Et si vous cherchiez avec moi ?

Mes si chers amis, je traverse des jours sombres. La deuxième opération, le temps qui passe, les douleurs qui ne lâchent pas prise, l’esprit qui bat la campagne. Ça ira mieux demain. J’espère.

Je n’arrive pas à écrire, au point que je me demande comment j’ai fait, les deux fois précédentes, pour vous envoyer des textes depuis mon lit d’hôpital. Mais il me faut réagir. J’ai pensé à un truc qui me permettrait de maintenir un lien – ce lien si précieux – avec vous. Je viens de créer une adresse mail : planetesansvisa@yahoo.fr

J’aimerais beaucoup que le plus grand nombre possible de vous, lecteurs, se plonge dans le fatras de 1600 articles publiés ici depuis 2007. Il s’agirait de choisir deux ou trois textes préférés et de me dire pour quelle(s) raison(s) ils ont été retenus. Appelons cela un jeu. Appelons cela un dialogue entre un souffrant et des vivants. Je suis convaincu que cela m’aidera, grandement.

Voilà pour l’heure, mes si chers amis. Je tâcherai, je vous le jure, de répondre à chacun, mais dans l’état réel où je suis, c’est simplement impossible. Je vous salue, je vous embrasse.

72 réflexions sur « Et si vous cherchiez avec moi ? »

  1. Bonjour Fabrice,

    Je lis ce blog (presque tous les articles) depuis 2009 je pense, même si je n’avais quasiment jamais posté de commentaire avant ces évènements.
    C’est « Bidoche » qui m’avait amené sur ton blog.
    Le livre m’avait totalement sidéré, bien qu’étant déjà végan auparavant et je l’avais offert à plusieurs personnes.
    On ne te remerciera jamais assez pour tous ces articles et le travail incroyable de tes livres.
    On a le cœur serré en pensant à ce que tu endure en se moment.
    Je réfléchis aux 3 meilleurs articles, c’est un exercice intéressant, et super pour l’adresse email, je l’avais déjà vainement cherchée.
    On espère sincèrement que tu te remettras, il me semble qu’on a plus que jamais besoin de ta présence.

  2. Cher Fabrice,

    Ce commentaire viens bien tardivement, car je ne souhaitais pas réagir à chaud, de peur de tomber dans le pathos. Je vous ai découvert il y’a un peu plus d’un an avec votre ouvrage « Bidoche ». Je suis depuis un fervent lecteur de votre blog. Les mots me manquent pour exprimer à la fois ma reconnaissance pour votre travail d’enquête et votre engagement auprès des hommes, comme auprès des animaux, ainsi que mon soutiens pour les jours, les mois, les années à venir.

    Accrochez vous.

    Joris

  3. Bon courage Fabrice.
    Je pense tous les jours à vous, parfois maladroitement, parfois avec critique (vile femme), tenue, assurément.
    Je crains de ne pouvoir appliquer votre demande ou ce sera par mémoire de tout ce que j’ai déjà lu chez vous.
    Usez de méthodes différentes de soin peut-être ? Certaines sont miraculeuses. Vous savez peut-être que je suis convaincue par l’homéopathie (uniciste, il va sans dire).
    Vous traversez un très sale moment, et vous en sortirez comme vous aurez choisi, et comme vous saurez entendre la vie.
    Garanti !
    A bientôt, puisque fidèle au poste.

  4. Coucou,

    Mes plus belles pensées, et toutes mes forces, je t’envoie. Reposes toi, pense a toi. Enormes bises.

    Je sais déja quel texte ira vers toi. Reviendra vers toi, puisque tu l’as écrit.

    Je voudrais aussi que tu promettes de ne pas me répondre. Le lien ne sera pas pour autant cassé. C’est au delà.

    A ce soir,

    Ami(e)calmant(e)

  5. Cette nuit, le Merle noir s’est remis à chanter dans ma cité. J’ai pensé à toi.
    Courage Fabrice, ça ira mieux demain !
    Frédéric

  6. Très cher Fabrice,
    Un jeu pour t’aider à passer le cap de ces temps si douloureux ! Bien sûr qu’on va y jouer, fouiller, lire et relire à travers cette manne de textes et articles si riches que tu nous livres si régulièrement… J’ai déjà quelques idées, certains qui sont restés plus spécialement en mémoire, touchant les cordes sensibles ou suscitant un intérêt particulier, une émotion.
    Tiens bon, on pense si fort à toi… Et pas de doute, le lien n’est pas prêt de se rompre !

  7. Bonjour Fabrice
    Tu as notre soutien, L’aspas ( Goupil: Je suis Charlie à l’Aspas, nous n’aimons pas les armes).a fait un joli texte en hommage aux victimes et Amis (e) de charlie, sans d’oublié et Luce Lapin.-;)

  8. Bonjour Fabrice,

    Je suis une de vos lectrices, non de votre blog, mais de vos livres… en fait je découvre votre blog, je cherchais à avoir de vos nouvelles après la tuerie du 7 janvier et je suis tombé dessus, J’avais entendu entre 2 nouvelles que vous aviez été grièvement blessé. Mercid e prendre la peine de nous donner de vos nouvelles.
    Je vais donc prendre un peu de temps pour plonger dans vos archives blogaires et tenter de répondre à votre invitation.
    Je vous souhaite beaucoup de courage. Mes pensées vous accompagnent, vous souffrant et moi bien portante,.
    Sofi

  9. Mon cher Fabrice,

    Ton énergie post-attentat-opération-traumatisme m’avait sidérée. Mais il semblait que tu brûlais les étapes (dans un grand élan de survie et de révolte) à une vitesse ahurissante…
    Ton message de ce jour m’attriste un peu mais ne me surprends pas. Il faut du temps au temps… ce qui doit te faire bouillir intérieurement…

    Promis, on va s’y atteler à ton « fatras » et il y a du boulot !!! Mais quelle passionnante expérience en perspective !

    Pour finir, une citation de Hubert Reeves que tu connais sans doute déjà mais que j’ai découverte seulement aujourd’hui : c’est tellement ça, le grand Tout :

     » L’homme est l’espèce la plus insensée, il vénère un Dieu invisible et massacre une nature visible !
    Sans savoir que cette nature qu’il massacre est ce Dieu invisible qu’il vénère !  »

    Hubert Reeves

  10. héhé

    bonne idée !!

    qd il y a du jeu, il y a de la vie !

    un grand jeu participatif (c’est ce qui a le plus de goût)

    tenez bon ‘

    je vous envoie mon trio au plus vite

  11. C’est comme chercher du foin dans une meule de foin ! Il y a toujours au moins une info essentielle dans tes articles construits avec minutie , mais ok, je me lance !

