Sur le dérèglement climatique (à Dominique Guillet et tous autres)

Plusieurs lecteurs, dans leurs derniers commentaires, font des allusions plus ou moins directes au dérèglement climatique en cours. Hacène, par exemple, pour qui j’ai l’amitié qu’il sait, est clairement sceptique sur le phénomène, et nous avons déjà eu, lui et moi, plusieurs échanges sur la question. Mais il n’est pas le seul, et loin de là. Depuis l’Amérique où il réside, Dominique Guillet m’a envoyé un texte qui pèse bon poids.

Dominique Guillet est le créateur de la merveilleuse association appelée Kokopelli (ici). Je crois pouvoir dire que nous nous aimons bien. N’est-ce pas, Dominique ? Il n’empêche que son long papier titré : Les Caniculs-bénis (une nouvelle hystérie religieuse au service de l’Ordre mondial, ici) m’a plongé dans une réflexion douloureuse, que vous pourrez lire – ou non – ci-dessous.

Dans l’affaire du climat, les choses sont à la fois terriblement simples et horriblement complexes. Ce qui est simple, c’est qu’une communauté mondiale de chercheurs est arrivée – une première dans l’histoire de la science en si peu de temps – à un consensus. Sur la base de séries climatiques de très longue durée – plusieurs centaines de milliers d’années « d’archives » cachées dans la glace de l’Antarctique -, ils ont constaté une corrélation très significative entre la concentration de CO2 dans l’atmosphère et la température moyenne. Ce qu’on appelle l’effet de serre.

Autre constat : il y a « forçage radiatif » depuis les débuts de la révolution industrielle. Les activités humaines ont fait brusquement augmenter la concentration en CO2. Enfin, fort logiquement, on peut constater une augmentation en cours de la température moyenne, nette depuis au moins un siècle. Si quelqu’un n’est pas d’accord avec ces trois points, qu’il veuille bien expliquer une bonne fois pour toutes en quoi. Et pourquoi. De manière simple, car je crois l’avoir été.

En tout cas, jusqu’à ce point de l’histoire, on y voit à peu près clair. C’est ensuite que tout s’emballe, car la question quitte le champ de la science pour entrer dans le domaine social, politique, et même psychologique. La science n’a rien de parfait. Elle se trompe, elle fait machine arrière, elle tâtonne. Et c’est pourquoi, bien que d’une manière brinquebalante et bien entendu discutable, elle obtient des résultats.

Dans le domaine du climat, les incertitudes et les erreurs sont FATALEMENT au rendez-vous. Et elles sont d’autant plus nombreuses que le sujet est d’une complexité qui dépasse l’esprit humain. Oui, qui le dépasse. Aucun cerveau, sur cette planète, ne sait ce qu’est le climat. Comment il évolue et évoluera. Quels rapports il entretient avec les autres éléments constitutifs de la biosphère. C’est ainsi.

Ce que le GIEC – un organisme scientifique international créé par l’ONU en 1988 – exprime au fond, c’est à la fois notre petitesse et notre grandeur, mêlées d’une façon indissoluble. La recherche, dans cet regroupement de cerveaux, est souvent peureuse, bureaucratisée, influencée sans l’ombre d’un doute par des considérations politiques et même économiques. Et alors ? Quel cénacle de cette taille et de cette importance réussirait à s’abstraire des rapports de forces sociaux  ?

Il faut donc faire avec les défauts de cette institution. Parce que c’est une institution. Et considérer que le GIEC est l’instrument imparfait dont nous disposons pour faire face à une menace parfaitement inédite. Faut-il l’améliorer ? Oui. Faut-il le critiquer ? Sans cesse. Peut-on s’en passer ? Non. Dans l’hypothèse, qui court ces jours-ci, où nous entrerions dans une phase de refroidissement de quelques décennies, cela ne changerait rien à rien. À notre échelle, c’est considérable. À celle de la vie, qui se compte en milliards d’années, ce n’est pas même un souffle. La question qui restera posée demain est la même qu’aujourd’hui : peut-on laisser augmenter la concentration de CO2 – et autres gaz à effet de serre – sans courir le risque d’une déstabilisation du climat, ouvrant la voie au chaos ?

Je crois que ceux qui se poussent du coude d’un air entendu, prétendant à demi-mot qu’on les mène en bateau, expriment à leur insu une peur terrible, une terreur même de l’avenir. Je les comprends, notez-le bien, car en effet, les perspectives sont angoissantes. Mais ce n’est pas une raison pour nous ressortir les vieilles lunes d’une sorte de conspiration mondiale. Or c’est bien ce que font la plupart des « objecteurs du réchauffement climatique ». Profitant des nombreuses zones d’ombre d’un dossier extraordinaire, qui cache encore d’innombrables surprises, ils tentent de (se) rassurer en accusant les porteurs de mauvaises nouvelles. En l’occurrence, et prioritairement, le GIEC.

Je ne vais pas vous imposer un traité sur l’histoire du complot mondial tout au long du siècle dernier. Ce serait intéressant. Mais je ne veux pas, car ce serait au passage disqualifier ceux qui, de bonne foi, s’interrogent. Et ils sont nombreux. Moi, je leur dis d’homme à homme, d’homme à femme : quelle est donc votre explication ? Cessez un instant de tourner autour du pot et videz votre sac. Quelle explication ? La seule qui vaille ressortit à la théorie du complot, qu’on le veuille ou non. De mystérieux liens uniraient des centaines de scientifiques du monde entier, qui ne se sont jamais rencontrés pour la plupart. Tous se tromperaient, ou tous tromperaient, à l’exception de quelques valeureux, trimant dans leurs pauvres laboratoires délaissés, et qui seraient bien entendu ostracisés par leurs pairs.

Cette chansonnette est connue depuis des lustres. On veut nous rejouer l’affaire Galilée, et démontrer au passage que l’on a été plus clairvoyant que les petits copains. Mais merde, à la fin ! Dans le système en place, que je critique jusqu’à plus soif ici, un scientifique sérieux peut publier dans une revue sérieuse. Les intérêts d’État, les intérêts industriels, aussi puissants qu’ils soient quelquefois, ne sont pas en mesure d’empêcher les informations vérifiables de circuler. Si ?

On peut certes dérouter, mentir, gagner du temps. Mais le plus drôle, dans cette affaire de climat, c’est que les seules manœuvres de désinformation connues, établies, certaines, sont venues de la grande industrie, au travers de comités ad hoc, dès avant Kyoto. Encore ne s’est-il agi que d’actions de retardement, qui n’ont pu empêcher la connaissance – toute relative, toute provisoire – de se faire jour. Toute l’histoire des hommes est pleine de ceux qui jamais ne se résolurent à croire Cassandre. Je le rappelle pour ceux qui ont la mémoire courte, plus Cassandre disait vrai, moins on l’entendait. La vérité – la guerre de Troie, l’usage du fameux cheval pour entrer dans la ville et la ruiner – , trop affreuse pour être seulement considérée, se transformait à chaque fois en fatalité.

J’irai plus loin encore. Si même, et ce n’est assurément pas le cas, le réchauffement était un mythe, il faudrait alors parler de mythe fondateur. Car aucun problème, à ma connaissance, n’aura à ce point soudé la communauté humaine autour de sa destinée. Aucune affaire du passé n’aura permis de penser ensemble, de discuter ensemble, d’avancer ensemble, fût-ce de manière millimétrique. J’en reviens donc à mon interrogation. Que cherchent donc ceux qui mettent en doute le dérèglement climatique en cours ? Que veulent-ils réellement, et le savent-ils seulement ? Ce n’est pas au GIEC de s’expliquer. Ce n’est pas aux écologistes engagés dans la plus grande bataille de tous les temps. C’est à eux.

88 réflexions sur « Sur le dérèglement climatique (à Dominique Guillet et tous autres) »

  1. Cher Fabrice,

    On s’aime et j’ai encore plein de copains et de copines chez les « réchauffistes ».

    Quelques points à débattre.

    1. Tu poses la question, en parlant du GIEC, « De mystérieux liens uniraient des centaines de scientifiques du monde entier, qui ne se sont jamais rencontrés pour la plupart? » Faut-il en déduire qu’il existe aussi de mystérieux liens entre les 32 000 scientifiques (dont 9000 titulaires de doctorat) qui ont signé une pétition aux USA pour dénoncer l’arnaque climatique? Sont-ils tous soudoyés par Exxon ou sont-ils tous dans le « mensonge » parce que citoyens US? Je pense que dans cette affaire, on ne peut pas faire preuve de racisme nationaliste d’autant plus que le guru de la croisade, Al Gore, (dont « l’empreinte carbone » serait archi-vertigineuse s’il n’avait pas les moyens financiers de s’en « absoudre ») est US.

    2. Les membres du GIEC sont-ils tous des « scientifiques ». Non. Tout plein de délégués nommés par les états.

    3. J’ai omis de préciser que le GIEC avait escamoté de son 3ème rapport de « 2001 » le graphe de son 2nd rapport « 1996 » prouvant que les températures du réchauffement climatique du Moyen Age étaient encore beaucoup plus élevées que de nos jours. Est-ce vrai ou faux que ces informations aient été escamotées?

    4. Tu n’évoques pas le mystère des 90 000 mesures de CO2 effectuées depuis 1812 en Europe? Ont-elles existé, oui ou non? Faut-il mettre à la poubelle tous les travaux scientifiques antérieurs à l’émergence du GIEC?

    5. Tu parles de mythe fondateur. Je te renvoie à ton ouvrage sur les pesticides. Depuis 1945, les pesticides et l’agriculture toxique ne constituent-ils pas également un « mythe fondateur »? Et destructeur, pour le moins, de la biosphère.

    Il en est des mythes fondateurs comme des religions. A quoi nous relient-ils authentiquement? Sont-ils fertiles ou stériles ou destructeurs?

    Combien de cancers issus du réchauffement climatique anthropique?

    Que cherchais-je? A mettre en valeur, avant toute autre chose, que c’est la cancérisation de la biosphère qui est le danger n°1 qui menace l’humanité et que le réchauffement anthropique n’est qu’une diversion de plus.

    Je vais finir mon second article sur le « carbone », dont les terres agricoles sont affamées, et je vais m’éclipser de ce terrain miné. J’ai de plus en plus horreur de me battre sur les terrains qui ont été programmés par l’élite globaliste.

    Place aux Tribus du Futur. Les ours commencent à descendre des montagnes: c’est la période des mûres.

    On s’embrasse. Dominique

  2. Je suis perplexe depuis quelques temps de voir la différence de traitement médiatique concernant deux phénomènes qui, pour moi, sont également préoccupants: le réchauffement climatique d’une part (que je ne mets pas en doute, mais qui suis-je pour avoir à ce sujet un avis éclairé?) et l’imprégnation de tout notre environnement, air, terre et eau, par des produits toxiques d’une grande variété et d’une extrême nocivité.

    On nous rebat les oreilles du réchauffement climatique, et c’est à peine si on nous parle des catastrophes déjà produites par ces toxiques, l’air de nos maisons empoisonné, des abeilles qui meurent, des terres agricoles gelées pour cause de dioxine, les cancers, d’enfants en particulier, dont le nombre augmente sans que des tentatives sérieuses d’en préciser l’origine soient mises en chantier, impossible de tout énumérer.

    Faut-il opposer les deux thèmes? Au risque de provoquer une polémique qui ne ferait qu’aggraver la diversion? Ou simplement remettre en lumière ce thème des toxiques environnementaux qui apparemment dérange davantage, ne serait-ce que parce que l’opinion publique, mieux informée, y serait BEAUCOUP PLUS SENSIBLE qu’à celui du réchauffement planétaire.

    Car, on peut le déplorer, mais pour beaucoup de gens le réchauffement climatique reste assez abstrait. Alors que la perspective de voir mourir du cancer un de nos proches, pire encore un de nos enfants est nettement plus concrète et plus proche. Ne serait ce que parce que nous connaissons tous de gens pour qui c’est devenu bien réel.

