Vite, ils vont s’envoler !

Pascale – merci, merci, merci – m’envoie une adresse électronique, que je vous offre en retour : c’est ici.

Je déteste en général les intrusions dans les univers où ne sommes pas invités, mais je dois dire que cette caméra planquée dans un nid de faucons crécerelles prêts à l’envol me plaît énormément. J’ai peur que le spectacle soit impossible pour ceux qui ne disposent pas de l’ADSL et d’une machine plutôt récente. Qu’on me pardonne !

Je vais faire au passage un aveu qui compte : je rêve très souvent que je vole. Mieux : je ressens alors de sensations que je suis bien certain de ne pas connaître dans cette pauvre vie réelle du matin suivant. Est-ce normal ?

15 réflexions sur « Vite, ils vont s’envoler ! »

  1. Le delta-plane c’est pas mal, on a vraiment l’impression d’être comme les oiseaux, enfin j’imagine. Et quand ce sont les Pyrénées en dessous.. Ca fait longtemps, mais je n’oublierai jamais ces vols silencieux. C’est comparable à rien d’autre sauf peut-être aux rêves.

  2. Une autre chose m’embête : j’ai une machine puissante et récente, avec Linux. J’ai une connexion ADSL largemnt capable de 3 mégaoctets par minute. Je ne verrai rien.
    La page proposée me dit qu’il me manque un « plug-in », mais sans préciser lequel. C’est fait exclusivement pour les utilisateurs de Windaube !
    Et tant pis si ce n’est pas le bon blog, coproclaque !

  3. Jean-Paul, essayez avec le bouton « demarrer dans un autre player », « Bild in eigenem Player starten ».
    Chez moi ca marche avec le lecteur VLC qui doit exister chez Linux.

  4. Concernant les vols de nuit, il m’arrive régulièrement la même chose. Je marche et tout à fait naturellement, je décide, semble-t-il de me rendre plus léger. Mes pieds se détachent doucement du sol et je m’élève à la verticale tout d’abord, puis m’incline petit à petit pour planer et aller où bon me semble sans cape ni bras tendus vers l’infini….Il n’y a ni vertige, ni haut-le-coeur, juste une sensation de calme, de paix et de laissé aller….Et pour tout vous dire, la sensation est tellement forte qu’il m’arrive bien souvent d’éprouver au réveil la sensation d’avoir réellement volé. D’en être totalement convaincu. Si si. Je vous assure avoir arrêté de fumer il y a bien longtemps. En tout cas, je suis bien content de partager ce rêve ici et le souhaite à tout le monde… D’ailleurs, et vous ? Comment volez vous ?

  5. Cyril,

    Ah, là, c’est intime. Mais bon, j’ai encore eu un rêve cette nuit même. Et le plus souvent, il me suffit de pousser sur mes pieds pour ensuite virevolter, parfois très haut. Le problème, si c’en est un, c’est que les éventuels spectateurs ont l’ai de s’en moquer éperdument.

    Je vous signale deux livres que j’adore et qui parlent à leur façon de ça. L’Arrache-coeur, de Vian, mais il faut disposer d’une limace bleue, que je cherche depuis des années sans l’avoir trouvée.
    Et puis l’indispensable M. Vertigo, de Paul Auster.

    Bien à vous,

    Fabrice Nicolino

  6. « Volare… oh, oh!…
    Cantare… oh, oh, oh, oh!
    Nel blu, dipinto di blu
    Felice di stare lassu

    E continuo a volare felice
    Piu in alto del sole ed ancora piu su,
    Mentre il mondo pian piano scompare « …

  7. « le tue braccia e le tue mani sono ali
    siamo in volo verso il regno millenario. »
    oui, les italiens , pour parler de vol, à commencer par léonard !(que je ne cite pas là)

    du moment qu’on ne vole pas comme dans « brazil » !
    personnellement, je suis plutôt une fille du torrent, et si j’admire une buse qui chasse en vol , c’est d’eau que je rêve, scintillante, en furie, transparente, silencieuse , accueillante

