Claude Allègre et les glaciers du Tibet

Je vais me vanter, c’est indiscutable. Je suis l’un des premiers à avoir attaqué publiquement Claude Allègre à propos du dérèglement climatique en cours. En fait, je suis peut-être le premier. Ne lisant pas tout, de loin, quelqu’un peut m’avoir devancé. Mais en ce cas, je l’ignore. Moi, dans le journal Politis en date du 4 décembre 1997, j’ai consacré ma chronique hebdomadaire à cet illustre personnage. Et pas d’anachronisme, s’il vous plaît ! À cette date, le mandarin trône encore. Il est ministre de l’Éducation de Lionel Jospin, lui-même Premier ministre, et tous les commentateurs lui lèchent les pieds, pour demeurer poli.

Oui, cette fin 1997, alors que la conférence de Kyoto sur le climat va avoir lieu, Allègre est d’autant plus intouchable qu’il est intouché. Dans mon papier, je l’accuse d’être atteint de ce que j’appelle le syndrome Charpak – Georges -, du nom de ce physicien devenu amoureux fou de l’atome. Et j’ajoute aussitôt : « Tout comme le Nobel de physique, Allègre use et abuse de son statut – indiscutable – de grand scientifique pour trancher de tout, y compris dans des domaines où il n’est nullement compétent (…) Jusqu’à ces derniers mois, Allègre disposait chaque semaine dans Le Point d’une chronique scientifique. Celle du 8 mai 1995 – deux ans à peine – mérite comme on dit le détour. Que déclame-t-elle ? Que l’effet de serre serait tout simplement une fausse alerte. Mieux : une véritable mystification entretenue par des lobbies scientifiques en mal de crédits et de mystérieux…groupes industriels. Comme on aimerait savoir lesquels ! Hélas, hélas, les élucubrations de monsieur Claude ne sont pas une plaisanterie ».

Je ne trouve pas cela sans intérêt. Car ce texte montre bien la logique interne du discours de notre génie national. Il conteste a priori. Ce n’est que bien plus tard qu’il cherchera à justifier, à documenter son obsession « climato-sceptique ». Et il n’est pas le seul dans ce cas, oh non ! On commence par croire, on tente ensuite de prouver. Quelle jolie démarche scientifique, non ? On se lance de la sorte, porté en triomphe par une caste de journalistes obséquieux autant qu’incultes et l’on finit par le graphique Håkan Grudd. Allègre, dans son dernier livre – je ne nomme pas ce machin – a publié un document issu des travaux de Grudd, paléo-climatologue suédois. Fort bien. Mais comme le démontre dans un article implacable, impeccable, le journaliste français Sylvestre Huet (ici), Allègre a falsifié la publication de Grudd. Pour prouver ce qu’il affirme. Vous lirez si vous avez envie.

Par ailleurs, mais en complément, je souhaite vous parler d’un article puissant paru dans le numéro d’avril 2010 de la revue américaine National Geographic (ici). Évoquer ce magazine en langue anglaise n’est pas du snobisme : simplement, j’ai eu la chance de lire une partie du dossier de couverture, dont le titre est Water, our thirsty World (Eau, notre monde assoiffé). Ce grand journal, sans le proclamer, prend parti dans la grande controverse autour du climat, et de la plus belle manière, c’est-à-dire par les faits. Pour mémoire, je rappelle qu’Allègre et ses nombreux amis se sont jetés comme la pauvreté sur le monde dessus une erreur bien réelle figurant dans un rapport du Giec, ce grand organisme chargé par les Nations Unies de surveiller l’évolution du climat.

Pour Allègre et ses si nombreux amis – bis repetita -, le Giec est désormais le grand Satan, mû par d’obscurs ou trop limpides intérêts, et qui raconterait sans cesse des balivernes. Donc une erreur, reconnue comme telle, au milieu de milliers d’informations solides et recoupées, qui concerne les glaciers de l’Himalaya. Oui, hélas, le Giec s’est appuyé sur un semblant d’étude, concluant avec légèreté que les glaciers de cette région décisive pour l’avenir commun auraient complètement fondu d’ici 2035 (ici). Pour Allègre et ses innombrables amis – ter repetita -, cette faute vénielle est et demeure une aubaine. Par chance, National Geographic.

Dans le numéro consacré à l’eau, on trouve un reportage exceptionnel écrit par Brook Larmer. Larmer est allé au Tibet, dans sa partie chinoise comme dans sa partie indienne, et il en ramène des informations de très haute qualité. On me dira que cela ne vaut pas un travail scientifique. Je répondrai que cela vaut 100 000 Allègre. Le massif de l’Himalaya est la source des plus grands fleuves de l’Asie. Le Yangzi Jiang (Yangtsé), le Fleuve jaune, le Mékong, le Gange, entre autres. Or, raconte Larmer, qui a parlé aux villageois et aux scientifiques, les glaciers de ces hautes montagnes, qui alimentent le cours de ces fleuves et permettent in fine d’abreuver autour de deux milliards d’êtres humains, fondent à une allure démentielle. Que se passera-t-il quand l’eau manquera dans les plaines surpeuplées, chaque année un peu plus ?

