Archives de catégorie : Santé

Chimie, pesticides, air, pollutions en tous genres

L’obésité, c’est la faute à personne (et à tout le monde)

Je ne le fais pas exprès, mais il me semble que ce papier-ci complète à merveille le précédent. Je viens de lire dans Le Monde daté de ce 3 décembre, mais publié hier, un entretien que je juge délirant. Au sens le plus fort, qui est grave. En page 3, la journaliste Pascale Santi interroge le professeur Arnaud Basdevant, chef du service de nutrition de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Basdevant a été chargé par Sarkozy d’un plan de trois ans de lutte contre l’obésité. Laquelle frappe désormais 6,5 millions de Français, tandis que le surpoids touche 14 millions de victimes supplémentaires. Je dis victimes à dessein. C’est, je crois, ce que l’on écrit en face d’une épidémie. Et il s’agit bien d’une épidémie. Au total, le tiers de la population française est directement concerné.

Je ne peux vous renvoyer vers le lien de l’article, réservé aux abonnés du quotidien. Il va donc falloir, ou non, faire confiance à mon commentaire. Basdevant n’a pas une chance d’obtenir des résultats, pour la raison évidente qu’il regarde la question avec des œillères de cheval percheron. Je ne croyais pas que l’on pouvait à se point clamer sa cécité. À moins qu’il ne s’agisse d’autre chose. Mais, sincèrement, je n’en sais rien. Le fait est que, selon le bon docteur Basdevant, les causes de l’obésité sont « très complexes ». Il y a de nouvelles pistes : le rôle de la flore digestive, les rythmes du sommeil, le stress, l’environnement sans précision.

Un extrait, qui donne le ton général : « C’est l’ensemble de la chaîne de soins qu’il faut rendre accessible et cohérente, du médecin traitant à la prise en charge dans les centres spécialisés, au niveau de chaque “territoire de santé” défini par la loi “Hôpital, patients, santé et territoire”. L’accès, la qualité et la sécurité des soins sont au centre de nos préoccupations ». J’imagine que vous avez compris. L’obésité n’est pas une affaire sociale, politique, économique. Elle n’a rien à voir avec les stratégies industrielles des grands de l’agroalimentaire. Aucun intérêt contraire à la santé publique ne serait à affronter. Tout est affaire de soins. De médecine. De moyens. Des spécialistes. De technique. De pseudo-science. Aussi incroyable que cela paraisse, les mots d’industrie et de publicité ne sont pas prononcés.

L’obésité, c’est donc la faute à pas de chance. Ou à l’irresponsabilité. Et merde ! Voyons de plus près le cas Pierre Meneton. Ce chercheur de l’Inserm, mondialement connu pour ses travaux sur les liens entre facteurs génétiques et maladies cardiovasculaires, met les pieds dans le plat à propos du sel dans un entretien donné en 2006 au magazine TOC. Il y dénonce l’ajout de sel dans quantités d’aliments industriels. Notre corps n’a besoin que de un à deux grammes de sel par jour, mais, dit Meneton, la moyenne en France de la consommation quotidienne varie de 9 à 12 grammes. Il accuse : « Le lobby des producteurs de sel et du secteur agroalimentaire industriel est très puissant. Il  désinforme les professionnels de la santé et les médias ».

En janvier 2007, Meneton récidive et rencontre des journalistes du Point, auxquels il déclare : « Les Français sont empoisonnés de façon chronique par le sel que rajoute en excès l’industrie agroalimentaire au moment de la fabrication de ses produits  ». Et il ajoute même que l’excès de sel serait responsable en France, chaque année, de 75 000 accidents cardiovasculaires, suivis de 25 000 décès ! L’industrie agroalimentaire lui intente un procès, qui aura lieu en 2008. Mais le lobby du sel est débouté et bel et bien accusé de désinformation. L’adjonction de chlorure de sodium – le sel – dans une infinité d’aliments tue massivement, en France et dans les autres pays développés. Pourquoi l’industrie agit-elle de la sorte ? Le sel augmente artificiellement le poids de certains produits et donc leur prix de vente. Il permet également de donner du goût à des produits bas de gamme qui en manquent singulièrement. Enfin, il donne affreusement soif, ce qui selon certains critiques, ne serait pas pour déplaire à des groupes capables de fabriquer aussi bien des plats transformés gorgés de sel que des boissons susceptibles de mieux les faire passer.

Dans ces conditions, il n’y a aucune raison de s’étonner de ces études scientifiques sur les liens entre surconsommation de sel et obésité. L’une des plus frappantes, publiée en 2008, est l’œuvre d’une équipe britannique, et porte sur 1600 enfants. Il existe une association significative entre consommation de sel et consommation de boissons sucrées, elles-mêmes reliées à l’obésité. Qui ignore encore que l’obésité est une épidémie mondiale ? Si l’on en croit les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de 2005, 1,6 milliard d’hommes de plus de 15 ans sont en surpoids et 400 millions sont obèses. Et ce drame, car c’en est un, ne frappe plus seulement les nations riches. Des pays comme la Chine et l’Inde, et même africains, découvrent l’obésité au moment où tant d’autres – plus d’un milliard d’humains – souffrent de faim chronique. L’alimentation des humains est devenue une industrie comme les autres.

35 cancers du rein et 3 héros (plus une héroïne)

Rien qu’un échange téléphonique, hier au soir, avec un type épatant, Christian Micaud. On ne le verra pas de sitôt au 20 heures de Lolo Ferrari, pas davantage chez Pujadas. C’est un syndicaliste à la retraite – ça sert, la retraite, tas de salauds -, un cégétiste. Malgré le poids des staliniens dans la CGT, j’ai toujours aimé ce syndicat, du moins certains de ses membres, car il n’a pas tout à fait oublié que la société est divisée en classes sociales. Archaïque, hein ?

Christian a pris sa retraite en 2 002 d’une boîte infernale installée à Commentry, dans l’Allier. Une usine spécialisée dans la nutrition animale, leader mondial de la fabrication de vitamines A et E et d’un additif alimentaire appelé méthionine. L’entreprise a longtemps été la propriété de Rhône-Poulenc, qui fut une société nationale. En théorie aux mains de la nation. Nationale. Fume. Arrivé en 1985 là-bas, Christian est entré quelques années plus tard au Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de la taule. Ce truc peut être une coquille vide ou bien, entre les mains de valeureux, devenir un outil de préservation de la santé. Selon. Avec des types comme Christian et ses copains, il n’y avait pas de risque que les prolos ferment leurs gueules.

Rendons hommage à un autre héros tranquille, Gérard Barrat. Un médecin du travail qui serait porté en triomphe si le monde était une vraie société. Barrat n’aura jamais reculé. Dès 1984, il commence à demander des études toxicologiques sur la molécule C5, qui entre dans la fabrication de la vitamine A.  Il la soupçonne dès ce moment d’être toxique. Il a raison. Mais il est seul. En 1994, un premier cancer du rein est diagnostiqué. Un. Bon. Un autre entre la fin de 1995 et le début de 1996. Un troisième en 1997. Deux autres en 1999. En 2003, on en est à 10.

Je ne peux raconter ici une histoire qui mériterait un livre, un film, une œuvre. Au fil des ans, la maudite usine de Commentry quitte le giron de Rhône-Poulenc, est reprise par Aventis, achetée par un fonds de pension anglais avec boîte postale en Belgique, CVC capital Partners. En janvier 2006, elle tombe finalement dans les mains du groupe chinois BlueStar, filiale du Groupe ChemChina (China National Chemical Corp.). Un condensé de mondialisation. Barrat, en se battant avec le CHSCT et Christian, a certainement sauvé des dizaines de vies. Car bien que traînant affreusement les pieds, l’ancienne direction a bien été obligée de prendre quelques élémentaires mesures de protection.

Le tournant a peut-être eu lieu lorsqu’un troisième héros est entré en scène. Vous trouvez qu’il y en a trop dans cette histoire ? Il n’y en aura jamais assez, pour sûr. Un jour, mon si cher Henri Pézerat, mort l’an passé (ici), débarque à Commentry. Josette, Josette Roudaire, qui connaît Christian, lui a parlé d’un directeur de recherches du CNRS, proche du peuple, et toxicologue de surcroît. Henri, bien sûr, qui d’autre ? Mais voilà que j’ai parlé de Josette, qui mérite à elle seule un article. Qui est elle-même une héroïne de la bagarre contre l’amiante. Oh, je reviendrai sur son cas admirable. En attendant, je l’embrasse. Josette d’Amisol, je t’embrasse.

Bref. Henri débarque à Commentry, sympathise avec Christian, ce qui n’est pas difficile. Un chercheur et un technicien cégétiste, sur un strict plan d’égalité : voilà comment je vois la vie. Un jour que Christian raccompagne Henri à la gare, alors que ce dernier est devenu l’expert – bénévole, évidemment – du CHSCT , les deux hommes boivent un verre. Henri à Christian : « Écoute, Christian, il faut que tu crées une association. Ce qui se passe ici est trop grave ». Christian : « Mais pas de problème, Henri. Je marche avec toi ». Et il marche, court et nous venge tous en lançant avec ses potes l’Association des malades de la chimie (AMC). Une radicale nouveauté en France, où la chimie demeure intouchable.

Alors commence une formidable bagarre judiciaire, appuyée sur l’avocat des victimes de l’amiante, Jean-Paul Teissonnière. Les premiers cas de cancers du rein ont été reconnus maladies professionnelles en 2003, après des années de dur combat. Mais ce que tente Teissonnière est d’un tout autre calibre. Il veut que soit reconnue la « faute inexcusable » de l’employeur, qui signifierait entre autres que le patron savait, et devait donc prendre des mesures. En 2007, la victoire est acquise, puis confirmée définitivement en 2009. C’est la toute première fois qu’une telle faute criminelle est établie dans le domaine si glauque de la chimie industrielle.

Est-ce fini ? Vous plaisantez. Christian, macabre comptable de la destinée des siens, m’a dit hier que 35 cas de cancers du rein ont été recensés parmi les travailleurs de cette saloperie de boîte. Je précise à toutes fins utiles que ce cancer est tout de même rare dans la population générale. Et que cet incroyable chiffre explose bien sûr toutes les probabilités imaginables. Condamné au cancer, parce que le patron veut gagner du fric. Le C5, cela n’étonnera personne, permettait une diminution notable des coûts de fabrication de la vitamine A destinée aux animaux. La racaille, la voilà.

Un fox-trot au sujet de la viande artificielle

Faut-il vous présenter cette petite merveille jouée jadis par l’orchestre de Ray Ventura ? Allez, pour le plaisir, avant de jouer le rôle qui est le mien, ces quelques paroles :

Tout va très bien, madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien
Pourtant il faut, il faut que l’on vous dise
On déplore un tout petit rien
Un incident, une bêtise,
La mort de votre jument grise
Mais à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien !

Rigolo. Pour ceux qui ignoreraient où va ce fox-trot, sachez qu’il va loin, jusqu’au pire. Lisez plutôt :

Eh! bien voilà, madame la Marquise
Apprenant qu’il était ruiné
A peine fut-il rev’nu de sa surprise
Qu’Msieu l’Marquis s’est suicidé
Et c’est en ramassant la pell’
Qu’il renversa tout’s les chandell’s
Mettant le feu à tout l’château
Qui s’consuma de bas en haut
Le vent soufflant sur l’incendie,
Le propagea sur l’écurie
Et c’est ainsi qu’en un moment
On vit périr votre jument
Mais à part ça, madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien !

Notre monde va lui aussi très bien, et de mieux en mieux. Christian Berdot – merci ! – m’envoie un article du quotidien britannique The Guardian (lire ici, en anglais), dont voici le titre, à peu près traduit :  Viande artificielle : de quoi alimenter le débat à l’horizon 2050. Le professeur John Beddington, « conseiller scientifique en chef » du gouvernement britannique, vient de mener une étude, à la tête d’un groupe de chercheurs, publiée par la Royal Society. Je résume. Le monsieur n’est pas un gai compagnon. Selon lui, malgré les OGM et les nanotechnologies, l’avenir du monde est à la famine de masse. Autour de 2050, l’augmentation de la population et de ses besoins, la raréfaction de l’eau, le dérèglement climatique rendent cette perspective pratiquement certaine. Même si, ajoute ce bon scientiste, la productivité alimentaire pourrait augmenter de 70 % en seulement quarante ans. N’insistons pas sur ce scénario à mes yeux fantaisiste, car tel n’est pas le propos du jour.

D’ailleurs, pour Beddington et ses compères, cela ne suffirait pas à satisfaire la demande attendue en lait et en viande de 9 milliards d’humains. Heureusement, explique un de la bande à Beddington, le docteur Philip Thornton, il y a la viande artificielle. Que l’on fera naître, je n’invente rien, dans d’immenses cuves (vats). À quoi il faut ajouter les bienfaits garantis – par lui – des nanotechnologies, qui devraient révolutionner une fois de plus l’élevage industriel. Cette fois, nos Frankenstein à tête d’hommes insistent sur le rôle de véhicules individualisés de médocs que pourraient jouer les nanos. Le bestiau recevrait ses hormones, ses antibiotiques, ses insecticides dans des doses pesées au trébuchet du milliardième de gramme.

Voilà où en sont les supposées élites du Royaume-Uni, qui sont les mêmes que les nôtres. N’ayant rien compris, incapables sans doute de comprendre quoi que ce soit, dotées pourtant de tous les pouvoirs matériels et symboliques, elles prennent des décisions en notre nom. Qui nous engagent. Qui nous enfoncent mètre après mètre, de plus en plus profondément, au fond d’une impasse dont on ne distingue déjà plus l’entrée, plongée dans le noir. Ne me dites pas que l’on doit accepter cela. Ne me dites pas que cette infamie programmée ne justifie pas la révolte la plus radicale qui soit. Ne me dites rien. J’ai besoin de silence.

Vite, vite, toujours plus vite (dubo, dubon, dumoinsbon)

Pas le temps. Je ne snobe personne, je n’ai simplement pas le temps. Je note à la volée deux nouvelles, dont l’une est franchement merveilleuse. Le 21 avril (lire ici), j’ai évoqué le sort alors funeste d’un peuple autochtone de l’Inde, les Dongria Kondh. Ces idiots sans télévision vivent dans des collines perdues de l’État d’Orissa. Une compagnie minière voulait détruire leur montagne sacrée pour en extraire de la bauxite. Elle vient apparemment de perdre la partie (lire ici). Je suis infiniment heureux, et abominablement triste, pensant à eux, mais aussi aux milliers de peuples dispersés sur notre si petite terre, et dont le territoire est détruit par la rapacité. La nôtre, si nous acceptons d’être honnêtes. Commentaire incroyable à mes yeux de Jairam Ramesh, ministre indien de l’environnement et des forêts, qui a justifié la décision de refuser l’ouverture de la mine par de « très sérieuses violations » des droits des populations locales et de la loi de protection des forêts.

Je ne connais pas ce Ramesh, mais je sens chez lui un talent inné d’humoriste, qu’il devrait mieux utiliser. C’est partout où il y a quelque chose à piller que l’on viole le droit des gens, dans l’indifférence la plus totale. Si ce bureaucrate indien semble avoir donné raison aux Dongria Kondh, c’est parce que l’affaire se passait devant les caméras. Point barre. L’autre nouvelle est affreuse, bien qu’attendue, bien que prévisible, bien qu’évidente sur le fond. Une étude publiée dans la revue américaine Annals of Internal Medicine (lire ici) montre que les couillons de pêcheurs qui ont aidé à nettoyer les plages espagnoles, après la marée noire du Prestige, en 2002, ont depuis un ADN modifié, ainsi que des problèmes pulmonaires.

Bon, il faudrait composer avec un monde pareil ? Laissons cela à d’autres, si promptement volontaires.

PS : J’avais écrit du bauxite au lieu de la bauxite. Merci à DD de m’avoir signalé mon erreur.

Combien ça coûte (une pandémie invisible) ?

La saisissante, effroyable, monstrueuse épidémie de grippe H1N1 a tué en France 176 malheureux, dont 28 personnes sans risque particulier connu. Antoine Flahaut, épidémiologiste gravement réputé et directeur des hautes études en santé publique de Rennes, déclarait le 12 mai 2009 : « Près de 35 % de la population française sera touchée par la grippe H1N1. Quand on prédit à l’avance l’arrivée d’un cyclone, on peut se tromper dans la trajectoire mais c’est quand même un cyclone. Est-ce qu’on saura l’arrêter ? Pas sûr ».

Quant à la bonne vieille grippe saisonnière, elle frappe sans demander la moindre autorisation de 2 à 8 millions de Français chaque année. Entre 1500 et 2000 en meurent, soit dix fois plus qu’à cause de la H1N1. Bon, et alors ? Et alors, cette dernière aura coûté 510 millions d’euros d’un argent public qui n’aura pas été affecté aux hôpitaux, au service public de la santé, aux innombrables oubliés du système. Mais quelque chose vient de changer, car l’on en sait un peu plus sur les experts près l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui ont emballé la machine en foutant la pétoche au monde entier.

Lecteurs de Planète sans visa, pouvons-nous rire ensemble ? Jusqu’à ces derniers jours, l’OMS refusait vertueusement de fournir la liste de ceux qui l’avaient si bien conseillée, s’abritant derrière un seul nom,  celui du président de son comité dit d’urgence, l’Australien John Mackenzie. Mais la pression a été assez forte pour contraindre la vieille dame arthritique et sourde à changer sa position. Et voilà le tableau, tel que recopié de Radio-Canada. Parmi les 15 experts de l’OMS – je précise que nous ne savons pas tout, de loin -, on trouve :

  • Nancy Cox, une chercheuse américaine du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC), dont l’unité a reçu une aide de la Fédération internationale des producteurs et associations pharmaceutiques (IFPMA) pour des recherches sur des virus grippaux;
  • Arnold Monto, un professeur américain qui a été consultant sur les pandémies et grippes saisonnières pour des pharmaceutiques GlaxoSmithKline, Novartis, Roche, Baxter et Sanofi. M. Monto a déclaré avoir reçu une bourse de Sanofi pour des recherches cliniques sur des vaccins antigrippaux en 2007-2008;
  • John Wood, un expert britannique dont l’unité de l’Institut national sur les standards biologiques et les contrôles a déjà effectué des recherches pour l’IFMPA et des pharmaceutiques, dont Sanofi et Novartis;
  • Maria Zambon, du Centre britannique de protection sanitaire pour les infections, dont le laboratoire a également reçu de l’aide de plusieurs fabricants de vaccins tels Sanofi, Novartis, Baxter et GlaxoSmithKline;
  • Neil Ferguson, un professeur britannique qui a travaillé comme consultant pour Roche et GSK jusqu’en 2007.

Non, non, non, aucun lien de cause à effet. Bien sûr. Il ne manquerait plus que cela, hein ?