1/Mais qu’est donc ce Front National ?

Je commence ici une série de trois articles de nature politique. Le premier, comme l’indique le titre, parlera du FN, ce parti détestable. Les deux autres seront consacrés, dans l’ordre, à Macron, nouveau président, et à Mélenchon, qui aurait tant voulu être à sa place. On commence.

Je me suis battu physiquement à Paris, du temps de ma jeunesse, contre les petites crapules fascistes d’Ordre Nouveau, puis du Parti des forces nouvelles (PFN) qui lui a succédé. Je dis Paris, mais je dois ajouter la banlieue prolétaire où j’habitais alors, car j’ai connu quelques vrais affrontements, parfois très violents, avec diverses bandes de la CFT – un infect « syndicat » anti-ouvrier -, du Service d’action civique (SAC), des franges dures du parti qu’on appelait UDR, mêlées d’anciens baroudeurs militaires. Je ne veux entrer dans certains détails, mais je peux dire sans forfanterie que j’ai fait ma part. Est-ce que je le regrette ? Non, pas une seconde.

Seulement, étaient-ce bien des fascistes ? La réponse est : ils étaient vraiment nostalgiques, qui de Pétain, qui de Franco, qui de Salazar. Certains des plus vieux avaient choisi le camp effroyable de la Milice de Vichy. Et d’autres rêvaient de putsch, comme l’armée chilienne le fit en septembre 1973, et d’enfermement de gens comme moi dans de grands stades, façon Santiago du Chili. Ils l’ont d’ailleurs écrit et décrit dans des documents publiés.

Ce n’était pas pure folie. Les temps étaient différents. La fin de la Seconde Guerre mondiale avait un quart de siècle. La plupart des résistants de l’époque étaient encore vivants. Les services américains manipulaient de jeunes crétins en Italie, en Belgique, en Allemagne, en France même, autour d’une « stratégie de la tension » qui a bien failli faire basculer l’armée italienne du côté du golpe, ce terrible mot espagnol qui renvoie aux coups d’État. En vérité, on ne saura jamais ce qui aurait pu se passer si. L’Histoire est ce qui s’est passé. Et ces salopards n’ont pas réussi.

Quarante-cinq ans plus tard, le Front National. Est-il fasciste ? Je vous dirais volontiers que non. Le fascisme est né de la guerre, en Allemagne comme en Italie, et a réussi à capter une énergie sociale telle qu’elle devait nécessairement exploser. Dans les deux cas, deux partis de masse entraînèrent des sociétés éblouies par le neuf et la magie dans l’épouvante. Ces mouvements étaient clairement révolutionnaires et entendaient bâtir un monde nouveau, aussi fanatique et désespérant fût-il. Et désespérant, ignoble, inconcevable il fut.

Alors, ce FN de chez nous ? Non, décidément, ce n’est pas un parti fasciste. Il est facile, il est commode, il est confortable mais il est faux de perpétuellement se tromper d’époque. Beaucoup de ceux des années 30 n’avaient pas compris ce qu’était le nazisme. Ils regardaient la guerre en marche en pensant à celle de 14-18. Et certains, comme par exemple Giono le magnifique, ou mon cher René Dumont, ont choisi alors la voie mauvaise du pacifisme, pensant à tort que rien ne pourrait être plus terrible qu’un nouvel embrasement européen. Ils voyaient 1939 avec les yeux éplorés de 1918, face à un continent en flammes. Il fallait se battre, ils rêvaient d’une paix impossible.

Je ne vais pas énumérer les nombreux cas historiques – tout le 19ème siècle a cru revivre tous les dix ou vingt ans 1789 -, mais je veux encore citer un exemple que j’ai pu connaître de près. 68, ce mai si singulier, a conduit une génération – la mienne, même si je n’avais encore que 12 ans au moment des barricades – à singer les précédentes. Sous les portraits de Guevara, Trotski, et même Mao et Staline. C’était une occasion en or de constater les limites de l’action humaine, de considérer une crise écologique dont les signes étaient déjà évidents, de bâtir une société à la fois plus juste et beaucoup plus sobre. Mais on a préféré alors rêver d’une révolution à la manière des bolcheviques ou des castristes, avant de rejoindre, dans tant d’itinéraires personnels, le camp des dominants et des profiteurs.

