Giono n’aime pas le nucléaire (et depuis longtemps)

Oh oui, Planète sans visa sert bel et bien. À qui, je ne le sais bien. À quoi, pas davantage. À moi, c’est certain. J’ai rencontré grâce à vous d’autres pensées, d’autres manières de dire, d’avancer, de protester. Le temps que je passe ici, bien que bénévole, m’emplit de plaisirs que j’envierais chez d’autres. Mais ce n’est pas l’heure du larmoiement. C’est l’heure de remercier chaudement Charles Jacquier, éditeur chez Agone, à Marseille, merveilleux éditeur de Victor Serge et bien d’autres. Charles m’envoie un texte de Jean Giono, qui date de 1961. Et, franchement, que pourrais-je y ajouter ? Charles, merci.

Protestation contre l’installation d’un centre nucléaire à Cadarache
par Jean Giono, 1961

La municipalité de Manosque Je cite cette ville parce que c’est la plus importante de la région), le Conseil général des Basses-Alpes et les élus du département ont accepté bêtement (je tiens au mot), et même avec un enthousiasme de naiveté primaire et de politique de comice agricole, la création du Centre nucléaire de Cadarache. ??Je voudrais poser trois questions :?? le centre, qui a été présenté aux populations comme un centre d’étude, ne serait il pas en fin de compte un centre de production ??? Est il exact que le recrutement des spécialistes destinés à ce centre, qui devait être assuré par volontariat, a les pires difficultés pour trouver des volontaires et qu’on est obligé de désigner le personnel d’office ?

Étant donné qu’on va me répondre sûrement que même la production à Cadarache ne présentera aucun danger, pourquoi ce centre inoffensif n’a t il pas été installé tout simplement à Paris et plus spécialement dans les jardins inutiles de l’Élysée ? La proximité de la Seine lui assurerait plus certainement que la Durance le débit d’eau nécessaire à son fonctionnement.

Cadarache est à 8 kilomètres à vol d’oiseau de Manosque : 10 000 habitants; à 4 kilomètres de Corbières, Sainte-Tulle, Vinon : ensemble d’environ 4 000 habitants; à 9 kilomètres de Gréoulx-les-Bains : station thermale; à 600 mètres de la route nationale Marseille-Briançon, à trafic intense.?? Si on me répond que le site de l’Élysée est magnifique, sans en disconvenir je répondrai que celui de Cadarache ne l’est pas moins. Si on me dit que, malgré son innocuité certifiée, ce centre nucléaire ferait courir quelque danger à Paris et aux hôtes de l’Élysée, je répondrai que notre sort et celui de nos enfants présents et futurs nous sont également très chers.?? Bref, il s’agirait de savoir quel est le prétexte qu’on peut faire valoir pour justifier physiquement et métaphysiquement l’implantation de ce centre nucléaire (assuré inoffensif comme tous les centres nucléaires) dans le site de Cadarache.

28 réflexions sur « Giono n’aime pas le nucléaire (et depuis longtemps) »

  1. C’est fou de savoir que dès 1961, des gens s’élevaient contre le nucléaire et qu’aujourd’hui, on a toujours pas avancé ; on a même reculé…

    Merci Fabrice.

  2. Pour être « honnête », si j’ai bien compris le texte, Giono s’opposait à l’installation du centre nucléaire à Cadarache.

    Du genre: des avions, oui, mais pas d’aéroports vers chez moi…

  3. rené char s’est battu sur albion! çà n’a servi de rien…les poètes on ne les écoute jamais..qu’ils soeint bergers ou écrivains célèbres

  4. Diksha : en effet, je pense que vous n’avez pas bien compris le texte. Vous l’aurez certainement lu par le petit bout de la lorgnette. Je pense, mais je peux me tromper, que ce que Giono dénonce va bien au-delà du choix de tel ou tel lieu.

