4 je kontre et les biocarburants (des paysans haïtiens nous appellent)

Que vous dire d’un tel pays ? Hispaniola – nom hideux donné par le colonisateur – est une île caraïbe séparée en deux. À l’est, la République dominicaine, où les petits-bourgeois de chez nous viennent se bronzer le cul pour trois euros. C’est la partie « blanche » et métisse de l’île, où sévit un racisme inconcevable contre les Haïtiens qui passent l’improbable frontière coupant Hispaniola en deux. Car Haïti est l’autre bord, côté ouest, de loin le plus pauvre, où des Noirs désespérés tentent de survivre sur une terre dévastée. Une absence de terre et d’arbres, dévastée par une crise écologique dont nul ne voit l’issue.

Attention les yeux ! Ce qui suit est ordinaire : trois Haïtiens ont été retrouvés brûlés et décapités au fond d’un four à charbon de bois, côté dominicain. Pas en 1824, non. Il y a moins d’une semaine. Il est bien rare qu’on retrouve jamais le nom des victimes de ces massacres. Mais comme il y a un rescapé, très gravement blessé, je peux au moins vous donner son identité : Mesilis Desil. Pourquoi avoir tué les autres ? On suppose qu’ils venaient de couper un peu de bois pour en faire un charbon. Voilà bien des informations du monde réel que l’on chercherait en vain dans la presse de nos vertueux pays du Nord, n’est-ce pas ?

Si j’évoque ce fait presque banal, c’est pour la raison que je pense à Haïti. Mais oui, on a le droit. Le 16 octobre dernier, jour mondial de l’Alimentation, des organisations paysannes haïtiennes sont venues déposer à Port-au-Prince, la capitale, « 31 198 signatures, contre le projet d’implantation de la plante jatropha sur les plantations paysannes nationales (ici) ». Pour l’occasion, un collectif a été créé, qui s’appelle 4 je kontre. Ce mot kreyòl, du créole haïtien, signifie la puissance de deux paires d’yeux – 4 – qui convergent. Et en effet, même si les paysans sont tenus pour moins que fétus de paille, ils gardent des yeux pour voir et comprendre. Que disent-ils donc ? Qu’ils ne veulent pas qu’on plante du jatropha destiné aux biocarburants chez eux. Nulle part.

Je rappelle que des merdeux du Nord vantent le Jatropha comme une plante miraculeuse, se contentant de sols arides, mais permettant de superbes cultures destinées à la fabrication de carburants automobiles. Ils tiennent là un argument de propagande, de même nature que ces biocarburants de deuxième génération, qui ne verront peut-être jamais le jour. Ceux de Haïti savent à quoi s’en tenir. Voici leurs propres mots, en kreyòl : « Ti moso tè peyi d Ayiti, zansèt nou yo te kite pou nou an, dwe pwodui manje natif natal pou nouri popilasyon an ! ». Ce qui veut dire que les terres léguées par les ancêtres doivent servir à l’agriculture vivrière, pour nourrir la population locale. Et ils ajoutent: « Pwodiksyon agwokabiran Non ! Aba pwodiksyon gaz pou tank machin lòt bò dlo ! ». Ce qui signifie qu’ils sont contre la production de biocarburants (agwokabiran), ces biocarburants destinés aux bagnoles des pays du Nord, les nôtres.

Le Jatropha, que ces gueux appellent gwo metsiyen, entraîne fatalement, selon eux, destruction du milieu naturel, hausse du prix de la terre, et donc augmentation du prix des aliments, sans compter l’expulsion des paysans les plus vulnérables. On cultive déjà du jatropha dans le nord, le nord-est et le nord-ouest d’Haïti, sur des terres considérées là-bas comme « riches ». Susceptibles en tout cas de nourrir des paysans pauvres qui claquent du bec. L’université néerlandaise de Twente (ici) a montré qu’un litre d’éthanol (biocarburant) tiré de la betterave consomme 1 388 litres d’eau. Pour produire la même quantité de biocarburant, le jatropha en épuise 19 924 litres. Quatorze fois plus ! Si l’on ajoute à ce bilan lamentable que les rendements de jatropha quadruplent grâce à l’irrigation – ces crapules vont-elles se gêner ? -, que reste-t-il de la fable criminelle selon laquelle cette plante se contente de sols pauvres et en tout cas arides ? Rien. Rien. Foutus salauds.

