Mon commentaire sur les commentaires (faut suivre)

Je commencerai ce court billet par un bonsoir à tous. Je ne suis pas et ne risque pas de devenir un professeur de morale, mais il me vient parfois l’envie de fermer tout simplement l’espace des commentaires. Depuis un temps qui m’échappe un peu, il me semble bien assister à une inflation de propos qui n’ont aucun rapport avec ce dont on parle. Pis, certains des mots écrits par des lecteurs me gênent carrément. Ainsi, et désolé pour son auteur, je n’ai pas envie de lire des développements aussi hasardeux que ceux rapprochant la bagnole des grands massacres nazis (à retrouver dans la liste pour ceux qui le veulent).

J’ai créé Planète sans visa pour y faire circuler des informations intéressantes sur la crise écologique, et permettre, éventuellement, d’aider tel ou tel à y voir un peu, un tout petit peu plus clair. Pas pour que chacun raconte son petit bastringue avant d’aller faire ses courses. D’autant qu’il y a un point technique dont je ne me plains pas, mais que vous devez connaître. Je suis moralement et légalement tenu de modérer les textes qui apparaissent ici. Ce qui signifie qu’il existe un filtre, et que ce filtre, c’est moi. Je ne peux laisser passer des écrits injurieux, diffamatoires, racistes, etc. Et c’est bien normal. Et si je le faisais et que je sois condamné, je ne trouverais aucun argument en ma faveur. Il faut assumer. J’assume. Y compris ce rôle ingrat, qui demande du temps, que je refuse de perdre dans des conneries. Je sais que cela paraîtra dur à certains, mais tant pis. Je crois pouvoir demander un peu de respect pour un lieu de travail et d’élaboration qui ne demande rien d’autre que de l’attention. Et du respect, je me répète.

Pas de malentendu ! Je suis ravi, en règle très générale, de vos interventions. Et même de celles qui ne se rapportent pas explicitement aux textes que j’écris. Cela n’a pas d’importance à mes yeux si. Si ces textes ouvrent ne serait-ce qu’un fenestron sur d’autres histoires, d’autres lieux, d’autres personnages. Et à la condition que tout cela apporte au moins un petit quelque chose à notre communauté intellectuelle et morale. Car c’est ainsi que je perçois notre collectif informel où, certes, l’égalité n’est pas de la partie, puisque je tiens le manche. Il n’empêche que je me sens comptable. Il n’empêche que le respect que j’attends, je l’accorde en retour à tout lecteur de bonne foi, fût-il très éloigné de ma pensée. Cela est arrivé maintes fois, et se reproduira je l’espère. Planète sans visa ne peut servir en tout cas, et ne servira pas au blabla. Je suis d’avance navré, mais c’est comme cela. Que chacun, en conscience, fasse ce qu’il a à faire. Et que chacun se souvienne qu’il existe une multitude d’autres lieux où parler pour ne rien dire.

Nos vemos.

41 réflexions sur « Mon commentaire sur les commentaires (faut suivre) »

  1. ok Fabrice, mais c’est vrai que quelques fois une question en amenant une autre nous nous égarons.

    Une petite question : Que veut dire NOS VEMOS ?
    j’ai l’air idiote mais je ne connais pas.

    merci

  2. Sophie,

    Mille excuses. Tu n’as pas l’air idiote du tout. C’est, assez souvent, ma manière de parler. D’écrire en ajoutant des mots d’ailleurs. Nos vemos, c’est de l’espagnol. Ça veut dire, littéralement : nous nous voyons. La bonne traduction est : à bientôt.

    Fabrice Nicolino

  3. Merci Fabrice, sans faire de lèche j’ai horreur de ça, ton intervention et ta reconnaissance s’imposait dans un article, comme ta médiation précédente dans les comments.
    Commentaires, Comment taire?
    J’ai pris pour ma part les commentaires comme un forum, ce qui peut-être n’est pas le cas?
    Le respect cela va de sois, les injures j’en parle même pas, la thématique de l’article.
    Mais « parler pour ne rien dire. »ça reste très subjectif. Si cela est fait dans un échange d’idées?
    Excuse, mais je reste très perturbé, d’autant plus que j’ai promis de ne plus commenter les commentaires, et une promesse est une promesse. Que j’ai honoré quand « Georges »est intervenu juste après tout à l’heure, donc no comments donc.
    Yann à l’écoute.

