Les poissons ont-ils du cholestérol ?

Les humains sont des êtres si délicats qu’ils soignent préventivement les poissons contre des maladies très graves. Et c’est d’autant plus méritoire que les poissons n’ont pas la Sécurité sociale. On peut donc parler, pour le coup, de pure générosité. De quoi s’agit-il ? Deux chercheurs, payés par l’Agence fédérale américaine de l’environnement (EPA) ont analysé l’eau de cinq rivières proches des villes de Chicago, Dallas, Phoenix, Philadelphie et Orlando, à l’aval de stations d’épuration. Eh bien, les poissons pêchés là avaient tous, à des doses diverses, des traces de médicaments dans leur foie.

Des médicaments contre la dépression, le cholestérol, les allergies, l’hypertension, le désordre bipolaire. Les chercheurs ont aussi découvert – ô, quelle surprise ! – que des concentrations très faibles avaient des effets aussi bien sur les poissons que sur les grenouilles et d’autres espèces aquatiques. Ils vont continuer à chercher. Voilà à quoi est rendue certaine recherche : trouver une fois encore ce que tant savent depuis des années. La science au service de l’inaction. La science au service du spectacle, qu’on regarde depuis le balcon, juste au-dessus des flots qui approchent (ici, en anglais).

Autre histoire désopilante : des chercheurs allemands de l’université de Kiel ont découvert des concentrations en arsenic étonnantes dans des poissons pêchés en mer Baltique. En général, ces poissons concentrent 5 milligrammes d’arsenic au kilo, mais ceux-là 50, soit dix fois plus. Pourquoi ? L’hypothèse la plus plausible est que les bombes de la Seconde Guerre mondiale relâchent peu à peu leurs inventives compositions. Je rappelle que des centaines de milliers de tonnes de bombes inutilisées contre les hommes ont été balancées droit dans cette toute petite mer. Où elles continuent à servir, contre les écosystèmes. Rien ne se perd, rien ne disparaît (ici, en anglais).

Je vous sens, je me sens en vérité nauséeux, et c’est pourquoi je m’empare aussi de cette curieuse et magnifique information. Des scientifiques de l’ONG Conservation International viennent de découvrir dans un coin reculé – et montagneux – de Papouasie Nouvelle-Guinée une cinquantaine d’espèces jusqu’ici inconnues. Dont 50 araignées, trois grenouilles et une gecko (ici). Je vois bien qu’il y a moyen de retourner cette nouvelle contre elle-même. Car dans notre monde, s’exposer à la lumière des hommes n’est-il pas synonyme de menace de mort ? Bon, oui, je ne tiens pas la grande forme.

15 réflexions sur « Les poissons ont-ils du cholestérol ? »

  1. La France est le premier consommateur de médicaments en Europe, et second du monde….
    Sordide palmarès.
    Et pourtant, dans nos pays industrialisés, les eaux usées sont traitées avant de se retrouver dans les cours d’eau et les eaux dites potables… mais les réglementations européenne et française ne prévoient pas pour l’instant la détection de traces médicamenteuses dans les différents milieux aquatiques. Protection des lobbies pharmaceutiques oblige, je suppose !
    A quand des stations d’épuration conçues pour éliminer la totalité des molécules pharmaceutiques ?
    Une seule solution, en attendant (espoir vain) que nos dirigeants se soucient de la santé collective : apprendre à moins consommer de produits chimiques en tout genre ! En ce qui me concerne, c’est déjà fait !

  2. Auditeur d’une conférence de Lylian Le Goff hier soir j’ai retenu ceci notamment : 80 % des pathologies humaines sont liées à l’alimentation… dont 40 % des cancers !
    On peut réclamer l’élimination de la totalité des molécules pharmaceutiques mais le plus simple est encore de ne pas les disséminer…
    Il existe des solutions simples pour préserver la santé qui passent par l’alimentation. On connait le refrain, bien sûr mais il y a peu d’évolution.