  3. une troisième explication:
    je ne nie pas le réchauffement climatique,je ne sais pas.

    par contre, je ne suis absolument pas d’accord pour dire que c’est la cause principale de tous nos maux présents et futurs.
    pour moi,quand il y a un problème,on attaque le problème en face, en le désignant,pas en le contournant.

    le problème global c’est la pollution,
    l’augmentation de CO2 n’en est qu’une conséquence.
    s’attaquer au CO2 (et encore juste par une des faces)en ignorant les autres pollutions,c’est leur ouvrir bien grand la porte pour continuer de plus belle.

    tu demandes ce que je veux réellement ?

    j’ai 2 enfants,j’ai pris en conscience la RESPONSABILITE de les mettre au monde.
    maintenant il faut que j’assume.
    je pense qu’on se trompe de route,
    pire,je pense que des « élites » agissent en toute conscience pour qu’on se trompe de route,qu’on se focalise sur une fausse route.

    tu expliques aussi que j’ai peur.
    c’est vrai.
    mais si ils se trompent comme je le pense et que je n’ai pas exprimé mes doutes sous prétexte que c’est « trop incroyable »,je m’en voudrais toute ma vie.

    il y a 20 ans après un BTS Protection des cultures et une formation très poussée en hydroponique,je suis devenu paysan bio.
    j’étais convaincu que les paysans étaient en train d’empoisonner ,à petit feu, la population.
    je ne compte plus le nombre de personnes qui m’ont expliqué que c’était « trop incroyable »:
    jamais des scientifiques,des politiques,des citoyens avertis ne laisseraient des humains empoisonner sciemment leurs semblables,voire leurs enfants…
    je crois qu’un jour tu as répondu à cette affirmation.

    ne pas être d’acord avec le plus grand nombre n’est pas une position confortable mais aujourd’hui je suis serein car j’assume mon désaccord.

    cordialement

    pascal

  4. Le réchauffement n’est pas un mythe, Fabrice. De la fin des années 1970 à 2000, il a bel et bien eu lieu. Ce qui fait débat, c’est d’une part sa mesure, et, d’autre part, son explication. Mon constat est simple : en l’état des connaissances, il y a tout pour conclure en priorité (actuellement, depuis quelques années, pas depuis 1988) qu’il s’agit d’un phénomène naturel (d’ailleurs, même si les observations sont très lacunaires, le même phénomène aurait eu lieu dans le système solaire -mais c’est à prendre avec des pincettes). L’expression « dérèglement climatique » est à mettre à la corbeille. D’ailleurs, pour parler de dérèglement, il aurait fallu plutôt un changement de la nature des phénomènes et non de leur intensité.

    Les accusations de conspirationnisme n’ont pas lieu d’être. C’est d’ailleurs un peu facile. Si ce que dit le GIEC est faut, c’est qu’il y a conspiration ; il ne peut y avoir conspiration, donc le GIEC dit vrai ou tente de le faire. Bref, c’est comme ça parce que ça ne peut pas être autrement. Est-ce une argumentation qui tient la route ? Le consensus ? D’abord, ce n’est pas comme ça qu’on fait de la science. Et ce consensus qui n’a jamais été total existe de moins en moins. Comme tout le monde, ou presque, j’y ai cru. Puis, il y a dix ans, j’ai commencé sérieusement à me renseigner. L’édifice s’est fracturé sérieusement et est tombé depuis quelques années. Et les élucubrations voulant que ce soit du déni, la peur de l’avenir, c’est juste ridicule. J’ai plein de défauts, mais certainement pas de me dérober et de ne pas vouloir voir les choses en face.

    Pour info, le GIEC n’est pas un organisme de recherche. Il compile les travaux existants (normalement sans en omettre), afin de mesurer les conséquences du réchauffement climatique anthropique et de voir quelles mesures il faudrait prendre (ce sont ses statuts). Le réchauffement climatique anthropique est donc clairement un postulat. Ses centaines de scientifiques, le plus souvent sous-entendu climatologues, disons au sens le plus large (et justifié) de spécialistes des sciences de l’atmosphère : ils ne représentent qu’une partie de tous ces gens qui ne sont pas forcément scientifiques d’ailleurs. Il y a des épidémiologistes, des anthropologues, des sociologues etc etc… Il faut donc arrêter de dire, comme on l’entend un peu partout, les 2500 (ou plus) meilleurs climatologues du monde (je doute d’ailleurs qu’il y en ait autant, au sens strict).

    Sur le fond, c’est-à-dire là ou tu ne veux jamais te placer, l’aspect scientifique du problème, je n’ai rien de plus à dire (ou pas grand chose) que ce que j’ai écrit dans le petit dossier que je t’ai envoyé. Je te conseille d’ailleurs d’y retourner, ne serait-ce qu’au début, à propos de la corrélation entre température et concentration atmosphérique en CO2. D’ailleurs, si tu l’autorises, je pourrais le mettre en ligne sur mon blog et mettre un lien ici, pour que les lecteurs intéressés sachent pourquoi ils considèrent que les « objecteurs de réchauffement climatique » sont des zozos ne sachant de quoi ils parlent. Ils en verraient un se perdre dans le détail…

    À tous ceux qui pensent que même si toute cette histoire de réchauffement dû à l’homme est une foutaise, eh bien l’essentiel est de prendre de bonnes résolutions, je poserais simplement ces questions :
    Qu’est-ce qui empêche d’aller dans la bonne direction sans mettre en avant des épouvantails ? N’y a-t-il pas déjà suffisamment de bonnes raisons ?
    Si (je ne doute pas qu’il me faudrait écrire « quand », mais admettons) les gens s’aperçoivent qu’on leur a raconté des bobards pour les faire avancer dans une direction, n’y a-t-il pas risque qu’ils considèrent avoir été dupés (ce sera(it) le cas) et fassent machine arrière et que même les militants écologistes les plus sincères, de même que les scientifiques, soit discrédités ? Ce serait un drame.
    Qui peut croire sérieusement qu’on peut construire quelque chose de neuf, pour le bien de tous, pour la Vie, sur du mensonge ? Qui pourrait s’en satisfaire ?
    On peut choisir de fermer les yeux. Mais faudra pas dire que personne n’avait prévenu. Eh oui, comme souvent dans ces cas-là, on retrouve des arguments similaires des deux côtés !!!

  5. Hacène,

    Je clos là la question, constatant que tu ne réponds à rien, te contentant, ce qui n’est pas rien, de reprendre tes arguments précédents. N’ai-je pas, de bonne foi, posé quelques questions sérieuses ? Je clos, car je constate qu’il n’y a pas discussion. Et l’affrontement avec toi ne me convient pas. Je clos, donc, pour ce qui me concerne.

    Fabrice Nicolino

  6. Petit complément. Tu dis que la température monte depuis au moins un siècle. Bah oui, car on considère (toujours un peu arbitraire de faire des coupures) que le Petit Âge de Glace a pris fin il y a environ 150 ans. Selon certains, on en sortirait encore aujourd’hui (et c’est tant mieux). D’ailleurs, ce qu’on observe est conforme à cette hypothèse (qui n’en est qu’une, mais qui tient la route) : la surimposition d’une tendance générale au réchauffement avec les cycles multidécennaux de 60 ans (30 ans de hausse puis 30 ans de baisse). Et surtout, n’oublie pas que le GIEC ne considère que cette hausse n’est dû à l’homme et à son CO2 que depuis le milieu-fin des années 1970. Sinon, faudrait expliquer la baisse de température d’après-guerre durant les Trente Glorieuses et son si peu de CO2, n’est-ce pas ? Mais bon, ce serait pas si difficile puisque quand ça monte, c’est l’homme, quand ça baisse, c’est la variation naturelle…

  7. Voiçi peu de temps, un paléogéographe me disait:
    « Les glaciations ne se produisent sur terre que lorsqu’il y a au moins un continent au pôle, autrement, la température moyenne est partout au dessus de zéro. »
    Il y a 20000 ans, ce n’était pas la fin de la 4° glaciation, c’était le début du réchauffement, et en y aidant un peu, nous en sommes presque arrivés à son terme.Et tout ceux qui font bouillir de l’eau savent bien que dans la casserole, ça va de plus en plus vite, surtout si on rajoute des accélérateurs.

  8. intermède:

    le débat est en train de se passsionner et de passer à l’affrontement personnel et ce n’est pas ,à mon avis, une bonne voie.

    j’ai un service à vous demander.
    c’est pour Jean Pierre Oliva.
    je pense que certains d’entre vous connaissent ses livres.
    je vous retransmets sa demande car je ne trouve pas l’info

    « je recherche des informations chiffrées et inattaquables pour mon prochain livre :
    – sur le C02 réellement émis en France par le chauffage électrique, sachant qu’on est interconnectés avec les autres producteurs européens et qu’en période de pointe on démarre des centrales à fuel, gaz ou charbon.  »

    pouvez-vous nous aider ?

    pascal

  9. Courage Fabrice, ces pitoyables conspirationnistes tentent de nous détourner de ce qui est sans aucun doute l’un des plus grands défis jamais posés à l’humanité.

    Il est normal que dans une période difficile comme celle qui s’annonce (celle où il va VRAIMENT falloir réduire nos émissions de 40% d’ici à 2020 et de 95% d’ici à 2050), de nombreuses crispations se fassent jour. Le défi est trop colossal pour passer facilement, même chez des écologistes convaincus. Il est vrai aussi que tant de fausses solutions nous sont proposées par les gouvernants que la théorie du complot contamine même les plus vaillants/vigilants d’entre nous…

    Ce texte de ton ami de Kokopelli est, sur le climat, aussi pitoyable et mal argumenté que toutes les tentatives des sceptiques. À la différence qu’il a raison sur la crise agricole. On pourrait démonter ses arguments un à un, ils ne veulent rien dire pris indépendamment et se contredisent même.

    Ne perds plus ton temps avec ça. On en a assez perdu. Il faut maintenant chercher COMMENT faire.

  10. Trop tard, j’écrivais quand tu postais.
    Comme je l’ai déjà dit, je ne me considère pas comme capable de résoudre cette question du pourquoi, mais au risque de paraître ridicule, je tente un semblant d’explication. Ou plutôt d’apporter des éléments d’explication.
    – Des activistes, scientifiques ou pas, tente de faire avancer la cause qu’ils défendent. Quitte à prôner le faux.
    – Certains ont pu croire de bonne foi et à l’époque avec des arguments sérieux, que les choses étaient ainsi. Ce qui contribue à lancer la machine.
    – Les médias adorent le catastrophisme. D’ailleurs, en tout domaine, chacun aura remarqué que l’annonce d’un fait marquant, vendeur, fait facilement la une, mais que s’il y a infirmation par la suite, c’est bien souvent en catimini.
    – Si les politiques s’emparent de ce sujet « moral », c’est bon pour leur image. Et on ne pourra les accuser de ne pas avoir anticipé.
    – Idem pour l’image de l’industrie, qui de plus peut orienter l’offre vers de nouveaux produits, de l’innovation.
    – L’argent a beaucoup affluer dans les labos. Et globalement, beaucoup de gens vivent de cette histoire. Serait-ce si évident, individuellement et collectivement, de faire machine arrière, comme cela arrive parfois en science. Ce ne serait pas honteux, surtout si on met en avant la valeur heuristique de l’erreur. Mais on continue à devoir mettre en avant le réchauffement climatique pour obtenir le moindre financement (c’est quasiment un passage obligé dans les sciences de la terre et de la vie).
    Bref, il doit bien y avoir d’autres choses à dire, auxquelles je ne pense pas. En tout cas, pas de quoi faire une conspiration, juste une convergence d’intérêts. Mais bon, je me considère comme incompétent de ce côté là du dossier. Comme je l’ai dit maintes fois, c’est l’aspect scientifique qui m’intéresse.

    Toujours avec mon amitié.

  11. @Sandro Minimo. « On pourrait démonter ses arguments un à un, ils ne veulent rien dire pris indépendamment et se contredisent même. » Si vous avez juste un petit moment, n’hésitez pas à me les faire savoir. J’en suis curieux. Plutôt ailleurs qu’ici pour ne pas embêter Fabrice.

    @Fabrice. Affrontement personnel ? –> ???
    J’essaierai de trouver des infos sur les estimations les plus juste des émissions de CO2 en France.

