Le pic de Hubbert dès 2020 (quand le pétrole nous quitte)

Je vous présente rapidement le pic dit de Hubbert. À la fin des années 40 du siècle écoulé, Marion King Hubbert, géophysicien, émet une hypothèse sur la manière dont les matières premières sont exploitées par les sociétés humaines. Selon lui, cet usage peut se représenter sous la forme d’une cloche. Toute production monte jusqu’à un certain point, avant de redescendre fatalement lorsque plus de la moitié des réserves disponibles sur terre ont été utilisées.

En 1956, Hubbert fait une présentation publique de sa thèse devant l’American Petroleum Institute, appliquant son idée au pétrole-roi, sur lequel reposent nos sociétés industrielles. Hubbert prédit en cette année 1956 que le pic maximum de l’utilisation du pétrole aux États-Unis sera atteint en 1970. Après, pense-t-il, la production ne cessera de décliner, plus ou moins vite. Il a raison, le déclin commence en 1971.

Mais il y a bien des manières d’avoir raison tout en ayant tort. Car bien entendu, la parole du géophysicien, inaudible au beau milieu des Trente Glorieuses, est vite laissée de côté. Et l’on continue comme avant, sans se soucier le moins du monde du lendemain. Seuls quelques braves maintiennent, au fil des décennies, une réflexion sur ce que l’on appelle désormais le Peak Oil, le pic du pétrole. La question n’est plus : ce pic existe-t-il ? Non, la question est peu à peu devenue : quand se produira-t-il ?

Dans ce domaine stratégique, bien des estimations restent basées sur des chiffres fournis sans contrôle par les États producteurs. Je vous ennuierai en vous parlant de toutes les bizarreries comptables qui entourent la décisive question des réserves pétrolières mondiales. Pour ne prendre qu’un exemple, l’Arabie Saoudite, assise sur une poudrière sociale, politique, ethnique même, peut-elle raisonnablement dire la vérité sur l’état de ses ressources, qui commande son statut géopolitique ?

Bref. Vous me comprenez. Sans jeu de mots, un baril de pétrole est aussi une bouteille à l’encre. Or un rapport (en anglais, hélas) vient de remettre les pendules à l’heure d’une façon pour le moins inquiétante. Publié par l’UKERC (United Kingdom Energy Research Centre), organisme britannique public autant que sérieux, il estime que le Peak Oil mondial pourrait être atteint avant 2020 (ici). Mieux, pire, il met en garde le gouvernement de Londres, totalement incapable, pour l’heure en tout cas, de seulement considérer le problème. Inutile, je crois, d’évoquer le degré de préparation de notre propre pouvoir politique.

Est-ce fou ? Oui, je le pense. Car 2020, c’est dans dix ans, et seuls des choix faits immédiatement auraient quelque chance d’avoir un effet à cette date. Rappelons que, pour l’heure, le pétrole représente le tiers de l’énergie consommée dans le monde. Bien entendu, même si ce rapport dit vrai, il restera du pétrole à extraire bien après 2020. Mais son coût de production, mais son prix à la consommation seront toujours plus volatils, avec une tendance certaine à l’augmentation, qui ne cessera plus jamais. Il est donc certain, je dis bien certain, que l’heure de l’énergie bon marché est derrière nous.

Cette situation nouvelle recèle bien des menaces. Parmi lesquelles le risque croissant d’exploiter certains des gigantesques gisements de sable bitumineux, qui contiennent assez de pétrole pour être rentables à partir d’un certain niveau de prix du pétrole lui-même. L’essentiel de ces sables se concentrent en Alberta (Canada) et au Venezuela. Outre la destruction directe des écosystèmes locaux, l’extraction de sables enverrait dans l’atmosphère de grandes quantités de gaz à effet de serre, dont du méthane. Pour le climat, ce serait donc une (très) mauvaise nouvelle de plus.

On sait ce qu’il faudrait faire, dans les grandes lignes du moins. Investir tout de suite dans un habitat réduisant massivement les besoins de chauffage. Par exemple la maison passive. Rien à voir, on s’en doute, avec les pantomimes du Grenelle de l’Environnement. Je parle là d’une mobilisation nationale comparable aux temps extrêmes de la guerre, qui poserait au passage la question clé du rôle de l’automobile individuelle dans les sociétés de l’avenir.

