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Recette pour se faire des ennemis (téléphonée)

Je crois devoir vous dire cette vérité pénible : je hais le téléphone portable. Je reconnais de suite que je n’ai aucun mérite, car c’est instinctif. J’essaie vaille que vaille de ne pas détester du même enthousiasme leurs possesseurs, car ils sont, car vous êtes bien trop nombreux pour cela. Je ne fais pas le poids.

Je crois que je pourrais écrire un livre sur tout ce qui me déplaît dans cet objet et ses si étonnants usages. Mais baste, quand je serai mort, peut-être. Il me faut néanmoins vous signaler le sort fait à la fameuse étude Interphone, commencée en 2000 dans treize pays. Censée faire le point sur les problèmes de santé publique éventuellement créés par le téléphone portatif, elle a été menée auprès de 14 000 personnes s’il vous plaît, ce qui en fait, et de loin, la plus importante jamais réalisée.

Est-elle achevée ? Oui. Depuis 2006. Mais enfin, sa publication est sans cesse retardée pour quelque raison ridicule. Il n’y a plus aucun doute qu’il y a anguille sous roche. Laquelle ? Je n’en sais strictement rien, mais un signe parmi d’autres ne trompe pas : les industriels s’agitent dans les coulisses, d’après tous les semblants d’information qui me parviennent. Peut-être vous souvenez-vous qu’en juin, une vingtaine de médecins avaient lancé un appel à la prudence (lire ici), aussitôt conspués par l’Académie de médecine (ici), dont chacun sait aujourd’hui – devrait savoir – ce qu’il convient d’en penser.

Il est probable, hautement probable, que l’étude Interphone est préoccupante pour l’industrie du téléphone portable. Mais aussi, n’oublions pas ce qui reste l’essentiel, pour la santé des utilisateurs, parmi lesquels de nombreux enfants. Tenez, des scientifiques importants ont tenu devant le Congrès américain des propos que je me dois de vous rapporter. David Carpenter, spécialiste de santé publique et professeur de santé environnementale . « On ne doit pas rééditer ce que nous avons connu à propos de la cigarette et du cancer du poumon, où notre nation a pinaillé sur chaque détail d’information avant d’avertir le public ». Ronald Herberman de l’université de Pittsburgh : « À la lumière des 70 ans que cela nous a pris pour retirer le plomb des peintures et des 50 ans qu’il a fallu pour établir de façon convaincante le lien entre la cigarette et le cancer du poumon, j’affirme qu’on ferait bien de tirer les leçons du passé pour mieux interpréter les signes de risques potentiels. Il y a dans le monde 3 milliards d’usagers réguliers de téléphones cellulaires. Nous avons besoin d’un message de précaution ». Je ne souhaite pas entrer plus avant dans le débat sur la dangerosité du portable, et me contenterai d’un simple commentaire : il faut être tout de même assez nigaudon – pardon à tous – pour ne pas se poser de questions a priori.

Car tout de même, toutes ces ondes nouvelles, créées ex nihilo, pour satisfaire de curieux besoins, traversent en permanence des tissus vivants. Les radios, ordinateurs, téléphones, micro-ondes, et quantité d’autres objets émettent bel et bien quelque chose qui nous traverse. Oui ou non ? Je n’entends pas vous dire qu’il faut renoncer à tout, mais la marge de précaution me semble tout simplement géante. Or, à chaque innovation bien emballée par l’industrie du mensonge – la publicité -, la machine repart en ayant tout oublié du raté précédent.

Je pense bien entendu à cette phrase attribuée – elle est en tout cas dans sa manière – à Napoléon : « On avance et puis on voit ». Voilà bien l’étendard qui réunit l’époque entière. En avant ! Produisons ! Consommons ! Détruisons ! En avant, comme avant, comme toujours ! Hélas, hélas, je crois que nous touchons là une tension qui est en chacun de nous. Et qui ne disparaîtra pas. C’est celle, probablement, qui a conduit les humains hors de ce qui ne s’appelait pas encore l’Afrique, pour une conquête de tous les espaces disponibles sur terre.