Je ne suis pas en train de me jouer un mauvais film Nord-Sud, non pas. Il existe en Floride, au pays de la coke, des yachts, et des fêtes galantes, une société (ici) qui s’appelle Haitian American Agro Industries, Inc. Si vous allez sur leur site, vous verrez comme avancent leurs beaux projets. Il y a, il y aura de plus en plus de jatropha en Haïti, tandis que toujours plus d’esclaves de ce pays mourront sous les coups des maîtres dominicains, de l’autre côte de la frontière. Ou bien sous l’implacable soleil qui fait si bien pousser les biocarburants. Je hais ce monde.

PS : Ça fait chier, oui j’écris bien chier, ça fait chier d’écrire des textes qui ne servent à rien, ou si peu. En octobre 2007, il y a donc deux ans, je publiai chez Fayard un pamphlet contre les biocarburants (La Faim, la bagnole, le blé et nous). Je me cite, pardonnez : « Au fait, le saviez-vous ? La Jatropha est une plante exceptionnelle pour fabriquer des biocarburants, et je gage qu’on ne tardera pas à en reparler. Dans le genre, une mention spéciale pour Jatropha phyllacantha, plante du Brésil. On l’appelle aussi favela, comme les gentillets bidonvilles de là-bas. Drôle, non ? ».

Il y a deux ans, si vous saviez les quolibets que j’ai reçus ! Et les regards apitoyés de ceux, confrères journalistes en tête, qui ne se privaient pas de considérer mon texte comme un brûlot, indigne du noble mot d’information. Où êtes-vous aujourd’hui, tristes salopards ? 

 

32 réflexions sur « 4 je kontre et les biocarburants (des paysans haïtiens nous appellent) »

  1. Quelques images du désastre écologique en Haïti :
    http://www.linternaute.com/television/magazine/photo/vu-du-ciel-voyager-utile/image/haiti-253048.jpg
    La frontière avec le République Dominicaine :
    http://www.haiti.lu/wp-content/frontiere.jpg
    http://www.superno.com/photos/galleries/Divers/DSC00364.jpg
    Ahurissant ! Affligeant…

    Je connais un antillais français qui fréquente parfois Haïti, y compris pour y construire des écoles. Pour ce que j’ai entendu dire des Haïtiens, s’ils sont majoritairement contre les agrocarburants, la réalisation de ce projet sera houleuse, pour le moins.

  2. « Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde.
    C’est même la seule chose qui se soit jamais produite » Margaret Mead

  3. Où êtes-vous tous tristes salopards ?

    Ils sont tous en train de prendre leur billets pour Copenhague. Qui sait avec un peu d’astuce, ils pourront faire passer ces cultures comme un « Mécanisme de Développement Propre », un moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    Ils pourront prétendre aux milliards de dollars du marché des « crédits carbone »…

    Comme tu dis Fabrice « Je gage qu’on ne tardera pas à en reparler « .

    Malheureusement.

    C.

  4. Cher Fabrice,

    C’est bien ce que j’essaye de mettre en valeur une fois de plus dans mon dernier essai: les écolo-thermistes:
    http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/ecolo-thermistes.html

    Les salopards vont avoir la partie belle au Sommet de Copenhague: pour refroidir la planète.

    N’oublies pas: lorsque nous avons lancé notre campagne contre les nécro-carburants en mars 2007

    « nous avions téléphoné au siège de Greenpeace pour nous enquérir de leur position sur les nécro-carburants. Ils n’en avaient pas, car l’organisation internationale n’avait pas donné de consignes. A cette époque, on trouvait encore de belles photos de voitures à l’éthanol sur les sites internet de l’organisation et en 2006, Greenpeace Suisse et WWF se réjouissaient de l’ouverture de la première pompe à éthanol en Suisse… »

    Tout cela pue l’arnaque, l’opportunisme et la désinformation. Beaucoup d’écrans de fumée. Il faudrait peut-être se réveiller quelque peu.

