Musique pour tous (et même pour les vignes)

Attention, une morale est située à la fin de ce papier.

Changement de programme, aujourd’hui du moins. Ni dénonciation ni abomination. Cela paraîtra incroyable aux habitués de Planète sans visa, mais enfin, faut ce qu’il faut. Voici une poignée de jours, j’ai parlé devant une petite assemblée du Gapse (ici) ou Groupe d’analyse des pouvoirs sociétaux et économiques. À la fin des échanges, j’ai bu un verre avec quelques participants, et parlé avec deux d’entre eux, Pedro Ferrandiz et Michel Duhamel. Le premier m’a demandé comment je voyais la biologie actuelle, et j’ai fait ce que j’ai pu : pas grand-chose. J’ai juste évoqué en quelques mots mon sentiment concernant le réductionnisme, cet éternel penchant de l’esprit humain à croire qu’il est parvenu au bout. En l’occurrence, à mes yeux béotiens en tout cas, nous sommes passés d’une situation où la biologie considérait – plus ou moins – l’être vivant en sa globalité à cette biologie moléculaire – passionnante à certains égards – qui croit pouvoir expliquer le tout à partir d’un élément, parmi les plus infimes.

Bon, autant vous dire que je n’ai pas brillé de tous mes feux devant Pedro Ferrandiz. Un tel sujet rend fatalement plus modeste encore qu’on peut l’être. Mais heureusement, nous n’en sommes pas restés là, et bientôt, l’associé de Pedro, Michel Duhamel, s’est joint à nous. C’est alors que j’en ai appris de bien belles sur une société qu’ils ont fondée, et qui s’appelle Genodics (ici). Je vous en préviens : tout ce qui suit sera entaché de mon ignorance. Ce sera approximatif, assurément, mais je pense néanmoins que vous me comprendrez, ce qui n’est pas rien. Au départ de cette aventure, un chercheur hors-normes, Évariste. Qui n’est évidemment pas son véritable nom. Mais Joël Sternheimer, docteur en physique théorique dès l’âge de 23 ans, s’est fait appeler quelques années Évariste – à partir de 1966 -, années pendant lesquelles il chanta.

La suite est sidérante. Car, reprenant ses activités scientifiques, et au long de décennies de réflexion, il met au point une théorie qu’il nomme protéodie. En deux mots, et seulement si j’ai bien compris : les protéines, chez les êtres vivants, émettent en se synthétisant des ondes. Des signaux  sonores que l’on pourrait rapprocher, faute d’une plus grande imagination, de la musique. Précisons que ces ondes se forment au moment même où les acides aminés s’assemblent pour créer les protéines. À chaque protéine correspondrait une mélodie spécifique. Sternheimer a démontré que ces signaux, formulés par ordinateur, pouvaient augmenter de manière significative, chez les plantes, la synthèse de leurs protéines, et ainsi les aider dans de très nombreux domaines de leur existence.

Après la théorie, la pratique, laquelle s’appuie sur certains aspects fondamentaux de la physique quantique dont je serais bien incapable de vous parler. Ce que je retiens, pour ma part en tout cas, c’est que Sternheimer – et quelques autres- est parvenu à mettre au jour une langue nouvelle, radicalement autre, qui parle aux protéines des plantes. Pour en revenir à Ferrandiz et Duhamel, je me dois de dire deux mots d’un procédé tiré de ces découvertes, appliqué à la vigne, qui s’appelle la génodique. Entre autres maladies, la vigne peut être la victime de l’esca, déjà connue des Romains. Très complexe, elle associe trois champignons parasites et lorsqu’elle se développe jusqu’au bout, elle détruit la charpente du bois, tuant le cep. Pendant des décennies, on a utilisé contre ces charmants garçons de l’arséniate de soude. Mais le produit était si toxique qu’il a finalement été interdit en France en 2001, et dans toute l’Europe.

Dans bien des cas, on est obligé de brûler purement et simplement les souches contaminées et celles qui sont autour. On imagine les pertes. Ferrandiz et Duhamel proposent une approche qu’on ne peut qualifier que de révolutionnaire. Suivant les conseils de Raffaele Tabacchi, professeur à l’université de Neuchâtel, ils ont retenu deux protéodies. La première séquence de sons vise une protéine de la vigne qui renforce ses parois cellulaires. En « adressant » cette « musique » ciblée à la protéine, on lui permet d’augmenter son taux de synthèse, et du même coup de mieux lutter contre l’envahisseur en limitant la progression des lésions. Mais on peut également inhiber une protéine en diminuant son taux de synthèse, et c’est ce qui se passe avec la seconde protéodie utilisée contre l’esca. Celle-ci permet de limiter la croissance des champignons.