Certes, ce reportage n’est qu’un reportage, mais il dit le vrai, malgré cette funeste erreur de détail dans l’un des grands rapports du Giec sur le climat. Écoutez plutôt la voix de Jia Son, qui montre au journaliste ce qu’est en train devenir, sous ses yeux impuissants, le glacier du mont Kawa Karpo, montagne sacrée des Tibétains : « si nos glaciers sacrés ne peuvent survivre, dit-il, comment le pourrons-nous ? ». Sur les 680 glaciers, côté chinois, 95 % perdraient davantage de glace qu’ils n’en créent. Le glaciologue Yao Tandong, chercheur à l’institut chinois de recherches sur le plateau tibétain, prévient sans ambages : « Le recul à grande échelle des glaciers est inévitable. Et elle nous mènera à une catastrophe écologique ».

J’ajoute : humaine, sociale, politique, globale en somme. Il n’existe pas encore de mot humain capable de décrire ce qui va probablement, très probablement se passer. Mais certains préfèrent continuer à croire Allègre et sa petite troupe si bien informée. Eh bien, la ligne frontière entre eux et moi – entre eux et je l’espère la plupart d’entre vous -, cette ligne devient un fossé, que je ne franchirai évidemment jamais. Car c’est un gouffre, pour l’âme comme pour l’esprit.

37 réflexions sur « Claude Allègre et les glaciers du Tibet »

  1. Allégre est un pitre qui plus est malfaisant. Alors merci de dénoncer avec des arguments indéniables les mensonges et autres approximations d’un personnage dont la rigueur scientifique est inversement proportionnelle à sa présence dans les médias.

  2. c’est effectivement un pitre et un malfaisant mais qui est malheureusement lui invité sur les plateaux de télé et qui par fil conducteur sème le doute auprès des gens et pas concéquent les septiques honnête et les septiques malhonnêtes s’engouffrent dans cette faille pour ignorer les catastrophes futures et ceci dit cela les arrangent.

    et fabrice entre allègre et nous , le fossé c’est trop peu , un trou noir c’est mieux.

    bien à vous

  3. « Jamais, quand c’est la vie elle-même qui s’en va, on a autant parlé de civilisation et de culture. Et il y a un étrange parallélisme entre cet effondrement généralisé de la vie qui est à la base de la démocratisation actuelle et le souci d’une culture qui n’a jamais coïncidé avec la vie, et qui est faite pour régenter la vie. » Antonin Artaud (de mémoire je crois que c’est dans Le Théâtre et son double).

    Désolée, ce post va être long mais j’ai besoin de temps et d’espace pour me poser. Il me semble qu’un équilibre est à trouver cher Fabrice – si tu me le permets.
    Je lis à l’instant ton excellent article au style merveilleusement chaloupé et j’en sors, comme souvent, informée et en colère, évidemment. La ligne est tracée, c’est certain, le camp aussi si l’on veut et j’en suis avec toi et bien d’autres (bien que le dualisme ne soit pas ma tasse de tisane mais tout ce se passe oblige à se positionner clairement, à rompre donc).

    Dans ce blog, jour après jour ce sont des informations hautement angoissantes que tu décortiques, angoissantes puisque jour après jour c’est la vie même qui est atteinte.
    En sortant de ta lecture ma question est la suivante : et après ? qu’est-ce que je fais de cette information ?

    1. j’enregistre l’info, qui vient s’ajouter à des milliers d’autres, je réagis (ou pas) sous forme de commentaire (et l’on a vu que commenter n’est pas forcément discuter, que l’absence de corps dans l’échange rend la chose bien compliquée) et m’en vais continuer ma journée en restant concentrée sur ce que je fais déjà tout en sachant que c’est tellement dérisoire mais tellement important aussi car je suis unique, qu’à mon niveau je peux faire bouger des choses, petit colibris, etc., etc.

    2. je pars immédiatement plastiquer tel/les ou tel/les responsable pour supprimer les causes de destruction.

    3. je me tire une balle dans la tête pour supprimer ce qui ressent si fort cette destruction.

    4. je me retire du monde pour une vie de méditation et de prières pour rester vivante et ne plus ressentir si fort cette destruction.

    Je n’ai pas la colère si violente, n’ai jamais envisager 2 ni 3, mais 4 oui et là j’en suis à 1. Je sais que 1 c’est déjà bien mais je sais aussi que je pourrais faire plus.

    Alors qu’est-ce que je fais de ton travail ? Comment s’intègre-t-il à ma vie ? D’abord ton courage donne courage, c’est l’évidence. Ensuite ton travail informe sérieusement et ce n’est pas rien.

