Pourquoi n’y a-t-il pas de Michael Bloomberg en France ?

Bloomberg est un businessman à l’américaine. Il a donc fait fortune en détruisant le monde, en investissant là où la destruction du monde lui laissait prévoir du profit. Né en février 1942, il vient d’avoir 71 ans, et il possède la dixième fortune des États-Unis. Quelque chose dans sa besace qui tourne autour de 25 milliards de dollars. Ponte de la banque d’investissement Salomon Brothers, il s’en fait lourder au moment de sa vente, en 1981, et part avec un petit chèque de 10 millions de dollars. Qu’il investit dans une société de conseil financier aux entreprises, Innovative Market Systems. C’est le début d’une success story comme on aime là-bas. La boîte devient Bloomberg L.P en 1987, et installe jusqu’à 310 000 terminaux dans le monde entier, qui abreuvent les transnationales, à la vitesse de l’électronique, de précieuses informations sur les bons coups à faire, surtout financiers.

Il est bien clair que Bloomberg est un ennemi déclaré des valeurs qui sont les miennes. Et pourtant, il m’intéresse. Car le zoziau, devenu maire de New York en 2002 – il l’est toujours -, prend très au sérieux la crise écologique. Vous vous souvenez que l’ouragan Sandy, en octobre 2012, a durement frappé New York, qui a évacué 375 000 de ses habitants de peur qu’ils ne soient noyés par la montée des eaux. Bloomberg y a vu le signe, après beaucoup d’autres, que le dérèglement climatique était déjà là. Et lui, ancien démocrate, ancien républicain, « indépendant » désormais, au sens américain, a appelé à voter Obama pour la raison qu’il annonçait un plan destiné à lutter contre le réchauffement climatique. Citation : « Because we now know beyond a doubt that global warming is a reality.  And the question we must all answer is, « What are we going to do about it? » ». La question à laquelle répondre, face à un changement climatique devenu réalité, est : “Qu’allons-nous faire ?”.

Il pourrait s’agir de rhétorique, de moulinets médiatiques, mais non. Je lis ce matin (ici) que Bloomberg et le Sierra Club – une vieille association écologiste – annoncent ensemble ce qu’ils nomment une victoire. Ils s’attribuent la fermeture d’environ 15 % des centrales au charbon – très émettrices de gaz à effet de serre – par une série d’actions publiques, premier pas vers un objectif de 30 % – au total – d’ici 2015. Bloomberg a donné 50 millions de dollars au Sierra Club pour sa grand campagne Beyond Coal – au-delà du charbon – et annonce que le gaz naturel pourrait avantageusement remplacer le charbon dans le mix énergétique américain.

Bloomberg reste un ennemi. S’il combat le charbon, c’est parce que le réchauffement lui fait craindre pour l’avenir du business. Il est d’ailleurs, et c’est logique, un grand partisan de l’exploitation des gaz de schistes. C’est un ennemi, mais lui du moins a bougé. Sa pensée a reconnu l’existence d’un danger majeur, qui l’entraîne à des actes tournés contre le monde qu’il a si puissamment aidé. Il veut ainsi interdire dans les rues de sa ville, dans les fast food, les supérettes, la vente de sodas dans des gobelets de plus de 470 ml. Pour lutter contre l’obésité. On peut certes en rire, mais aux États-Unis, une telle intervention publique est rarissime.

 

Bon, on m’aura compris, je l’espère. Et pourquoi n’avons-nous pas un seul politicien, en France, capable de tels mouvements ? Un Jean-Marc Ayrault, qui croit pouvoir imposer par la matraque son aéroport de Notre-Dame-des-Landes ? Un Fabius, foutriquet de l’écologie, qui encensait dès 1992 l’agronome Lester Brown pour mieux l’oublier ensuite ? Un Rocard, expert-branleur (ici), ignorant à pleurer ? Un Mélenchon, spécialiste du discours enflammé, mais défenseur dans les faits de la bagnole ? Je viens d’aller voir sur le site du Parti de Gauche, où les communiqués sur Science Po, la Russie, l’austérité abondent. Mais au moment où le gouvernement envisage une prime à la casse pour relancer l’industrie automobile, pas un mot sur le dossier, crucial pourtant. Le mot Diesel – ces moteurs et leurs poussières tuent massivement – est même inconnu du moteur de recherche. Et ne parlons pas des communistes amis de Mélenchon, qui bien sûr sont pour la bagnole individuelle, symbole pourtant d’un monde en perdition.

