Comment on devient une vedette internationale (grâce à la bidoche)

Les lecteurs habituels de Planète sans visa savent sans doute à quoi s’en tenir, mais il me faut aussi penser aux autres. Donc, résumons avant de rire ensemble de bon cœur. En 2009, j’ai écrit le livre Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde (LLL, puis en poche chez Actes Sud). Du coup, on me tient pour un expert. Dieu du ciel, je jure que je ne le suis pas. Le scandale en cours appelé désormais horsegate a mené jusque chez moi quantité de radios, de journaux et de télés. Hier a paru dans Le Monde, comme je l’indiquais dans mon dernier papier, deux articles de moi, étalés sur une page entière. Et voilà que la presse étrangère parle de moi. C’est plaisant, mais cela ne m’empêchera pas de dormir. D’ailleurs, je bâille déjà.

Dans l’ordre de mes découvertes :

The Washington Post : « For many Europeans, the issue was less disgust at eating horsemeat than the dishonesty involved in false labeling. But Fabrice Nicolino, a journalist who writes about the food industry and the environment, warned that testing could well turn up unhealthy residue from anti-inflammatory drugs that are often administered to horses. “Nobody really knows what industrial meat contains,” he wrote Monday in Le Monde newspaper ».

http://www.washingtonpost.com/world/europe/horsemeat-scandal-dents-europes-culinary-self-image/2013/02/26/882393fe-801c-11e2-b99e-6baf4ebe42df_story.html

Le quotidien italien en ligne Greenreport :

« Purtroppo per Eurochef e per noi, in questa  vicenda nessuno sembra in grado di rassicurare e, come scrive su Le Monde Fabrice Nicolino, questo potrebbe essere solo l’annuncio di uno scandalo alimentare molto più grosso. Nicolino, che è un noto giornalista di inchiesta francese e che collabora anche con altri giornali come Géo, Le Canard enchaîné, Politis, Télérama, Terre sauvage, La Croix ed è noto per aver scritto due libri che riguardano proprio il rapporto tra industria e cibo: « Pesticides, révélations sur un scandale français » e « Bidoche : l’industrie de la viande menace le monde », quindi ha tutti i titoli per rispondere a due domande: «Che succede veramente nell’universo della carne industriale? E che ci fanno mangiare per ragione o per forza?». Nicolino parte da due studi recenti: il primo (Simultaneous determination of 20 pharmacologically active substances in cow’s milk, goat’s milk, and human breast milk by gas chromatography-mass spectrometry), del 2011, rivela la presenza nel latte di mucca, di capra ed umano, di antinfiammatori, betabloccanti, ormoni e naturalmente di antibiotici ed è il latte di mucca a contenerne di più;  il secondo (Multiclass method for fast determination of veterinary drug residues in baby food by ultra-high-performance liquid chromatography -tandem mass spectrometry), del 2012, un team di ricercatori ha messo…»

http://www.greenreport.it/_new/index.php?page=default&id=20620

Le quotidien espagnol El Confidencial :

« La cadena alimenticia sufre cada vez más las consecuencias del uso de productos químicos para apurar los beneficios, como denuncia el periodista y escritor Fabrice Nicolino en su libro La industria de la carne amenaza al mundo. Pero al mismo tiempo, estas prácticas son consecuencia de una desregulación que en los últimos años tiende hacia una normativa más enfocada en el autocontrol de las propias distribuidoras. »

http://www.elconfidencial.com/alma-corazon-vida/2013/02/20/si-puede-haber-riesgo-para-la-salud-tenemos-un-problema-serio-con-la-carne-en-europa-115261/

Le quotidien roumain Cotidianul :

« ’Ast?zi putem ar?ta cum carnea atins perfec?iunea industrial?. Este o industrie mondializat?, care este de?inut? de organisme financiare, de fonduri de pensii private ?i care are acelea?i probleme ca ?i finan?ele mondiale: încearc? s? treac? de la rentabilitate de 8% la una de 10%. A ne plânge de scandalul c?rnii de cal înseamn? s? punem sub semnul întreb?rii un întreg sistem industrial’’, sus?ine jurnalistul Fabrice Nicolino. »

http://www.cotidianul.ro/acum-40-de-ani-nu-indrazneau-sa-faca-din-mizeria-asta-nici-macar-hrana-pentru-pisici-207102/

Le quotidien allemand Neues Deutschland :

« Der wirkliche Skandal liegt darin, dass niemand weiß, was Fleisch tatsächlich enthält – egal woher es kommt«, meint der Journalist Fabrice Nicolino, der sich bereits 2009 in seinem Buch »Bidoche« mit der Industrialisierung der Fleischindustrie und deren verheerenden Schäden beschäftigt hatte. Es sei zwar einfach, DNA-Tests vorzunehmen, wie es jetzt EU-weit geschieht. Wirklich aussagekräftig wären laut Nicolino aber nur umfassende chemische Analysen. »Diese würden nämlich aufdecken, dass wir in unserer globalisierten Gesellschaft täglich Fleisch essen, das potenziell gesundheitsschädliche, chemische Giftstoffe enthält. Heutzutage muss Fleisch schnellstmöglich ›hergestellt‹ werden. Die Mittel und Techniken dafür sind bekannt: Anabolika, Wachstumshormone, Antibiotika. Wir stellen Fleisch her wie wir Auto produzieren: schnell, am Fließband und so billig wie möglich. »

http://www.neues-deutschland.de/artikel/813475.schnell-am-fliessband-und-so-billig-wie-moeglich.html