De ce point de vue essentiel, mai 68 a été un échec forcené. Notamment parce que trop de ses acteurs regardaient le monde tel qu’il avait été cinquante ans plus tôt. Mutatis mutandis, il se passe la même chose avec le Front National, qui est évidemment un parti d’extrême droite, raciste, insupportable. Mais il n’y avait pas de bonne raison, au cours de cette campagne électorale, d’hystériser le propos, et de présenter ceux qui ne votaient pas au second tour – j’en suis – comme des fourriers du fascisme. D’une part pour la raison que le FN n’avait pas une seule chance de l’emporter. En tout cas, pour de multiples raisons, je l’ai pensé, je l’ai dit, je l’ai écrit. Et d’autre part, parce que dans le cas impossible où il aurait gagné, ce n’était pas pour autant le retour de Jacques Doriot. Non !

Attention, comme je sais que certains vont hurler, je me répète. Un parti d’extrême droite et raciste, à ce titre un ennemi personnel. Il n’y a aucun doute qu’il eût fallu alors se battre comme rarement contre une politique venue des enfers. Mais pourquoi diable parler du fascisme alors que toutes les conditions qui ont permis son installation – guerre, puis ruine généralisée, hyperinflation, nationalisme incandescent – ont disparu ? Je vois le petit plaisir qu’ont certains, héroïsant l’époque pour s’héroïser eux-mêmes. Mais je crois que leur besoin d’action trouverait un terrain plus fertile en combattant ce monde, ses innombrables colifichets, sa vitesse, ses pubs, son téléphone portable, et même Internet. Internet, d’où je vous écris ? En effet. Je conduis à l’occasion une bagnole, moi qui déteste l’engin et rêve encore de lieux d’où auraient disparu les routes et les moteurs. je me sers d’Internet tout en imaginant un monde qui pourrait s’en passer. Au fait,  la critique d’Internet – comme c’est bizarre, dites-moi – est pratiquement inexistante, alors que le réseau mondial est devenu pourtant une menace globale pour la démocratie telle qu’elle a été pensée un jour.

Amis, non-amis, chers lecteurs en tout cas, le Front National, vous ne sauriez l’ignorer, est un petit parti sans vrais relais dans les tréfonds de notre société. Sauf chez les policiers, les gendarmes et les militaires où il obtient souvent de 40 à 50 % des voix. Vous remarquerez que ces questions ne sont pas débattues, ce qui ne manque pas d’intéresser autant que d’inquiéter. Pour l’heure, et je dis bien pour l’heure, le Front National n’est pas, de loin, notre danger principal. Le danger principal, c’est le dérèglement climatique et l’effondrement de tant d’écosystèmes pourtant irremplaçables.

11 réflexions sur « 1/Mais qu’est donc ce Front National ? »

  1. Fabrice, tu dis du FN :

    « Un parti d’extrême droite et raciste, à ce titre un ennemi personnel. Il n’y a aucun doute qu’il eût fallu alors se battre comme rarement contre une politique venue des enfers.  »

    Tu dis aussi :

    « le Front National, qui est évidemment un parti d’extrême droite, raciste, insupportable. »

    Fasciste ou pas (en tout cas, néo-conservateur et pour moi, néo-fasciste, selon les nuances que tu évoques, mais à mon avis néo-fasciste quand même), nous sommes bien d’accord sur le rejet nécessaire du FN, ce parti porteur de malheurs.

    Sur le fait qu’il ne pouvais pas gagner les élections, je l’ai toujours pensé, dans le contexte actuel en tout cas. En 2022, ce sera autre chose. On verra.

