensée entre Paris et les Pyrénées. Hier soir, nous étions une douzaine de personnes à refaire le monde dans un petit troquet, au pied du Pic du Gar, réunis là par le prétexte d’un repaire de « Là-bas si j’y suis », avec un fil conducteur sur « qu’est-ce que c’est qu’être citoyen aujourd’hui ? » Nous étions deux à réfuter ce terme de « citoyen », référent d’une république qui se mord sans arrêt la queue de la démocratie représentative à vie.
    Et puis nous en sommes venus à ce qui nous semble essentiel : manger donc cultiver la terre et sans machine qui trinque au pétrole ou à l’agrocarburant*. Et l’utopie qui joue du coude au point de se faire une place non négligeable au travers de nos choix en marche d’occidentaux qui ne risquent rien à émettre des idées : se donner les moyens de travailler la terre à la traction animale ou à l’outil manuel, pour se nourrir, pour prendre en compte notre environnement, pour que la seule industrie locale (qui nous pollue depuis quelques mois parce qu’elle a tiré un trait sur l’humain dans et hors ses murs) ferme. On s’imaginait déjà respirer de l’air véritable, voir couler de l’eau sans métaux lourds, faire jaillir d’un sol grouillant de vers des plantes sans OGM ni pesticides. On pensait même aux autres, faire des échanges entre nous et avec les intoxiqués de la norme et de la conformité. Amener ces derniers à venir « consommer » nos utopies pour que le choc ne soit pas trop violent et nous concocter un petit festival sans prétention. Un festival ou chacun (chaque groupe) apporterait sa manière d’habiter son coin de terre avec respect, en partant de l’existant (achats groupés, culture, culturel, échanges de savoirs, échanges de graines, entr’aide, toilettes sèches, déplacements, …) pour arriver à l’existence. Des stands, des pratiques, de la musique, de la bouffe, du lien, du temps, des initiatives, de l’autonomie, des décisions à prendre ensemble, …
    Notre seul souhait est d’y arriver avant d’être rattrapés par le réchauffement climatique, la stérilisation des sols ou la mort des abeilles. Allez, on plante nos graines d’espoir et on se donne rendez-vous sur le blog** de Fabrice, qui nous encourage avec tant de constance, pour se tenir au courant.
    Anne-Marie.

    * Je préfère agro-carburants plutôt que bio-carburants (comme dans ton livre, Fabrice).
    ** Quand j’ai le cafard, c’est sur ton blog, Fabrice, que je retrouve la force de croire à l’avenir, malgré le poids des infos en provenance des apprentis sorciers de l’ère industrielle.

  6. @ anne marie, rigolo : hier j’étais à une réunion décroissance, nous étions une dizaine de personnes à refaire le monde…

  7. c’est beau , et çà me plait, mais que faire des journalistes? ce sont eux qui sèment et qui ont les places d’où semer pour atteindre le plus grand nombre…or jusqu’ici, ils ne brillent pas trop par leur courage mais plutôt par un fort instinct grégaire!

  8. Moi aussi, je veux bien « acculer l’oligarchie qui tient les rênes de la si mal nommée économie » mais il y a tout de même un détail qui me chiffonne : comment ? (je veux dire : au-delà de tout ce que nous faisons déjà les uns et les autres)

  9. Certes, nous oeuvrons tous, toutes, là où nous sommes, Anne-Marie l’illustre parfaitement, mais il me semble que ce qui est proposé, c’est un projet d’envergure et global.
    Pour cela il serait important d’avoir une coordination nationale, voire internationale. C’est, à mon sens, ce qui a toujours empêché à l’écologie de vraiment se faire entendre: le passage d’une action de terrain souvent magnifique à une résonnance plus large.
    L’émiettement ou les discordances ont été souvent exploités par ceux qui n’ont pas envie que les choses changent.
    Le moment n’est-il pas venu de réunir tous les acteurs de l’écologie autour d’un tel projet?