46 réflexions sur « Comment on devient une vedette internationale (grâce à la bidoche) »

  1. Mince, si y’a trop de monde, la connexion sera ralentie pour accéder aux articles. 😉

    Félicitations en tout cas ! Ça doit quand même faire plaisir, un peu. Le combat se diffuse !

  2. De Bidoche à Notre-Dame des Landes… :

    J’en profite (starisation internationale oblige 😉 pour prêter « Bidoche » à des amis qui ne l’auraient pas lu autrement.
    C’est ainsi que la conscience collective (et internationale) mûrit… Mais diable, que c’est long ! Combien de souffrance animale, combien d’empoisonnement, de traffics inimaginables depuis 2009, date de sortie de « bidoche » ? Une éternité déjà… et si peu !
    Notre révolution écologique tarde car le temps joue contre notre planète hélas… même si les consciences mûrissent.
    Alors où se trouve notre Place Tahir ? Où est notre Sidi Bouzid ?
    Peut-être bien à Notre-Dame des Landes !

  3. 🙂

    Pourrions nous s’il vous plait, voir vos cheville?

    Bravo et Merci. En espérant que vous ne finissiez pas … par aimer les petits fours. 😉

    Vous baillez? Ouf!

    Bien a vous,

  4. Tintin (en Amérique pp 53 et 54 ) avait déjà remarqué que la filière viande industrielle était monstrueuse: copieur va!
    P.S. ne vous approchez pas trop des broyeurs, on ne sait jamais: plusieurs vétérinaires belges ont déjà disparu…

  5. Hé, mais… c’est la gloire!

    Est ce que tout cela « sera bientôt digéré, évacué, et oublié » comme tu le prophétises, ou bien, comme je l’espère, « les voix qui criaient dans le désert commencent (elles) à percer les murs du silence médiatique. »?

    Un peu des deux, je pense. Parce que, quand même, ce sera difficile d’oublier complètement.

  6. Mais, j’y pense, d’où viennent tous ces chevaux? Parce que, quand même, vu qu’on en découvre partout, difficile de croire que la Roumanie est seule pourvoyeuse.
    D’autant que, si on retrouve des traces d’anti-douleur dans la viande, ça évoque autre chose que de braves campagnards tireurs de charrettes.

  7. en route vers la gloire! mais attention si des curieux te surprennent en train de manger un morceau de viande!!!me fait penser au roman de Marcel Aymé : « le boeuf clandestin » et à ce qu’il a dit après avoir décliné la légion d’honneur:« « Si c’était à refaire, je les mettrais en garde contre l’extrême légèreté avec laquelle ils se jettent à la tête d’un mauvais français comme moi et pendant que j’y serais, une bonne fois, pour n’avoir plus à y revenir, pour ne plus me trouver dans le cas d’avoir à refuser d’aussi désirables faveurs, ce qui me cause nécessairement une grande peine, je les prierais qu’il voulussent bien, leur Légion d’honneur, se la carrer dans le train, comme aussi leurs plaisirs élyséens »

  8. Je renouvelle ma proposition : si l´occasion s´en présente, je traduis « Bidoche » gracieusement, rien que pour le plaisir de le faire connaître en Allemagne. Ce sera moins fastidieux que d´en donner à chaque fois le résumé à ceux qui me le demandent 🙂 ! Déjà qu´il va me falloir traduire l´article du Monde aux copains végétariens !

  9. Gare à l’inflation égotique ! C’est pas pour faire le rabat-joie, mais tu n’as pas été invité à C dans l’air, hier soir, aux côtés de Christiane Lambert. Quelle consécration c’eût été…

  10. Ah ah ah ah ah : in le monde du 28 octobre 1997: L’Euro, une chance pour la France, une chance pour l’Europe

    Le Web a de la mémoire, et c’est là l’un de ses attraits.

    « L’Euro, une chance pour la France, une chance pour l’Europe », texte publié dans le supplément économique du quotidien « Le Monde » daté du 28 octobre 1997.

    « L’avènement prochain de la monnaie européenne nous concerne tous : Français et citoyens de l’Union européenne. Et pourtant qu’en savons-nous exactement? L’Europe, trop souvent présentée comme une abstraction et comme une source de contraintes, va enfin se concrétiser dans notre vie de tous les jours d’ici moins de cinq cents jours…….
    L’euro sera l’un des piliers d’une cohésion nouvelle. C’est un acte de confiance dans l’avenir, un facteur d’espérance et d’optimisme, qui permettra à l’Europe de mieux affirmer sa destinée et d’entrer de plain-pied dans un XXIe siècle fondé sur la paix et la liberté ».