Résultat ? Je n’ai pas enquêté moi-même, vous vous en doutez probablement, mais les deux compères de Genodics ont publié une synthèse de leurs activités comprises entre 2003 et 2011. Soit des « morceaux » « musicaux » d’environ 7 minutes chaque, diffusés aux vignes entre 3 et 14 fois par semaine en fonction de divers paramètres. Depuis 2008, un système d’énergie solaire rend autonome la diffusion de la « musique », programmable à distance. Ces expériences ont eu lieu en Alsace, dans le Val de Loire et en Champagne. Sur les 46 essais in situ, tous ont montré une diminution de l’infection de départ par l’esca. Bien mieux je crois, la diminution du taux d’esca dans les parcelles de vigne enchantées est en moyenne de 67 %, ce qui est tout simplement colossal.

Un biais s’est-il glissé dans ces résultats ? Je n’en crois rien, même si ce n’est pas un argument. Et en tout cas, il me semble que ce travail montre à quel point nous sommes ignorants de ce qu’est la vie. De ce qu’elle réserve de fabuleux mystères, et de nouvelles voies pour avancer sans être écrasés par la machine industrielle. Il y a quelques années, préparant un entretien avec Myriam Sibuet, alors chercheuse à l’Ifremer, j’avais découvert – à ma grande honte, car j’aurais dû le savoir – qu’il existait une autre source de vie que la photosynthèse. En 1977, le sous-marin Alvin rencontrait à 2500 mètres de profondeur dans le Pacifique des sources hydrothermales à la vie foisonnante. Or cette vie ne reposait pas sur la photosynthèse, que l’humanité entière tenait jusque là pour unique dispensateur de la vie, mais sur la chimiosynthèse. En la circonstance, l’association entre des invertébrés et des bactéries. Lesquelles bactéries utilisant directement le méthane ou les sulfures pour se développer et produire ensuite des molécules assimilables par les invertébrés. Génial.

Morale de tout cela selon moi ? Nous ne savons rien, bis repetita. Mais il arrive que nous trouvions. Et dans le cas de Genodics, en approchant le plus possible des règles de base de la vie. Sans avoir recours aux artifices et artefacts, notamment dans le domaine devenu fou à lier de la chimie industrielle. L’une des voies praticables pour affronter cette crise écologique dont je vous rebats ici les oreilles, c’est justement cette redécouverte permanente de ce qui a permis à la nature vive de se maintenir si longtemps. Et de rétablir ses équilibres, fût-ce en plusieurs millions d’années, après des cataclysmes qui eussent dû l’anéantir. Oui, plus j’y pense, plus je crois que nous tenons là quelque chose d’infiniment précieux. Encore faut-il accepter au moins la possibilité de pensées scientifiques dérangeantes, comme celles de Sternheimer-Évariste ou encore de cet homme si mal traité que fut Jacques Benveniste, associé à jamais à la théorie de la mémoire de l’eau. Encore faut-il avoir le courage de combattre avec force les veilles barbes de l’Académie et de l’académisme. Et les sinistres personnages dans le genre de Claude Allègre. De l’imagination, donc. Et de la joie. Et de l’énergie. Bon, je dois reconnaître que ce n’est pas réaliste. Le bonjour.

48 réflexions sur « Musique pour tous (et même pour les vignes) »

  1. Je ne citerai pas mes sources puisque ceci sort de « vieux » souvenirs contenus dans ma « vieille » mémoire, mais il me semble bien qu’Evariste avait aussi participé à une campagne contre les traitements chimiques d’une maladie parasitaire de la vache. La suppression de ce parasite serait l’une des causes du transfert du prion de la vache folle à l’homme.
    Par ailleurs, il me semble que les champignons n’ont nul besoin de la photosynthèse pour produire des aliments pour les vertébrés, les invertébrés et même les plantes. Sans champignons « parasitant » leurs racines il n’y aurait pas de végétaux.

    Oui, nous ne savons pas grand chose, et oui l’imagination et la joie sont des qualités nécessaires au chercheur.
    Ne pas oublier quand même que la rigueur est également indispensable. Si la rigueur de raisonnement est présente, je ne vois pas en quoi des pensées scientifiques pourraient être dérangeantes.
    Pour conclure je dirai que Evariste et Antoine ont été un moment concurrent dans le domaine du spectacle mais que je préfère celui qui s’est reconverti dans la biologie, à celui qui travaille dans l’optique.

  2. apparemment la voie des vibrations( ton article ) et celle des courants très faibles (autres journaux)commencent à se dessiner comme des alternatives aux molécules et aux manipulations du génome pour guérir plantes et animaux.
    réjouissante nouvelle

  3. Un grand merci pour ces mots qui ne sonnent pas tant morale que musique du coeur, vibrante et ravigorante. De l’imagination, de la joie : oh oui. Que oui.
    J’entends encore les résonances d’un article de Derrick Jensen, qui disait dans Orion Magazine, encore dans les ébranlements de Fukushima : « One of the (many) ways this culture is killing the planet is through a lack of imagination. »
    Qui disait (je ne résiste pas au plaisir de la citation – manière de faire circuler l’énergie) « Imagine if we were to say we cannot imagine living without the heart-stopping flutters and swoops and dives of bats, and we cannot imagine living without hearing frog song in spring. Imagine if we were to say that we cannot live without the solemn grace of newts, and the cheerful flight of bumblebees (…). Imagine if it were not this destructive culture—and its textile mills, brick kilns, electric railways, and advanced industrial processes—that we could not imagine living without, but rather the real, physical world.
    How would we act, and react, differently if we not only said these things but meant them? How would we act, and react, differently if we were not insane? And I mean that in the deepest sense, of being out of touch with physical reality. »
    (D. Jensen, « Imagine », http://www.orionmagazine.org/index.php/articles/article/6404 )

    A l’observation, à l’imagination, à l’émerveillement…

  4. Bonsoir,

    Merci.