  8. Mr Vertigo. Paul Auster. Indispensable, en effet. Et L’Arrache coeur le deviendra sans doute sous peu. Merci à vous.

  9. « Dans une partie de la Thrace, au-dessus d’Amphipolis, les hommes et les éperviers chassent en quelque sorte de compagnie : les hommes font lever les oiseaux du milieu des bois et des roseaux; les éperviers rabattent les oiseaux qui s’envolent, puis les oiseleurs partagent le butin avec eux : on dit qu’ils saisissent en l’air la part qu’on leur envoie, et que lorsque vient le moment de la chasse ils invitent à profiter de l’occasion par leurs cris et une manière particulière de voler. Les loups de mer (le bar, porca labrax, L.) font quelque chose de semblable dans le Palus-Méotide: si les pêcheurs ne leur donnent pas leur part, ils déchirent les filets qui sont tendus. Les éperviers ne mangent pas le coeur des oiseaux. L’épervier de nuit s’appelle cymindis; (la grande chouette épervier, strix uralensis, Pall.); il est rare, même dans les forêts; pendant le jour il voit moins bien; il fait à l’aigle une guerre implacable, et souvent on les prend accrochés l’un à l’autre…..Les merles, les grives et les étourneaux s’en vont aussi dans les contrées voisines; mais ils ne perdent pas leurs plumes, et ils ne se cachent pas. On les a vus souvent dans la lieux où ils vont chercher leur nourriture pendant l’hiver; aussi est-ce surtout en hiver que les grives abondent dans la Germanie. On peut assurer que les tourterelles se cachent et perdent leurs plumes. Les pigeons ramiers émigrent aussi; mais où ? c’est ce qu’on ignore. Les étourneaux ont une manière de voler en troupe qui leur est propre, et de former une sorte de peloton arrondi, chacun cherchant toujours à se rapprocher du centre. Les hirondelles seules ont un vol flexueux et rapide, ce qui les empêche de devenir la proie des autres oiseaux : enfin ce sont aussi les seules qui ne prennent leur nourriture qu’en volant. »
    texte de pline l’ancien (histoire naturelle). c’est que je souhaite, c’est que dans 2000 ans, on puisse savoir de quels animaux du quotidien ces textes parlent …

  10. Eeehh, doucement les références de lectures indispensables ! Je suis encore dans le tome 2 de Lewis et Clark… Puis Totem du loup…

    Pioché presque au hasard dans le tome 1 de L&C :

    (le 25 avril 1804, dans le haut Missouri) « Toute la région est couverte de troupeaux de bisons, d’élans et d’antilopes ; les daims abondent également, mais ils restent cachés dans les bois. Les bisons, les élans et les antilopes sont si doux que, lorsque nous passons près d’eux tandis qu’ils paissent, nous n’éveillons nulle inquiétude ; et lorsque nous attirons leur attention, ils s’approchent souvent de nous pour découvrir ce que nous sommes. Parfois, ils nous poursuivent sur une distance considérable, apparemment dans la même intention. »

    (le 31 mai 1804) « À mesure que nous avançons, on se prend à croire que cet enchantement visuel n’aura jamais de fin. »

  11. Bonjour !
    J’étais passée par ici prendre un peu d’écologie, voilà que j’y trouve un peu de rêve …
    Je me permets de poster ceci, car votre question est une question qui m’a déjà beaucoup intriguée: en laissant de côté toutes les « interprétations » plus ou moins oiseuses du vol dans les rêves, il n’en reste pas moins que lorsqu’on rêve qu’on vole, (comme vous le décrivez, ce qui m’est déjà arrivé), nous inventons de toutes pièces l’apesanteur, nous ressentons physiquement l’apesanteur, qui (à part les cosmonautes et autres pilotes) est censée nous être totalement étrangère. Je ne sais pas pour vous, mais cette sensation n’a rien à voir avec « l’apesanteur » de l’eau, qui nous est connue (par extension du liquide amniotique, que nous pourrions avoir en mémoire) . On nous met tellement souvent en exergue  » le principe de réalité » – et donc la loi de la pesanteur, ma foi! – que cet exemple du vol dans les rêves m’a toujours semblé essentiel. Argument contre les trop-carrés ! Jusqu’ici ça n’était qu’une réflexion perso. La voici qui s’envole …Si quelqu’un peut me renvoyer un écho (livre , théorie sur le sujet ? comme le monde du rêve chez les aborigènes, par ex.)
    Mes excuses si cela a déjà été abordé. Pas pris le temps d’explorer plus avant votre caverne … Juste de passage en venant de chez l’yves d’à-côté ! Cordialement.

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