Placé, Cosse et Pompili sont magnifiques

C’est tellement fendard que je ne résiste pas à l’envie de vous donner à lire ci-dessous un article du Figaro. Ça vient de tomber, comme on ne dit plus. Eh bien, pluie d’étoiles pour les amoureux transis du pouvoir socialiste. Ou plutôt, pluie de météores. Commençons par le plus drôle. Placé, qui avait tant rampé, tant tenu de fils dans ses mains, tant invité au restaurant, tant intrigué, tant caressé de rottweiler pour la cause – la sienne -, reçoit un tout petit sac de verroterie. Secrétaire d’État ! Secrétaire d’État en charge de la simplification du même État. J’imagine le fou rire rentré de ses nouveaux maîtres ! Dans un an, tout aura disparu, façon bulle de champagne, et l’État n’aura évidemment pas bougé d’un nanomillimètre. Mais Placé sera heureux. Je l’espère en tout cas, car autrement, une telle facétie ne vaudrait pas la peine.

Pompili. Je ne connais pas la dame, mais je l’aperçois de temps à autre au fenestron, via le net. Comment ne pas rire de bon cœur ? Madame Pompili n’a strictement rien fait de sa vie – j’ai lu son impressionnant CV -, et elle continue avec allégresse. Secrétaire d’État à la biodiversité, face au délire « développementiste » des Valls et des Macron ! Ce qu’on appelle, quand on veut rester poli, une caution. Ou peut-être entend-elle faire dans la  « compensation », comme à Notre-Dame-des-Landes ? Tu me détruis un lieu unique de 2000 hectares, et je m’occupe de creuser trois mares à canards au bord de l’autoroute ? En tout état de cause, Pompili ne parlera jamais du vrai, vu qu’elle est assignée au faux. Depuis cinquante ans, la moitié des oiseaux qui nous faisaient l’insigne honneur de vivre ou d’enfanter en France ont disparu. Tel est le fond. Et telle est Pompili, qui s’éteindra doucement quand la bande au pouvoir sera passée à autre chose. En toute certitude, pas après le printemps 2017.

Cosse. Je la soupçonne sans preuve d’avoir compris l’essentiel. Pas l’essentiel sur la crise de la vie sur Terre – car de cela, elle se moque en totalité -, mais sur le fonctionnement népotique, clientéliste, courtisan et néanmoins ténébreux du sinistre parti EELV. Je vous résume : elle a organisé sa jeune vie sans jamais s’intéresser à l’écologie. Ma foi, elle n’est pas la seule. Mais brusquement, sans nul signe annonciateur, la voilà au sommet. En deux temps et trois mouvements, elle est propulsée après 2009 à la tête d’un parti de gouvernement. Qui l’a faite reine-potiche ? Cécile Duflot, évidemment, qui n’aurait jamais toléré à cette place une personnalité susceptible de révéler qu’elle-même, créature en son temps de Jean-Vincent Placé, n’est qu’une autre bulle de savon.

Cosse avait le choix : tirer sur sa laisse sans l’espoir de la casser un jour, ou s’évader à la première occasion. C’est ce qu’elle vient de faire, aidée en cela par son mari Denis Baupin, que j’ai connu, aussi baroque que cela semble, intéressé par la bagarre contre le tunnel du Somport. Bien sûr, Cosse n’est nullement devenue écologiste, mais le lui demande-t-on ? Elle vient d’envoyer se faire voir Cécile Duflot, en reprenant le ministère du Logement que cette dernière avait quitté au prétexte que « les conditions n’étaient plus réunies ».

Encore quelques motifs de grande rigolade. Duflot, déjà citée, se retrouve avec un jouet en miettes, EELV. Je lui annonce bien des rebuffades et de mauvaises surprises dans le cas où elle se présenterait malgré tout à la présidentielle de 2017. Duflot ? Un personnage secondaire, lisant son pauvre texte  au milieu de l’indifférence générale.

François de Rugy, ou le cocu magnifique. Les socialos ne lui ont rien offert. Rien, pas même une miette de pain. Il a pourtant tout fait, il aurait sûrement donné son corps si on le lui avait demandé. Il a dégueulé sur les zadistes de Notre-Dame-des-Landes, approuvé la déchéance de nationalité, et si j’arrête là, c’est parce que je me marre, et que je n’ai pas envie d’arrêter de rire. Rugy, député de Loire-Atlantique, n’est déjà plus qu’un souvenir. Et il ne peut même pas se refaire à Nantes, ville dirigée par une très jeune femme socialo – Johanna Rolland -, qui ne fait que commencer sa carrière d’apparatchik. Rugy, pas de panique : les Restaus du Cœur ne t’oublieront pas.

Sur un mode encore plus badin, signalons la disparition corps et bien de ce pauvre Jean-Luc Bennahmias, jadis secrétaire national des Verts, comme Cosse aujourd’hui. Depuis bien vingt ans, il ne rêve que d’une chose étrange : devenir ministre des Sports. Cela l’aura conduit bien loin, car après les Verts, il s’est embarqué jusqu’à Marseille avec Bayrou, avant de réaliser – il était temps, il est plus vieux que moi ! – qu’il est indiscutablement de gauche. D’où des discussions répétées à l’Élysée avec Hollande – il en est si fier -, d’où création d’un grandiose Front démocrate d’environ vingt personnes, qui se fond dans une improbable Union des démocrates et des écologistes (UDE), avec Placé et Rugy, sortis entre-temps d’EELV. Et même pas une sucette.

Un dernier mot : il existe parmi les lecteurs de Planète sans visa des électeurs et des soutiens d’EELV. Je forme le souhait qu’ils trouvent une explication générale à ce qui vient de se passer. Je veux dire : une explication qui fasse de la direction de ce parti – et de tous ceux, à la base, qui l’ont soutenue – autre chose qu’un ramassis d’arrivistes et de couillons de troisième zone. Et s’ils n’y parviennent pas, je serais très heureux qu’ils pensent à ces écologistes qui souhaitent la disparition totale et définitive d’une structure parfaitement nuisible. Nous sommes quand même quelques-uns à vouloir combattre l’infernale crise écologique qui déferle. Oserai-je l’écrire ? Nous valons mieux que ces pantins.

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L’ARTICLE DU FIGARO

Remaniement : un nouveau gouvernement reverdi pour Valls

François Hollande et Manuel Valls, à l'Élysée

LE SCAN POLITIQUE – Annoncé, contrairement à l’usage, par un communiqué de l’Élysée, ce qui promet d’être le dernier remaniement du quinquennat fait la part belle aux écologistes de tous bords, et signe le retour aux affaires de Jean-Marc Ayrault. Le gouvernement compte 38 postes au lieu de 32 précédemment.

Le feuilleton du remaniement est désormais clos. L’exécutif, via un communiqué diffusé par la présidence de la République sur Twitter, a révélé ses choix de composition du troisième gouvernement Valls. Parmi les sortants, hormis Laurent Fabius, on dénombre Fleur Pellerin et Marylise Lebranchu, qui quittent respectivement les ministères de la Culture et de la Fonction publique. Le prédécesseur de Manuel Valls à Matignon, Jean-Marc Ayrault, remplace Laurent Fabius au Quai d’Orsay. Quant aux écologistes, ils sont trois à faire leur entrée, notamment la patronne d’EELV Emmanuelle Cosse, qui remplace Sylvia Pinel au ministère du Logement… et qui occupera le même poste que Cécile Duflot avant qu’elle ne claque la porte du gouvernement.

» Le retour de Jean-Marc Ayrault par la grande porte du Quai d’Orsay

Jean-Marc Ayrault (PS)

La promotion la plus significative de ce remaniement est sans nul doute celle de l’ancien premier ministre de François Hollande, Jean-Marc Ayrault. Remplacé par Manuel Valls en mars 2014 suite à la débâcle socialiste des élections municipales, le député de Loire-Atlantique opère son retour en grâce. Il est nommé à un poste qu’ont lorgné plusieurs prétendants depuis qu’il s’est avéré que Laurent Fabius allait le quitter pour prendre la tête du Conseil constitutionnel.

Seule ombre au tableau: l’élection législative partielle en Loire-Atlantique que déclenchera selon toute vraisemblance cette nomination. Le suppléant de Jean-Marc Ayrault, Jean-Pierre Fougerat, est décédé il y a un an, et ne pourra donc pas assurer son remplacement dans cette circonscription conservée par le PS depuis 1978. Mais le danger n’est jamais loin, la gauche ayant perdu 5 sièges sur 7 élections partielles depuis le début du quinquennat, et la polémique autour de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes rendant ce bastion socialiste désormais vulnérable.