  4. Fabrice merci pour cette mise au point.
    René c’est abominable ce que tu as posté! mais que faire devant tant de cruauté? je crois bien que RIEN, désolée mais je ne vois pas : n’en jetez plus la cour est pleine. good night.

  5. Il est vrai, il n’y a pas que Fabrice pour dire les faits, dénoncer la stupidité, la cupidité, la destruction de ce monde.
    Il serait bienvenue que certaines, certains(je pense à la belle Hélène de Troie qui intervient souvent) d’aller de temps en temps sur des sites techniques tel que celui de Jean-Marc Jancovici que je fréquente(en paroles et en écrits) pour la « traduction » scientifique des propos tenus et pertinents de Fabrice.
    Nous avons tout dit, mais comme je le clame dans mes discussions, rencontres, conférences, nous devons chaque jour renouveler nos dires, être des pédagogues qui doivent aussi, par obligation intellectuelle, transcrire dans leurs agissements ce qu’ils professent, et ce n’est pas toujours facile.
    Faut continuer, bien entendu, Fabrice. La qualité de vos écrits, et vos colères, sont nécessaires par simple hygiène mentale.
    Il reste que la vie et notre environnement sont encore et toujours pour moi un ravissement, et que de ce fait je ne peux tolérer qu’une bande de prédateurs transforme notre biotope en enfer.
    Juste un dernier mot : j’ai vraiment un profond dégoût pour un type comme Allègre, non pour le beauf arrogant qu’il est, mais pour sa trahison vis-à-vis de la science, et donc de ce que l’on m’a appris lors de mes études scientifiques.
    Le plus triste c’est qu’un grand nombre de médias, les vendeurs de casseroles, les grands industriels sont en phase, par cupidité et intérêts avec ses propos imbéciles.
    Salut

  6. Merci, René, pour cet article proprement édifiant. Ecrire une lettre cordiale à Poutine… Cela m’inspire la réflexion suivante : je crois que la relation d’un pays à la terre et aux animaux qui le constituent en dit très long sur le degré d’humanité du pays en question. Lorsque l’on voit qu’un pays prétendument démocratique comme la France est aux mains de quelques lobbies qui ont permis la catastrophe que l’on connaît depuis l’après-guerre notamment, l’on se dit que la mise en demeure, pour un Etat fasciste et génocidaire, de respecter l’environnement, tient ni plus ni moins du discours inaudible. Le déchaînement de la torture ici ou là, et du ball-trap sanguinaire en taïga profonde, renvoient immanquablement aux cendres encore brûlantes des cadavres de Grozny, tels les spasmes convulsifs d’une barbarie méphitique.

  7. rené je ne peux pas regarder le site que tu nous a envoyé, trop sensible.

    QUAND JE PENSE QUE DANS NOS EXPRESSIONS NOUS DEMANDONs d’avoir un peu d’humanité, je me demande si c’est une bonne idée et/ou une bonne expression car lorsque nous voyons comment l’homme se comporte….. il faudrai changer les expression du genre « soyez un peu plus animal  » par exemple…..

    j’espère ne pas être hors sujet.

    bonne journée sous la pluie

  8. merci frederic, je sais maintenant ce que veut dire Méphitique », j’élargis mon vocabulaire à vos côtés.

    merci

    soph

  9. Message reçu, Léonard. La guerre de Troie n’aura pas lieu !

    Concernant JM Jancovici, est-ce bien ce site ? http://www.manicore.com/index.html
    J’ai lu récemment son livre : « C’est maintenant ! » Passionnant, mais certaines solutions préconisées laissent perplexes : par exemple l’enfouissement des gaz générés par les centrales à charbon. Qui sait à terme quelles seraient les conséquences de ces enfouissements, et cela à très grande échelle ?…

  10. et le pitre de tout cela c’est que rien n’est vraiment nouveau sous le soleil..

    http://www.youtube.com/watch?v=SCNc-iCVIKo

    Ce suave morceau des années 1963, devenu standard est la musique originale de ce film choc documentaire « Mondo cane ».
    « Car mondo cane reste tout de même un film choc qui montre la réalité comme jamais on ne l’avait vu en 1962 »..Le concept de « Mondo Cane » est de montrer tout simplement que nous vivons dans un monde de chien… « 

  11. à Marie : faire le piTre changera-t-il quelque chose au fait que l’homme est un loup – et pas seulement pour lui-même ? Peut-être (ce qui laisserait au moins espérer que tous les h. – et les f., bien sûr – ne soient pas des l.).