    Bisous

  12. je suis attristée de vous savoir si sombre et affaibli bien que cela ne soit pas surprenant. Je vous envoie mes ondes douces comme une caresse, un vent de bien être qui chassera vos idées noires. Dites vous que nombre d’âmes pensent à vous chaque jour et que ce grand malheur sera certainement le début de plus d’empathie et de reconnaissance pour votre travail. Vous avez le droit de penser que derrière le malheur, quelque chose d’autre en ressortira. J’ai traversé des déserts et des tsunamis ces dernières années suite à la maladie de mon fils. aujourd’hui, nous en sortons grandis, forts, reconnaissants, pleins de gratitude pour tout ce que cela nous a apportés. Il y a 3 ans encore, je n’aurais pas perçu la teneur de ce bout de tunnel, de cette lumière terrestre faite d’évidences. Courage

  13. salut Fabrice
    …ou une aiguille dans une meule d’aiguilles ! une aiguille acérée comme le fleuret qui à chaque coup fait mouche… bon , bon , bon , nous allons donc lire et relire avec attention et plaisir et avec beaucoup de curiosité le plus d’articles possible . il va donc falloir un peu de temps . En attendant soigne toi et prends soin de toi.
    Bises du Vercors

  14. Cher Fabrice,
    Une recherche passionnante, surtout que j´ai beaucoup à rattraper. C´est promis, j´y consacre chaque jour un moment.

    Bon courage, je vous embrasse bien fort
    (ah ! si l´amitié pouvait avoir raison de la douleur !)

  15. Sur une autre adresse, je t’ai envoyé le message d’un garçon dont nous parlions le 6 janvier . Il y tenait .

    Bises

  16. Bonsoir Fabrice, je viens,ici, prendre régulièrement de vos nouvelles. Comme bien d’autres, je vous envoie des mots, des mots-liane,des mots-bouée, des mots-fenêtre, des mots-mains tendues avec cette idée folle qu’ils incarnent une présence bienveillante à vos cotés. Votre si beau sourire, comme une porte ouverte sur votre humanité, vous autorise le chagrin,la tristesse,le spleen,l’effroi même.Vous êtes souffrant et vivant.Alors jouons,jouons avec gourmandise, nourissons nous de vos mots . Correspondances , c’est le mot qui m’est venu à la lecture de votre invitation à jouer, je crois que c’est parce qu’il évoque pour moi à la fois le fond et la forme. que votre nuit soit paisible. Didier Noel

  17. Je sens que le petit jeu va nous occuper quelques bonnes soirées. Difficile de choisir….

    Pour répondre à Love Bill et Joris, je dois aussi énormement à « Bidoche » et je vais tenter de l’exprimer dans le nouveau jeu.

    Et pour répondre à Frédéric, chez nous c’est la chouette qui est sortie de la forêt de Meudon pour s’installer dans les grands et et beaux arbres de notre résidence,dont un Ginkgo Biloba femelle qui nous empeste pendant deux mois à l’automne (les ovules du Ginkgo Biloba femelle dégagent une odeur nauséabonde à cette période) mais que personne ne songe à abattre pour autant.

    Pas comme ce crétin de maire du Mans qui a débité celui de sa cathédrale.

    Dans la presse aujourd’ hui :

    Erri De Luca est un immense écrivain italien (napolitain), poète, érudit (il a appris l’hébreu pour étudier la Bible), ancien ouvrier et militant.

    Il est un opposant farouche (ils sont nombreux) au TAV (projet de TGV Turin-Lyon). Un grand projet inutile version italienne.

    Pour avoir dit : « La TAV va sabotata (Le TAV doit être saboté.), il est accusé par la justice italienne d’«instigation à la violence et à la délinquance»
    Son procès a débuté aujourd’hui au tribunal de Turin.
    Il risque entre un et cinq ans de prison….et a affirmé sa volonté de ne pas faire appel en cas de condamnation.

    http://www.liberation.fr/monde/2015/01/28/erri-de-luca-defend-sa-liberte-d-expression-devant-ses-juges-a-turin_1190530

    http://www.telerama.fr/livre/erri-de-luca-et-le-sabotage-de-la-ligne-lyon-turin-la-prison-contre-le-droit-d-expression,122032.php

    Si le tribunal était assez pitoyable pour prononcer une pareille condamnation, espérons que l’état italien ne la laissera pas appliquer.

    Il se couvrirait de honte. Et les italiens sont très mobilisés pour défendre Erri.

    Mais le seul fait de traîner un poète au tribunal pour avoir soutenu une cause est lourd de sens.

    De quoi donner envie à Fabrice de reprendre sa plume prochainement ?

    Pour ceux qui lisent l’italien : http://www.huffingtonpost.it/oscar-nicodemo/stato-processa-poeti_b_6452988.html

  18. Courage Fabrice, la pente va être longue à remonter, il va falloir aussi accepter les moments de découragement, et patienter en attendant les jours meilleurs. Pas facile n’est-ce pas…
    Mince, ça ne va vraiment pas être facile de choisir seulement 2 ou 3 billets, et ça va prendre un peu de temps.
    Je ne sais pas si tu as le goût de lire mais, moi, quand ça ne vas pas, je navigue entre Dumas, Thoreau et Patrick O’Brian. Un traitement qui en vaut bien un autre !
    Bises

  19. Cher Fabrice

    s’il-vous-plaît : ne perdez pas courage.
    Nous avons besoin de vous, de votre éclairage, de vos infos, de vos coups de gueule, autant que vous de nous.
    La souffrance … je la connais un peu. Je suis soignant,amené à l’accompagner. Je suis aussi « souffrant » par moments, régulièrement, et là je la vis de l’intérieur. Et quand elle disparaît, quel bonheur !
    Comme dit le maître zen Thich Nhat Hanh : sans la boue, pas de lotus. Et sans la souffrance : pas de bonheur …
    Courage, ça va venir.

    Ok pour aller piocher 2-3 articles préférés.
    Et pour ce dialogue de vivant à vivant.

    Avec amitié,
    Dominique (SN)

  20. Bonsoir Fabrice

    On ne peut que vous envoyer nos pensées encourageantes et affectueuses…le temps va passer et ça va aller mieux, de mieux en mieux…
    je ne sais pas si j’aurai le temps de faire ce que vous demandez, entre le boulot, la famille, les courses, les repas, les lessives, le chiot etc. Mais je vais essayer.

    je vous embrasse

  21. Fabrice,

    Pardon.