  5. À tous,

    Je rejoins Chaperon Rouge. J’ai travaillé jadis sur le « cas » Giono. Et j’ai écrit sur lui un texte appelé « L’océan pacifiste ». Giono avait été traumatisé par la boucherie de 14 et en avait tiré la conclusion – fausse selon moi – que rien n’est pire que la guerre. Il en avait tiré une philosophie extrémiste et naïve, qui le conduisit par exemple à souhaiter rencontrer Hitler pour le « convaincre » qu’il ne fallait pas la guerre.

    Il n’avait hélas rien compris à la nature du totalitarisme fasciste, mais en revanche, il avait saisi avant tant d’autres l’horreur du stalinisme. Ce qui explique largement ses ennuis à la Libération. Car il fut emprisonné, lui qui n’avait jamais été, de près ou de loin, un collabo. Il le fut à cause des staliniens, qui avaient tant de choses à dissimuler. Et en particulier par vengeance ce salaud de Louis Aragon, qui ne lui pardonnait pas ses textes clairvoyants d’avant-guerre. Quand Aragon écrivait, lui, des odes au GPU et à Staline.

    Quant au nucléaire, que dire ? Giono avait senti en poète inspiré le triomphe du productivisme, qu’il appelait « la matérielle ». Il ne pouvait que haïr la mort, car il adorait la vie. Moi je l’aime, bien que l’ayant critiqué sans égard pour son renom. Moi je l’aime. C’était un homme.

    Fabrice Nicolino

  6. Je suis d’accord, il faudrait que nous soyons capable de faire la différence entre les idées et les hommes. Beaucoup de gens (et heureusement?) ne sont pas d’une pièce. Pourquoi serait-il impossible de dire « J’aime Giono amis je déteste certaines de ses idées »? Ce serait beaucoup plus enrichissant que de crier haro sur une personne parce qu’un jour elle a dit telle chose indéfendable, sans plus se préoccuper de tout le reste de sa pensée? Qui de nous peut se flatter de n’avoir jamais dit, de ne dire jamais, des choses fausses, mauvaises, stupides, inacceptables?

    Une certaine exigence de « pureté », est dangereuse, elle aussi.

  7. Oui, Dishka a mal compris, Giono ne propose de construire Cadarache à l’Élysée que pour mieux mettre en évidence l’hypocrisie de ceux qui décident. D’ailleurs, pour éviter cette accusation de « Nimby », je remarque l’apparition de plus en plus fréquente du slogan « Ni ici, ni ailleurs ».

    S’agissant du nucléaire, le « Nimby » serait d’ailleurs assez naïf: n’a-t-on pas dit que si Tchernobyl explosait « pour de vrai », toute l’Europe en deviendrait inhabitable?

  8. Cultive ton jardin,

    J’aimerais, si je le pouvais, « étendre à Aragon » ce que je dis de Giono. Mais je ne le puis. Aragon a été un grand salaud de l’humanité. Il a soutenu de toutes ses forces, de tous ses vers, l’une des plus grandes infamies de l’histoire des hommes. Quantité de gens honnêtes l’ont averti de ce qu’était l’Union soviétique, mais il a préféré servir le knout. Il aura servi de caution intellectuelle et morale à d’authentiques massacres. Et, même en France, il aura donné la main à d’épouvantables purges appuyées sur des méthodes policières bien plus ignobles que celles que nous connaissons. Aragon a chanté la torture de masse et l’assassinat de peuples entiers. Giono n’a jamais fait que se tromper. Non, ils ne sont pas sur les deux plateaux d’une même balance. Désolé.