  3. Eh oui, l’alimentation ! Depuis presque dix ans que j’ai commencé à changer mon alimentation, je me porte beaucoup mieux, c’est-à-dire désormais très bien. On le sait au moins depuis Hippocrate, l’alimentation est primordiale. Mais une certaine recherche, comme dit Fabrice, a lancé un grand programme il y a quelques mois pour savoir si ce que l’on mange a un impact sur notre santé… Ils nous diront sans doute qu’il faut manger du fromage et de la viande et pas mettre trop de sel… Vive la recherche, mais je ne me lancerai pas à crier « vive les chercheurs ».
    Par ailleurs, comme il arrive quand même d’avoir un soucis, on peut très souvent régler cela en évitant la pharmaco-chimie. Bref, diminuer de 95% (bon, c’est plus qu’à la louche) l’utilisation de ces molécules chimiques en très peu de temps est d’une simplicité enfantine. Mais y a des intérêts qui savent très bien user de la propagande pour faire croire que tout cela n’est que balivernes, dangereuses qui plus est…

  4. Il ne faut pas oublier de parler des médicaments vétérinaires
    Pour les antibiotiques consommés en France 55% sont destinés aux élevages industriels dont 70% pour les élevages de porcs
    Les doses sont faibles mais constantes ce qui favorise les résistances.
    Beaucoup de traitements préventifs.
    Beaucoup de prostagladines, de vaccins dans les maternités de porcheries.
    Les rivières, milieux humides, forêts recoivent la majorité des pesticides par tranfert aérien.
    Un champ brun et labouré capte plus de chaleur que la prairie à côté.
    Tous les champs qui vont recevoire le maïs (cultures dérobées, prairies)sont de couleur orange, après c’est le lisier.(amoniaque)
    C’est un problème de pression atmosphérique.
    Le petit brouillard du matin qui monte de la surface d’un champ traité va monter puis redescendre toujours sur les bas-fonds.
    Il suffit de regarder la fumée des feux de broussailles.

  5. Et pendant ce temps, chez nous un poisson… d’avril? Il serait bon d’envisager des actions ce jour là si cela s’avérait vrai, non?

    25-03-2009 Arrivée du carburant E10 dans les stations d’essence : un poisson d’avril ?

    Destiné à remplacer progressivement le sans plomb 95, le dénommé « supercarburant sans plomb 95-E10 » ou « SP95-E10 » devrait s’inviter dans nos stations-service dès le 1er avril prochain, en application de l’arrêté ministériel du 26 janvier 2009. Ce carburant se compose à 90 % d’essence sans plomb et à 10 % d’éthanol, l’éthanol agréé par l’administration française étant un alcool produit majoritairement en France à partir de la betterave, plante riche en sucre, ou de blé, plante riche en amidon.

    Promue comme la nouvelle trouvaille qui permettra à la France de satisfaire à ses engagements de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, voire de devancer les objectifs européens, l’incorporation de cet agrocarburant pourrait bien s’avérer être un poisson d’avril de mauvais goût. D’une part, son intérêt environnemental s’avère pour le moins discutable, l’argument mettant en avant la réduction des rejets de gaz à effet de serre étant, en partie, contredit par la surconsommation qu’occasionne le recours à l’E10. D’autre part, à l’instar d’autres agrocarburants, une partie de l’approvisionnement sera assumée par les pays du Sud, lesquels paieront, une fois encore, la note de nos choix environnementaux. De fait, alors qu’une frange de la communauté internationale s’inquiète d’une concurrence alimentaire accrue, le développement des agrocarburants s’impose comme un non-sens, permettant à certains de rouler l’esprit apaisé sans se soucier d’accaparer des surfaces agricoles pourtant si précieuses.

    Outre ses qualités environnementales toutes relatives, l’E10 pose également des problèmes techniques liés, d’une part, à la compatibilité avec les moteurs convertis et, d’autre part, avec le transport et la diffusion de ce carburant. D’après le groupe BP : « Sauf exception, la plupart des véhicules essences fabriqués après 2000 sont compatibles avec le SP95-E10 ». Mais, parallèlement, l’Ufip (2) déclare que : « L’éthanol peut être mélangé à l’essence, mais sa sensibilité à l’eau et sa volatilité (contenue dans l’essence) peuvent engendrer un mauvais fonctionnement des moteurs ainsi que des risques d’émission de vapeur d’essence ». Abondant en ce sens, l’Allemagne a refusé, l’an passé, d’intégrer l’E10 à ses carburants.
    En France, ce point de vue est démenti par le groupe Total, auteur d’une étude menée sur des véhicules tests pendant trois mois sur l’Ile Maurice. L’enquête aurait démontré un impact négligeable sur le bon fonctionnement des moteurs. Publiés en décembre 2006, les résultats sont néanmoins à nuancer. D’après Total : « L’utilisation d’une essence E10 ne conduit à aucun dysfonctionnement critique des véhicules représentatifs du parc automobile Mauricien. Les difficultés de démarrage à froid, quels que soient la température extérieure et le degré d’humidité, ne présentent pas une criticité forte. Ces mêmes difficultés, observées de façon plus marquée pour les véhicules de plus de 13 ans (soit 25% des immatriculations), disparaîtront avec le renouvellement continu du parc. Dans des cas spécifiques, en liaison avec les constructeurs, des réglages du système d’alimentation pourraient être nécessaires ». Concernant la surconsommation engendrée par le carburant, « L’utilisation d’une essence E10 s’accompagnera d’une surconsommation théorique estimée à 3,5% (le pouvoir calorifique de l’éthanol étant de 35% inférieur à celui de l’essence). Cette surconsommation théorique a été mentionnée par un seul participant aux tests sur les 25 ».