Apercevez-vous quelque chose à l’horizon ? Notre Premier ministre en titre, amateur de conduite sportive, ne rêve que de courir les 24 Heures du Mans (vrai). Il ne faut pas espérer bien plus. Et notre président-bouffon ne songe qu’à placer son fils à la tête d’un établissement public gérant des centaines de millions d’euros et chargé de l’aménagement d’un immense quartier d’affaires. Un quartier où l’on construit, où l’on construira demain comme l’on faisait il y a vingt ans. C’est à pleurer.

33 réflexions sur « Le pic de Hubbert dès 2020 (quand le pétrole nous quitte) »

  1. Salut Fabrice.

    Il me semble utile, à ce propos, de renvoyer les lecteurs vers l’excellent ouvrage de Yves Cochet, datant de 2005, intitulé « Apocalypse pétrole ».
    Il raconte l’afaire par le détail sur environ 300 pages.

  2. Bonjour Fabrice, ce matin, écouté Service Public, et pour faire vite je mesure à quel point tu as l’art de passer à travers ce champ de mines que sont les médias.
    Sinon l’émission me semble avoir été bien menée. j’ai acheté ton bouquin mais pas eu le courage de me plonger dans l’évocation de cet univers.pas encore.

  3. salut à tous

    merci de nous rappeler ce qui devrait être une évidence, et qui est loin de l’être pour beaucoup …

    un petit clin en passant, histoire de se remonter le moral et de se dire que les scientifiques n’ont tous envie de bombarder la Lune.
    J’ai eu la chance de voir le film « l’esprit des plantes » ce week end lors du festival pariscience
    http://www.science-television.com/pariscience/fiche.php?sID=208

    on n’est pas de finir de s’étonner devant les trésors d’ingéniosité des plantes.

    PS il devrait passer prochainement sur Arte si j’ai bien compris

  4. Oui, mais que faire une fois qu’on a isolé sa maison ancienne de ville et qu’on ne peut y installer de chauffage au bois ? Que la PAC s’avère peu performante (et consommant de l’électricité surtout d’origine nucléaire) et que du coup même l’ADEME vous conseille… une chaudière fioul à condensation ?

  5. Bonjour Fabrice,
    j’aime bien le site que je viens de découvrir grâce à votre nouveau livre. Par contre je ne comprends pas votre positionnement si négatif par rapport aux Verts. Quand vous écrivez, « Car 2020, c’est dans dix ans, et seuls des choix faits immédiatement auraient quelque chance d’avoir un effet à cette date », je me dis qu’avec les Verts au pouvoir on serait mieux préparé sur cette question, non? Je ne vois pas trop quelles sont les grandes divergences entre votre lecture du monde et celle des Verts.

  6. Bonjour Fabrice,

    Il est même probable que la situation soit pire que celle que tu décris. La période du pic se caractérise par un plateau de quelques années pendant lesquelles la production de pétrole stagne au gré des événements géopolitiques. Inutile de préciser que cette stagnation va de pair avec une tension s’accroissant car la demande elle, ne cesse de se développer et s’accorde mal ne serait-ce que d’une stabilisation de l’offre. Or l’on constate que cette production stagne depuis maintenant 3 ans entre 83 et 85 millions de barils jours. Les esprits chagrins émettent donc l’hypothèse, somme toute raisonnable, que nous sommes entrés dans cette phase de stagnation et que nous sommes en train de vivre le fameux pic.
    Une analyse de la crise économique actuelle l’attribue d’ailleurs à ce pic, ou plus généralement à la tension constatée dans les deux ans précédant le crack sur tous les marchés de ressources naturelles, que ce soit nourriture, métaux, pétrole… C’est d’ailleurs cette crise économique qui, seule, a permis de détendre provisoirement ces marchés. En somme, cette crise représente le moment où l’humanité se prend le mur de la finitude des ressources a sa disposition.
    Je laisse les lecteurs qui m’ont suivi jusqu’ici mettre en perspective les rumeurs de sortie de crise, le plan de relance du secteur automobile et toute cette sorte de chose qui occupe nos puissants…

    Références :
    Eric Laurent :
    – La face cachée du pétrole
    James Howard Kunstler :
    – La fin du pétrole : Le vrai défi du XXIe siècle
    Et enfin par l’excellent Jean-Marc Jancovici, membre du comité de Nicolas Hulot :
    – La crise climatique
    – Le plein s’il vous plaît.
    – C’est maintenant. 3 ans pour sauver le monde
    http://www.manicore.com

  7. Pour Marc et pour Étienne.

    Marc,

    Merci pour toutes ces précisions, qui me semblent toutes bienvenues.