  12. J’espère ne pas me tromper en pensant que dans ce blog, le sujet est centré sur la façon de penser nos rapports avec le reste du vivant de cette planète. Je laisse de côté les minéraux, qui dans l’univers entier peuvent être fondus, dissous, grillés ou pulvérisés « bien mieux » que nous pourrons le faire. Encore que dynamiter la montagne pour vendre quelques cristaux de quartz sur les marchés me choque quand même. Pour revenir à nos rapports avec le vivant, je reste mal à l’aise en me souvenant de l’attitude de nos anciens, ceux qui sont nés disons entre 1890 et 1940, et que j’ai pu écouter quelques années. Ils étaient pourtant auréolés de bon sens paysan, de saine vie au grand air, de défiance vis a vis des horreurs de la modernité (ils avaient tous l’âme bie née etc …) Et pourtant, ils avaient une vision strictement utilitariste de la nature : là où la terre était « bonne » le plus grand respect était de mise , respect je le crains, dicté par le lien évident entre bonne terre , bonne récolte, bonne nourriture, voire bonne rentrée financière. Mais les « vilaines garrigues », là bas après quelques détours de chemin, c’était « rien de bon », plus clairement : « ça sert à rien ». Au mieux ça pouvait servir de source de bois d’allumage de fourneau, d’espace où on pouvait repousser « les nuisibles », (renards, blaireaux etc) , d’espace de chasse, voire d’emplacement rêvé pour un dépotoir.
    J’enfonce le clou avec les animaux, strictement divisés en espèces utiles et espèces nuisibles, jusque dans nos manuels scolaires des années soixante. Cette attitude, qui me semble s’être transmise en particulier chez certains agriculteurs (hé, pas tous ! ) et certains chasseurs (presque tous !) me semble être à l’origine de la vague de défiance vis à vis de l’écologie, dès qu’elle abandonne les discours adoucis ou hypocrites que Fabrice dénonce.
    Alors, qu’elle est difficile à combattre, cette culture centrée sur une nature « destinée à l’homme » C’est cette prédominance de l’orgueil humain que j’entends dans les propos d’Allègre, ceux des négateurs du réchauffement, ceux des croissancistes et autres rapaces. (excusez-moi, les aigles et les milans)

  13. Effectivement on hérite des siècles d’utilitarisme,et quand la nature ne sert pas l’homme ,elle est nuisible.Les mentalité changent un peu ,mais encore pas beaucoup.Quand des émissions comme turbot qui vante les grosses cylindrés,comme les 4X4,porches.Autre chose qui reflète aussi l’obsession du control et de ses p’tits intèrèts.Les cerfs,chevreuils ou sanglier,ont pour raison d’etre ,de servir de cible aux chasseurs fous d’hémoglobine,qui ne sont pas prèts de disparaitrent,sans doute qu’ils sont représentatif de la conscience occidental.

  14. @ ehliero. Conseil d’un grand ancien (je suis né en 1936): lire les écologues scientifiques actuels. Exemple Patrick Blandin Biodiversité: l’avenir du vivant chez Albin Michel.
    Pour contrer les écolo-sceptiques encore trop nombreux, même très hauts placés.

    @ Fabrice. Je m’étais dit que je ne reviendrai pas commenter ce blog. C’est bon pour une fois, mais la dérive des commentaires vers le n’importe quoi devenait prévisible, et comme toi je n’apprécie pas.

  15. Effectivement le risque dans tout lieux d’échanges,est qu’il y est de toutes formes de commentaires,et de personnes.c’est le risque,et rien ne peut etre parfait.Un lieu trop sélect génère tres vite une consanguinité d’idée.dans le cas présent cela reste modérer.

  16. je trouve qu’il est très interressant et grandissant de pouvoir discuter avec toutes sortes d’avis et de points de vus même si ils ne sont pas des notres.

    Maintenant si certains préfèrent être entre eux et bien ce n’est plus un forum de discution (allant de l’avant pour convaincre les septiques par ex) c’est un espèce de pot oùse parlent des gens de même avis donc non constructif.

    c’est le mélanges des genres qui est constructif non pas une sorte de dictature intellectuelle.

    c’est du moins mon avis, j’espère et j’en suis persuadée, qu’il est important de pouvoir discuter des nos divergences sans commencer à stigmatiser tel ou in tel sau bien sur , pour les insultes etc etc..

    bien à vous
    sophie

  17. bien sur ma remarque tient compte de la teneur du sujet et de s’y tenir, mais quelques fois les derives sont interressantes.

