Sur les escrocs du climat (par Frédéric Wolff)

Le texte ci-dessous n’est pas de moi – Fabrice Nicolino -, mais de Frédéric Wolff, que certains d’entre vous ont déjà tant apprécié. Merci à lui.

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Les escrocs du climat offrent des visages versatiles. Les climato-sceptiques n’ont certes pas disparu mais ils se font plus discrets, au moins en France. Ces tristes sires méritent assurément notre dédain, mais au moins, ils affichaient la couleur. Nous savions clairement à quoi nous en tenir. Avec les imposteurs du climat, les frontières se brouillent, les ennemis avancent masqués.
A mesure que progresse la perspective d’une dislocation des équilibres vitaux et sociaux, l’heure est à la conversion. Tout le petit monde de la politique franchouillarde est subitement devenu « écologiste », je mets ce mot entre guillemet, bien sûr. Pas un programme qui n’ait son boniment sur la planète, la transition énergétique, etc. Qu’importe que ce baratin soit une coquille vidée de toute substance par son insignifiance ou son télescopage avec des mesures productivistes et technophiles. Ce qui compte, c’est d’avoir l’air.


Il y a, dans cette entourloupe, des degrés différents, et il serait utile, à l’occasion, d’établir une typologie des enfumeurs du climat. J’aimerais ici m’arrêter sur trois d’entre eux : les illusionnistes de la neutralité carbone, les fanatiques de l’innovation numérique, les adeptes de l’industrie du renouvelable.

La neutralité carbone pour commencer. Comme tous les nouveaux concepts de la technocratie triomphante, celui-là est propice à la confusion. Nicolas Hulot, alors ministre, l’avait inscrit dans son plan climat. A première vue, l’idée pourrait sembler intéressante. Viser un équilibre entre ce que l’on émet et ce que l’on absorbe, ne serait-ce pas une solution ? A regarder de plus près, c’est une tout autre réalité qui apparaît. Car il y a plusieurs voies pour atteindre cette neutralité. La baisse des émissions de gaz à effet de serre d’une part, la compensation et la géo-ingénierie d’autre part. Sauf à être doté d’une naïveté confondante, il est clair que la première solution a peu de chance d’être sérieusement retenue.


Reste donc à compenser, à l’image du lobby des transports aériens dont l’objectif est d’être neutre en carbone. Imagine-t-on qu’ils vont réduire leur trafic ? Evidemment non. Pareil pour la Norvège, qui ambitionne cette neutralité pour 2030 tout en développant ses projets pétroliers en Arctique. Comment réussir ces tours de passe-passe ? En achetant des forêts, des quotas de carbone, autrement dit des droits à foutre en l’air le climat, à expulser des communautés de leur lieu de vie et à polluer à tout va. Après les climato-sceptiques, les climato-cyniques. On progresse. Vous voulez dévaster une forêt pour planter des palmiers à huile, pour installer des industries minières, un aéroport, un complexe de loisirs, un centre d’activités commerciales ? Un crédit carbone fera l’affaire. Une petite compensation concoctée par un bureau d’étude choisi et payé par le bétonneur, et le tour est joué. Il suffit de payer. Le climat est à vendre. Spéculateurs, à vos tablettes ! Tout est déménageable, substituable, monnayable. Les arbres, les mares, les grenouilles… La nature est obsolète. Place au capital naturel, aux unités de compensation, aux réserves d’actifs naturels, aux coefficients de valeur, aux services éco-systémiques… Bientôt, les chants d’oiseaux auront un prix, et les abeilles, et la beauté. Bientôt, plus rien ne sera gratuit.


C’est fou ? Ça l’est. Comme si l’on pouvait réduire la complexité du vivant à un chiffre, à des fonctions interchangeables. Comme s’il y avait équivalence entre la restauration d’un milieu, par nature lente, et le saccage d’un habitat, fulgurant grâce aux moyens techniques modernes. Comme si l’on pouvait stocker indéfiniment du carbone sans que les forêts saturent, les océans s’acidifient dangereusement. Comme si tout était comparable, la destruction irréversible et la protection temporaire – les baux des lieux compensés ont une durée de vie de 30 ans maximum. Comme si une forêt primaire pouvait être convertie en une monoculture d’eucalyptus.