    Étienne,

    Pour répondre à la question, il me faudrait bien davantage que quelques lignes. Il s’agit d’un désaccord très profond, qui renvoie pleinement à l’idée que je me fais de la crise écologique. Que sont les Verts ? Quelle est leur place dans le mouvement des idées de la fin du siècle passé et de la première décennie de celui-ci ? Le cadre de pensée qui est le leur aide-t-il au mouvement que je crois nécessaire ? Le retarde-t-il au contraire ? Voilà quelques unes des très nombreuses questions auxquelles je réfléchis.
    Cela n’a rien à voir avec l’amitié que je peux – ou non – porter à tel ou tel représentant de ce mouvement.

    Désolé de ne pouvoir aller plus loin…cette fois. Bien à vous,

    Fabrice Nicolino

  8. La référence à J.M. Jancovici me hérisse le poil.
    Tout brillant que soit ce Monsieur, avec ses démonstrations éclatantes sur nos consommations démesurées et insensées d’énergie, en bon polytechnicien qu’il est, il ne voit pas mieux que de préconiser le nucléaire à tout va.
    C’est en fait un pro-nucléaire patenté et tout son discours est mis au service de la technocratie dominante.

  9. Sur le pic de Hubbert et les limites des ressources de la planète, j’ai été très passionné par cette conférence d’Yves Cochet l’an dernier, vidéo ici en deux parties:
    http://tinyurl.com/yg89gtp

    Et pour compléter la bibliographie de Marc:
    Jean-Luc Wingert, « La Vie après le pétrole », Autrement, 2005.

  10. @Claudio

    Il ne faut pas se hérisser pour si peut 😉
    Quand on lit Janco, sa position est claire : la seule solution est un réduction drastique de notre consommation d’énergie.
    Quand à l’énergie nucléaire, son constat est le suivant : aujourd’hui on utilise 80% d’énergie fossile (pétrole, gaz, charbon), 17% d’énergie nucléaire et 3% de renouvelable dont 2% d’hydraulique. C’est un fait que le solaire et l’éolien ne représentent qu’un pourcentage anecdotique de notre énergie aujourd’hui.
    Il considère comme prioritaire la sortie du fossile, sortie de toute façon inéluctable pour les raisons sus mentionnées de pic. Donc on doit se passer de 80% de l’énergie produite aujourd’hui, ce ne sera déjà pas facile en préservant une société démocratique et sans bain de sang, mais si l’on doit se passer en plus des 17% de nucléaire on va devoir faire avec mettons 5% de renouvelable (ce qui représente déjà des augementations d’un facteur 1000 de l’éolien et du solaire) …
    J’ai à peu prêt tout lu de ce qu’a écrit Janco et je ne l’ai jamais vu défendre le nuclaire comme LA solution à tous nos problèmes, mais simplement il considère la sortie du fossile comme prioritaire sur la sortie du nucléaire au vu des dangers que fait courir le réchauffement climatique sur la survie de l’espèce.
    Sans vouloir idéaliser l’homme et ses thèses, je le trouve très intéressant en ce qu’il pose le problème en ingénieur dépassionné et non pas de façon morale. Il donne du grain à moudre.
    En tout cas, le réduire à un lobbyiste à la solde du nucléaire n’est pas rendre justice à la réalité de son discours.

  11. @ Lomig

    Guillaume, merci pour le complément, c’est le premier que j’ai lu et le déclencheur dans ma prise de conscience de ce problème.