    Le ce soir est reporté a demain. 🙂

    La « machine » m’a avalée le texte, pour le digérer ne sait ou.

    Enormes bises, prend soin de toi, bien,

  22. Cher Fabrice,
    La tête prend tous les chemins, se trompe parfois, souvent. Le corps lui, ne se prend pas le chou, car il sait où il va. Il avance sans hésitation, avec une saine détermination. Et il a toujours raison, toujours. Ecoutez-le, il a tant de choses à vous dire. Son traumatisme et sa douleur sûrement, sa fatigue extrême, mais sa force vitale aussi, toutes les choses qu’il vous a permis de vivre, tous les endroits où il vous a emmené, toutes les sensations qu’il vous a procurées. Il est votre meilleur compagnon sur cette Terre. Sa nature profonde est de vous conduire vers la santé. Et il fait le job sans renâcler, même si c’est très pénible pour vous. Il poursuit sa tâche sans relâche, jour et nuit. Il se moque de vos avis sur sa façon de procéder, il veut juste aller vers la santé et il y va. Appréciez chaque progrès, aussi minime soit-il, car si on y pense bien, chacun d’eux est un petit miracle. Moi, je remercie souvent le mien. ça me fait plaisir… et je crois qu’à lui aussi.

    Pour vos articles, oui, je vais m’y plonger. Laissez-moi juste un peu de temps.

  23. Passionnant mais… 3 sur 1600… quelle frustration tant la matière est partout si riche !
    Mais c’est bien, bel exercice pour mieux connaître ce qui nous remue le plus dans ces textes qui bougent notre monde et nous avec !

    Fabrice, prends le temps de te poser et de tout couper aussi parfois. Nous, on ne disparaît pas, on reste là et on ne va pas y rester pour rien, soit en certain. Sois confiant et serein de ce côté là.
    On n’y est pas pour du court mais pour du moyen et du long terme : un mouvement de fond !
    Ma sensation et que nous commençons tous ensemble à démarrer un mouvement qui va avant tout consister à prendre une très, très grande respiration, un truc qui va faire beaucoup, beaucoup, beaucoup de bruit ! Soyons à la hauteur ! J’ai l’impression de commencer à percevoir les prémisses de ce mouvement …

    Tiens, par exemple, on n’a pas assez hurlé (en masse!) contre la fin d’Ecomouv. J’ai été très ému du dernier article de Bernard Maris dans Charlie du 7 janvier où il étrille la Royale, sa manière lamentable d’avoir abandonné la taxe poids lourd, et son déni de démocratie. Maris le fait une dernière fois avec la verve qui était la sienne… et il dit qu’il attend avec impatience les papiers de Fabrice sur le sommet du climat de la fin de l’année ! Je crois que dans quelques semaines, il (on !) sera tous servis ! Mais il ne faudra pas se contenter de lire : il faudra diffuser, faire partager, au minimum et de façon absolument maximaliste !

    C’est à la hauteur de cette puissance d’analyse et de frappe (celle d’un Fabrice, d’un Maris…) que nous devons tous continuer à réfléchir, partager et agir.
    Un seul objectif : la MASSE CRITIQUE !
    Sinon on s’épuisera, de colibri en colibri (comme tous les mouvements aleternatifs aux USA depuis plus de 50 ans…: des choses extraordinaires, jamais assez de poids pour balayer le vieux monde qui poursuit le malheur derrière son rouleau compresseur…).
    Oui, j’aime les colibris, mais en même temps, ils me tétanisent…
    Continuer, encore mieux qu’avant, c’est le plus bel hommage à leur faire à tous ! Et de toute façon, c’est la seule solution… Il faut continuer plus loin, plus fort ! Et réveiller tout le monde, tout le monde, TOUT LE MONDE !

    Qu’est-ce qu’on à perdre ? Mais si on ne fait rien, notre monde ! On a notre monde perdre et il n’y en a pas d’autre alors… Ya basta, adelante !

  24. Fabrice,
    la buse est réapparue en forêt de Montmorency, près de la châtaigneraie de Rousseau depuis ce début d’année, je n’en avais plus vues depuis trente ans. Comme quoi tout peut recommencer comme avant. On t’attend, prends ton temps.
    Provola

  25. Avec plaisir, je cherche déjà, comme beaucoup je pense que c est Bidoche qui m a ouvert les yeux car au delà de l aspect viande c est surtout l irrespect totale pour le vivant qui m a écoeuré l animal marchandise sans droit et par extention l irrespect de l humain pour la vie en général et nombreux autres articles tous ont quelque chose qui fait réfléchir et donne envie de changer ce monde qui fuit de partout
    Bon courage

  26. Bonjour Fabrice,

    vous relire pour vous soutenir : avec plaisir !!!

    Beaucoup de courage et très sincères amitiés
    Je vous écris très prochainement

    Marc.

  27. Bonjour Fabrice,

    Après avoir lus quelques uns de vos articles, il m’en reste beaucoup beaucoup à lire, celui qui ressort est : « la mort des touristes (hourra) ». pourquoi ? j’adhère à vos propos, j’aime l’acidité de vos mots et des images qu’ils suscitent en moi. C’est comme quand je mange un citron, c’est acide, je grimace mais c’est tellement bon, plein de vitamines que j’y retourne… Mais ici n’est pas la raison principale je crois. Je parle de cet article car il me rappelle un dessin de Reiser que j’adore. Je l’ai vu, lu dans une BD que mes parents avaient quand j’étais ado. De mémoire, ce sont des dessins respectivement de paysage de plage et de montagne avec une fois quand il n’y a que les riches qui ont des vacances, donc peu de personne et quand les pauvres sont en vacances et bien sûr c’est la surpopulation… et la légende est décapante, vraie et injuste en même temps… je n’ai pas en tête la légende mais je me souvient de mon rire quand je l’ai lu pour la première fois… un rire que je ne peux retenir quand je le retrouve quand je me plonge de nouveau dans cette BD.
    Voilà, je retournerais me promener dans votre blog pour lire d’autres articles. D’une manière plus générale, j’aime le ton des articles qui sont publiés dans Charlie Hebdo. Merci pour ce travail d’enquête, de mise en forme et d’information que vous faites.
    Je vous souhaite beaucoup de courage et la meilleur des journées possibles compte tenu de votre réalité d’aujourd’hui.
    Prenez soin de vous
    sofi

  28. Bonjour,
    Je fais partie des gens qui sont revenus vers Charlie Hebdo, (que je ne lisais plus depuis l’éviction de Siné), avec le numéro du 14 janvier. Je découvre « Planète sans visa » suite à votre article en forme d’appel paru à cette occasion. Je suis donc une petite goutte d’eau de plus. J’aime votre façon d’écrire et la force de vos convictions me redonne envie de combattre. Je n’ai pas envie de « jouer » mais de découvrir tout doucement, un peu chaque, jour vos articles et puis de nouveaux articles quand le temps sera venu.
    Dans le fatras émotionnel suscité par ces attentats immondes, ce qui restera, ce sont ces « petites » graines » que vous semez, vous, vos amis de Charlie, les femmes et les hommes de bonne volonté.