Autre entourloupe aux effets imprévisibles et potentiellement dévastateurs : la manipulation du climat. Capter, séquestrer, enfouir le carbone, épandre de la poussière de silicate sur la terre et dans les mers, reproduire la photosynthèse naturelle dans une feuille artificielle, pulvériser du souffre dans la stratosphère, déplacer l’orbite de la Terre pour l’éloigner du soleil… Rien n’est impossible pour les apprentis-sorciers de la géo-ingénierie.


Pour prolonger ces questions, un recueil d’entretiens qui m’a apporté de précieuses informations pour l’écriture de ce texte : « La nature comme marchandise », d’Antoine Costa , publié par Le monde à l’envers, remarquable petit éditeur aux textes décapants.

Dans un autre genre, les fanatiques du numérique se posent un peu là dans l’imposture. Cette industrie, que l’on nous a présentée comme dématérialisée, est un accélérateur foudroyant du cataclysme écologique et humain, qu’il s’agisse d’internet, des gadgets informatiques en tous genres (smartphone, tablettes, puces, objets connectés et j’en passe), des drones, de l’école numérique, des mouchards intelligents, des caméras de surveillance, des infrastructures gigantesques… Comme si tout cela ne suffisait pas, voici qu’arrivent la 5G et ses milliards de connexions à nos frigos, nos brosses à dents, nos machines à laver, nos caméras de contrôle, nos véhicules sans conducteur, nos robots agricoles… Pas plus que les précédentes innovations morbides, celle-là n’est soumise à un examen sérieux, à un grand débat quelconque. Démocratie ? Foutaise. Plus un endroit du territoire n’échappera aux rayonnements délétères des antennes et des satellites. Ce monde est en train de devenir un gigantesque four à micro-ondes et nous voilà réduits à l’état de molécules s’agitant dans tous les sens pour le faire fonctionner ou pour tenter désespérément de s’en protéger. Quid des conséquences sur les oiseaux, les abeilles, tout le vivant dont nous sommes ? Grâce à cette industrie énergivore, nous aurons le chaos climatique, la pollution, la surveillance, la pénurie administrée et les pathologies liées aux ondes nocives.

Enfin, derniers acteurs de cette funeste trilogie *, les forcenés des industries renouvelables qui voudraient nous faire croire que leurs énergies vertes sont vertueuses, propres et respectueuse du climat et des droits humains. Métaux rares, acier, plastique, béton, pétrole, camions, grues, pollutions… tous ces ingrédients sont consubstantiels aux industries éoliennes et photovoltaïques. Quant aux grands barrages, ils ont provoqué le déplacement de 80 millions de personnes dont des peuples menacés d’ethnocide, ils perturbent la faune et la flore des bassins versants, fragmentent le cours des rivières, noient des forêts primaires… Ces énergies pour quoi ? Pour faire fonctionner une industrie destructrice. La boucle est bouclée.

Il y eût un temps où l’écologie incarnait – et incarne encore pour certains – une rupture avec la civilisation industrielle, avec l’ordre économique du monde. Elle visait – vise – une émancipation des servitudes et des nuisances modernes : le consumérisme, la croissance, la servitude technologique, la puissance extravagante des multinationales. Elle appelait – appelle – à une réduction drastique des productions et des consommations de biens matériels, à une modification profonde de nos modes de vie.
L’écologie dont les usurpateurs se gargarisent est tout autre. Elle est un rouage de la société technicienne. Un lubrifiant de la machine. Une technocratie qui fait semblant. Alors oui, faisons tomber les masques. Leur vrai visage ? Le nom qu’ils pourraient porter sans risquer le déshonneur ? J’en vois un, pour ma part. Escrologistes.