    @+

  12. Je verse le nom de Emmanuel Leroy-Ladurie au débat engagé ici, en me doutant bien que vous le connaissez. voilà quelqu’un de très sérieux que j’aurais tendance à écouter sérieusement.

    http://www.dailymotion.com/ALASOURCEDUSAVOIR/video/x6bkh4_histoire-du-climat_tech

    Histoire humaine et comparée du climat en Occident:
    1-Canicules et glaciers XIIIème-XVIIIème siècles
    2-Histoire du climat depuis l’an mil (son premier ouvrage sur le thème)

    3-Le réchauffement de 1860 à nos jours forme le troisième volume de sa monumentale Histoire humaine et comparée du climat, Guillaume Séchet, météorologiste, a apporté une importante contribution graphique

    L’historien du climat a changé. Emmanuel Le Roy Ladurie épouse aujourd’hui les théories pessimistes sur le réchauffement

    http://videos.lefigaro.fr/video/iLyROoafJ0WE.html
    « Le climat dérape ».

    et enfin cet entretien écrit passionnant :
    http://mneaquitaine.wordpress.com/2009/06/02/le-roy-ladurie-pessimiste-sur-levolution-du-climat-faut-il-parler-d%E2%80%99anthropocene%E2%80%A6-ou-d%E2%80%99%C2%ABanthropocide%C2%BB/
    Good night

  13. On a autre chose à faire que de s’empailler entre nous: la dernière en date, c’est là: http://www.prescrire.org/aLaUne/dossierVigPousseAuCrime.php

    « En sous-traitant la pharmacovigilance aux firmes pharmaceutiques, la Commission européenne, et ceux qui la laissent faire, poussent les firmes au crime. » écrit la revue Prescrire (éditorial de septembre).

    Confier la pharmacovigilance aux labos? Et pendant ce temps-là, on nous balance dans les pattes une taxe carbone, dont on sait bien qu’elle nous fera polémiquer ENTRE NOUS.

    D’ailleurs, le nombre d’initiatives plus ou moins bidon, choisies précisément pour leur potentiel polémique… pendant que d’autres mesures plus discrètes ne sont relevées que par quelques isolés qui ne parviennent pas à trouver de l’écho, on devrait commencer à comprendre la manoeuvre, non?

  14. Erreur sur bibliographie:

    Histoire humaine et comparée du climat en Occident:
    1-Canicules et glaciers XIIIème-XVIIIème siècles
    2-disettes et révolutions (1740-1860)
    3-Le réchauffement de 1860 à nos jours (2009)

  15. En sous-traitant la pharmacovigilance aux firmes pharmaceutiques, la Commission européenne agit comme pour les banques qui devaient s’auto-réguler, on connait le résultat.

  16. Cher Fabrice,

    Voici donc, comme promis, mon second article en ligne sur Liberterre: « Carbone, mon Amour ». Nous y trouverons, j’en suis persuadé, un terrain d’entente cordiale.

    http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/carbonemonamour.html

    L’espèce humaine est maintenant confrontée à un choix fondamental:
    c’est la Révolution Bio par le Carbone
    ou le Nécro-Codex Alimentarius des multinationales mortifères. La Vie ou la Mort.

    A nos fourches: que les tas de compost soient les barricades fertiles des Insurrections à venir! Que les tonneaux de fermentation soient les chaudrons magiques qui nous reconnectent à nos racines Celtiques et Païennes afin de réensemencer la terre d’organismes de Vie, avec l’aide des plantes médicinales, nos Mères.

    Comme le disait Gaïa: nous ne pouvons devenir rien de moins que plus beaux.

    On s’aime encore plus. Dominique

  17. Oulah, racines celtiques et païennes…

    M’enfin bon.

    @ Hacène, je n’ai pas le temps en ce moment de démonter les arguments des sceptiques, j’ai l’impression d’avoir fait ça des centaines de fois. Mais je me prêterai au jeu, il suffit de voir comment sont systématiquement mélangés les arguments. Certains consistant à dire qu’il n’y a pas de réchauffement, d’autres consistant à dire qu’il y a bien réchauffement mais qu’il n’est pas dû à l’homme, d’autres enfin consistant à dire qu’il y a réchauffement, qu’il est bien dû à l’homme mais qu’il n’est pas si grave que ça ou ne va pas se dérouler comme les modèles le prédisent. C’est toujours pareil, toujours la même litanie, toujours les mêmes conneries. Et là-dedans, RIEN de scientifique. RIEN d’étayé. RIEN qui soit issu d’articles revus par des pairs. Simplement des bribes prises ici ou là pour essayer de prouver un truc impossible à prouver (et l’article de D. Guillet en est encore un bon exemple, il va manger à tous les rateliers, prend des citations à droite et à gauche, sorties de leur contexte, pour étayer un propos qui n’a aucun fondement scientifique sauf une vaste théorie foireuse du complot). C’est au mieux de la fumisterie ou de la manipulation scientifique, au pire c’est proprement criminel vu ce qui nous attend si nous ne faisons rien pour diminuer nos émissions de CO2.

    Sinon, sur vos arguments qui tendraient à faire croire qu’il est « difficile de revenir en arrière » pour la science… je ne comprends pas : quels nouveaux éléments scientifiques tangibles et sérieux permettraient de douter de la responsabilité humaine dans le changement climatique?

    Le lien entre hausse des températures et concentration de CO2 a été démontré il y a déjà plus de 100 ans, et personne n’a jamais pu prouver scientifiquement que plus de CO2 n’influençait pas la température vers le haut. Il y a peut-être UN SEUL article récent qui remet en cause ce phénomène, mais il ne prouve rien et n’est qu’un article allant dans le sens contraire de milliers d’autres et de décennies de recherche.

    De plus, les scénarios qu’on prévoyait il y a 30 ans sur le réchauffement se sont vus confirmés par la réalité physique et observable. Pire encore : on a légèrement sous-estimé les conséquences du CO2. Mais on n’a jamais observé un refroidissement ou une stabilisation des températures globales avec plus de CO2! C’est une réalité physique aujourd’hui quasiment incontestable.

    Je dis « quasiment » car, en effet, en science il y a toujours un doute. TOUJOURS.

    Mais vous n’êtes pas des sceptiques, vous êtes des pseudo-sceptiques. Car le scepticisme est la base de la science où il n’existe pas de certitude et où les conclusions du GIEC et des climatologues sont SANS ARRÊT soumises au scepticisme, à la vérification et la re-vérification par les pairs. Cela a pris des années avant d’en arriver aux conclusions auxquelles ils sont arrivés.

    C’est d’ailleurs parce qu’il y a toujours un doute que le GIEC dit bien qu’il y a 90% de chances que le réchauffement soit dû aux activités humaines!

    Vous êtes peut-être du genre à monter dans un avion qui a 10% de chances d’atterrir correctement, mais la moindre des choses est de ne pas essayer d’emmener l’humanité entière avec vous.

    Sinon, cela fait de vous au mieux un irresponsable, au pire un criminel.

  18. Je ne sais pas quel est le rôle des cycles solaires. Je ne sais pas quel rôle exact jouent la vapeur d’eau, les courants marins, el Nino ou la Nina…

    Je ne sais pas dans quelles proportions les activités humaines sont responsables, co-responsables ou pas des perturbations climatiques auxquelles nous assistons.

    Ayant suivi le dossier des OGM, j’ai un peu de recul sur ce que peuvent dire les scientifiques et je prends souvent leur « consensus » avec prudence…

    Mais par contre, je vois encore tous les jours, le massacre provoqué par Klaus, ce spectacle de désolation. Il y a encore des millions d’arbres par terre, des toits abimés, des cables qui traînent…

    Je ne sais pas si Klaus est dû aux perturbations actuelles ou si c’est un phénomène qui s’est produit de temps en temps, dans le passé. Mais une chose est sûre, je ne veux pas courir le risque de me prendre ce type de cataclysmes sur le coin de la figure, tous les quatre matins.

    Le doute ne sera pas pour moi un alibi pour ne rien faire, surtout que les mesures à prendre sont, dans leur immense majorité, des mesures que tout écologiste ne peut qu’approuver : prairie plutôt que maïs d’ensilage, moins de km en voiture et moins d’agrocarburants qui détruisent les forêts indonésiennes, moins de viande nourrie au soja brésilien ou argentin, moins d’engrais azoté et de rejets de N2O beaucoup plus puissant que le CO2, fin des pesticides et de l’agriculture shootée au pétrole, fini les haricots kenyans en hiver et les kiwis néo-zélandais transporté en avion, arrêt du programme autoroutier et des destructions qui l’accompagnent, moins d’emballages, de déchets et d’incinérateurs.

    Je vous laisse continuer la liste et elle est longue ! vous avez l’embarras du choix.

    On peut aussi continuer de discuter et se donner rendez-vous dans 60 ans pour voir qui avait raison.

    Par contre, si aucune des mesures préconisées pour atténuer l »hypothétique » dérèglement climatique actuel n’est prise, la pollution aura encore augmenté, la biodiversité sera partie en quenouille, les océans seront vides, les terres agricoles stérilisées, les conflits sociaux et internationaux exacerbés, etc…

    Avec ou sans dérèglement climatique, anthropiques ou pas, notre pauvre planète sera devenue très inhospitalière.

    A force de discuter sur le sexe des anges, c’est l’enfer qui nous attend.

    MH

  19. Sandro, un long blabla pour ne rien dire. Voici des faits :
    http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/2/32/25/79/Dossier-sceptique.pdf
    Je l’avais fait pour Fabrice, ça date de quelques mois, je ne l’ai pas repris, il reste avec ses coquilles. Ne soyez pas évasif, étayez vos dires.

    Christian Berdot, qui a parler d’alibi pour ne rien faire. Je suis le premier à râler sur l’état du monde. Et j’agis en conséquence. Je mange bio quasiment à 100% maintenant, essentiellement du local, je ne mange pas de viande rouge et quasiment pas de viande en général, j’utilise ma voiture au minimum et intelligemment (avec un style de conduite qui me permets de consommer moins de 3,5l/100km avec un véhicule de dix ans), je ne suis en rien consumériste, j’use mes pompes et mes vêtements au maximum, je reste un peu forcé chez moi pendant mes vacances, je fais la chasse au gaspi constamment, j’alerte autour de moi, etc etc… Et je passe mon temps à m’instruire sur Dame Nature. Pour ma part, j’ai plutôt l’impression qu’on a trouvé un alibi pour essayer de faire bouger les gens. Les écologistes luttant contre le « dérèglement climatique » douteraient-ils des arguments que vous énumérez et qui sont pourtant amplement suffisants pour mobiliser ? Mais d’un point de vue didactique, c’est plus compliqué qu’un seul élément choc. Faudrait pas que cet élément choc s’avère un leurre, parce qu’alors, sera peut-être un peu tard pour mettre en avant les bons arguments.

  20. Ah, que ça fait du bien cette voix qui nous ramène à l’essentiel, au coeur de la question, après toute cette cacophonie! Merci Christian Berdot de nous rappeler que ce qui compte, quoi qu’on pense des querelles et des mesures, c’est changer notre mode de vie, notre vision du monde. Intervention plus que nécessaire!

  21. Bon de toute façon; tout a un impacte et est lier…On est tous daccords, finalemment…Il y a quelques temps on voyait ici une vidéo où on faisait peter les appalaches pour quelques tonnes de charbon; j’ai du mal à croire que pareille ineptie n’ait pas d’impacte à grande échelle…Notamment sur le climat!

    Je suis daccord qu’il faut savoir de quoi on parle et en détail; mais là il n’y a pas trop d’échange, je trouve…Et pendant qu’on ergote, on laisse faire!