  12. Pour Marc et Claudio,

    J’ai rencontré longuement Jancovici il y a quelques années. Je ne suis pas d’accord avec ses thèses sur le nucléaire, mais enfin, non, ce n’est pas un lobbyiste. Et je rejoins pour l’essentiel Marc. Janco, en ingénieur polytechnicien, trace des courbes, s’appuie sur des chiffres établis. En cela, il peut (m’)énerver. Mais à bien y penser, je le trouve stimulant pour tous. Et puis, comme le souligne Marc, ce qu’il suggère est une révolution énergétique complète. Croire que le nucléaire ne serait pas mis en question à travers un phénomène d’une telle ampleur me paraît pessimiste. Je répète pour qu’on ne croit pas au lapsus. Je trouve cela pessimiste.

    Fabrice Nicolino

  13. Nos « élites » politiques, financières et industrielles savent que le pétrole bon marché c’est fini.

    Mais le pétrole cher, c’est moins de mobilité des marchandises, moins de mise en concurrence des bassins de main-d’oeuvre, donc moins de profits.

    Pour maintenir ce système économique actuel le plus longtemps possible, ils sont prêts à TOUT, quel que soit le prix social et environnemental.

    Les uns en carburant toute la matière végétale, les autres, comme Jancovici, en l’atomisant…

    Mais rassurons-nous, ils seront à Copenhague pour sauver la planète… Ouf ! On l’a échappé belle.

    MH

  14. LE bonjours a tous,je voit que cette obsession de la croissance et du nucléaire reste l’iéale encrée dans les espries. Les chercheurs et les industriels ont finalement le meme but.Un amies physicien m’a raconté que le pic de hubert était déja derriere nous,et que dans les prochaines anées le prix allaient plus que flambées,a l’image de notre atmosphère.Merci pour ces information fabrice,qui ne sont guère divulguées aux informations,et cette façon nouvelle de voir le monde,loin des commentaire asptisé des autres journalistes.Rester libre voila une façon de ne pas etre conditionner par ces flux incessants d’info vide autour de nous/

  15. Fabrice,
    Y a un truc qui m’échappe. Tu parles de pic en 2020, OK. Mais avant tu écris : « Après (1970), pense-t-il, la production ne cessera de décliner, plus ou moins vite. Il a raison, le déclin commence en 1971. » Si le déclin de la production a commencé, le pic ne peut être devant nous. 😕 Ou alors le déclin de 1971 ne concerne pas la production. Ou bien encore on parle bien de la même chose, mais implicitement exprimée dans des unités différentes et non précisées. Suis dans le flou…

    Concernant la production, wiki/la-voie-de-son-maître donne cela : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/77/Prodpetrole.PNG

  16. Cher Hacène,

    Il y a, d’un côté, Hubbert. En 1956, il annonce que le pic de production du pétrole AUX ÉTATS-UNIS sera atteint en 1970. Apparemment, la réalité lui donne raison, puisque aux ÉTATS-UNIS, la production commence à décliner peu après.

    53 ans après la prédiction de Hubbert, une étude différente, menée en Grande-Bretagne par l’UKERC (United Kingdom Energy Research Centre), estime que le pic, mondial cette fois, pourrait survenir avant 2020.

    Est-ce plus clair ainsi ? Si cela ne l’est pas, je modifierai le papier en fonction de tes remarques. Bien à toi,

    Fabrice Nicolino

  17. Bah oui, c’est très clair ! Rien ne m’avait fait tiqué à la première lecture. C’est, suite à un commentaire, à la seconde lecture, qui a un peu trop ressemblé à un survol, que j’ai cafouillé. Mea culpa uniquement. Une lecture sérieuse ne conduit à aucun incompréhension. Disons que si quelqu’un survole un peu trop comme moi, il aura la réponse s’il consulte les commentaires.
    Désolé… 😕

  18. La date du pic pétrolier est sujette à controverses et nombre de spécialistes ( y compris à l’Agence Internationale de l’ Energie) pensent qu’il a été déjà passé ou est sur le point de l’être très prochainement, et non en 2020. Sur le sujet, le livre de Richard Heinberg «  Pétrole : la fête est finie ! » apporte des explications très documentées et donne des pistes pour une transition vers l’après-pétrole.

