Ze zont des bêtes moins mauvaizes qu’on le dit (Charlemagne Tricotin)*

 Je connais un peu, un tout petit peu Sylvie Cardona, de l’association Aves France (ici). En voilà, une véritable association écologiste ! Je pique ce matin à Sylvie un article qu’elle a écrit sur le loup. Un mot personnel : perpétuellement sur la défensive, s’excusant de demander pardon, le mouvement officiel de protection de la nature n’a jamais été capable de lancer une vraie campagne populaire en faveur du loup, ce frère capital. Capital, car tant que nous n’obtiendrons pas un succès éclatant pour ce mal-aimé, nous ne gagnerons rien d’important ailleurs. Le loup est une frontière mentale. Le loup est un choc anthropologique à lui tout seul. Sur ce, le texte de Sylvie Cardona.

Régulation du loup : le début de la fin ?

Nouvelle provocation ou premiers signes d’une capitulation de l’Etat ? Les chasseurs de Haute-Savoie demandent un plan de chasse pour le loup. L’animal bénéficie du statut d’espèce protégée et ses effectifs n’ont pas atteint le seuil qui permettrait de le tirer d’affaire. Comme d’habitude, les chasseurs veulent ajouter une espèce à leur (longue) liste d’animaux-gibiers sans se préoccuper de cette biodiversité si fragile que nous devons protéger. L’exception française sans doute…

La biodiversité « à visage humain » a décidément de nombreux partisans. Dans un article du Dauphiné, la fédération des chasseurs de Haute-Savoie réclame à terme, et entre autres, un plan de chasse loup. Le loup abattu par un chasseur au Petit-Bornand a bien évidemment été l’élément catalyseur. Malgré la faiblesse des effectifs du loup en France, les chasseurs demandent à être associés aux tirs de défense et d’effarouchement et une décentralisation au préfet des autorisations de tir. Leur principal argument est de pouvoir ainsi désamorcer le conflit qui opposent le loup (et ses défenseurs) aux éleveurs (mieux vaut tirer quelques loups de temps en temps que de laisser faire les braconniers…).

Les tirs en hiver sont également réclamés. Au début du mois de mars, la secrétaire d’Etat à l’Ecologie avait pourtant refusé d’accéder à cette demande. Les chasseurs évoquent également un nombre de loups élevé – et non vérifié – et la possibilité que les animaux dévorent entre 450 et 700 chamois par an. Après ce carnage, les loups s’en prendraient bien évidemment aux troupeaux. On a peine à croire qu’un tel tissu d’inepties puissent être proférées. Néanmoins, et suite aux innombrables cadeaux faits par le gouvernement aux chasseurs, les associations de protection de la nature devraient rester vigilantes sur le dossier.

En l’état actuel de la population de loups et de la protection juridique dont jouit canis lupus, il ne saurait être question d’envisager de réguler les loups et d’autoriser des plans de chasse. De même que les tirs d’effarouchement et de défense sont soumis à un protocole précis, il serait dangereux de confier de plus larges pouvoirs au préfet. Par ailleurs, et malgré la bonne volonté de la plupart, certains éleveurs rechignent toujours à mettre en place la batterie de moyens de protection pour les troupeaux. Elus locaux, chasseurs et éleveurs aiment également à distiller les discours alarmistes et trompeurs sur le loup auprès des populations locales. De gros efforts restent à fournir pour informer la population sur la biologie et le comportement du loup. Et une certaine presse locale est particulièrement responsable de la mauvaise image véhiculée par les anti-loups, ce qui n’arrange rien.

Petit rappel : le projet de nouveau protocole (plan loup 2008-2012) prévoit de renforcer les pouvoirs du préfet, sur qui repose une série de décisions et de possibilités d’interprétations en matière de tirs de défense comme de tirs de prélèvements. Le préfet pourrait également décider des armes utilisables pour les tirs de défense, alors que ce choix relevait jusqu’à présent du niveau national. De même que lors de la réunion de janvier 2009, la Fédération Nationale des Chasseurs a rappelé l’incompatibilité entre prédateurs et élevage en l’absence de régulation et la demande de la mise en œuvre d’un quota par massif…

AVES FRANCE réitérera aussi souvent que cela sera nécessaire, auprès des autorités compétentes, son opposition à une régulation du loup. Nous nous étions prononcés contre les tirs de défense accordés aux éleveurs, craignant que cela ne prépare la voie à une régulation du loup. La pression se fait sentir depuis un bon moment déjà, ces tirs de défense ne satisfaisant pas les éleveurs. Malgré que les pertes dues au loup ne représentent qu’une petite partie en comparaison des attaques de chiens errants, des dérochements dus aux orages et surtout au regard de la crise de la filière ovine, chasseurs et éleveurs sont prompts à demander une limitation des populations de loups, espérant ainsi garder la montagne sous contrôle. A quand des parcs de vision où loups (stérilisés et tatoués) et touristes pourront déambuler, sans gêner ainsi les troupeaux et les chasseurs ?

Sylvie Cardona

* Le titre est tiré d’un roman en tout point délicieux, Un loup est un loup, par Michel Folco (Le Seuil)

68 réflexions sur « Ze zont des bêtes moins mauvaizes qu’on le dit (Charlemagne Tricotin)* »

  1. bonjour,

    le mal-aimé, le loup est détesté ou pas, est arrivé dans le massif central et notamment en Auvergne pour reconquérir ses anciens territoires (on pense bien sûr à la bête du gévaudan)y en parles même sur le journal

    ca donne un peu d’optimiste même si la population, les éleveurs et les chasseurs ne sont pas prés de l’accepter

    brunoaydat

  2. Si dans le camp de ceux qui sont préoccupés par les questions écologiques, le cas du loup était pris au sérieux, ça avancerait peut-être un peu plus. Me souviens de J.-P. Deléage déclarant qu’il se foutait pas mal de ces histoires de loups : consternation chez les étudiants des universités d’Orléans, Paris I, IV, VII, INA PG, Normale et MNHN. Quel personnage aimable…

  3. Merci à Fabrice de son coup de pouce. Je suis entièrement d’accord avec ce constat « Le loup est une frontière mentale ». Tant que cet obstacle ne sera pas franchi, nous n’avancerons pas. J’ai pesté, il y a peu, contre un article d’une revue Bourguignonne qui a consacré 4 pages à retracer la guerre loups-hommes au fil des siècles (et les attaques sur les enfants, et la rage, et gnagnagna…). Edifiant ! Tout ça pour préparer le retour du loup en Bourgogne !

    Ce prédateur est en train de se fixer dans le Cantal, en tout cas c’est bien parti on dirait. Mais je n’ai pas (encore ?) décelé de vagues d’hystérie chez les éleveurs et chasseurs. Les Auvergnats se montreront-ils plus sages que les Savoyards ? On verra bien les réactions si le nombre de loups augmente.
    Difficile d’admettre qu’en notre siècle éclairé il y a toujours des gens pour croire que le loup est un bouffeur de petites filles…
    D’un autre côté, j’admets volontiers que les adorateurs du loup, qui voient en lui un animal « noble, sauvage et libre » (!!!) font autant de mal à canis lupus que ses détracteurs.

    En attendant, il se passe des choses aussi graves au niveau de la protection de l’ours. Le GNO est une fumisterie de plus n’en déplaise aux associations qui participent aux discussions. Je suis en train de lire les comptes-rendus des réunions, ça fera l’objet d’un autre article…

  4. Hacène,

    J’ai assez bien connu Deléage, et je ne veux certes pas dire du mal de lui. J’en resterai à son itinéraire politique connu : le PCF, la LCR, les Verts. Il va de soi pour la plupart des militants qu’une question aussi secondaire que celle du loup n’existe pas. Bon, c’est normal.