    Quant à Margared Mead citée par Marie:

    « On peut sans doute faire remonter les origines de ce dogme (le réchauffement climatique anthropique) à la conférence de 1975, en Caroline du Nord, organisée par l’anthropologue Margaret Mead. La conférence s’intitulait “The atmosphere: endangered and endangering”. Ce n’est pas le propos de cet article de mettre en doute la sincérité des motivations de Margaret Mead. Notons, cependant, qu’intervenaient à cette conférence Paul Ehrlich, ultra-malthusianiste et auteur de la “Bombe P.” (qui avait prophétisé la disparition de l’Angleterre d’ici l’an 2000) et Stephen Schneider qui faisait la promotion du scénario du “Refroidissement Global”, vers 1970. Stephen Schneider est connu pour avoir déclaré en 1996, à un journaliste: «Afin de capturer l’imagination du public, nous devons promouvoir des scénarios de panique, proférer des déclarations dramatiques, et très simplifiées, et faire abstraction de tout doute que nous puissions avoir… »

    Stephen Schneider aurait également précisé, durant la conférence de 1975, que «les politiques d’énergie nationale et d’alimentation doivent avoir pour fondement que le contrôle de la population par guerre nucléaire ou par affamement de masse, est indéfendable.» Tant mieux, nous l’avons échappé belle! »

    Désolé d’en remettre une couche mais nous ne ferons pas l’économie d’une vision globale sur tous ces sujets.

    Quant au charbon de bois, lors de ma dernière mission au Cambodge, un technicien du Ministère de l’Environnement venait de publier une étude sur le scandale du charbon de bois et de l’implication des hauts dignitaires dans le trafic: le lendemain, il était retrouvé dans le coffre de sa voiture, découpé en morceaux.

    Au Sénégal, nous avons filmé-interviewé des « charbonniers » sur leurs gros camions de charbon de bois qui nous ont expliqué toutes les ficelles du trafic (pots de vins, barrages, fausses déclarations…) dans ce pays. Très édifiant.

    On ne parle pas souvent de la production de charbon de bois mais c’est pourtant l’un des facteurs les plus graves de la déforestation dans les pays pauvres.

  5. Cher Dominique,

    Je répète pour la énième fois – mais je suis patient, dans mon genre – que je suis en désaccord radical avec tes thèses sur le réchauffement climatique. Je ne souhaite pas polémiquer, ni ici ni ailleurs, avec le créateur de Kokopelli, que je tiens pour un chef-d’oeuvre, mais je suis triste, je dois dire, de la forme extrême que prennent tes syllogismes.

    Fabrice Nicolino

  6. Haïti vu d’ici ça donne quoi; je me souviens de ma fille qui regardait un petit journal destiné aux enfants; régulièrement des écoliers d’ici échangeaint des questions et réponses avec de enfants d’autres pays…Je me souviens des écoliers belges qui demandaient à des écoliers haïtiens ce qu’ils mangaient…La réponse de ces petits gamins qui semblaient ordinaires, dans leur petit uniforme; à été évasive…On mange une fois par jour; mais des fois on a un peu faim; on achète des galettes d’argiles pour les sucer; ça coupe l’apétit…Ma fille m’a demandé ce que c’était de l’argile, et son expression est gravée dans ma mémoire…

    Ce genre de reportage ne devrait pas qu’être destiner à des enfants d’ici; mais montré à tous ces « cons » qui pensent que faire de bonnes affaires est sans conséquences!

  7. Cher Fabrice,

    Je te remercie pour ta patience.

    Pas de polémique, tu as raison. On s’aime et tes ouvrages sont également des chef d’oeuvre de journalisme.

    N’empêche que les salopards seront à Copenhague. Tu paries?

    C’est promis, je ne parlerai plus de climat sur ton blog. Même l’an prochain, pour te dire « je te l’avais bien dit »!!

    Et je n’ai jamais eu la moindre arrière pensée de t’inclure dans les écolo-thermistes.

    Il reste que nous sommes bien d’accord sur ce point: l’écologie reste à réinventer.

  8. A l’attention de Fabrice,

    Une inversion de voyelles vous a fait écrire Hispanolia à la place d’Hispaniola.

    Bien à vous.

    René.

