Les Indiens du Canada ont chopé la rage (Idle no more)

Ce papier a été publié dans Charlie Hebdo le 6 février 2013

Au Canada, les Indiens en ont marre de la droite extrême au pouvoir. Dernière trouvaille du gouvernement : une loi qui livre les lacs et rivières au fric. Le mouvement Idle no more pourrait bien annoncer le printemps.

Au Canada, ça chie d’un bout à l’autre de ce pays bizarre. Le mouvement Idle no more (1), qui n’en est qu’à ses débuts, va peut-être changer la gueule des environs. On va voir. Avant cela, deux mots sur cette immensité de 10 millions de km2, presque 20 fois la France. Les descendants des anciens colons se partagent la mise, avec à l’Est un Québec parlant français; et vers l’Ouest, jusqu’au Pacifique, des provinces angliches. Au milieu, si on laisse de côté les ours, les loups et les caribous, on trouve ce qu’on appelle là-bas les Premières nations, c’est-à-dire les Indiens. Des Cris, des Micmacs, des Hurons, des Mohawks, entre autres. Auxquels on ajoute des Innus, des Inuits, et les métis. D’après le recensement de 2006, ils seraient 1 172 785, soit 3,8 % de la population totale (31, 6 millions).

Sont-ils bien traités chez eux ? Évidemment. Les abus sur les gosses indiens dans les pensionnats cathos ont été si nombreux, jusque dans les années 70, que le gouvernement fédéral a créé en 2007 un fond d’indemnisation des victimes de deux milliards de dollars. Appelé, car les politiques locaux ont gardé le sens de l’humour, « Paiement d’expérience commune ».

Les Indiens du Canada ont certes obtenu, il y a quarante ans, trois décisions judiciaires qui ont modifié en leur faveur la situation générale. Et une révolte des Mohawks, en 1990, a foutu une grande trouille aux Blancs d’Ottawa et de Montréal. Les Indiens protestaient contre l’élargissement d’un terrain de golf sur des terres sacrées. Depuis, ça va, ça vient. Jusqu’à cette foutue Loi « mammouth C-45 », présentée en octobre dernier devant le Parlement.

Précisons, pour comprendre la suite, que le parti conservateur au pouvoir ferait passer l’UMP pour une tendance extrémiste de Lutte Ouvrière. La loi C-45 dynamite des dizaines d’années de protection de la nature et bouleverse au total la bagatelle de 60 lois déjà en application. Pour se concentrer sur un exemple, le projet ruinerait la protection des lacs et rivières, qui se comptent en dizaines de milliers. Seuls 97 lacs et 62 rivières resteraient à l’abri du bétonnage et des barrages. Commentaire de la responsable du parti Vert canadien, Elizabeth May : « C’est un moment tragique ». Tu l’as dit, Babeth.

Ce que n’avaient pas prévu les bonnes âmes au pouvoir, c’est la révolte indienne, immédiate, bouillonnante, formidable. Au point de départ, en novembre, quatre femmes de la Saskatchewan, Nina Wilson, Sheelah Mclean, Sylvia McAdam et Jessica Gordon. En épluchant les 443 pages de la loi C-45, elles découvrent, au détour d’une phrase, que la vente des terres indiennes au privé sera simplifiée, pour « l’adapter au rythme de la vie moderne ». Et elles décident de lancer un mouvement sans chef ni frontières, Idle no more. Ce qui veut dire à peu près : Plus jamais d’inaction. Ou encore : Ras-le-bol de ne rien foutre. À leur suite, l’Indienne Theresa Spence, une Attawapiskat, mène une grève de la faim dure de 44 jours, arrêtée le 24 janvier.

Depuis l’automne, la mobilisation indienne ne cesse de prendre de l’ampleur. On ne compte plus les routes, lignes de chemin de fer et ponts – internationaux – bloqués, les manifs aux chutes du Niagara, le tout suractivé par ces si fameux réseaux sociaux à l’œuvre en Tunisie ou au Caire. La chose nouvelle, c’est que le mouvement Idle no more est désormais rejoint sur le terrain par des syndicats, des associations comme Greenpeace, ou encore des groupes aussi solides que Public Interest Alberta (2), dont l’origine remonte aux combats de l’Américain Ralph Nader, dans les années 70. Les altermondialistes de Vancouver, d’Ottawa, de Montréal, sont désormais de la partie, et bien malin celui qui pourrait dire ce qui va se passer.