Oui, je crois que nous touchons du doigt une partie essentielle de notre humanité. Autant dire que je l’accepte. Plutôt, que j’accepte l’existence de ce qui ne saurait disparaître. Mais ! Mais ! Nous pouvons, nous devons élever des digues. Nous pouvons, à l’intérieur de nous-mêmes, mieux connaître les défauts de nos pauvres cuirasses. Nous pouvons combattre, nous pouvons réduire, nous pouvons gagner, même si jamais la victoire ne sera définitive. Le premier pas serait de nommer. Oui, commençons donc par nommer ce qui nous pousse vers le désastre.

Blé, artiche, flouze, pognon, oseille, radis, fric et connerie(s)

Banquer pour ça ? Mettre ses picaillons sur ces comptes-là ? Faire confiance à la BNP-Paribas, à la Société Générale, au Crédit Agricole ? Bien entendu, vous faites ce que vous voulez de votre argent. Mais il me semble préférable de savoir deux ou trois choses qui peuvent faire la différence. L’association écologiste Les Amis de la Terre – s’ils continuent sur cette même route droite, gaffe ! je vais adhérer – vient de publier l’édition 2008/2009 de son guide intitulé « Environnement : comment choisir ma banque ? » (lire ici).

Je vous avoue que je n’avais pas vu passer la première livraison, celle de 2007. Quelle erreur funeste ! Car franchement, ce travail permet de visualiser simplement ce que nous savons tous : le fric est le moteur de la destruction du monde. À ce jeu terrible, trois banques méritent le pompon que leurs décernent les Amis de la Terre. Il s’agit de celles déjà citées plus haut. Mais voyons donc de plus près le travail.

Au risque de vous souffler par ma clairvoyance, je rappelle qu’une banque, c’est un circuit. À Paris ou Chinon, des petits messieurs encravatés, des filles propres sur elles derrière un bureau. Ils tendent les mains et prennent des nôtres des billets, valeur fictive certes, mais agissante ô combien. L’argent récolté file à la vitesse de l’électron à 5 000, 10 000, 15 000 km, où il se reproduira à l’abri du regard. La progéniture, pardon, fait penser à celle de Frankenstein.

Prenons des exemples, ceux évoqués par le document écologiste. Il y en a beaucoup, comme par exemple ce cauchemar documenté depuis des années, connu sous le nom de Grasberg, la plus grande mine d’or au monde. Elle se trouve dans la partie occidentale de la Nouvelle-Guinée, annexée par l’Indonésie, à près de 4 000 m d’altitude. Inutile de détailler plus avant le désastre écologique que l’exploitation entraîne : chaque année, la mine produit autour de 700 000 tonnes de déchets. L’armée veille au grain et à l’occasion tape sur les Papous, seuls vrais habitants des lieux. Ou les tue, selon. Nos trois fleurons de la banque française financent. Joli.

Les Amis de la Terre donnent des détails sur la centrale nucléaire de Belene, en Bulgarie. BNP-Paribas a prêté 250 millions d’euros pour ce projet en 2007. Vieille lubie datant de vingt ans, Belene est basée sur une technologie russe qui pourrait bien se révéler un tantinet dépassée. Et un tremblement de terre s’est produit à 12 km du chantier en 1977. Pas une petite secousse, mais une vraie catastrophe tuant 120 personnes. Alertée, BNP avait promis d’arrêter son concours, puis s’est ravisée. Encore bravo.

En Russie, c’est tout aussi magnifique. Les charmants personnages qui tiennent Moscou veulent exploiter des gisements pétroliers et gaziers géants au large de l’île de Sakhaline, dans la mer d’Okhotsk, Far East du grand pays. D’importantes données ont été purement et simplement truandées, mais qu’importe ? Les ultimes populations de baleines grises occidentales du monde sont menacées de mort au passage ? Bah. La Société Générale a filé un milliard de dollars au gentil Gazprom, né sur les ruines staliniennes, devenu le plus grand exportateur de gaz mondial. La BNP a suivi le mouvement.

Et les autres banques françaises ? Le classement des Amis de la Terre place la Banque Postale, la Banque Populaire, la Caisse d’Épargne et le Crédit Mutuel-CIC dans une zone grise où l’impact négatif des investissements serait de « faible à modéré », malgré la malfaisance évidente de Natixis, filiale de la Caisse d’Épargne et de la Banque populaire. Les seuls à être (justement) félicités sont la Nef et le Crédit Coopératif. Où je ne suis pas.

Pour ce qui me concerne, j’ai longtemps eu un compte à la BNP. Au temps où cette banque était nationale, ce qui ne changeait d’ailleurs rien. Et puis je l’ai quittée, précisément parce qu’elle investissait dans le massacre de la vie sur terre. Et je suis allé à La Poste, pour la raison qu’elle était le havre tout relatif des pauvres et des immigrés. Je n’avais jamais, alors, entendu parler du Crédit coopératif, dont je sais aujourd’hui qu’il est une exception dans l’univers si particulier de la banque (lire ici). Et la Nef, qu’on appelait encore Nouvelle économie fraternelle, avait l’affreuse réputation d’être une secte.

Je vous le dis, je l’ai cru. Sans savoir, sans réfléchir, répandant autour de moi cette rumeur épouvantable. Eh bien, j’avais sacrément tort. Vers 1994, j’ai appris qu’Olivier Mugler cherchait de l’argent. Sans être un ami, Olivier est davantage qu’une relation. Disons un bon copain. Et il s’ennuyait alors, affreusement, tiens, à La Poste. Après avoir fait de sérieuses études d’agronomie. Olivier était et demeure un écologiste concret, pragmatique, et songeait ouvrir une grande surface bio à Paris. Sans avoir le moindre sou, hélas. En 1994, aucun magasin de ce type n’existait dans la région parisienne. Pas un.

Olivier a fait ses comptes et calculé qu’il lui faudrait emprunter 700 000 francs de l’époque. Était-ce beaucoup ? Même alors, non, ce n’était rien. Le projet était sérieux, charpenté, et je crois me souvenir qu’Olivier avait quelques garanties. Et si je me trompe sur des détails, qu’on me pardonne, car l’essentiel est ailleurs. Après avoir fait le tour de la place, et constaté que les banques financent sans problème la mort des baleines, mais pas la nourriture qu’il faut aux humains, Olivier a failli abandonner. Et puis, s’est tourné vers la Nef, qui lui a ouvert son petit porte-monnaie. Canal Bio (quai de la Loire, métro Jaurès) est né en 1995 me semble-t-il, et a aussitôt triomphé. Non pas réussi, mais triomphé. Grâce à cette vilaine secte connue sous le nom de Nef (lire ici).

Moi, je suis toujours à La Poste, que les financiers veulent faire entrer en Bourse vers 2011. Mais à cette date, et depuis des années à coup certain, j’aurai abandonné le navire. À une coque qui prend l’eau de cette manière, on est en droit de préférer un vrai navire prêt à affronter les tempêtes qu’on entrevoit au loin, et qui approchent si vite. Qu’on me pardonne ce pauvre jeu de mots, mais une nef ferait très bien l’affaire.

Le grand collisionneur et la banque (fabliau du dimanche)

Ici même, en septembre, j’ai vaillamment plaisanté autour d’une perspective certes convenue, mais qui reste intéressante : la fin du monde (lire ici). L’idée générale était la suivante : le grand show organisé par le laboratoire du Cern (Organisation européenne pour la recherche nucléaire, de son vrai nom) à la frontière franco-suisse faisait courir le risque infime – mais réel – de l’apparition d’un trou noir aspirant la terre dans sa totalité, nous compris bien entendu.

Les braves gens qui tiennent le manche là-bas et ailleurs se sont abondamment moqués de ceux qui prenaient cette affaire au sérieux. N’insistons pas. Ce qui est sûr, c’est que le Grand collisionneur de hadrons (LHC selon son acronyme anglais) est en panne. Et je découvre, un sourire niais aux lèvres, que personne ne sait pourquoi ni comment (lire ici). J’apprécie au plus haut point ce qui suit, tiré du journal Le Monde : « “Une chose est sûre : le LHC n’a pas été victime d’un trou noir”. Robert Aymar, directeur général du CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire de Genève, garde le sens de l’humour. Avant la mise en route de la machine, un groupe de citoyens et de chercheurs européens s’était ému du risque de formation, lors des collisions de particules, de mini-trous noirs susceptibles d’engloutir la Terre. Une crainte balayée par un comité d’experts internationaux ».

J’adore positivement et l’humour du monsieur – si fin – et celui du journaliste, que je crois hélas involontaire. Une « crainte balayée par un comité d’experts internationaux ». Un comité. Des experts. Internationaux. Le monde est assurément en de très bonnes mains. Demandez donc à ceux de la banque Lehman Brothers, créée en 1850, et qui avait résisté au tremblement de terre de 1929. Une telle banque ne pouvait simplement pas disparaître. Et pourtant si.

Vive le Mondial de l’auto ! (attention, antiphrase)

Eh oui, mesdames et messieurs, très chers, le Mondial. À Paris, tout près de chez moi. Le Mondial de l’automobile ouvre ses portes aujourd’hui. Vous dire ce que j’en pense ? Vous le savez déjà si vous avez déjà lu deux ou trois bricoles de moi, mais pour plus de sûreté, je vous suggère de multiplier ce que vous imaginez par un facteur dix. Non, cent. Je vomis cette merde dans sa totalité.

Oui, la sacro-sainte bagnole, qui fait bandouiller cette partie de l’humanité dans laquelle je ne vois que ténèbres. Privilège de journaliste, j’ai reçu en service de presse – gratuitement, donc – un livre d’exception. Son problème, c’est le prix : 59 euros. Et je ne peux pas même vous recommander de le voler, car il est encombrant. Mais à part cela, quelle vision ! Le photographe Alex MacLean a survolé les États-Unis pendant des décennies, et nous montre ce qu’est devenue l’Amérique des pionniers, deux siècles seulement après la première grande traversée du continent par les capitaines Clark et Lewis.

Ces photographies procurent une poussée hallucinatoire qui n’est pas si loin des effets (désastreux) du LSD. Ainsi, nous en sommes là ! Dans Over (Visions aériennes de l’American Way of Life : une absurdité écologique, La Découverte/Dominique Carré Éditeur), MacLean ne nous épargne rien. Nous y voyons les mailles d’anciens projets de lotissements dans le désert. Des banlieues dantesques s’étendant à l’infini. Des centrales électriques qui tuent toute perspective. Des étendues de champs au cordeau comme la Beauce elle-même n’ose les penser. Des villages de mobile-home. Des villes entières de mobile-home. Des immensités sans borne de rocades, routes, autoroutes, idoles dédiées au monstre qui nous tue tous peu à peu.

Car le héros central du livre de MacLean est la voiture individuelle, qui a changé jusqu’à l’organisation des villes, bouleversé l’apparence de la nature et de la vie dans ses moindres détails. La bagnole est la mort de l’homme. Sur roues. (Je vous signale un très bon article sur le livre dans Le Monde, signé Hervé Kempf, lire ici).

Ma hargne n’étant pas épuisée par si peu, je vous invite à prendre connaissance du numéro d’octobre de 60 millions de consommateurs. Une enquête y révèle que les constructeurs automobiles font ce qu’ils veulent. Ce n’est pas une révélation. Non, il est vrai, et je me reprends. Une confirmation, donc, mais quelle ! Le magazine a testé la consommation de carburant de trois véhicules : la Citroën C1, la Renault Mégane, et le Volkswagen Touran. Le résultat est que la consommation réelle est comprise entre 20 % et 60 % de plus que ce que prétendent les marchands.

Et l’explication est d’une simplicité rafraîchissante : l’industrie réalise elle-même ses tests – en labo, jamais sur la route – et les confie ensuite gentiment à l’administration. Or donc, tout est bidon, à commencer par les émissions de gaz carbonique annoncées, bien entendu proportionnelles à la consommation d’essence. Ce système hautement moral semble être né en 1980, et cette date me rappelle une étude américaine dont je n’arrive pas, pour l’heure, à retrouver la trace. Sandro Minimo aurait-il une idée ? Cette étude, de 2 000 à peu près, concluait qu’en vingt ans, depuis 1980 précisément, la consommation moyenne des véhicules automobiles américains n’avait pas baissé, contrairement à ce que claironnait la publicité.

Et pourquoi ? Mais à cause des gadgets de tous ordres, et de l’explosion des ventes de 4X4, qu’on appelle là-bas des SUV. Aux lecteurs de ce blog âgés d’au moins 10 ans, je rappelle qu’ils ont vécu, douloureusement certes, dans un pays sans clim’ dans les autos. Je vous jure. Il y a six ou sept ans – plus ? -, nul en France ne parlait de climatiser les bagnoles. Et puis une campagne obsédante, digne réellement d’autres régimes et d’autres latitudes, a clamé brusquement qu’il nous fallait la clim’ partout. PARTOUT. Et que, bientôt, ceux qui n’en disposeraient pas à bord de leurs jolies totos seraient des zozos, moqués par le voisinage. Je crois – je ne vais jamais regarder de près – que toutes les voitures neuves sont désormais équipées. Détail sans conséquence autre que l’aggravation du désastre climatique : quand la clim’ marche, la consommation d’essence augmente en moyenne de 15 %. Relisez, réalisez : 15 %.

Bon, je me dois de finir sur une bonne nouvelle, et remercie Philippe pour son commentaire (lire ici) sur le combat des paysans indiens du Bengale contre l’ogre Tata, qui souhaitait bâtir une usine automobile (les fameuses Nano) sur des terres agricoles. Je trouve Philippe un chouïa optimiste, mais en effet, il semble que Tata, cher au coeur du grand écologiste français Pierre Radanne, ait pris un pain en pleine gueule (lire ici). Si cela se confirme, je jure ici, solennellement, que je me saoulerai au champagne (bio).

PS : Je me rends compte, me relisant, qu’il a pu m’arriver dans ce papier d’être grossier, ce que j’évite généralement. Mettons cela sur le compte de la détestation du monde des moteurs et de la vitesse. Je ferai attention.

Castagnettes et coucougnettes

Vendredi 3 octobre 2008, 21h34, rajout à l’article précédent. Une étude publiée dans la revue Andrologia (lire ici), nous apprend que plus de la moitié des jeunes Espagnols ont un sperme de mauvaise qualité, selon la définition retenue par  l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Ils pourront avec de la chance avoir des enfants, mais cela leur sera plus difficile que ce ne fut pour leurs pères. L’étude montre – che sorpresa ! mais quelle surprise, vraiment – que « les niveaux les plus importants d’oligospermie (quantité anormalement faible de spermatozoïdes dans le sperme) sont constatés dans les régions les plus industrialisées ».

Les responsables les plus probables – ma che sorpresa ! , etc. – sont les produits chimiques de synthèse, parmi lesquels les pesticides. Ceux dont l’Inserm – voir l’article sopra – ne sait hélas rien du tout. Aïe, aïe, aïe, aïe, c’est pas ça qu’il faudrait dire ! (cela se chante en choeur, éventuellement avec entrain).