» Les écologistes reviennent en force

Emmanuelle Cosse (EELV)

Envisagé par l’exécutif depuis le divorce de mars 2014, le retour des écologistes dans le gouvernement est enfin devenu réalité. Mais plutôt que de se limiter au choix d’Emmanuel Cosse, patronne d’Europe Écologie-Les Verts, François Hollande a préféré piocher dans toute la nébuleuse écologiste. Ainsi le sénateur de l’Essonne Jean-Vincent Placé et la députée de la Somme Barbara Pompili, démissionnaires d’EELV, font leur entrée au gouvernement. Ils siégeront aux côtés de leur ancienne secrétaire nationale. Un choix qui risque malgré tout d’incommoder une partie de l’aile gauche de la majorité. «Prendre Emmanuelle Cosse, c’est envoyer un message fort: on relance l’alliance PS-EELV. Ça aurait du poids. Plus que de prendre trois ou quatre écolo-centristes en rupture de ban avec le parti», jugeait par exemple un député très influent à Solférino.

» Jean-Michel Baylet, le premier confirmé

Jean-Michel Baylet (PRG)

D’abord pressenti pour remplacer Sylvia Pinel au ministère du Logement, le baron du Tarn-et-Garonne, battu aux élections sénatoriales de 2014 puis aux départementales de 2015, reprend finalement le portefeuille de l’aménagement du territoire.

Sylvia Pinel va se consacrer à la région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, dont elle a été nommée première vice-présidente le 4 janvier dernier. Pour le patron du Parti radical de gauche, c’est un retour aux affaires longuement souhaité, puisque dès l’arrivée de Manuel Valls à Matignon en mars 2014, Jean-Michel Baylet avait fait savoir sa volonté de rejoindre le gouvernement. L’ancien ministre de François Mitterrand avait également exigé le portefeuille de la Défense en septembre dernier.

» Plus d’informations à venir dans quelques minutes…

» La liste complète du gouvernement Valls III

Ministre des Affaires étrangères et du Développement international: Jean-Marc Ayrault
Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer: Ségolène Royal
Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche: Najat Vallaud-Belkacem
Ministre des Finances et des Comptes publics: Michel Sapin
Ministre des Affaires sociales et de la Santé: Marisol Touraine
Ministre de la Défense: Jean-Yves Le Drian
Garde des sceaux, ministre de la Justice: Jean-Jacques Urvoas
Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social: Myriam El Khomri
Ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales: Jean-Michel Baylet
Ministre de l’Intérieur: Bernard Cazeneuve
Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Fôret, porte-parole du gouvernement: Stéphane Le Foll
Ministre du Logement et de l’Habitat durable: Emmanuelle Cosse
Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique: Emmanuel Macron
Ministre de la Culture et de la Communication: Audrey Azoulay
Ministre de la Famille, de l’Enfance et des Droits des femmes: Laurence Rossignol
Ministre de la Fonction publique: Annick Girardin
Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports: Patrick Kanner
Ministre des Outre-mer: George Pau-Langevin

Secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement: Jean-Marie Le Guen
Secrétaire d’État chargée de l’Égalité réelle: Ericka Bareigts
Secrétaire d’État chargé de la Réforme de l’État et de la Simplification: Jean-Vincent Placé
Secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes: Juliette Méadel
Secrétaire d’État chargé des Affaires européennes: Harlem Désir
Secrétaire d’État chargé Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l’étranger: Matthias Fekl
Secrétaire d’État chargé du Développement et de la Francophonie: André Vallini
Secrétaire d’État chargé Transports, de la Mer et de la Pêche: Alain Vidalies
Secrétaire d’État chargée de la Biodiversité: Barbara Pompili
Secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche: Thierry Mandon
Secrétaire d’État chargé du Budget: Christian Eckert
Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion: Ségolène Neuville
Secrétaire d’État chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie: Pascale Boistard
Secrétaire d’État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire: Jean-Marc Todeschini
Secrétaire d’État chargée de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage: Clotilde Valter
Secrétaire d’État chargée des Collectivités Territoriales: Estelle Grelier
Secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire: Martine Pinville
Secrétaire d’État chargée du Numérique: Axelle Lemaire
Secrétaire d’État chargée de la Ville: Hélène Geoffroy
Secrétaire d’État chargé des Sports: Thierry Braillard

28 réflexions sur « Placé, Cosse et Pompili sont magnifiques »

  1. – Placé qui a enfin réussi à se caser au gouvernement ? un placé ment
    – Pompili au gouvernement, quel effet sur la biodiversité française ? un placé beau…

  2. Cher Fabrice,
    merci pour avoir écrit tout cela, en ce qui me concerne ça fait du bien de rire et ainsi évacuer sa rage. Mais il est vrai qu’il n’y avait rien à attendre des ces gens-là. Je suis heureux d’avoir quitté EELV en décembre 2012 après m’y être fourvoyé quelques temps, avec sincérité et naïveté.
    Vous avez raison, « Nous sommes quand même quelques-uns à vouloir combattre l’infernale crise écologique qui déferle. Oserai-je l’écrire ? Nous valons mieux que ces pantins. »
    C’est pourquoi je continuerai à cultiver mon jardin, à ne pas le cimenter ou le couvrir de dalles, à laisser pousser l’herbe ou la mousse dans les allées et à laisser pousser des arbres même si ça fait des saletés (les feuilles qui tombent…) comme disent certains. L’important, c’est que ça plaise aux oiseaux et aux hérissons et sans doute à de nombreux êtres vivants…
    Encore merci à vous.

  3. Merci de m’avoir fait tant rire de bon matin !!!

    Je colle ici un extrait de l’article de Mediapart qui parle du remaniement, qui m’a fait également beaucoup rire :
    Jean-Vincent Placé, président du groupe écologiste au Sénat, ancien radical de gauche entré chez les Verts en 1999, devient ainsi secrétaire d’État à la réforme de l’État, placé directement sous l’autorité de Manuel Valls. Depuis des mois, Placé, apparatchik assumé, ne cachait pas ses ambitions ministérielles. Il avait cofondé avec François de Rugy, autre transfuge d’EELV, l’Union des démocrates et écologistes (UDE), partisan de la participation au gouvernement. En mai 2015, Placé avait même écrit un livre, modestement intitulé Pourquoi pas moi (Plon). « Enfant, je l’avoue, je disais déjà que je voulais devenir cardinal ou ministre », écrivait-il dans cet ouvrage en forme de lettre de motivation géante vendu, selon Edistat, à 552 exemplaires. Jeudi, les internautes ont passé la journée à se moquer de cette façon très bruyante d’assumer ses ambitions. Sa nomination dément en tout cas l’adage selon lequel un poste de ministre ne se réclame pas…

    1. Le vote blanc n’a aucune utilité , à part laisser le champ libre aux adversaires ( qui peuvent toujours après coup affubler les abstentionistes des sympathies éléctorales qui leurs conviennent …) .

      Qu’est-ce qu’une élection ? Un QCM dont les réponses proposées sont pré-sélectionnées par des maires . Personnellement , je ne reconnais pas aux élus les capacités intellectuelles pour me dire qui peut avoir accès au poste d’élu . Mais je vote , car il faudra toujours des gens pour en représenter d’autres . Et puisqu’il faut ces gens et qu’on me demande ( somme , sous peine d’accusation de fascisme rampant )mon avis , je n’ai pas à choisir dans une liste qu’on m’impose si je pense qu’aucun des noms de la liste représente mes idées ( il n’y a pas de concept plus pervers que le  » vote utile  » ). Donc j’inscris le nom de qui je veux sur le bulletin de vote .
      On objectera que  » ça sert à rien , c’est compté comme vote nul  » . Tout dépend du sens de  » rien  » : ça sert au moins à ce que la personne qui participe au dépouillement voit un nom différent , et s’il y avait ne serait-ce que 5% de choix exprimés qui ne sont pas ceux proposés , alors les médias parlerait de ce phénomène qui apporterait peut-être une nouveauté salutaire . J’ai déjà voté Jacquard , Reeves , Pelt , Nicolino … Maintenant ce sera Gérard Charollois s’il se présente .
      A chacun de voir .

  4. Placé, placé à un poste qui ne sert qu’à placer ceux qui ont besoin d’être placé, ainsi que De Rugy, qui rugit peut être, c’est fendart, par contre Pompili servant la propagande, même si elle doit aimer cela comme d’autres, c’est moins marrant.

    PS Même si je suis un électeur occasionnel des verts, tout dépend des candidats, je partage l’analyse.

  5. Le drian reste ministre? et pan contre l’arrêt du cumul des mandats si cher au « Moi, Je »!!
    égalité réelle : kézako? comme on dit à Marseille
    la biodiversité ce n’est pas de l’écologie?
    je ris avec vous, mais jaune, à en pleurer de tant de mépris, de suffisance, de servilité, de népotisme, d’indignité, d’avidité, d’hypocrisie, de veulerie ,de…., liste non exhaustive de ces humains toxiques pour l’avenir, tueurs d’espoir
    écoeurant, à vomir
    merci de si bien exprimer ce que je pense et ressens
    pensez à vous,

  6. Trois « écologistes » au gouvernement ? Il n’y en a jamais eu autant ! Même si ce sont des écolos de pacotille, la stratégie de Hollande est claire : faire imploser EELV… Ou du moins ce qu’il en reste. Avec des assoiffés de pouvoir pareils, ce n’est pas très compliqué.

    Le plus funeste serait que le projet de NDDL se fasse, avec 3 écolos au gouvernement…

    1. Emmanuel Denis, membre de EELV 37, dit les choses autrement et non sans humour : https://www.facebook.com/eelvtouraine/posts/1692609614351929

      « Si ce sont de vrais écologistes, à n’en pas douter ils y vont pour de bonnes raisons et ce soir le président annoncera: l’abandon du projet de Notre-Dame-des-landes, la fermeture de Fessenheim, l’arrêt dans les 5 ans à venir de l’agriculture chimique, la création de centaines de milliers d’emplois pour la transition énergétique… Dans le cas contraire on pourra rebaptiser ces joyeux écologistes: « tristes opportunistes », allez on y croit ! »

  7. « La moitié des hommes politiques sont des bons à rien. Les autres sont prêts à tout. »
    Coluche
    C´est ce qu´on appelle une médiocratie.

  8. Quand on a viré Sarko on imaginait pas que le suivant pouvait faire pire.Une bonne moitié lucide est désormais résolument dégoutté et ne votera pas en 2017.
    Mais alors ! que va choisir cette autre moitié « un ramassis d’arrivistes et de couillons de troisième zone »

  9. Merci pour ton texte – au moins ces pantins nous aurons faire rire grâce à toi – faut qd même avoir les dents bien pointus et longues pour parvenir à ça – en fait leur leitmotiv c’est la protection des chauffe-souris si si pas pour leur bien fait quelles apportent aux écosystèmes mais parce qu’elles sont – certains le disent en tout cas – les descendantes du comte Vlad… dit l’Empaleur 🙂 La bise mon Fabrice

  10. Laissez ces crétins dérisoires de côté, il ne méritent rien sinon, en effet, qu’on s’étouffe de rire en voyant leur pathétique tarentèle au strapontin (une insulte à la tarentèle cette si sympathique danse italienne !)… et encore merci à toi Fabrice de trouver les mots pour en rire… car il y aurait de quoi en pleurer et hurler. Laissons les entre eux dans le caniveau du pouvoir impuissant. Ils y sont morts. Nous, c’est la vie qui nous anime !

    Par contre, les solutions, elles sont là : l’AUTONOMIE (sens philosophique et politique voire anthropologique )

    Il faut vraiment, vraiment, vraiment lire ça et se l’approprier (et ça parle aussi d’écologie, et combien !) paru en 2015 :

    – « AUTONOMIE OU BARBARIE : la démocratie radicale de Cornelius Castoriadis et ses défis contemporains » sous la direction de Manuel Cervera-Marzal et Eric Fabri aux éditions Le passager clandestin (341p, 18 euros)
    = toutes les clés (accessibles !) pour comprendre la démocratie radicale avec la force des fondements philosophiques de Castoriadis

    A lire depuis des années les commentaires ici, je vois combien nous avons tous besoin de ce fondement commun, de parler, déjà, avec des concepts clairement partagés.
    Et Casto nous apporte tout cela sans sombrer dans les vieux schémas (marxisme par exemple) tout en cernant leur intérêt partiel. Bref, on ne jette pas tous les bébés avec l’eau du bain, on part du réel, mais on est obligés de devenir radicaux.
    L’écologie est bien présente dans la pensée de Castoriadis car elle remet en question en profondeur le capitalisme triomphant.

    Et je conseille aussi ça (pour se faire plaisir parce que ce sont des mots sages et intelligents à chaque page) :

    – « Une société à la dérive » de Cornélius Castoriadis, éditions du Seuil

    Casto était un immense penseur tellement ignoré par la plupart des écologistes malheureusement… Mais il n’est pas trop tard car je ne vois aujourd’hui AUCUNE autre solution globale que ce recours et cet espoir dans l’autonomie, sous peine de sombrer peu à peu dans une barbarie globale de l’extérieur comme de l’intérieur que vous sentez évidemment tous monter autour de nous comme moi.
    Ainsi, l’écologie ne peut être qu’émancipatrice et radicale, sinon, c’est une dictature sans nom qui se profile et qui commence à nous cerner.

    Il est temps d’y aller mes amis !

    Pourquoi n’organiserions nous pas, sous l’égide de Planète Sans Visa, une grande rencontre intelligente et conviviale sur ce thème : écologie radicale et autonomie, ou barbarie globale ?

    1. « Il est temps d’y aller mes amis !

      Pourquoi n’organiserions nous pas, sous l’égide de Planète Sans Visa, une grande rencontre intelligente et conviviale sur ce thème : écologie radicale et autonomie, ou barbarie globale ? »

      Oh oui, oh oui! Génial!

      Bakoko ira chercher Martine, ensuite moi. Pendant que les filles seront ailleurs, Frédéric et toi, m’installerez le système mini hydro et donnerez à manger à mes loups. Veinards que vous serez! Vous aurez la grande joie de goûter à l’écologie radicale et autonomie totale dès la pompe installée.

      🙂

  11. Il faut vraiment être naïf pour penser que ces personnes et la majeure partie de l’encadrement d’EELV est écolo!

    Bernard CHARBONNEAU avait vu juste lorsqu’il disait qu’ un parti écolo se voulant aux affaires ne pouvait que s’agenouiller devant la raison d’ Etat et apporterait une caution label vert pour n’importe quel gouvernement afin que perdure la destruction de nos milieux de vie, de notre santé et du lien social au profit de parasites. EELV = gestion des risques, des nuisances par le contrôle, la surveillance et la contrainte.

    1. Au secours, je m’étouffe!

      Jean-Vincent Placé explique qu’il ne veut pas devenir ministre à tout prix : « Je gagne plus » au Sénat.

      https://www.youtube.com/watch?v=_Z3Hx14QkbY

      L’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981) a fêté mardi ses 90 ans. Son statut d’ancien chef de l’Etat a cependant un coût pour la République qui lui paie bureau, secrétariat, gardes du corps, voiture de fonction et chauffeurs pour un coût total d’environ 2,5 millions d’euros.

      Et tout les autres?

      Quelle honte! Il y aurait tant de bon, de sain, a faire avec tout cet argent!

  12. Bien qu’écologiste convaincu et pratiquant, j’ai tjrs été dubitatif sur l’utilité d’un parti « vert » dont les dirigeants se retrouvent finalement dans des gouvernements pour lesquels l’écologie est le cadet des soucis.
    Mes doutes n’ont fait que s’accentuer avec le temps et les événements.
    Les pires craintes sont aujourd’hui confirmées et la stratégie d’EELV -alliance avec le P.S.- apparaît pour ce qu’elle valait…
    Est-ce abuser que prétendre que ce parti -comme d’autres- regorge d’arrivistes pour lesquels l’écologie n’est qu’un moyen?

  13. P.P, Sale gosse, oui,une grande rencontre au bord du Célé !
    Un endroit magnifique dans des gorges,qui ,si tout se passe bien, ouvrira cet été. Un centre permanent de la transition énergétique animé par un collectif en recherche d’autonomie…On y croit ! Je prends les inscriptions !

  14. @ nikouta

    « Quand on a viré Sarko on imaginait pas que le suivant pouvait faire pire. »

    Ça fait quand même un bon bout de temps qu’on a pu s’en rendre compte.
    Cf courte vidéo (10 mn) de Lordon, « La politique du pire ».
    https://www.youtube.com/watch?v=KidFbxO2kN8

    Et encore, il y a mille fois plus honteux. Comme le voyage de Hollande en Grèce en octobre dernier avec des charognards (Vinci, Suez et tutti quanti) qui vont racheter pour une bouchée de pain des infrastructures grecques pour ensuite faire payer une fortune à ces pauvres grecs qui crèvent de faim des services de base (eau etc.).

    Cordialement,
    Lou

  15. Salut Fabrice. Cela fait longtemps que je souhaite te saluer. Te demander comment tu vas. Depuis le temps des baleines en Méditerranée. Je suis heureux que ton esprit soit toujours aussi vif. J’aurais bien aimé que l’on se revoit. A bientôt j’espère. Mirsad

  16. Placé est écolo !!!
    c’est avant tout un carriériste avec effet placébo !
    Hollande a ses marionnettes et avance ses pions pour 2017 !
    C’est ce un joueur d’échecs qui anticipe…
    A ce propos Kasparov ex champion du monde d’échecs a sorti un livre anti Poutine!
    « winter is coming » il fallait oser.

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