    Pour l’heure, si les distributeurs de carburants sont tenus de se convertir à l’E10 sous peine de se voir infliger une amende en application d’une Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), la transition ne devrait pas se faire en un jour. Synonyme d’investissements coûteux, l’arrivée de l’E10 aux pompes implique, en effet, d’adapter les dépôts, les stations et de mettre en place une nouvelle logistique. De fait, ne pouvant être affrété par oléoduc, ce carburant doit nécessairement être acheminé par camions.

    Pourtant, rien ne semble pouvoir arrêter les instances décisionnaires, lesquelles entendent afficher fièrement leurs réductions d’émissions de gaz à effet de serre, et ce, quels que soient les moyens pour y parvenir.

    Cécile Cassier
    1- L’éthanol est obtenu à partir des cultures dites « sucrières » (betterave, canne à sucre, etc.) et celles qui donnent de l’amidon (blé, maïs, etc;).
    2- Union Française des Industries Pétrolières

  6. Ai entendu cela (sans les bémols ici évoqués) il y a quelques jours, de la bouche d’un journaliste très content d’annoncer que la cause de l’environnement avance… Pffffffffff…

  7. Oui, j’ai vu l’artcle de Mme Cassier à propos de l’E10, paru sur un site qui s’appelle Univers Nature.

    Je leur ai demandé comment ils pouvaient concilier un tel article critique avec la pub en fin d’article qui s’intitule : « Biocarburants : Protégeons ensemble l’Environnement Roulez propre avec nos Carburants » (Pub pour Volvo)

    Dans ce numéro, on trouve aussi un autre article intitulé « Publicité mensongère pour l’éthanol de betterave ».

    Dans cet article rédigé aussi par Mme Cassier, on peut lire : « L’éthanol de betterave n’est pas 30 % moins cher à la pompe car avec un litre d’E85, l’automobiliste parcourt 28 % de distance de moins qu’avec un litre d’essence ».

    N’empêche que tout de suite en dessous, il y a une pub qui annonce : « Instatallation GPL Installation du Kit Ethanol près de chez vous. Le plein à -30% avec E85 » !!! (http://www.flexfuel-company.com). Les pubs changent régulièrement.

    Je trouve cela un peu fort !

    Je l’ai écrit à Univers Nature et attends leur réponse.

    MH

  8. Bravo Matthieu,
    j’avais aussi noté ce paradoxe et pensais agir de même. Il est navrant de constater que de plus en plus de journaux dénigrent ce dont ils tirent avantage, juste pour la forme sans doute.
    Enfin, d’autres ne boudent pas leur plaisir, avec ou sans éthanol!

    CET ECRIT EMANE D’UN COMMANDANT DE GENDARMERIE TENU AU DEVOIR DE RESERVE

    Le vocabulaire est celui d’un militaire pourtant ce témoignage nous parle !