    Fabrice Nicolino

  5. quelques chiffres:
    je recopie un entrefilet paru dans la rubrique « courrier des lecteurs » du journal le Dauphiné en octobre 2008 sous la plume de R.M. de Metz-Tessy (74)

    dans l’édition du 9 septembre 2008 page 3, vous publiez les attributions de gibier pour la nouvelle saison de chasse en haute-savoie. 2500 sangliers, 803 cefs, 1768 chamois, 165 mouflons, … En prenant un poids moyen par espèce, on arrive à l’effarant poids de 352 tonnes d’êtres vivants à abattre! ce chiffre, comparé à quelques centaines de kilos que prélève le loup, mponttre toute la démesure de la polémique.Lequel des deux est le vrai prédateur?
    je n’ai pas d’unité de mesure pour qualifier le plaisir engendré d’un côté et l’angoisse de l’autre!
    encore une manifestation de l’anthropocentrisme triomphant face aux espèces dites inférieures.

  6. Une petite question posée à tous : j’espère me tromper mais peu nombreux sont les grands noms du monde écolo, ou personnalités médiatiques type Hulot et compagnie, à prendre la défense de canis lupus ou même de l’ours d’ailleurs. Ah c’est sûr, pour défendre la forêt amazonienne, pour pester contre les OGM, les pesticides, le réchauffement climatique… il y a du monde. Mais pour nos grands prédateurs, c’est un peu le désert non ?
    Je n’ai pas souvenir d’avoir entendu de véritable prise de position publique de la part de gens comme Pelt, Hallé et bien d’autres. Pourtant, ils ont tous le mot biodiversité à la bouche…
    Une seule chose seulement me revient en mémoire : sur un plateau de télévision, il y a bien 4 ou 5 ans de ça, Allain Bougrain Dubourg, assis à côté d’autres écolos, fut le seul à prendre réellement la défense de l’ours.

  7. Comme vous le dites il s’agit sans doute de ce cap psychologique de « contes de grands méchants loups » qui les rendent moins médiatiques…C’est peut-être plus risqué comme discour pour certaines personnes qui surf sur cette « vague médiatique »!(ça rapporte moins que le réchauffement climatique aussi; je ne vois pas de « durables » qui peuvent sauver les loups ou les ours!)

    Rien n’est perdu pour faire comprendre la futilités des « arguments de chasseur »…A partir du moment où la communauté scientifique admet qu’on ne peut pas réguler les éléphants d’une manière violante car ils peuvent dévlopper des psycho-traumatismes…Si cette « frontière » entre l’homme et l’animal s’amenuise; alors un plus grand nombre peut comprendre l’importance d’un loup ou d’un ours!

    Ps: j’ai une bonne nouvelle de mon plat pays; le gouvernement nous offre une semaine d’informations sur l’impacte des pesticides sur notre santé et notre environnement…Oui je sais une semaine c’est pas bcp; mais comme c’est une initiative de nos élus; et qu’en plus il vont promotionner le « bio »; je trouvais que c’était à signaler!

  8. La haine du loup…la haine de l’autre même combat…

    Il n’y a pas une dizaine d’années on admettait le chien errant comme prédateur épisodique de moutons, on admettait qu’une chute de rocher affole un troupeau de ces mêmes ovins, et que « grégarisme » oblige ils aillent se ficher par centaines au fond d’une ravine (je sais un peu de quoi je parle : savoyard d’ascendance agricole)…quand les biches par dizaine, sortaient de la forêt les hivers enneigés et venaient gratter les jardins à la recherche de quelques racines de choux et quelques plans de poireaux, rien n’était plus naturel et normal…
    Aujourd’hui c’est le loup…puis après tout quoi de plus, humain ou animal, eu égard aux nombres de cervidés, que canus lupus vienne y prélever sa quote-part.

    Mais non le chasseur ne partagera pas. L’éleveur, naturel aussi, recherchera la subvention…ainsi va le monde.

    Le loup est un prédateur…c’est sûr…il peut attaquer l’homme…surement…combien et dans quelles conditions ? trop de polémique à ce sujet. Pourtant sur des périodes données il n’y a pas « photo » entre le nombre de victimes humaines dues au loup et celle qui résulte de l’affrontement entre Hommes.

  9. Disons possible, mais plus qu’improbable… Le cas le plus crédible serait celui d’un loup enragé. Bref, en pratique, no chance !
    Sinon, pour se faire peur, on peut toujours imaginer que les loups oublient leur peur ancestrale de l’Homme, que des meutes version grand Nord (déjà grandes) se réunissent lors d’un hiver particulièrement rude (celui finissant serait chaud en comparaison), et, ne trouvant plus de proies, s’en prennent au premier péquin qui passe. Oui, on peut imaginer…

  10. @ LEFEVRE, En faisant des recherches dans des registres d’état civil, j’ai trouvé une fois et sur quelques mois, 3 ou 4 cas d’enfants et d’adolescents « dévorés par le loup ».Au 18 ieme siècle, paroisse de Bisseuil dans la Marne.
    Etait-ce vraiment un loup ? C’est ce qu’avait marqué le curé en tout cas…

  11. Comme d’hab, on n’entend pas çà sur nos chères ondes menteuses et vendues: Le 20 mars 2009 – Eucharistie Sacrement de la Miséricorde – Les organismes génétiquement modifiés (Ogm) et l’invasion de multinationales avides de profits qui s’approprient les riches ressources naturelles aux dépens des populations locales sont les deux points les plus significatifs de l’Instrumentum Laboris, remis par Benoît XVI aux évêques africains et qui rassemble les thèmes et les questions qui animeront le Synode d’Afrique, prévu en octobre, à Rome.

    « Les multinationales ne cessent d’envahir graduellement le continent à la recherche des ressources naturelles. Elles écrasent les compagnies locales, achètent des milliers d’hectares expropriant les populations de leurs terres, avec la complicité des dirigeants africains », peut-on lire dans le document. Ces mots durs vont au cœur de questions qui affectent particulièrement les populations africaines, mais sur lesquelles le pape a invité à agir dans le sens de la réconciliation, de la justice et de la paix.

    Parallèlement au sujet des multinationales, le document du synode consacre une grande importance aux Ogm : « Les travailleurs agricoles sur lesquels repose une grande partie de l’économie africaine sont victimes d’injustice dans la commercialisation de leurs productions, souvent payées à des prix très bas, fixés paradoxalement dans certaines régions par les acheteurs eux-mêmes. La population déjà défavorisée ne fait que s’appauvrir davantage. La campagne de semences d’Organismes Génétiquement Modifiés (Ogm), qui prétend assurer la sécurité alimentaire ne doit pas faire ignorer les vrais problèmes des agriculteurs : le manque de terre arable, d’eau, d’énergie, d’accès au crédit, de formation agricole, de marchés locaux, d’infrastructures routières, etc. Cette technique risque de ruiner les petits exploitants, de supprimer leurs semences traditionnelles et les rend dépendants des sociétés productrices des Ogm ».

  12. et puis? même s’il était averé que loups (et ours) peuvent exceptionnellement être des croqueurs d’homme(femelles suitées chez l’ours). Leur dossier est-il moins défendable? Doivent-ils ranger leur dentier et limer leurs griffes avant de traverser le territoire français? Ne les privont pas de leur beauté, leur sauvagerie, leur puissance! Les ennemis de la nature n’ont pas besoin de ce prétexte pour réclamer le tir, le piégeage, la régulation d’une espèce. Voyez le sort réservé aux martres et aux belettes. La martre se nourrit principalement de musaraignes, mulots, campagnols. et de fruits sauvages en été! Sale bête, faut réguler!
    Tout près de chez nous,en Espagne, vivent 2000 loups et 150 ours aussi sauvages que les notres, sans qu’on entendent jamais parler d’attaques…

  13. Les registres des paroisses, au 18ème, ce n’est pas ce qu’il y a de plus fiable. Et de toute façon, autres temps autres moeurs… Raton Laveur a raison, il n’y a bien que chez nous qu’on entretient la psychose du loup à l’aide d’études historiques, en Espagne et en Italie le loup n’attaque pas l’homme. Cela ne signifie pas que ça ne peut pas arriver, mais canis lupus aurait tendance à nous fuir plutôt que nous affronter. Les leçons tirées d’une douloureuse cohabitation.
    Si cela intéresse certains, je recommande la lecture du Génie des loups de Paul-Emile Victor et Jean Larivière. Eclairant et instructif.
    Enfin, personnellement, il m’est arrivé de me promener dans des zones à loups, sans craindre le moins du monde de me faire croquer. En revanche de bons gros chiens domestiques m’ont causé davantage de frayeur et d’ennuis…
    C’est quand même drôle car il y a beaucoup de gens qui participent à la sauvegarde des prédateurs vivant sous d’autres cieux, comme le lion, ou le tigre. Des mangeurs d’hommes ceux-là aussi. Et pourtant on ne se pose pas de question. Les sauver parait légitime à tout le monde. Alors pourquoi devrait-il en être autrement pour le loup ?

  14. Un enfant est il est vrai est « une faible proie »…Je n’en vois pas beaucoup se ballader seuls dans les contrées plus sauvages…Par contre des morts par morsures de chiens (mal conduit par le « propriétaire »!)en ville; dans des jardins privées et parc; là je pense qu’on en dénombre pas mal…Donc il faudrait peut-être se dire gentillement que c’est un faux débat!

  15. Quand on aime la nature, c’est avec ses araignées, ses serpents, ses tiques, ses prédateurs, potentiellement dangereux pour l’homme ou pas. Sinon, c’est pas la nature qu’on aime, mais l’idée édulcorée qu’on s’en fait.
    D’accord avec Raton, à qui je serre la patte, et tous ceux qui abondent dans ce sens. Les grands prédateurs ont leur place, par principe et, si la société accepte cette idée, dans la pratique prochainement…

  16. Je me suis demandé si le nombre de chasseurs avait un « rôle » dans l’affaire. On pense évidemment à l’Allemagne, avec ses 340 000 chasseurs pour 82M habitants, à comparer aux 1 300 000 chasseurs en France, 65M hab. Mais l’Espagne compte 980 000 chasseurs pour 46M hab, soit à peu près la même proportion qu’en France. Faut chercher une explication ailleurs, à moins qu’il ne faille pas aller chercher dans le quantitatif, mais plutôt dans le qualitatif…

  17. Réponse à Marieline: Je suis de Reims, connaît bien Epernay puisque j’y travaille ainsi que Bisseuil. Cela pour vous dire que lorsqu’un individu disparu dont l’enquête judiciaire s’avèrait infructueuse, le curé indiquait « mangé par le loup » dans son registre paroisal! Allez sur le site de Ferus ou loup.org afin de vous mettre au diapason.

  18. Sylvie Cardona cite de mémoire une émission TV où seul Alain B.D aurait défendu l’ours devant le mutisme des autres participants . Je crois qu’il faut d’abord préciser que de telles émissions ont d’abord surtout briller par leur absence par le fait que les médias TV sont complètement bridés par des intérêts politico-lobbyistes qui interdisent une communication objective et complète sur le sujet . La dernière émission de grande écoute sur le loup était confié à l’animateur mondain de la jet set et des têtes couronnées Stéphane Bern avec un débat monopolisé et par l’historien Moriceau et au final complètement tronqué . Confier à S.Bern une telle émission , c’était déjà suicidaire pour la cause des grands prédateurs . N.Hulot s’est déjà exprimé sur l’ours mais on sait que sa marge de manoeuvre est réduite et que s’il se mouille trop sur le sujet il se fera casser les reins et peut dire adieu à ses émissions futures .
    Je ne sais pas à quelle émission S.Cardona fait référence . personnellement j’ai le souvenir d’une émission sur l’ours il y a quelques années où il y avait un Alain Bougrain Dubourg très combatif pour la cause de l’ours et à côté le désert avec un représentant du ROC qui n’a rien dit ET le député Lassalle avec l’ancienne ministre de l’environnement Corinne Lepage qui a rejoint depuis le Modem de Bayrou qui n’ont bien entendu quasiment rien dit sur la question hormi Lassalle qui

  19. Sylvie Cardona cite de mémoire une émission TV où seul Alain B.D aurait défendu l’ours devant le mutisme des autres participants . Je crois qu’il faut d’abord préciser que de telles émissions ont d’abord surtout briller par leur absence par le fait que les médias TV sont complètement bridés par des intérêts politico-lobbyistes qui interdisent une communication objective et complète sur le sujet . La dernière émission de grande écoute sur le loup était confié à l’animateur mondain de la jet set et des têtes couronnées Stéphane Bern avec un débat monopolisé et par l’historien Moriceau et au final complètement tronqué . Confier à S.Bern une telle émission , c’était déjà suicidaire pour la cause des grands prédateurs . N.Hulot s’est déjà exprimé sur l’ours mais on sait que sa marge de manoeuvre est réduite et que s’il se mouille trop sur le sujet il se fera casser les reins et peut dire adieu à ses émissions futures .
    Je ne sais pas à quelle émission S.Cardona fait référence . personnellement j’ai le souvenir d’une émission sur l’ours il y a quelques années où il y avait un Alain Bougrain Dubourg très combatif pour la cause de l’ours et à côté le désert avec un représentant du ROC qui n’a rien dit ET le député Lassalle avec l’ancienne ministre de l’environnement Corinne Lepage qui a rejoint depuis le Modem de Bayrou qui n’ont bien entendu quasiment rien dit sur la question hormi Lassalle qui a surtout vanté les mérites de son IPHB . Mais enfin il n’y avait aucun représentant crédibles des associations de défense de l’ours comme Férus , l’Adet , le Fiep ou la Sépanso .
    Donc on ne peut pas faire un procès à ces associations qui ne sont jamais invitées à des émissions qui ne représentent que des caricatures sur la question .

  20. Si la presse invite facilement Bougrain-Dubourg ou Nicolas Hulot c’est peut-être parce qu’ils savent comment faire pour se faire inviter, mais c’est surtout parce qu’ils sont connus. Je ne crois pas vraiment au « complot » de la part des rédactions en chef. Bien sûr, globalement, la presse est plutôt  » aux ordres » mais malgré cela on peut de temps en temps y accéder.. Que les associations deviennent incontournables, qu’elles soient davantage présentes, plus actives, plus visibles et leurs représentants seront invités.

  21. -Des équipes de secours tentaient lundi 23 mars 2009 de sauver 17 baleines échouées sur une plage de la côte ouest de l’Australie alors qu’une soixantaines d’autres sont déjà mortes, ont indiqué des responsables des secours..
    C’est comme sentir la chaleur d’un p’tit rayon de soleil que d’apprendre qu’un magistrat a relaxé des faucheurs, après s’être informée, et alors que ses pairs et collègues l’en dissuadaient (ta carrière..) et que les politiques la pressaient ; qu’un médecin rejoint « moralement » et plus les faucheurs, parce qu’elle s’est « réveillée » dit-elle..et qu’elle voit trop de gens jeunes et malades…La presse: pape : tamtam sur le préservatif, bon d’accord, mais pourquoi silence total sur la violente dénonciation papale du matérialisme et des multinationales (les pauvres, elles ne font pas de bruit, elles!) et de leur mainmise sur les ressources des peuples. Les ours: la France les a exterminés au 20ème s. : il n’y en a plus . Prime à la fourrure, prime à l’abattage, les trépas de monsieur et madame l’ours, et de leurs fistons ont même rempli des poches..Pourquoi aller emm…ceux d’ailleurs (Pologne, slov..ie,..)les capturer, les stresser, les encager, les faire voyager sur des milliers de Kms et les débarquer en des lieux qu’ils ne connaissent pas, avec en plus le risque de se faire canarder au coin du bois, par les amis des bêtes, nos chers et doux chasseurs, qui sont parfois bigleux! Pourquoi dépenser de l’argent pour ce type de projet ? Quel est le but poursuivi ? Je ne comprends pas. Accepterions-nous un programme similaire pour les humains? Non! Voilà une forme de spécisme.

  22. Marie, merci pour ton lien ; Hélène Grimaud est d’une beauté divine, dans tous les sens du terme.

    Concernant le loup, l’ours, et tant d’autres, je pense que l’homme ne conçoit pas l’idée d’être supplanté de son statut de prédateur universel.
    Accepter la réintroduction d’un prédateur animal dans nos contrées, signifierait l’acception par nos adorables exterminateurs du vivant de partager leurs proies… impensable ! du moins, en France…

    Comme le dit Hacène, l’Allemagne compte 340000 chasseurs pour 82M d’habitants, ce qui n’empêche pas les-dits chasseurs allemands de traverser le Rhin pour chasser sur le territoire français, où les règles de chasse sont de loin nettement moins contraignantes et strictes qu’en Allemagne ! Il en va de même pour les Suisses ! Un jour, alors que je m’opposais à un chasseur Suisse, celui-ci m’a dit froidement : « si on avait le droit de tuer les humains, on ne tuerait pas les animaux ! »
    C’est quand même révélateur de l’instinct meurtrier qui sommeille, et surtout qui s’exprime chez ces gens-là ! C’est tellement pratique de parler de régulation ! c’est ce qui autorise à actionner la gâchette, plutôt !

  23. Marie, vous semblez méconnaitre totalement le dossier « Ours »…
    Les ours réintroduits ont été pris sur les quotas de chasse en Slovénie.
    Les ours n’ont pas disparu des Pyrénées. Combien en restait-il en 1995? 5, 6 ou 7. Ils sont maintenant une petite vingtaine grâce aux réintroductions.
    Fallait-il accepter de les laisser disparaître? oui d’après vous. Ce sont alors des dizaines d’espèces qu’il faut se résigner à voir disparaître faute de renforcement des populations.
    Trop chère la réintroduction? Une valeureuse association « Pays de l’ours » (http://www.paysdelours.com/) avait calculé que l’ours coutait 4 centimes d’euros à chaque français et proposait de rembourser les mécontents. Ecrivez-leur, ils vous rembourseront!

  24. Exact pour le dossier ours. Ces derniers n’ont jamais totalement disparu du pays, c’est pourquoi il fallait les sauver, ce à quoi s’est attelée ARTUS il y a bien des années. D’ailleurs il ne s’agit pas de réintros mais plutôt de renforcement. Donc nous aurions dû abandonner les ours à leur triste sort parce qu’une minorité a décidé depuis longtemps que la nature devait être aseptisée et que la montagne appartenait aux hommes. Dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi, effectivement, des gens se sont cassés la tête à réintroduire le castor, le lynx et d’autres. le FIR s’est entêté à sauver vautours et gypaètes, quelle idiotie n’est-ce pas ? Laissons tomber aussi le grand tétras, le grand hamster d’Alsace et puis le loup… Tout sera tellement plus simple…

  25. Le recul de l’ours brun en France débute à l’époque romaine. Jusqu’au XVIème siècle, on peut encore l’observer dans les Vosges, le Jura, les Alpes, les Pyrénées et le Massif-Central.
    Il disparaît ensuite de la quasi totalité de ce dernier massif et des Vosges à la fin du XVIIIème siècle (1786).
    C’est après la Révolution française que l’utilisation des armes à feu favorise une chasse intensive et « professionnelle ». Prime d’abattage, vente de la fourrure, utilisation de la viande à des fins culinaires et thérapeutiques sont les vecteurs d’une destruction intensive de l’espèce. Au milieu du XIXème siècle, l’ours brun ne subsiste plus que dans quatorze départements du Jura, des Alpes et des Pyrénées : l’ours brun est l’une des victimes de la loi du 3 mai 1844 qui délègue à chaque Préfet le pouvoir de dresser la liste et les moyens de destruction des espèces réputées « nuisibles ».
    Au début du XXème siècle, seules les Alpes et les Pyrénées sont encore peuplées. Dans les Alpes, l’ours brun est signalé en 1927 en Maurienne (Savoie) puis en 1928 en Haute-Savoie. La dernière observation a été faite en 1937 à Saint-Martin-en-Vercors (Vercors). Aujourd’hui, l’ours brun n’existe plus que dans les Pyrénées.
    D’accord.sa réintroduction a permis..
    Il n’en demeure pas moins que je n’aime pas cette idée de réintroduire cet animal là ou le bon peuple l’a gravement exterminé.il n’y a pas si longtemps et là où il n’y a pas d’unanimité pour son retour…. »Donc nous aurions dû abandonner les ours à leur triste sort parce qu’une minorité a décidé depuis longtemps que la nature devait être aseptisée » non, c’est l’homme qui aurait du être laissé à son triste sort de super prédateur et se passer de la présence de l’ours….
    On se souvient de ce triste équipage qui avait poursuivi un cerf paniqué jusque dans le jardin d’un particulier où il avait été brutalement achevé devant des riverains révoltés. L’incident qui avait choqué la France entière avait été relayé par les principales chaines (ainsi que sur agoravox). Le même équipage, le « Rallye nomade », s’apprêtait ce samedi 15 mars à réitérer ce genre d’exploit, mais ils ont reçu une visite de courtoisie d’une cinquantaine de militants anti-chasse.
    Samedi 14 mars 5:30 du matin, rendez vous sur une porte du périphérique parisien. Une cinquantaine de personnes sont présentes, je reconnais l’écrivain Armand Farrachi, l’acteur David Sarfati ainsi que David Chauvet vice-président de l’association « Droit des Animaux », spécialiste en Hunt Sabotage.la suite sur Agoravox.

  26. @ Marie : article intéressant effectivement sur la chasse à courre. Il faut garder l’espoir que le France finira par suivre l’exemple de la Grande-Bretagne.
    Je comprends une partie de votre sentiment sur le dossier ours, certains de mes amis naturalistes ont préféré baisser les bras eux aussi et aller sauver les ours dans d’autres parties du monde. C’est bien ce qui me dérange. Si on abandonne le sort des grands prédateurs dans notre pays, je ne vois pas pourquoi nous irions convaincre d’autres populations, ailleurs, de sauver leurs ours, tigres ou panthères… Personnellement, et avec d’autres heureusement, je continuerai à me bagarrer pour qu’une minorité braillarde et gesticulante ne décide pas du sort de notre faune sauvage à cause d’une majorité lâche et silencieuse…

  27. non, les loups ne sont pas « chou ».
    ça pue de la gueule quand ça vient de croquer dans une belle charogne (miam!slurp!miam!)et la forte odeur de leur urine (avec un je ne sais quoi de rance) serait insupportable à bien des nez humains.

  28. oh çà va Raton!je ne suis pas sur que le loup pue plus que certains humains, qu’il faut bien se farcir pourtant parfois,et je maintiens que je trouve la tête de ce louveteau adorable, surtout le bout de nez noir et rond et j’ajoute que j’ai envie de l’embrasser aussi, s’il veut bien et ne me mords pas et voilà encore de quoi choquer votre orthodoxie!

  29. Mon chat pue de la gueule et est tout à fait « chou »…
    Je trouve moi aussi ce louveteau adorable, comme nombre de bébés animaux. Ce qui ne signifie pas que je voudrais, dix mois plus tard, lui confier mon mollet ou mon avant-bras.

  30. vous n’avez pas compris le sens de mon intervention en réaction aux précédents posts de Marie. Oui, les louveteaux sont « chou ». Les baleines ( de préférence échouées), bambi et tous ses petits amis aussi. Et il se trouve toujours plein de monde pour s’émouvoir de leur sort. Le pb c’est que ces mêmes personnes vont s’étonner qu’on dépense « de l’argent pour ce type de projet » (le renforcement d’une population d’ours, lire plus haut). Dès qu’on sort de l’imagerie à la Walt Disney la nature ne fait plus recette. Pour illustrer mon propos, une anecdote, confiée par l’un des auteurs de ce beau livre «L’Ours brun, Biologie et Histoire, des Pyrénées à l’Oural» aux Editions Biotope ici : http://www.biotope.fr/editiondiffusion/fichelivre/ours-brun/index.php
    la couverture devait représenter un grand mâle. Mais c’est la photo d’une ourse suivie de quatre oursons (trop chou)qui fut choisie. Pour ne pas effrayer le grand public…

  31. Oui, d’accord, Raton, mais ton intervention n’était pas bien claire, surtout en réaction au commentaire de Marie sur une photo de louveteau. Évidemment, il faudrait tout à la fois que les gens soient pour plus de naturalité, y compris la présence des grands prédateurs, et acceptent l’idée que ce ne sont pas des peluches.
    Une fois, au Maghreb, une nuit, j’ai été réveillé par une hyène rayée qui « ricanait ». J’ai encore plus aimé les lieux après ça. Mais d’autres préfèrent vivre dans un monde aseptisé, hélas…

  32. Raton: Marie, n’est absolument pas dans l’imagerie Walt disney. et elle aime presque « charnellement » (my god! je ferais mieux de me taire)les animaux, les bêtes, qu’elle ne prend pas pour des peluches Ok? : les grosses vaches, meuh, les cochons groinf, les loups,ououou et leur tête de fou, les chiens,waouah petits gros, moches, les anes oh qu’elles les aime ceux-là! elle aime à flatter leur rêche flanc , et leurs douces oreilles..et elle ne veut plus aller dans certains pays à cause du sort qu’on leur fait et qui lui gâche la vie, un peu comme les p’tits chevaux de Cuba, empêtrés pauvres choux sur les routes au milieu de camions puants et des voitures..Croiser un samedi après-midi dans un centre commercial parisien un si beau perroquet triste, perché seul et « à vendre » cerné d’indifférence..triste! sans pouvoir l’acheter.
    je crois, Le mot « chou » a été le sésame de ta réaction;
    Les ours ce n’est pas: une question d’argent, mais par refus de traficotage, encore et toujours sur les bêtes.. et ensuite parce qu’ ici il n’y a aucune unanimité pour sa réintroduction vraiment le comité d’accueil n’est pas des plus chaleureux! Saint-François : Renan a écrit de lui: « Sa vie est une perpétuelle ivresse d’amour divin […] Il ne dédaigne rien; il aime tout; il a une joie et une larme pour tout; une fleur le jette dans le ravissement; il ne voit dans la nature que frères et soeurs; tout a pour lui un sens et une beauté. » voilà les animaux ce sont mes frères, et n’imagine aucune naïveté là-dedans.

  33. L’ours brun ne fait l’objet d’aucun « traficotage ».
    La question est : Avions-nous le droit de laisser disparaître cette espèce du territoire français? je pense que non.
    Aucune politique de conservation de la faune sauvage ne s’appuie sur des votes à l’unanimité. c’est une bagarre de chaque instant (contre chasseurs, aménageurs, etc mais aussi contre les préjugés, et l’emploi de termes comme « traficotage »!) pour de petites victoires, à l’arraché le plus souvent.

  34. OK? Mais où sont les priorités dans l’ordre des dangers qu’ils nous faut affronter pour tenter de sauver la destruction en cours? Est-ce la réintroduction (passez-moi le manque de précision)de l’ours dans les Pyrénées? est-ce la lutte contre les transnationales? Avons-nous tant de force de frappe que cela qu’il nous faille les éparpiller? Je pose la question; et en ces temps de grande confusion, il est bon de prendre le temps ensemble d’étudier les forces en présence et en action et d’y réfléchir; Nous concernant, nous les « petits soldats » loin des « C’est mon choix », c’est mon avis, mon opinion..et je le partage ».

  35. « Je n’ai même plus envie de tuer.
    Une caille , les ailes étendues sur sa demi douzaine de petites. Un étourneau perché sur le nez d’un boeuf s’y régale de pucerons. L’ouverture le matin. La lune est à notre gauche. C’est à sa clarté que j’ai armé mon fusil. Le soleil s’est levé; en s’y reprenant, il a bu le bain de vapeurs de la lune…. Cette toile d’araignée m’empêche de passer. Déjeuner en musique de guèpes. Pourquoi ai-je pris cette note? pourquoi l’ai-je gardée? elle est banale, elle ne dit rien. Ah! je me rappelle. Je l’ai prise dans une luzerne et je l’ai gardée parce qu’elle a sauvé la vie à une caille.. L’alouette s’élève. Plus loin, elle va se poser sur une motte.C’est dangereux d’avoir un fusil. On croit que çà ne tue pas. Je tire, non pour la tuer, mais pour voir ce que çà fera. Je m’approche. Elle est sur le ventre, ses pattes s’agitent, son bec se ferme et s’ouvre,baille: la petite paire de ciseaux coupe du sang. Alouette, puisses-tu devenir la plus fine de mes pensées, le plus cher de mes remords! Elle est morte pour les autres. J’ai déchiré mon permis et pendu mon fusil au clou. ….Conseil aux chasseurs, de sortir une fois sans leur fusil et de parcourir les champs où ils ont tué. La pie devient familière. Les perdrix attendent qu’on soit tout prés d’elles. Les prunelles sollicitent et la juteuse petite poire sauvage. Les prés s’endorment sous une légère brume. Le boeuf s’arrête et regarde, et le boeuf qui suit lui lèche le derrière d’une langue paresseuse. Ce pré qui tire à lui toute la couverture verte. Et l’on n’a pas assassiné: c’est quelque chose.Jules Renard.(journal 1887-1910).

  36. libre à vous d’établir une liste des priorités où l’ours ne figurerait pas. Je vous renvoie à l’article commenté ici. « tant que nous n’obtiendrons pas un succès éclatant pour ce mal-aimé [le loup], nous ne gagnerons rien d’important ailleurs ». Si nous nous montrons incapables de sauver les grans prédateurs, nous perdrons aussi sur les autres fronts. L’ours est notre mémoire et notre avenir.

  37. Ailleurs qu’en France, il me semble que l’ours n’est pas en voie de disparition, de même que le loup d’ailleurs.il vivent en Espagne, en Italie, en europe de l’est.
    Par contre les produits, pesticides sont en train de salement perturber tous les coins de la planète, les eaux, les terres, les glaces, les poissons, les insectes; les hommes, les enfants, l’air, est-ce irréversible? je ne sais pas, mais la souillure s’étend. et çà me révolte! Exemple Syngenta: « Le groupe emploie plus de 24 000 personnes qui n’ont qu’un seul objectif: exprimer le potentiel des plantes. » Par nos capacités scientifiques de premier plan, notre présence mondiale et notre engagement en faveur des clients, nous aidons à accroître les rendements et la rentabilité des cultures, à protéger l’environnement et à améliorer la santé et la qualité de vie. » Syngenta delenda est? Dans un premier temps.