    C’est presque mystique. ^^
    Les vachent sont aussi sensibles a la musique, elles donnent plus de lait, parait il. Pourquoi n’en serait il pas de même pour les plantes. Tout ce qui croit, (?) (croître, grandir), est vivant, donc sensible et émotif.
    Que nous diraient les animaux, les plantes, s’ils avaient le don de la parole?

    J’aime bien, quand vous dites: Nous ne savons rien. Oui. Moi, encore énormément moins que vous. Petits grains de poussière dans une immensité infinie … vu l’âge de notre Terre, et encore du lait derrière les oreilles. 🙂

    Tout est relié. Du plus petit au plus grand …

    « De l’imagination, donc. Et de la joie. Et de l’énergie. Bon, je dois reconnaître que ce n’est pas réaliste. » Fabrice, pourriez vous répéter?

    Belle soirée,

  5. C’est très très loin d’être irréaliste; c’est même plus que réaliste!
    Deux exemples me vienne en tête:

    Lydia et Claude Bourguignon (mes idoles du sol!)
    Qui explique en conférence que la biodynamie fonctionne. Ils l’ont vu de leur yeux et constatés, mais tout « barder de diplômes » qu’ils sont, ils ne savent pas expliquer pourquoi.

    Et cette série de reportages passés sur arte sur « l’intelligence des plantes » qui explique que les végétaux pourtant dénoués de système nerveux… Sont capable de communiquer, d’avoir mal, d’inventer des stratégies de défense en collaborant avec des insectes où des champignons…Que nos humbles végétaux aime la musique où les « caresses »…

    Plus les gens avance dans la connaissance, et plus ils se rendent compte que tous ce qui vit est liés, communiquent entre: végétal, animal ou microbien. Que tout est équilibre fragile et que parfois les solutions sont surprenantes, et surtout que la vie est multiple et d’une diversité qui dépasse notre entendement!

    Un mec comme Claude Allège qui sort une liasse de papiers noircis tous les trois mois sur tous et rien en s’auto congratulent parce qu’il a son nom dessus! Quand même ça se voit qu’il n’a pas la science infuse…Non?

  6. Ça me fait penser à deux choses (sans aucun rapport entre elles) :

    – ces ondes… De quelle manière peuvent-elles être perturbées, modifiées, contrecarrées bref, par les milliards d’autres ondes que nous balançons de plus en plus, partout (téléphones portables et autres) ?

    – on pense évidemment tout de suite à un éventuel traitement des cancers (inhiber le développement des cellules cancéreuses) mais on imagine très bien aussi un gouvernement utilisant ces nouvelles connaissances pour rendre malades (sournoisement, à petit feu) des populations récalcitrantes, par exemple.
    Quelque soit la découverte, la connaissance nouvelle, on ne pourra pas se passer d’une éthique, d’un changement profond de société, de manière à utiliser la science dans le sens de la vie.

    Ceci dit, c’est quand même fascinant, tout ça…

  7. cela fait longtemps que il pratique plus de 20 dans les vignes et ailleurs et ca marche evidemment,moi je parle et chante des sons speciaux a mes plantes et ca marche,les vibrations,voir Schauberger,Sternheimer est desormais financé par Duhamel et bien tant mieux!!Le Monde visible n’est pas le seul a exister,l’invisible existe aussi et ses sons sont percus dans d’autres dimensions que les plantes vous recevez,alors laissez vous ouvrir a un Autre Monde est possible!!La musique des spheres existent ,ceratines oreilles enetendent,un autre etat,les plantes sont dans ces dimensions 6 7 dimensions et nous aussi,just le chemin de recevoir ces vibrations…..

  8. c’est un travail vraiment passionnant et le petit film faits par des lycéens de Belfort pour expliquer ces trouvailles est à saluer aussi. Il est vrai que nous connaissons très peu de choses sur la vie, sur l’univers , et probable qu’il y aura toujours une grande part de mystère. Beaucoup de découvertes sont là pour faire bouger les lignes, y compris celles de l’imagination. Je pense aux organismes dits « extrêmophiles », à l’incroyable résistance du tardigrade par exemple. Merci pour le partage.

  9. Ton article est très beau et et nous rappelle brusquement et salutairement que nous vivons dans un monde magique où l’essentiel est invisible pour les yeux.
    Cela dit….je te ramène au rêve sur la montagne du Lod, avec cette musique qui monte de la Terre, dans le roman des « oubliés du jugement dernier ».