  22. hacene et quelque autres,le réchauffement climatique est une affaire de bon sens,car au dela d’un seuil,le CO2 ne disparait pas dans l’espace(très peu),et le nombre astronomique de voiture ,de camions ,d’avions etc,laissent échappé le CO2,la vapeur d’eau des centrals participe au caractère réchauffant;cela est anthropique,et les animaux marins a coquilles a base calcaire(le carbone donc),ne sont pas asser nombreux pour contenir le CO2 qui existe actuellement.Le corrolaire infernal,c’est que la surpeche entraine la disparition de poissons (plusieurs sortes dont les requins)qui ne régulent plus certains autres petits poissons(désolé j’ai oublier les noms),qui eux meme trop nombreux se régalent de ces invertébres ,qui ne peuvent donc absorber ce fumiste CO2.
    Ce n’est jamais simple,et la déforestation en cour y participe encore (hé oui plus d’absortion non plus de ce coté là.EN clair en bon capitaliste pour vendre la branche, ont coupe cette derniere sur laquelle notre vie repose,et par manque de bon sens et de plomd dans la tete;a la derniere fibre restante ,le débat sur la vente du rameau prendra la pas ,sur l’imminence de la chute avec tout l’arche de noé.Bon moyen de tester la GRAVITE de la situation mon bon newton.
    Je ne parle pas bien sur du permafrot qui laisse échappé du méthane(4 fois plus danjeureux que le CO2),et qui risque d’accélerer le procéssus thermique net donc de voir la fin du film avant la dite heure,et ce ne sera pas un HAPPY END.Je suis d’accord par contre avec la pollution chimique qui elle ,est désastreuse pour le vivant au sens noble du terme.LE dernier mythe décisif est de laisser dernier nous le teste du mythe de sisyphe.A bon entendeur(a tant d’heure),a bientot avec plus de courage .
    PS:SI les gens avait plus de volonté et de conscience,ils n’achéteraient plus de voitures,ce qui ferait préssion sur les géants(au coeur d’acier)automobile,et par conséquence ces derniers pour survivre(hé oui l’argent nourris les monstres),seraient obligé de faire plus de recherche et plus de construstion de voitures électriques.

  23. Santa Maria!!!…Vapeur d’eau, courants marins, el Niño…la Niña…la Pinta ( de rhum )…Mais alors, on fait route vers l’Amérique !!!.

  24. Coucou je préfère apporter un peu d’eau au moulin ,et je précise qie le petit age glaciaire ‘de 1500 a 1800,était du a une moindre activité solaire,ce qui n’es pas forcement le cas a présent.D’autre cause astronomique(pulsar,sursaut gamma)ne sont pas envisageable pour l’instant.Mais dire que le réchauffement existe(et ça réchauffe pas le coeur de le dire),n’es pas réfuté la pollution chimique du aux industriels ,contre lesquelles ils faut sortirs les armes de la raison.

  25. Pour Hacène que je ne connais pas. Il n’y avait pas d’attaque personnelle dirigée vers les personnes qui doutent sur ce blog. Je me suis mal exprimé.

    Quand je parlais « d’alibi pour ne rien faire », je pensais à tous ces gens que l’on rencontre, à tous ces politiques qui profitent de tout doute, de la moindre controverse pour justifier de leur inaction et continuer leur oeuvre destructrice…

    En toute amitié.

    C.

  26. Slider, le Petit Âge de Glace a été minoré depuis 10-15 ans, de même que l’Optimum Médiéval. Certains scientifiques en ont fait des épiphénomènes ne concernant que l’Europe occidentale et pas le reste du monde, ce que l’étude des paléoenvironnements infirme, études publiées avant et après la mise en place du GIEC. Cela permet d’ailleurs de ne pas faire intervenir l’activité solaire, notamment les minimums de Maunder et de Dalton et de ne pas avoir à parler de l’activité solaire de la deuxième moitié du XXe siècle, sans précédent depuis au moins un millénaire. Concernant l’activité actuelle, la NASA (bien après les astrophysiciens russes) admet maintenant, après avoir prévu longtemps l’exact contraire, qu’il se pourrait bien, compte tenu de ce qu’on sait du passé, que l’on entre dans l’équivalent d’un minimum de Dalton. Mais rien à voir, nous dit-on, avec la baisse attendue des températures, due, d’après le scientifique interrogé par Pearce, aux oscillations multidécennales, belles boîtes noires qu’il n’y a pas besoin d’expliquer. Mais ils ne peuvent admettre que le Soleil est la cause de la chute de température attendue, car alors il faudrait expliquer en quoi il n’est pour rien dans la hausse précédente, avec face à eux de plus en plus de monde.

  27. merci Dominique,

    les Ourses aussi descendent,le feminin voit ca autrement,finito le patriarcat,et tu sais de quoi je parle,les pôles magnétiques sont en inversion et donc on va se retrouver la tete a l’envers,rechauffement,eruption solaires gigantesques en ce moment ,refroidissement,etc,plus activité humaine au paroxisme du pompage absolu ,de tout,et destruction des sols,codex alimentarius,le pompom totalitaire ca va autant chauffer que glaglater,crois moi,foi d’Ourse .

  28. Tout d’abord , kokopelli est une association magnifique que nous devons continuer à soutenir . Bon, nos racines celtes et païennes, il en reste des traces , notamment des restes de dolmens autrefois dédiés aux sacrifices….
    je rejoins Christian Berdot et Andreina sur les changements en profondeur que nous devons provoquer loin des querelles .

  29. Je ne comprends vraiment pas cette controverse.

    Imaginons que la planète ne se réchauffe pas, imaginons même qu’elle se refroidisse. Est-ce que les énergies fossiles en seraient davantage bonnes à piller? Est-ce que ça nous dispenserait de cesser nos gaspillages? D’examiner à la loupe chaque produit chimique ancien et nouveau pour voir si oui ou non il est impliqué dans la recrudescence des cancers et des infertilités ou dans la disparition des abeilles et des papillons? Même les produits « bio », je les utilise avec parcimonie depuis qu’on m’a fait le coup du Round Up « entièrement biodégradable ».

    Il y a tant d’angles différents pour lutter contre tout ce qui nous tue, quelle importance de lutter plutôt contre ceci que contre cela?

    Je n’attaque même pas (en tous cas pas avec virulence) le fameux « développement durable ». C’est à la fois une supercherie, mais en même temps la reconnaissance qu’on ne peut PLUS arroser largement la terre de poisons sans se préoccuper des conséquences. Donc, pour certains, un pas sur le « bon » chemin.

    Donc, je me répète, j’insiste, pourquoi s’attaquer mutuellement sur des trucs théoriques et futurs? On vous a pas appris, en physique, que des forces qui tirent dans des sens opposés ou divergents s’annulent ou se diminuent mutuellement?

  30. Ourse, tu as raison

    Je reste persuadé que le premier Homme était une Femme. L’homme fut peut-être ensemencé d’Orion et la Femme de Gaïa?

    La Femme est l’avenir de l’Homme, à court terme. Ensuite, c’est Gaïa qui décide!

    Les monothéismes, issus du patriarcat, sont sortis du Désert et emmènent l’humanité vers le Désert.

    Je suis sur le combat contre les OGMs depuis 1992. Avec du recul, j’ose dire que l’élite globaliste nous a manipulés: nous aurions dû mettre toutes nos forces sur le dossier des pesticides depuis 20 ans. Sans pesticides: pas d’OGMs, pas de nécro-carburants, pas de cancers.

    La mafia ne fonctionne que par stratagèmes et par diversions. L’arnaque climatique en est une de belle diversion.

    Est vrai ce qui est fertile. J’ose même dire que la Nature se débarrassera des chimères génétiques. Quelle prétention de l’homme de penser qu’il va polluer génétiquement la biosphère avec ses chimères et qu’il puisse modifier le climat avec ses technologies, dans un sens ou dans un autre.

    Avec Kokopelli, nous avons opté depuis 18 ans pour la « fertilité » sur le terrain en France et partout ailleurs.

    Fabrice, merci, en tout cas pour ton blog et pour tes livres (et pour le prochain que tu écriras peut-être sur l’imposture climatique)! Bravo pour Bidoche: qu’est ce que l’humanité a fait des animaux domestiques? Intrinsèquement. Des machines à viande, à laine, à oeufs… A ceux qui lisent l’anglais, je conseille dans ce sens tous les ouvrages de Paul Shepard, un des premiers et vrais écologistes.

    Et Ourse, lorsqu’il parle de la Chasse, c’est pour évoquer cette autre relation de co-évolution qui a existé chez l’Humanité, pendant 3 millions d’années.

    Dominique

  31. Et je découvre à l’instant l’article: »Nanoparticules dans les vaccins non expérimentés contre la grippe porcine »

    http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15207

    S’imagine-t-on la quantité d’énergie phénoménale que la société civile est en train de dépenser pour dénoncer l’imposture de la grippe porcine sortie des mêmes laboratoires qui produisent les vaccins?

    Que font-ils donc pendant ce temps-là. Sans doute, préparer le Nécro-Codex, ou autres ignominies, pour nous mettre devant le fait accompli, lorsqu’il sera trop tard.

  32. Passer son temps à se diviser sur les problèmes climatiques n’est pas la meilleure chose à faire. De toute façon un avenir serein passe par une amélioration de la solidarité, un développement du renouvelable (sans faire n’importe quoi agrocarburants)et des économies des ressources (énergétiques ou autres…)pas seulement pour le problème climatiques mais aussi pour toutes les autres pollutions induites (atmosphérique,déchets nucléaires, pesticides, nitrates…)

    PS comment expliquer que nous subissons depuis 5 ans un minimum solaire tel qu’il n’y a pas eu depuis plus d’un siècle et que les températures sont supérieures à celles de la période 1900 -1988? Je n’attends pas une nouvelle polémique mais des infos fiables s’il y en a.

  33. Nous ne sommes protégés tant des rayonnements, cosmiques et solaire, que du froid sidéral, protégés mais aussi réchauffés, que par une petite épaisseur d’atmosphère de l’ordre de 30 km. Nous ne sommes nourris que par une infime épaisseur de sol de l’ordre de 30 cm. Comparé au diamètre de la terre, comparé aux distances entre planètes et avec le soleil, ces quantités d’air et de sol sont si infimes qu’elles ne peuvent qu’être sensibles à toutes les agressions dues à des activités humaines déconnectées des cycles naturels, assises sur l’extraction minière de ressources et la fabrication compulsive de produits artificiels. Nous déversons dans l’espace clos de l’atmosphère, depuis le début de l’ère industrielle, des quantités énormes et continues de polluants de toutes sortes, dont des gaz qui modifient le retour du rayonnement solaire vers l’espace, et nous dilapidons les sols vivants par un système de production mortifère basé sur l’utilisation d’hybrides, de pesticides, d’eaux et d’engrais. Peut-on penser que tous ces systèmes industriels auraient des effets dissemblables ? Ce serait naïf. Ils entraînent tous des conséquences convergentes négatives sur l’état de la terre. II n’y a donc pas à opposer des effets dévastateurs, affirmant que les uns seraient d’origine anthropique tandis que d’autres seraient d’origine cosmique. Il y a par contre à promouvoir une vigilance commune permettant de démasquer des manipulations dans le tri des phénomènes, mettant les uns en avant et enfouissant les autres sous le tapis, selon les intérêts des lobbies. Restons unis!
    Etienne.