    Signataires : Michel Albert, membre du Conseil de politique monétaire ; Edmond Alphandéry, président d’EDF ; Jacques Attali, conseiller d’État ; Robert Baconnier, président du directoire du Bureau Francis Lefebvre ; René Barberye, président du directoire du Centre national des Caisses d’épargne et de prévoyance ; Claude Bébéar, président d’AXA-UAP ; Jean-Louis Beffa, président de Saint-Gobain ; Christian Blanc, ancien président d’Air France ; Christian de Boissieu, universitaire, économiste ; Jean Boissonnat, journaliste ; Philippe Bourguignon, président du Club méditerranée ; Monique Bourven, président-directeur général State Street Bank SA ; Hervé Carré, directeur des affaires monétaires à la Commission européenne ; Jérôme Clément, président de la Cinquième ; Bertrand Collomb, président de Lafarge ; Paul Coulbois, professeur émérite des universités ; Lucien Douroux, directeur général de la Caisse nationale du crédit agricole ; Jean-René Fourtou, président de Rhône-Poulenc ; Jean-Marie Gorse, président national du centre des jeunes dirigeants (CJD) ; Gilbert Hyvernat, directeur général de la Croix-Rouge française ; Jean Kahn, président de la Commission consultative européenne « racisme-xénophobie » ; Philippe Lagayette, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations ; Pascal Lamy, directeur général du Crédit lyonnais ; Jacques de Larosière, président de la BERD ; Daniel Lebègue, vice-président de la BNP ; Robert Léon, gérant de Qualis SCA ; Edmond Malinvaud, professeur honoraire au Collège de France ; Gérard Mestrallet, président du directoire de Suez-Lyonnaise des eaux ; Jean Miot, président de l’AFP ; Thierry de Montbrial, membre de l’Institut ; Etienne Pflimlin, président du Crédit mutuel ; Jean-François Pons, directeur général adjoint à la Commission européenne ; René Ricol, président du Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables (csoec) ; Jacques Rigaud, président de RTL ; Gérard Trémège, président de l’Assemblée des chambres de commerce et d’industrie.

    C’est beau plein d’espérance! ah tous ces grands esprits qui nous indiquent le chemin à suivre ce ne sont pas des clown eux.

  11. en lisant la liste des personnes signataires me souviens que le vieil Allais prix nobel économie renié par son pays disait dans un article « contre les tabous indiscutés: « il faut délocaliser Pascal Lamy » .me demande aussi ce que fiche jean khan dans la liste plutot « économie » que racisme? bof..

  12. oui tout cela c’est bien,mais ces articles techniques dans Le Monde que j’ai lu,un pan de vision sur l’horreur pour tout les animaux(medocs,vaccins,farines,puces,enferment,et barbarie de l’abattageetc) manque de courage dans le sens ou tu ne parles pas du vrai sujet,la souffrance
    infligée,pourquoi les hommes arrivent t’ils a ce stade de barbarie absolue sur les bêtes et cela veux tout dire qui sur l’état profond des coeurs absents du sujet,la technique,les études,les experts on s’en fout tous,cela ne sert qu’a continuer a perpétuer le systéme nazi vis a vis des nos fréres les animaux,donc le sujet est pourquoi les journalistes ecrivent et repondent a cette demande biaisée des jouranaux: aux sanitaire,aux escroqueries,etc et ne parle du vrai sujet,le seul,,Tuer et manger du cadavre torturé est il Humain,non,donc pourquoi une partie en eux acceptent ils cet holocauste sur les bêtes,sur du Vivant.Pourquoi les médias omettent volontairement le vrai sujet: les animaux ce sont nous, et ce que vous accepter de leur infliger pour manger du cadavre torturé c’est quoi,les désincarner pour écrire des articles manquent de Conscience,la question c’est comment peux t’on tuer son prochain et le manger,c’est cela la question,accepter ce qu’on refuse pour soi ,soit infligé a cet autre qui serait donc une chose,et cette chose serait ce moi.

  13. Mazette, quelle célébrité, Fabrice !

    Comme LBL, permets-moi aussi de m’inquiéter un peu.

    Ne vas-tu pas succomber aux sirènes enchanteresses de la surexposition médiatique et nous laisser là comme des malheureux pour enfiler en douce le costume vert pâle des écolos de salons ?

    Pour t’éviter ce destin funeste, je laisse la parole à ce cher Georges, qui sut si bien y résister…

    Après ce tour d’horizon des mille et une recettes
    Qui vous valent à coup sûr les honneurs des gazettes,
    J’aime mieux m’en tenir à ma première façon
    Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
    Si le public en veut, je les sors dare-dare,
    S’il n’en veut pas je les remets dans ma guitare.
    Refusant d’acquitter la rançon de la gloire,
    Sur mon brin de laurier je m’endors, comme un loir.

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées !

    Bien à toi. Sancho

  14. en route vers la gloire! mais attention si des curieux te surprennent en train de manger un morceau de viande!!!me fait penser au roman de Marcel Aymé : “le boeuf clandestin” et à ce qu’il a dit après avoir décliné la légion d’honneur:« “Si c’était à refaire, je les mettrais en garde contre l’extrême légèreté avec laquelle ils se jettent à la tête d’un mauvais français comme moi et pendant que j’y serais, une bonne fois, pour n’avoir plus à y revenir, pour ne plus me trouver dans le cas d’avoir à refuser d’aussi désirables faveurs, ce qui me cause nécessairement une grande peine, je les prierais qu’il voulussent bien, leur Légion d’honneur, se la carrer dans le train, comme aussi leurs plaisirs élyséens”

  15. @ Fabrice :

    J’ai oublié le « smiley » ou plutôt le petit bonhomme qui sourit (in french). En voilà une petite cargaison pour me faire pardonner 😉 😉 😉 😉 😉 😉 ,-)

    PS : Je constate que, comme Brassens, tu préfères succomber aux charmes de Morphée. Quelle classe !

  16. ah ah in le monde une pleine page publicitaire pour Syngenta contestant l’effet délétère et létal sur les abeilles des néocotinoides! et parlant de progrès radieux de la science! génial..

  17. Il y a des gens qui trouvent que la viande de cheval devrait etre recyclee pour les pauvres:

    http://sosconso.blog.lemonde.fr/2013/02/26/faut-il-distribuer-les-plats-cuisines-au-cheval-aux-plus-demunis/#more-2901

    Et sur 7 commentaires, il y en a 6 qui approuvent! (le 7ieme s’en tire en noyant le sujet)!

    Et chacun d’une maniere differente, il faut le faire, cette unanimite dans la diversite!

    Ca pourrait etre un catalogue des figures de style de justification intellectuelle de l’indignite!

    (Au moins sur Planete Sans Visa, les gens s’engueulent parfois, mais ils ont le sens de l’honneur)

    Amities a tous!

  18. Citation de Laurent F. : « Au moins sur Planète Sans Visa, les gens s’engueulent parfois, mais ils ont le sens de l’honneur »
    😯 😆 C’est beau la foi en l’humanité. Se méfier des généralités, quand même… 🙄

  19. Bonjour , je viens de prendre connaissance de votre site internet après lecture de votre article dans le monde daté du 26 Février et suis finalement rassuré lorsque vous reconnaissez ne pas être un expert ce qu’il est facile de deviner à la lecture de ce propos. Je suis Dr en médecine vétérinaire depuis 30 ans , impliqué dans les filières animales diverses: animaux de compagnie, bovins viande et lait , petits ruminants, mais aussi production dites  » hors sols  » . Je suis désolé et dois vivre dans un monde de bisounours mais je n’ai jamais rencontré « d’orgie d’antibiotiques donnés au bétail » , sachant en particulier que le terme bétail recoupe les chevaux, âne mulet et bovins pour le gros bétail, chèvres moutons et porcs pour le petit bétail. C’est effectivement très tendance que de vouloir faire peur aux gens sans rien expliquer ( la pharmacopée destinée aux animaux d’élevage se réduit comme peau de chagrin contrairement à ce que vous laissez entendre , ce qui n’est pas sans poser problème car il existe bon nombre de cas où il n’est pas possible de soigner les animaux : ne jamais oublier que les éleveurs ne soignent jamais les animaux par plaisir mais tout simplement parce qu’il leur arrive , comme les humains , qu’ils tombent malades, les médicaments sont avant tout destinés à les soigner lorsque necessaire, le meilleur rempart contre cette utilisation de médicaments en étant leur prix souvent conséquent en rasion d’ailleurs davantage d poids des animaux à traiter qu’au tarif dudit médicament). Pour être parfaitement complet s(agissant de l’usage des antibiotiques il serait honnête que vous compariez l’usage qui est fait des antibiotiques en medecine humaine ainsi qu’auprès des animaux de compagnie comparativement à l’usage fait auprès des animaux de rente rapporté aux poids traités. Je croise à longueur de journée et souvent de nuit et week end ( on a coutume de dire dans nos campagnes que les animaux sont plus rapidement soignés que les hommes, pénurie de médecin oblige, ils refusent de se déplacer) et il ne faut pas sous estimer l’écoeurement des éleveurs face aux accusations et à la suspiscion les plus injustes dont ils sont victimes s’agissant de la salubrité des denrées qu’ils produisent, écoeurement conjuguée à la faiblesse de leurs marges qui les conduit beaucoup trop souvent à abandonner purement et simplement le métier. Bouffe et sexe sont des sujets vendeurs ( quand sexe et cochons sont associés …. c’est bingo!!!!!cf le nouvel obs ), les réalités méritent mieux que des affirmations assénées sans preuves ou des suspiscion lancées sans vérification : on apprend dans notre métier que le doute doit être érigé en principe, n’oubliez pas que dans les années 1950 on mourrait de TIAC beaucoup plus qu’aujourd’hui et que mes grands parents auraient volontiers fait l’impasse sur la question métaphysique de savoir si l’oxytétra faisait bon ménage avec les gonadolibérines pour peu que cet antibiotique eut permis de sauver leurs frères ou cousins morts en bas âge d’affections bactériennes. OK pour ouvrir un débat mais avec de solides et objectifs arguments . S Dilé