  18. c’est mensuel ce chiffre ?

    Et bien c’est sur il ne se fait pas de soucis pour sa fin de mois lui au moins.

    indemnité mensuelle du président : c’est le salaire en fait non ?

    Et bien , je veux bien prendre les renne de l’entreprise france et sans pretentions aucunes , je pense que je serai bien meilleure gestionnaire que lui et surtout plus « humaine » et honnêtesi je peux m’exprimer ainsi. mais je ne ferai pas long feu car je me ferai éliminer en quelques mois car trop honnête , car avec moi, fini les lobbies.

  19. J’ai décidé de réagir aux commentaires de (tout) petits malins, qui partent droit à la poubelle. Il n’y aura plus de préavis. Et cela vaut pour tous. Je demande instamment de ne pas considérer ce lieu comme un dégueuloir à paroles, un défouloir. Je refuse définitivement de jouer ce rôle. Et une fois encore, je rappelle qu’il existe des centaines de milliers de blogs. Je ne cherche pas des voix ou des statistiques. Je cherche des lecteurs. Des lecteurs agissants. Point barre.

    Fabrice Nicolino

  20. Aïe, des « lecteurs agissants ? » Ca fait mal quand tu appuies à cet endroit là, Fabrice!
    Donc, si je résume, il faut agir sans casser des voitures, sans voter pour EE, ni socialiste, et encore moins pour les autres. N’ayant pas l’ame d’un délinquant ni d’un martyr, ni d’un meneur de foules, bien des chemins me sont fermés.
    Faire de mon mieux dans mon coin ? Des personnes comme moi représentent au maximum 2% de la population, le résultat va être faible !
    Quelqu’un a des idées ?

  21. Salut Elhiero, j’avais laissé, au début, un petit commentaire en langue des oiseaux sur mon approche des commentaires à présent: « aborder les commentaires ni comme en terre conquise, ni comme en terre à conquérir ». Il a disparu suite j’imagine à une erreur de manip de Fabrice quand je lui ai demander d’effacer ma réflexion sur le hoax. Et puis je sais pas peut-être est ce considéré comme du blabla. Je suis très respectueux des gens et des lieux, d’autant plus quand j’apprécie leur personne, et là j’avoue que je ne sais plus quoi faire et comment réagir. Une ptite pathologie parano surement. Donc je vous dis bises à tous,peut être à une autre fois mais juste pour de la diffusion d’info en rapport avec l’actu de l’article.

  22. oh la la je ne comprends plus rien, que se passe t il ?

    Je pensais pouvoir dialoguer tranquillement avec des personnes intelligentes avec qui j’apprendrai beaucoup de choses mais j’ai l’impression de ne pas avoir tout suivi, lorsque je lis le poste de fabrice.

    Si je comprends bien mais reprenez moi si je fais fausse route, il y a des gens qui ne sont pas respectueux sur le forum et fabrice supprime leur interventions , ou est nos postes qui ne lui plaisent pas , bon bref je n’ai pas tout suivi (comme d’habitude, je suis touours la dernière) lol mais pas faché après vous chers amis.

    sophie

  23. Je viens sur ce site depuis quelque temps déja, mais c’est la première fois que j’interviens.Je contate que souvent on accuse « l’homme » comme étant le responsable des dérivent qui nous mènent vers la destruction de la vie sur terre. Pour moi ce n’est pas « l’homme » en général mais un certain type d’homme annimé par unecertaine « philosophie » que j’appelerai la »pensée occidentale » qui est fondée sur « l’avoir », le profit, la course à la croissance, au « toujours plus »… Cette « pensée » est née en Europe mais maleureusement s’est étendue à presque toute la planète. Les amèrindiens, les africains, les peuple indigènes de l’asie du sud-est et autres aborigènes ne sont pour rien dans la crise écologique. Bien au contraire la plupart de ces peuple vivaient en étroite interdépendance avec la nature (avant la conquète du monde par les européens). Je vous invite à lire ce livre: »Pièds nus sur la terre sacrée » qui est une compilation de paroles amérindiennes (du nord).

  24. Merci d’avoir créé ce blog que je recommande chaque fois que j’en ai l’occasion depuis que je l’ai découvert, récemment. Du coup, je le lis à rebours… en sautant les commentaires bien souvent. Surtout, surtout, continuez à éclairer notre lanterne vacillante.
    Amaxi

  25. « bon bref je n’ai pas tout suivi (comme d’habitude, je suis touours la dernière) lol mais pas faché après vous chers amis. »

    sophie.