Non, ne parlons pas d’eux. Et encore moins de cette lamentable droite farcie de ces « climatosceptiques » qui nous entraînent au chaos. De Copé à Fillon, de Jacob à Dati, de Juppé à Gaudin, tous, à des degrés divers, sont des soutiens de Claude Allègre, et surtout de fichus crétins. J’eus pu citer, de gauche à droite, et même de l’extrême gauche à l’extrême droite, dix fois plus de personnes. La vérité, c’est qu’aucune ne s’intéresse pour de bon au phénomène politique le plus important de l’histoire humaine, qui est la crise écologique. Il va de soi que cela les disqualifie en totalité.

Bloomberg est ce qu’il est – Dieu sait ! -, mais il est au moins sorti de ce néant dans lequel se complaît notre classe politique.

36 réflexions sur « Pourquoi n’y a-t-il pas de Michael Bloomberg en France ? »

  1. Après les deux articles de Fabrice dans les colonnes du journal Le Monde de lundi dernier, Pièces et Main d’Oeuvre vient, paraît-il, de publier un entretien avec le journaliste Hervé Kempf dans le Hors-Série du Monde du 1er Mars : Futur – les innovations technologiques dont le titre laisse présager qu’ils seront au milieu d’articles bien techno-scientistes.

    Je suis bien content que leurs voix et la tienne puissent se faire entendre dans un tel journal.

    p.s. : Fabrice, tu as été publié dans la revue XXI de ce trimestre. Il y a un article dans cette revue qui ouvre un vrai boulevard pour la propagande des nanotechnologies.
    Ce serait intéressant d’écrire un courrier des lecteurs pour contrer tout ça. Je vais essayer.

  2. Rien à voir avec ce billet sur Bloomberg, mais tellement magnifique :

    « En France, les animaux ne mangent pas d’OGM, puisque c’est interdit » :

    C’est ce qu’a déclaré au Salon de l’agriculture Mr Dominique Langlois, le patron d’Interbev, l’interprofession du bétail et de la viande.

    http://www.rue89.com/rue89-planete/2013/02/27/en-france-les-animaux-ne-mangent-pas-dogm-ouh-le-gros-mensonge-240062

    Nous voilà rassurés, non ?

    Source : article de Sophie Caillat, Rue 89 (27/02/13)

  3. pourquoi aller chercher une fois de plus si loin et Grillo mais j’imagine que non? pas trop politiquement correct le gars par certains cotés, parait il..

  4. J’ai oublié : il faut absolument que vous visionniez la petite vidéo qui illustre l’article de Rue 89, c’est la cerise sur le tourteau 😉

  5. Cher Fabrice,

    Il n’y a pas de Michael Blomberg en France car tout le monde, ou presque, se la joue « à l’Américaine gros ».

    Il faut attendre environ vingt-cinq ans pour se rendre compte que c’est tout faux.

    Donc, patience …

    Patience ?

  6. Mouvement des 5 étoile Grillo ET les autres : « La première chose que nous allons faire, c’est nous passer du remboursement électoral. Nous allons couper le cordon ombilical financier. Nous n’encaisserons pas les 100 millions d’euros environ que notre parti est sensé recevoir en entrant …au parlement. Les 15 députés que nous avons au parlement sicilien ont réduit leur propre salaire de 70%. Ils ont ouvert un compte, inscrit au bilan annuel régional, et avec cet argent, ils financent des microcrédits: agriculteurs, pêcheurs, commerçants. C’est un crédit de la survie, un crédit de la dignité “.