  20. Hacene, ce qui me choque dans les commentaires de l’article cite (l’article lui-meme n’est pas choquant) c’est qu’il n’y a personne parmi les commentateurs qui soit choque. Si on considere que « donner » aux pauvres de la nourriture refusee par les autres, c’est un geste humanitaire, alors que ce n’est rien d’autre qu’un calcul monetaire des-humanisant, alors il n’y a plus de limites. On ne trouvera plus de raisons de refuser les OGM, les farines animales, les pesticides et meme « soleil vert »… On s’achemine vers l’oubli que manger c’est une relation, entre la plante et l’homme qui la mange, entre un animal et l’homme qui le mange, et entre des hommes qui donnent a manger aux les autres, et mangent ensemble. Finalement c’est le meme raisonnement: Si on peut manquer des respect a ceux qui n’ont pas les moyens, on peut manquer de respect a tout. Car au fond personne n’a vraiment les moyens, puisque tout est toujours « trop cher » par definition dans le monde economique. Je n’ai jamais vu, en Inde, donner des rebuts a manger aux pauvres (de la nourriture deliberement frelatee, oui, beaucoup, a commencer par les multinationales qui autorisent en Inde ce qu’elles interdisent ailleurs, mais c’est toujours pour vendre, jamais pour donner). Sinon c’est pas un don mais une insulte.

  21. Monsieur Dilé,

    Merci de votre intervention, mais au-delà de votre plaidoyer pro domo, où sont donc vos chiffres ? Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), que vous connaissez j’espère, écrit dans son numéro du 13 novembre 2012, après bien d’autres : « Le niveau
    d’exposition des animaux aux antibiotiques, toutes familles et espèces confondues, a donc augmenté de 12,4% entre 1999 et 2010 ».

    Augmenté ! alors que toutes les autorités sanitaires ne cessent d’avertir sur les risques de l’antibiorésistance, sujet capital dont vous ne parlez pas. C’est votre choix.

    Pour le même prix, cet extrait d’un article paru dans Le Parisien le 9 mars 2012 :

    « Des éleveurs accros aux antibiotiques
    Des inspections font état d’emploi de médicaments hors prescription pour traiter les animaux d’élevage. Ce qui serait dangereux pour l’homme.

    Publié le 09.03.2012

    Le ministère de l’Agriculture s’est engagé à réduire de 25% en cinq ans l’usage des antibiotiques dans les élevages. Une vraie gageure quand on sait que ces traitements, pourtant soumis à ordonnance, sont parfois administrés aux bêtes sans prescription ou diagnostic vétérinaire préalable. C’est ce que révèle une note adressée le 7 février aux préfets par la Direction générale de l’alimentation (DGAL), qui dépend du ministère de l’Agriculture.

    Dans ce document, que nous nous sommes procuré, le directeur général adjoint de la DGAL, Jean-Luc Angot, fait état de « non-conformités majeures » constatées lors de la délivrance d’aliments médicamenteux aux éleveurs. Mélangés à la nourriture du bétail, ces antibiotiques sont utilisés pour prévenir les maladies les plus courantes. Mais la note montre l’existence de pratiques opaques entre vétérinaires, industriels de l’agroalimentaire et certains agriculteurs. Les inspecteurs ont constaté notamment des « délivrances d’aliments médicamenteux sans prescription sur simple demande des détenteurs d’animaux ».

    « Cela montre qu’il est très facile pour un éleveur de se procurer des médicaments pour son bétail sans ordonnance et cela fait froid dans le dos quand on sait que l’exposition des animaux aux antibiotiques a augmenté de 12% entre 1999 et 2009 », s’insurge Sébastien Arsac, de l’association de protection animale L214.

    La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) voit dans cette note un « rappel à l’ordre pour l’ensemble des maillons de la filière ». « Il arrive que certains vétérinaires ou pharmaciens affairistes délivrent des quantités astronomiques de médicaments sans faire de visite préalable ou que des éleveurs achètent directement sur Internet des médicaments à l’étranger », déplore le vice-président de la FNSEA, Pascal Ferrey.

    Pour Jacky Maillet, président de l’Association nationale des pharmaciens vétérinaires d’officines, « il était temps de rappeler les règles et de remettre un peu d’ordre dans la maison. Ce n’est pas à l’éleveur de faire son propre diagnostic ni à l’usine de fabrication d’aliments médicamenteux de demander a posteriori au vétérinaire une ordonnance après avoir vendu les antibiotiques ». Les vétérinaires et pharmaciens directement liés par convention aux usines de fabrication d’aliments médicamenteux sont dans le collimateur du ministère de l’Agriculture. La DGAL annonce qu’elle engagera des poursuites à l’encontre des prescripteurs d’antibiotiques qui n’ont pas respecté les règles.

