Ce pétrole d’où tant de choses viennent…

Ceux qui ont lu ici le papier de la veille comprendront aisément qu’il s’agit d’une suite. Je viens de me décider – sans les mains – à vous faire, et à me faire aussi, un petit cours de chimie. Que les professeurs qui me corrigeront fatalement soient indulgents, car je suis un débutant. Vale, comme on dit sous d’autres cieux, y adelante !

Quand on extrait d’une couche géologique du pétrole brut, on se retrouve avec un produit visqueux et passablement inutile. À ce stade, il sert surtout à se noircir les mains. Le pétrole, comme chacun sait, doit aller se faire raffiner dans une cathédrale industrielle. Là, selon les cas et les situations, on en obtiendra différentes qualités, cette fois utilisables par l’homme.

Pour commencer, on chauffe le tout à 385 °C et quand le pétrole est parvenu à la température idoine, il est conduit sagement dans une tour de distillation où ses principaux composants se sépareront à jamais. Le gazole servira aux camions et aux innombrables bagnoles diesel. Le fioul chauffera maisons, usines et bureaux, à défaut de nos âmes. Le kérosène permet(tra) à madame Christine Lagarde de franchir l’Atlantique en avion chaque semaine, du temps en tout cas où elle n’était pas encore ministre des Finances, mais seulement businesswoman internationale. Le naphta, enfin, sera changé par un coup de baguette magique en essence automobile et bien d’autres merveilles.

Merveille, en effet, merveille et grandes merveilles. Reprenons l’exemple du naphta, dont les molécules se condensent entre 180° et 40° dans la tour de distillation. Il ne va pas servir seulement à faire rouler nos belles autos, mais aussi à fabriquer des engrais, des pesticides, des médicaments, des parfums, des cosmétiques, des lessives, des colorants, et tellement d’autres créations du génie humain que la liste entière ferait aisément le tour de notre si petite planète. Parmi eux, les glorieux plastiques.

Pour obtenir du plastique, il faut polymériser. Fastoche. Vous mélangez naphta et vapeur d’eau, vous faites cuire à (très) gros bouillons – 800° -, puis vous refroidissez sans prévenir. Les molécules de naphta se cassent et se changent en monomères. C’est le craquage. Ensuite, il suffit de mettre en réaction ces petites molécules, lesquelles, comme de gentils toutous, formeront des assemblages et enchaînements de molécules, les polymères. Tous les plastiques sont polymères, mais tous les polymères ne sont pas des plastiques. Voyez, c’est à notre portée.

À ce moment de l’histoire, ébahis, nous voyons apparaître une matière toute nouvelle, solide, dont nous allons jouer pour fabriquer ce qui nous passe par la tête : climatiseurs, antiseptiques, gazon artificiel, asphalte, aspirine, ballons, pansements, bateaux, bouteilles de Volvic, caméras, bougies, voitures, moquettes, cassettes vidéo, calfeutrage, CD, peignes et brosses, ordinateurs, crayons de couleur, crèmes, adhésifs dentaires, déodorants, détergents, produits-vaisselle, habits, séchoirs, couvertures chauffantes, toile isolante, engrais, leurres de pêche, fils de pêche, cire pour sols, ballons de foot, colles, glycérine, balles de golf, cordes de guitares, teintures pour cheveux, bigoudis, aides auditives, valves cardiaques, peintures, congélateurs, encres, insecticides, isolation, kérosène, gilets de sauvetage, linoléum, beurre de cacao, rouges à lèvres, haut-parleurs, médicaments, éponges, lubrifiants, casques de moto, pellicule cinématographique, vernis à ongles, filtres à huile, pagaies, pinceaux, parachutes, paraffine, stylos, parfums, Vaseline, chaises en plastique, vaisselle en plastique, ruban adhésif, contreplaqué, réfrigérateurs, roues de skateboards, sacs poubelle, bottes en caoutchouc, chaussures de jogging, saccharine, joints (et non pas joints), cirage, chaussures, rideaux de douche, solvants, lunettes, chaînes-stéréo, pulls, balles de ping-pong, enregistreurs, téléphones, magnétoscopes, raquettes de tennis, thermos, collants, garnitures de WC, dentifrice, transparents, pneus, rubans encreurs, parapluies, capsules de vitamines, tapisseries, conduits d’eau, résines.