    Alors, peut-être que tu le fais déjà et que je suis pas assidue à ton blog depuis assez longtemps pour l’avoir perçu mais, cher Fabrice, te serait-il possible d’intégrer un peu plus souvent quelque chose de positif, d’entrer dans la proposition autant que dans la critique argumentée ? Ce que je veux dire c’est que pour nous amener à contempler l’horreur en face il faut aussi nous fourbir quelques outils de résistance, de courage et d’espoir, non ? Sans cela, personne n’aura sérieusement la force de tenir et les belles paroles de ces posts s’effondreront probablement à la première disette.

    Ainsi, par exemple, en complément de tes articles, y aurait-il moyen, peut-être une fois/mois, de créer un espace de débats autour d’une question à laquelle chacun d’entre nous essaierait de répondre, ou simplement d’éclairer – ce qui est déjà beaucoup. Quelque chose qui ne soit pas positionné seulement à partir d’une réaction à tes textes mais guidé par une interrogation liée à ce qui nous occupe tous là, ici, qui venons lire tes posts et poster à notre tour alors qu’il y a mille autre choses à faire évidemment.

    Suite à ton article sur la voûte nubienne, je suis allée voir le site de l’association. On y lit qu’elle est financée par la fondation Véolia et la fondation Hermès. Ils font ce qu’ils veulent mais la question qui me taraude c’est : quel fonctionnement associatif est possible en-dehors du capitalisme (fondations, subventions…) ? est-il possible ? Je formule mal la question mais je pense que chacun verra ce que je veux dire…

    Autre question qui me taraude (j’en ai des caisses) : on sent bien que l’évolution écologique de chacun a souvent affaire avec une évolution personnelle, voire spirituelle, or la plupart des lieux spirituels interdisciplinaires (je pense à Terre du Ciel, récemment victime d’une descente de flics aberrante) sont réservés aux nantis. Qu’est-ce qui peut naître de cela ? Comment se fait-il qu’une parole des pauvres soit si absente du monde spirituel ?

    Est-ce qu’une émission de radio d’un nouveau genre ne serait pas à inventer pour toucher plus de gens ? Le but de ce blog est de partager, très bien. Sauf que maintenant il y a des gens rassemblés là, non pas autour de toi Fabrice mais avec. Bref voilà, tu l’auras compris, moi j’en veux plus de cet oxygène, et je voudrais surtout qu’il se diffuse grand large.

    Ate breve, Eva

  4. En fait le chiffre « 2035 » dans le rapport du GIEC n’était pas une « erreur » mais une simple « coquille » ! Il fallait en fait lire : 2350.

    C’est aussi ballot que ça et ne méritait tout ce chambard !

    K.S.

  5. Chère Eva,

    Je comprends évidemment ton commentaire, mais je ne suis pas une institution, un think tank, un gourou. Il est certain que les informations que je mets en forme sont anxiogènes, souvent aux limites du supportable. En réalité, si je devais donner mon avis, ce serait de ne pas venir y mettre le nez tout le temps. Car il y a évidemment des limites à ce qu’on peut digérer.

    Moi, je me considère comme un messager. Ce rôle n’est pas le plus facile. Chacun sait qu’on tire sur le pianiste plus aisément que sur le dictateur. Je ne suis pas un prêcheur d’Apocalypse, malgré les apparences. Je ne pense pas que l’humanité va disparaître. Je crois que la vie va fatalement devenir plus dure, et qu’elle mettra à l’épreuve notre âme, d’une manière encore jamais vue. Je le crois. Je peux me tromper.

    Quoi qu’il en soit, non, je ne créerai pas un espace « positif ». D’une manière éparpillée – et plutôt rare, je le confesse -, j’ai assez dit, et je redirai à quel point j’attache de l’importance à toutes les formes concrètes de résistance. Elles existent, je les évoque, elles sont présentées dans les commentaires.

    Mais à mes yeux, Planète sans visa a un rôle différent. Celui de faire craquer en nous – en nous tous – les vieilles coutures du monde passé. Nous n’avancerons pas, nous n’avancerons plus sans que n’explose le cadre intellectuel dans lequel nous sommes enfermés. Et c’est pourquoi je continuerai à publier des informations dures, même terrifiantes. Non par goût morbide du malheur. Mais bien par nécessité de chambouler enfin et pour de vrai nos intérieurs.

    Chère Eva, il existe des centaines de lieux où s’élaborent des pratiques nouvelles, où circulent des plans et des projets prometteurs. Nul n’a besoin de moi pour chercher et trouver une voie adaptée à sa personne. Bien sûr, je suis POUR tout ce qui peut changer dès aujourd’hui. Et je le pratique moi-même avec plaisir. Je viens ainsi de rompre à jamais tout lien avec EDF, en adhérant à Enercoop, fournisseur d’électricité présentée comme renouvelable.