  19. Cette histoire de pourcentages des différents formes d’énergie (80% pour les fossiles, 17% pour le nucléaire, etc…) me hérisse encore un peu plus le poil.
    Car raisonner comme cela suppose que nous partons de la grandeur de consommation comme une constante au mieux, au pire comme des quantités destinées à croître inexorablement (discous dominant et officiel).
    Alors qu’à niveau de production constante, pour une forme donnée d’énergie – mettons l’éolien -, sa part dans la consommation croit si la consommation globale baisse.
    Et c’est ce qu’il faut souhaiter, et que nous souhaitons.
    Par conséquent, le raisonnement qui consiste à dire : voila l’état de la situation en termes de répartition, comme le fait JMJ (ou en tout cas Marc, ci-dessus), tout en préconisant la baisse globale, est un raisonnement biaisé.
    Si nous considérons, d’un autre côté et en plus, que la production des renouvelables croit de manière ininterrompue et significative, les termes de l’équation ne sont plus les mêmes.
    Pour simplifier (je sais, ce n’est pas bien) : d’un côté nous avons le technocrate (qu’il soit affidé à un lobby ou pas) qui ne voit que par l’accroissement inéluctable de la production globale et s’applique à la mettre en oeuvre. En mettant par exemple plus de nucléaire puisqu’il vous dit qu’il faut compenser la raréfaction ou le bannissement des fossiles.
    D’en autre côté, ceux qui préconisent la diminution de toutes les consommations et de toutes les productions, sauf les renouvelables.

    Le répartitions ne seront alors pas du tout les mêmes.

  20. @Claudio

    Super, nous sommes entièrement d’accord … mais tu as du mal me lire et mal lire Janco … 😉

    Janco, et là dessus je suis d’accord, car je n’ai jamais dit que j’épousais entièrement son discours, prétend justement qu’il est illusoire de considérer le nucléaire comme pouvant suppléer à la disparition du fossile. La seule solution est une réduction drastique de la consommation. Il a toujours défendu un développement maximum des renouvelables. Comme quoi, il est bien exactement sur la même longueur d’onde que toi. 😉
    Il dit juste qu’une division de notre consommation par 4 et par 20 en 5 ans n’ont pas les mêmes conséquences sociales…
    Sauf à considérer un monde fantasmé, je ne vois pas ce qu’il y a de biaisé à partir d’une évaluation de la situation actuelle, si on veut encore essayer de tracer un avenir.

    Bien à toi.

    Marc

  21. Parlons concrètement d’ économies d’énergie !
    Nous vivons à quatre personnes avec un chauffe- eau électrique de 30 litres, que nous ne faisons même pas tourner en permanence.Et nous gérons très bien ce petit volume d’eau chaude, nous n’en manquons pas,et… nous sentons très bon!
    Alors quand je pense à tous ces cumulus de 250 litres et plus dans toutes ces maisons,qui maintiennent en permanence une eau chaude jamais totalement consommée, je trouve que c’est un énorme gaspillage .Mais, c’est la norme, n’est-ce -pas ?
    Cette norme,je la trouve démesurée par rapport à nos besoins.
    Qui a eu intêret à mettre un telle norme ?
    L’industrie qui fabrique les cumulus ou celle qui fabrique l’électricité ? ou les deux ? ou l’Etat ? mais pourquoi ?
    Qui peut m’expliquer ?

  22. @ Bruno : que faire ? Tu y as sans doute déjà pensé, mais au cas où :
    Tout d’abord, on peut isoler, bien isoler ou très bien isoler ; ensuite on peut accepter qu’il ne fasse de 16°C (ou même moins) dans sa maison en hiver. Déjà si tu as 50 cm en toiture et 30 dans les murs (les valeurs sont approximatives), du triple vitrage, il doit pas y avoir besoin de grand chose comme chauffage.
    Enfin avec un chauffage par le sol à basse température…
    Ok, tout cela risque de couter cher, mais d’autant plus rapidement rentable que le pic pétrolier est proche.

  23. Bruno, tu fais comme moi : 2 pulls en hiver + des mitaines pour travailler ! 😉 Au moins, c’est pas comme dans tous les bureaux surchauffés… un vrai scandale, ça !

  24. hélène et loic a vous écouter autant se les cailler chez soit pendant 4 mois,a ce point donner votre logement a des clochards ,et gouter le froid a l’exterieur pendant ce temp.il faut pas etre maso quand meme.chez un copain (il aime le froid,il y en a),il fait 14 degré ,et vraiment ce n’est pas agréable.Pourquoi pas dormir en doudoune lol.de plus pour les personnes a la rue ce serait étrange.Le but d’un chez soit c’est quand meme de se protéger de la pluis,et du FROID.La décroissance oui,mais je crois plus utile d’arretez d’achetez des produits polluants,qui font fonctionner des sociétes prédatrice pour la planete.