La certitude, c’est que le pouvoir riche, le pouvoir blanc, le pouvoir fédéral d’Ottawa ne sait pas quoi faire pour calmer le jeu. Le Premier ministre Stephen Harper a rencontré une délégation indienne et a promis, dans l’inimitable langue de ces foutriquets, qu’il faudrait « se revoir ». Les filles et les garçons d’Idle no more ont organisé le 28 janvier une Journée mondiale d’action. On ne voudrait surtout pas porter la poisse aux salauds au pouvoir là-bas, mais ces satanés Indiens multiplient les cérémonies du Salut au soleil. On a beau ne pas être superstitieux, gaffe.

(1)    http://idlenomore.ca/
(2)    http://pialberta.org

30 réflexions sur « Les Indiens du Canada ont chopé la rage (Idle no more) »

  1. Bonsoir,

    Merci.

    Canada : le massacre du peuple indien passe par la destruction et l’exploitation de ses enfants
    (courts extraits)

    On parle souvent de réseaux pédophiles ici, mais au pluriel, et le terme n’est pas approprié. De plus en plus, il semble qu’il n’y ait qu’un seul, vaste réseau. Qui trafique les gosses comme on trafique la coke.

    1. Quelques dates de crimes contre le peuple amérindien
    1859 : le jésuite Paul Durieu, installé en Colombie Britannique, prévoit d’exterminer tous les chefs indiens non chrétiens. Un modèle qui a eu cours ensuite dans les Indian Residential School, des pensionnats pour les enfants indiens dont on va longuement reparler.

    1862-63 : épidémie de variole introduite par un missionnaire anglican, futur évêque, John Sheepshanks, qui a inoculé le virus à des enfants amérindiens. Cela, sous la couverture du gouvernement provincial et le commerce de fourrures de la compagnie Hudson Bay, qui parraine les premières missions protestantes chez les indiens. C’est aussi la première guerre bactériologique connue de l’histoire, et elle a permis à des chercheurs d’or de piller les terres de ces milliers d’indiens assassinés.

    1870 : la couronne anglaise file les terres des indiens aux anglicans et autres missionnaires catholiques.

    1910 : Duncan Scott confie par contrat la gestion des pensionnats aux cathos, anglicans, presbytériens et méthodistes.

    1919 : fin des examens médicaux dans les residential schools.

    1920 : tous les enfants de plus de 7 ans doivent être envoyés dans les pensionnats sinon les parents vont en prion et prennent une amende[2]. Là, la moitié de leurs enfants mouraient.

    1925 : création de l’Eglise unie du Canada pour christianiser tout le monde, financée par la couronne d’angleterre. Elle hérite de tous les pensionnats et des terres volées par les méthodistes et les presbytériens.

    1928 : loi sur la stérilisation en Alberta, qui permet de stériliser les enfants des pensionnats à leur insu sur décision d’un curé
    1962 – 1971 : des milliers d’enfants indiens sont enlevés à leurs familles dans le cadre du programme « sixties scoop » qui aurait concerné officiellement 20.000 enfants. Etrangement, on observe que le programme actuel d’adoptions forcées aux Etats-Unis ressemble beaucoup à « Sixties Scoop », ces rafles d’enfants qui pourraient n’avoir été qu’un test. Beaucoup de ces enfants sont morts et les circonstances ont été dissimulées.
    1993 – 1995 : des indiens parlent publiquement de meurtres d’enfants à l’école St Andrews de Port Alberni, qui était gérée par l’Eglise catholique du Canada. C’est là qu’officie Kevin Annett, ce pasteur qui est tombé sur une transaction foncière entre le gouvernement et l’église qui achetait, concernant des terres volées aux indiens. Annett est viré à la suite de son indignation publique au sujet de cette magouille. Puis un autre parle d’enfants battus à mort dans un autre pensionnat.
    2009 : un témoin de meurtre d’enfant, Johnny “Bingo” Dawson, est assassiné par la police, qui l’avait menacé au cas où il parlait.

    2010 : les contacts entre les survivants de l’Eglise canadiens, irlandais, italiens, allemands et anglais se nouent. Il apparaît clairement que Ratzinger, le pape, a œuvré toute sa vie pour dissimuler ces abus au public.

