À bientôt

Je quitte Paris quelques jours. Si l’occasion se présente, je ne manquerais pas de vous envoyer un mot de cet ailleurs qui m’attend. Et sinon, rendez-vous lundi prochain. J’en profite pour remercier ceux qui interviennent dans les commentaires de ce blog. En règle plus que générale, je dois avouer que je suis fier d’avoir des lecteurs de cette qualité-là. Portez-vous bien.

12 réflexions sur « À bientôt »

  1. Bonne idée d’sortir de Paris, Fabrice: à lire ton précédent message, le champagne au canard c’est pas forcément bon pour le moral!
    Bon bol d’air à toi..

  2. L’article sur Politis a disparu ???

    Bonne aération hors de la capitale, respirez à pleins poumons.
    Loin des immeubles, n’oubliez pas, un soir, de suivre des yeux « la petite ombre qui court dans l’herbe et se perd au couchant »…
    Au plaisir de vous relire bientôt. Portez-vous bien.

  3. La découverte de ton blog est un bonheur dans une toile qui n’a de cesse de se mercantiliser à l’image de notre société. Continue de tracer ta voie et d’agir en complète cohérence avec les valeurs que tu portes en toi ! Rien n’est impossible à celui (et celle !) qui possède une véritable foi…

  4. Et c’est avec beaucoup d’intérêt que nous viendrons vous écouter samedi prochain à Mende, à 14h30, salle Urbain V, pour les lozériens qui regarderaient ce blog.

  5. Bonjour,

    Ce texte alerte à juste raison sur l’échec, hélas indiscutable, du mouvement écologiste en France (et pas seulement en France, d’ailleurs : il serait intéressant de connaître la structure et les actions des associations écolo dans d’autres pays, je ne suis pas sûr qu’elles soient très différentes).

    Il est dangereux de croire que la participation aux institutions et aux négociations « suffit » à faire avancer la question environnementale. Croire cela, c’est une forme de renoncement. Vous le dénoncez avec justesse.

    Mais attention. Il est tout aussi dangereux de croire que la participation aux institutions et aux négociations « ne sert à rien ». Non seulement c’est injuste sur le fond (il y a eu des avancées qui n’auraient pas été possibles autrement), non seulement ce pourrait être injuste sur les gens (mais vous prenez bien garde à dissocier votre critique de la démarche et votre respect des humains qui s’y trompent, je vous en remercie), mais cela conduirait facilement à une forme de fatalisme ou de violence (« tout est fichu, j’arrête tout » ou à l’inverse « eco-warriors fanatiques »).

    Oui, c’est vrai, l’action institutionnalisée des association est totalement insuffisante pour peser et pour porter des changements radicaux. Mais il n’est pas moins vrai que ces associations font tout simplement « ce qu’elles peuvent avec les forces dont elles disposent » – et que, même insuffisant, ce qu’elles peuvent est toujours un grain de sable de plus dans la bonne balance.

    Car la vraie question, qui découle de votre texte d’alerte, est : pourquoi les associations n’ont-elles pas agit plus radicalement ? Or le problème est bien celui du manque de forces humaines, du manque d’audience politique (au sens noble de l’audience et de la politique). Si la défense de l’environnement était un mouvement de masse, il serait possible de tenter des rapport de force et des conflits intransigeants. Je souhaite évidemment qu’on y parvienne. Mais dans l’état actuel de « non-mobilisation » des gens, voire d’indifférence, et bien … ceux qui s’impliquent le font comme ils peuvent, et essaient de pousser leurs pions le plus loin possible. Sincèrement.

    La plupart du temps ils ne « renoncent » pas, ils ne sont pas dupes non plus, mais plutôt que de désespérer ils font … tout simplement la seule chose qu’ils puissent faire, convaincus que c’est mieux que rien (je ne parle pas là de Greenpeace ou WWF, qui sont plus des « bureaux d’étude environnmentaux » d’experts ou de cadres, sans véritable base militante, et dont l’évolution me préoccupe davantage).

    Je regrette aussi qu’ils ne puissent pas adopter une autre stratégie. Mais je ne suis, hélas, pas sûr qu’ils puissent faire autrement dans l’état actuel des choses. Et dans ce cas, ce qu’ils ont fait et font encore est, tout de même, mieux que rien. Chaque geste compte. Chaque ligne d’un texte de loi compte. Chaque indignation compte. Tout cela ne s’oppose pas mais se complète.

    Pour reprendre ma double remarque initiale : ce que font les associations en se compromettant avec les institutions n’est pas suffisant et de très loin … mais ce n’est pas contradictoire avec la construction d’autres actions plus efficaces. C’est complémentaire. Ou ça devrait l’être … si la prise de conscience écologique était réelle et permettait de mettre enfin en oeuvre d’autres actions par ailleurs. Car la grande interrogation est là : que faire ?

    Cordialement,

    Jacques

  6. Re-Bonjour,

    Désolé, j’ai fait une confusion dans les rubriques, et ai cliqué sur la mauvaise page pour envoyer le commentaire qui précède. Il ne concerne évidemment pas l’article « à bientôt » !
    Mille excuses. J’ai re-posté mon commentaire sur la bonne page, et s’il est possible de le supprimer de celle-ci ce serait aussi bien, il n’est pas à sa place.
    Cordialement,

    Jacques

  7. bonne semaine loin du cloaque parisien
    C’est encore le bon moment pour se délecter du chant de la rainette arboricole le soir, mais il faut se dépêcher, à moins que votre virée vous emmène sur les terres de sa cousine méridionale…
    Régalez-vous des orchidées en fleurs, je vous fais confiance.

  8. Pour Fabrice. Je m’étang un peu pour te dire que ce serait bien de changer de Gouverneur. Mais dis-moi,nous pourrions peut-être prendre une coupe ,un jour,sous le doigt pointé de l’Ancêtre.L’année prochaine ?.

  9. Cher Monsieur,
    d’abord félicitations pour votre travail ça fait plaisir de constater qu’il y a encore des gens avec des idées à défendre et qui sortent de l’atmosphère « consensuelo-durable » du moment.
    Militant depuis l’âge de 15 ans pour la protection de la nature je travaille comme garde dans les parcs nationaux .
    J’aurai plein d’informations croustillantes à vous délivrer du genre « comment l’état brade un des seuls outils efficaces de protection que sont les PNX ?
    Comment chasse-t-on impunément dans la zone centrale du Parc national du Mercantour depuis sa création ?
    Comment autorise-t-on, toujours illégalement dans ce même parc, une activité de « découverte du milieu » en 4X4 en plein coeur du Parc ?
    J’en passe et des meilleures…..
    Dans l’espoir de pouvoir discuter de tout cela avec vous ………
    Cordialement

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