    > > > Sujet: : Déplacement de l’Empereur SARKOZY 1er à Valence (Drôme)

    > > > Ce mardi 03 mars à 11h00, l’empereur SARKOZY était chez nous, dans la Drôme. A l’heure des économies, à l’heure où il faut se serrer la ceinture, il aura encore « claqué » des millions d’euros pour sa propagande !!!
    > > > 1265 gendarmes déployés !!! Oui, vous avez bien lu 1265 !
    > > > Nous montons la garde 24h/24 à l’aérodrome de Chabeuil et à la gare TGV. Son altesse ne voulant pas venir en Falcon république, il vient en Airbus (plus spacieux et nettement plus « digne » de son rang, du moins le pense-t-il).
    > > > Seulement, il n’y a pas de rampe pour le faire descendre de l’avion ; ce n’est pas grave, on en fait venir une, vite fait, par convoi exceptionnel depuis Lyon !!!
    > > > Ce soir, je prends le boulot à 19h30, jusqu’ à demain 15h30… C’est ma troisième nuit ! Pour ne pas être gêné, l’Empereur aura la voie rapide Valence/ Romans coupée dans les deux sens pendant 30 mn. 60 voitures d’usagers de la SNCF (sur son passage) seront mises à la fourrière. Si jamais il y avait un contretemps, ce ne serait pas grave : un hélico Puma est tenu à sa disposition ainsi qu’un hélico Gazelle en appui….
    > > > Il va donc aller faire le beau sur deux sites (Ecole de Chatuzange-le-Goubet et salle polyvalente d’Alixan) et pour se faire mousser, il a invité 3000 (TROIS MILLE) personnes à un petit vin d’honneur avant de remonter dans son avion à 14h00. Je vous laisse faire le calcul de la facture à l’adresse des contribuables que nous sommes…
    > > > Dire que la France est au bord de la faillite et lui, il nous met une balle dans la nuque!
    > > > En 26 ans, j’en ai fait des services de ce genre (sous Mitterand et sous Chirac) mais jamais je n’ai vu un tel déploiement et surtout un tel coût !
    > > > Pour info, c’est une évidence, mais il est bon de le dire… au moindre sifflet, au moindre tag, à la moindre banderole hostile,
    > > > le préfet saute ainsi que le Commandant de Groupement de gendarmerie….Pauvre France, nous sommes tombés bien bas avec un tel imposteur !
    > > > Bonne nuit à tous. Je suis non seulement écœuré mais révolté que tant d’argent soit claqué et que mes voitures de service affichent 250.000 km au compteur…
    > > >
    > > > Signé : Un vieux commandant militaire de la Gendarmerie, qui en a pourtant vu d’autres et c’est peu de le dire.

  9. 1er consommateur de pesticide.
    1er consommateur d’anti dépresseurs.
    Concrêtement, le Point a classé les aliments nuisibles en plusieurs catégories, en suivant le livre du Docteur Chevallier, et que je me permets de vous retranscrire ici :
    Le butylhydroxyanisole (E 320 et E 321). Aident à la conservation des aliments, présents dans les plats industriels et les chewing-gums
    Les parabens (E 214 à E 219), interdits partiellement en Australie, sont présents dans toutes les pâtes (tartes, biscuits)
    Les arômes artificiels. Dès que vous voyez ’arôme’, même ’arôme naturel’, il s’agit d’une synthèse chimique. Suspecté de créer une dépendance.

    Les colorants (tous les E 1…). Les Etats-Unis en ont interdit certains : risques allergènes au mieux et cancérogènes au pire.
    L’huile de palme : un vrai fléau. Présente partout car sans goût et peu chère, et même « déguisée » sous les termes « acides gras saturés », « matières grasses végétales » ou « MGV ». Fait bondir le cholestérol
    Les huiles hydrogénées : pour rendre craquants les biscuits, cornets de glaces, pâte à pizzas, etc. Extrêmement dangereuses, puisqu’on en absorbe beaucoup plus que ce que notre organisme ne peut tolérer. Résultat : maladies cardio-vasculaires. C’est typiquement l’ingrédient de la malbouffe, des plats cuisinés pas chers, de l’agro-alimentaire en général.
    Les édulcorants (E 950, E 951, E 955) qui remplacent le sucre un peu partout, et dont personne ne connaît les effets sur la santé, mais cancérogène chez la femme enceinte et sur le foetus de rat.
    Les nitrites (E 249 et E 250), des anti-toxines qui, transformés par l’organisme, sont cancérogènes. Ils sont dans les salaisons, les conserves.
    BON appétit.