Ce n’est qu’une courte sélection, car avec PVC, polypropylène, polyéthylène, polystyrène, polyesters insaturés, polyuréthannes, silicone, polyépoxydes, entre autres, on peut s’amuser jusqu’à la fin du monde. Et d’ailleurs, à ce propos, que se passera-t-il fatalement quand le pétrole viendra à manquer pour de bon ? Je vous pose la question, car j’ai confiance dans votre sens de l’imagination.

Autre interrogation majeure : de quoi nous parle-t-on au juste ? Les responsables publics dont nous sommes affligés gâchent la totalité de leur temps, qui est un peu le nôtre, à évoquer pèle-mêle le prochain congrès socialiste, l’âge du capitaine Sarkozy, la joliesse de son épouse, le point de croissance qui nous manque, la coupe d’Europe de football, le cours du porc au marché au cadran de Plérin, et bien entendu le sort de notre géant Renault-Nissan.

En somme, pas un ne prépare l’opinion de ce pays à affronter une crise globale, gravissime et désormais inévitable. Je vous le demande donc avec insistance : que faut-il penser de ces excellentes personnes ? Je ramasse la copie demain matin.

26 réflexions sur « Ce pétrole d’où tant de choses viennent… »

  1. vous auriez du être prof de physique chimie, c’est clair, limpide, irréfutable. Pas comme le pétrole en somme ! Et pour la copie, ma note sera surement zero. Que faire ? Je ne cesse de me poser la question sans réponse…

  2. Merci Fabrice, tu vas pouvoir devenir pigiste à Sciences & Avenir ! Tu as juste oublié l’écorche-tomates et la tourniquette à faire la vinaigrette (à l’huile de moteur bien sûr) dans cet étonnant inventaire !
    Et les biberons peut-être aussi, ou alors je ne les ai pas trouvés… ce qui me fait remarquer que pour nos bébés, le pétrole est omniprésent : biberons donc, tétines, jouets en pagaille, crèmes… voilà le monde en « super-plastique » (dixit Souchon) qu’on offre à nos enfants…
    Mais ne désespérons pas, pour remplacer le plastique, les nanotechnologies vont venir à la rescousse, pour le pire et pour le pire !

  3. Eh, Mr Fabrice, d’avance tu peux me mettre un gros zéro, a moi aussi, rehausse d’un « Rosane, hors sujet ! » bien souligné a l’encre rouge, et en plus, ce n’est pas moi qui écrit la réponse, donc double zéro et renvoyé de l’école pour plagiat. En tous cas, en guise de copie (littérale !) deux articles pour le prix d’un, en lien ci-dessous, de ma « Diogène américaine » préférée, sur la nature systémique du changement, sur l’origine imprévisible et souvent très « sale » du progrès (le notre)…je parle bien évidemment de Rebecca Solnit, pour qui le Viagra a eu la vertu de sauver des espèces, pour qui le Nouveau Monde est loin d’être définitivement conquis, pour qui l’embourbement en Iraq a sauve une partie de l’Amérique latine, même temporairement ; finalement, pour qui l’ère des dinosaures (c’est une métaphore) prendrait fin avec celle, annoncée, du pétrole, et l’avènement des petits mammifères (encore une métaphore – Rebecca parle ici en fait de la fin des grandes structures, étatiques, corporatistes, etc. et leur remplacement par le « local » – et l’ecologique, forcement). Solnit, donc, sur une évolution possible de la vie sur terre et des hommes qui seraient encore de la partie, même que les bioplastiques Cargill que l’on tentera en vain de faire pousser dans les champs pour remplacer ta longue liste d’objets usuels, n’y changera rien, car impossible (pas assez de planète, voyons, ni assez de vigils pour protéger le tout prive d’une prise de la Bastille planétaire)
    Enfin, puisque t’es un As en chimie, Prof, je présume que tu es également TOP calé en rosbif.
    Comment prendre la mesure de la victoire :
    http://www.tomdispatch.com/post/8260/rebecca_solnit_on_taking_the_measure_of_victory
    L’âge des mammifères :
    http://www.tomdispatch.com/post/149598/rebecca_solnit_end_of_the_year_review_2026
    Et Insolent avec Ca !
    A plus, man
    d