    L’un des textes marquants d’Aragon, qui date de 1931, quand se multipliaient en Union soviétique les camps du Goulag :

    Persécuté-Persécuteur, (Denoel)

    Il s’agit de préparer le procès monstre
    d’un monde monstrueux
    Aiguisez demain sur la pierre
    Préparez les conseils d’ouvriers et soldats
    Constituez le tribunal révolutionnaire
    J’appelle la Terreur du fond de mes poumons
    Je chante le Guépéou qui se forme
    en France à l’heure qu’il est
    Je chante le Guépéou nécessaire de France

    Je chante les Guépéous de nulle part et de partout
    Je demande un Guépéou pour préparer la fin d’un monde
    Demandez un Guépéou pour préparer la fin d’un monde
    pour défendre ceux qui sont trahis
    pour défendre ceux qui sont toujours trahis
    Demandez un Guépéou vous qu’on plie et vous qu’on tue
    Demandez un Guépéou
    Il vous faut un Guépéou

    Vive le Guépéou véritable image de la grandeur matérialiste
    Vive le Guépéou contre Dieu Chiappe et la Marseillaise
    Vive le Guépéou contre le pape et les poux
    Vive le Guépéou contre la résignation des banques
    Vive le Guépéou contre les manoeuvres de l’Est
    Vive le Guépéou contre la famille
    Vive le Guépéou contre les lois scélérates
    Vive le Guépéou contre le socialisme des assassins du type
    Caballero Boncour Mac Donald Zoergibel
    Vive le Guépéou contre tous les ennemis du prolétariat.

  9. Je n’ai pas de sympathie particulière pour Aragon: contrairement à Giono qui ne s’est pas laissé embrigader et dont les erreurs sont des erreurs personnelles, Aragon a servi un maître. La différence de ton et de qualité entre les poèmes qui sont les siens et les textes de commande est assez évidente. Je ne parlais que de trier les idées: il n’a pas écrit QUE des textes téléguidés.

    Mais cette question se pose pour bien d’autres. Steinbeck justifiant la guerre du Vietnam après avoir écrit « Les raisins de la colère », Céline racontant avec une violence poignante ce que fut cette saloperie de « Grande » guerre avant de s’avilir dans des pamphlets antisémites: le mystère humain qui fait qu’un homme peut être à la fois ceci et son contraire, successivement et parfois simultanément.

    Question qui en amène une autre: et moi?

  10. Cultive ton jardin,

    Oh, là, d’accord, d’accord et d’accord. Et moi ? La question est d’autant plus importante qu’elle n’a pas de réponse. Mais sur un plan général – je dis bien général -, je n’ai jamais cru que quiconque pouvait devenir un bourreau ou un auxiliaire du bourreau. Je crois à l’idée de frontière. Je sens qu’il existe des frontières infranchissables. Bon dimanche à toi,

    Fabrice Nicolino

  11. @Dischka, il s’agit d’une boutade, les politicards qui présentent ce type d’installations comme « sans dangers majeurs » et indispensables pour « la grandeur nationale », ne le font jamais chez eux.

  12. @cultive ton jardin, Nous ne pouvons pas mettre sur le même plan les dérives racistes de Céline, la justification des massacres américains au Viet Nam ou de ceux de la guépéou avec le pacifisme naïf de Giono qui peut se comprendre de la part de quelqu’un qui a vécu 3 ans de boucherie et qui n’a pas collaboré pendant la seconde guerre mondiale.

  13. @Lionel
    Le formulaire pourrait comprendre une condition supplémentaire la prise en charge des irradiés et de la descendance handicapée.

  14. Au sujet de Giono, il avait aussi écrit le scénario d’un film brillant et avant gardiste : Crésus,
    qu’il avait mis en scène avec Costa Gavras, film à voir et à revoir.

  15. Comme le disait Lanza Del Vasto, disciple de Gandhi: »La ligne de partage entre le « bien » et le « mal » passe à travers moi, à travers chacun de nous ».
    Oui il existe des frontières infranchisables mais parfois nous les franchissons en croyant faire le bien…
    un autre disciple de Gandhi, dont j’ai oublié le nom, disait: »Ce qui existe de monstrueux chez le plus monstrueux des hommes existe aussi en moi et ce qu’il y a de sage et de saint chez le plus sage des hommes existe aussi en moi ».
    Et ce que je crois profondément c’est que tout humain même celui qui commet des actes monstrueux à la capacité de ce transformer, aucun ne peu rester enfermé dans son enfer éternellement, la libération est toujours possible!Mais cela ne peu se faire par un coup de baguette magique, mais par un travail sur soi, une « ascèse » ou parfois un évènement qui nous bouleverse profondément…
    Pour moi il n’y a pas « d’axe du mal et d’axe du bien » comme le prônait George Bush.
    Il n’y a pas de monstres mais des actes monstrueux. On ne juge pas des hommes mais des actes, évidemment chacun est resopopnsable de ce qu’il fait…

  16. merci monsieur Nicolino pour la richesse de ce blog.
    merci messieurs zé medames pour vos commentaires lumineux et vox échanges pointus .
    et surtout merci à monsieur Giono pour son humanité.
    car c’est bien de cela dont il est sujet  » le potentiel de vie » et du repect de celle ci. qq que soit la forme quelle prenne.

  17. Giono avait 19 ans lorsque la guerre le prend , la 1ère guerre mondiale, dite « la grande guerre »:

    « Les Croix de Bois » : Dorgelés
    « Dorgelès est un bohème marqué à jamais par la guerre. Par sa violence et par l’indifférence : indifférence de ceux de l’arrière pendant le conflit, et indifférence de la plupart après. »

    Les Thibault : RM du Gard

    et le merveilleux Goncourt 1990: LES Champs d’honneur : Jean Rouaud

    -« Après tout, pourquoi fait-on la guerre ? Pourquoi on n’en sait rien ; mais pour qui, on peut le dire. On sera bien forcé de voir que si chaque nation apporte à l’idole de la guerre la chair fraîche de quinze cent jeunes gens à déchirer chaque jour, c’est pour le plaisir de quelques meneurs qu’on pourrait compter ; que les peuples entiers vont à la boucherie, rangés en troupeaux d’armées, pour qu’une caste galonnée d’or écrive ses noms de princes dans l’Histoire ; pour que des gens dorés aussi, qui font partie de la même gradaille, brassent plus d’affaires – pour des questions de personnes et des questions de boutiques. Et on verra, dès qu’on ouvrira les yeux que les séparations qui se trouvent entre les hommes ne sont pas celles qu’on croit, et que celles qu’on croit ne sont pas. » « Le feu » Henri Barbusse
    « Plus que les charges qui ressemblent à des revues, plus que les batailles visibles déployées comme des oriflammes, plus même que les corps à corps où l’on se démène en criant, cette guerre, c’est la fatigue épouvantable, surnaturelle, et l’eau jusqu’au ventre, et la boue, et l’odeur et l’infâme saleté. C’est les faces moisies et les chairs en loques et les cadavres qui ne ressemblent même plus à des cadavres, surnageant sur la terre vorace. C’est cela, cette monotonie infinie de misère, interrompues de drames aigus, c’est cela et non pas la baïonnette qui étincelle comme de l’argent, ni le chant de coq du clairon au soleil » ».

    des romanciers, qui ont été sur le front, ont essayé de nous dire , mais nous ne pouvons pas juger, ni comprendre. Tout au plus être dans l’empathie grâce aux sésames de leur mots.

    et ce que je ne savais pas c’est que les zones sont ENCORE marquées, en 2011 par ces effroyables combats et déluges de fer:
    « Zone rouge est le nom donné en France à environ 120 000 hectares de champ de bataille où, à cause de dégâts physiques majeurs sur le milieu pendant la Première Guerre mondiale et en raison de la présence de milliers de cadavres et de millions de munitions non explosées, certaines activités ont été provisoirement ou définitivement interdites par la loi. Alors que cette période est très pauvre en archives (elles existent pourtant, cf. la thèse de J.-P. Amat), la seule existence de ce zonage permet d’appréhender la difficulté et les enjeux de la reconstruction.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_rouge_(s%C3%A9quelles_de_guerre)

  18. Comme ce texte de Giono, datant du début des années 60, est empli de clairvoyance et comme l’écrivain provençal devait être bien seul à voir les choses de cette façon, à cette époque de progrès technologique triomphant ! Il aimait éperdument la nature et sa Provence, comme la plupart de ses romans le démontrent magnifiquement (le Chant du monde, l’Oiseau bagué, Collines, le Poids du ciel…). Son pacifisme militant lui valut bien des tracas pendant la 2ème guerre mondiale puisqu’il fut accusé à tord de sympathie pour l’occupant nazi.