    2012 : pendant que le gouvernement fait encore mine de faire de la « réconciliation » et de la « vérité », les actions en Justice vont démarrer sérieusement. Au passage, précisons que les survivants des résidential school conchient littéralement la « Truth and reconciliation commission » qui tente de les enfumer depuis quelques années déjà, à grands coups de subventions. Et aujourd’hui, on ne connait toujours pas le nombre d’enfants qui sont passés dans ces pensionnats. On parle officiellement de 100.000 à 200.000 enfants.

    2. Le génocide

    On peut parler de génocide par bien des aspects. Notamment parce qu’on retrouve dans celui des indiens du Canada les trois phases habituelles : conquête, confinement, destruction. Mais celui des indiens a duré longtemps et a fonctionné par vagues successives, sous le couvert de la religion et de l’éducation. Les survivants parlent de camps de concentration chrétiens.

    En 1910, la plupart de la centaine de pensionnats (les residential school) dans lesquels sont envoyés les enfants indiens du Canada est dans le giron de l’Eglise catholique romaine. Ces pensionnats étaient de véritables mouroirs, où le taux de décès était encore pire que dans les camps de concentration nazis : d’après les chiffres disponibles, il apparaît que plus de la moitié des enfants y mouraient chaque année, et cela durant un bon demi siècle (contre 15 à 20% par an dans les camps de concentration). Duncan Scott l’a écrit en 1910 : les décès massifs de ces enfants indiens dans les pensionnats sont « en accord avec la politique du ministère, qui est orientée vers la Solution Finale du problème Indien ».

    Et cette Solution Finale a été assez efficace : entre 1900 et 1960, le taux de mortalité des enfants indiens de ces pensionnats oscillait entre 40 et 60% par an. Pendant soixante ans, ce taux est resté le même, malgré les « progrès de la médecine » et la fertilité des terres sur lesquelles étaient installées ces « écoles ». Bien sûr, l’Etat a tout fait pour dissimuler cette réalité. Quelques années plus tard, ce concept de « Solution Finale » a été repris par les Nazis.

    De plus, de 1920 à 1930, en plein cœur du massacre, les inspections médicales ont carrément été suspendues dans les pensionnats. Au total, entre 1890 et 1996, ce sont de 50 à 100.000 enfants qui sont morts dans ces endroits lugubres.

    Et puis, il y a eu cette politique de stérilisation[5]. Des centres de stérilisation ont existé, dans lesquels les jeunes gens étaient drogués et stérilisés, surtout s’ils n’étaient pas chrétiens. Mais tous les registres concernant ces stérilisations ont été détruits à partir de 1995, quand l’enquête de l’Etat a démarré. Les garçons étaient parfois mis devant des rayons X intensifs afin d’être rendus stériles, ou bien on leur faisait boire des poisons.

    Et quand les bébés, souvent le fruit de viols par les pasteurs et compagnie, naissaient quand-même, on les tuait.

    Le délire de la suprématie chrétienne et occidentale, de l’élimination des hérétiques, n’est pas nouveau chez les cathos. Et le caractère durable de cette philosophie ressemble à un véritable credo, un véritable objectif.

    Des meurtres aux charniers

    Les enfants du Mohawk institute, par exemple, ont été enterrés juste avant la fermeture de cet établissement pour enfants Mohawks, en 1970, afin de camoufler les trop nombreuses tombes. Des instruments de torture ont été retrouvés dans ce pensionnat. Des survivants ont dit y avoir vu des prêtres en robe rouge torturer des enfants de manière rituelle.

    Il y avait un aspect « mind control », c’est presque certain. A l’époque, on l’a dit, la CIA travaillait, via divers « médecins », sur le contrôle mental. Ce sont des projets tels que MK Ultra, ou Monarch, qui visent à programmer les gens après avoir fractionné leur personnalité par des chocs traumatiques de type viol, tortures, doublés d’une prise de diverses drogues par exemple. Cela, pour ensuite « programmer » chaque personnalité d’une certaine manière : on en fait une prostituée, une formatrice, une meurtrière, une messagère…

    Ce travail s’est poursuivi d’Allemagne aux Etats Unis et au Canada avec le transfert des scientifiques nazis à l’ouest, via la rats road, la route des rats : les monastères et autres établissements religieux italiens.

    Le pensionnat de Kuper Island a été dirigé par l’ordre catholique allemand des Montfort depuis 1906 et jusqu’à la guerre. Des médecins nazis y officiaient déjà en 1939, d’après plusieurs victimes. Mais les expériences ont cessé quand les flics du coin ont commencé à regarder ce qu’il se passait.