  4. Et voila, je pèche encore par excès, mais difficile de résister au partage en communauté. Pour ceux qui veulent, la dernière interview de Vandana Shiva, tombée tout juste ce matin dans ma boite email en plastique de pétrole que j’ai –
    La crise de la bouffe ET de l’eau :
    http://www.alternet.org/module/printversion/85433
    De Bangalore a Montreuil sous bois, en passant par le Vermont et une ribambelle de satellites et autres wifi
    Bien internationalement à vous
    d

  5. les deux derniers numéros de « silence » contiennent de bons articles sur les AMAP (dynamiques et limites), et sur l’habitat écologique collectif .
    je sais, c’est hors sujet, mais et tant mieux, car je serai vulgaire (si) .
    @ Stan, west side story : giroflé-girofla, l’homme de la Mancha et sa mascotte (salut Jivarro si tu ne me gardes pas rancune), couverts de ciboulette et de violettes impériales s’en vont sur la route fleurie qui conduit au bureau de vote . car, n’est-ce-pas, même si c’est sous la pluie en ce moment et pour longtemps, il n’est pas inutile d’apprendre à chanter hors de son canton !
    Merci à ceux qui parlent des noms de fleurs oubliées, des chauves-souris(valérie ??) des bons légumes , des arbres . Merci à ceux qui plantent des arbres .

  6. « Merci à ceux qui plantent des arbres », des arbres en plastique? Benedicte, comme à Dubaï sur le bord de la piste de ski, ou dans la galerie marchande de mon hyper préféré à l’enseigne de « la vie la vraie » où poussent à Noël des sapins made in China?
    Si j’essaye de plaisanter c’est parce que… « de temps en temps je prends le temps d’être un enfant » et puis aussi parce que malgré mes antisèches :Un monde sans matières plastiques
    * Les matières plastiques ont remplacé avantageusement les ‘produits naturels’ dans bien des applications;
    * si toutes les matières plastiques venaient à être remplacées par le bois, le papier, les peaux, le verre, le métal et les fibres végétales, l’environnement serait totalement dilapidé à court terme, ou nous reviendrions au niveau de vie qui régnait au début du 19ème siècle (mais avec une population mondiale multipliée par six! MERCI GOOGLE, je n’ai pas fait ma dissert. pour demain, mais mefi benedicte, que le professore » nous surprenne à chahuter au fond de la classe et ce sera un avertissement au conseil de classe.
    Salve.M.

  7. et oui Marthe, tu n’as pas tort de flagorner près du radiateur en regardant les moineaux par la fenêtre, parce qu’en effet, si on tente de vivre au même rythme sans plastique (mais est-ce de l’utopie) , on est mal . j’avoue que je regarde avec effroi tous mes voisins se mettre au chauffage au bois et que je pense à d’autres pollutions à venir terribles .
    Bien, le plastique n’est pas biodégradable et nocif pour la santé et il s’accumule . d’autre part, on ne peut effectivement pas le remplacer dans toutes ses applications actuelles par le bois, le verre (dont la fabrication nécessite beaucoup de pétrole : énergie grise)ou les plantes .
    et s’il existait encore d’autres alternatives, à commencer par être moins gourmands (sans revenir à l’âge de pierre)? je ne sais pas, une suggestion …avons nous réellement besoin de touit ce qui est produit ou est-ce simplement nécéssités marchandes ?

  8. Les responsables publics dont tu parles, Fabrice, y a rien à en penser; parce que y a mieux à faire.

  9. Bon alors il faut les virer, mais comment ? et surtout ne pas les remplacer par d’autres… alors que fait-on ?
    Certains disent que l’anarchie, c’est le chaos. On va l’avoir le chaos et même sans avoir essayé l’anarchie.
    Vraiment passionnant tout ça !

  10. @ hacène, interessant, mais je n’adhère pas à tout . Nottamment pour les vaccins , ok ce n’est pas la panacée, mais le tétanos non plus . J’ai connu quelqu’un qui a eu la polio à 20 ans …bref, ne mélangeons pas tout .