  38. Oh la la, que vois-je, qu’entend-je ? Mais si, mais si, l’ours et le loup ont du souci à se faire. Bien sûr que les populations européennes sont en danger. Si globalement, les populations mondiales de ces deux prédateurs ne se portent pas trop mal, c’est grâce en partie, aux effectifs d’Amérique du nord et de Russie. Mais même là-bas, ours et loups ont vu une chute de leurs populations depuis 1995. Ici et là des tours opérators organisent pour des richards décérébrés des chasses à sensation, le braconnage est avéré (un seul exemple, au Kamtchatka), la réduction de leur habitat commence à poser de sérieux problèmes.

    En Europe, ces deux animaux sont protégés par la réglementation. Les populations sont réduites et fragmentées, les chiffres officiels gonflés par les gouvernements avec la complicité des chasseurs dans certains pays, comme en Roumanie. Et c’est complètement insensé de se dire que parce qu’il y a des loups et des ours en Italie ou en Espagne, il faut laisser crever les nôtres !!! Que se passerait-il si chacun des pays européens se disait la même chose ? Et puis tenez, on vient d’apprendre que la population slovène d’ours est plus réduite que ce que les officiels prétendent. Curieux non ?
    C’est dommage, vous claironnez des affirmations, établissez des priorités, mais bon sang, renseignez-vous un peu sur l’état des grands prédateurs en Europe avant de pourfendre ces horribles écolos qui veulent « réintroduire » de grosse vilaines bêtes… Alors, je rappelle : 1/ l’ours bénéficie de renforcemement, et pas de réintros, la population n’ayant jamais complètement disparu des Pyrénées 2/ le loup est revenu tout seul comme un grand, dans notre pays où nous l’avons proprement massacré pendant des lustres. Que la planète soit rongée par les pesticides n’a aucun lien avec la conservation de la faune sauvage et de nos prédateurs. Il ne s’agit même pas de s’éparpiller, au contraire il faut s’unir. Je crois que vous mélangez beaucoup de choses et de notions…

    Et merci à Raton pour cette belle phrase, oui l’ours est notre mémoire et notre avenir.

  39. http://www.syngenta-agro.fr/synweb/agro_competitivite.aspx.

    D’abord, soyez douce, je ne « claironne » rien du tout, et tente de trouver un chemin, avec d’autres, parmi les mille dangers qui nous cernent! et il est vrai que ce sont les firmes transnationales que j’aurais tendance à mettre au premier plan des choses à abattre et à combattre, oui, elles me font peur, par leur silence, par leur puissance et par leur grand pouvoir de nuisance; par le monde qu’elles nous concoctent dans l’ombre.
    Pour le reste je suis bien d’accord avec vous; Expliquez comment vous considérez la lutte? Mais par pitié soyez moins agressive.merci.

  40. Je n’ai pas eu le sentiment d’avoir été agressive, un bien grand mot, mais c’est difficile de faire passer des nuances dans un message. j’avoue en outre être quelque peu lasse d’avoir à convaincre à la fois le citoyen lambda qui ne comprend rien à rien et des gens comme vous, possédant une sensibilité écologique mais se sentant obligés de définir des priorités…
    Lassitude et découragement qui finissent par me rendre irritable… Je ne prétends pas avoir la solution miracle mais ce que je sais, c’est que notre survie dépend de notre capacité à protéger aussi les autres animaux (et pas seulement ceux qui sont mignons ou utiles à l’homme). Il est illusoire de vouloir consacrer nos forces et nos moyens à lutter contre ce qui touche directement la santé humaine et notre cadre de vie en écartant momentanément le reste. Et ça n’a pas de sens. C’est tout ou rien. Et ce tout englobe le loup et l’ours.

    Je n’ai pas le temps de développer et pas envie de monopoliser les commentaires. Mais vous me donnez une idée. Je crois que je vais écrire un petit quelque chose pour le site de mon association, que je vous inviterai à lire si le coeur vous en dit. Il me semble qu’une mise au point est encore nécessaire sur ce chapitre, et j’espère que ma modeste contribution permettra à quelques uns de réaliser enfin pourquoi il est vital de sauver nos prédateurs. Je vais même me faire aider pour l’occasion : John Muir, Thoreau, Ed Abbey, Robert Hainard, Emerson, Paul Watson, Montaigne, Théodore Monod, Aldo Leopold… Ce ne sont pas les sources d’inspiration ni les exemples qui manquent.

  41. Il est vital de sauver nos prédateurs, bien sur je suis tout a fait d’accord avec vous pour les sauver, mais il est encore plus vital et là le rapport direct évident de stopper l’action des transnationales qui pourrissent notre planète, sans aucun remords, ni conscience, please allez sur le lien. Vous verrez les 5 canards qui symbolisent « la protection de l’environnement.!

  42. Et c’est repartit pour une hystérie collective sur le loup pour se donner bonne conscience! Des loups dans les forêt, alors tout va bien et on peu continuer à éventrer la biosphère avec des grosses routes, des grosses 4×4 et plein d’humains partout partout! Remarquez si le loup se nourrissait de conducteurs il deviendrait très rentable du point de vue écologique, mais il préfère les moutons qu’il faut protéger avec des chiens monstrueux qu’il faut nourrir avec plein de bidoche coupable d’émissions de CO2 tout autant monstrueuses! Mais c’est très écologique tout ça! L’idolâtrerie d’un prédateur correspond bien à notre époque où l’on cultive l’agression économique à la sauce néolibérale – d’ailleurs depuis la dernière déconfiture ludiquement aérienne version Madoff il me semble que le loup s’encens un peu moins! C’est bon signe! Franchement je vois deux problèmes principaux : 1) on ferait bien de recentrer nos intérêts sur l’essentiel, alors si vous voulez être cohérant avec votre vision de l’écologie, la parure d’acier qui fabrique des obèses à la chaîne et les voyages en avion summon du gaspillage de pétrole, laissez tomber svp! 2) modération des naissances! ça peut pas continuer comme ça! Je préfère me faire un plan euthanasie active pour mes vieux jour que de compter sur la solidarité d’une humanité compressée et condamnée! D’ailleurs je me permet de rappeler que le modèle pyramidal des naissances impliquant + de jeunes pour payer les avs c’est un peu comme le jeu de l’avion à un moment on trouve plus personne pour jouer le tour suivant et le système s’écroule alors que si l’on calcul la chose à l’avance on peut prévoir un l’atterrissage en douceur!
    Et puis le loup? Quoi le loup! En fait le loup et le pseudo équilibre rétablit! Laissez moi rire, il faudrait supprimer 90% des voitures pour cela, question d’avoir beaucoup plus de zones à faible impact humain! Comme vous l’avez deviné le loup comme d’autre l’on dit avant moi! Je m’en fout! Sauf que … il va bien finir par croquer quelques enfants … mais d’ici là on lui aura trouvé des quotas, disons pour la France 30 petites filles et petits garçon par année! Et bien OUI, la voiture elle tue beaucoup plus de gens que ça chaque année en France, vous croyez qu’on interdirait la voiture pour autant! Que nenni! Elle a des quotas de chair humaine dans lesquels on trouve que c’est normal! Pour le confort, pour le droit de tout un chacun à être obèse et plein de maladie dégénératives (diabète, arthrite, et même la connerie, si si c’est prouvé, le manque d’activité physique est mauvais pour les neurones, et si vous ajoutez les immission de plastic surchauffé et de pétrole ça vous fait un sacré coup sur le QI). Donc à mon avis le loup aura ses quotas! A mais non monsieur Trucmuche il est prouvé que le loup n’attaque pas l’homme … et que ses grandes dents sont faite pour éplucher les bananes :-))) Et moi je suis un tournesol en train de regarder passer les voitures Ahhahaha!!! Sérieusement le loup n’attaque pas l’homme pour le moment, mais! Il commence déjà à tourner autour des grand parkings de forêt où de petits restes de nourriture imprégnés de l’odeur humaine se rencontrent à foison, son cerveaux fait des associations intéressantes : un excellent jambon avec de l’odeur humaine, un reste de chocolat avec de l’odeur humaine … ah ah un petit chaperon rouge qui sent bon l’humain! Pas de fumée sans feu et pas de légende sans raisons! Mais de b^nouveau ce n’est qu’un problème minuscule par rapport à ce qui nous atend si nous continuons à ignorer les vrais problèmes! Automobiliste lève toi et marche!