  34. le soir je raconte des histoires à ma fille.

    je voudrais vous raconter une histoire.

    c’est l’histoire d’un groupe de méchants industriels internationnaux très pollueurs.ils vendent du pétrole,du gaz,du béton,du bois exotique du maïs et du soja OGM.

    ce groupe est copain avec un autre groupe qui le finance,celui des banquiers internationnaux,lui-même copain avec des propriétaires de grands médias,ceux qui font l’opinion.

    tout allait bien pour ces trois groupes jusqu’à ce qu’un autre groupe se forme,celui des écologistes.
    au début ils n’étaient pas nombreux alors les autres les ont ignoré.
    mais les autres sont tellement gourmands qu’ils ont dépassé les bornes
    les industriels ont tout pollué
    les banquiers ont fauché tout l’argent
    et à force de mentir,les médias ne sont plus crédibles.seuls les journeaux sur le foot et sur les peoples se vendent…
    à cause de ces excès,le groupe des écologistes est de plus en plus soutenu par la population.il est devenu une menace pour l’existance même des autres groupes qui ont décidé de contre-attaquer.

    plusieurs solutions s’offraient à eux:

    -ils pouvaient déclarer la guerre mais la guerre ça coûte cher et en plus ils n’étaient pas certains de gagner

    -ils pouvaient aussi décider d’acheter les écologiste mais ça coûte cher d’autant qu’ils sont de plus en plus nombreux.

    en fait, ils ont trouvé une autre solution.
    elle est géniale.(je suis sûr qu’elle a été trouvée par un banquier)

    ils ont décidé de créer une monnaie fictive parfaite.
    la tonne de CO2.
    elle est pratiquement illimitée
    elle est impalpable
    pour lui donner une existence il suffit de culpabiliser le citoyen puis d’obliger tout le monde à payer.les enjeux sont tels que pour la mettre en place,on peut se permettre quelques entorses avec la vérité.
    quelques très bon communiquants font l’affaire.

    là où le raisonnement devient génial,c’est que cette nouvelle monnaie,qui n’a rien coûté, on va la faire gérer par les écologiste.
    et oui,tout simplement:ils vont jouer au monopoly.
    et le monopoly c’est une drogue !

    le fric facile,quand on y a goûté,on ne peut plus s’en passer ,quite à accepter toutes les injustices qui iront forcement de pair.

    les intérêts vont même se conjuguer:plus les pétroliers,les gaziers vendront d’énergie,plus la planête sera polluée,plus les écolos auront du fric à gérer.

    du coup, les écolos,occupés à gérer le fric,laisseront les industriels en paix.
    première victoire.
    pire,ils iront même jusqu’à créer des injustices pour gagner toujours plus,
    des injustices qui au moment opportin seront soigneusement divulguées par le groupe de ceux qui possèdent les médias…

    les écolos,ayant perdu toute leur crédibilité auprès de la population,le groupe des industriels pourra s’en donner à coeur-joie.

    cette histoire,je ne peux pas la raconter à ma fille car elle finit vraiment trop mal.
    ça pourrait l’empêcher de dormir.

    pascal

  35. @Philou.
    Cycles solaires depuis 1900 : http://www.woodfortrees.org/graph/sidc-ssn/from:1900
    En ordonnées, le nombre de taches solaires. Comme tu vois, le dernier cycle, le cycle 23, fut de bonne tenue. On attendait sa fin et le début du prochain pour l’automne 2006, régulièrement repoussé jusqu’à ce qu’on finisse par ne plus rien prédire. Ce qu’on a pas vu depuis près d’un siècle, c’est autant de jours d’affilée sans tache solaire, le cycle 23 ayant pris un temps fou à finir et le 24 à commencer (on attend encore que ça décole). Or, plus un cycle prend du temps pour finir, plus le suivant est faible. La situation actuelle est très ressemblante avec celle qui a précédé le minimum de Dalton, dernière manifestation (mais rien à voir avec le minimum de Maunder, ouf !) du Petit Âge de Glace.
    J’espère avoir à peu près répondu à ta question.

  36. Ah ! Ah ! Ah !

    Quel comique celui-là 🙂

    Ainsi, avec cette logique il n’y a pas d’accidents de la route car un routier a fait bonne route.

    Et une moyenne, c’est bien connu, est réalisé avec des éléments touts égaux.

    On parle de dérèglement, le climat est détraqué, on ne va pas tous chauffer mais se ramasser de plus en plus de cyclones sur la face.

    Comme le disait nos amis du Bangladesh qui ont vu le niveau de la mer monter et doivent quitter leurs maisons : Vivement le refroidissement parce qu’on va se noyer !

    http://www.worldviewofglobalwarming.org/pages/rising-seas.html

  37. Les problèmes sanitaires sont absents dans la littérature de Dominique Guillet.
    C’est pourtant le seul angle qui malheureusement fera bouger les choses.
    Ces débats sur le climat sont décalés dans le temps sans aucune efficacité pour agir.
    Comme disait mon père sur un travail qu’il trouvait inutile « tu uses le soleil »

  38. Oui, CREMILLE, l’ère « industrielle » a été le début de la fin.

    Dans plein de domaines, la fameuse « Révolution industrielle » a fait plus de victimes collatérales que de gagnants.

    Pour exemple, cité par M.K.Gandhi, la fameuse invention du métier à tisser qui a ruiné et réduit à la famine des millions de petits agriculteurs qui tissaient eux-mêmes leur coton, soit pour le vendre, soit pour habiller leur propre famille.

    Je ne parle même pas des effets dévastateurs des chimistes, ces apprentis sorciers, qui prônaient le DDT, les pesticides, insecticides, engrais artificiels, alors qu’on s’aperçoit aujourd’hui, que la nature, si on la respecte et on la protège intelligemment, gère elle même ce que les hommes appellent les maladies ou parasites, notamment dans les vignes bio où l’on redécouvre les bienfaits des « mauvaises herbes », des orties en particulier.

    Certes, cela demande du temps et de la main d’oeuvre, et du respect de la nature, mais sur le long terme, tout le monde est gagnant, la biodiversité en particulier.

    Un autre scandale, celui des producteurs de lait, ils sont devenus des industriels, je crains même que certains aient même oublié que leurs vaches étaient avant tout un animal, et non un vulgaire distributeur (de lait), mais c’est un autre débat…

  39. A l’attention d’Hacène.

    Je ne pensais pas avoir failli tomber dans l’hérésie en lisant l’article de D.Guillet. Il faut bien admettre qu’il est difficile de se faire une opinion, même si je penche pour la thèse du réchauffement, qu’il soit dû ou non aux activités humaines, après la lecture de « Points de rupture » de Fred Pearce et d’après les informations sur la fonte de la banquise, des glaciers et du permafrost. Mais j’étais loin de me douter des réactions passionnées que D.Guillet allait provoquer: nous nous sommes retrouvés loin de Sébastien Genest et de FNE ( peut-être pas si loin finalement, quand on sait que la déforestation est source d’émissions de CO2).

    Cela dit, je suis de l’avis de ceux qui pensent qu’il y a mieux à faire que polémiquer entre nous sur ce blog. Surtout si l’on se réfère à ce qu’écrit Bernard Méheust sous le titre « Devant la catastrophe » dans le numéro 14 « Le Sarkophage » qui vient de paraître.

  40. Cher René,
    C’est très gentil de t’adresser à moi pour mettre fin à cette polémique. De mon côté, je pensais faire en sorte qu’une discussion soit possible. Je remarque d’ailleurs être, comme bien souvent sur ce sujet, le seul à citer des sources, montrer des graphiques, tenter au mieux d’expliquer. En face, la « force » de l’évidence. Ce qui me peine dans cette histoire, c’est que les réactions qui ont cours ici ressemblent affreusement à ce que dénoncent ceux qui veulent que rien ne change : une croyance religieuse. C’est horrible à dire, mais je ne vois pas d’autre expression ce soir. Et si j’ai un peu de mal à me taire sur le sujet, c’est que pour moi il s’agit de tout le contraire de ce que cela semble être : en fait une continuation de l’état de merde dans lequel chacun d’entre nous baigne. Au moins sur cette question, il est pour moi clair que chacun croit disposer de l’information, alors que l’on dispose de lui par cette information (qui n’en est donc pas vraiment une, disons un discours). Et quand on ne pense pas par soi-même, d’autres s’en chargent à notre place, certainement pas pour notre bien. Heureusement, de plus en plus de gens se réveillent. Mais apparemment pratiquement aucun chez ceux qui défendent ouvertement la Vie.
    Comme un idiot, je pensais que cela ne servait à rien de lire des livres et des articles scientifiques à peu près tous les jours si ce n’était pas pour en faire profiter les autres. Et où mieux qu’ici ? Mais il y a une excellente raison qui suffit seule : j’adore ça ! Moins de temps ici (faut dire que ce sera pas compliqué !), c’est plus de temps dans les bouquins et la recherche.
    À bientôt quand même…

  41. René écrit « difficile de se faire une opinion »: justement, le bât blesse là peut-être? le sujet du réchauffement ne ressort pas du domaine de « l’opinion », mais de celui de la connaissance scientifique, il faut appeler les choses par leur nom et celle-là elle n’est pas donnée comme çà, il faut aller la chercher pendant des années dans des livres et avec des profs, c’est ainsi.

  42. Cher Fabrice,

    Je te le donne en mille, l’ouvrage de Rachel Carson « Le Printemps Silencieux » (1963) dont tu parles tellement, et moi de même, va être réimprimé en Français. Avec l’introduction d’Al Gore! Parlons de brouillage de cartes, d’inversion des valeurs, et de double langage.

    Je renvoie à la partie de mon article qui évoque les relations entre Al Gore et Goldman Sachs, ONU, Kofi-Anaan, Ban Ki-moon et l’ONG « Millenium Promise » (Révolution verte en Afrique) fondée par l’agrochimie: Novartis, Sanofi-Aventis, Fondation Microsoft, Sumitomo Chemical, GlaxoSmithKline (signalons au passage que Sanofi-Aventis, Novartis et GlaxoSmithKline sont les producteurs de vaccins contre la pandémie H1N1!) et bien sûr l’incontournable Monsanto

    Monsanto, celui-là même, qui détruisit la vie de Rachel Carson, ruina sa réputation, la traita de bolchevique et tout cela, c’est toi qui l’as écrit dans ton livre. Et c’est la vérité.

    Je dis: bravo la stratégie globaliste, c’est un coup de maître. Gageons que la prochaine édition sera préfacée par Monsanto.
    http://www.wildproject.fr/introduction-al-gore.html

    Al Gore dit dans son introduction: « Les solutions au problème qu’il soulevait ne furent pas immédiates, mais le livre lui-même atteint une énorme popularité et un large soutien populaire. »

    Ah bon, il a eu des solutions au problème soulevé par Rachel Carson? Témoin l’épidémie de cancers.

    En tout cas, je ne l’ai pas lu dans l’ouvrage de Fabrice sur les pesticides. Aurais-tu oublié de mentionner les solutions évoquées par Al Gore, petit cachotier, Fabrice!

  43. Fabrice a surtout raison de ne pas user plus longtemps son énergie et son clavier à tenter de répondre à chaque tirade des « climat-sceptiques » amateurs de conspirations-des-écolos-pour-prendre-le-pouvoir-et-des-étas-pour-nous-mettre-des-taxes. Sceptiques qui ont fait, et continuent de faire perdre, un temps précieux à l’humanité et ses chances de s’en tirer à temps.
    @Hacène: c’est dommage que tu adores nous envoyer tes écrits climatiques sur le site instructif de fabrice; garde-les plutôt pour le petit blog ridicule « climat-sceptique » auprès duquel s’abreuvent pas mal de rigolos signant des articles soi-disant documentés, par exemple guillet.

  44. pierre,

    personne ne dit qu’il ne faut rien faire et encore moins les 2 personnes que tu accuses en leur prêtant des intentions qui ne sont pas les leurs.

    je vais imager la situation,ça aide parfois à traverser le voile de la haine.

    tout le monde sait qu’il y a le feu.

    on a mis toute l’eau disponible dans un canadair pour l’éteindre.
    personne ne sait si il y aura assez d’eau pour l’éteindre.
    par contre tout le monde a compris que plus on attend,plus il faut d’eau.

    le canadair décole

    puis ,tout à coup, on s’apperçoit qu’il file vers le SUD alors que le feu est au nord.

    les rigolos,comme tu dis,se demandent si le canadair n’a pas été détourné.

    on peut penser qu’en fait,il se paye juste un détour pour le fun et qu’il a le temps de visiter la région avant de se mettre au travail.il faut avoir confiance …mais alors il ne faut pas parler de temps précieux !

    ou on peut craindre qu’il n’arrive jamais à destination…

    il est intéressant de voir que la haine se focalise sur Hacène qui a la démonstration la plus scientifique,donc la plus difficile à démonter.

    pascal

  45. À tous,

    Stop ! Je dis bien stop ! Si quelques uns ont envie de discuter du soir au matin autour des questions de climat, qu’ils créent donc un espace pour cela. Je ne le dis pas en mauvaise part : suerte ! Je constate, étant le dernier à parler – privilège du maître de maison – que personne n’a seulement tenté de répondre aux quelques questions solides que je posais dans mon texte. Et je le regrette bien. Cette fois, rideau.

    Fabrice Nicolino

  46. Pas de clap…clap…clap…pour que le rideau se relève, afin d’applaudir à nouveau les Artistes. Mais, Pourquoi…pourquoi…avoir démontré une fois de plus la difficulté d’aboutir ensemble à une harmonie avec tout le vivant de cette planète Terre ?.