    Merci pour ces pensées qui vont rendre notre journée plus belle/

  10. Merci Fabrice pour cette excellente nouvelle.

    Les plantes enfin traitées comme des êtres vivants et des viticulteurs mélomanes qui deviendraient des « accordeurs de végétaux » avec un diapason à la main… En voilà une perspective réjouissante ! Adieu, pesticides et poisons divers, place à la vie, à la musique et à l’intelligence.

  11. Il y a, heureusement, quelques lacunes dans nos multiples ignorances. C’est ce qui fait l’intérêt de la vie. Quand on saura tout, yaura plus qu’à mourir.

    Tu crois que les anciens bergers jouaient de la flûte pour que l’herbe pousse dru?

    Je l’aime bien, ton histoire, et je vais désormais chanter dans mon jardin: je ne joue d’aucun instrument, je vais peut être essayer d’apprendre.

  12. On peut citer également la biodynamie. Mais voilà, toutes ces choses relèvent de l’apprentissage et du savoir, et pas de l’industrie et des profits… C’est tout une société à réinventer…

  13. Aujourd’hui alors que j’ai vraiment eut une journée déplorable… Je viens de relire cet article qui me met du baume au coeur! Et j’ai eut la bonne surprise de trouver un colis sous ma porte avec « Ma tata Thèrèse » dedans!

    Merci Fabrice pour ton humanité; merci Oui-oui pour la belle surprise sous la porte!

    Merci à toutes ces femmes et hommes qui font encore le choix de l’humanité en ces temps difficile!

  14. @ cultive ton jardin :

    Je crois que les violettes apprécient tout particulièrement le son chaleureux du violoncelle … 😉 (surtout par grand froid !)

  15. Chanter? dans mon enfance les gens chantaient en faisant le ménage, en travaillant sur les toits, oui les gens chantaient et c’était chouette; je ne les entends plus

  16. Quoi, qu’est-ce qu’il dit Derrick Jensen, “electric railways”, il préfère la bagnole, alors ? Hum, hum.

    Cela me fait penser à l’expérience du détecteur de mensonge appliqué à des plantes. J’avais entendu cela il y a plus de 20 ans (je ne sais plus où, chez les frères Bogdanov ?) : un gars (étatsunien ?) avait branché son détecteur de mensonge sur des plantes, pour s’amuser, et en faisant semblant de les tordre ou de les bruler. Résultat positif, stress mesuré. Pas de nouvelle depuis.

    Fabrice, je ne dirais pas qu’on ne connaît rien. Plutôt qu’on connaît peu.

  17. @Sylviane

    «Lydia et Claude Bourguignon (mes idoles du sol!)
    Qui explique en conférence que la biodynamie fonctionne.»

    Les Bourguignons sont des agronomes à la marge. Des spécialistes en sols il en existe plein d’autres. La science du sol est une frontière (très méconnue) de la science. On peut lire à ce sujet ceci https://www.agronomy.org/files/publications/csa-news/soils-still-a-frontier-of-science.pdf mais aussi cet article: https://www.agronomy.org/files/publications/csa-news/eight-issues.pdf

    Bref, on est bien loin du pauvre Bourguignon qui se présente comme un fossile vivant de la science du sol. Par ailleurs la biodynamie est une pseudo-science qui n’a jamais résisté à l’analyse et la critique scientifique. Elle n’est bonne qu’à vendre des produits et des formations hors de prix à un public ignorant tout de l’agronomie.

    Concernant le BRF, les essais en champs fait au Québec dans les années 90 n’ont pas montré d’amélioration significative de l’agrosystème. Dans ce contexte nordique, et comme le disait un commentaire précédent, un engrais vert et des bonnes pratiques culturales sont bien plus efficaces.

  18. « Chanter? dans mon enfance les gens chantaient en faisant le ménage, en travaillant sur les toits, oui les gens chantaient et c’était chouette »

    Oui, ma mère chantait tout le temps, des trucs très variés, opéras, chansons traditionnelles, chants révolutionnaires, romances à la mode. Une bonne partie de mon éducation sociale, culturelle, sentimentale et politique s’est faite à travers des chansons qui divergeaient de l’ambiance catho-réac de mon enfance, apportant leur ouverture sur le monde.

  19. @bob,

    « Bref, on est loin du pauvre Bourguignon qui se présente comme un fossile vivant de la science du sol »

    >>On est loin du pauvre scientifique qui se présente comme un fossile vivant avec ses non sens majeurs (empoisonner pour nourrir, rendre malade pour soigner, créer le chaos social pour fliquer avec des puces) de l’analyse des Bourguignon.

    « Par ailleurs la biodynamie est une pseudo-science qui n’a jamais résisté à l’analyse et la critique scientifique »

    >>Par ailleurs le scientisme est une religion qui n’a jamais résisté à l’analyse du bon sens / de la raison et qui est toujours orienté économiquement, militairement ou industriellement.