  7. la ville de new york va procéder çà l’euthanasie de ses chats et chiens errants! merci monsieur le maire

  8. Le lien de Hughes est interessant. Faut-il crier victoire, se feliciter? Mais paradoxalement, cela ressemble a s’y tromper a une defaite. La destruction de l’environnement est une arme economique comme une autre, on commence a nous y preparer, on va bientot nous l’annoncer. Un ami discutait en seminaire avec des strateges d’une grosse boite Japonaise, et leur expliquait comment gerer rationellement une foret pour assurer la perennite de leurs affaires. L’un d’eux lui a repondu, « vous croyez que nous faisons des affaires pour faire des affaires? » En clair, lorsqu’il n’y aura plus de profits ici, ils irons en faire ailleurs. La position de Bloomberg semble differente en apparence, mais la notion d’empreinte environmentale, avec laquelle il s’allie, est suspecte. Elle occulte la seule realite qui compte: transformer les activites destructives en activites constructives. (Si une chose est nuisible il faut l’arreter pas simplement la reduire). Et elle implique que nos activites nocives pourraient continuer sans probleme si on les reduisait simplement. Bref, elle est « business-friendly »!

  9. A Franc,

    Scions franc.
    La greffe Homme Nature en l’état actuel ne prendra pas. Je ne crois – et je ne suis pas le seul – plus à grand chose de bon venant de l’homme envers elle.

    Mais je suis persuadé qu’elle nous survivra d’une façon ou d’une autre.

  10. Exemple de destruction de l’environnement comme arme economique: L’investissement enorme des pays nuclearises, a coup de ventes a pertes, de corruption et de subventions a tous les niveaux possibles, pour la proliferation de l’energie nucleaire dans les pays non encore nuclearises. Il n’y a aucun argument economique rationel pour vendre une centrale nucleaire a perte. A part celui-ci: creer une vulnerabilite economique a tres long terme dans la region cible.

  11. Stan, votre phrase semble simple, essentiellement parcequ’elle est en continuite avec un courant ecologiste ne il y a 50 ans, qui a l’arrogance industrialiste opposait le retour a la nature. Mais aujourd’hui Schimdheiny est ecologiste, Bloomberg est ecologiste, Al Gore et meme Sarkozy sont ecologistes… Ce discours est devenu soluble dans le capitalisme. Ca ne suffit plus de dire la nature, la nature! Il faut evoluer. Quelle valeur ont a vos yeux les quelques centaines de milliers de varietes de riz crees par l’homme depuis 10.000 ans? Arretez de les cultiver pour quelques annees et elles sont perdues pour toujours, incapables de survivre sans etre replantees par l’homme. (les frigos de l’IRRI Philippines permettent de conserver les graines un peu plus longtemps, une trentaine d’annees, et aujourd’hui on estime que la plupart de ces graines qui devaient etre « conservees pour toujours » sont deja devenues steriles)

    Quelle valeur accordez-vous a la cinquantaine d’especes animales domestiquees? Elles peuvent disparaitre elles aussi, sous pretexte qu’elles ne peuvent survivre sans l’homme?

    Bref, votre phrase est plus compliquee qu’elle n’en a l’air. Comment tracez-vous la frontiere entre « la bonne nature », celle qui survivra, et « la mauvaise nature », celle dont on ne peut plus rien attendre de bon, comment tracez-vous cette fontiere a l’interieur comme a l’exterieur du corps humain?

  12. Un article qui fournit quelques arguments aux opposants aux gaz et huile de schiste dans « Le Monde diplomatique » du mois de mars : »Gaz de schiste, la grande escroquerie ».

  13. Sancho, merci pour ce lien extrêmement rigolo !
    Mauvaise foi ou ignorance de la part du patron
    d’Interbev ? je penche pour l’ignorance issu d’un énorme déni.
    Le pire, c’est que même les particuliers qui élèvent chez eux des poules, des lapins pour leur consommation personnelle,font manger à leurs bêtes des OGM ,sans le savoir, s’ils ne lisent pas les étiquettes.Les gens ont tellement confiance dans ces aliments tout préparés…achetés à la coopérative du coin, là il y a encore un lièvre à soulever (Fabrice, à toi !)