    Un dernier mot. Planète sans visa est et demeurera informel, cela va sans dire. Mais enfin, il me semble que se forme peu à peu une communauté morale qui, bien qu’affreusement réduite, servira bien à faire germer quelques graines. Bouleversons nos esprits, nous transformerons dans la suite nos vies et nos pratiques.

    Fabrice Nicolino

  6. Je comprends, c’est très clair et me sera bien utile pour aborder ici les articles à venir. Tout ce dont tu parles est si évident pour moi que j’en ai oublié la dimension de rupture en soi de Planète sans visa. Pour moi, une fois que la rupture est faite, il faut proposer mais ce n’est effectivement pas le rôle du messager. Merci de ta réponse (et rassure-toi si besoin, je ne te voyais ni en think tank, ni en gourou et encore moins en institution…). Eva

  7. aujourd hui malheureusement je ne vois pas d’issue mais je sauve ce qui peut l’être.
    Comme vous le ssavez ici, je suis à la SPA depuis 15 ans, je sais que tout n’est pas rose chez nous mais je coninue de sauver, pareil pour la nature chez moi pas de pesticides, je trie depuis plusieurs années déjà, j’ai limité l’utilisation de l’électricité je coupe toutes mes veille etc etc.. c’est ma manière à moi de me battre, je ne compte que sur moi et sur vous pour m’informer et je vous en remercie tous.

  8. Cher Fabrice Nicolino,

    Je vous lis avec plaisir depuis des années. Lors de votre contentieux avec la rédaction et les lecteurs du journal Politis, je partageais votre position. Vous avez appris, sans doute, que Bernard Langlois a fini par « tirer sa révérence » pour des raisons qui ne sont finalement pas éloignées des vôtres à l’époque, c’est à dire le refus de se soumettre au carcan du politiquement correct.
    Vous avez récemment indiqué que vous ne laisserez pas passer des commentaires « climato-sceptiques » et je considère que cela est bien votre droit. Capitaine de votre navire, vous êtes maître à bord en ce qui concerne le sort des passagers clandestins. D’ailleurs, les lieux de débat sur ce sujet sont assez nombreux, dont celui que vous mentionnez régulièrement, le blog de Sylvestre Huet. A ce propos, je suis interloqué par la violence des propos qui y sont tenus dans les commentaires. A mon sens, il en émane un parfum de guerre de religion plus que d’un débat scientifique serein.
    Les enjeux climatiques étant complexes et vitaux il convient, quand on prétend participer au débat, de se présenter un minimum afin clarifier sa position par rapport à l’éventualité d’une appartenance, financière ou idéologique à un groupe de pression, de pensée.
    Aussi voilà : Je travaille dans le domaine des sciences humaines et sociales. Je n’ai donc aucune compétence particulière en matière de climatologie. Tout au plus, je suis amené à réfléchir sur les rapports qu’ont entretenu les sociétés humaines avec les changements climatiques qui ont eu lieu par le passé. Pour ce qui est de mes pratiques quotidiennes, de mon mode de fonctionnement, je fais partie de cette catégorie de population qui tend à réduire son empreinte écologique. Je cultive mon jardin en bio et quand mes réserves de légume sont épuisées, je vais en acheter chez un maraîcher local. Je n’achète jamais de fruits et de légumes hors-saison. J’ai réduit considérablement ma consommation de viande (de toute façon, celle de bonne qualité n’est pas dans mes moyens). Je me chauffe au bois au moyen d’un poêle de masse économe. J’ai installé des toilettes sèches. Je privilégie les voyages en train plutôt qu’en avion (mais bon, ça ne m’arrive pas très souvent d’avoir l’opportunité de faire ces choix). Bref, sans être un extrémiste de la simplicité volontaire et de la décroissance, j’essaye autant que faire se peut, de vivre de façon lucide et responsable par rapport aux enjeux environnementaux et humains.

    Néanmoins, je ne partage pas complètement vos opinions au sujet de la question climatique ( oups ! ma souris a dérapé ! s’il vous plait, patientez quelques secondes avant de jeter ce post à la corbeille).
    Je ne nie pas le réchauffement qui est en cours depuis un siècle et demi. Mes doutes (aie ! encore un mot proscrit) portent sur les projections des siècles à venir. Les raisons de ces doutes, je ne les expose pas ici, puisque je respecte votre choix en matière de gestion des commentaires.
    Le but de ce post est simplement d’essayer de faire passer le message qu’il est dommage de diviser le monde en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent, les « pro » et les « anti », les honnêtes et les vendus, les savants et les ignares, les gentils et les méchants.

    Bien cordialement

  9. chez durand j’ai vu allègre dans cette émission il a réussit à tenir tête à une ingénieur météologue qui lui faisait remarquer ses erreur avec graphique a l’appui et avec un aplomb incroyable et elle a du capituler car il ne la laissait pas parler , il faudrai lui mettre des bon scientifiques en face mais aussi qu’ils soient de bon orateurs qu’ils aient de la répartie car il en faut avec lui.