  9. Faut pas s’inquiéter pour Haïti, Fabrice:
    « La BID [La Banque Interaméricaine de Développement (BID)]aide Haïti à tourner une page. »
    C’est écrit en gros, en gras, sur le site de la BID!
    « Aucun pays des Amériques ne fait face à des difficultés de développement à l’échelle des obstacles rencontrés par Haïti. En dépit de ces défis accablants, l’optimisme prévaut. Grâce au soutien de la communauté internationale de donateurs, le gouvernement haïtien poursuit un plan visant à revigorer l’économie nationale et à générer des dizaines de milliers d’emplois. »
    Oui, l’optimisme prévaut!
    et « La Banque Interaméricaine de Développement (BID) dispose de fonds ».
    Des fonds pour nourrir les crève-la-faim?
    Pas de gros mots svp!
    Les fonds serviront à financer des « Stratégie de Compétitivité pour les Entreprises »[…] »Le travail de consultation se concentrera sur les secteurs de l’horticulture et du biocarburant qui ont été identifiés comme des sources importantes de création d’emploi, de protection de l’environnement, de prévention d’une plus grande dégradation et d’avantages compétitifs durables en Haïti. »
    http://www.devex.com/projects/competitive-strategy-for-companies-in-haiti

  10. merci a WWF,qui non seulement content de negocier avec les pollueurs,fait la promotion de ces saloperies,et donne un label « durable aux necrocarburant,huile de palme en particulier, et un autre label durable au soja Round Up Ready de Monsanto,ce qui permet a cette firme de polluer ,sous le label OGM durable, decerné par le WWF et en plus de se faire plein de fric sur taxe carbone.
    La grande arnaque du greenwashing,porté par ces ONG commence a me sentir colére.
    Quand a moi ,je pense que nous allons vers une ére glaciaire,avec des extremes,les pôles magnétiques ,s’inversent et ca va depôeter,lq poésie c’est mon domaine,tres chaud tres froid,tous a vos doudounes en fausse fourrure ,bien sur!!!Je tien a ma peau!!!!

  11. merci a WWF,qui non seulement content de negocier avec les pollueurs,fait la promotion de ces saloperies,et donne un label « durable aux necrocarburant,huile de palme en particulier, et un autre label durable au soja Round Up Ready de Monsanto,ce qui permet a cette firme de polluer ,sous le label OGM durable, décerné par le WWF et en plus de se faire plein de fric sur taxe carbone.
    La grande arnaque du greenwashing,porté par ces ONG commence a me sentir colère.
    Quand a moi ,je pense que nous allons vers une ère glaciaire,avec des extrêmes,les pôles magnétiques ,s’inversent et ca va depôeter,lq poésie c’est mon domaine,très chaud très froid,tous a vos doudounes en fausse fourrure ,bien sur!!!Je tiens a ma peau!!!!
    ps:excuse the rebelote mais faute de frappe oblige
    ……………………………….

  12. Je m’inquète en revanche pour la santé mentale de vos confrères journalistes. Le constat est alarmant! Voyez plutôt :
    Difficultés de lecture. Aucun des envoyés spéciaux sur le front de la famine ne semble avoir lu « La faim, la bagnole, le blé et nous »
    Difficultés d’analyse. Si les journalistes sont super fortiches pour répéter une info lue ou entendue chez un confrère, ils semblent tous éprouver les pires difficultés pour l’analyser et la réutiliser à bon escient.
    Ainsi, on ne compte plus ces dernières semaines les gros titres sur la sécheresse au Kenya. On nous vend des « cover-story » avec des « reportage au coeur du drame », photos d’éléphants et de girafes desséchés à l’appui.
    Mais pas un mot sur l’impact des biocarburants.
    La dernière dépêche de l’Agence France Presse sur le sujet n’est pourtant pas bien vieille…

