C’est un fait, je vais parler de moi. Pour tous ceux qui viennent ici pour la première fois, soyez assurés que ce n’est pas l’habitude. Il se trouve que je publie demain un livre dont j’ai déjà parlé il y a quelques jours : « Un empoisonnement universel (Comment les produits chimiques ont envahi la planète) » (ici). Quantité de lecteurs ont accepté de me filer un coup de main – il n’est pas trop tard – en faisant circuler l’information, et je leur dois bien, je vous dois bien quelques informations en retour.
Avant de vous les donner, un petit mot d’ordre général. La politique néglige totalement le sujet central de mon livre, qui est la contamination chimique généralisée. Des centaines de millions d’humains sont allergiques, des centaines de millions obèses, des centaines de millions diabétiques; l’incidence du cancer a augmenté de 110 % en France en trente ans, notre pays va gaiement vers les deux millions de cas d’Alzheimer, la fibromyalgie frappe toujours plus, et rien. Rien. Mon livre ne prétend évidemment pas que tout viendrait de l’exposition à des molécules toxiques. Ce serait ridicule. Mais il serait bien plus stupide d’ignorer la marée montante d’études qui pointent des liens très puissants entre ces explosions épidémiques – car il s’agit d’épidémies, foudroyantes – et la dispersion de millions d’assemblages chimiques différents, dont on ne sait rien, ou presque.
Oui, amis, la politique officielle, quelle que soit sa couleur, se moque éperdument de l’un des plus grands drames en cours. Je ne traiterai pas aujourd’hui cette question si lourde de signification, mais vous pouvez proposer vos commentaires. Pourquoi ?
Quant au reste, j’ai de bonnes nouvelles. Mon livre, qui n’est donc pas encore sorti, reçoit un accueil très favorable. Dans le désordre, je cite L’Express (demain), qui m’accorde quatre pages. Le site Huffington Post (demain) publie une tribune. Le site Basta.net publiera demain ou jeudi un entretien. Bernard Maris publie demain dans Charlie une critique. Olivier Nouaillas publie dans La Vie un papier. Doan Bui a déjà publié un article dans L’Obs (ici). Daniel Schneiderman a écrit quelques lignes très sympa sur son site, Arrêt sur images : « Vous me direz que l’on ce ne sont pas les seules délicieuses substances que l’on ingurgite, dès lors que l’on se nourrit de fruits, de légumes ou de viande. Si vous voulez en avoir une vision d’ensemble, je ne saurais trop vous conseiller de lire le dernier livre de Fabrice Nicolino, « Un empoisonnement universel » (Ed. Les liens qui libèrent, en vente le 17 septembre), fresque historique fascinante de l’ascension et de la domination de l’industrie chimique sur notre petite planète ».
Du côté de la télé, je passe demain en direct dans l’émission de France 5 Le magazine de la santé, vers 13h30/13h40. Je suis invité au Grand Journal de Canal + vendredi 26 septembre. Je suis interrogé par Terre-TV vendredi vers 12 heures.
À la radio, j’ai plusieurs rendez-vous, dont certains, importants, ne sont pas encore confirmés. Mais samedi, à 14 heures, je serai sur France-Inter, invité par Denis Cheissoux dans son émission C02 mon amour. Thierry Chareyre, de France Bleu, me reçoit jeudi à 16h. Igor Strauss, de RFI, me reçoit ce même jour, vers 11 heures.
Voilà pour l’instant. Je me répète : d’autres choses sont dans les tuyaux. On verra. Si vous m’apercevez ou m’écoutez, je vous prie d’être indulgents, car cela n’a rien de très simple, je vous le dis. Croyez-moi. Sur ce, encore merci.