    Le Parisien

    —————-

    Pour finir, je m’honore de ne pas être un expert, car en règle très générale, un expert est incapable d’alerter sur des dangers aussi considérables. La preuve.

    Bien à vous néanmoins,

    Fabrice Nicolino

  22. je ne suis experte de rien sauf en écoeurement de plus en plus grand mais je balade sur internet et voici un extrait de dialogue entre des « opérateurs » porcins à propos de la castration chimique : on appréciera la tonalité des propos : « pour AQ10
    je pense que tes arguments contre ne sont pas fondés. Pourquoi?
    ex: atelier 420 Truies présentes (50 T/bandes = 575 porcelets/bandes).
    – surcroit de travail? je préfère faire deux piqure sur 280 porcs (tps 1h à 1h30 max) que de passer 4 heures à les castrer.
    -Risques de bousculades? si les porcs sont bien sérrés pour les piquer il y a pas de risque. En effet il faudra s’adapter à cette pratique. De plus les éleveurs de porcs sont des personnes qui s’adaptent toujours très vite aux changements qui leurs sont imposés.
    – Risque d’injection? Possible mais cela restera minime. sur le nombre d’injection que tu fais par an (avec n’importe quel produit que se soit) combien de fois t’es tu piqué? Pour ma part 1 fois en cinq ans de pratique sur un atelier de 420T.
    -stress sur les animaux? la c’est vraiment chercher la petite bete. ne pique pas un animal malade parce que tu vas le stresser et il ne guérira pas plus vite.

    Donc je pense qu’il vaut mieux essayer le vaccin voir le résultat et bon an mal an je pense que le gain de main d’oeuvre + gaiun de croissance et IC permettra de payer le vaccin.
    Dans ma vie, j’ai castré des dizaines de milliers de porcelets.
    On peut donc considérer que je suis, comme tous les éleveurs un expert du comportement animal.
    J’AFFIRME, que si l’opération est effectuée rapidement, la douleur ressentie par le porcelet reste tolérable. L’opération réalisée par un éleveur entrainée, ne dure que quelques secondes. L’animal, dont on ne peut nier la souffrance, ne la supporte que pendant un temps très court. Une dizaine de minutes plus tard, on peut constater que les porcelets opérés, se joignent à leurs soeurs pout téter leur mère.(celle qui est est encagée?) Il serait cependant possible d’utiliser un anesthésique local sous forme de spray ou à la rigueur injectable (comme chez le dentiste) pour diminuer encore la douleur.
    Mais cette histoire de « vaccin » n’a pas de sens et ne serait d’ailleurs pas comprise par le consommateur qui demande au contraire à ce que la viande soit produite avec le moins possible de produits vétérinaires.
    Il est impensable que les éleveurs soient obligés de piquer systématiquement et en plus 2 fois des porcs en engraissement. Le bien-être des porcs oui mais n’oublions pas le bien-être des éleveurs !
    De plus, allons nous exiger que les porcs produits au Brésil, au Canada et aux USA soient « vaccinés » de cette façon ?
    Et je ne parle même pas des Russes et des Chinois !
    Dans la compétition mondiale, nous allons subir une distorsion de concurrence supplémentaire et cela signifie donc à terme plus de CHÔMAGE.

  23. enfin pour faires ses emplettes un exemple:
    COUPE-QUEUE ELECTRIQUE 100 Watts Un produit signé Rv-Biotech
    description sommaire
    Il se pose sur un chariot ou sur un plan de travail et permet d’avoir les deux mains libres pour contenir les porcelets lors de la coupe des queues. Le bobinage est moulé dans du polyuréthane afin de le rendre étanche et, il est équipé d’un thermocouple afin d’éviter la surchauffe (coupe l’alimentation au-delà de 40 °C).
    livraison sous 3 jours
    Coupe-queue 100 Watts Prix ht : 195,00

    Il y a beaucoup d’intérêts en jeu dans tout ce système!
    le cochon çà doit payer

    http://www.rvbiotech.fr/pages/liste_articles.asp?indic=8

  24. « On s’achemine vers l’oubli que manger c’est une relation, entre la plante et l’homme qui la mange, entre un animal et l’homme qui le mange, et entre des hommes qui donnent a manger aux les autres, et mangent ensemble. » Laurent on ne s’achemine pas en France on y est à fond! une perte énorme des productions locales et de la qualité des produits alimentaires! 2è pays d’europe je crois, en implantation mac donald..toout un symbole pas mac bun! toute cette insipidité servie dans les restaurants! malgré leur grand air pour certains! berk! venez faire un tour au salon du gout en 2014…

  25. Pendant ce temps, le président de l’association Novissen qu se bat contre le projet de ferme industrielle dans la Somme est convoqué au commissariat. Je cite « Le Sous-préfet d’Abbeville a décidé de porter plainte contre le Président de notre association pour outrage. Cette plainte fait suite au courrier adopté par le Conseil d’Administration de NOVISSEN, posant des questions sur le rôle de Monsieur le Sous-préfet. »

