Le vol de terres continue (et s’aggrave)

Merci à mon ami Christian Berdot, dont la veille est une fois de plus précieuse. Il m’adresse sa traduction d’un article du quotidien britannique The Guardian (pour la version originale, ici). On le verra, l’accaparement des terres fertiles de la planète continue et s’accélère à l’initiative de sociétés transnationales, de fonds de pension, d’institutions du Nord. Et bien entendu de la part de pays du Sud qu’on appelle émergents, comme l’Inde ou la Chine. Le crime, une fois encore. Et le silence complice de la plupart de ceux qui monopolisent la parole publique.

Des universités des États-Unis 

accaparent des terres en Afrique

Des institutions comme les universités Harvard et Vanderbilt utilisent des hedge funds pour acheter des terres, ce qui pourrait chasser  les paysans de leurs terres

Article de John Vidal et Claire Provost. The Guardian, mercredi 8 juin.

Traduction Amis de la Terre

Une nouvelle étude montre que Harvard ainsi que d’autres grandes universités états-uniennes travaillent par l’intermédiaire d’un hedge fund britannique et de spéculateurs financiers européens à acheter ou louer de vastes étendues de terres agricole africaines, ce qui dans certains cas pourrait provoquer l’expulsion de milliers d’Africains.

Pour les auteurs de l’étude les investisseurs étrangers tirent profit de cet « accaparement des terres » qui n’apporte pas souvent de créations d’emplois, ni le développement promis, mais au contraire, peut entraîner des problèmes sociaux et écologiques dans les pays les plus pauvres de la planète.

Ce rapport sur les acquisitions de terres dans sept pays africains laisse entendre que Harvard, Vanderbilt et de nombreuses autres universités états-uniennes possédant des fonds de dotations importants, ont lourdement investi, ces dernières années, dans le foncier africain. Une bonne partie de cet argent passe par le canal de Emergent, entreprise londonienne de gestion de patrimoine, qui gère un des fonds d’acquisition de terres en Afrique les plus importants,  dirigé précédemment par la banque d’affaires JP Morgan and Goldman Sachs.

Les chercheurs de l’ Oakland Institute, basé en Californie,  pensent que les clients états-uniens d’Emergent ont investi jusqu’à 500 millions de dollars dans certaines des terres les plus fertiles, dans l’espoir d’obtenir des retours d’investissements de 25%.

Emergent a affirmé que les contrats sont passés de façon responsable. Un porte-parole nous dit : « Oui, des fonds de dotations des universités et des fonds de pension sont des investisseurs à long terme. Nous investissons dans l’agriculture africaine, établissons des entreprises et donnons de l’emploi aux gens. Nous le faisons de façon responsable. ( …) Les sommes sont importantes. Il peut s’agir de centaines de millions de dollars. Il n’y a pas d’accaparement de terre. Nous voulons augmenter la valeur des terres. Le fait d’être grand, nous permet d’avoir un impact et les économies d’échelle peuvent être plus productives ».

Jusqu’à maintenant, on avait pointé du doigt les Chinois et les pays du Moyen Orient comme étant les accapareurs de grandes étendues de terres dans les pays en voie de développement, afin de produire à bas prix de la nourriture pour leurs populations. En fait, l’Oakland Institute constate que derrière de nombreux contrats – et parmi les plus importants – on trouve des fonds occidentaux.

La compagnie qui gère les fonds d’investissements de Harvard a refusé tout commentaire. Un porte-parole a simplement dit : « C’est la politique de la compagnie de gestion de Harvard de ne discuter ni des investissements, ni des stratégies d’investissements. Je ne peux donc confirmer le rapport ». L’université de Vanderbilt a aussi refusé tout commentaire.

Pour l’Oakland Institute, les investisseurs  surestiment les bénéfices des contrats pour les populations concernées. « Les compagnies ont réussi à créer un empilement complexe de compagnies et filiales, afin éviter le contrôle de faibles autorités de régulation ». Pour Anuradha Mittal, la directrice de l’Oakland Institute, « L’analyse des contrats révèle que la plupart d’entre eux ne fourniront que peu d’emplois et vont expulser des milliers de personnes de leurs terres ».