    Marion McFarlane, qui a quitté le pensionnat d’Alberni en 1964, explique à Kevin Annett : « Nous avons utilisé le surnom de ‘maison blanche’ pour l’école à cause de tous les gros bonnets qui se présentaient pour prendre les petits garçons et filles. Parfois, j’ai reconnu des juges locaux et des flics, des ecclésiastiques. Tout le monde était tranquille, comme ils savaient qu’ils n’auraient jamais à répondre de rien. Ils alignaient tous les enfants pour l’inspection, comme une vente aux enchères normale d’esclaves. C’était si triste. Ils prenaient un enfant et ils s’en allaient, et la plupart du temps vous ne revoyiez plus jamais l’enfant. Parfois, les filles revenaient enceintes, et elles étaient envoyées dans un hôpital de la côte ouest dans West Coast pour un avortement. Si la fille parlait, ils s’en occupaient. Si vous passez derrière le pipeline d’eau dans les collines derrière l’école, vous trouverez beaucoup de ces filles, et même certains de leurs bébés ». Quelques années plus tard, une autre victime subissait des électrochocs quotidiens (en plus des drogues) dans cet hôpital, et toutes les femmes y étaient stérilisées. Le dossier médical de cette femme serait trop sensible pour lui être communiqué, d’après son médecin.

    Irène Starr, qui a survécu à six années passées au pensionnat d’Alberni, raconte que « Beaucoup de filles tombaient enceintes à Alberni. Les pères étaient les hommes qui travaillaient là, y compris le prêtre, et aussi les grosses légumes qui passaient par là et voulaient des filles pour la nuit. Des types du gouvernement ou de l’église. On n’a jamais su ce qui arrivait aux bébés, mais ils disparaissaient toujours. Les filles enceintes étaient emmenées à l’hôpital du coin (note : le « West Coast General Hospital de Port Alberni ») et elles revenaient sans leur bébé. Je peux encore les entendre pleurer toute la nuit leur petit qu’elles avaient perdu ». Et parmi ces « grosses légumes », y en a-t-il qui sont toujours au gouvernement ? Ou qui sont encore vivants et pourraient avoir à répondre de leurs actes ?

    Les filles qui tombaient enceintes étaient liquidées, on retrouvait parfois leurs corps dans un champ, un peu plus loin.

    Clairement, Annett explique que des réseaux pédophiles opéraient à partir des pensionnats (d’où la fréquence des avortements alors que les filles et les garçons étaient séparés strictement, justement pour ne pas se reproduire). De nombreux survivants, et d’autres témoins ont décrit la connexion étroite entre les églises qui géraient ces établissements, et les réseaux de pédophilie.

    Il semble qu’à partir des années 50, beaucoup de pensionnats se sont mis aussi à l’activité lucrative d’ « élevage sexuel », comme l’écrit Annett. Et en Colombie Britannique, ce business semble avoir prospéré avec la collaboration du très sélect Vancouver Club où les enfants (surtout des garçons) étaient livrés, et cela durant des années, au réseau pédophile qui régnait là[8]. Et qui semble y régner toujours, d’après certains. Ensuite, personne ne revoyait les enfants qui avaient été amenés au Vancouver Club.

    Ainsi, on louait les enfants aux amateurs de chair fraîche. Annett dit que ces réseaux existent toujours, mais passent désormais par les chefs des conseils tribaux, ces Indiens –baptisés évidemment- mis en place par le gouvernement pour gérer les communautés après avoir massacré les familles d’anciens. Aujourd’hui, nombre d’indiens expliquent que les chefs les obligent à se taire au sujet des abus commis dans les pensionnats. Mais, les fonctionnaires du gouvernement, associations pour l’enfance liées aux flics et tribunaux sont aussi, aujourd’hui, de gros pourvoyeurs d’enfants.

    http://chantaldupille.over-blog.com/article-les-dessous-noirs-du-vatican-camps-de-concentration-chretiens-mafias-au-pouvoir-115382827.html

  2. LBL,je suis profondement choqué par ce témoignage,comment as t on pu laisser faire cela pendant toutes ces années? Cette église vaticane est l’anti chambre de l’enfer.

  3. Il y a un article dans le bulletin trimestriel papier (pas vu sur internet) de Survival International France au sujet du mouvement « No more idle ».
    Souhaitons que tout ceci prenne le maximum d’ampleur et que ce gouvernement de crétins tombe très vite.