    Quand il n’y a plus d’autres arguments…

  26. Vous permettez un petit coup de pub en produits vétos vraiment extra? http://comptoirdesplantes.com/

    Sinon, il existe aussi des systèmes d’ateliers d’engraissement que je trouve effrayant comme ceci::

    « Les éleveurs prennent aussi à
    leur charge le coût énergétique
    de l’atelier, de la paille, et de
    la main d’œuvre (10500€ de
    charges hors annuités). Mais
    c’est Mamellor le proprié-
    taire des veaux montbéliards,
    frisons ou croisés, achetés
    à 8 jours et engraissés 21 à
    22 semaines. Un technicien
    passe une fois par semaine
    pour piloter l’alimentation
    et les traitements. »

    C’est Mamellor qui tout ce qu’il faut faire, comment le faire,diagnostique et fourni les produits vétos et non pas un véto extérieur. Comme les gros élevages porcins du Mexique qui s’autocontrôlent…

    Mais sinon, en élevage, il y a tout les genres d’éleveurs, du plus scrupuleux ( pas un seul produit chimique) au plus gougniafier (bouffe médicamenteuse and co)…comme chez les vétos et chez les journaleux!!!

    ps: Félicitations à notre hôte pour cette nouvelle notoriété internationale qui ne peut être que positive au vu de tout ce qu’il y a dire et redire,hélas, et dans toute les langues du globe, sur la crise écologique…

  27. Laurent, merci d’avoir pris le temps de réexpliquer votre point de vue, mais j’avais bien compris. Je réagissais juste à votre parenthèse, qui m’a amusé (entre autres). Si vous n’avez pas saisi, c’est que vous ne fréquentez pas les lieux (Planète etc.) depuis suffisamment longtemps. Quant à moi, je suis déjà plus là…
    Bien à vous,
    Hacène

  28. Bonjour,

    Il y a des gens qui trouvent que la viande de cheval devrait etre recyclee pour les pauvres:

    http://sosconso.blog.lemonde.fr/2013/02/26/faut-il-distribuer-les-plats-cuisines-au-cheval-aux-plus-demunis/#more-2901

    Hacene, ce qui me choque dans les commentaires de l’article cite (l’article lui-meme n’est pas choquant) c’est qu’il n’y a personne parmi les commentateurs qui soit choque.

    Laurent,

    C’est d’une hypocrisie monstrueuse.

    Tout en sachant combien d’humains vivent sous le seuil de pauvreté extrème, ils ne se réveillent pour le partage, qu’en cas de gros scandale, sans pour autant le faire toute l’année, alors qu’il y a des tonnes de nourriture qui partent aux poubelles.

    De plus, ce sont des idiots. De lamentables idiots. Pourquoi ne se posent ils pas la question a savoir: de quoi d’autre, de gravement indigeste, sont composés ces plats tout préparés.

    Manque de respect total pour les plus démunis, les animaux.
    Et tout ceux qui consomment ce genre de nourriture, qui n’ont toujours pas compris que l’on se moquent d’eux, que tout est basé sur du mensonge, et que plus cela rapporte, plus mieux c’est! 😉 C’est pas du français juste. 🙂

    Laurent. Mon papa disait toujours. Le corbillard n’est jamais suivi d’un coffre fort.

    Bien a vous,

  29. Bonjour,
    La lecture de votre article concernant le « scandale alimentaire qui s’annonce » m’a profondément déçu. La problématique de la sécurité des aliments constitue l’une de mes préoccupations professionnelles quotidiennes ; mais votre présentation confuse qui amalgame des faits bruts, finie par être dépourvue de fondements hors ceux d’un discours démagogique.
    Vous identifiez à juste titre trois difficultés actuelles : Les fraudes, les résidus médicamenteux et l’antibiorésistance, aucun de ces sujets ne peut être agité en 15 lignes et algébriquement additionné afin de prétendre que les aliments que nous mangeons constituent des « bombes à retardement sanitaires ».
    1) L’antibiorésistance et l’existence des SARM que vous évoquez largement constitue effectivement une menace de santé publique. Deux ou trois éléments auraient pu apparaître :
    • Les Chiffre des agences de surveillance sont anciens (ceux dont vous disposez datent probablement de 2011). Ces chiffres ne montrent donc pas que les filières les plus sensibles ont mis en place des mesures drastiques dont les effets en terme d’utilisation d’antibiotiques sont déjà visibles et au-delà des objectifs du plan gouvernemental.
    • Les volumes d’antibiotiques utilisés per capita chez l’homme et les animaux sont directement corrélés avec l’apparition des antibiorésistances. L’analyse de ces utilisations vous aurait rappelé que « l’homme » reste de très loin le principal utilisateur d’antibiotique. Il est admis au sein des congrès techniques que plus de 90% de la problématique de l’antibiorésistance est liée aux modes d’utilisation des médicaments humains par les médecins et par les patients que nous sommes.
    2) Les résidus médicamenteux sont une réalité physiologique liée à tout traitement qui implique une élimination progressive et résiduelle des molécules administrées. Le risque d’introduire des animaux (ou leur productions) malades dans la chaine alimentaire est aujourd’hui considéré comme largement supérieur à celui constitué par des résidus pour lesquels des seuils ont été définis. Les seuils de détectabilités évoluent plus rapidement grâce aux évolutions de la technologie employée que la base de connaissances médicales réelles :
    • Je vous rappelle qu’il n’existe pas de Sécurité Sociale pour les vaches ou les poulets et que a mise en place de traitements qui obèrent les marges des éleveurs n’est réalisée que s’ils sont susceptibles de guérir des animaux malades.
    • Les effets de perturbation des systèmes endocriniens par ces résidus sont aujourd’hui mal connus (même s’ils ne sont probablement pas nuls). Cependant l’extrême variété de nos apports alimentaire constitue en soit un facteur de dilution des risques.
    • Le risque « zéro » est sans doute un concept politique et journalistique efficace pour obtenir de l’audience, il n’en reste pas moins qu’il est biologiquement inapplicable. L’homme préhistorique ( pas plus que les amateurs de barbecue) ne savait sans doute pas que les résidus de viande carbonisés sur son gigot étaient cancérigènes, cela n’a pas empêché l’humanité de se développer et les humain modernes de griller une entrecôte le dimanche.
    • Doit- on croire en reposant votre journal que boire un verre de lait est plus dangereux que de traverser Paris un jour d’alerte pollution, un téléphone à l’oreille, une cigarette aux lèvres et en finissant la journée devant une bière ou deux ???