En Tanzanie, le gouvernement local et l’entreprise de développement agricole états-unienne, AgriSol Energy, qui travaille avec la Iowa University,  ont passé un protocole d’accord. Il stipule que les deux emplacements  principaux pour leurs projets – les  camps de réfugiés de Katumba et Mishamo qui comptent 162 000 personnes – devront être fermés avant que le projet d’une valeur de 700 millions de dollars ne commence. Les réfugiés ont pourtant cultivé ces terres pendant 40 ans.

En Ethiopie, un processus de « villagisation » mené par le gouvernement, déplace des dizaines de milliers de personnes de leurs terres traditionnelles vers de nouveaux centres, tandis que gros contrats fonciers sont conclus avec des compagnies internationales.

Le plus gros contrat conclu au Soudan – où, d’après des analystes norvégiens, près de 9% du territoire ont été achetés en quelques années – a été conclu entre une firme texane, Nile Trading and Development et une coopérative locale gérée par des chefs locaux absents. Il s’agit d’un bail de 49 ans, d’une surface de 400 000 ha dans la région de Central Equatoria, pour un montant de 25 000 dollars et qui autorise la compagnie à exploiter toutes les ressources naturelles y compris le pétrole et le bois. Cette compagnie dirigée par l’ancien ambassadeur des Etats-Unis, Howard Eugene

Douglas, a l’intention  de solliciter des crédits carbone – système soutenu par les Nations-Unis – ce qui pourrait lui rapporter des millions d’euros annuellement.

Dans le rapport, on peut lire qu’au Mozambique, où près de 7 millions d’ha de terre sont potentiellement disponibles pour les investisseurs, des hedge funds occidentaux travaillent conjointement avec des compagnies sud-africaines pour acheter de vastes étendues de terres agricoles et de forêts pour des investisseurs en Europe et aux Etats-Unis. Les contrats montrent que le gouvernement renonce à lever des taxes parfois pendant 25 ans, mais peu d’emplois seront créés.

Pour Obang Metho du Mouvement de Solidarité pour une Nouvelle Ethiopie, « Personne ne peut croire que ces investisseurs viennent pour nourrir les Africains qui meurent de faim, ou pour créer des emplois et améliorer la sécurité alimentaire. Ces accords – dont beaucoup sont en place pour 99 ans – ne représentent aucun progrès pour les populations  locales et ne vont pas remplir leurs estomacs de nourriture. Par contre, ils remplissent de dollars les poches des dirigeants corrompus et des investisseurs étrangers ».

Pour Mittal « L’ampleur des accords fonciers conclus est choquante. Les petites fermes et les forêts africaines sont transformées en stratégie d’investissement à haut rendement, basée sur le patrimoine naturel. Cela peut provoquer la hausse des prix alimentaires et une aggravation des risques de bouleversements climatiques. »

Des études menées par la Banque Mondiale et d’autres organisations montrent que près de 60 millions d’ha, soit la surface de la France, ont été achetés ou louées par des compagnies étrangères en Afrique, ces trois dernières années.

Toujours d’après le rapport, « La plupart de ces accords sont caractérisés par leur opacité, malgré les implications profondes que pose une consolidation du contrôle qu’exercent les compagnies financières sur les marchés alimentaires mondiaux et les ressources agricoles. »

Frederic Mousseau, le directeur des politiques de l’Oakland Institute, ajoute : «  Nous avons vu des spéculateurs s’emparer de terres agricoles et traiter les petits paysans comme des squatteurs que l’on expulse de force, sans compensation. Cela provoque une insécurité sur le système alimentaire mondial qui pourrait être une menace pour la sécurité mondiale, bien plus importante que le terrorisme. Plus d’un milliard d’humains vivent avec la faim au ventre. La majorité des pauvres de la planète dépendent toujours de petites fermes pour leur subsistance et les spéculateurs les leur prennent en leur promettant un progrès qui ne vient jamais ».