  43. à AntiVoiture :
    tout comme Sylvie Cardona d’Aves France, je suis las de lire autant de sottises au sujet des grands prédateurs et je pense que vos 39 lignes de grand n’importe quoi n’appellent aucune réponse

  44. Il ne faut pas se décourager Raton Laveur , les opposants à l’ours ont toujours les mêmes techniques pour tenter d’imposer leur point de vue ou simplement semer la confusion dans les esprits . L’ours coûte trop cher , il n’est qu’un élément marginal dans la biodiversité , les vrais problèmes environnementaux sont ailleurs , la protection de l’ours menace la biodiversité , être pour l’ours c’est être contre l’homme , la disparition de l’ours est liée à des causes naturelles , l’ours slovène est différent de l’ours dit « pyrénéen » , les ours slovènes transmettent des maladies , sont carnassiers , n’ont plus peur de l’homme , les écolos ont fait disparaître les ours , certaines associations écolos sont totalitaires et liées au faschisme et au nazisme . Enumérer la totalité de ces inepsies est trop longue pour être intégralement reprise dans un message et ça revient en boucle dans les forums où certains sites comme agriculture environnement , kairn.com avec la prose d’un habitué des lieux , Le Grand Charnier , le site de l’Aspap (globalement des sites liés au monde agricole et de la chasse) .
    La protection de la planète est mal barrée .

  45. Voulez-vous cauchemarder encore un peu? eh bien R.Vous sur
    http://www.syngenta-agro.fr/synweb/default.aspx
    ensuite cliquer en bas à gauche: « Défendons votre
    agro-compétitivité ».
    c’est bien gerbant, mais instructif!
    « Que faire » quelles stratégies? quelles actions concrètes? quels objectifs.Quand?
    « Quand tu auras passé trente ans de ta vie à mettre au point de subtiles méthodes psycho-pédiatriques, médico-pédagogiques, psychanalo-pédotechniques, à la veille de la retraite, tu prendras une bonne charge de dynamite et tu iras discrètement faire sauter quelques pâtés de maisons dans un quartier de taudis.
    Et en une seconde, tu auras fait plus de travail qu’en trente ans.
    Fernand Deligny, Graine de crapule. Conseils aux éducateurs qui voudraient la cultiver, 1945.

    L’ourse Franska qui est morte après avoir été heurtée par 2 véhicules le 9 août dernier, a été autopsiée par l’école vétérinaire de Toulouse. Si jusqu’à présent la thèse de l’accident prévalait, le résultat de l’autopsie amène à se poser des questions et va certainement remettre en cause ce qui semblait jusqu’alors évident.
    En effet, plusieurs dizaines de plombs ont été retrouvés dans le corps de l’ourse lors de son autopsie. Même si, selon un communiqué de plusieurs associations, ces plombs ne seraient pas la cause directe de la mort, l’ourse était blessée. Etait-elle traquée, a-t-elle été volontairement rabattue vers la nationale, autant de questions auxquelles les enquêteurs vont devoir répondre… Mon dieu quelle tristesse! Foutez-leur la paix. OU bien protégeons-les là où elles sont, actuellement et dans un premier temps.

  46. encore une fois Marie, mais je ne sais pour quelle raison vous ne voulez l’entendre, les ours slovènes sont chassés dans leur pays (une centaine chaque année) et meurent dans des collisions avec des trains et des voitures.
    Toute la faune sauvage est victime du braconnage en France et ce n’est pas avec des « Mon dieu quelle tristesse! » que nous changerons les choses.
    « Ou bien protégeons les là où ils sont » : ça tombe bien les ours vivent et ont toujours vécu en France, et la seule façon de les protéger est de renforcer leur population

    à Paul : Merci! mais ce qui est troublant c’est que les mensonges colportés (« L’ours coûte trop cher , il n’est qu’un élément marginal dans la biodiversité , les vrais problèmes environnementaux sont ailleurs », « Foutez-leur la paix! » etc) ne sont pas le fait d’anti-ours identifiés mais de personnes sensibilisées à l’écologie. Mais qui ne comprennent rien.

  47. Pas drôle d’échanger avec des esprits dogmatiques qui s’enflamment sur un malheureux mot « Chou », vous collent des procés d’intention (argent) et pour finir vous traitent implicitement d’idiotes!
    deux questions: seriez-vous favorable à des opérations de ce genre pour les êtres humains auquels pour des raisons légitimes on imposerait ce type d’opérations?
    Quelle est votre position sur la place de la voiture dans nos sociétés?

  48. Question : seriez-vous favorable à l’extinction des tribus autochtones d’Amérique du sud ? ou aux Aborigènes d’Australie ? ou aux Bushmen du Kalahari ? Non parce que eux aussi on les braconne. Bah oui le sauvage fait peur, alors on l’empoisonne, on lui prend ses terres, on lui tire dessus à l’occasion. Tiens ça me rappelle quelque chose… Ah oui, les grands prédateurs.
    Mais on ne peut pas les sauver, ils ont pas bonne presse dans leurs pays d’origine. Faudrait les renforcer ou les réintroduire parce que mine de rien, leurs populations s’amenuisent. Oui mais si on tue aussi les nouveaux arrivants, les pauvres… quel dilemme. Bon ben faut les laisser disparaître alors. Surtout qu’il vaut mieux consacrer son énergie à lutter contre le pouvoir des multinationales qui nous empoisonnent aussi.

    Quoi, elle est stupide ma comparaison ? Désolée j’essaie de me mettre au même niveau que certains intervenants. Je suis d’humeur guillerette aujourd’hui.

    je rajoute un PS qui me semble extrêmement nécessaire compte tenu de l’état d’esprit qui règne sur ces commentaires : je plai-san-te ! Même que je soutiens Survival International. Et même que je me soucie beaucoup des Premiers Peuples. En plus des prédateurs.

  49. Marie : je ne sous entends pas que vous êtes idiote mais que vous écrivez des sottises, oui!
    ce que vous confirmez par votre première question.
    quand à cette civilisation du tout bagnole je la combats avec mes moyens: je n’ai ni voiture, ni permis. Rassurez-vous on peut tout à la fois être favorable au m

  50. Marie : je ne sous entends pas que vous êtes idiote mais que vous écrivez des sottises, oui!
    ce que vous confirmez par votre première question, dénuée de sens.
    quand à cette civilisation du tout bagnole je la combats avec mes moyens: je n’ai ni voiture, ni permis. Rassurez-vous, on peut tout à la fois être favorable au maintien d’une population d’ours et refuser cette civilisation et sa course folle à l’hyperconsommation.