  10. La simplicité volontaire est un mouvement de société actuelle, à base plus individuelle qu’institutionnelle, qui propose à chacun de réduire sa dépendance à l’argent et à la vitesse, à libérer du temps pour la communauté plutôt que de l’utiliser pour gagner plus d’argent, de favoriser les comportements écologiques et respectueux de la société : le temps libéré ainsi doit être employé à un effet débond, plutôt qu’un effet rebond.

    On peut tracer son origine en Europe dans les écrits de Léon Tolstoï et de John Ruskin (Unto This Last). Il est représenté, par exemple, par le mouvement des Compagnons de Saint François ou encore les Communautés de l’Arche de Lanza del Vasto, inspiré par Gandhi, lui-même inspiré par Ruskin.

    Il existe aussi en Amérique du Nord, et particulièrement au Québec, province du Canada, sous l’influence de penseurs comme Serge Mongeau et des éditions Écosociété.

    la décroissance est un mouvement interessant, parce qu’il concerne chacun et chaque communauté . Il permet de développer une réflexion de fond sur le fait d’être dans le monde au coeur de la diversité, sur apprendre à se réapproprier l’espace pour mieux le partager,à se réaproprier sa nouriture dans le sens , prendre le temps de la connaitre et de la choisir à travers les différends acteurs qui y prennent part , mais aussi, apprendre à se réenchanter de ce qui nous entoure . c’est vraiment une démarche très interessante qui permet souvent de changer complètement d’orientation et de mode de vie en connaissance de cause .

  11. Merci, Bénedicte, sur la simplicité volontaire.
    Très bien, évidemment, c’est ce que nous essayons de vivre, il me semble, mais cela reste une initiative personnelle et,hélas, pas le choix de cette société. D’où l’intérêt d’un projet plus global.

  12. Pour Katia
    Pour la coordination, on verra … Il faut d’abord qu’il y ait de l’existant à coordonner, qu’il y ait nécessité de coordonner.
    Les écosystèmes dont parle Fabrice, c’est là où on est. Je crains que pendant un temps plus que certain, ça ne vaille plus le coup de faire des coordinations qui auront pour conséquence d’entamer gravement l’empreinte écologique en déplacements et en occupation de lieux. Le rassemblement du Larzac en 2003 m’a ouvert les yeux à ce propos.
    D’autre part, je pense qu’il faut laisser revivre nos écosystèmes cérébraux, formatés ou mis en jachère. Si on se laisse le temps de vivre des choses, là où on est, avant de coordonner, on aura plus de chances de retrouver une diversité de solutions salutaire pour éviter l’uniformisation (comme la biodiversité).
    Mais bon, je suis comme toi, Katia, comme vous qui lisez ces lignes, je cherche. Ce qui me rassure, c’est qu’on est nombreux à chercher. Qu’est-ce qui fait qu’on sera suffisamment nombreux ? Je n’en sais rien. Ce qui est sûr, c’est que si on ne fait rien, rien ne se fera.
    L’intérêt que j’ai pour l’Histoire m’a fait m’interroger sur le fait que souvent des modifications à l’échelle de la planète seraient intervenues simultanément. Est-ce que l’invention du feu par exemple a été communiquée aux hommes à partir d’un seul lieu-source ou vient-elle de différents lieux sans lien avéré les uns avec les autres ? Juste parce que c’était le moment ?
    C’est peut-être ainsi que nous trouverons ce « reste, caché dans les replis de notre âme commune », dont parle Fabrice.

  13. @ Anne marie , j’adhère ! Ca commence a bouger côté écologie parce que nous décidons de changer dans nos vies de tous les jours et que nous sommes de plus en plus nombreux à le faire . Après cette phase d’embrasement, le feu se répandra naturellement et malgrè les divergences d opinions,de lieux et de cultures . mon intérêt pour l’histoire me fait avoir le même raisonnement, que l’on retrouve également chez Thoreau que j’ai découvert grâce à Fabrice sur ce blog . L’initiative du portail etyc.org est interessante en ce sens, également à developper .

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