    Par exemple, y a t-t-il un scientifique pour dire que la vitesse réelle, une fois généralisée (*) de la voiture est de 4 km/h ?

    C’est-à-dire une fois incorporé dans le temps de déplacement, le temps passé à travailler pour la voiture (achat, essence, parking, contraventions, soins des blessés, interventions, le temps pour aller garer sa voiture etc.

    Sauf que les scientifiques sont une caste dont le rôle, le métier est de dire la vérité bien qu’il n’y en ait aucun de d’accord.

  20. @Bob Voyez si vous le souhaitez ausi les travaux de Ernst Zurcher ( école du bois Berne suisse)qui démontre que le bois est physiquement influencé par la Lune et ses phases( résistance , diamètre des troncs suivant des fluctuations telle une marée végétale)
    j’ai lu cela dans « Aux origines des plantes » ouvrage collectif avec Francis Hallé;
    Apparemment la biodynamie qui tient compte des phases lunaires n’a pas tout faux.

  21. C’est une expérience intéressante, le problème est que ce type de découverte ne rapporte pas aux rhonepoulenc, basf and co qui sponsorisent la recherche.

  22. @Sylvaine,

    La «paléothophilie» n’est utile que si on la confronte régulièrement aux connaissances contemporaines. C’est ainsi que l’homme progresse. Jean Pain n’a rien de vieux jeu. De mémoire, il faisait du compostage en région méditerranéenne. Ce type de valorisation des déchets verts n’est pas nouvelle et à une place en agriculture.

    @ Blanc mr,

    Concernant l’influence de lune, je vous invite à lire ceci: http://www.howplantswork.com/?s=moon
    La lune n’a clairement aucune influence gravitationnelle sur les végétaux (pas plus que sur nous). Par contre, sa luminosité aurait une petite influence sur la photopériode de certaines espèces.
    Concernant la biodynamie, je maintiens mes propos. Il s’agit d’un dogme inventé par un pseudophilosophe. Bien que certaines pratiques biodynamiques ont une réalité scientifique, la pratique en elle même avec des préparations numérotées et son vocable d’initiés est une vraie imposture. D’ailleurs si elle était si efficace comme dans les essais DOK sacrément bidouillés (lire la critique ici: http://imposteurs.over-blog.com/article-agriculture-biologique-un-fibl-bien-faible-par-wackes-seppi-96151754.html) elle serait bien plus représentée dans nos campagnes, car plus productive et plus efficace. Ce n’est pas le cas.

    @Lionel,

    La science est strictement amorale. Ce dont vous parlez (empoisonnement, flicage…) sont uniquement des problèmes de société. SI vous vous sentez empoisonné par le mode de vie occidental, libre à vous de partir vivre dans une forêt primaire loin de tout soit-disant contaminant. Concernant la vitesse globale, idem, ne vous payez plus de voiture et utilisez ce temps de libre à autre chose. Par ailleurs, le scientisme n’a rien à voir avec mes propos. Le bon sens non plus. Fameux «bon sens» qui a fait croire à l’homme pendant des siècles que la terre était plate et au centre de l’univers… Enfin, oui, certains scientifiques peuvent utiliser leur statut de savant pour se faire mousser, mais l’immense majorité ne le fait pas. Leur rôle n’est pas de dire la vérité, car la science n’est pas figée, c’est un processus continu fait d’expériences et de conclusions qui permet juste de donner un état des lieu des connaissances et non des opinions si chères aux hommes politiques et aux journaleux.

  23. -La science est strictement amorale.

    >>AH AH AH ! allez-y dite moi qu’elle est neutre ou pure qu’on rigole un bon coup.
    Science = Politique.

    -Concernant la vitesse globale, idem, ne vous payez plus de voiture et utilisez ce temps de libre à autre chose.

    C’est ce que je fais et c’est trop bon, ça n’empêche pas que la tonne de ferraille a créé un éclatement géographique qui la rend nécessaire de temps en temps car on a démentelé les transports en communs.

    Je dois aussi dire que leur bruit me réveille de ma sieste de temps en temps et leur pollution me fait tousser.

    -Fameux «bon sens» qui a fait croire à l’homme pendant des siècles que la terre était plate et au centre de l’univers

    Ô Galiléo ! Galiléo ! Galiléo, Galiléo-o-o !
    (sur l’air de Bohemian rhapsody de Queen).

    Fameuse raison scientifique qui a fait croire que la femme était sous développée par rapport à l’homme, qui a vendu l’amiante pendant un siècle sachant ce qu’elle était réellement, qui met objectivement et « amoralement » bien sûr de l’Aluminium dans les laits pour bébé ou des produits cancérigènes dans les tétines, qui promeut les pesticides.

    Quant au mythe du savant seul contre les vilains obscurantistes religieux qui soutient que la Terre est plate, je vois qu’il tourne à plein tube dans votre caboche.
    Sachez que l’homme savait que la Terre était ronde dès l’Antiquité.