  10. Même Siné Hebdo s’y met maintenant dans le dernier numéro quand André Langaney dans sa rubrique conteste la cause anthropique du réchauffement actuel en argumentant sur la réalité des changements climatiques préindustriels.

    Du pure sophisme. Je vais peut être revenir du côté de Charlie Hebdo lire Fabrice.

  11. Fabrice,

    Ta réponse à Eva est bienvenue car elle recadre bien la vision que j’ai depuis toujours du sens de ton blog.
    J’ajouterai simplement que notre rôle n’est plus seulement de te lire (car tous les sujets que tu abordes sont connus depuis longtemps, mais leur force est de les ramener au présent…d’où la formidable pertinence de ton immense travail) pour apprendre davantage, mais d’agir quotidien.
    Rompre davantage avec les habitudes.

    En dans ce domaine, je suis particulièrement content que tu abordes Enercoop. Car c’est un cas concret d’action.

    Dans les 4 points d’Eva, il en manque un. Le point 1,5 qui consiste à se retrousser les manches et à agir en local pour améliorer notre fonctionnement.
    (j’ai déjà exposé tout ce qu’on pouvait faire pour que cela aille mieux).

    Savoir est indispensable. Ne rien faire…
    Bonne journée.

    Pierre.

  12. Avec la glaciologue britannique Louise Sime qui dénonce, elle aussi , une falsification de son travail par Mr Allègre, voilà donc un deuxième grincheux qui vient mettre en doute la rigueur scientifique de l’auteur de « l’imposture climatique ».

    Est-ce à dire, qu’il serait victime d’un complot ? C’est sans doute l’explication qu’il va nous proposer afin de retourner les choses à son avantage.

    La réponse faite au scientifique suédois sur le blog de Libé en est l’illustration magnifique.

    Rien à rajouter à cet aveu d’imposture…climatique !

  13. Bravo Fabrice,
    Le démasquer dès 1997, fallait le faire!

    Encore heureux qu’il y ait ta présence et celle de Sylvestre Huet pour contrer le négationnisme climatique qui se développe sur le web.

    Et dire qu’en 2010 il y a encore tant de journalistes qui tombent dans le panneau de ce sale type… Quoique le titre de « journaliste » n’est pas valable pour ces gens-là… « publicitaires » par exemple? Le livre d’allègre semble cartonner actuellement, il est en tête de gondole partout :-(((((

  14. Eva ,
    On peut faire 1 et 4. En résumé , équilibre entre Terre et Ciel. Vivre en connection avec tous les éléments, ils sont 5.
    Tous tes mots m’ont parlé , très fort. Il existe des solutions, elles commencent par soi-même , elles commencent par sa propre vie. Etre en accord, chaque acte , avec chaque pensée. Etre constant, et courageux.
    Je peux affirmer aujourd’hui avoir trouvé un chemin. Une voie qui me permet d’avancer dans ma vie, d’être à l’écoute du monde qui m’entoure, et d’agir en conscience.
    Fabrice est là pour nous aider à voir les réalités en face, à nous regarder nous-mêmes, nous , humains. A voir nos ombres , nos obscurités, nos aberrations. Car ce ne sont pas « les autres », nous sommes tous concernés, et responsables.
    On peut comparer ce regard à l’introspection : quand celle-ci commence , on se confronte à ses propres faiblesses, ses doutes , ses peurs , ses colères. Il faut voir cela, pour les laisser sur le chemin puis avancer.
    Il est donc nécessaire de regarder qui nous sommes vraiment, collectivement, pour avancer , collectivement.
    Mais le travail commence par soi. Puis tout s’éclaire.

  15. @ freddi

    Votre remarque illustre bien le fait que le non-initié au débat sur le climat peut avoir des difficultés à se forger sa propre conviction.
    A priori, il y a eu un système de vase communicant entre le lectorat de Charlie-Hebdo et celui de Siné-Hebdo, et réciproquement. Pour ce lectorat issu, toujours à priori, d’un même milieu socio-culturel, comment s’y retrouver ?
    Ce débat semble être transversal aux courants politiques et culturels habituels.

  16. André Pochon, le visionnaire….

    Voilà un article sur un agriculteur heureux d’avoir su résister aux méthodes productivistes des années 60.

    Fabrice évoque cet homme rare dans son dernier livre.
    L’analyse imparable qu’il fait du système productiviste et le bon sens qui guidèrent sa vie sont un vrai bonheur.