    Quel mot d’amitié vous laisser…fraternellement, ça fait Ségolène Royal, non ?
    C’est amusant, cette devise de la république qui devrait suffire comme programme électoral « liberté, égalité, fraternité » et ajoutons-y :  » notre père qui êtes aux cieux, restez-y et nous nous resterons sur la Terre qui est quelquefois si jolie… »

  29. J’ai découvert ce blog il y a quelques jours seulement en cherchant des informations sur la santé des blessés de la tuerie du 7. Je ne vous connaissais que par vos articles dans Charlie. Je n’ai donc pas encore lu votre blog et pour rattraper mon retard cela va prendre du temps.
    Je vous écris donc seulement pour vous dire que je vous souhaite de vous rétablir du mieux possible. Une partie de mon esprit ne parvient toujours pas à concevoir ce qui vous est arrivé, à vous, à vos amis et collègues et à toutes les victimes de ces 3 jours terribles.
    Je n’ai que ces pensées à vous offrir et mon admiration pour votre courage et votre engagement.
    Amicalement
    F.

  30. bonjour, je n’ai rien lu de vous et pourtant je me sent proche ; je vous invite a partager cet article . bien a vous et a vos proches si nombreux. olivier

    POINT DE VUE de « CLIVE HAMILTON » essayiste australien et professeur en éthique publique
    La nécessité de garder espoir semble admise comme un postulat indiscutable. Les organisations environnementales s’évertuent à diffuser des campagnes de communication optimistes, croyants que des messages négatifs propageraient la résignation et l’apathie ;
    Pourtant n’y a- t-il pas un stade ou, face à l’accumulation des données, l’espoir deviens mensonger ? A moins que les prévisions des climatologues ne soient gravement erronées, affirmer aujourd’hui qu’il est encore temps d’éviter des perturbations climatiques sévères est manifestement trompeur. En le faisant croire, les groupes environnementaux entretiennent de faux espoirs, ce qui est cruel.
    Est-ce qu’accepter le fait qu’il soit trop tard pour empêcher un réchauffement de trois ou quatre degrés, avec toutes les conséquences qui s’ensuivent, détruit tout espoir et conduit à l’apathie ?Pour certaines personnes ce sera sans doute le cas . Comme Renée Lertzman ( chercheuse qui étudie la dimension psychologique des enjeux climatiques)l’a montré, l’apathie peut être un moyen de nous protéger. Bien qu’elle soit généralement comprise comme l’absence de sentiments à même de servir de fonction psychologique utile.
    L’inaction ne signifie pas l’absence d’inquiétude, mais peut relever d’une stratégie visant a se prémunir de l’angoisse et de la détresse qui découlent d’une trop grande préoccupation : «  si je ne me soucis pas ,je ne vais pas me sentir mal. »
    Dans de nombreux pays, le besoin d’optimisme est une puissante norme émotionnelle. Kari Norgaard cite un professeur en Norvège,qui a estimé qu’il était préférable de ne pas évoquer ses propres doutes et sentiments d’impuissance devant le réchauffement climatique afin de laisser à ses étudiants un semblant d’espoir. L’optimisme comme norme prégnante aux états-unis, ou règne la culture du développement personnel.
    Bien que nous estimions généralement qu’être déterminé à faire face à la réalité est un signe de bonne santé mentale, de solides arguments établissent qu’un esprit humain normal interprète les événements de manière à se les représenter en «  fictions bénignes » pour soi même , le monde et l’avenir.
    La psychologue Shelley Taylor soutient que «  la capacité intellectuelle à interpréter à son avantage une tragédie et à éviter d’être submergé par l’angoisse et la douleur existentielle est un remarquable accomplissement ».
    L’ »optimisme irréaliste »est une inclination à prédire ce que nous préférerions voir advenir plutôt que ce qui risque objectivement d’arriver. Pourtant il est essentiel de faire la distinction entre les illusions qui s’adaptent et répondent à la réalité telle qu’elle s’impose a nous, et les hallucinations qui persistent malgré l’évidence du monde extérieur.
    Dans Requiem pour l’espèce humaine, j’affirme que face aux preuves si accablantes qu’un changement climatique de grande ampleur est devenu inévitable, l’illusion saine s’est muée en hallucination malsaine. Maintenir l’optimisme malgré les faits, notamment en entretenant une foi infondée dans le pouvoir des consommateurs ou dans le salut technologique, cela risque de transformer l’espoir en fantasme.
    Combien de temps faudra-t-il pour que les gens bien intentionnés, qui ont accepté le message du consumérisme vert-(ce message qui nous dit que nous pouvons tous avoir un impact en changeant nos comportements)-, commencent à se dire « j’ai fait ma part depuis des années, mais les données sur le réchauffement climatique ne cessent de s’aggraver » ? Peut -être est-ce juste trop difficile. Peut-être que notre évolution en est restée à un stade ou nous ne sommes capables que de répondre à des menaces immédiates et visibles pour notre propre sécurité, et que nous ne sommes tout simplement pas outillés pour répondre aux menaces qui se situent assez loin dans l’avenir et qui ne sont visibles que parce que les scientifiques nous disent qu’elles arrivent.
    Correspondant expérimenté puis chef de service à la BBC, Mark Brayne se demandait ce qu’il faudrait pour que les médias d’information et les décideurs politiques prennent au sérieux le changement climatique, «  comme une menace actuelle et existentielle pour la survie de notre espèce » ; Sa réponse « pour parler franchement, je regrette d’en avoir conclu que cela ne se produira qu’au moment ou un très grands nombre de personnes des pays riche commenceront à mourir. C’est- a -dire quand les victimes se chiffreront en centaines de milliers ou en millions, et qu’elles seront très clairement dues au changement climatique  ». le problème étant bien sûr qu’une fois que ces « Pearl Harbors climatiques » se seront produits, il sera trop tard pour faire quoi que se soit..
    Nous sommes souvent préoccupés par des craintes viscérales qui sont grossièrement exagérées et devons utiliser nos facultés cognitives pour nous convaincre qu’il s’agit là d’anxiété excessive. C’est la base de la thérapie cognitivo-comportementale. Dans le cas du changement climatique cette thérapie se fait dans l’autre sens ; nous devons nous persuader d’avoir peur en utilisant des informations abstraites. Pour l’heure, il semble plus facile de mobiliser les gens en invoquant la crainte d’une augmentation des prix du pétrole qui serait provoquée par des politiques visant a réduire les émissions de gaz a effet de serre (même s’il a été prouvé que le préjudice économique serait mineur) que de persuader les gens à craindre les effets du dérèglement climatique(pour lequel il a été prouvé que le préjudice serait immense ).Nous devons utiliser nos facultés cognitives pour prendre au sérieux les preuves du changement climatique et réaliser que nous avons de quoi avoir peur .
    Une fois que nous traversons la rivière des vœux pieux qui sépare la rive du déni de la rive de l’acceptation, je pense que nous pouvons adopter deux position,que Nietzsche a appelé le pessimisme de la force et le pessimisme de la faiblesse.
    Le pessimisme de la force conduit à affronter les faits tels qu’ils se présentent, à accepter pleinement le danger, et a entreprendre une analyse calme de ce qui est.
    Le pessimisme de la faiblesse caractérise ceux qui s’enfoncent dans le découragement, qui adoptent une posture de soumission et capitulent devant la situation, la conscience lasse, s’en remettant au destin inéluctable.
    Nous pouvons supposer qu’une fois que nous aurons pris pleinement conscience des données de la climatologie et que les vœux pieux seront devenus intenable, les gens se diviseront dans ces deux catégories : les pessimiste de la faiblesse et ceux de la force. Au lieu de propager le mensonge de l’espoir, notre tâche consiste désormais à développer des stratégies politiques fondés sur le pessimisme de la force.