  10. Copier/coller d’un commentaire que j’avais posté le 25 septembre 2008, pour faire suite à ce qu’écrit Marie :

    On trouve dans le livre de Claude et Lydia Bourguignon, l’histoire chimique d’une tarte aux cerises industrielle. Je l’ai trouvée en ligne, la voici :

    ” Histoire chimique d’une tarte aux cerises de supermarché

    I Histoire de la pâte

    La farine:

    Les grains de blé ont été enrobés d’un fongicide avant semis. Pendant sa
    culture, le blé a reçu de deux à six traitements de pesticides selon les
    années, un traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin
    d’éviter la verse et une dose importante d’engrais : 240 kg d’azote, 100
    kg de phosphore et 100 kg de potassium à l’hectare. Dans le silo, après
    récolte, les grains sont fumigés au tetrachlorure de carbone et au
    bisulfide de carbone puis arrosés au chlopyriphosmethyl. Pour la mouture,
    la farine reçoit du chlorure de nitrosyl puis de l’acide ascorbique, de
    la farine de fève, du gluten et de l’amylase.

    La poudre levante:

    Elle est traitée au silicate de calcium et l’amidon est blanchi au
    permanganate de potassium.

    Les corps gras

    Ils reçoivent un antioxydant comme l’hydroxytoluêne de butyl et un
    émulsifiant type lécithine.

    II Histoire de la crème

    Les oeufs

    Ils proviennent d’un élevage industriel où les poules sont nourries aux
    granulés contenant des antioxydants (E300 à E311), des arômes, des
    émulsifiants comme l’alginate de calcium, des conservateurs comme l’acide
    formique, des colorants comme la capsanthéine, des agents liants comme le lignosulfate et enfin des appétants pour qu’elles puissent avaler tout ça
    comme le glutamate de sodium. Elles reçoivent en plus des antibiotiques
    et en particulier des anticoccidiens. Les oeufs avant séchage reçoivent
    des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l’acide cholique et
    une enzyme pour retirer le sucre du blanc.

    Le lait

    Il provient d’un élevage industriel où les vaches reçoivent une
    alimentation riche en produits chimiques : des antibiotiques comme le
    flavophospholipol (F712) ou le monensin-sodium (F714), des antioxydants
    comme l’ascorbate de sodium (F301), l’alpha-tocophérol de synthèse
    (F307), le buthyl-hydrox-toluène (F321) ou l’ethoxyquine (E324), des
    émulsifiants comme l’alginate de propylène-glycol (F405) ou le
    polyéthylène glycol (F496), des conservateurs comme l’acide acétique,
    l’acide tartrique (E334), l’acide propionique (F280) et ses dérivés (F281
    à E284), des composés azotés chimiques comme l’urée (F801) ou le
    diurédo-isobutane (F803), des agents liants comme le stéarate de sodium,
    des colorants comme F131 ou F142 et enfin des appétants pour que les
    vaches puissent manger tout cela comme le glutamate de sodium.

    Les huiles

    Elles ont été extraites par des solvants comme l’acétone puis raffinées
    par action de l’acide sulfurique, puis lavage à chaud, neutralisées à la
    lessive de soude, décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de
    potassium et désodorisées à 160 0C avec du chlorure de zinc. Enfin, elles
    ont été recolorées à la curcumine.

    La crème

    Une fois obtenue, elle reçoit des arômes et des stabilisants comme
    l’acide alginique (E400).

    III Histoire des cerises

    Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre dix et quarante
    traitements de pesticides selon les années.

    Les cerises sont décolorées à l’anhydride sulfureux et recolorées de
    façon uniforme à l’acide carminique ou à l’érythrosine. Elles sont
    plongées dans une saumure contenant du sulfate d’aluminium et à la sortie
    elles reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium (E202).

    Elles sont enfin enduites d’un sucre qui provient de betteraves qui,
    comme les blés, ont reçu leur dose d’engrais et de pesticides. Le sucre
    extrait par défécation à la chaux et à l’anhydride sulfureux puis
    décoloré au sulfoxylate de sodium, puis raffiné au norite et à l’alcool
    isopropylique. Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.

    Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter bon appétit ”

  11. Pour l’agriculteur intoxiqué par un pesticide de Monsanto; à la fin de l’article il dit « si j’avais su je me serais protégé.
    Il ne remet pas en cause l’uilisation des pesticides ni les dangers pour les populations.

    Hacène le résumé est parfait, mais les gens ne veulent pas entendre, on les fatigue.
    Silence du monde médical.
    C’est vrai on est toujours dans le curatif.

Répondre à Mathieu Hangue Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *