Ce qui suit n’est que réclame. Mais je crois pouvoir avancer que c’est pour la bonne cause. Celle de la mémoire – si vive en moi – de ma tata Thérèse à moi. Euh, le livre sort chez Sarbacane, et coûte 14,50 euros. Je crois pouvoir écrire que je suis content.
Une belle année 2012 (pour presque tous)
Il vaut mieux en rire : je venais d’achever un article de Planète sans visa quand une mauvaise manœuvre me l’a fait effacer à jamais. J’y parlais de l’espoir qui nous reste – il n’est pas si ridicule – et des efforts de la vieille taupe chère au cœur de Marx dans son si fameux 18 Brumaire de Louis Bonaparte. Je n’ai plus le temps de recommencer, car une mission de la plus haute importance m’attend : allumer un feu. Dans la maison où je suis, le noir a gagné la pièce entière, et le froid. Il y a donc urgence.
En tout cas, sachez que je vous souhaite pour de vrai une belle année 2012. Malgré les angoisses qui nous étreignent, nous n’avons évidemment pas le droit de flancher. Au contraire, il nous faut avancer. Plus vite. Merci de votre présence.
Le grand miracle de l’aggradation des terres (alléluia !)
Passer une année pleine au pays des aveugles est une chose. Finir 2011 sans l’ombre d’un espoir est au-dessus de mes forces. Et c’est pourquoi je vous parlerai aujourd’hui de l’aggradation. Je ne doute pas une seconde que certains lecteurs de Planète sans visa connaissent le mot. Mais je crois également que la plupart n’en ont jamais entendu parler. Or l’aggradation est un miracle. Elle l’est, car elle est l’envers de la dégradation. Elle est un soleil.
J’avoue ne pas bien savoir d’où le mot vient. À peine si je sais qu’il a servi dans le langage des géologues, et qu’il continue d’ailleurs. Je vous renvoie à un colloque canadien remarquable, tenu en 1992, et qui amène à l’histoire que je vais vous conter (ici). Il s’agissait à cette occasion de faire le point, avec des Portugais, sur une manière de restituer aux sols dégradés par l’agriculture intensive et ses diverses pestes chimiques la fertilité sans laquelle nous ne saurions vivre. En cette occurrence, par le « bois raméal fragmenté » ou BRF. En deux mots, ce dernier consiste à broyer finement du bois venu des arbres, arbustes et arbrisseaux proches, de la forêt, des fagots et restes en toutes formes. Ce broyat se révèle être, pour des raisons complexes qui me sont en partie mystérieuses, un magicien. Toute magie a ses limites, nous sommes d’accord, mais le BRF est capable d’authentiques prouesses.
Mais est-ce bien de lui que je veux vous parler ? Eh bien non, désolé de vous avoir emmené sur ce chemin de traverse. Mon sujet s’appelle Zoram Naagtaaba, mais aussi Filly Wemanegre, Tenkeega, sans oublier Terre Verte. Trois noms burkinabé, comme vous n’aurez pas manqué de le remarquer. Et un quatrième français, semble-t-il. Les premiers sont chacun une association du Burkina Faso, État si pauvre de l’Afrique de l’Ouest. Et le dernier une structure de soutien française créée le 23 avril 1989 à Landrecies (Nord), dans une région qui connaît le sens du mot solidarité.
En cette année 1989, seule Zoram Naagtaaba existait déjà. Cette association a été lancée pour servir de cadre juridique à une ferme sahélienne pilote, Guiè. Mais j’entends déjà des questions sur le Sahel, et je m’empresse d’y répondre. Le Sahel – en arabe – ???? -, le mot signifie lisière, côte, frontière – est une immense bande qui relie la mer Rouge à l’Atlantique, marquant une transition climatique, pluviométrique, floristique entre le géant saharien et les savanes plus au sud, où il pleut encore abondamment. Cette ceinture s’étend sur environ trois millions de km2. Et se trouve soumise à des caprices météorologiques qui paraissent de plus en plus graves.
En fait, c’est presque simple. Le Sahara, jadis verdoyant et accueillant aux activités humaines, est devenu le plus vaste désert chaud de notre monde. Les hommes et leurs pratiques, dont l’écobuage – qui consiste à brûler la végétation arborée pour obtenir de l’herbe à bétail l’année suivante – ont leur part dans ce désastre. Quoi qu’il en soit, les peuples installés plus au sud, dans ce Sahel aux pluies incertaines, ont continué à pratiquer surpâturage et déboisement, entraînant sans cesse une aggravation de la situation. Allons droit au but : le Sahel est une zone clé de la crise écologique planétaire.
Et c’est ici que des hommes simples mais d’exception ont décidé d’agir. Je ne sais pas la répartition de tous les rôles, mais je reçois des nouvelles régulières des réalisations de cette belle équipe, par la voie électronique. Vous pouvez d’ailleurs en faire autant (ici). Pour ce que je comprends, il y a au point de départ rencontre entre des paysans burkinabè et un Français, Henri Girard, agronome vivant depuis des lustres au Burkina. Dans une, puis deux, trois fermes enfin, les associés démontrent sur le terrain l’efficacité miraculeuse de techniques au service des hommes. Lesquelles reposent notamment sur la création d’un périmètre bocager, ou wégoubri dans la langue mooré. C’est-à-dire un paysage agricole équilibré, où les champs sont délimités et protégés par des haies vives boisées. Incluant parcelles privées et communs.
Pour aller vite, ce système permet une conservation presque complète des eaux pluviales sur la parcelle cultivable et limite considérablement l’érosion et la divagation d’un bétail toujours menaçant pour les cultures. Je les cite : « De même que le désert appelle le désert, le bocage appelle le bocage ! Un bon entretien de ce milieu crée une dynamique et il n’est pas rare de voir pousser dans les haies vives des arbres semés par le vent ou les oiseaux, ainsi que la réapparition d’une faune qu’on croyait disparue à jamais. Ce retour de la biodiversité dans des terroirs dégradés est un résultat majeur de notre programme d’embocagement ».
Grâce au « ruissellement zéro », grâce à la technique antique du « zaï », les sols si lourdement dégradés par des activités sans avenir reprennent vie. Ils se trouvent restaurés. Dans le petit vocabulaire des mots d’espoir que je tiens près du cœur, aucun je crois ne résonne aussi fort que celui de restauration. L’avenir, s’il est, appartient tout entier à la restauration écologique, collective, décisive, des écosystèmes. Si le système utilisé dans les fermes de Guiè, Filly et Goèma pouvait s’étendre à la région martyre qu’est le Sahel, je crois, je crois sincèrement que le processus de stérilisation de la vie commencé là-bas il y a des milliers d’années pourrait être inversé.
Nous en sommes loin, mais si près pourtant. En cette extrême fin de l’année 2011, ceux de Guiè, Filly et Goèma nous montrent une voie concrète et réaliste. Réaliste ne veut pas dire aisée, concrète ne veut pas dire réussie. 2011 a été une très mauvaise année de pluies, et 2012 s’annonce menaçante. À Filly, par exemple, il n’a plu que 422 mm. Lisez donc avec moi la fin d’un message signé Henri Girard : « Comme annoncé en octobre, nous allons réagir à cette menace de famine en lançant des travaux à haute intensité de main d’œuvre (HIMO), afin de permettre aux populations de gagner l’argent nécessaire pour s’acheter des céréales, tout en travaillant pour améliorer leur environnement (pistes rurales boisées, bullis, aménagements bocagers). Si vous souhaitez nous soutenir (chèque, virement, CB, PayPal), nous vous en rappelons le lien : ici ».
S’il vous reste deux sous, je vous invite bien entendu à les envoyer au plus vite là-bas, ce qui sera une bonne et heureuse action. Et au-delà, permettez-moi de vous dire que la grande révolution est là. Dans la rupture totale, ici même comme partout ailleurs, avec l’agriculture industrielle, qui est en train de nous conduire à la plus grande famine de tous les temps. Oui, je forme le voeu, en cette fin d’année 2011, que nous soyons assez forts, assez fous, assez grands pour faire disparaître en dix ans cette manière criminelle de traiter les sols, les êtres, les plantes. Je ne conçois pas d’urgence plus totale que de vaincre l’industrie de l’agriculture, pour la changer en une vaste coalition planétaire, mêlant urbains et ruraux, en faveur de l’agroécologie. Elle seule peut nourrir ceux qui viennent. Elle seule peut nous conserver longtemps encore cette biodiversité qui meurt à si vive allure. Elle seule est humaine. Le reste n’est que barbarie chimique et destruction de tout par tous.
Amis lecteurs, je crois, et je me répète : je crois qu’une voie existe, aussi étroite qu’elle soit. Il faut forcer le passage, avancer, ne plus jamais reculer. Le Burkina Faso montre l’exemple.
De nouveau, le site de Terre Verte : http://www.eauterreverdure.org
Le fabuleux retour de ma tata Thérèse à moi
Un bug, comme on dit, a fait disparaître l’article précédant celui-ci, qui est consacré aux photos de Sylvia Tostain. Le texte est revenu, on peut donc le lire plus haut.
J’hiberne et j’attends tranquillement le 4 janvier 2012. Ce jour-là sortira un livre très doux à mon cœur, dont le titre est : Ma tata Thérèse. Il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une pure et simple réclame, car je suis l’auteur de ce livre, illustré par l’excellente Catherine Meurisse, qui officie par ailleurs, et comme moi, à Charlie-Hebdo.
Ce livre sort aux éditions Sarbacane (ici), que je souhaite vous présenter en quelques mots. Il y a quelques années, je ne sais plus trop, j’ai reçu un coup de fil d’Emmanuelle Beulque, qui se présentait comme éditrice, éditrice d’une maison dont je n’avais jamais entendu parler, du nom de Sarbacane. Je suis comme vous tous, j’ai été jeune – si -, et même enfant. Je ne saurais oublier plus d’une minute combien les sarbacanes ont joué un rôle perforant dans ma vie, et quelquefois enthousiasmant. Que celui qui n’a jamais lancé des fléchettes en papier sur des passants renonce dès à présent à lire Planète sans visa.
Emmanuelle, donc. Charmante, intelligente, imaginative. Elle connaissait une partie de mon travail, du temps où je marchais à pied, chaque mois, pour le magazine Terre Sauvage, et me proposait de faire un livre, qui deviendrait La France sauvage racontée aux enfants. Bon, j’ai oublié de dire que Sarbacane est une maison qui publie à destination des enfants. Je ne peux pas dire que la proposition d’Emmanuelle m’a emporté. Non pas. Je ne savais pas trop. Je ne voyais pas trop. Ce qui m’a décidé, c’est elle. Et son époux Frédéric Lavabre, aussi épatant qu’elle, je dois dire, et par ailleurs excellent graphiste. En somme, ces deux-là formaient un couple au travail, cherchant, trouvant, créant des formes, des ambiances, des couleurs souvent très belles.
J’ai donc fait avec eux cette France sauvage racontée aux enfants, et un peu plus tard un roman appelé Yancuic le valeureux, une histoire que j’avais inventée jadis pour mon fils aîné, quand il était gamin. Au fil des ans, même si je les vois peu, je dois confesser que j’ai pour Emmanuelle et Frédéric comme une affection. Au moment où je vous parle, j’ai sous le coude une nouvelle histoire, qui raconterait, par la voix d’un loup, l’incroyable périple qui l’a mené au début des années 90 des montagnes d’Italie – les Apennins – jusque dans les Alpes de chez nous, soixante ans après son abominable éradication.
Mais revenons donc à Ma tata Thérèse. Le club hélas réduit des mes vieux aficionados sait que j’ai écrit ici même plusieurs épisodes des aventures de ma si chère Thérèse. Il est facile de les retrouver en tapant Thérèse dans le petit moteur de recherche situé en haut et à droite de cette page. Bien entendu, le mieux sera encore d’acheter ce livre. Bien entendu. De quoi parle-t-il ? Ben, comme je crois l’avoir écrit plusieurs fois, de ma tante. Il s’agit de souvenirs personnels, qui remontent à mon enfance. Je jure solennellement n’avoir rien inventé, et j’ai d’ailleurs demandé à mon frère Régis, qui m’accompagnait souvent chez notre tata, de me signaler d’éventuelles outrances. Il m’a donné sa bénédiction ce qui veut dire, aussi incroyable que cela paraîtra aux yeux de mes lecteurs, que tout y est véridique.
Je dois avouer que même moi, qui ai vécu ces aventures, ai des moments de doute. Le perroquet Coco a-t-il existé ? Le moineau Nono ? Le singe atèle paralytique ? Les pigeons venant rendre visite des toits voisins ? La colombe diamant sur la pipe de Gaston ? La chatte Leuloeil et ses vilaines griffes ? Le faisan dans les cabinets ? Les fennecs ? Le tendre agneau devenu jeune mouton ? Inutile d’ajouter, ce que je fais pourtant, que ma tata entretenait des relations magiques avec les animaux de Paris et du monde, quels qu’ils soient.
Ma tata, qui n’avait jamais un sou vaillant, habitait dans l’une des premières HLM de Paris, rue Larrey, au-dessus de la Grande Mosquée, dont on pouvait voir les jardins intérieurs depuis son balcon. Moi, je vivais dans la banlieue Est de Paris, dans une HLM aussi, évidemment. Nous étions une famille de cinq gosses, élevés par ma mère après la mort de mon père ouvrier, quand j’étais encore un simple mioche. Si je voulais – ce n’est qu’une simple menace, restez donc -, je pourrais aisément faire pleurer dans la chaumière la plus lointaine. Car j’ai connu des situations aussi violentes qu’angoissantes. Par bonheur, il y avait Thérèse.
Elle aura changé le cours de ma vie, bien qu’il me soit impossible de savoir comment, et à quel point. Elle était dépourvue de culture, et sur le plan politique, elle lâchait parfois de telles énormités que je préfère, quarante années plus tard, les garder encore pour moi. Cela ne l’empêchait pas d’exprimer une générosité sans bornes, ainsi qu’un amour trépidant pour tout ce qui l’entourait. Certes, les animaux étaient du premier cercle. Mais sa petite-fille Laetitia, qui vivait avec elle, était aussi sa (grande) joie. Et quant à moi – je ne peux parler de mon frère Régis -, je tremble rétrospectivement à l’idée que j’aurais pu ne pas connaître cette vieille bique de tata Thérèse.
Entre mes six et mes douze ans, alors même que je n’allais la visiter que (bien trop) rarement, elle m’a donné l’inexprimable de la vie. Elle m’a montré sans discours qu’une autre existence est possible, aussi baroque et bancroche qu’elle ait pu paraître aux innombrables fâcheux du quotidien. Elle était la fantaisie, la folie, le bonheur, elle m’aura donné le meilleur sans jamais seulement le savoir. Elle illustrait à merveille le sous-titre de Planète sans visa. Car, oui, elle pratiquait chaque matin « une autre façon de voir la même chose ». Elle était dotée d’une âme. Elle m’a appris la présence de l’âme. Elle est donc immortelle. Et je l’aime par-delà la mort, qui n’est rien.
Un livre de photos (pour les fêtes ?)
Je suis bien embarrassé, car je suis obligé – par moi-même – de vous parler d’un livre où j’ai une place. Il y a deux ans, je crois, j’ai croisé la photographe Sylvia Tostain, qui m’a parlé alors d’un projet étrange. Elle voulait faire un livre de photos, accompagnés de textes, qui présenteraient la galaxie écolo d’aujourd’hui en France. Qui irait de Daniel Cohn-Bendit – horreur, malheur – à Christian Vélot, de Serge Orru, du WWF, à Nicolas Hulot, de Gilles-Éric Séralini à Corinne Lepage, d’Yves Cochet à Allain Bougrain-Dubourg, de Marie-Monique Robin à Katia Kanas, de José Bové à Jean-Claude Pierre, de Michèle Rivasi à…moi-même.
Le livre était improbable, le projet semblait démesuré compte tenu des moyens de Sylvia, et au profond de moi, j’avais des doutes sur l’avenir d’un ouvrage aussi bizarroïde. J’ai aidé néanmoins Sylvia, comme je l’ai pu, et elle a fini par gagner, se passant, bien obligée, d’éditeur. À l’arrivée, comme vous le verrez peut-être, le résultat est unique. Inattendu, curieux en diable, mais bel et bien réussi. Je précise que chaque double page est occupée par un personnage de la scène – ce mot convient-il ? – écologiste française. Avec une biographie courte mais sérieuse, quelques phrases de sa main, et même une signature. Après l’avoir regardé plus d’une fois, j’en tire la conclusion qu’il nous offre un panorama vrai de ce qui est. Une sorte de plongée dans un mouvement que je juge pour ma part englué, et même perdu, mais qui existe en tout cas.
Reste la question du prix de 35 euros, qui n’est pas rien. Il va de soi qu’il faut de l’argent pour débourser une telle somme, et je pense en priorité à ceux qui ne l’ ont pas. Évidemment. Reste que ce livre a toutes les chances de devenir collector, car il a su saisir avec finesse ce qu’est une galaxie. Sylvia est une femme plus optimiste que moi, même si elle s’en défendrait peut-être. Mais n’avons-nous pas besoin d’espoir ? Cela va de soi. En tout cas, je crois bien vous avoir trouvé un cadeau de Noël ou du Nouvel An. Et ma photo personnelle me flatte. J’en ai assez dit, et même trop dit. En tout cas, c’est fait.
Ci-dessous, divers textes de Sylvia Tostain. Il y a une adresse sur le net : http://www.messages-pour-un-monde-meilleur.fr/
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« Messages pour un Monde Meilleur » de Sylvia Tostain
50 acteurs pour la Planète réunis autour d’un même combat : laisser à nos enfants une Terre vivante.
« Messages pour un Monde Meilleur » est un ouvrage dans lequel la photographe Sylvia Tostain raconte l’histoire de notre planète malmenée, à travers les portraits de personnalités engagées dans des combats pour la protéger et laisser à nos enfants une Terre vivante…
Ce projet personnel, mené de manière originale et inédite sous la forme d’un recueil artistique où la photo côtoie l’écriture, est devenu un ouvrage collectif où chacun signe de sa plume un « Message pour un Monde Meilleur ».
Des personnalités remarquables
Ethnologues, agronomes, médecins, scientifiques, porte-paroles et représentants d’associations, militants, agriculteurs, éleveurs, apiculteurs, ou encore politiques, juristes, économistes ou philosophes…
Arnaud Apoteker, Claude Aubert, Youri Bandazhevsky, Émilie Barrucand, Sandrine Bélier, Dominique Belpomme, Jean-Pierre Berlan, Marie-Christine Blandin, Allain Bougrain Dubourg, Lydia & Claude Bourguignon, Jacques Boutault, José Bové, Jean-Michel Calut, André Cicolella, Henri Clément, Yves Cochet, Daniel Cohn-Bendit, Roland Desbordes, Philippe Desbrosses, Benjamin Dessus, Dany Dietmann, Marc Dufumier, Michel Fernex, Véronique Gallais,Emmanuelle Grundmann, Nicolas Hulot, Katia Kanas, Guy Kastler, Serge Latouche, Lylian Le Goff, Gilles Lemaire, Corinne Lepage, Fabrice Nicolino, Serge Orru, Jean-Marie Pelt, Claude-Noëlle Pickmann,Jean-Claude Pierre, Isabelle Poitou, Michel Prieur, Jean-patrick Razon, Michèle Rivasi, Marie-Monique Robin, François Sarano, Gilles-Éric Séralini, Wladimir Tchertkoff, Jacques Testart, Christian Vélot, François Veillerette, Patrick Viveret, Ghislain Zuccolo
Sylvia Tostain est partie à leur rencontre et les a photographiés … comme l’étaient les acteurs des années 50. « Messages pour un Monde Meilleur » est un projet créatif qui réunit deux univers photographiques : Sylvia Tostain présente ses portraits en noir & blanc sur les images de Frédéric Di Méglio, mondialement primé pour ses magnifiques photographies d’univers subaquatiques. Un choix guidé par une démarche tant artistique que symbolique, pour raconter l’histoire de la Terre, la planète bleue…
Ce projet est édité par l’association « Mouvement artistique pour un Monde meilleur», qui a pour but de développer des projets culturels autour de sujets ayant trait à l’environnement et au social.
L’ «Association La Nef», la «Fondation Nature Vivante», l’association «Générations Futures», «Stella Studio», et le «WWF France» y ont apporté leur soutien.
En savoir plus :
Extrait du livre en ligne : http://www.mamm.fr/flipbook2_mmm_extrait/flipbook2.htm
Dossier de presse : http://www.messages-pour-un-monde-meilleur.fr/medias/documents/Livre-MMM_Com-presse_4p-print.pdf
Le livre est vendu par internet sur le site de l’association, et dans les Biocoop (320 magasins en France).
Format : 24 cm x 32 cm, couleur, 144 pages;
imprimé sur papier PEFC avec des encres végétales
Association Mamm
www.mamm.fr