    3) Les fraudes sont une réalité qui remonte sans doute à l’homme lui-même. On ne peut que déplorer dans ce cadre les baisses du niveau de contrôle de nos aliments liés à une crise politique et économique. Mais la recherche permanente du « moins cher » n’est-elle pas en elle-même un moteur de fraude ? Nous importons aujourd’hui 40% de la viande de volaille consommée en France alors que nous étions exportateurs il y peu.
    Qui y a t’il de plus choquant : Importer des crevettes du Vietnam, du poulet Brésilien ou utiliser un téléphone portable fabriqué en Chine par des enfants ???
    Votre article ne constitue qu’une charge à sens unique qui chatouille chez les lecteurs des peurs et des fantasmes primaires en éludant une analyse plus large de la réalité de l’agroalimentaire mondial. Il s’apparente à la démarche de Frigide Barjot qui , dépourvue de compétence sociale ou juridique et de tout mandat électoral , s’intronise comme le chantre des mouvements « anti-mariage pour tous ».
    Un seul conseil me paraît devoir prévaloir après votre article :
    POUR RESTER SAINS : CESSEZ DE MANGER, DE BOIRE ET DE RESPIRER :VOUS MOURREZ RAPIDEMENT MAIS EN BONNE SANTE !

  30. Cher monsieur Roulleau,

    Je dois dire que vous êtes une excellente illustration, concrète, vivante, pétillante même de ce qu’est le système de l’élevage industriel.

    Deux petits commentaires.

    1/Vous me ferez passer la liste de ce que vous avez fait, vous dont « la problématique de la sécurité des aliments constitue l’une [des] préoccupations professionnelles quotidiennes », au sujet de l’antibiorésistance dans les élevages industriels.

    2/Vous ne contestez aucun des faits rapportés. Vous contestez le lien que je fais entre eux.

    Bonne fin de journée.

    Fabrice Nicolino

  31. Ahhh, « le risque zero » !!! Theme favori des technocrates…

    Mais M. Roulleau, il faut vous rendre compte que les citoyens ne sont pas encore aussi corrompus que les politiques, ou disons, qu’il leur reste encore assez de bon sens pour accorder plus d’importance a des « faits » qu’a des « risques », meme calcules par des « experts »!

    Gardez vos calculs de risque (de scandale, de maladie, de chute du marche, de mouvement d’opinion?) pour ceux qui vous payent, dans la mesure ou ils confondent prendre des decisions publiques avec gerer une compagnie d’assurance.

    Un si long commentaire sans contester aucun fait ne donne guere de credibilite a votre discours.

  32. Je ne conteste effectivement pas les chiffres proposés ni les éléments de votre problématique mais l’analyse que vous en faites.
    Je regrette comme vous la baisse de puissance des contrôles des pouvoirs publics, l’absence d’éléments sanitaires dans l’OMC…Mais je pense ne rien pouvoir y faire!
    Mon travail consiste entre autre à:
    lutter contre les contaminations bactériennes type Salmonelles des aliments (ce qui n’inclue aucun traitement antibiotiques)
    mettre en place des traitement alternatifs de première intention lors de septicemies Colibacillaires
    Mettre en oeuvre le plan national de lutte contre l’antibiorésistance dans les élevages de lapins modification des prescription, restriction d’usage des antibiotiques, allongement des délais de retrait…)
    Améliorer la prescription chez les bovins laitiers…
    un petit boulot de technocrate au quotidien !

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