    Pour moi, vous êtes nettement scientiste et je vous recommande d’écouter cette émission pour dépoussiérer vos lieux-communs de la mythologie du Progrès.

    Histoire populaire des sciences par Guillaume Carnino :
    http://offensive.samizdat.net/SiteFlash/Backup/emissions/histoirepopdelasc.mp3

    🙂

  24. Oui mais: Les plantes ont-elles besoin de sons composés par ordinateurs et émis par des hauts-parleurs, pour être en bonne santé ? Je ne suis pas très sur du lien avec la bio-dynamie ! Bien sur que le lien entre l’Homme et le monde végétal évolue constamment avec la connaissance et la science, mais faut-il qu’une technologie agisse sur le réel par l’intermédiaire d’un ordinateur pour qu’elle ne soit pas qualifiée de « pseudo-science »? Et cet aspect potentiellement dangereux, justement… Était-il obligatoire d’aller dans cette voie, d’utiliser précisément ces méthodes-la ?

  25. En l’état actuel de nos connaissances, nous ne sommes pas en mesure de tout expliquer, c’est une évidence (je dirai même que c’est réconfortant), sachant que nos théories (tous domaines confondus) ne sont qu’une représentation de la réalité telle que nous la percevons avec nos œillères, rien de plus. Alors en effet, pourquoi ne pas s’aventurer sur des voies parallèles si on se trouve face à un mur infranchissable. Mais pour que les choses soient bien claires, à ce moment-là il faut ôter sa blouse blanche (c’est une image bien sûr), car ce n’est plus de la science au sens usuel du terme. Ce qui n’interdit absolument pas de continuer.
    Faut-il jeter des millénaires de sagesse sous prétexte que ce dont nous parlent nos grandes et moins grandes traditions n’est pas mesurable avec nos instruments les plus sophistiqués ? Pour les tenants du scientisme la réponse est clairement oui, tout ceci appartient aux balbutiements de l’humanité et sa place est au musée.
    Je pense, et ça n’engage que moi, qu’une certaine cohabitation (pour en pas dire équilibre) de ces deux mondes est possible à condition de ne pas essayer de les connecter en aucune manière.
    Le problème est justement qu’aujourd’hui, pour la plupart d’entre nous, le besoin de rationalisme est tel qu’il nous faut absolument essayer de construire ce pont contre nature. C’est ainsi que dans certains milieux touchant à la santé alternative en particulier (de l’individu, de la nature, etc.) il est de plus en plus de bon ton de servir du « quantique » à toutes les sauces. C’est sensé apporter un zeste de crédibilité à tout et n’importe quoi. Certes nul n’est propriétaire des mots et pourquoi pas celui-ci plutôt qu’un autre s’il permet une description cohérente ? Après tout, si les intentions sont pures… mais il suffit d’ouvrir certains magazines ou de parcourir certains sites pour être en proie au doute.
    Bref, autant je n’ai aucune difficulté à admettre l’existence de grands mystiques nourris d’une grande tradition (peu importe laquelle) et dont le savoir nous dépasse complètement, autant je suis très prudent devant des professeurs Nimbus qui découvrent subitement la 6éme dimension à partir de rien, a fortiori lorsqu’il y a une exploitation commerciale à la clé (remarque tout à fait générale).
    Alors, ouvert et dans la joie, ok mais vigilant ! Et à propos de vigilance : alerte, « amis des OGM » en vue et ce n’est peut-être pas anodin.

    En lisant les commentaires de cet article, que vois-je sous la plume d’une certain Bob : une référence à un site (commence par un i) que MN Robin, GE Seralani ou C. Vélot ne connaissent que trop bien, sa spécialité étant la défense tous azimuts des OGM et de Monsanto, un peu le nucléaire mais ça c’est pour faire diversion. Cela fait partie des techniques de lobbying de l’industrie des biotechnologies et autres bienfaiteurs de la nature et de l’humanité. Si vous avez le courage de vous aventurer sur ce site (bouchez-vous bien le nez), allez de liens en liens, vous verrez comment ce petit monde, qui inclut des scientifiques patentés, se renvoie poliment la balle dans des assauts de vertu absolument touchants. Je vous préviens, ça donne vite la nausée. On peut se rassurer en constatant que dans l’ensemble de tels sites sont, pour l’instant, très très loin dans les résultats de recherche sur internet sur ces thématiques (une exception en première page en cherchant « le monde selon Monsanto » ce qui est déjà trop), néanmoins ils méritent une attention particulière pour qui cherche à comprendre les stratégies que développent les grosses entreprises, les agences de com et leurs larbins pour contrer les « zécolos ». Car qu’on ne s’y trompe pas, les arguments exposés sur ces sites et leur mise en scène sont bien plus sophistiqués qu’ils n’y paraissent au premier abord ; ils mériteraient une analyse approfondie.
    Personnellement, je dirai que l’on peut débattre de tout mais pas avec n’importe qui, en tous cas pas avec cette engeance et je suis d’avis de leur couper toute publicité même involontaire.

  26. Joël, tout en approuvant totalement qu’il ne faut pas « jeter des millénaires de sagesse » a la poubelle sous prétexte que notre petite logique n’arrive pas a les comprendre, je crois que vous allez trop loin en disant « qu’une certaine cohabitation (pour en pas dire équilibre) de ces deux mondes est possible à condition de ne pas essayer de les connecter en aucune manière. »

    C’est au fond la position des docteurs de l’église, qui n’avaient rien contre Galilée poursuivant ses recherches en privé, et l’auraient même financé (comme ils avaient fait avec Tycho Brahé et même Copernic), s’ils ne faisait pas état de ses résultats dans des cercles trop larges ! En apparence l’argument était entre un raisonnement qui « démontrait » que la terre ne pouvait pas se mouvoir, et accepter la réalité des faits. Mais au-delà, la question était celle du rôle de la science, et des conditions et sous quelles formes elle pouvait être divulguée. Dire « Galilée dit ceci, l’Eglise dit cela, chacun a droit a son point de vue » mettait fin au débat en apparence seulement.

    Aujourd’hui les « anti-homéopathie » écrivent carrément que les faits ne sont pas suffisants pour les convaincre, qu’il faut en plus leur prouver que les faits sont « cohérents avec les principes établis de la science », rejoignant étrangement la position des docteurs de l’église, qui ne pouvaient pas accepter les faits établis par Galilée par qu’ils ne cadraient pas avec leur interprétation de la Bible…

    C’était juste pour dire… Attention a ne pas jeter la rationalité avec l’eau du rationalisme étriqué !

  27. @Joel

    Je ne suis à la solde de personne. Comment pouvez-vous pensez qu’un blog comme Imposteurs puisse être financé par Monsanto ? Il est esthétiquement laid, lent (par rapport au CSS utilisé par Fabrice Nicolino), sur un hébergement gratuit et sans nom de domaine perso. Une multinationale capable de se payer des sbires auraient aussi pu se payer un webmaster non ?

    J’espère que vous avez lu les autres liens que j’avais posté qui n’ont aucun rapport avec Imposteur et qui parlent de l’état actuel des défis de la science du sol.

    Concernant la recherche sur internet, je vous conseille d’utiliser http://scholar.google.ca/ , c’est d’un autre niveau que le militantisme primaire.

    Enfin vous dites que les arguments d’Imposteurs demandent une analyse approfondie: n’hésitez pas à la faire, j’ai hâte de vous lire.

  28. Nous préférons des contre-vérités grossières plutôt que des vérités évidentes. Joseph Schumpeter.

    Le meilleur argument contre la démocratie c’est un entretien de cinq minutes avec un électeur moyen. Winston Churchill.

  29. A Laurent Fournier le 7 février 2012

    Vous dites :

    ‘Aujourd’hui les “anti-homéopathie” écrivent carrément que les faits ne sont pas suffisants pour les convaincre, qu’il faut en plus leur prouver que les faits sont “cohérents avec les principes établis de la science”, rejoignant étrangement la position des docteurs de l’église, qui ne pouvaient pas accepter les faits établis par Galilée par qu’ils ne cadraient pas avec leur interprétation de la Bible…

    C’était juste pour dire… Attention a ne pas jeter la rationalité avec l’eau du rationalisme étriqué !’

    Il serait utile de connaître les sources qui vous permettent de déformer à ce point la position des « anti-homéopathie », alors que ce sont justement les faits qui sont suffisants pour les convaincre que les produits homéopathiques ont un effet comparable à l’effet placebo.

  30. Michel Jacob: C’était un article assez récent du « Lancet ». Je cherche la référence et la posterais ici.

  31. Bonjour Michel Jacob:

    Je n’ai pas retrouvé l’article du « Lancet ».

    Mais j’ai trouvé un autre article, plus ancien, qui dit:

    « L’ampleur des preuves positives, même parmi les meilleures études, nous a surpris. A partir de ces faits nous serions prêts a admettre l’efficacité de l’homéopathie, si seulement le mécanisme d’action était plus plausible ».

    Clinical trials of homoeopathy.
    BMJ 1991; 302 doi: 10.1136/bmj.302.6772.316 (Published 9 February 1991)
    By Jos Kleijnen, Paul Knipschild, Gerben ter Riet,

    page 321

    (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1668980/pdf/bmj00112-0022.pdf)

    Peu d’auteurs posent le débat en termes si clairs, je le reconnais. Mais au-delà de tel ou tel article, la question qui sous-tend les attaques récentes contre l’homéopathie est bien celle qui est posée ici: Savoir si l’on ne doit admettre que les faits qui cadrent avec les conceptions établies, ou bien au contraire, travailler a élargir nos conceptions pour qu’elles reflètent les faits !