* à laquelle on pourrait ajouter les nucléocrates au secours du climat, les zélateurs du glyphosate au service de la séquestration carbone permise par le non-labour, les dogmatiques de la croissance verte et de son cortège funèbre, les psychopathes du transhumanisme qui vont nous fabriquer un homme-machine adapté à un monde dévasté (lire à ce sujet l’excellent essai de Pièces et main d’œuvre : « Manifeste des chimpanzés du futur, contre le transhumanisme », chez Service compris.

17 réflexions sur « Sur les escrocs du climat (par Frédéric Wolff) »

  1. Oui.
    Merci à toi Frédéric (et à toi Fabrice).
    Encore un texte qui vaut lecture (et écoute) publique.
    Je vais sans doute récidiver lors du prochain rassemblement des coquelicots, après avoir partagé ton précédent texte et suscité une écoute attentive au rassemblement d’avril. Quoi de mieux que ce réveil de l’intelligence critique pour donner de l’âme et faire frémir les coquelicots.
    Relayer la parole. Agir. Être porteur ou porteuse de sens.
    Merci.

  2. Il y a une autre solution: vendre.
    Maintenant que Monsanto a été racheté par l’allemand Bayer, combien pariez-vous que les 11.000 procès en cours (y compris des victimes du Vietnam) contre Monsanto vont soudainement être débloqués par la justice américaine ?
    Si in faisait pareil avec le nucléaire ? On pourrait vendre au Yémen, ou à l’Afghanistan, ou au Venezuela, ou au Soudan. Bons princes, on leur fera une ristourne, pour les aider à se développer. Et puis on attendra 2-3 ans avant de commencer les procès.

    Tout le monde sera content. On sera tous écologistes. Sauf les dictateurs un peu tannés, mais eux, s’ils remuent trop, on peut leur faire une « intervention humanitaire »

    1. Le nucléaire français, va être nationalisé, enfin ses centaines de milliards de dettes pour les générations futures, par le gouvernement Macron-Philippe. Cela ne s’apparente t-il pas en fait à une discrète structure de défaisance ?… Maintenant que nos brillants ingénieurs et technocrates, issus de nos formidables grandes écoles, s’avèrent incapables de faire tourner leurs machines infernales.

  3. Que dit le capitalisme? Que tout est flux. C’est vrai. Il a raison. Il n’est pas nécessaire de cacher la vérité pour toujours, tout le monde sait bien que c’est impossible, mais de rebondir avant qu’elle n’éclate, de la cacher assez longtemps jusqu’à ce qu’elle n’ait plus d’objet. Aussi, ne pas se perdre en polémiques auxquelles personne ne croit. Le capitalisme ne croit pas plus aux pesticides qu’à l’énergie nucléaire qu’à l’intelligence artificielle. Bien sûr on trouve des idiots utiles qui y croient, parce qu’ils pensent être plus intelligents que le système, ils pensent s’être trouvé une place au chaud sans se compromettre, dont l’archétype est le lanceur d’alerte qui fait un coup d’éclat à 60 ans, après avoir fait carrière, car il découvre soudainement que le nucléaire ou les armes chimiques, dont il a fait son beurre, en fait c’est pas bien. Ou comme Steve Jobs qui ne laissait pas ses enfants toucher à l’ipad, car il avait compris que ce qu’il y avait dedans, était trop sale pour ses mômes. Mais lui-même se croyait futé, plus malin que les autres, et il l’était. Et bien sûr nous sommes tous un peu comme ça, dans des mesures variables, et parfois subtiles à évaluer. Donc ne pas se perdre en polémiques, mais agir tant qu’on a des forces, aussi droit au but qu’on en est capables. Prendre une longueur d’avance, faire ce que l’on croit, et plus difficilement, « croire ce que l’on sait », comme dit Hervé Kempf. Qu’on gagne ou qu’on perde, c’est comme aimer: Personne n’a jamais regretté de l’avoir fait. Donc on ne perd jamais. Et dans ce combat, la connaissance technique, la science, celui qui les pratique sait qu’elles sont ses alliées. Je me moque du lanceur d’alerte de 60 ans, mais parfois c’est aussi le temps qu’il faut pour comprendre, d’une manière qui n’aurait pas été possible autrement. Donc je dirais, à long-terme, les idiots utiles, (que nous sommes tous un peu), ceux qui y croient, sont aussi nos alliés. Ils finissent toujours pas comprendre quelque chose. Car ils travaillent. Ceux qui me font peur, ce sont les gérants des flux, les « smooth operators », ceux qui vendent au bon moment, et qui initient ce « bon moment » par le terrorisme si besoin. Car dans son aboutissement, le capitalisme a besoin du terrorisme. Il a besoin du chaos, et de réduire en esclavage ceux qui lui résistent. Beaucoup se cachent derrière leur brillance intellectuelle pour même l’écrire ouvertement. Une technique qui ne serait pas terroriste, qui serait résistante au terrorisme, insoluble, voilà mon rêve… peut-être possible, qui sait?
    Bises à Frédéric, à Fabrice, à Jaygee, à tous et toutes.