  47. Et bien oui justement, j’ai consulté en grande partie les commentaires hier soir. Ce fût très intéressant et instructif. Et comme à chaque fois que je lis des avis de « climat-sceptiques », étant pas mal influençable, ça me déstabilise un poil car je n’ai pas la science infuse et doute beaucoup. Cependant, avant tout chose, j’aurais aussi aimé avoir des réponses aux questions posées par Fabrice, pour avancer et clarifier le débat sur le sujet complexe des changements climatiques. Comme c’est une machine énorme, il y a forcément contradictions et multitudes de facteurs à prendre en compte, et je n’ai pas toujours le temps et l’envie de tout approfondir. Mais si sur les trois points cités plus haut (corrélation entre concentration de CO2 et température moyenne, forçage radiatif, augmentation des températures moyennes depuis un siècle), il n’y a rien à redire, que peut-on déjà en conclure ?

  48. conclure qu’il faut arreter les émission de CO2 ,de cH4,et autre réchauffants,et les émissions chimiques;bref une decroissance,et une autre vue(plus réèl)de la nature .François térrasson l’explique très bien,ou robert hainard expliquan les vielles térreurs non fondées de l’homme,et son besoin de tout controlé,tout agencé,afin de détruire ce qui n’es pas LUI.

  49. Bonjour à tous,
    Bon, je m’efforce de répondre aux trois questions de Fabrice : 2 et 3 sont liées.

    1) Les carottes glaciaires montrent que l’augmentation du CO2 SUIT l’augmentation des températures avec un retard de quelques 400 à 800 ans selon les carottes et les prélèvements. Il est, dès lors, difficile de dire que c’est le CO2 qui a provoqué les variations de température. Certifié par une bonne dizaine d’articles scientifiques.

    2) et 3) Si le taux de CO2 émis a effectivement augmenté de manière monotone depuis 1850 et quelques, avec une accélération depuis 1940, la température, elle, n’a pas suivi cette variation :

    1880-1913 : baisse des températures . 33 ans
    1913-1940 : hausse des temp : 27 ans
    1945-1976 : baisse des temp ( on a craint un âge glaciaire, à l’époque) : 31 ans
    1976-1998 : hausse des temp : 22 ans
    1998 à nos jours : stagnation et(ou) baisse des temp…

    C’est pourquoi, de nombreux scientifiques (certains cotisant au GIEC) pensent que les températures sont commandées par des cycles océaniques multidécennaux de période environ 60 ans. Comme l’a suggéré Hacène.

  50. merci Hacène d’avoir cherché l’information.

    j’ai demandé à plein de copains mais pour l’instant personne n’a trouvé de réponse fiable.

    si quelqu’un a la réponse,ce serait sympa de passer l’info sur mon blog.

    pascal

  51. Pour Argus,

    Je ne veux pas me montrer désagréable, mais pour commencer, je répète que la discussion, ici, est close. Ici. Il y a plein d’ailleurs. Je prends donc mes responsabilités.

    Deuxième point, je suis navré du niveau de la réponse. Tout ce que montre votre réponse, c’est précisément ce que j’ai écrit. À savoir que nous ne savons (presque) rien. Mais je maintiens intégralement mes trois points. Corrélation – fût-ce à distance – et sur de très longues périodes. Augmentation, évidemment non linéaire, depuis les débuts de la révolution industrielle. Et augmentation, elle aussi chaotique – comme l’est le climat – depuis un siècle. Je parle, quant à moi, de dérèglement climatique, expression qui me semble plus claire que réchauffement.

    Dans tous les cas, chacun campe sur des positions qui ne bougent pas. Le résultat évident est qu’il n’y a pas de discussion vraie, au sens où je comprends ce mot. Ce n’est pas le commentaire d’Argus qui me fera évoluer si peu que ce soit. Je rappelle un dernier point, qui n’est pas le moindre. Le GIEC, qui horripile tant certains d’entre vous, estime que la probabilité d’un lien entre dérèglement du climat et activités humaines est d’au moins 90 %. Ce qui laisse la place au doute. Où est le vôtre, vous les sceptiques du réchauffement ? Bon camping.

    Fabrice Nicolino

  52. Fabrice, je ne renchéris pas mais vais dans ton sens, puisque ce que tu voulais était simplement la validation (ou non) de simples constats, sans les expliquer.
    – Il y a corrélation sur le temps long entre T reconstituées lors de formation de la glace et concentration en CO2 telle que mesurée directement dans les bulles d’air des carottes glaciaires.
    – On constate une augmentation des T depuis plus d’un siècle.
    – Il est généralement admis que le CO2 a augmenté durant cette proche période, bien qu’il y ait discussion sur ce point. En revanche, personne ne remet en doute l’augmentation de cette concentration depuis 1960.
    Voilà.

  53. Juste pour rectifier le tir envoyé sous le coup du cyberénervement: j’aime les écrits d’hacène et le travail de mr guillet… hormis lorsqu’ils endossent comme ici le rôle, de plus en plus courant sur internet, de contestataires du dérèglement anthropique. Du coup les autres lecteurs se disent « ah bah tiens, ils ont peut-être bien raison »…
    Ce qui m’inquiète, c’est que le Giec semble préciser de plus en plus son propos et être de plus en plus anxieux face à l’augmentation des GES; vu que c’est leur boulot et qu’ils passent pas mal de temps à effectuer leurs recherches, je ne vois pas bien en quoi des internautes climatologues du dimanche seraient capables de corriger ces résultats (il faudrait déjà avoir fini la lecture du rapport 2007).
    Et puis, peu importe ces histoires de climat: rien que l’acidification des océans à cause du CO2 aura peut-être bien notre peau (même allègre n’y trouve rien à redire).
    Bref, trève de bavardages (les températures blablabla…), place à l’action – un texte uniquement centré sur l’agriculture bio et ses capacités dans la lutte contre les GES serait intéressant.

  54. @:pierre. Merci. Juste une précision par rapport à votre interprétation de ce que j’avais écrit : je n’ai pas dit adorer poster ici des « écrits climatiques », mais adorer faire des recherches sur le sujet. La différence n’est pas mince. J’ai bien compris qu’il n’y a pas lieu que je parle de ce sujet ici. Mais comme je ne suis pas plus légitime (ou si peu) sur d’autres sujets, je garderai mes pseudo-connaissances pour moi, sans manquer toutefois de les étayer ou corriger (après vérification, autant que possible) en fonction de ce que je lirai ici des uns et des autres.
    Cordialement.

  55. Enfant du club de rome , je suis à l’écoute des dérèglements écologiques depuis 35 ans.
    Mais les écolos du 16ème arrondissement me répugnent et le cohn m’ennuie car il est le roi des populistes de la parole verte.
    Je tâte du glacier dans mes rêves et sous mes crampons et leur existance m’est plus chère que ma propre vie . Autant que je crois savoir le début de leur retrait précipité date du milieu du
    18ème à une époque ou’ la prise de la Bastille était la principale source de gaz à effet de serre.
    Alors parlons d’abord de la malnutrition ,du manque d’eau, du palu et même de la rougeole qui tue encore 200000 personnes à travers le monde par an. Le manque de solidarité instrumentalisé par le libéralisme est la véritable émanation mortelle.
    Copenhague,rassemblement des pollueurs à qui on a enlevé un bilboquet sera un piège à cons,avant d’être un piège à CO2.

  56. À Fabrice et tous ceux qui croient dur comme fer à une révolution climatique. Inutile d’invoquer le grand nombre de scientifiques qui appuient les rapports du GIEC, le monde scientifique est aujourd’hui vérolé par la fausse évaluation de la recherche (lire entièrement sur http://contretemps.eu/interventions/petits-conseils-enseignants-chercheurs-qui-voudront-reussir-leur-evaluation). Mieux vaut, pour être au hit parade, bêler avec le troupeau conduit par les bons (?) pasteurs.

  57. Bonjour
    j’amène ma pierre à la réflexion en cours :
    Jusqu’à présent j’adhérais comme la plupart des écolos à l’explication gaz à effet de serre telle que présentée par « une vérité qui dérange » d’Al Gore.
    J’ai découvert récemment la vidéo de la conférence de Vincent Courtillot, scientifique renommé venu récemment aux journées de l’université de Nantes, à la cité des congrès. http://skyfal.free.fr/?p=402
    J’ai trouvé son exposé fort intéressant et plutôt convaincant. Il a mené des travaux de recherches avec une équipe. Il pointe des erreurs de données à la base de la démonstration de la courbe de crosse de hockey (reprise par Al Gore). D’après lui, le réchauffement est davantage dû à des transformations de la forme de l’ellipse de la Terre tournant autour du soleil, transformations cycliques, liées au positionnement des différentes planètes. Il estime que ce réchauffement ne devrait pas atteindre les sommets vertigineux qui nous sont annoncés.
    Il est intéressant d’écouter aussi la partie questions réponses qui suit.
    Le seul point où j’ai trouvé qu’il avait été léger : sur le phénomène de l’effet de serre : il dit que la concentration des gaz est possiblement assymptotique. Mais il n’a pas eu le temps de s’étendre sur tous les points.

    Si ce scientifique a raison (et il n’est pas seul)et que la collectivité le découvre un jour, il y a un risque de ne plus prendre au sérieux les graves enjeux écologiques actuels. Et ce serait encore une catastrophe de plus dans les catastrophes en cours. C’est d’ailleurs le point de vue du fondateur de Kokopelli qui dit qu’à force de tout focaliser sur le changement climatique, on risque d’oublier tous les autres graves enjeux écolos.

    Par ailleurs, sur le thème du changement climatique, j’ai entendu parler du projet Haarp qui parait-il est en cours et peut modifier le climat :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/High_frequency_active_auroral_research_program
    (Vincent Courtillot n’en parle pas du tout)

    Voilà, en pleine mobilisation pour Copenhague, je commence à douter de l’explication « gaz à effet de serre » mais je préfère comprendre le plus possible ce qui se passe plutôt que d’obéir à des slogans, même écolos.

  58. Geneviève,

    Je ne peux rien pour vous. Qui préfère croire Courtillot, qui est géologue, plutôt que tant d’études concordantes publiées dans des revues à comités de lecture, ouvertes à d’éventuelles contradictions, échappe selon moi à la discussion raisonnable.

    Pensez ce que vous avez envie de croire, voilà tout. De même que Dominique Guillet, que j’estime par ailleurs, mais qui se fourvoie très gravement dans des propos qui montrent surtout sa méconnaissance du dossier.

    Nous ne sommes plus, à mes yeux, dans le rationnel. L’avis d’un géologue qui ne sait rien du climat vaudrait autant que des centaines d’études, voire plus. Bien. Que voulez-vous que je dise ? Rien.

    Fabrice Nicolino

  59. Fabrice
    Si vous ne pouvez rien pour moi, peut-être que certains de vos interlocuteurs sur ce blog le pourront ? Qui peut me donner les références d’un ouvrage ou vidéo ou site où je puisse trouver des réponses scientifiques aux arguments avancés par Vincent Courtillot (et d’autres) ?
    Je ne supporte pas les réponses qui disqualifient a priori les propos d’un scientifique sous le prétexte qu’il n’est pas du domaine. Sur le sujet du climat, l’interdisciplinarité est précieuse. Ce qui m’intéresse c’est de comprendre les raisonnements, en quoi ils sont justes ou se trompent et la vidéo de sa conférence est intéressante sur ce point.
    Je ne supporte pas non plus la pensée unique qui se fige et devient dogmatique, même en écologie ! A terme, cette attitude portera tort aux causes que nous soutenons.
    Le rapport complet du GIEC présente de nombreuses contradictions et celles-ci ont été gommées dans le résumé final rédigé par le bureau de l’organisation. Ces contradictions sont au contraire à travailler pour progresser et y voir plus clair tous ensemble.
    Je sais que le consensus majoritaire sur la théorie du réchauffement climatique lié aux émissions de CO2 a été long et difficile à réaliser, pourtant si des arguments pertinents démontrent que certaines démonstrations sont fausses, il est éthique et scientifique de reconsidérer nos conclusions.