  4. Bonsoir,

    « LBL,je suis profondement choqué par ce témoignage,comment as t on pu laisser faire cela pendant toutes ces années? Cette église vaticane est l’anti chambre de l’enfer. »

    1) « Autrefois »: Avec des moyens de communication, tels que le bouche a oreilles, la radio, l’on apprennait pas grand chose. Infos locales.

    2) Les journalistes n’ont pas de couilles.

    3) Ceux qui savent ne déconcent pas, parce qu’ils ont la trouille. Un accident est si vite arrivé!

    4) Le simple citoyen n’en a rien a faire, tant qu’il n’est pas concerné de près. Il ne voit et n’admire que son nombril. Tout est fait pour …

    PS. Je comprend pourquoi certains préfèrent ne cotoyer que des animaux.

    Bien a vous,

  5. Bonjour,

    Une émission sur france culture hier matin, au sujet de la transhumùance festive contre les puces RFID qui a eu lieu fin janvier :

    http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-la-transhumance-contre-le-pucage-des-troupeaux-2013-02-16

    ==============================

    Bonjour,

    Une transhumance festive a eu lieu de Mornans à Valence du 28 janvier au 1er février.
    Cette manifestation était organisée :
    – contre l’obligation de pucer électroniquement par RFID les brebis et les chèvres – mais aussi bientôt le cheptel humain par l’intermédiaire des objets qu’il porte sur lui..
    – contre l’obligation de se fournir en reproducteurs mâles certifiés.

    Elle s’est terminée par l’arrivée en ville de plus de 200 moutons et plusieurs centaines de manifestants, sympathisants de l’Ardèche, de la Drôme, du Tarn, de l’Ariège, mais aussi d’Allemagne et de Belgique, puis d’une soirée débat au cinéma le Navire.

    Pour faire suite à cet évènement, nous organisons avec la Confédération Paysanne de la Drôme, une soirée film-débat ayant pour sujet le pucage par RFID et la généralisation ainsi que la banalisation de ces techniques dans la société.

    Cette soirée aura lieu au cinéma Lux scène nationale de Valence le jeudi 21 février à 20h00, en compagnie de Pièces et Main d’Oeuvre (*), d’éleveurs et de l’un des réalisateurs du film Mouton 2.0 projeté lors de la soirée.

    Je vous invite à lire le texte de Pièces et Main d’Oeuvre qui présente la soirée ici – http://www.nanomonde.org/Projection-debat-Mouton-2-0-La,324 .

    Si vous connaissez des éleveurs, des paysans, des gens sensibilisés par ce sujet, ou même des gens travaillant dans la propagation de ces techniques RFID dans la société, pourriez-vous leur transmettre ce message afin que le débat soit fructueux ?

    En espérant vous voir à la soirée,

    Lionel pour Opposition Valentinoise aux Nanotechnologies Iniques.

    ==> ovnivalence@gmail.com

    (*) PMO : groupe de bricolage pour la construction d’un esprit critique des sciences, des techniques, de la société industrielle et de l’idéologie de Progrès, auteurs notamment de :

    -Téléphone portable : gadget de destruction massive (Editions l’Echappée, 2008),
    -RFID : la police totale. Puces intelligentes et mouchardage électronique, Pièces et main d’œuvre (Editions l’Echappée, 2008 et 2011),
    -RFID : la police totale, le film, par Subterfuge et Pièces et main d’œuvre (28’). http://vimeo.com/21667025

  6. je suis conscient de l’état des choses,hélas…mais là il s’agit de meutres,de réseaux pédophiles,d’assassinats,de tortures sur enfants,d’essais médicales sur une population…on est loin de la guerre de cow boys et d’indiens…je me dis que si le pape renonce a ces fonctions,il doit bien y avoir une raison?mais bon j’extrapole peut etre?

  7. Je dois m’avouer surpris par les informations fournies par LBL. D’autant plus surpris que, après quelques recherches, je n’ai trouvé aucun site de média « institutionnel » qui évoque ces horreurs (seul le Diplo, avec quelques articles sur le génocide amérindien).

    Quant à faire un lien entre ces pratiques et la shoah… je ne sais pas, ça me semble trop gros, trop énorme. Mais après, je ne réfute pas non plus. Je ne sais rien.