    S’ils avaient été plus nombreux à ouvrir les yeux comme lui, nul doute que notre monde aurait une autre allure aujourd’hui !

    http://www.bastamag.net/article931.html

  17. A Ludo et Pierre, merci de vos réponses.

    Pierre : le point 1,5 était inclus dans le 1 – en écrivant « …et m’en vais continuer ma journée en restant concentrée sur ce que je fais déjà… ». Je n’ai pas voulu m’étendre mais ceci incluait pour moi : avoir choisi de vivre en rase campagne, cultiver le potager bio et l’autonomie en tout, limiter l’usage de la voiture qu’on nous prête, m’occuper de notre asso de fours solaires diffusés gratuitement, préférer tout achat en local et/ou en bio d’une manière générale, me réjouir d’un choix de sobriété heureuse qui me fit perdre tous mes « amis » parisiens, ne pas hésiter à refuser des publications si elles sont soumises aux règles préhistoriques de la « propriété intellectuelle », promouvoir l’open source, etc., etc.
    Ma question était : une fois qu’on a rompu quoi ? A quoi Fabrice précise que son rôle n’est pas d’y répondre ici.

    A Ludo : Alors certes, oui, le chemin je l’ai aussi trouvé. Tout mon questionnement était : est-ce que ça suffit ? Face à ce qui est dit là à propos des glaciers, est-ce que ça suffit ? Souvent j’en doute, pas tout le temps mais souvent. Pas vous ?

    Certes tout s’éclaire mais est-ce que cela a rendu quelqu’un plus heureux ? Est-ce que nous sommes réellement un courant ou juste encore une fois des individus ? Quand je lis (et je le termine en ce moment) « Saison de la digne rage » du S. Com. Marcos, je le vois le mouvement au Chiapas et j’ai courage. Quand je regarde dans l’hexagone, pardonnez-moi, mais je flanche. Et tout le merveilleux travaille de Fabrice n’y suffit pas.

    Et enfin Ludo, non, je ne crois plus que l’on puisse faire 4 (se retirer/méditer), l’époque ne s’y prête plus et cet aspect-là aussi du Vieux Monde est à mon sens fini. Il y a trop à faire et à être pour se dispenser de l’un ou de l’autre. Je ne sais pas si ce blog est le lieu de creuser tout cela… Je vais réfléchir. Désolée si j’étais longue mais aujourd’hui c’était comme ça.
    Eva

  18. N’oublions pas dans nos listes l’enrichissement de nos argumentations pour transmettre à notre tour à notre entourage (idées, faits, coordonnées et actions d’associations, sources d’information…) et tenter de convaincre. La pensée évolue, comme les actes du quotidien, j’en ai eu la bonne surprise très récemment dans le cadre d’un repas entre amis.

  19. Le sieur Allègre ne se rend pas compte du mal qu’il fait (et fera encore même s’il s’arrête) et de la régression soudaine (à défaut des doutes) de la conscience « environnementale » globale (constatée dans mon travail à ma « toute petite échelle » de gestionnaire de cours d’eau d’un bassin versant). Cette personne et ses groupies peuvent bien continuer à publier leur aveuglement mais par pitié que l’on cesse de leur donner la parole en public, notamment de manière télévisée. Que de mal fait en qq paroles et affirmations. Ça me désole évidemment !

    Vincent

  20. Bonjour Fabrice et bonjour tout le monde,

    J’en ai trouvé (encore) un autre ! J’ai nommé M. Henri Atlan. (article dans le journal Le Monde, 28-29/03/2010, page 16).

    J’ai lu tes réflexions sur les commentaires et j’espère que tu trouveras que ce commentaire colle avec le sujet parce que là c’est du « Allègre bis »

    Je ne connais pas ce type, mais en pure néophyte, il fallait que je vous signale son erreur.
    Hormis le fait qu’il nous expose son climato-scepticisme, comme c’est à la mode en ce moment, il fait une contradiction sublime (pour ne pas dire désespérante). Alors regardons les citations (reproduites fidèlement):

    Bas de la 2ème colonne : M Atlan explique que « Plutôt que de vouloir imposer des mesures qui risquent de mettre en danger le développement des pays émergents et en voie de développement ainsi que l’économie de pays développés au nom de cette nouvelle religion à vocation universelle, il vaut mieux s’attaquer aux problèmes d’environnement locaux, pollutions atmosphériques des grandes villes, pollutions des mers et des rivières par le surcroît de déchets dû à la surpopulation »

    et devrais-je citer encore ? : « L’épuisement à terme des ressources en énergies non-renouvelables est un problème en soi, qui ne met pas en danger la planète, mais qui doit être géré de façon raisonnable, sans culpabiliser leurs usagers, tout en préparant la transition, qui prendra encore des dizaines d’années … vers les énergies renouvelables ».

    Et arrive enfin la fameuse contradiction, au bas de la troisième colonne : « Plutôt que « sauver la planète », sauver les populations dénutries et sans eau potable. Gérer raisonnablement la transition énergétique en permettant aux pays émergents et pauvres d’utiliser les énergies fossiles pour leur permettre de rattraper leurs retards tout en développement en parallèle les utilisations d’énergies renouvelables pour préparer l’épuisement des premières, inéluctable bien que dans un avenir encore bien difficile à déterminer avec certitude ».