  31. Courage Fabrice, tenez bon, nous avons tellement besoin de vous!
    Je suis votre blog quasiment depuis le début, vous avez grandement contribué à former ma pensée et à nourrir ma réflexion sur tout ce qui concerne l’écologie, c’est-à-dire la vie en général.
    je vais me prêter à l’exercice que vous proposez, avec grand plaisir.

  32. Très cher Fabrice,

    Je reviens du pays de Hvala. Si près et si loin de la folie des hommes, là où l’on n’entend que le souffle du vent dans les branches des grands sapins, le grondement du torrent ou le cri du gypaète. Je n’étais pas seul. Fabrice, vous m’avez tenu compagnie toute la journée. Nous nous sommes posés de longues minutes sur un rocher enneigé, face à l’immense muraille qui accueille Hvala et ses oursons, car elle vient de les mettre au monde. Une seule obsession pour cette mère exemplaire, les protéger, les élever, les éduquer, au péril de sa vie s’il le faut. Car la vie doit triompher, coûte que coûte. Vous le savez bien.
    Fabrice, je vous le promets, un jour prochain nous mettrons nos pas dans ceux de Hvala.
    En attendant tenez bon dans votre lit de souffrance. Nous pensons tous à vous. Très fort.

    Amitiés.
    Yves

  33. Coucou,

    Ne pas envoyer de moches nouvelles a Fabrice! Merci.

    Fabrice, Fabrice, Fabrice,

    Tu vas être super content. D’un seul loup, il y a deux ans, ils sont aujourd’hui deux pour ne faire qu’un. Un garçon et une fille. Nous allons avoir beaucoup de petits.

    Enfin …. pas nous, eux! 🙂 Mais nous allons tout faire pour les protéger!

    Gros gros poutoux,

  34. Cher Fabrice,
    Il fait gris dehors. Il pleut. Je n’hésite pas pour choisir un de vos textes à partir du mot Beauté
    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1775 Un ami me signale avoir vu le premier perce neige fleuri dans les gorges de l’Azou à côté de Rocamadour. Que les forces de la vie qui ont permis à cette plante un nouveau cycle annuel de floraison vous accompagnent et vous fasse renaître pour bagarrer de nouveau , comme vous savez le faire, au service de la Beauté de notre Planète. Amitiés JPJ

  35. Même douloureusement, la vie continue ! Merci pour ce blog.

    Chers amis de Fabrice

    Vous habitez sur une ZAD sans le savoir, sans le vouloir : le « secret des affaires » pour le plaisir de l’ extrême méchanceté, de l’innommable malveillance, de la puanteur macronnique et vallsante du bal de l’hollandie-(sarkosie)-fmi….en costume de TAFTA.

    Les macronneries de macron ,  » le secret des affaires » , nous confirment -droit dans les yeux sans sourciller- que les affairistes n’ ont que de grosses arnaques à nous cacher. =>ZAD à perpette !

    Les affairistes financiers ne sont pas dignes d’ être appelés des hommes. Ce sont eux qui tirent les ficelles, empoisonnent, tuent…pour assouvir leurs plaisirs de truands maffieux.
    Et pourquoi donc nos  » gouvernants » leur obéissent-ils ? Y aurait-il quelque chose à gagner, fifty-fifty ? HORS-LA-LOI-DES-HUMAINS !

    Les zadistes sont de fins limiers et ne se laisseront pas intimider par des lois de protection de la finance boursicotentante, toujours en train de cal-cul-er quel coup bas porter à la planète et aux peuples.

    Vous êtes allés à la manif républicaine ?
    Et vous ne bougez pas spontanément pour notre planète ? Notre sécu ? La solidarité ? Les migrants de Calais ? Etc…

    Putains cons , macron et sa clique nous biaisent !
    Et vous continuez à bosser COMME SI DE RIEN N’ETAIT ?

    C’est à mourir !

    Camille

  36. Bonsoir Fabrice

    Super le challenge des meilleurs textes! C’est une autre version ´du laboureur et ses enfants’ sauf que moi je suis convaincu d’y trouver des trésors. Je vous découvre et j’ai donc beaucoup à lire! Sachez que je suis là (on est tous là devrais-je dire) et que même mes silences vous accompagne.

    Je suis d’accord avec P.P, il faut constituer une masse critique et j’en fais maintenant partie. Gardons tous le contact et construisons ce mouvement de fond.
    Aussi, prenez tout votre temps pour nous revenir en pleine forme. On vous attend….

  37. Moi, je sais qu’il faut dénoncer, apostropher, attaquer, se fâcher, mais ce que j’aime le plus, ce sont les moments de beauté. Beauté de l’âme humaine, comme dans « le ministre (de la pêche du Sénégal), qui aimait pirates et poissons », beauté des animaux que nous devons défendre car elles ne ne peuvent le faire seules, comme dans « les navires de Sea Shepherd éperonnés ».
    Les hommes qui luttent sont importants d’autant qu’ils sont peu nombreux à se tenir debout.
    Bon courage à toi. Amicalement.