32 réflexions sur « Le vol de terres continue (et s’aggrave) »

  1. et après, quand y aura des massacres on va « condamner fermement la barbarie et le terrorisme aveugle »…

  2. Winston Mc Clellan: Exactement! Le seul « terrorisme global » c’est bien celui-là. En comparaison, les autres formes de terrorisme ne sont que des travaux d’amateurs, toujours centrés sur une perspective au fond très spécifique et très « locale ».

    Faire des affaires avec des choses volées, ça s’appelle bien du recel, non ? La loi sur le recel a bien été créée en reconnaissance du fait que le recel rend le vol plus profitable, l’incite, ou même le provoque, n’est-ce pas ?

    Il devrait y avoir un moyen d’agir devant un des tribunaux à compétence universelle.

    Il faudrait aussi que la loi reconnaisse que la terre n’est pas une chose qui peut s’acheter et se vendre comme n’importe quel autre objet. Parce que les hommes naissent sur une terre précise, et ce sont ces hommes qui dans les fait assument la responsabilité à long-terme de faire vivre cette terre. Et c’est bien cette responsabilité active des hommes qui dépendent de la terre pour leur subsistance qui donne tant de valeur spéculative aux droits sur la terre. Les immenses profits que certains sont capables de faire avec la terre sont fondés sur la dépendance des populations qui ne spéculent pas, et sur rien d’autre. Dans ce cas de la terre, il est juste de dire, « la propriété c’est le vol » !

  3. L’article ne dit pas si, en plus de chasser les paysans de leurs terres, ces investisseurs avisés comptent favoriser la destruction des sols (perte de fertilité et de biodiversité) grâce aux « miracles » de l’agriculture intensive…

  4. Seraient-ils capable de pousser le cynisme, en jouant aux généreux lorsqu’ils balanceront 2 ou 3 sacs de riz ou de mais à ceux qu’ils jugeront les plus méritant.

  5. « Je paie, donc j’ai droit » telle est la devise des affairistes, sauf qu »elle est a-morale.

    Que des politiques aient rendu çà possible est le scandale.

  6. Pardon pour le hors-sujet mais c´est important:

    « Julien Balkany fait pression sur les auteurs du livre -Le vrai scandale du gaz de schistes- »
    C´est à lire sur le site de « Générations Futures »
    (anciennement MDRGF)
    http://www.mdrgf.org/

  7. Philou a raison: les peuples en famine n’ont pas besoin de la « générosité » des gens qui volent leurs terres (ou y contribuent en vivant, aimant et défendant la société de consommation et de croissance), mais de leurs terres!!!!!!

    Laurent, pour approfondir le sujet, moi je pense qu’il n’y a jamais eut « décolonisation », dans l’après seconde guerre mondiale, mais juste une réforme de l’ordre coloniale, ou les pays envahis et exploités sont restés sous: les mêmes structures, institutions, frontières, le même temps et paradigme que le colon… avec la sous-traitance des leaders locaux (et je met capitalistes et marxistes dans le même sac).

    Stephane, je crois que c’est sous entendu, non?

    Et pour réparer les problèmes crées par le système, le système créera une marine internationale destiné à réprimer la piraterie. Si il y avait des fans de Manga, je les inviterai à lire « One Piece » ou du moins, regarder le dessin animé (en vost bien entendu)

  8. Il n’y a pas que les USA qui pratiquent ce genre de spoliation officieuse. Khadafi achète des terres en Afrique, la Chine aussi, la France en Roumanie, etc, etc…

  9. Merci à Marie pour ce lien vers l’interview d’Ibrahim Coulibaly, ce paysan malien.

    Il y a longtemps que je n’avais entendu un homme dire autant de choses justes et profondes.

    Autant de choses universelles. Jugez-en :

    « (…) La dictature a été renversée par la mobilisation populaire. Des conférences nationales ont été organisées pour adopter des constitutions d’état de droit et de démocratie.