    Idem.

    Léa.

  26. Amaxi écrit « ….en sautant les commentaires bien souvent » et on se demande quel intérêt il y a à préciser ce détail?

  27. j’ai reçu çà : nous vous informons qu’une conférence-débat de Jean-Marie PELT – Président de l’Institut Européen d’Ecologie, Professeur Honoraire de l’Université de Metz et auteurs de très nombreux ouvrages – aura lieu le mardi 6 avril à 19h à La Fourmilière à Alès (1188 rue des Frères Lumière – Z.I. de Bruèges en face FIC – itinéraire balisé) sur le thème : »Solidarité: Harmonie entre l’Homme et la Nature ». Entrée 5 €.

    Tél. : 06 69 55 40 80 – E-mail : contact@collectifcreatifcevenol.org

  28. Je m’interroge pourquoi avec face book on est capable de réunir 4000 personnes pour s’alcooliser, et ne pas arriver sur ce blog un seul rendez-vous concernant notre engagement.
    Par exemple déposition de couronnes mortaires pour la forêt amazonienne devant une usine d’aliment du bétail ou une grosse porcherie, ou un jour donné planter des pancartes « CANCER » sur les champs traités au glyphosate.
    On pourrait pour « s’amuser » à en faire une liste.

  29. Pour Guy. Wounded Knee. Les vieillards disent la terre seule durera. Vous disiez juste. Vous aviez raison. ( Courtesy of the Bureau of Américan Etnology Collection )

  30. Voilà un commentaire qui ne sert vraiment à rien, mais merci Fabrice pour Bidoche, chaque page est un pavé dans la mare qui m’éclabousse de joie. Tout ce qui est écrit, je le sais déjà, mais c’est tellement bon de lire tout ça en condensé.
    J’essaie de le faire lire à de moins avertis que moi, car finallement, c’est ça l’important, mais ce n’est pas simple. Le titre peut effrayer quand on ne veut pas savoir, ce qui est en général le cas…
    En tous cas merci, beaucoup, de se gros boulot et de porter haut et fort ce message, face au reste du monde, car c’est presque de cela qu’il s’agit.
    Yes, we can ! 🙂 Il a bien fait instituer une sécurité sociale aux States, le bougre !!

  31. à propos de states

    Un juge de New York invalide des brevets sur le vivant
    En invalidant, à New York, certains des brevets de la société Myriad Genetics sur les gènes BRCA, le juge Robert Sweet offre une victoire importante aux critiques de la brevetabilité du vivant (1). Décision d’autant plus symbolique que ce gène, dont les mutations signalent une prédisposition au cancer du sein, fait l’objet de disputes depuis son séquençage, en 1995, par une équipe de l’institut britannique de recherche sur le cancer, et son brevetage par Myriad, la veille même de la publication de sa séquence ADN dans la revue Nature.

    La Public Patent Foundation (PubPat), qui depuis quelques années lutte contre les brevets les plus « aberrants » en les contestant devant les tribunaux, se réjouit de cette « victoire pour la libre circulation des idées dans la recherche scientifique ». Elle s’était associée pour ce procès à l’American Civil Liberties Union (ACLU), et représentait deux associations pour la recherche médicale. Si le juge Sweet a écarté certains des arguments économiques des plaignants, ses considérations écrites rappellent avec force qu’on ne saurait breveter les « produits de la nature ». Myriad Genetics a déjà annoncé son intention de faire appel.
    in monde diplo en ligne 31 mars 2010

  32. On voit trop de sites qui considèrent qu’autoriser tous les commentaires est une obligation morale. Et dont les pages de commentaires deviennent un infâme gloubiboulga d’insultes mal ciblées et d’affirmations péremptoires, que personne n’ose modérer en raison d’une fausse idée de la liberté d’expression.

    La liberté d’expression autorise quiconque à dire ce qu’il veut (avec certaines limites sur lesquelles je ne m’attarderai pas), mais pas nécessairement où il veut, et en tout cas pas dans un blog personnel si c’est dit méchamment.

    Un blog personnel, c’est un mini-salon privé, auquel tout le monde peut s’inviter, mais pas brailler des insanités ou monopoliser la parole pour tenir des propos sans queue ni tête ni rapport avec la choucroute.

    S’il te restait des scrupules, je t’en absous. Amen.

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