  38. Pour parler des « trolls », il semblerait que les AMAP soient aussi infectées par ce genre d’individus. Témoin le message reçu aujourd’hui sur la liste de diffusion de l’Amap dont je suis membre. Je voudrais savoir ce que vous avez à exprimer à ce sujet.
    Plein de pensées pour Fabrice et merci à vous tous et surtout à ceux qui me donneront leur avis. A partir de là, ce n’est plus moi qui parle. Qu’en pensez vous?

    « Le fait que le bio s’industrialise est la preuve de la prise de conscience collective et la montée en puissance qui s’est ensuivie. Je me souviens du temps où les commerces bios étaient rares, on y trouvait quelques légumes flétris et on passait pour des fous (les clients).
    Je considère que les marges de 0.9 % d’OGM sont des tolérances et clairement pas des invitations à passer aux OGM (à condition qu’elles ne soient pas revues dans le futur). Cela permet de labelliser bio un produit qui aurait un certain degré de pollution certes mais serait 99 % non OGM. Vouloir vivre dans un monde paysan me paraît une utopie. Cependant les amap se développent, nous avons la chance den profiter, et
    > C’est un quasi miracle dans ce monde !!! Le paradigme alimentaire a bien évolué depuis quarante ans, nous n’échapperons pas à cette industrie qui récupère cette « tendance verte ». Continuons de travailler à l’avant garde !

  39. Que cela doit être difficile… lectrice silencieuse car les mots sont toujours mal assurés, je ne peux écrire plus, mais sachez que je vous soutiens du plus fort que je peux, en pensant à vous.

  40. Ok, je vais aller à la pêche, je ne vois pas trop en quoi cela pourra t’aider davantage que tous ces mots d’espoir qui se déroulent sous mes yeux, mais je le ferai bien volontiers… Et j’ai déjà quelques idées de ce que je vais piocher ! De ton côté, fais-toi aider par les jolies infirmières pour mettre de côté toutes les adresses mail qui vont te tomber dessus, et tu vas nous fabriquer la plus grande mailing list de personnes à la fois énervées contre le monde politique et en empathie avec la vie ; ça sera le premier assemblage de grains de sables pour bloquer la machine, à manier donc avec précaution pour en faire bon usage… Tout le monde est avec toi, ne lâche pas l’affaire !
    Courage
    Frantz

  41. Cher Fabrice,

    Lecteur depuis toujours de « Charlie-Hebdo » et de ses ancêtres mais aussi de vos livres, je ne puis que vous apporter mon soutien inconditionnel
    Je veux bien jouer à ce jeu consistant à sélectionner 3 articles parmi les 1600 existants.On peut parfois désespérer en étant hospitalisé mais la victoire sera au bout, j’en suis sûr.
    Les causes que nous défendons et que l’on peut résumer par le respect du vivant ont besoin de vous.
    Avec tout mon soutien.

  42. En voici un pour moi représentatif de la difficulté de faire bouger le monde de la difficulté de se battre en marge contre tous et de l énergie démente que cela nécessite
     » Le sous-commandant Marcos n’est plus »

  43. Cher Artza, ce que vous entendez n’est pas le souffle du vent dans les branches, mais la réponse de la forêt au vent.

    Courage Fabrice, courage…

  44. Cher Fabrice,

    Des hauts et des bas, tel est hélas le lot quotidien des guérisons. Je vous souhaite beaucoup de courage et d’énergie pour arriver à lire tous ces messages de soutien qui nous vont droit au coeur à nous aussi. J’avais acheté dès qu’il est sorti votre dernier livre. Je ne l’ai toujours pas lu mais cela ne saurait tardé. Je suis un peu votre combat et le partage pleinement. Merci de garder le lien avec nous car ces moments d’échange nous sont aussi profitables qu’à vous. Il reste tant de chose à faire encore… mais chacun apporte sa graine et les consciences avancent. Je vous embrasse. Florence

  45. bonjour Fabrice

    en train de lire votre dernier livre  » un empoisonnement universel » clair net précis pédagogique et agréable à lire bref comme vos autres bouquins ;
    sinon, ce soir mme la ministre de l’écologie ( de quoi?) passait sur france inter dans l’émission « tous politiques » , consternant, cette personne est une calamité pour l’environnement;
    mieux vaut que vous ne l’ayez pas écoutée, c’est un coup à faire une rechute.
    tenez bon
    marc

  46. Cher Fabrice,

    On ne se connait pas mais vous m’êtes « cher » quand même. Le 7 janvier, la moitié de ma bibliothèque a été tuée, notamment l’étagère « Oncle bernard » qui m’a beaucoup touché car je suis économiste en environnement.

    J’y suis finalement retourné, j’ai retrouvé avec plaisir vos livres dont le premier acheté : la faim, la bagnole, etc …. et j’espère qu’elle continuera de s’agrandir avec, aussi, les livres de Fischetti.

    Je vous avais aussi écouté au salon primevère et je reçois le programme du primevère 2015, vous y êtes annoncé sous réserve, j’espère que la réserve sautera si je peux employé ce terme ! Sinon, ce sera l’an prochain !

    Je vais essayer de jouer à votre jeu, même si je suis plus lecteur de vos livres que de votre blog.

    Quand je vois le courage que ma fille développe pour soigner sa tumeur cérébrale, je ne doute pas une seule seconde que vous surmonterez ces opérations.

    Allez, je retourne à mon SDAGE, oui je sais, ça sert pas à grand chose !

    Tous nos voeux de bonne continuation.

    Olivier et Morgane
    (ma fille qui « souhaite à Charlie de continuer »)

  47. Cher Fabrice,
    Surprise de découvrir sur le blog des villes et des pays où j’ai aussi vécu ou voyagé, c’est avec un grand plaisir que je relève votre défi.
    Amitié. Laura

  48. Bonjour Fabrice,
    je pense souvent à vous, j’espère que vous vous remettez, et je trouve que l’idée du jeu est géniale. Je vais m’y atteler.
    Je n’ai lu que la faim, la bagnole, le blé et nous..édifiant!J’ai de la chance, il y a tous les autres à lire!
    Je suis de tout coeur avec vous, amoureuse des oiseaux, fan de charlie bien sûr, je tiens à vous!