  8. Bonjour,

    Fabrice, excusez moi, je me permet de dériver grave … 🙂

    http://www.lepoint.fr/monde/vatican-le-banquier-de-dieu-vend-des-armes-16-02-2013-1628208_24.php

    http://fr.wikipedia.org/wiki/LUCIFER_(astronomie)

    Peu d’éléments donnent l’origine du nom de l’instrument : selon un porte-parole de l’université d’Arizona, le nom de LUCIFER signifie « étoile du matin »[6]. À l’origine, c’est l’un des noms que les Romains donnaient à l’ étoile du matin (ou le porteur de lumière), autrement dit la planète Vénus[7].

    Il est à noter que sur le même site, se trouve le télescope du Vatican (Vatican Advanced Technology Telescope qui fait partie de l’observatoire du Vatican. Le nom de LUCIFER est probablement un sigle en rapport avec cet autre observatoire…

    François, une belle photo vaut parfois des milliers de mots.

    http://otenkipass.blogspot.fr/2012/01/salle-daudience-papale.html

    ——–

    Etoile du matin, c’est très joli, mais changez y une lettre. Un L, par exemple. Cette secte n’est qu’un gros cloaque puant! Est ce que leurs paroles vont de pair avec leurs actes? Voeu de pauvreté?

    Cette étoile du matin n’est pas la mienne. La mienne, c’est « mon » Fabrice, et vous tous et toutes qui oeuvrer et faites votre possible pour rendre a notre monde un visage, un visage oublié, celui d’humanité.

    Bien a vous,

  9. LBL,

    Merci pour la photo et l’article ! Mais les mauvaises odeurs du Vatican, ça fait déjà un moment que je les sens. Je m’étonnais davantage du silence médiatique sur ce que décrit « Ceri » dans son article.

    Merci encore en tout cas.

  10. participons à la destruction de la chrétienneté!jetons le discrédit sur la papauté ainsi la voie sera libre pour toutes les abominations en germe et pas qu’en germe d’ailleurs pour certaines …ainsi pourrons nous nous blottir dans les bras de Morgan Sachs et autres grand bienfaiteurs de l’humanité.

  11. je voudrai dire gentiment à LBL qui pourrai aller dire ces infamies sur d’autres sites plus adaptés à cette litterature.
    Pour Fabrice, j’apprécie beaucoup ton travail et même si tu n’est pas croyant je ne pense pas que ce genre de diffamation est sa place sur ton site
    salutation.

  12. ^^

    Bonsoir Marie,

    Ben … Marie? Vous nous faites quoi là?

    La papauté n’a rien de commun en ce qui concerne le message initial qu’a laissé le Christ. Rien qu’a « savoir » sur quoi a été édifié le vatican, donne des sueurs froides pour qui veut bien tenter de comprendre.

    Lorsqu’il est dit: Je suis au milieu de vous, a votre avis … il est ou ce milieu?
    Avons nous besoin de tout ce tralala qui n’est qu’une vaste mascarade et mensonges?

    Morgan Sachs? C’est qui? Connais pas! J’irais me blottir dans les bras de René. 🙂

    Bien a vous, ma main sur votre milieu, affectueusement,

  13. François, bonsoir,

    « Je m’étonnais davantage du silence médiatique sur ce que décrit “Ceri” dans son article. »

    Qui est a la tête des médias?
    Qui finance les médias?

    🙂

  14. Mr Borne, bonsoir,

    Pardonnez moi si je vous ai choqué, ce n’était pas le but. Désolée.
    Mes excuses aussi a Fabrice. J’espère ne blesser nul.

    Mr Borne.

    La foi est un don. Libre a chacun de le recevoir ou non.
    La religion est un pouvoir. Avec tout ce que ce mot traîne comme casseroles nauséabondes.

    Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi ».(Jean 14:6).

    Je n’ai pas besoin de faire de détour ( vatican, curé, pape, et CIE) pour l’Aimer, et lui faire confiance.
    Vous passez par votre beau frère, belle soeur, pour aimer et faire totale confiance a votre épouse?

    Mt 15:14- Laissez-les : ce sont des aveugles qui guident des aveugles !

    Salutation,

  15. Quand même, Fabrice

    – Il y a beaucoups à dire sur ces abus, les dérives décalottées des encalottés, il y de la poussière sous le tapis, et aps qu’un peu, c’est tout à fait vrai.

    Mais, quand j’ai lu que ton texte venait de C.Dupille, j’ai franchement tiqué.

    Tu n’est pas sans savoir que pas mal de rumeurs « complotistes » viennent de la pire extrême droite US.