  51. j’avais fait un message et puis zou! tout a disparu dans d’insondables et numériques abysses
    Pour résumer, si vous estimez que c’est l’intérêt de l’ours de vivre ces transferts et qu’il n’y a dans cette « politique » aucune trace de spécisme, c’est parfait, mais au fond, de toute façon, chassé ou réintroduit pour renforcement (noble but, je ne discute pas), l’ours reste l’objet, povera bestia!
    Monsanto, quant lui, avance en paix, il est en train d’obtenir un brevetage de portée générale sur les porcs et leur progéniture, à lui les royalties!via nos canines, Miam-miam. Bon, c’est pas grave! laissons faire!greenpeace s’en occupe peut-être! Merde! RESISTANCE!contre ces enfoirés, nouveaux seigneurs de nos temps et des pas tendres, tristesse, eux, connaissent pas!
    Info developpée dans la video de Bacchus.télé canadienne

    http://lesvendredisdebacchus.vox.com/library/post/le-cochon-menac%C3%A9-par-un-copyright.html

  52. Bacchus ajoute: La théorie du chaos n’en est plus une, car le petit papillon épargnant que vous êtes peut-être est bien à l’origine de ce qui se passe là-bas (Argentine..), de cet épuisement des terres, de ces maladies vénéneuses qui touchent la paysannerie locale et que les institutions ne veulent pas reconnaitre, de cet irrémédiable recul de la biodiversité, de cette disparition de forêts primitives à coup de bulldozer (qui recèlent sans aucun doûte une multitude d’espèces non encore connues capables de nous donner la solution naturelle au traitement thérapeutique de telle ou telle maladie incurable à ce jour), de cette fuite en avant, et du commerce florissant de ceux qui n’en ont cure de ce que leurs descendants pourront bien raconter à leurs enfants lorsqu’ils demanderont naïvement : « C’était comment la Terre avant Monsanto, maman? »
    Je fais le vœu qu’à cette question je pourrai donner une réponse assez proche de la réalité que j’ai connue, comme pour donner la dimension de cette beauté évanouie que mes enfants n’auront pas le plaisir de contempler par leurs yeux. J’espère tant avoir le langage coloré et le verbe gai malgré tout pour qu’ils partagent un peu de mes souvenirs.
    Et j’espère aussi que nous serons chaque jour toujours plus nombreux à dénoncer notre propre idiotie.
    Bon visionnage.
    http://lesvendredisdebacchus.vox.com/library/posts/tags/roundup/

  53. bonjour a tous.
    je partage l’avis de Sylvie et de Fabrice Nicolino
    .je tien à dire aussi que le président de la
    FRAPNA HAUTE SAVOIE, dit avoir de bonne relation avec les chasseurs, et quand je li que snt président demande la régulation de canis lupus.
    je dit Non.

  54. Sur m6 hier soir 2ème partie Bernard de la Villardière, « les extrémistes de l’écologie » sic! :en France, faucheurs d’ogm, résistants nucléaires, et in England, activistes anglais, depuis 6 ans(avec peine de prison aussi et pas 3 mois..) manif devant les portes d’un laboratoire qui pratique l’expérimentation animale; évidemment pas un seul argument de contexte!() et toujours la même chose, « la violence: bouh! c’est pas bien » (celle appliquée au chiens et aux singes, on n’en parle évidemment pas), et côté faucheur, un horrible clown de la FNSEA, outré qu’on laisse faire ces « gens », ces délinquants qui mettent à sac la recherche française, tandis que eux ont ravagé la campagne française, par leur productivisme forcené et tant il est vrai que les pgm, l’humanité en a besoin. Cette émission se concluait par, Villardière cheveux au vent et charmant au demeurant: « les écologistes, 2ème danger terroriste (sic) après ceux que tout le monde connait. Ils sont cool nos french médias; c’est sur qu’avec çà les causes avancent vite et bien dans l’opinion, elle aussi si concernée! Ah les abeilles on du souci à se faire! et les oiseaux donc! Ma brave dame!ppfffffff

  55. Bon je vais mettre brièvement mon grain de sel à ces échanges . Bien entendu Raton Laveur que certaines personnes dites « écolos » véhiculent des messages négatifs qui vont à l’encontre de la protection des grands prédateurs . C’est particulièrement net sur certains salons bio où certains stands tenus par les associations de protection de la nature ne reçoivent pas toujours un bon contact de la part de certains visiteurs , lesquels visiteurs n’étant pas même informés sur le sujet .
    Le dossier ours montre d’ailleurs bien ce contraste et même ambivalence , certains anti-ours étant des (anciens) écolos militants reconvertis souvent dans l’agriculture élevage . Cela se vérifie par exemple dans la confédération paysanne , ce n’est pas Fabrice Nicolino qui dira le contraire depuis un petit pot « sympatique » et animé , paraît-il , chez certains anti-ours extrémistes il n’y a pas si longtemps .
    Donc c’est clair que certaines franges « écolos » sont extrêmement négatives pour la survie des grands prédateurs , le plus souvent d’ailleurs parce que cela dérange leur activité .
    Pour répondre à Marie , des ours réintroduits comme Ziva , Sarousse et le mâle de la réintroduction de 97 (dont j’ai oublié le nom) sont encore vivants en Pyrénées . S’ils étaient restés en Slovénie ils seraient probablement morts par la chasse .

  56. Merci Paul et tant mieux, tant mieux pour elles et eux, Paul, j’en suis ravie; mais il est vrai que j’ai une « hantise » et que je parlais de priorité en relation avec ce qui me semble le plus urgent: la mainmise des transnationales sur tous les aspects de nos vies: qui est en train de se mettre en place peut-être de façon irreversible. En espérant me tromper. Bises

  57. Même si le dernier message commence à dater, je me permets de dire quelques mots sur le sujet.

    Marie dit que nous devrions concentrer notre énergie à combattre les multinationales comme Mosento. D’un côté, je suis d’accord avec elle. Ils programment notre futur, nous serons tous dépendant d’eux etc etc

    Personnellement, je ne milite pas contre Mosento parce que je suis sur d’autres combats, mais je soutiens ceux qui le font.

    La différence, c’est qu’en définissant des priorités comme le fait Marie et en affirmant que son combat est plus important que tous les autres, elle juge notre travail comme inutile. Pourquoi protéger des ours si Mosento nous bouffe tout cru ? Pourquoi limiter nos impacts sur la planète si les autres ne font pas attention ?

    Chacun a sa sensibilité, ses idéaux, ses combats. Ils sont tous importants. Nous, nous faisons notre possible pour que les grands prédateurs en Europe ne disparaissent pas. Ils sont menacés partout, pas seulement en France !

    Faut-il mieux qu’on se lève tous contre Mosento et qu’on se réveille un matin avec une victoire contre les multinationales, mais sans forêts, sans animaux sauvages, dans un monde stérile ? Je ne le crois pas.

    Il y a de nombreux combats à mener de front. On ne peut pas attendre d’en avoir remporté un pour s’intéresser aux autres. Alors, de grâce, un peu de tolérance et de solidarité, ça ne fera pas de mal à notre société.

  58. Regardant rapidement les anciens messages pour voir si quelqu’un en avait laissé un tardivement, je tombe sur celui-ci. Sans doute serait-il bien si l’on avait le moyen de savoir que cela a eu lieu. Non pas les dix derniers messages (ça va vite), mais plutôt la date de dernier message pour les dix derniers articles par exemple…
    Tant qu’on y est : jet’avais dit, et Alban l’a fait, qu’il serait bien que les liens de tes articles ouvrent sur une nouvelle fenêtre ; ce serait bien aussi pour les commentaires. Voilà, fabrice, je crois que ça pourraît améliorer le confort et le fonctionnement de ton blog. A toi d’en juger…

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