    Mais… je serai peut-être moins optimiste que toi sur ce que peut faire une Marine Le Pen et ses sbires une fois élue. Présidente, le choc aurait été tel que les législatives lui auraient fait perdre la majorité et elle aurait été obligée de cohabiter, perdant les pouvoirs du gouvernement de la France… Au FN, ils le savent très bien. Comment le vivraient-ils ?
    Donc, d’accord, s’abstenir n’était en rien irresponsable. C’est ce que j’ai proné moi aussi.
    Mais… je ne fais aucune confiance en ce parti et aux cheminements possibles plus ou moins rationnels que nous pouvons imaginer. Ainsi, qui sait si, une fois élue présidente, Le Pen n’aurait pas instrumentalisé je ne sais quelle barbouzerie dont l’extrême droite est friande (mais pas qu’elle : je n’oublierai pas l’affaire Greenpeace du PS et tant d’autres) pour, par exemple, justifier, avec l’Etat d’urgence et d’autres choses déjà en place… un report des législatives d’un an ? Ainsi, elle pouvait imposer son pouvoir et certaines de ses mesures les plus brutales. J’ignore si c’est juridiquement possible mais… comme tu le dis, l’Histoire, c’est ce qui a lieu réellement, pas seulement ce qui est probable (y compris en droit, constitutionnellement, etc…). Le FN a aussi une histoire et nombre de ses cadres et fondateurs ont de solides liens avec ce que fut le fascisme réel. Et quand la force (la violence d’Etat) est entre les mains du FN, que peut-il se passer ? Personne ne peut y répondre à mon avis. Mais il y a lieu de s’inquiéter à mon avis.

    Et quand, tu dis aussi et à juste titre encore :  » (…) le Front National, vous ne sauriez l’ignorer, est un petit parti sans vrais relais dans les tréfonds de notre société. Sauf chez les policiers, les gendarmes et les militaires où il obtient souvent de 40 à 50 % des voix. Vous remarquerez que ces questions ne sont pas débattues, ce qui ne manque pas d’intéresser autant que d’inquiéter. », inquiéter… nous sommes d’accord, surtout si la Police, l’armée et la gendarmerie sont du côté du manche ! A partir de là, de nombreux scénarios forts autoritaires sont possibles. Et moi, j’ai tendance à appeler cela un « néo-fascisme » peu importe si nous ne sommes pas d’accord sur ce point.

    De là, en effet , à considérer le FN comme le pb n°1, nous sommes bien d’accord, c’est tellement commode (combien Mitterrand s’est amusé à cela contre la droite !). Car oui, mille fois oui, « Le danger principal, c’est le dérèglement climatique et l’effondrement de tant d’écosystèmes pourtant irremplaçables. »

    Continuons à faire entendre cela partout, et peu importe en réalité que le FN soit ou pas fasciste, néo-fasciste ou autre chose de très contemporain. Car non, le problème ce n’est pas le FN, il est consubstantiel aux catastrophes en cours et à l’affolement systémique que tout ceci crée. Il en est presque un stygmate. Les gens perdent la tête, certains se mettent à voter pour un parti au programme infernal binaire, violent, stupide, crétin… au lieu de se donner les moyens de construire la sortie de crise.

    Et là-dessus, j’ai envie d’ajouter que le FN et la régression des idées qu’il représente, nous a quand même encore fait perdre un temps précieux, monopolisant les débats sur sa potentielle réussite et favorisant l’élection d’un président tout droit sorti du congélateur giscardien jusqu’à la caricature (je sens que Macron va m’agacer autant que Sarko avec ses mises en scène pathétiques … et puis… il aime beaucoup les militaires, le petit !…).
    Son libéralisme obsessionnel et dogmatique va faire beaucoup de mal aux écosystèmes de notre pays et au-delà, beaucoup de mal aux petites gens aussi, ceux pour lesquels, contrairement à lui, se rêver milliardaire n’a jamais été à l’ordre du jour. Et tant mieux pour eux.

    Il me tarde de lire ce que tu penses de notre nouveau président et d’en discuter. Maudite soit cette Vème République et ce qu’elle rend possible… ce monarque-président d’opérette !