    Et loin de moi de vouloir défendre l »église dans ce qu’elle a de plus sordide (réel! je l’ai vécu dans les années 60 ).

    Le fond de ma pensée en tant qu’ancienne victime (personne est obligé de le croire ) : tomber dans les délires style Dupille (Eva resistons) , c’est faire « gagner » ces facheux, gagner cet obscurantisme sordide.

  16. Au temps pour moi, Fabrice.

    Mes plates excuses, j’ai effectivement confondu avec LBL.

    Pour LBL, ne croyez vous pas que les natifs ont assez morflés, ou morflent encore, pour sois-disant défendre leur cause avec les pires gravats que sait produire « l’homme blanc ».

    Ne croyez vous pas discréditer « votre Fabrice » avec vos posts et ses références ?

    Que l’extrême droite US et autre sectes et illuminés se vautrent dans leur miasmes, c’est une chose, mais de là, à y reprendre de façons « virale »… c’est faire la même chose que ce qui sensé être dénoncé.

  17. Bonjour,

    🙂

    Mes chats ont des pupuces.
    Je fait passer l’info.
    Ce n’est pas pour autant que j’en porte.

    Est ce assez clair?

    « Ne croyez vous pas discréditer “votre Fabrice” avec vos posts et ses références ? »

    Demandez lui!

    Belle journéé a toutes et tous,

    PS. Si vous aviez pris le soin de lire mes autres commentaires, vous auriez compris que ma « religion » c’est l’Amour, ma « politique » c’est l’Amour », et le reste, itou. Mais … ce n’est pas parce que tout est basé sur l’Amour, qu’il faut fermer son bec, et laisser faire!

    😉

  18. Là, je sombre de plus en plus dans l’incompréhension… Michel, vous dites qu’il faut se méfier de l’extrême droite US, d’accord, pas de problème… mais quand vous accusez LBL de propager leurs messages, je ne comprends plus.

    En effet, LBL a diffusé, en commentaire, des extraits d’un looooong billet énumérant des persécutions qu’auraient subies les populations indiennes d’Amérique du Nord. Or, d’après le billet originel (de Fabrice), ces populations indiennes sont clairement en lutte contre l’extrême droite US.

    Du coup, j’ai un peu de mal à comprendre quel serait l’intérêt pour cette extrême droite de diffuser des informations qui défendraient les intérêts des populations… qui s’opposent à elle ?

    Merci d’éclaircir ma lanterne.

  19. La série « Terres indiennes » qui a été diffusé sur Arte et soit se trouver sur Youtube est très intéressante pour une vision d’ensemble du génocide amérindien. Permet de remettre en lumière des grands oubliés de l’histoire comme par exemple Tecumseh, personnage magnifique.

    Et pour ne pas jeter tous les chrétiens dans le même sac malgré ce que les missionnaires ont fait d’horrible à tant de sauvages de la Terre, il est être bon de se rappeler que Louis Riel,qui fut à la tête d’un formidable mouvement de révolte au Canada, avait la foi chrétienne ( si ma mémoire est bonne)

  20. LBL
    Tu divagues Lucifer en bas comme en haut latin c’est le porteur de la lumière . La planète Mercure 28° d’écart maximum du soleil , très difficile à voir sous nos latitudes , sauf à savoir où quand regarder , messager des dieux le soir et conducteur du char du Soleil le matin alias Phoébus . Houps ! pardon de faire cuistre à ce point !

  21. Pour ceux qui ne croient pas à l’horreur du génocide indien au Canada, je recommande le site suivant:
    http://www.kadgoddeu.org/lhistoire-secrete-du-canada-lholocauste-indien/

    Le 24 juillet 2008 à 22h10, Arte a passé un documentaire allemand (Voyages en mémoires indiennes/One of Many) sur le retour dans sa réserve de Sally Tisiga de la nation Kaska, après assimilation forcée dans une famille blanche. Le problème des « Residential schools » y est abordé.
    Pour un commentaire sur le film, voir:

    http://nhaclemosin.wordpress.com/2006/08/07/one-of-many-voyages-en-memoires-indiennes/

  22. Bonsoir,

    « Pierre A.B. le 20 février 2013
    LBL
    Tu divagues »

    Si cela vous plaisir, :).
    J’avoue volontiers n’avoir aucune connaissances.
    Porteur de lumière … ou pas, m’en fou!

    Chaque arbre se reconnait à son fruit.

    Bien a vous,

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