  32. Bob: Si vous lisez l’article complet* vous verrez qu’il est plus nuancé, et explique les résultats de l’homéopathie par la qualité de l’attention au malade des médecins homéopathes… Et c’est drôle car cet article, (assez peu fiable car il publie les critères de sélection des essais mais pas les essais finalement retenus, ce qui empêche le lecteur de vérifier quoi que ce soit) essaye de se rapprocher des idées homéopathes, selon lesquelles on ne soigne pas une maladie mais une personne.

    * accessible ici: http://www.bag.admin.ch/themen/krankenversicherung/00263/00264/04102/index.html?lang=fr&download=NHzLpZeg7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCDdIR9gWym162epYbg2c_JjKbNoKSn6A–

  33. Luc Montagnier a écrit en février 2008 dans son livre Les combats de la vie publié chez Lattès : « La biologie moléculaire […] a atteint des limites et elle n’explique pas tout. Certains phénomènes, comme l’homéopathie, restent mystérieux. Je fais allusion à certaines idées de Jacques Benveniste (le scientifique qui a inventé la « mémoire de l’eau ») car j’ai récemment rencontré des phénomènes que seules ses théories semblent pouvoir expliquer. Je pars d’observations, pas de croyances. Certaines choses nous échappent encore, mais je suis convaincu qu’on saura les expliquer de la manière la plus rigoureuse. Encore faut-il pouvoir mener des recherches à ce sujet ! Si l’on commence par nier l’existence de ces phénomènes, il ne se passera rien. »

  34. Je ne souscris pas au concert de louange.

    « On ne sait rien » alors croyons à tout et n’importe quoi… C’est pratique. « Croire » évite de se poser trop de questions.

    « On » vous dit de quelqu’un qu’il est génial. Comme il s’agit d’un iconoclaste sympathique qui va dans votre sens, cela vous donne une justification pour rejeter a priori les connaissances accumulées dans ce « monde académique » tant honni.

    Peut-être serait-il bon de vous demander si votre sens critique est réellement objectif…

  35. @ Ori,

    L’article de Fabrice ne suggere a aucun moment de « croire », ni de se « poser trop de questions » !

    Cet article est au contraire une tentative de partager l’enthousiasme de la recherche scientifique, et, loin de pretendre a une objectivite quelquonque, rappelle explicitement que son auteur n’est ni un scientifique ni un expert du sujet.

    Il ne pretends pas non plus faire de la vulgarisation.

    Il veut simplement faire partager ce constat, que la recherche scientifique est toujours bien vivante, est faite par des gens pleins d’enthousiasme et d’amour pour la vie, et qui ont aussi un sens pratique.

    Si vous etes un scientifique, vous savez certainement que la relation entre la recherche scientifique et le « monde academique » est complexe. Ces deux mondes se nourrissent l’un de l’autre, et cependant travaillent constamment a effacer l’autre.

    Vous savez certainement que la qualite « d’iconoclaste sympathique », et son oppose « d’icone de la science officielle » n’est en aucun cas un attribut de la personne, mais le resultat d’interactions politico-sociales complexes qui n’ont rien a voir avec une realite scientifique quelquonque, ni meme objective.

    Voyez Marie Curie, cette icone de la science officielle dont l’image et le nom ont ete utilises jusqu’a la nausee, et qui a toujours travaille dans la pauvrete et l’indifference, et a refuse les honneurs lorsqu’ils etaient motives par le besoin des politiques de se faire valoir !

    (Moi aussi j’ai quelques reserves sur ces « proteodies », mais j’ai l’impression que c’est pour des raisons opposees aux votres: Cette fusion entre biologie et ordinateurs me fait un peu peur car j’ai le sentiment que nous ne connaissons rien a ce monde dans lequel nous experimentons deja).

  36. Je suis en train de lire (et d’essayer de comprendre) les travaux de Joël Sternheimer publiés ici :

    https://www.researchgate.net/profile/Joel-Sternheimer

    C’était un immense génie ! Sans réserves. Et je suis passé à côté. Il est mort en 2023. C’est extraordinaire qu’il n’ait pas été une célébrité internationale ! Il a non seulelent résolu des problèmes importants en physique, qui le mettent au rang des plus grands, mais il a découvert les « ondes d’échelle » qui donnent des bases tout-à-fait nouvelles à la physique et à la biologie, et il a découvert des applications pratiques avec les protéodies, qui peuvent donner à la médecine, à l’agriculture et même à l’éthique, des bases renouvelées pour résoudre les problèmes apparemment incurables qui s’amoncellent !

    Merci Fabrice pour cet article que je n’avais pas jugé au niveau où il fallait !

  37. Il faut dire qu’entre 2012 et 2024, premièrement j’ai lu C.K. Raju, et deuxièmement il y a eu le covid. Le premier a bousculé mes repères, et le deuxième m’a fait prendre conscience de la gravité de notre chûte civilisationelle. Et comme tout le monde ou presque, je suis passé à côté de Sternheimer parceque je n’avais aucune idée de l’importance des questions auxquelles il répondait avec autant de sûreté et d’assurance !

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