    Kenya: les bio-carburants menacent habitants et faune dans le delta
    DELTA DE LA RIVIERE TANA (KEN), 14 juil 2009 (AFP)
    « Nous pouvons être expulsés à n’importe quel moment. Ils vont devoir assécher la zone et tout ce qu’il nous restera sera la pauvreté ». Bernard Onyongo, pêcheur de 65 ans, voit son mode de vie menacé par la ruée sur les terres arables africaines.
    Confrontés à un projet agricole qatari et trois autres de bio-carburants sur des dizaines de milliers d’hectares, Bernard et 20.000 villageois du delta de la rivière Tana, dans le nord-est du Kenya, ont fait ces dernières mois l’amère découverte d’un phénomène mondial, le « land grabbing » ou accaparement de terres.
    Une ressource vitale et abondante, l’eau, a modelé dans cette région un paradis terrestre, exemple rare d’harmonie entre l’activité humaine – pêche, agriculture, élevage – et une faune sauvage foisonnante d’hippopotames, crocodiles et autres oiseaux.
    Ce fragile équilibre est menacé de mort par plusieurs projets du gouvernement kényan et de compagnies étrangères qui veulent y cultiver de la canne à sucre et du jatropha pour produire des bio-carburants.[…]

    Alors quoi? faut-il rajouter des « difficultés de mémorisation » à ce piteux bulletin scolaire?!

  13. Tiens, je trouve que cette pensée de La Bruyère s’applique assez bien aux promoteurs des biocarburants:

    « Il y a des âmes sales, pétries de boue et d’ordure, éprises du gain et de l’intérêt, comme les belles âmes le sont de la gloire et de la vertu; capables d’une seule volupté, qui est celle d’acquérir ou de ne point perdre; curieuses et avides du dernier dix; uniquement occupées de leurs débiteurs; toujours inquiètes sur le rabais ou sur le décri des monnaies; enfoncées et comme abîmées dans les contrats, les titres et les parchemins. De telles gens ne sont ni parents, ni amis, ni citoyens, ni chrétiens, ni peut être des hommes: ils ont de l’argent. »

    Il y de quoi frémir lorsqu’on pense qu’effectivement le pouvoir est partout et presque sans exception, entre les mains de telles gens…

  14. la terre change d’axe,les variations climatiques ne sont pas dues uniquement aux pollutions humaines,les pôles magnétiques s’inversent, et donc il va y a avoir un moment zéro temps ,plus d’espace- temps,et ca repartira dans l’autre sens,tout les 250 OOO ans une peu prés cela se produit et les cataclysmes que cela engendre sont colossaux,donc ca va se rechauffer et puis ca va se refroidir fortement,ils parleront de periode glaciére ,trés bientôt,tu verras,cela oscillent,mais certain coin en Europe on va se les cailler,les grosses chaleurs sont les prémices du refroidissement.
    Pour moi les thèses de Guillet sont les bonnes,cela choque parce que la vision est fragmentée,et que la croyance est un mauvais guide pour ces pseudos scientifiques qui se gourent,a mon avis,on entre dans une période glaciaire .

  15. De lire certains me donne envie de remettre une toute petite dose de Jancovici: par ex. commentaire d’un livre: « Climat, la fausse menace »:
    « De l’art d’être confus » pourrait être le sous-titre de cet ouvrage, dont il est difficile de tirer une conclusion claire, même si l’on sent bien que l’auteur s’inscrit plus ou moins (généralement plutôt plus que moins) dans la ligne du dénonciateur de complot, exposant que toute cette affaire de changement climatique n’est que poudre aux yeux. Une lecture attentive (mais je suppose que le pari de l’auteur est que suffisamment de lecteurs n’en feront qu’une lecture superficielle, qui permet de garder un semblant de cohérence) amènera en effet le lecteur à sortir de cet ouvrage plus perplexe qu’il n’y est rentré, ce qui pourrait être une bonne chose si cette perplexité ne concernait justement la remise en cause des faits aisément vérifiables. Ce qui me navre le plus, c’est qu’au milieu de cet océan d’inepties, rédigé par quelqu’un qui s’est surtout basé sur ce qu’il a lu dans le journal et non ce qui figure dans la synthèse des publications scientifiques (encore un qui se trompe de procès : ce sont les exagérations et simplifications abusives de certains de ses confrères qu’il doit condamner, non le fond du dossier auquel il ne connaît à l’évidence pas grand chose), Pour de la vulgarisation, il y en a bien d’autres ouvrages à recommander ! Par contre, pour rire un grand coup une fois que l’on a bien compris de quoi il retourne, pourquoi pas….
    Jean-Paul Croizé a été journaliste au Figaro. Je ne suis pas sûr qu’il y aura contribué à une bonne vulgarisation du changement climatique auprès de ses lecteurs »