    Voilà ce qui cloche. Dans la première partie, M Atlan insiste sur le fait que le climat n’est pas le vrai problème, ni le seul (je suis d’accord que ce n’est pas le seul, très loin de là), mais qu’il faut pour les pays en développement comme ceux développés (qui, on le rappelle sont dans une bien piteuse situation) essayer de régler les problèmes de pollution atmosphérique, des rivières et des mers… Or, dans la seconde partie que je cite, M. Atlan dit qu’il ne faut en gros rien limiter et permettre au pays en développement de consommer des énergies fossiles jusqu’à l’épuisement pour leur permettre de nous rattraper(en développant les énergies renouvelables pour notre bonne conscience et pour la suite, à compter qu’il y en ait une).

    Ma question est donc la suivante : Comment M Atlan compte-t-il régler les problèmes de pollution dans les pays en développement alors qu’il compte laisser ces pays utiliser les énergies fossiles qui sont la première cause de ces pollutions ? Si l’on résume très grossièrement (avec un peu de bon sens) :

    * pollution atmosphérique en ville : due aux voitures par la combustion de quoi ? de pétrole, une énergie fossile. due aux climatisations, qui consomment de l’électricité produite majoritairement par des centrales à énergie fossile dans les pays en développement.
    * Pollution des rivières : lourdement aggravée par l’exploitation de mines d’énergies fossiles et des techniques d’extractions, souvent chimiques (charbon, minerais, etc …).
    * Pollutions des mers : aggravée par les marées noires, les dégazages en pleine mer de tankers et les rejets par les rivières de produits toxiques d’usines utilisant des matières non renouvelables.

    Et j’en oublie.

    Au demeurant, vu qu’il compte aller jusqu’à l’épuisement des énergies fossiles, je minimise largement les dégâts. Pour conclure, selon M. Atlan, il faut bien entendu « aider les plus petits que soi », à savoir « les populations dénutries et sans eau potable ». Va-t-il, selon son plan de société, rendre l’eau plus potable avec les rejets toxiques des mines d’énergies fossiles, les engrais fabriqués avec des dérivés du pétrole s’infiltrant dans les nappes phréatiques ?

    La question est ouverte

    PS : vu que c’est la première fois que je poste et en dehors de tout lien à mon commentaire, je te dirais juste que ça fait quelques temps que je te lis (livres, blogs et journaux)et ça fait du bien !

  21. Eva,
    Absolument , on peut faire 4, c’est même une condition sinequanone pour se mettre en action, mais une action consciente.
    Comment se réaliser , si , au préalable, on n’entre pas en soi ? Impossible. Il n’y a aucune solution à l' »extérieur ». Me fais-je comprendre ? Aucun système politique, aucune personne « providentielle », aucune idéologie ne donnera de solution aux crises que nous traversons.
    Méditer , faire résonner cette voix profonde , qui vient de si loin, pour la faire entendre. De nous-mêmes déjà. Des autres ensuite.
    Par exemple, demain , c’est pleine lune. L’énergie est déjà, cette nuit , très forte, et demain sera encore plus intense. C’est le moment pour se relier, et méditer, peut-être, ou regarder cet astre voisin, le contempler,réaliser sa présence, sentir sa présence, et juste écouter son propre silence.
    L’écologie n’est pas intellectuelle, elle ne s’argumente pas, elle se vit , elle se sent. Elle nous rappelle à qui nous sommes réellement.
    Rompre , oui. Donner place au Silence intérieur, au Soleil intérieur.
    Buenas noches a todos

  22. Claude Allègre a affirmé plusieurs fois durant cette émission : « Je suis pour les OGM, car je suis contre les pesticides ».

    Aujourd »hui après une douzaine d’année de plantations commerciales, on a suffisamment de recul pour vérifier si les OGM ont bien fait reculer la consommation de produits chimiques sur les cultures.

    Avec l’apparition des « mauvaises » herbes tolérantes aux herbicides, c’est l’inverse qui se produit. Aux Etats-Unis, en Argentine, la consommation de produits chimiques sur les cultures GM explose.

    Ils sont même obligés d’utiliser le paraquat interdit en Europe car cancérigène et le 2-4 D qui était un des éléments de l’agent orange utilisé au Vitnam comme défoliant sur les forêts !

    Il suffirait à un « grand scientifique » comme Mr Allègre de se document un peu, pour éviter de dire des énormités.

    Mais son but n’est pas scientifique, il est politique : pour Allègre, il s’agit de dégommer les écolos.

    Donc, il balance ses affirmations et plus le mensonge est gros, plus il est content.