  2. Salut Fabrice,

    C’est marrant, ce paradoxe consistant à critiquer Internet tout en l’utilisant, je voulais te le faire remarquer depuis un moment. Moi-même, j’ai longtemps voulu tenir un blog, mais compte tenu de la consommation et de la pollution générée par les centres de données (ou « Data centers ») qui hébergent les fichiers informatiques des sites web de tout un chacun, j’ai toujours fini par laisser tomber. Tout comme j’ai laissé tomber l’idée de vouloir écrire un livre, parce que je considère que ça serait gâcher du papier, et bien d’autres ressources. Mais je crois que c’est une fausse excuse, la vérité c’est que je dois être fainéant. Je trouve quand même qu’on publie trop.

    Pour les électeurs du FN, en plus des flics, je crois qu’il faut aussi compter les agriculteurs. Enfin, ça reste à nuancer : dans mon coin (quelque part dans l’Eure… où il y a beaucoup d’agriculteurs), le FN a cartonné, mais en Bretagne, il a fait nettement moins. Je pense que c’est parce que le mouvement de Mélenchon a mieux marché en terre des bonnets rouges, peut-être ?

    J’ai hâte de lire ce que tu vas nous sortir sur Mélenchon. J’ai voté pour son projet au premier tour, tout en me méfiant du personnage. Mais son « parachutage » à Marseille montre qu’envers et contre tout, il reste un politique comme les autres, guettant l’occasion de se hisser.

    J’ai été très déprimé par ces élections, je ne vois pas vraiment comment les choses pourraient s’améliorer. Enfin, il y a les solutions que tu esquisses dans ton livre, mais elles me semblent si difficiles… Il faudrait déjà que les gens puissent arriver à un certain niveau de sérénité, pour réfléchir un peu et arrêter de consommer tout et n’importe quoi. Qu’ils se responsabilisent un peu. Mais comment faire, quand le chômage est à chaque coin de rue, quand le nouveau président veut tout faire pour rendre l’avenir incertain ?

    Hé, sinon, tu as eu le temps de jeter un œil au bouquin sur les paysans français ? J’ai bien peur de t’avoir offert un vieux truc sans intérêt.

    1. Cher François,

      Je suis bien désolé, mais le livre était, passé le premier regard, sans intérêt en effet. Mais merci tout de même !

      Fabrice Nicolino

  3. J’ai décidé de voter blanc pour ce second tour, ayant joué le jeu d’aller voter à ce premier tour.
    Je ne vois pas en quoi j’aurais dut faire barrage au «fascisme rappelant les heures les plus sombres de notre histoire» au profit d’un candidat qui nous imposera sa dictature financière, bien sûr le tout dans un cadre jeune et dynamique (du jamais vu depuis Napoléon III !). Maintenant, il ne fait aucun doute que ce « républicain » va provoquer un malheur à NDDL…
    C’est toujours un plaisir de vous lire, merci beaucoup.

      1. Une (sans doute) très mauvaise habitude que l’on apprise pour m’adresser à ainé, je vais corriger ça haha.
        C’est hors sujet mais une manifestation contre la chasse au loup se tiendra à Paris le 3 juin aux arènes de Lutèce, si TU n’étais pas au courant.

  4. Si le fascisme etait passe, on serait aujourd’hui sous l’etat d’urgence. Les journalistes setaient mis en garde a vue et menaces (Hicham Hamza) ou assignes en residence surveillee (Gaspard Glanz). Si le fascisme etait passe les camps de refugies seraient rases au bulldozer et brules, et heberger un refugie serait un delit. Si le fascisme etait passe Gladio-B aurait ete active et la police lepeniste abbatrait des djihadistes d’operette avec carte d’identite et drapeau de l’etat islamique en poche, avant meme que les enqueteurs puissent les questionner. Les intellectuels lepenistes inventeraient la « radicalisation rapide », capable de transformer un jeune chomeur, buveur, dragueur, sans famille proche et au nom arabe, en djihadiste plein de pognon en moins de 48h.
    Si le fascisme etait passe, les banques et marchands d’armes s’enrichiraient demesurement et la France soutiendrait le genocide organise par la famille Seoud au Yemen.