    La constitution de l’état du Mali, comme celle de beaucoup d’autres pays africains d’ailleurs, est probablement tout aussi démocratique que celle des États-Unis, voire même plus. Mais rien n’a réellement changé dans les faits, dans la plupart des pays africains.

    Ce n’est pas parce qu’on peut insulter le Président de son pays sur les ondes d’une radio libre sans être inquiété, que les problèmes sont résolus. Voilà ce que beaucoup confondent aujourd’hui avec la démocratie. En vérité il n’y a aucune participation dans la gouvernance, des couches les plus vulnérables.

    Par exemple au Mali, il n’y a pas un seul vrai paysan, élu parlementaire a l’assemblée nationale. En effet, sans grands moyens, il est impossible de se faire élire puisque nos systèmes électoraux ne marchent qu’avec l’achat des voix. Avoir la liberté de parole uniquement ne règle absolument rien si on est superbement ignorés dans la prise des décisions.

    Le problème, c’est qu’on a instauré un système politique qui ne rend de comptes à personne. Je pense que la dictature aurait été meilleure en la matière, dans un certain sens. Oui, tout le monde savait qu’il s’agissait d’un groupe de pilleurs corrompus au pouvoir, qui s’enrichissaient personnellement, mais personne ne les respectait.

    Aujourd’hui, vous pouvez critiquer le gouvernement. Vous pouvez vous mobiliser, critiquer, mais la situation demeure tout aussi incohérente. Et cela nous ramène à la question de savoir s’il est utile de lutter pour ce type de “démocratie au rabais”.

    La démocratie ne devrait pas consister uniquement à élire un président ou des députes au parlement. La démocratie devrait être un système permettant de construire le développement au jour le jour, tous ensemble. C’est ce qui manque en Afrique et qui crée notre frustration aujourd’hui.(…) »

    Le texte est long, car il aborde beaucoup d’aspects de la lutte – universelle – des paysans maliens, mais il est vraiment passionnant.

    C.

    PS : Que j’aurais aimé que des gens comme Mr Coulibaly soient présents à Lézan où le Sud a superbement été ignoré !

  10. Merci à vous pour cet article. A propos de terres cultivées, il y a parfois (rarement) de bonnes nouvelles heureusement.
    Voici une reportage passé sur Arte il y a peu, qui montre la conversion de terrains vagues abandonnés, à Détroit (aux Etats-Unis), à l’agriculture biologique :

    « A Detroit, la rouille vire au vert. La ville symbole de la «rust belt» américaine, la capitale déchue de l’automobile, voit fleurir des milliers de jardins dans ses arrière-cours, ses parcs et ses terrains vagues. »

    http://eco-jardinage.net/video/detroit-passe-au-vert

    Le reportage est très intéressant. Le seul point noir c’est vers la fin, qd on apprend qu’un géant de l’agrobusiness américain envisage d’acheter des centaines d’hectares de terre, ayant flairé la bonne affaire. Malheureusement, ce dernier ne serait pas intéressé par l’agriculture biologique. On s’en serait douté…

    Si le vent d’une telle conversion pouvait parvenir jusqu’en France – et à nos villes anciennement industrielles dévastées -, ça serait pas une mauvaise chose. Enfin on peut toujours rêver.

  11. parce que nous confondons les valeurs et les institutions… ce qui compte, ce n’est pas la présence d’un paysans dans une assemblée centrale à la capitale, qui ne sera plus paysan aussitôt rentré (et donc normalisé par le système), ce qui compte, c’est de rendre le pouvoir aux villages et aux clans!

    Dishka, la Chine n’achète rien, c’est le parti communiste chinois qui achète des terres, pas la Chine…

  12.  » Dishka, la Chine n’achète rien, c’est le parti communiste chinois qui achète des terres, pas la Chine… »
    @ winston mc cllelan

    Il y a une nuance qui m’échappe.