  14. @ Marieline :

    Oui, ce bon monsieur est sans aucun doute un grand naïf ou un homme bien peu informé… 😉

    Le plus grave, c’est que sur la viande et le lait que nous consommons, aucune mention concernant les OGM utilisés pour nourrir les animaux n’est obligatoire. Et pendant ce temps, les tourteaux de soja OGM produits en Argentine ou au Brésil arrivent par cargos entiers dans les ports français (et sûrement ailleurs).

    http://www.lemarin.fr/articles/detail/items/operation-anti-ogm-sur-le-port-de-lorient-546.html

  15. A Stan : je sciais bien…

    A Laurent F. : fondamentalement, la nature n’est ni bonne ni mauvaise. Et elle survivra, en effet, d’une façon ou d’une autre.

  16. Laurent Fournier,

    Effectivement je m’attarde beaucoup dans les « archives » de ce courant « écologiste » – dont je précise qu’il est né il y a plus de cinquante ans – et donc je n’ai pas évolué. Refusé d’évoluer est plus exact.

  17. Stan, ce que je veux dire c’est qu’opposer la nature et la societe a beaucoup servi l’age d’or de l’industrialisme et que l’ecologie ne peut pas s’en servir. Cette vision est deja entierement recuperee, et l’intuition de base de l’ecologie c’est quand meme que cette opposition n’existe pas! Donc opposer l’un a l’autre (meme sous le couvert d’une denonciation moralisante) s’est se contredire soi-meme, tant au niveau logique que dans l’action pratique.

  18. Stan: D’ailleurs je suis d’accord qu’on peut remonter a plus loin qu’il y a 50 ans. Je me referais a l’association tres populaire a partir de 1971 entre le rapport « limits to growth » du MIT et les travaux du Club de Rome d’une part, et les livres de Ehrlich d’autre part. Mais il est utile de remonter par exemple au XIX siecle en Inde, ou l’Empire Britannique faisait deja des experiences a grande echelle sur la relation entre nature et societe, qu’on ne peut appeler, avec le recul, que « manipulations de l’ecologie »! L’intensite de la destruction ecologique fut telle et ses effets si devastateurs que cela ne peut que faire penser a une application au domaine ecologique de la doctrine de Malthus selon laquelle les pauvres sont necessaires a l’accroissement de la prosperite! L’expropriation massive faite en Grandre-Bretagne pour alimenter l’industrie en main-d’oeuvre, fut sans doute un exemple applique a l’echelle de continents entiers et a l’echelle des eco-systemes. C’est documente avec force details dans le livre de Rohan D’Souze, « Drowned and Damned: Colonial Capitalism and Flood Control in Eastern India », dans « Late Victorian Holocausts: El Niño Famines and the Making of the Third World » par Mike Davis, http://en.wikipedia.org/wiki/Late_Victorian_Holocausts et dans les travaux de Vandana Shiva et d’Amartya Sen, parmi bien d’autres.

    Donc, en 2013, continuer sur le theme de l’opposition « homme-nature » est une perte de temps sinon meme un argument dans les mains de l’ennemi selon moi.

  19. Stan, l’industrie n’est pas « contre la nature » en tant que telle. Elle a besoin de prendre le controle du lien entre l’homme et la nature. Sinon faire de l’argent n’est pas vraiment possible. Les peuples qui vivent sur les sols riches en ressources minerales ou naturelles sont genants a double titre: leur presence empeche l’exploitation, et comme ils n’ont pas besoin d’argent ils ne sont pas une ressource pour l’industrie. Donc criminaliser ces gens, instaurer un etat de guerre, detruire leur environnement sont 3 aspects de la meme operation, qui a pour but de les forcer a faire de l’argent, a contribuer a leur propre perte. De l’autre cote, des gens comme Kokopelli sont aussi criminalises car faire pousser sa propre nourriture ou distribuer des graines non-steriles est tout aussi insupportable au capitalisme. L’idee du « retour a la nature » n’est donc pas fausse, mais c’est une erreur de croire que seuls les ecologistes connaissent la nature. Le capitalisme la connait aussi, meme si l’attitude est surement differente, respect et « science Goetheenne » d’un cote, exploitation et « science Baconienne » de l’autre. Donc ne pas se tromper d’ennemi, aujourd’hui c’est l’homme et lui seul qui peut effectivement proteger la nature contre l’argent.