  11. @ Bénédicte. Je ne renvoyais qu’à l’article « Histoire d’un train fou… Qu’êtes-vous en train de vivre? » Concernant les vaccins, je n’ai pas encore suffisamment bien pris connaissance du dossier pour avoir vraiment une opinion, pour l’instant. Après quelques lectures, j’espère y voir plus clair. Mais il semble bien qu’il y ait des choses intéressantes à entendre. Comme d’habitude avec ce genre de choses, il faut d’abord mettre à plat les faits (et surtout tenter de les établir), sans a priori si possible. En procédant de la sorte, on revient de pas mal de choses…

  12. @ hacène, et bien tout simplement, puisqu’un article m’est conseillé sur le blog de quelqu’un , je parcours un peu , histoire de mieux comprendre la pensée de l’auteur . L’article en soi est interessant et peut d’ailleurs nous amener à nous poser plusieurs questions : comment en effet quitter un système sociétaire voué au gouffre ? Révolution ? décroissance ? communautarisme ? autre chose ?
    en ce qui concerne les vaccins,puisque le sujet est lancé, j’ai essayé de voir au mieux en tant que parent . J’ai donc systématiquement refusé un BCG qui ne marche plus ou un produit vendu de façon mensongère contre l’hépatite, mais j’ai accepté le tétracoq malgré l’alu, les oeufs, ect car c’est choisir un moindre mal .

  13. aaah ! j’ai pas eu le temps ! la copie n’est pas prête je viens de voir le sujet !
    bon … heu …
    ce qu’il faut penser des personnes qui ne se préoccupent pas de l’avenir proche et p-e catastrophique qui se prépare ?
    eh ben … c’est triste …
    des fois moi aussi j’oublie ce futur possible et quand je m’en rends de nouveau compte ça m’attriste… d’avoir arrêté d’y songer (il faudrait tjr être vigilant) et de voir que d’autres se mettent des oeillères …
    je pense aussi qu’on peut les trouver complètement stupides et inconscients, mais si on ne les considère que bassement on ne vaux pas mieux qu’eux, donc peut-être faut il mettre ça sur le compte de l’ignorance et de la peur du changement (maintenant inévitable)… je ne sais pas trop, j’aimerai que ce ne soient plus eux qui aient le pouvoir, mais les pardonner quand même (je suis jeune et idéaliste :p) …

  14. Pour remplacer les biberons, ya un truc très archaïque et très oublié, qui s’appelle le sein maternel. Un humain sur deux en est pourvu. il sert pas seulement de récipient, mais d’unité de fabrication, à la demande en plus.

    Aucun risque de contamination microbienne, même par 40 degrés à l’ombre. Pas de rupture de stock, le fait d’utiliser le contenu stimule la fabrication, un peu comme le petit moulin du cote qui fabrique indéfiniment le sel de la mer.

    Mais, énorme inconvénient qui explique qu’il soit tombé en désuétude, il est très difficile de faire du fric avec, il ne fabrique que du lait. Pire, il empêche de vendre d’autres saloperies inutiles avec lesquelles on peut faire facilement du bel et bon argent.

  15. Une de nos tâches immédiates et urgentes, c’est de commencer à réfléchir (avec quoi pourrions-nous remplacer tout ça?) et à agir (qu’est ce qui est possible dès maintenant?.

    Pour l’instant, regardant autour de moi, je vois…un clavier, une souris, un écran, un ordinateur, des fils et des fils qui relient entre eux tous ces éléments.

    Et là, j’avoue que je sèche lamentablement. J’ai vu cependant qu’il existerait un ordi dont l’enveloppe serait en bois. Assez joli, en plus. « C’est véritablement utile, puisque c’est joli » comme disait le petit Prince.

    Mais ce n’est qu’un tout petit début de commencement.