  25. Non mais on plaisante un peu, Slider. 14° ou même 16, c’est un peu exagéré. Là on ne tient pas, même avec 2 pulls !
    Par contre, chauffer modérément c’est très possible. Quand je vais en R.V. dans des bureaux surchauffés, je suis parfois au bord du malaise !…….. Comme dirait Janco : « l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas ! »

  26. Pour répondre à ta question, Fabrice, non on ne voit pas grand-chose à l’horizon. Les éco-quartiers restent minoritaires. On les cite avec fierté, faisant beaucoup de bruit autour, mais on ne fait rien par exemple pour la construction des nouvelles zones industrielles. Là on pourrait en poser, des kilomètres carrés de panneaux solaires !
    Quel gâchis.

  27. A LoÏc : merci, même si j’avais déjà pensé à tout ça (et l’avais même réalisé à 90 %) mais une maison ancienne reste problématique.

  28. pour la surchauffe, compter sur le WWF,qui continue le blanchiment de toutes les industries qui coupent,tuent,le WWF labelise les OGM Round Up ready de Monsanto .
    Label OGM responsable!!!
    ils avaient deja fondé RTSO:huile de palme responsable!
    RTBS:biocarburant durable,
    Cette ONG sert a l’eco blanchiment de l’agro necrobusiness,ca on le savait tous ,prtout ou ils subventionnent des assoces,Bresil,apres les OGM s’installent,mais le pompom est atteint avec ce label OGM,Monsanto les finance,point.
    reference :combat-monsanto.org article 462 Javier Rulli

    Cela a le merite d’être clair et e ce que je soutiens depuis des années,GGuillet,Gueydon etc,va etre connu grand public,Greenpeace fait fort aussi ,plus discretement depuis quelques années,ne reversent que 50°/° du fric collecté pour l’environnement,le reste sert a chercher du fric,et pas du fric des industries polluantes!Helas,les moeurs changent ecobusiness bat son plein,heureusement les Amis de la Terre y echappe et reste clean.

  29. pour la surchauffe, compter sur le WWF,qui continue le blanchiment de toutes les industries qui coupent,tuent,le WWF labelise les OGM Round Up ready de Monsanto .
    Label OGM responsable!!!
    ils avaient deja fondé RTSO:huile de palme responsable!
    RTBS:biocarburant durable,
    Cette ONG sert a l’eco blanchiment de l’agro necrobusiness,ca on le savait tous ,prtout ou ils subventionnent des assoces,Bresil,apres les OGM s’installent,mais le pompom est atteint avec ce label OGM,Monsanto les finance,point.
    reference :combat-monsanto.org article 462 Javier Rulli

    Cela a le merite d’être clair et e ce que je soutiens depuis des années,Guillet,Gueydon etc,va être connu grand public,Greenpeace fait fort aussi ,plus discrètement depuis quelques années,ne reversent que 50°/° du fric collecté pour l’environnement,le reste sert a chercher du fric,et pas du fric des industries polluantes!Hélas,les moeurs changent ecobusiness bat son plein,heureusement les Amis de la Terre y échappe et reste clean.

  30. Bonjour je suis en train de lire votre livre « Bidoche » tout à fait passionnant et instructif. Merci et bravo pour cet énorme travail de vrai journalisme c’est un livre qui marquera les esprits, j’en suis convaincue et si je n’avais déjà arrêté de manger de la viande à la lecture de « une vie de cochon » de Mme Porcher, votre ouvrage m’aurait sûrement convaincu. Pour en venir à votre sujet sur la fin du pétrole, c’est une chance qui va calmer le jeu de cette surenchère de pouvoir, ainsi l’industrie de la viande ne pourra plus nuire au monde puisque sans pétrole il ne sera plus possible de maintenir cette gabegie planétaire. Et entre utiliser les terrains pour planter du biocarburant ou nourrir les animaux, il faudra lui faudra choisir, l’équation est intenable. ouf pour les animaux, ouf pour nous !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *