Pour commencer, lisons ensemble ce communiqué de la Commission européenne, qui nous annonce – sans grande surprise – que la sécheresse de cette année est la pire que l’Europe ait connue depuis 500 ans. Bien sûr, les bureaucrates de Bruxelles ne savent pas vraiment ce qu’ils écrivent, car où seraient les sources précises et fiables d’il y a cinq siècles ? Peut-être aurait-il fallu parler de mille ans, ou de la naissance de Jésus-Christ ? N’importe, c’est tout de même fracassant.
Si l’on en reste au calcul strict, 500 ans en arrière, cela renvoie à l’an 1522. Que se passe-t-il alors sur notre Terre ? En mars naît au Japon l’un des grands samouraïs de l’Histoire, Miyoshi Nagayoshi. Mais aussi, en novembre, un certain Albèrto Gondi, dont l’un des descendants sera l’inoubliable cardinal de Retz, auteur de formidables Mémoires sur Louis XIV. Autre naissance, certainement en 1522, notre poète national Joachim du Bellay, ami de Ronsard. Sur un plan plus général, un certain Gil González Dávila est le premier Européen à « découvrir » le Nicaragua et le lac du même nom, merveille de toutes les merveilles. En juin, les Portugais installent leur premier comptoir commercial dans les îles de la Sonde, à Ternate, qui se situe à l’est de l’Indonésie. En septembre, Juan Sebastián Elcano est de retour à Sanlúcar de Barrameda, à l’embouchure du Guadalquivir, après trois folles années passées dans l’expédition de Fernão de Magalhães, c’est-à-dire Magellan.
Je pourrais continuer, car il s’en passe, des choses, en 1522, et même une terrible crue de…l’Ardèche en septembre. Mais moi qui ai assez peu connu l’école, je préfère encore me souvenir de ce qu’on me racontait lorsque j’étais en cours moyen première année : Marignan. Cela ne tombe pas pile poil – à sept ans près -, mais de vous à moi, faut-il barguigner ? Marignan, 1515. Cela devait venir instantanément à la première question posée. Marignan, 1515. Comme chef-lieu du Cantal Aurillac. Ou chef-lieu du Finistère Quimper, et non Brest, abruti que j’ai pu être.
Donc, Marignano à une quinzaine de kilomètres de Milan, le 13 septembre. L’armée de notre roi bien-aimé François Ier – il vient d’avoir 21 ans – affronte avec ses supplétifs de Venise des mercenaires suisses qui défendent le duché de Milan. Oui, il faut suivre. En 16 heures de combat, 16 000 hommes sont tués. Mille trucidés à l’heure, on a fait mieux depuis. L’important, c’est que François sort vainqueur de l’affrontement. Qu’a-t-il gagné ? Ou plutôt, qu’auront pour l’occasion gagné les peuples, au-delà de ce perpétuel devoir de creuser des tombes ? On ne sait plus.
Mais où veux-je en venir ? Eh oui, où ? Notre insignifiant Macron est confronté devant nous à une tâche qu’il n’accomplira pas, car il n’a pas, même lorsque ses petites ailes sont déployées, l’envergure qu’il faudrait. Et ne parlons pas des si faibles évanescences de son entourage direct. Toutes. Qui oserait prétendre qu’en 2522, si la vie des humains s’est poursuivie jusque là, on aura encore un mot pour eux ? Pour lui ? Ils sont encore là qu’ils sont déjà oubliés, ce qui ne présage rien de bien réjouissant pour eux. Pour cette armée d’ectoplasmes agitant au-dessus de leurs courtes têtes des épées en carton dont je n’aurais pas voulu à dix ans.
Non, Macron ne fera rien, et pour de multiples raisons. D’abord, bien sûr, il n’a strictement rien vécu, et cela se ne se remplace pas. Il est né dans une famille riche, a grandi dans l’ouate la plus onctueuse qui se peut trouver, a fait les études qu’on attendait de lui, lu les quelques livres barbants qui lui étaient nécessaires, rencontré les seules personnes qui méritaient de l’être, est devenu banquier d’affaires, s’est mis dans les pas d’un clone de lui-même, avec trente ans de plus que lui – Jacques Attali, roi des faussaires -, et ensuite a fait de la politique. Pas pour régler des problèmes. Plus sûrement pour éprouver ce sentiment de gloire personnelle et de pouvoir. Et à l’époque, cela s’appelait parti socialiste, dont il a été membre des années, même si tous l’ont oublié. Dans la suite, ainsi qu’on a vu, il a chantonné sous sa douche l’air de la rupture et des temps nouveaux, puis répété le même exaltant message devant des foules compactes et, soyons sincère, imbéciles, et il l’a emporté sur ce pauvre couillon nommé Hollande – le roi définitif des pommes -, avant de coiffer tout le monde sur le poteau.
La deuxième raison qui nous garantit son inaction est reliée à la première. Il n’a pas eu le temps. Quand on passe sa vie à rechercher les moyens de gagner sur les autres, on n’en a pas pour connaître ceux qui aideraient ces autres à vivre moins mal. Et dans ces autres, je considère avant tout les gueux de ce monde si malade, qu’aucun politicien vivant en France n’évoque jamais. Le paysan du Sénégal courbé sur sa houe. Le Penan du Sarawak qui clame sans que nous l’entendions qu’il n’est plus rien sans la forêt que nos lourdes machines assassinent. Les Adivasi de l’État indien du Chhattisgarh, dont les terres anciennes deviennent des mines d’or. Les dizaines de millions de mingong de Chine, ces oubliés de l’hypercroissance. Et dans ces autres, je mets au même plan – mais oui, car l’un ne va pas sans l’autre – la totalité de ces formes vivantes qui partent au tombeau.
Qui meurent parce que les Macron du monde entier ont fabriqué voici un peu plus de deux siècles – la révolution industrielle – une organisation économique barrant tout avenir désirable aux sociétés humaines. Macron, qu’on se le dise, n’a JAMAIS lu le moindre livre sur la crise écologique planétaire. Des notes de synthèse, écrites par quelque conseiller, sans doute. Mais son esprit ne saurait dévier du cadre dans lequel s’est formé son intelligence, si réduite au regard des questions réelles. Il ne peut pas. Il ne pourra pas. Ce serait se suicider intellectuellement et moralement.
Le rapprochement avec le De Gaulle de 1940 est éclairant. Cet homme est alors général de brigade – à titre provisoire -, et sous-secrétaire d’État à la Guerre. Et comme il est à sa façon un géant, il va trouver la ressource inouïe de rompre. Avec tout ce qui a été sa vie. Il va avoir cinquante ans, et sa jeunesse a baigné dans une ambiance provinciale rance, faite de maurrassisme et de royalisme, d’antisémitisme même. En 1940, il est encore un homme d’ordre et d’une droite profonde, assumée. Et pourtant ! Il part à Londres entouré au départ par quelques dizaines de partisans dépenaillés. Pas mal de gens de droite. Quelques autres de gauche. Vichy le condamne à mort par contumace. Saisit ses biens. Il est seul, il n’a jamais été et ne sera jamais plus beau.
Alors, Macron, quoi ? De Gaulle, malgré sa grandiose entreprise, ne rompt pas vraiment. Il estime, avec quelque raison, que ce sont les autres qui ont abandonné la France éternelle en rase campagne, face aux chars d’assaut de Guderian. Car lui en tient pour cette grande mythologie nationale, qui convoque à elle Clovis, Charles Martel, Jeanne d’Arc. Il représente à lui seul cette Grandeur, laissée sur le bord de la route par les infects Pétain et Laval. Il relève un gant tombé dans les ornières laissées par les envahisseurs. Mais cela lui est facile ! Oui, facile ! Écrivant cela, je sais que c’est faux, bien entendu. L’arrachement a dû être une torture mentale pour lui. Mais je veux signifier qu’il disposait d’un cadre dans lequel placer ses interrogations et sa bravoure. La France. Le grand récit national. L’éternité. Il n’avait pas besoin en lui d’une révolution morale. Il avait besoin d’une témérité sans égale. Et il en disposait.
Macron-le-petit n’a rien de cela. Il ne peut s’accrocher à une vision, à un avenir, à un passé, car rien de tout cela n’existe en son for. Il admire l’économie en benêt, la marche des affaires, les échanges commerciaux. Dans un présent perpétuel qui est exactement ce qui tue la moindre perspective. Il ne peut ni ne pourra. Il lui faudrait une force dont il ne dispose pas. Il lui faudrait tout revoir, tout réviser, tout exploser même. Il lui faudrait s’attaquer à des structures qu’il aura sa vie durant contribué à renforcer. Or, qui ne le voit ? Il n’a que peu de qualités profondes. Je mesure à quel point ces mots peuvent paraître durs. Mais franchement, quelle qualité essentielle attribuer à un homme comme lui ? La verriez-vous ? En ce cas, éclairez-moi.
Nous voici donc face à un événement que la Commission européenne définit comme historique. Moi, je ne dirai jamais cela, car c’est incomparablement plus vaste et plus complexe. Le mot Apocalypse me vient spontanément, qui ne signifie nullement fin du monde, mais bel et bien « Révélation ». Et oui, dans ce sens-là, la sécheresse de 2022 est la révélation de ce qui nous attend, et qui sera bien pire. Le grand malheur dans lequel nous sommes tous plongés, c’est qu’aucun politique de quelque parti que ce soit ne vaut davantage que Macron. Je sais que beaucoup placent leurs espoirs en Mélenchon, que j’ai tant de fois écartelé ici. Mais qu’y puis-je ? Nous avons besoin d’une nouvelle culture, de nouvelles formes politiques adaptées à des problèmes que les humains n’ont encore jamais rencontrés, en évitant de remplacer des politiciens par d’autres politiciens, car tous finissent toujours par se valoir.
Nous avons besoin d’un surgissement. Nous avons besoin de sociétés enfin éclairées, échappant enfin aux redoutables crocs des idées mortes – oui, la mort mord -, décidées à l’action immédiate, qui ne peut être basée que sur l’union massive, autour du seul mot qui ne nous trahira pas : vivant. Oui, nous devons nous battre ensemble pour le vivant. Et le vivant, en France, dans la Géhenne de cet été brûlant, est très souvent mort de soif. Ne pensez pas toujours à vous et à vos proches, bien que j’en fasse autant que vous. Pensez aux hérissons, fouines, renards, libellules, mantes, guêpes et abeilles, grenouilles et poissons, circaètes et moyens-ducs, aux chevreuils et cerfs, aux papillons, pensez aux arbres et à ces milliards de plantes qui ont brûlé au soleil ou au feu. Leur terrible destin nous oblige tous. Il nous oblige. Il faut lancer un seul et unique mouvement. Vivant. Le mouvement Vivant.
Ce n’est peut-être par directement en phase avec le sujet mais c’est ma contribution.
Bien cordialement.
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Toutes ces guerres à cause du capitalisme économique ultralibéral mondialisé !
Le capitalisme économique ultralibéral mondialisé est un leurre, une impasse, le suicide collectif, contraire au bon sens le plus élémentaire, en violation caractérisée du fonctionnement des écosystèmes, mais tous ses chantres, tous ses intégristes, tous ses radicalisés qui mènent le monde au chaos se trouvant devant l’évidence que leur système s’écroule, que les cygnes noirs sont partout, et que pour continuer la comédie et donner l’illusion encore quelques temps, ils doivent absolument étendre les bras de leur pieuvre « le marché » au monde entier par « l’alignement forcé » de tous les peuples !
S’ils y parviennent, ce sera alors le bout du bout, la fin de la fin, quand tout aura été cramé, bousillé ce sera la fin des équilibres fondamentaux, le Big-Crunch ! Une planète dévastée, devenue abiotique qui ne permettra plus la vie, même si quelques survivants enfin rendus à la raison, voulaient repartir sur de bonnes bases !
Les responsables de cette idéologie, à l’indignation sélective, à la condamnation sélective, sont coupables de tout ce qui nous frappe (casse climatique – massacre de la biodiversité – épuisement des ressources – pollutions – montagnes de déchets – surpopulation – pandémies – cancers – pertes des libertés – incendies de forêts – canicules terribles – inondations dévastatrices – sècheresses extrêmes – inégalités monstrueuses, guerres…) ! Mais ils ne l’admettront jamais !