    Dernièrement, lors d’un week-end dans le Trièves, à quelques dizaines de kilomètres au sud de Grenoble, j’ai appris qu’il passait régulièrement ses vacances dans ce petit coin de paradis niché entre les falaises du Vercors, les sommets de l’Obiou et du Grand Ferrand. Un minuscule musée lui est d’ailleurs consacré dans une ruelle de Lalley, petit village où il aimait séjourner juste avant la guerre.
    Si vous avez l’occasion de parcourir cette superbe région où l’agriculture bio est très implantée (sans doute n’est-ce pas un hasard si l’association « Terre vivante » y a élu domicile), vous en reviendrez enchantés, comme après la lecture d’une oeuvre de Giono…

  19. @ Fabrice :

    Oui, oui, bien sûr que ton blog est utile voire indispensable et pas seulement à toi… Il suffit de se remémorer les nombreux témoignages que tu as reçus il y a quelques mois lorsque le doute et la démotivation te taraudaient.

    Merci de ne pas avoir cédé à ce découragement passager !

    Bien à toi. Et à vous tou(te)s… 😉 Sancho

  20. sancho le 8 août 2011
    @ Fabrice :

    Oui, oui, bien sûr que ton blog est utile voire indispensable et pas seulement à toi… Il suffit de se remémorer les nombreux témoignages que tu as reçus il y a quelques mois lorsque le doute et la démotivation te taraudaient.

    Merci de ne pas avoir cédé à ce découragement passager !

    Bien à toi. Et à vous tou(te)s… Sancho

    Merci Sancho, Merci pour lui. Merci pour nous.

    A toutes et tous.

    Ne DOUTER jamais, ô grand jamais, de vos capacités a changer ne serait ce qu’une infime partie de ce monde qui va complètement de « traviol »! Douter des autres, mais pas de vous!

    Bien a vous toutes et tous, Léa.

  21. @ LLéa, pour compléter son optimiste proverbe, en voilà deux autres, de la même veine :

    « Il y a une manière de contribuer au changement, c’est de ne jamais se résigner » (Ernesto Sabado)

    « Ne doutons jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puissent changer le monde. C’est même de cette façon que cela s’est toujours produit » (Margaret Mead)

    Ils figurent tous les deux dans le dernier livre d’Edgar Morin « la Voie » Pour l’avenir de l’humanité (Fayard)

  22. Sancho, bonsoir,

    Merci Sancho. Léa a son « légendaire » optimisme dans les chaussettes, ce soir …..

    Cela va passer, doit passer …

    Sancho, vous avez vu? Vous avez écrit mon prénom avec deux L en majuscules. Je l’écrivais ainsi: Ll. Une grande aile et une un peu cassée. C’est un signe! Je sais, c’est kon, mais les deux grands L, c’est l’envol …..

    Le 22 août restera le jour le plus précieux a mon coeur. Avec celui de la naissance de ma fille.

    Amitiés, LLéa. 🙂

    Bien a vous, Léa.

  23. @ LLLLéa : avec 4L pour reprendre très vite votre envol pour de nouvelles aventures…

    Sachez que je mesure bien l’importance de ce 22 août à vos yeux… La naissance de notre fille m’a également procuré un bonheur que je n’aurais su imaginer auparavant !

    Je vous laisse pour un quinzaine pendant laquelle je vais humer l’air savoyard, au son des clarines et en compagnie des marmottes, aigles et bouquetins.

    Hasta luego. Sancho 😉

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