  49. Cher Fabrice,

    Le défi n’est pas mince, les choix s’annoncent difficile. Surtout pour les « fidèles » lecteurs et lectrices… Depuis Politis. Hé ! Avant même le blog…
    Mais ce sera fait avec plaisir ! C’est le moins qu’on puisse faire. Pensées affectueuses.
    Leyla

  50. Comment les financiers marchandent la nature.

    Jusqu’où ira le cynisme de la finance ? Après avoir fait joujou avec les maisons des Américains, provoquant la crise de 2008 dont nous n’avons pas fini de payer les dégâts, voici qu’elle met en place la même machinerie spéculatrice et mortifère avec la nature. Sauf que, cette fois, nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas.

    Un formidable documentaire décrit comment les affaires ont déjà commencé tambour battant. Comment la forêt amazonienne est cotée sur la première Bourse verte du monde. Comment des fonds d’investissements proposent des portefeuilles d’espèces en voie d’extinction : «Vous prendrez bien 50 actions orangs-outangs, 30 actions mouches, 40 actions sauterelles ?» – incroyable et triste exemple de la «mouche des sables amoureuse des fleurs», en Californie, «sans doute la plus chère du monde», qui a déjà fait gagner 20 millions de dollars à la «biobanque» qui la «protège». On découvrira aussi comment la plantation d’arbres en Ouganda, pour absorber du carbone dans le cadre du marché du même nom, se fait au mépris des populations locales. Certains, comme l’économiste indien Pavan Sukhdev, sont persuadés que donner un prix à la nature et aux innombrables services qu’elle nous rend permettra de la sauver. D’autres, telle sa compatriote Vandana Shiva, estiment que c’est signer son arrêt de mort, donc celui de l’humanité. «C’est jouer à Dieu, s’alarme une autre écologiste, Jutta Kill. Quand ceux qui prônent ce concept se rendront compte que, même aujourd’hui, on ne peut pas se prendre pour Dieu, les dégâts seront déjà faits.» N’en déplaise aux pompiers pyromanes en cravate, personne ne fera plus d’affaires sur une planète morte.

    Pour les Franciliens, afin de prolonger la réflexion et de comprendre l’ampleur du danger que nous avons nous-même créé et – ouf ! – reprendre un peu espoir en découvrant des solutions viables, elles (!), précipitez-vous aussi au 32e Festival international du film d’environnement. Du 3 au 10 février, 101 films, 20 webdocumentaires et moult rencontres. Le tout… gratuit !

    (Rens. : festivalenvironnement.com)

    Coralie SCHAUB

    Nature, le nouvel eldorado de la finance.

  51. Bonjour Fabrice,
    je me souviens de nos « balades sauvages » pour le magazine « Terre sauvage », il y a maintenant 20 ans. De nos discussions, par exemple sur le sentier des douaniers, vers la baraque Vauban, du côté de Carterets, dans la Manche… Je me remémore notre commun pessimisme sur la capacité des hommes à se comporter de façon moins idiote et moins ravageuse… Je me rappelle aussi le vent du large, qui nous lavait en quelque sorte le cerveau, et nous remettait un peu d’optimisme au coeur. Dans ce moment où tu souffres, j’espère que ce souvenir au parfum d’iode, sonorisé par les mouettes, te rendra la force de te battre, et de triompher, pour ce qui te concerne, de la pire imbécillité criminelle dont les hommes soient capables : la guerre. Je t’embrasse, Yves.

  52. Fabrice,

    c’est super dur ce que tu nous demandes! comment choisir les meilleurs? ils ont tous un truc qui mériterait d’être mis en avant! mais je tenterai de faire un choix…je vais passer du temps dessus alors que je suis en plein dans la chimie affolante….J’imagine que tu n’en peux plus de l’hôpital un gars comme toi qui aime tant l’air libre. Mais va falloir que tu t’accroches car nous on t’attend. Je t’embrasse fort. Super le mail, tu vas vite être débordé.

  53. Cher Monsieur,
    Je préférerais vous appeler cher Fabrice mais la première fois que je m’adresse à quelqu’un, impossible, bloquée.;-)
    Je vous ai « rencontré » à travers votre livre « Bidoche… ». Après l’avoir lu et apprécié, je l’ai donné à la bibliothèque de la ville où j’habitais à ce moment-là. C’est un petit geste militant que je répète autant que faire se peut avec tous les livres qui traitent intelligemment de la cause animale.
    J’ai appris avec effroi que vous étiez au nombre des victimes de Charlie et ensuite avec soulagement que vous étiez au nombre des survivants.
    Je ne sais trop quoi vous dire pour vous aider étant moi-même atteint d’une saleté de maladie neurologique. Peut-être dire que je vous comprends et partage, épuisement, douleur etc. La seule différence, c’est que vous êtes encore jeune et que, du moins je l’espère, votre pronostic vital n’est pas engagé.
    Si mes forces me le permettent, je vous promets de vous donner les titres des articles m’ayant le plus intéressé.
    Bien cordialement!

  54. larmes aux yeux – courage Fabrice, je ne sais pas ce qu’ils veulent vous faire (il semble qu’il y ait même une 3e opération) mais tenez bon, d’après ce que je lis, nous sommes vraiment nombreux à penser à vous et espérer votre retour bientôt !
    en attendant, je vais m’atteler à votre demande même si c’est un travail de titan 🙂 j’espère avoir trouvé ces deux textes qui sortiront du lot avant votre sortie !

  55. Pour ma part, je n’ai pas suffisamment exploré le site pour pouvoir choisir 2 ou 3 articles et les mettre en avant. Il en est un, cependant, qui a retenu mon attention. C’est peut-être le seul qui n’a rien à voir (du moins directement) avec l’objet du site. Il s’agit d’un article sur l’affaire Daeninckx :
    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=20
    Pour avoir suivi l’affaire depuis le début (et même avant puisque j’ai eu l’occasion de lire des extraits de « La Guerre Sociale », qui ne sentaient effectivement pas bon), je peux dire que c’est l’article le plus complet et le mieux documenté que j’ai lu sur cette affaire. Qui plus est nuancé puisque Fabrice admet les erreurs de jeunesse de Quadruppani et reconnait que Daeninckx avait raison de débusquer les rouges-bruns qui gravitaient autour de l’Idiot international.
    Une affaire qui me laisse un goût d’autant plus amer que je tiens Daeninckx et ceux qui l’on soutenu contre Quadruppani (Jean-Bernard Pouy, Frédéric Fajardie, Roger Martin, Dominique Manotti…) comme d’excellents écrivains et que je pense la même chose des amis de Serge Quadruppani (Gérard Delteil, Thierry Jonquet, Maurice Rajsfus, Jean-Pierre Bastid).
    Un véritable gâchis que cette bagarre au sein de la gauche de gauche !
    J’espère qu’aujourd’hui on fout la paix à Quadruppani et qu’il peut de nouveau être invité dans les lieux où il doit être.
    J’aimerais tout de même savoir si Daeninckx a fini par consulter, son cas me semblant [bip.bip] (on peut couper cette dernière phrase si ça elle est susceptible de poser des problèmes juridiques au tenancier de ce blog).