  13. Une vraie arnaque… les prédateurs accaparent les biens communs, l’eau, la terre, avec l’accord des dirigeants corrompus par des intérêts personnels; pas seulement des terres à vocation agricole, mais des terres à vocations multiples, car après avoir coupé les arbres, épuisé intensivement les sols, resteront des zones stériles propices à l’exploitation des sous-sols… c’est un investissement à long terme pour ces … investisseurs… rien d’autre… et pour illustrer à quel point sont dévoyées les vocations, ces terres spoliées par le néo colonialisme capitaliste sont aussi des puits de carbone négociés sur des marchés spéculatifs et servant à compenser d’autres activités non moins durables… bref une arnaque de plus… Pendant ce temps le peuple crève et la colère monte. Le monde paysan n’est pas en reste. Tous ces décideurs me foutent la rage.

    Jusqu’à maintenant j’ai fait acte de résistance, en refusant de participer à cette mascarade à grande échelle que constitue ce mode de vie basé sur la croissance à tout prix… Une société tellement boulimique, qui après avoir tété goulument le lait de sa mère la Terre, assouvit son avidité en dévorant son sein nourricier, avant de se repaître de ses entrailles, insatiable de cupidité…

    SVP, lisez cette autre histoire, ça se passe en France et c’est édifiant… il y a d’autres moyens d’hypothéquer la terre et les moyens de subsistance des gens:
    http://abeillesetpapillons.free.fr/wordpress/?page_id=2

  14. je me souviens d’un docu parlant de ce nouveau fléau. Un indien qui possède pas mal de terre en Ethiopie et sur les quelles il fait cultiver des roses à couper, (et oui), bref, ce mec a dit, à un moment, que lorsqu’il est arrivé dans le pays il s’était senti comme Christophe Colomb ! une petite phrase qui m’a choquée, elle en dit long aussi.
    C’est criminel tout ça.

  15. Elle ne devrait Dischka… il te suffit de faire l’effort nécessaire pour comprendre qu’un pays, ce n’est pas les institutions qui le contrôle… c’est encore plus évident concernant une république populaire…

    C’est tout bête! Il suffit de se tenir aussi au courant sur ce qu’il s’est passé et se passe aujourd’hui: la confiscation des terres dont on parle en Afrique, on aussi lieu en Chine, par le parti et ses fonctionnaires (pour betonner, faire des résidences, des centrales nucléaires, des barrages, des usines)…

    Un peu moins simple, mais on y arrive en faisant quelques efforts: un parti communiste, c’est un organe de colonisation d’un pays non occidental, par la sous-traitance de convertis… qui impose à ses habitants, un paradigme et une vision de l’existence absolument occidental. Les penseurs chinois l’avaient prédit, quand ils ont rencontrés les Jésuites, il s’agit de prendre le pouvoir moral pour ensuite avoir le superficiel pouvoir politique.

    j’espère que tu ne feras pas comme ces trop nombreux français qui, par feignantise intellectuelle, se condamnent à ne voir le monde que par un filet de clichés. Là, e ense Raffarin, chirac et tout ces gens foncièrement anti-communiste ou anti-gauche en occident, mais très amicaux et bienveillant quand il s’agit du communisme chez les asiatiques…

  16. Acheter des terres cultivables dans différents pays et confisquer des terres chez ses habitants sont deux sujets différents.

    Au passage, essaye de vendre un petit lopin de terre hérité de grands parents quand il y a des agriculteurs autour, tu verras que la nomenclatura paysanne fonctionne bien aussi en France, il n’y a pas besoin d’aller en Chine…

  17. C’est honteux, le sustème capitaliste aujourd’hui est un véritable crime contre l’humanité. Le génocide de centaines de millions de personnes a commencé, pour que quelques salauds gagnent du fric !!!

    Le capitalisme devenu génocidaire est le pire cauchemar qu’ai connu l’Humanité depuis la seconde guerre mondiale.

    Spéculateur, financier, politicien complice, assassin !!! Vous êtes en train de tous nous tuer !

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