    La difference de base entre les Malthusiens et les Neo-Malthusiens, pointee par Debal Deb (« Beyond Environmentality »), devrait nous alerter: Les Malthusiens etaient pour l’accroissement du nombre de pauvres, car le confort rend les gens paresseux et la pauvrete les force a travailler. En revanche, les Neo-Malthusiens sont pour la diminution du nombre de pauvres car ils mangent trop de ressources. Il y a un changement radical de vision. De ressource il y a 200 ans, l’homme est maintenant devenu une nuisance. Il nous faut comprendre ce qui a motive ce changement de postulat. Je pense qu’il y a un lien avec le fait que les communications et l’education modernes ont rendu les peuples de plus en plus incontrolables. C’est d’ailleurs la preoccupation explicite des clubs tels que la trilaterale, Aspen, etc. les gens deviennent de moins en moins « gouvernables ».

    Bref, soyons chacun d’entre nous de plus en plus « des nuisances », a l’image des « tribus indigenes », en se re-appropriant de maniere entierement personelle et entierement responsable, notre lien avec la nature.

  20. Pardon, le livre de Debal Deb est « Beyond Developmentality: Constructing Inclusive Freedom and Sustainability », et pas « beyond environmentality » contrairement a ce que j’ai ecrit plus haut.

  21. Impressionnante la video de ce Monsieur d’Interbev:
    qui confond
    la culture d’OGM (interdite pour le maïs et le soja en France )
    avec l’importation d’OGM autorisée en France fournissant probablement la majorité des élevages intensifs;
    Côté largeur de vue et vision à long terme c’est ce qui s’appelle « avoir le nez dans le guidon » ou « être comme la grenouille au fond du puits »
    http://www.shgt.fr/terminaux/terminal-agro-alimentaire-shgt-estuaire
    https://www.zonebourse.com/SOYBEANS-FUTURES-S-CB-4272016/

  22. A Laurent Fournier,

    Suite et fin sur le plaidoyer d’un jeune Ecologiste envers un vieux naturaliste refusant d’évoluer, car je n’ai pas trop de temps en plus d’aller assister à la projection débat de J. P. Jaud.

    Mais sûr, je suis irrécupérable. Pour preuve, j’en suis resté aux constructions en bois, à l’isolation en paille, aux toitures et murs végétalisés. Peut-être dommage pour l’industrie des isolants minces et tout ce qui va avec, mais c’est comme ça.

    😀

    Bonne nuit !

  23. Cher Fabrice , dont j’apprécie tant les écrits et la pensée , vous m’avez , pour une fois , fait hésiter!
    En effet ,vous donnez quitus à Bloomberg , dans une certaine mesure – et je partage vos réticences – et , d’un autre côté , vous vous excusez PLATEMENT , vis à vis des Zadistes qui vous reprochent d’avoir cité  » un blog nauséabond  » … cité ! seulement cité , c’est à dire pas approuvé ; qu’est ce à dire ?
    faut il montrer patte blanche pour avoir le droit de désapprouver NDDL? les mouvements politiques divers qui ne sont pas  » conformes  » ( à quoi?) sont ils interdits d’opinion ?
    je précise que je ne suis ni membre de l’Acipa , encore moins des identitaires que je n’aime pas du tout , mais alors pas du tout ! mais où veut en venir ce groupe de militants zadistes , en semant ainsi la division et l’exclusion , au moment même où il semblerait que nous avons gagné la lutte anti ayraulport , dans l’opinion et dans les médias ?
    est ce une simple éruption d’acné juvénile , bien pardonnable , ou , plus grave , une manoeuvre d’infiltrés pro aéroport utilisant la vieille tactique éprouvée du procès en sorcellerie ?
    Vous, Fabrice, avec votre autorité incontestable en matière d’écologie , n’avez pas à craindre, en terme de liberté de parole , donc pas à vous excuser , et tout le monde a le droit de s’opposer à un projet écocide et inhumain , avec ses méthodes , violentes , non , violentes , régionalistes , humanistes etc … sans anathème , par pitié !

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