  60. Geneviève,

    Désolé de vous avoir répondu de la sorte. Je devais être énervé, ce qui n’est pas une excuse. Je vous envoie deux liens. Le second est le plus intéressant, mais il demande davantage de temps. N’hésitez pas à intervenir de nouveau. Encore désolé,

    Fabrice Nicolino

    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2008/02/soleil-et-clima.html

    http://www.realclimate.org/index.php/archives/2007/11/les-chevaliers-de-lordre-de-la-terre-plate-part-i-allgre-and-courtillot/langswitch_lang/fr/

  61. M. Nicolino
    « Si quelqu’un n’est pas d’accord avec ces trois points, qu’il veuille bien expliquer une bonne fois pour toutes en quoi. Et pourquoi. De manière simple, car je crois l’avoir été. »

    1) Sur la corrélation entre taux de CO2 et températures découvertes dans les analyses glaciaires:
    Ca fait quelques années que l’on sait que le CO2 a SUIVI la température, contrairement à ce que prétendent des « vulgarisateurs » comme Al Gore ou Arthus-Bertrand dans leurs films.

    Extrait du chapitre 6 du dernier rapport du GIEC, en 2007 (groupe 1):

    « Les carottes de glace montrent que les gaz à effet de serre ont co-varié avec la température antarctique au cours des cycles glaciaires-interglaciaires, suggérant qu’il y a un couplage étroit entre les variations naturelles des gaz à effet de serre dans l’atmosphère et la température.
    Les variations de CO2 des derniers 420 ka ont globalement SUIVI la température antarctique, avec un décalage de l’ordre de quelques siècles à un millénaire (Mudelsee, 2001).
    La séquence des forçages climatiques et des réactions est bien connue pour les déglaciations (les transitions entre des conditions glaciaires et les états interglaciaires chauds).
    Les enregistrements de température et de CO2 obtenus à haute résolution dans les glaces polaires montrent qu’au cours des déglaciations, les températures antarctiques ont commencé à augmenter plusieurs siècles AVANT le CO2 (Monnin et al, 2001 : Caillon et al, 2003). »

    Vous vous illusionnez sur la simplicité apparente du problème, quand le GIEC lui-même n’ose plus émettre autre chose que des points d’interrogation dans son dernier rapport. Si le sens de causalité entre température et CO2 est établi, l’explication ne l’est pas (toujours dans le même chapitre du rapport du GIEC):

    « the explanation of glacial-interglacial CO2 variations remains a difficult attribution problem. It appears likely that
    a range of mechanisms have acted in concert (e.g., Köhler et al., 2005). The future challenge is not only to explain the amplitude of
    glacial-interglacial CO2 variations, but the complex temporal evolution of atmospheric CO2 and climate consistently. »

  62. Pour Ivan,

    Je vous trouve singulièrement gonflé ! r
    Relisez-moi, je vous prie : « Dans le domaine du climat, les incertitudes et les erreurs sont FATALEMENT au rendez-vous. Et elles sont d’autant plus nombreuses que le sujet est d’une complexité qui dépasse l’esprit humain. Oui, qui le dépasse. Aucun cerveau, sur cette planète, ne sait ce qu’est le climat. Comment il évolue et évoluera. Quels rapports il entretient avec les autres éléments constitutifs de la biosphère. C’est ainsi ».

    Vous ne faites qu’illustrer la complexité du phénomène, et rien de plus. Sérieusement, pensez-vous que le maintien d’un lien entre concentration de CO2 et température moyenne, au long de centaines de milliers d’années, puisse être le fait du hasard ? Que l’un ait suivi l’autre, et quel qu’il soit, veut seulement dire que nous ne comprenons pas tout. Ce que j’avais écrit. Oui, sérieusement gonflé.

    Fabrice Nicolino

  63. Pour Ivan,

    Je vous trouve singulièrement gonflé !

    Relisez-moi, je vous prie : « Dans le domaine du climat, les incertitudes et les erreurs sont FATALEMENT au rendez-vous. Et elles sont d’autant plus nombreuses que le sujet est d’une complexité qui dépasse l’esprit humain. Oui, qui le dépasse. Aucun cerveau, sur cette planète, ne sait ce qu’est le climat. Comment il évolue et évoluera. Quels rapports il entretient avec les autres éléments constitutifs de la biosphère. C’est ainsi ».

    Vous ne faites qu’illustrer la complexité du phénomène, et rien de plus. Sérieusement, pensez-vous que le maintien d’un lien entre concentration de CO2 et température moyenne, au long de centaines de milliers d’années, puisse être le fait du hasard ? Que l’un ait suivi l’autre, et quel qu’il soit, veut seulement dire que nous ne comprenons pas tout. Ce que j’avais écrit. Oui, sérieusement gonflé.

    Fabrice Nicolino

  64. Fabrice,

    Je réponds point par point à vos 3 objections, pour lesquelles vous revendiquez une certaine simplicité. Non, ce premier point, devenu une sorte de tarte à la crème de l’alarmisme climatique, ne tient pas la route pour justifier votre credo.

    Voilà maintenant les deux autres points que vous mettez en avant et pour lesquels vous demandez des objections, donc permettez-moi de le faire jusqu’au bout:

    2 « il y a « forçage radiatif » depuis les débuts de la révolution industrielle. Les activités humaines ont fait brusquement augmenter la concentration en CO2. »

    Oui, les émissions anthropiques de CO2 ont sans trop de doutes fait significativement augmenter le taux de CO2. Ce qui n’induit en rien UN LIEN DE CAUSALITE avec l’évolution du climat. Quantité d’autres facteurs potentiels sont toujours très mal connus, ce qu’admet aussi le GIEC: rôle du soleil, des rayonnements cosmiques, du volcanisme, de la modifications des sols (très largement imputable aux hommes, mais ça n’est pas de l’effet de serre…)

    Depuis le début de la révolution industrielle ? D’après le GIEC, le réchauffement était déjà manifeste au début du XIXème siècle (sortie du « petit âge glaciaire » dont le minimum correspond grosso modo au règne de Louis XIV), alors il n’y avait que peu de rejets de CO2 anthropiques.

    Le début du recul des glaciers (début du XIXème siècle) est très nettement antérieur à l’essor des émissions de CO2 (courant XXème siècle): voir graphe page 65/85 de cette synthèse que je recommande d’ailleurs en général:
    http://astrosurf.com/astrocdf67/dossier_divers/climatJC.pdf

    3) « Enfin, fort logiquement, on peut constater une augmentation en cours de la température moyenne, nette depuis au moins un siècle. »

    C’est vrai, sauf pour le « fort logiquement ». Il y a là un sophisme et un autre lien de causalité qui n’a pas lieu d’être. On a pu aussi constater une augmentation de température très sensible au Moyen-âge: optimum médiéval sur plusieurs siècles, supérieur à notre époque si on s’en réfère aux premiers rapports du GIEC(*). Il y a bien eu réchauffement, et pourtant aucune logique n’est avancée pour l’expliquer à ce jour.

    Il faut admettre que d’autres explications peuvent exister. Elles commencent d’ailleurs à émerger, comme le travail récent de Vincent Courtillot (cf vidéo proposée par Geneviève) qui a détecté une corrélation entre les variations du champ magnétique terrestre d’une part, et la température globale d’autre part; corrélation d’ailleurs autrement plus prononcée que celle qui existe entre taux de CO2 atmosphérique et température sur le XXème siècle.

    (*) les 2 premiers rapports du GIEC (1990 et 1995) sont curieusement devenus indisponibles au téléchargement public depuis quelques mois et c’est bien dommage. On y constatait quelques divergences notables avec le discours « tout CO2 » d’aujourd’hui.

  65. bonjour à tous,pour info ce doc très bien fait et je pense bien documenté de R GIRAUDON

    La terre subit actuellement un réchauffement climatique

    Les mesures depuis qu’elles sont effectuées donnent une augmentation de 0,7 à 0,8 ° en 140 ans
    Diminution de la surface et de l’épaisseur de la banquise dans l’arctique
    Recul des glaciers (1,8 km depuis 1830 pour la mer de Glace)
    Diminution des neiges éternelles qui coiffent le Kilimandjaro
    VARIATIONS CLIMATIQUES
    Le climat terrestre a toujours varié.
    A l’échelle des temps géologiques, la terre a été tour à tour torride ou glacée pendant les presque 4 milliards d’années qui ont précédé le paléozoïque. Ainsi a-t-on trouvé sous l’équateur des conglomérats glaciaires (tillites) datant de plus d’un milliard d’années (Cameroun)

    L’Europe a vu se succéder à la fin de l’Ere Primaire : un climat désertique chaud au Dévonien ( environ de – 400 à -350 millions d’années) ; un climat équatorial humide au Carbonifère; puis, après une glaciation, à nouveau un climat chaud et désertique au Permien (environ de – 300 à -250 millions) qui a encore perduré au Trias. Depuis 25 millions d’années nous sommes dans une période glaciaire longue, dont nous ne sommes pas encore sortis, modulée par des oscillations de périodes plus courtes. Ainsi, plus près de nous, au Quaternaire, l’homo sapiens ou ses ancêtres ont connu quatre glaciations et quatre périodes chaudes interglaciaires.

    La dernière, la glaciation de Würm, a duré 80 000 ans, avec un froid maximum il y a 20 000 ans, puis un réchauffement rapide avec des pluies abondantes et une montée du niveau de la mer de plusieurs dizaines de mètres. C’est ce réchauffement qui a permis la naissance de l’agriculture (néolithique). Le Sahara était alors une savane arborée peuplée de girafes, d’hippopotames et autre animaux qu’on ne trouve maintenant que bien plus au Sud (ce que révèlent de nombreux rupestres).

    Plus près de nous et dans les temps historiques ont a pu mesurer avec plus de précision des oscillations de périodes encore plus courtes. Ainsi au Moyen Âge il y eut une phase de réchauffement qui engendra une période de prospérité économique ( le Groënland était alors une Terre Verte). Elle fut suivie d’une période froide (« petit âge glaciaire ») qui culmina aux 17ème et 18ème siècles. Depuis le milieu du 19ème siècle, nous sommes entrés dans une période de réchauffement qui s’est accélérée depuis 1980.
    Cependant les courbes diffèrent suivant qu’on est dans l’hémisphère nord  
    ou dans l’hémisphère sud :
    LES CAUSES DES VARIATIONS CLIMATIQUES
    1) Les causes identifiées
    A l’échelle des millions d’années les causes des variations, parfois énormes, sont mal connues et du domaine des hypothèses.
    A l’échelle des milliers d’années, le climat change en fonction de l’excentricité de l’orbite terrestre (période d’environ 100 000 ans), de l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre par rapport au plan de l’orbite (période d’environ 40 000 ans) et de la précession des équinoxes (période d’environ 20 000 ans) ainsi que des fluctuations de l’activité du soleil.
    La Terre n’est d’ailleurs pas la seule à subir ces variations : Russes et Américains (NASA) ont noté qu’ à l’instar de notre planète, Mars a subi récemment un réchauffement climatique global conditionné par l’accroissement significatif et durable de la luminosité solaire au cours du XXe siècle.
    2) L’effet de serre

    Notre atmosphère agit comme le verre d’une serre.
    Fonctionnement : Notre Terre se réchauffe par la différence entre la totalité du flux émis et le flux réémis par les gaz à effet de serre vers sa surface.
    S’il n’y avait pas cet effet de serre, notre planète dont la température moyenne est actuellement de 14 à 15 °, descendrait rapidement, selon Gerlich et T, à -18° et nos océans seraient gelés des pôles aux tropiques.
    Représentation schématique de l’effet de serre :
    L’Effet de Serre dépend de deux facteurs :
    2) La capacité d’absorption de ces GES pour les rayons infrarouges 
    Schéma :
    Capacités d’absorption relatives des GES
    PRG (Pouvoir de Réchauffement Global) des GES :
    il est exprimé en « équivalent CO2 « , celui-ci étant par définition fixé à 1.
    PRG des GES

    La tension de la vapeur d’eau saturée dans l’atmosphère à sa température moyenne de 15° est de 13g/litre, ce qui correspond en volume à 1,6 %.
    On retiendra comme degré d’humidité moyen 60% ce qui donne une teneur en vapeur d’eau de 1 %
    En composant les deux facteurs des GES
    Concentration et PRG (F dans le tableau), on obtient ainsi un
    Pouvoir de Réchauffement Pondéré (PRP)
    Ce qui signifie : 

    Le principal gaz à effet de serre, est donc bien la vapeur d‘eau, 27 fois plus abondante que son suivant immédiat, le dioxyde de carbone (CO², ou gaz carbonique), avec un pouvoir d’absorption des infrarouges 8 fois supérieur à celui-ci, ce qui fait qu’au total elle contribue 219 fois plus que lui au réchauffement de la planète.
    3) Les cycles des GES

    Tous les GES ont un cycle mais on ne s’intéressera ici qu’au 2 plus importants, celui de la vapeur d’eau incluse dans le cycle de l’eau et celui du carbone qui dans l’atmosphère se manifeste à plus de 99% sous forme de dioxyde de carbone (CO²). Pour ce dernier on a distingué un cycle organique et un cycle inorganique.