Ils ont choisi : ce sera donc la guerre par les armes et guerre économique (embargos – morts de faim), la colonisation, l’alignement forcé à l’encontre de tous les récalcitrants ou de ceux qui possèdent les ressources indispensables à cette gabegie ! Les boucs émissaires sont déjà désignés à la vindicte populaire (RUSSIE – UKRAINE – CHINE – IRAN – AFRIQUE – INDE…) après la longue liste de ceux qui ont été frappés au cours du 20° et 21° siècles par la puissance dominante et ses vassaux occidentaux sous des prétextes fallacieux, les mêmes mensonges (Irak, Cuba, Vietnam, Laos, Cambodge, Afghanistan, Iran (coup d’État et dictature de 1953), Chili, Syrie, Libye, Yémen…) !
Critiquer les uns ne signifie pas plébisciter les autres mais la vérité est le tout et il y a des choses que de toute évidence l’on ne nous dit pas ! Surtout pas de déterminisme ! C’est l’aliénation du troupeau de moutons-perroquets qui ne peuvent plus exercer leur raison critique et qui non seulement ne ripostent pas, mais nient jusqu’à l’évidence la lutte des classes dont pourtant ils sont les victimes quotidiennes !
« Nous asseyant sur la souveraineté des Etats et porté l’ingérence au pinacle (soft et hard power confondus) …mais c’était au nom de la démocratie !
Nous détruisons populations et territoires…mais c’est au nom de la liberté et auto-investis d’un mandat de « responsabilité de protéger » ces malheureux peuples que nous renvoyons à l’âge de pierre quand ils ne déposent pas leurs autocrates à notre guise.
L’Empire et ses vassaux font le Bien, par le fer et le feu, mais avec au cœur de pures intentions et des valeurs humanistes ! Bref, nous barbotons frénétiquement en plein cynisme, schizophrènes portant le masque de l’ange, Mister Hyde jouant les bons Docteur Jekyll….
Mais c’est pour porter la lumière aux peuples encore sous le joug de tyrans sanguinaires… »
Mais vous n’êtes pas obligés de me croire. (Août 2022)
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ouf.merci fabrice
« Fini le temps de l’abondance et de l’insouciance ». Quel aveu! L’abondance et l’insouciance, il baigne dedans depuis le berceau. D’autres savaient et écrivaient que ces temps-là ne pouvaient pas durer. Voilà cinquante ans au moins, un moment où Macron n’était même pas un début de commencement d’idée, cinquante ans que Meadows et ses collègues disaient: pas de croissance infinie dans un monde fini. Un gamin de six ans est capable de comprendre ça. Mais Macron non. Pas plus que sa Première, toujours aussi bornée. «Je l’affirme, je ne crois pas un instant que cette révolution climatique passe par la décroissance. » Quel aveu aussi. « Je l’affirme, je ne crois pas ». Comme si affirmer que l’on ne croit pas donnait plus de force au fait de croire. Un peu comme si mon curé disait « J’affirme que je crois en Dieu ». Et alors? Quelle rigueur scientifique de la part d’une polytechnicienne! Elle pourrait donc tout autant dire: « J’affirme que je crois que la croissance infinie dans un monde fini est possible ». Encore n’est-il question ici, pour l’essentiel, que d’énergie et de climat. Jamais ou quasiment du Vivant, lequel s’effondre sous nos yeux sans que Macron n’ait l’ombre d’une pensée -mais pense-t-il vraiment, cet homme?- pour lui.
Je ne saurais mieux dire, cher Fabrice!
Face à la confusion de plus en plus sophistiquée de notre époque, rester vivant -ce qui implique avant tout de respecter la vie en dehors de nous, telle qu’elle se manifeste chez les animaux, la nature, et chez les autres personnes, et en second lieu accepter que cette vie nous traverse, en un dialogue- est bien le critère essentiel lorsque nous devons faire des choix importants, et il y en a de plus en plus, des choix importants !
Fabrice vous dépotez…en n’y allant pas avec le dos de la cuillère!