    http://www.manicore.com/documentation/serre/ouvrages/climat_menace.html

  16. @Ourse. La dynamo terrestre est bien mystérieuse et l’on ne sait finalement pas grand chose sur le champ magnétique terrestre et encore moins, c’est-à-dire rien, sur le(s) mécanisme(s) d’inversion des pôles. À l’heure actuelle, personne ne peut dire scientifiquement et avec une assurance justifiée quand la prochaine aura lieu, même s’il y a tout lieu de penser que ça ne tardera pas. Mais ça, c’est pas à notre échelle : peut-être le verra-t-on, mais peut-être aussi cela aura-t-il lieu dans quelques millénaires…
    Quant à la prochaine ère glaciaire, la fin de notre cher interglaciaire, on a devant nous, sans doute, quelques siècles, peut-être plus, rien de précis non plus. Et pour ce qui concerne une petite ère glaciaire, personne n’est à même de faire une bonne prévision non plus, même si ce qui semble se passer actuellement a été prévu par certains il y a déjà quelques années. Wait and see…

  17. Hacene,pour 2013,point zero,les pôles ont commençés a s’inverser vers 1950,la science n’est pas la panacée,elle ne detient pas la vérité,et je me fous de leur credo,croyance égal dans le, mur,mais nous sommes a ce seuil précis ou le coeur de la terre a une activité intense,résonance de Schummann,cad,on mesure la pulsation du coeur de notre terre,on a atteint des Zones inconnues,je calcule cela avec des tables et mon pendule,et les mesures sont hors du champ terrestre,démentes,moi ca me va,le magnétisme de la terre est inouie,mais je suis shamane,alors je le ressens.

  18. @Ourse. Je ne me plaçais que du côté de la science, comme je l’ai indiqué clairement. Qu’elle ne soit pas la panacée, c’est clair et net. Qu’il y ait d’autres chemins vers la vérité, je n’en disconviens absolument pas. Je ne regarde d’ailleurs pas le monde que d’un point de vue scientifique et/ou esthétique, loin de là. Mais cela, c’est la sphère strictement privé pour moi, et donc je n’en dirai rien. La science ne détient pas la vérité, certes. Mais elle est aussi un bon moyen d’y accéder, même si elle est loin, très loin, de nous expliquer le monde. Quant à ce que disent les scientifiques, c’est encore autre chose. Une prévision par un scientifique n’est pas nécessairement une prévision scientifique, qu’il en soit conscient ou non. Mais c’est une autre histoire…

  19. A Ourse, la Grande, de la Polaire à Cassiopée, du passage inférieur au passage supérieur ou comment ne pas perdre le Nord…à la déclinaison magnétique, comme dirait Hartmann qui fait partie du réseau. Données de base: Pendule et table. Si le pendule est à l’heure divers alors la table est plus concernée par le Médium que par le chaman. Bien sûr que c’est une blague gratuite!…Jamais de dessous de table chez moi.

  20. AGRICULTURE
    Actions symboliques en vue : Les anti-OGM haussent le ton
    par La Rédaction du DL | le 29/10/09 à 05h05
    Des producteurs vauclusiens seraient malades de l’agriculture intensive. C’est en tout cas ce que veut dénoncer le collectif « Vaucluse sans OGM ». Ses militants étaient hier à Avignon pour remettre officiellement un courrier à la MSA (Mutualité sociale agricole) afin d’en savoir plus.
    « Que la MSA interpelle les pouvoirs publics »

    « Nous voulons que la MSA nous en dise plus sur des dossiers qu’elle aurait, concernant ces malades », explique Olivier Florens, du collectif. « Il se trouve que la culture intensive réclame trois à quatre fois plus de pesticide que la production traditionnelle. Nous voulons que la MSA interpelle les pouvoirs publics ».
    Demain, le collectif sera devant l’entreprise De Ruiters, à Saint-Andiol (Bouches-du-Rhône), où il installera un cimetière symbolique, « à la mémoire des victimes des agriculteurs victimes des pesticides, des herbicides et des OGM » (De Ruiters a été repris par le géant Monsanto, ndlr).

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