    Le dernier schéma montre que les éruptions volcaniques ont un effet global négligeable en tant qu’émetteurs de GES (environ 1,1 milliards de tonnes/an de CO² (soit ~ 40 ppm de celui contenu dans l’atmosphère). En revanche, lorsqu’elles projettent des km3 de roches dans l’atmosphère, les poussières ainsi générées font écran à la lumière du soleil et avant qu’elles ne retombent au bout d’une ou plusieurs années, elles peuvent refroidir la Terre de quelques fractions ou plusieurs degrés. C’est ce qui s’est produit lors des explosions du Vésuve en 79, du Krakatoa le 27 août 1883 entre Java et Sumatra, du Katmaï le 6 juin 1912 en Alaska et plus près de nous du mont Pinatubo dans les îles Philippines en 1991

    4) La part anthropique :
    Réévaluée récemment, elle se situe aujourd’hui entre 26 et 29 gigatonnes suivant les sources consultées. Cette part correspond donc au maximum à 1 % du CO² contenu dans l’atmosphère qui lui même ne représente que 0,45 % du Pouvoir de Réchauffement Pondéré des GES, soit in fine 45 ppm.

    Autrement dit, LA PART DU DIOXYDE DE CARBONE D’ORIGINE FOSSILE EMIS PAR LES ACTIVITES HUMAINES A UNE INFLUENCE NEGLIGEABLE SUR LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE !
    LA MANIPULATION DES DONNEES PAR LE GIEC :
    Comment le GIEC (« Groupe international des Experts en Climat »   constitué par les Nations Unies – IPCC en anglais –) est il arrivé à la conclusion que c’était les activités humaines qui était à l’origine du réchauffement climatique constaté dans l’hémisphère Nord ?

    Il semble que ses experts (mais pas à l’unanimité) ont épousé la thèse d’un savant suédois – Svante Arrhenius (1859-1927) qui s’était posé la question de savoir si le développement industriel n’allait pas avoir des conséquences sur notre atmosphère et sur le climat. Convaincus de la justesse des vues d’Arrhénius, ils ont cherché à les démontrer.

    Pour commencer, quand ils ont diffusé les PRG des GES lors du protocole de Kyoto de 2001, ils ont enlevé celui de la vapeur d’eau qu’ils n’ont d’ailleurs plus retenu par la suite dans la liste des GES car elle ne dépendait pas de l’activité humaine.
    Néanmoins, ils n’ont pas complètement occulté cette vapeur d’eau à laquelle ils concèdent, sans explication, un rôle dans l’effet de serre, qui va de 50 à 80 %, (le plus souvent 65 %) au lieu de 99,41 % !

    Ensuite dans les données dont ils disposaient, notamment celles sur les teneurs en CO² issues des prélèvements de carottes glaciaires, ils ont fait une sélection et n’ont retenu que celles qui sont entourées dans le graphique qui suit, lequel montre un accroissement de 280 à 384 ppm depuis 1800 jusqu’en 1998 soit + 37 % :

    En ce qui concerne la température, ils sont partis de la période chaude du moyen âge pour aller vers le petit âge glaciaire afin de montrer une courbe descendante qui remonte ensuite à partir du milieu du 19ème siècle
    Sur la base de ces données ils ont rapproché les deux courbes et en ont conclu que le réchauffement commençait avec le début de l’ère industrielle !
    Voici ces deux courbes :

    D’autres experts, y compris du GIEC, ont vérifié les données utilisées par celui-ci et les ont complétées. Tous ont utilisé des mesures de dendrochronologie pour évaluer les températures dans les périodes où il n’y avait pas d’archives disponibles.
    Sur ces bases les courbes obtenues sont quelque peu différentes de celles publiées par le GIEC pour le protocole de Kyoto de 2001 :

    Ces graphiques appellent 2 remarques :

    1)Les courbes de 1990, du même GIEC, sont plus proches des observations historiques que celles de 2001 qui visiblement ont été manipulées.
    2) Il y a une certaine corrélation entre températures et teneurs de l’atmosphère en CO². Cela correspond au fait que la solubilité du CO² dans l’eau décroît avec la température, ce qui amène un dégazage des océans quand la température monte (lesquels océans contiennent d’ailleurs 50 fois plus de CO² que l’atmosphère).

    En résumé, l’époque actuelle est une époque de réchauffement climatique naturel très progressif, en continuation d’un passé au cours duquel la concentration en gaz carbonique de l’atmosphère, sans effet majeur sur l’effert de serre, est la conséquence et non la cause de la variation thermique.
    « La pensée unique »
    Malgré ce qui vient d’être démontré et sur la base d’un RESUME POUR DECIDEURS publié par le GIEC, les journaux, les radios, la télé, les gouvernements de la planète entière (celui de la France au premier rang mais pas ceux des gros énergivores comme les USA et la Chine …), les grands chefs d’entreprise, clament partout « qu’il est urgent de lutter contre le réchauffement climatique » !

     C’est un véritable matraquage médiatique dont voici un exemple tiré de « Que choisir»

    [Cette fois, c’est sûr, il faut agir et sans tarder. «Le réchauffement climatique est sans équivoque », ont en effet conclu les scientifiques du GIEC, réunis à Paris début février (2007). La faute en revient aux activités humaines, c’est désormais une certitude. «Les preuves sont réunies sans ambiguïté», a affirmé le représentant de l’ONU lors de la présentation du rapport. … Les données accumulées ces dernières années sont accablantes. Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère augmentent à un rythme qui s’accélère ,… Mais que font les pouvoirs publics ?] etc., etc.
    LA FRANCE ET LE FACTEUR 4 :
    Dans ce concert, la France est un des pays qui crient le plus fort derrière la CEE.
    Résumons ce qui a été dit : la vapeur d’eau est responsable pour 99,41 % de l’effet de serre, le dioxyde de carbone pour 0,45 %, la part anthropique du dioxyde de carbone pour 1% de ces 0,45 %, soit 45 ppm (parties par million) et la France avec ses 1,5 % de la masse du CO² d’origine anthropique, pour 0,7 ppm !
    Une image étant plus parlante que des chiffres, imaginons que la totalité du Pouvoir de Réchauffement Pondéré des GES soit représentée par une cuve de 1 000 litres d’eau :

    De cette illustration, il ressort que les mesures que la France est en train de prendre pour limiter le réchauffement climatique de la planète en divisant par 4 ses émissions de GES à l’ horizon 2050 auraient le même effet que d’enlever le cinquième du contenu d’une cuillère à café dans une cuve de 1000 litres.
    C’est pourtant en visant cet objectif qu’ont vu le jour des programmes (biocarburant éthanol de première génération, champs d’éoliennes, etc.) qui non seulement ne diminuent en rien nos émissions de CO² mais, dans notre pays, n’ont pas l’ombre d’une rentabilité même à très long terme, et coûtent des milliards d’euros 
    CONCLUSION
    De ce qui précède, on voit qu’il est absurde de vouloir lutter contre le réchauffement climatique et d’engager des dépenses faramineuses à cet effet. Essayons seulement de nous y adapter pour le temps qu’il durera.

    Mais il serait tout aussi absurde de dire que l’on peut faire n’importe quoi et que le développement durable est une utopie ! Seulement, il convient d’envisager celui-ci sous un angle nouveau, à la lumière des réalités et, au lieu de chevaucher des chimères, concentrer nos actions sur les vrais problèmes!
    Ceux-ci ne manquent pas. Citons :
    La pollution atmosphérique au-dessus des grandes agglomérations qui est une nuisance grave. Voici l’image nocturne de celle stagnante au-dessus de deux grandes villes :

    Et outre la pollution des villes, citons encore:
    l’épuisement à terme de certaines matières premières et des sources d’énergie fossiles (plus ou moins lointain à l’ échelle d’une vie d’homme mais inéluctable),
    la pollution des océans, de nos rivières et de nos nappes phréatiques,
    l’épuisement des ressources halieutiques,
    les déforestations croissantes dans certains pays du Sud,
    les atteintes à la biodiversité,
    une inquiétante démographie mondiale galopante, etc.

    Les problèmes écologiques à résoudre ne manquent pas et la France doit en prendre sa part mais, de grâce, ne nous trompons pas d’objectif et ne livrons pas des batailles donquichottesques aussi ruineuses qu’inutiles.

  66. Bernard,
    C’est limpide.
    Où peut-on se procurer cette étude. Est-elle entièrement résumée dans le post ?

    Merci.
    Pierre H.

  67. À tous,

    Je sais qu’il ne faut pas hésiter à se répéter, aussi lassant que cela soit. Tous les passants de ce blog ne s’arrêtent pas au même endroit, je le sais bien. Je n’avais pas vu passer le texte mis en ligne par Bernard plus haut, qui me consterne.

    Je rappelle, et je crains que cela ne soit pas la dernière fois, que je REFUSE que Planète sans visa devienne un lieu d’échanges où les négateurs de la crise climatique, quelle que soit leur bonne foi éventuelle, viendraient en goguette. Pour moi, c’est NON. Il y a d’autres lieux, et chacun peut faire ce que je fais moi-même en écrivant ici des articles.

    Je sais qu’il existe d’innombrables incertitudes concernant la forme que prendra cette crise climatique. Mais, pour avoir suivi la difficultueuse mise en place du GIEC depuis maintenant vingt ans, je redis que je n’ai pour ma part aucun doute sur la réalité d’un changement déclenché par les activités industrielles humaines.

    Chacun a le droit de penser autrement, et je perdrai pas mon temps à chercher à convaincre quiconque. Ma vérité à moi est approximative, empirique et pragmatique. Ce qui la rend assez solide pour que je ne me laisse pas distraire par tous ceux qui fantasment sur le grand complot universel.

    Il arrivera fatalement un moment où je censurerai ceux qui ne comprendraient pas ce que j’ai écrit plus haut. Car, rappelons-le, Planète sans visa a été créé par moi, et n’est alimenté que par mon travail, lui-même totalement et heureusement bénévole. Je ne suis pas un service public. Nul ne me verse la moindre taxe. Je suis libre de refuser chez moi ceux qui refuseraient les règles de savoir-vivre qui ont cours sur mon territoire. Le cyberespace est assez vaste pour qu’on m’oublie d’un simple clic.

    Fabrice Nicolino

  68. Pour conclure :

    La décennie qui vient de s’achever a été la plus chaude pour notre planète dans les annales, qui remontent à fin du 19e siècle, a indiqué jeudi la Nasa, l’agence spatiale américaine.

    2009 a été la seconde année la plus chaude à la surface de la Terre depuis 1880, date à partir de laquelle les températures ont commencé à être mesurées et relevées scientifiquement, précise aussi l’Institut d’étude spatiale Goddard de la Nasa (GISS) dans un communiqué.

    2005 reste l’année la plus chaude dans les annales, mais 2009 est juste derrière, quasiment ex-aequo avec un groupe d’autres années récentes pour le titre de seconde plus chaude jamais enregistrée. Il s’agit de 1998, 2002, 2003, 2006 et 2007.

    En gros sur les onze dernières années sept était les plus chaudes relevées depuis 1880, ça laisse songeur sur ce qui nous attend pour la prochaine décennie…

  69. Ce lien prouve que les chemtrails ne sont pas une légende urbaine et seraient en relation direct avec une tentive de réchauffer la terre artificiellement pour faire passer la taxe carbone qui donnera aux élites eugénistes de tuer plus de 93% de la population et faire leur super dictature.

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