    Les entreprises lepenistes vendraient 7000 tonnes de ciment par jour a l’etat islamique (Lafarge a Jalabiya) et la presse lepeniste ferait chaque semaine sa couverture sur Le Pen, ses projets, sa vie de famille, sa conception de la politique, son enfance, sa culture litteraire, les terribles dangers dont elle protege les Francais, sans jamais parler des gens et des organisations puissantes qui l’ont mis au pouvoir. Heureusement Macron a fait barrage de son jeune et beau corps pour nous proteger du fascisme.

  5. Je viens de finir « Ce qui compte vraiment », le chapitre sur les animaux en dernier. Qui précède fort logiquement celui sur les devoirs de l’homme, et lui sert d’introduction assez évidente. Ce livre est comme le contraire exact de tout ce dont les media – à de rares exceptions comme Reporterre- nous ont parlé pendant la campagne électorale, et ce qu’il propose, dans le fond comme dans la forme, est l’antidote du fascisme souriant, « antiraciste » mais esclavagiste, « positif » mais vivant du commerce des armes, « libéral » mais persécutant les journalistes et dictant la carte de France aux géographes, « respectant la loi » mais instaurant l’état d’urgence, « ouvert » mais obséquieux et révérencieux envers le pouvoir jusqu’a la nausée, qui désormais ne devra sa survie électorale qu’au maintien sous perfusion, à un niveau suffisant, de l’épouvantail-FN.

    La notion de devoirs de l’homme, en particulier, est la réponse la plus forte quand à la forme. La manière d’arriver à ce que nous soyons « ingouvernables » (comme disent fort justement des jeunes plutôt sympathiques mais qui devront dépasser rapidement le stade ou l’on hurle dans la rue) en rendant le gouvernement sans importance, sans pertinence à force se s’organiser entre nous, d’organiser la vie ailleurs et en d’autres lieux.

    Pour cela il est indispensable de réapprendre à se respecter et à se connaitre les uns les autres, oser même admirer ce qui le mérite, que ce soient des animaux, des femmes et des hommes ou de vieilles maisons, et petit à petit ne plus s’aider les uns les autres seulement par devoir mais par plaisir.

    C’est crucial car le pouvoir, flairant de loin le danger de sa perte de pertinence, fera tout pour augmenter le niveau de violence, qui seule le justifie. Gladio s’est transmuté en Gladio-B, l’état islamique restera sous perfusion tant que nous fabriquerons des « bombes intelligentes » et des jeep, la peur est le carburant du pouvoir.

    Ce livre fait une jonction au conséquences immenses, entre d’une part « la déclaration des devoirs de l’homme » qu’appelait de ses vœux Simone Weil peu avant sa mort en 1945, et d’autre part le projet de « l’écologie comme levier, et comme fin » que partageaient Pierre Fournier et Alexandre Grothendieck 30 ans plus tard. Après 40 ans de plus, il est temps de les réunir! Deux questions de méthode, qui réagissant ensemble en une chimie surprenante, feront naitre des horizons complètement nouveaux, profondément libérateurs, contrairement aux vieux mythes de l’exploitation des ressources « inexplorées », dont même « la France insoumise » ne parvient pas à se débarrasser… Tout est dans la méthode!

    Je crois, cher Fabrice, que tu ouvres une voie extraordinairement puissante, et assez évidente après l’avoir regardée.

    Il est dommage que ton livre n’aie pas suscité plus d’échos, de réactions (positives ou négatives), de débats.

  6. En mettant de côté le contexte historique, une analyse du programme du FN montre quand même de nombreux points communs avec celui des partis fascistes (le NSDAP est un peu à part)
    Et paradoxalement, il y a plus de points communs avec les partis fascistes depuis que MLP et son vernis « social » ont pris le pas sur JMLP et son ultra-libéralisme.

  7. On ne peu pas mieux le dire, le FN est un faut pb mais tellement utile pour se faire élire, comme les fermes pédagogiques ou on vient caresser le jolie petit mouton oublie de dire aux enfants que le but de l élevage est de tuer la jolie petite bete, je pense que si les fermes pédagogique montraient aux enfants comment on tue puis écorche le lapin qu’ils tenaient dans les bras deux minutes plus tot il y aurait beaucoup de végétarien mais l industrie de la bouffe n aprécierait pas donc chut, manipuler c’est plus bénéfique

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