  56. Bonjour et bonne chance pour la suite, des textes j’aurai pu en retenir une trentaine, parmi ceux ci j’en ai seléctionné 3 pour le moment :

    Les baleines bleues auraient-elles tout compris ?

    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=784
    pour la préservation des espèces, des milieux et de la notre mais aussi pour l’intelligence des cétacés, méconnue, peutêtre plus développées que la notre pour le cas de la baleine à bosse (95% du cerveau consécrée à la reflexion, contre 90% chez nous)

    La véridique histoire des pionniers de l’antimondialisation

    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=42

    Une halte à propos de Victor Serge (en défense)

    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1145

    sur les luttes à venir, nécessaires pour sortir des crises actuelles et sur les luttes passées qui ont eu un succés comme pour le cas de la Makhnovtchina, contre les allemands, les autrichiens et  » les blancs », même si elle a été tenu en échec par les « rouges »notamment du fait de la propagande du gouvernement soviétique de l’époque. S’inspirer des succès t des échecs passés, permettent d’être plus efficace pour l’avenir.

    Si tu as des questions pour plus d’éclaircicements, réponds moi.

    Bon rétablissement Philou.

  57. @ porcinette
    Je ne sais pas si ce blog est un support publicitaire pour tout et n’importe quoi (vu que ça jacte en rosbeef, on peut s’interroger sur le contenu du machin).

  58. Mr Varlin,

    Bonjour,

    A propos du lien,

    Bravo. De ne pas avoir lu la suite.

    Vous êtes sur le point de voir comment Wall Street a littéralement «acheté» la santé de votre et celle de votre famille .

    La nourriture, vaccins, médicaments, l’assurance et l’industrie de la santé sont une entreprise de plusieurs milliards de dollars … davantage axé sur les bénéfices que les vies humaines.

    Si cela peut faire comprendre, a ouvrir les yeux sur les multiples magouilles, je ne vois pas en quoi le lien semble foireux! Rosbeef ou pas. Ne faudrait-il que s’informer en Gaulois?

    Avec le sourire. Merci de cesser de me courir sur le haricot, quant a mes liens envoyés! Dans un panier, ce n’est pas parce qu’un fruit semble blet, que tout les autres le sont.

    Bien a vous,

    Enormes bises a Winnie. Grattouilles derrière les n’oreilles.

  59. C’est vous qui ne lisez pas. J’ai écrit que je m’interrogeais sur le contenu. Ce n’est pas correct de balancer des liens vers des sites en langue étrangère sans dire de quoi ça cause. Ça s’apparente à de la vente forcée. Vous n’êtes pas seule au monde, internet ce n’est pas forcément la jungle si chacun y met un peu du sien.

  60. bien tard, voici mon triptyque… et un peu plus… bien évidemment c’est subjectif (plus indicateur de mes centres d’intérêt que d’autre chose)

    j’ai pioché dans les dernières années seulement 2013/2014

    car j’ai une cervelle de pépin, incapable de me plonger dans plusieurs années d’articles

    et -comme Philou- j’fais tout de travers (en postant dans les commentaires) mais volontairement (ça m’intéresse de survoler la sélection des autres! peut-être la mienne fera (re)-découvrir qqs articles à certains/es)

    donc:

    Une réponse à Hervé Kempf (sur les violences faites à Nantes)
    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1700
    car vous y déplacez la ligne de lecture des événements. votre positionnement est plus radical mais votre argumentation explicite et structurante

    L’état réel du monde (l’enfumage de l’entreprise Wilmar)
    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1647
    car naïve et -il faut bien l’avouer- peut-être encline à une paresse intellectuelle, je me laisserais volontiers berner par les attrape-nigaud ennemis, les chausse-trape et autres pièges à cons. ou plutot par les bonbons, les douceurs, tous ces trucs qui font dormir et que les grandes entreprises distribuent sans compter.
    … d’où la nécessité de lire des articles qui dégrisent, qui secouent

    Ce qu’il faut (peut-être) faire
    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1830
    celui-là, je l’ai découvert il y a qqs jours en parcourant les thématiques de votre blog.
    simplement d’accord avec les 3 points évoqués

    mais aussi

    Marie-Lys Bibeyran contre les châteaux du Médoc
    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1749
    car les portraits/ les batailles incarnées marquent ma mémoire plus aisément

    pas de vous: La lettre d’Alexandre Grothendieck (1988)
    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1829
    noblesse du geste, clarté du discours

    en me baladant dans l’historique de votre blog, je vérifie combien vos articles sont lestés intellectuellement et factuellement (ce qui est très appréciable)

    et aussi, bien sûr, combien vous canardez eelv. j’en suis. en dilettante et pointillé. avec des réserves quelquefois. mais je dois reconnaître que le discours d’eelv participe à m’ouvrir les yeux sur des problématiques et réalités actuelles. yannick jadot et le tafta, michèle rivasi et l’atome, etc. il est vrai que je ne suis pas l’actualité eelv de façon très minutieuse et/ou méthodique, et considère/flaire peut-être davantage les personnes que la machine.. mais e. cosse me parait avoir des qualités : sens de l’écoute, constructive, parcours original, appel à un militantisme bonhomme

    bon voilà,

    j’espère que vous recouvrez peu à peu vigueur, santé et fureur d’écrire

    prenez le temps qu’il faut pour aller mieux… rien ne presse

    la vie est là qui vous attend

    patiemment

    🙂

    (ce matin sur france musique, jean-jacques annaud et son dernier film « le dernier loup »)

  61. Bonsoir,

    Mes excuses. Loin de moi de vouloir mettre du foin!

    Sur ma « machine » le texte résumé en « rosbeef » (commencer déja par respecter la langue d’autrui 😉 ) sort traduit en français.

    La nourriture, vaccins, médicaments, l’assurance et l’industrie de la santé sont une entreprise de plusieurs milliards de dollars … davantage axé sur les bénéfices que les vies humaines.

    Avec des interviews exclusives avec les experts les plus reconnus du monde de la recherche, de la médecine, des soins holistiques et de la santé naturelle … acheté expose l’histoire cachée (et mortelle) derrière tout cela.

    Voila. Ensuite, libre a vous, par choix, personne ne vous force a acheter. 🙂

    Bien a vous,

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