  16. Avant même que le pétrole manque, son prix va augmenter sévère : nous n’en sommes qu’aux « amuse-gueules ». Dans cette liste à la Jacques Prévert (bravo Fabrice), c’est également difficile à imaginer comme le besoin, et donc le coût, en pétrole est diffusé tout au long de la chaine d’extraction (matières premières), de fabrication (produits : matière mais aussi énergie), de diffusion (transports…). Après la liste des produits, on pourrait faire la liste des métiers (pêcheurs, agriculteurs, transporteurs,mais il va y en avoir tant d’autres !) Ce n’est pas une simple « filière » qui se retrouve en difficulté, c’est le coeur même du système dont le moteur se met en grippe avant de tomber en panne sèche. C’est tellement énorme… Les réactions psychologiques face à ça : déni, impossibilité d’y croire, politique de l’autruche, incrédulité, doute, abattement… Puis acceptation du réel qui permet de retrouver l’énergie d’agir. Que pensez de nos dirigeants ? Ils en sont encore pour la plupart (exceptés les cyniques) au stade de l’autruche, enfoncés fièrement la tête et le cou entier dans le sable qu’il pense solide de leurs croyances et religion et qu’ils nomment entre eux « science économique ». Leurs prêtres sont les « experts » qui disaient il y a peu que le pétrole à plus de 100 dollars, c’était impossible… Un coup de pied dans le c.. pour les réveiller ? A quoi bon… Laissons-les la tête dans le sable à chercher du pétrole en priant leur dieu « croissance ». Mieux vaut user l’énergie qui nous reste encore pour pas trop cher à agir en pensant moyen et long terme, créer les réseaux solidaires et viables qui leur survivront.

  17. bah rien que pour la conclusion, je mettrais au moins quinze à jérome . dans la liste , entre la moulinette à faire la vinaigrette et l’écorche poulet, on a oublié tous les médicaments de synthèse, anti-allergiques, hormones, ect .

  18. Sans compter, dans l’inventaire, indirectement, les aliments (d’accord, c’est le pétrole, pas le plastique)…

    Ces « politiciens » ne sont pas des cons, ce sont simplement des parasites. Tout comme les biznessmanes et bon nombre de Zentrepreneurs. Ils bloquent le système. Ils empêchent le changement positif nécessaire. Et nous laisseront le changement catastrophique.
    À ce rythme, même si beaucoup d’entre vous ont évoqué des solutions locales de survie, nous n’allons pas échapper à la barbarie, ambiance Mad Max, je pense. Et encore, si ce n’était que ça… car nous aurons tous les emmerdements simultanés.

  19. « Que faut-il penser de ces excellentes personnes ? » : pas grand-chose ma foi ! Nos politiciens sont des gestionnaires à la petite semaine (vue bornée sur la prochaine élection ou réélection). En aucun cas des visionnaires. Nous sommes de plein pied dans l’ère de la consommation instantanée. Nous « zappons » tout : les biens, les êtres vivants, les idées, les valeurs et tout ce qui nous empêche de croire encore quelque temps que nous sommes chacun la personne la plus importante qui ait jamais existée sur cette Terre qui est à notre service.
    Je persiste à croire à notre sous-développement spirituel. J’ose même croire à notre régression dans ce domaine si essentiel à notre véritable réalisation.
    Ne trouvez-vous pas surprenant que tant de gens pris individuellement prônent un développement vers plus de spiritualité, et que la masse du troupeaux dont nous faisons partie continue à bouffer ses rations de toxines ?
    Ne sera-t-il pas trop tard lorsque nous serons acculés ? Le grand danger sera une réaction primaire (peur, conflit, guerre, etc…). La barbarie n’est jamais loin. L’Histoire est là pour le témoigner.

  20. Miaou a raison : comme pour beaucoup c’est un métier, il leur faut donc ménager la clientèle pour pouvoir renouveler le contrat… D’accord aussi, hélas, sur la Catastrophe à venir (enfin ! déjà venue ici ou là).

  21. bonjour,
    vous avez cent mille fois raison,
    je partage votre opinion,
    depuis longtemps, je trouve que des écologistes certainement sincères, ont franchi la ligne jaune.

    des les début j’ai pensé qu’il ne fallait pas aller au grenelle.
    qu’il ne s’agissait que d’une opération de marketing politique, destinée a jeter de la poudre aux yeux des écologistes trops naïfs.

    on voit le résultat aujourd’hui.
    bravo pour votre clairvoyance,

    je vous encourage a proposer votre position sur un site internet de journaliste citoyen, dans lequel j’écris en particulier sur l’environnement.

    « les voix du panda »,

    çà me ferait plaisir.

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