Une pensée aussi pour toutes ces masses mycorhiziennes qui permettent l’assimilation par les plantes des éléments minéraux et qui doivent mourir de soif; il semblerait que les plus grands géants terrestres vivants soient ces mycorhizes, si je me rappelle bien (il me semble avoir lu cela récemment dans un bouquin de M. A. Selosse sur les sols…que je suis loin d’avoir terminé)
Sylvain Tesson écrit (en substance dans « les chemins noirs »): il y a deux sortes de personnes celles qui se soucient du » haut débit » et celle qui s’inquiètent de la croissance des prunes sur les arbres. M. Macron ne lit peut-être pas ce genre de livre. Il pourrait lire ce livret:
https://etcgroup.org/fr/content/avec-le-chaos-climatique-qui-nous-nourrira
Je suis désolé pour mon pessimisme mais quand j’observe les « humains » qui m’entourent , je me dis qu’on est quand même très mal barrés !
Et eux ne sont pas responsables politiques , juste des humains égoïstes ….
Quelle furia Fabrice Nicolino, quelle allégresse dans la polémique ! Et l’un des plus beaux hommages à l’homme du 18 juin. Quel éditeur osera publier Nicolino dans les nouvelles collections « Tracts » ou « Libelle » (en passant je recommande dans cette dernière « Si l’Ukraine libérait la Russie » d’André Markowicz) ? Nicolino a l’étoffe des grands exaspérés (le mot est de J-F Revel), les « entrepreneurs de démolition », ceux qui vous ouvrent les yeux sur le grand large, ceux que Pauvert éditait dans la fameuse collection « Libertés », Bloy, Bernanos, Darien, etc. Nicolino fonde son argumentation, puise aux aux sources qu’il croise et cite. Libre est ton infortune, Fabrice ! Gare au Nicolino car « la mort n’y mord » (Marot). Amitiés, Jacques Faule
C’est à cause du dérèglement climatique !!!!
C’est à cause du dérèglement climatique ! Expression typiquement naïve et fallacieuse !
Toujours cette pratique de « l’inversion » – inversion des mots, des valeurs, des causes…
Mais cette « casse climatique », puisqu’il s’agit en fait de cela, « ce massacre de la biodiversité », « ces feux de forêts », « ces inondations ravageuses », « ces canicules », « ce manque d’eau potable », « ces sècheresses », « ces fontes de glaciers », « ces pandémies de covid et de cancers », « cette guerre en Ukraine », « cet effondrement économique », « cette inflation », « cette pollution massive et généralisée », « cette vache folle – grippe aviaire – peste porcine », « ces inégalités monstrueuses », « cette résistance des virus aux antibiotiques », « cet intégrisme », « cette idéologie suicidaire », tous ces boucs émissaires (Vietnam, Laos, Cambodge, Afghanistan, Iran (coup d’État et dictature de 1953), Chili, Irak, Syrie, Libye, Yémen, Chine, Russie, Ukraine…)
C’est la faute à qui ?
C’est la faute à quoi ?
Je sais, vous préférez sans doute mourir que de le dire ! Comme si cela vous étranglait !
En tous cas pour l’instant rien n’est assez terrible de conséquences pour sortir du déni, pour que soit prononcé le mot de « capitalisme » c’est-à-dire le « capitalisme économique ultralibéral mondialisé », Indissociable de l’hégémonisme Américain ! Ça viendra ! Mais ce sera trop tard ! C’est déjà trop tard !
Il faut « sortir de la dépendance à la Russie », « la saigner », pour assurer notre indépendance énergétique « en se plaçant sous la dépendance totale des Etats-Unis » ce qui sera sans aucun doute encore pire !
Avec le conflit Ukrainien, c’est le remake de la guerre 39-45 dans laquelle, sous prétexte de nous libérer, les Américains projetaient en fait de substituer l’occupation Allemande à leur propre occupation de la France ! S’arrangeant ensuite avec l’histoire au détriment de la Russie qui eut 20 fois plus de morts et dont l’armée rentra la première à Berlin ! Si j’en crois mes lectures !
Le général De Gaule ne s’y était pas trompé en s’y opposant farouchement et refusant de commémorer le 18 juin, signant même un pacte de solidarité avec la Russie, pour retomber aujourd’hui dans les mêmes travers sans doute facilités par les infiltrés et cabinets de conseils anglo-saxons !
Comme l’écrivait quelqu’un, c’est pousser le troupeau de moutons-perroquets Français Européen à l’abattoir !
Mais vous n’êtes pas obligés de me croire. (juillet 2022)
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