    MH

  23. Absolument pas d’accord avec cette phrase de Ludo :

    « Aucun système politique »..aucune idéologie ne donnera de solution aux crises que nous traversons. »

    « contempler la lune » est une chose, que j’ose espérer chaque humain pas trop misérable a fait dans sa vie ; réglementer sévèrement et éviter de pourrir ces merveilleux écosystèmes avec nos déjections et excavations délirantes en tout genre et de toute sorte en est une autre ;
    au départ, peut-être que des gens comme Allègre et autres dans son style n’ont peut-être jamais fait çà, contempler la lune, j’allais dire, bêtement; pas le temps, laisse ce genre de comportement aux gens sans importance. Et il est vrai que ce ne sont pas les journalistes qui vont leur poser ce genre de question simple; çà ne fait pas sérieux.
    çà a du manquer dans leur « formation intiale ».

  24. Je pense a cette séquence télévision qui a enterré Giscard de manière bien plus définitive que ce que ses pires adversaires auraient pu imaginer (vous vous souvenez, « au revoir » )
    Il faudrait poser dans youtube un des inénarrables sketches télévisuels du sieur Allègre , c’est pas le choix qui manque, et y faire converger un maximum de liens pour que l’oeil de Google soit braqué dessus …
    Pour Sarko, on ne pourra pas, il y en a déjà trop.

  25. Je signale qu’il y a une édition en français de National Geographic, mêlant articles de l’édition américaine et d’autre écrits par des journalistes français.

  26. Pierre : incroyable cette étude!!! Comme quoi, n’importe quel scientifique peut nier des évidences… tant qu’il y aura des gens qui auront envie de les écouter, on en entendra parler dans nos médias. J’en reviens pas qu’on puisse dire des conneries pareilles!

    Et il faudra qu’il m’explique comment la réduction de notre consommation de viande au Nord augmenterait la famine au Sud…

    C’est vraiment du grand art!

  27. Pierre et Sandro,

    Je n’ai pas le temps, hélas, de m’occcuper de cette imposture, mais je vous prie, suivez cette histoire, car elle est folle. Tout est parti d’une manipulation de vocabulaire en anglais. Frank M. Mitloehner n’a PAS fait d’étude sur la question. Il a présenté un EXPOSÉ devant une assemblée qui a des liens avérés avec l’industrie chimique américaine. On est passé du mot report, qui signifie exposé, à celui de study qui renvoie à étude.

    Quant au journaliste Nau, qui n’a évidemment pas lu une ligne de mon livre, il me prête des idées grotesques et risibles. On peut toujours se rapporter à son sens aigu de la déontologie : http://www.humanite.fr/1992-12-08_Articles_-UNE-LIAISON-DANGEREUSE

    Bien à vous deux,

    Fabrice Nicolino

  28. L’article du National Geographic que vous évoquez fait partie d’un « spécial eau », dont l’édition française est en kiosques depuis ce vendredi 2 avril.

    Sommaire complet :

    EAU DOUCE Croissance démographique, demande en hausse et changement climatique perturbent le cycle de l’eau. Avec une question à la clé : allons-nous manquer d’eau douce ? Car elle représente moins de 3% de l’eau terrestre…

    ASIE : MENACE SUR LES GLACIERS La vie et l’alimentation de 2 milliards d’êtres humains dépendent des grands fleuves – Mékong, Gange, Yangzi Jiang… – alimentés par les glaciers de l’Himalaya. Mais ceux-ci fondent à grande vitesse.

    AFRIQUE : LES ESCLAVES DE LA SOIF Des femmes parcourent des dizaines de kilomètres par jour pour remplir des bidons d’une eau plus ou moins potable. Leur donner accès à un robinet pourrait changer des sociétés entières.

    ÉTATS-UNIS : LA PÊCHE À LA VIE Les espèces d’eau douce disparaissent encore plus vite que celles vivant en mer ou sur la terre ferme. Une étrange arche de Noé vient à leur secours.

    MOYEN-ORIENT : LE PARTAGE DES EAUX À la fois frontière géographique et source de vie commune, le Jourdain nourrit aussi des conflits. La gestion de cette ressource peut-elle donner l’exemple des coopérations indispensables pour éviter des guerres de l’eau ?

    JUSQU’À LA DERNIÈRE GOUTTE En apprenant à gérer ses ressources, le monde développé peut réduire sa demande. Et même dans les pays pauvres, une véritable volonté politique pourrait amener des solutions.

    CARTE En supplément, une carte dépliante recto-verso :
    • Les grands fleuves du monde avec leur bassin hydrographique
    • 11 000 litres d’eau pour un jean, plus de 15 000 litres pour 1 kg de boeuf… voici ce que nous consommons réellement

    Et aussi :
    • France : la gestion et la consommation d’eau
    • Technologie : l’avenir dans la désalinisation ?
    • Pollution : l’impact des médicaments
    • Le prix de l’eau douce dans le monde

  29. @Fabrice: bien vu! Apparemment, dès qu’il y a du sang et de la désinformation ce Jean-Yves Nau est dans le coup 🙁

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