    1. Bonjour Frédéric, je ne sais pas répondre à ta question, mais je te propose cette citation de Simone Weil, dans son dernier essai « l’enracinement, prélude à une déclaration des devoirs envers l’être humain » écrit en 1943 juste avant sa mort :
      (elle est en train d’analyser le travail du mouvement français à Londres pour mener la guerre de résistance, et mentionne les techniciens. )
      « D’une manière tout à fait générale, en toute espèce de domaine, il est inévitable que le mal domine partout où la technique se trouve, soit entièrement, soit presque entièrement souveraine.
      Les techniciens tendent toujours a se rendre souverains, parce qu’ils sentent qu’ils connaissent leur affaire ; et c’est tout à fait légitime de leur part. La responsabilité du mal, qui, lorsqu’ils y parviennent en est l’effet inévitable, incombe exclusivement à ceux qui les ont laissé faire. Quand on les laisse faire, c’est toujours et uniquement faute d’avoir toujours présente dans l’esprit la conception claire, et tout à fait précise, des fins particulières auxquelles telle, telle et telle technique doit être subordonnée. »
      Je suis sûre qu’elle a raison de poser le problème de la technique en ces termes, mais çà complique peut-être encore ta question. amitié

      1. Elle a raison Simone Weil mais il faut la lire entièrement, et pas trop vite! Elle ne dit pas, la technique c’est le mal. Elle sait qu’il y a une technique à tout, même à l’écriture, et que la technique c’est le travail que l’on fait par amour des choses bien faites, le contraire de la superficialité, de l’impatience ou de l’indifférence. La technique est comme l’intelligence, tellement « naïve » et tellement « honnête » qu’elle est transparente au mal, sans protection, prête à se livrer entièrement, au plus puissant (et au plus mauvais) comme une esclave. Sur un ton un peu mystique, que peut-être Simone Weil n’aurait pas désapprouvé (je ne sais pas…) je dirais, seul le cœur peut protéger la technique (et l’intelligence) du mal. Mais c’est un peu rapide.

        En tout cas, là ou il faut faire attention, c’est que ce n’est pas toujours possible de « subordonner la technique à la conception claire et tout à fait précise des fins particulières ». Ce n’est pas ce qui aide à faire du bon pain, ou (j’imagine) du bon vin, et d’ailleurs c’est en contradiction avec l’idée de la non-violence, qui est le non assujettissement des moyens à la fin. L’assujettissement complet des moyens aux fins, c’est une définition de la violence, et aussi de la « technique », au sens ou Simone Weil l’entend! Mais si l’on prend un autre sens, celui du savoir-faire technique, l’architecture paysanne traditionnelle c’est comme le bon pain, ou le bon vin, c’est très technique, beaucoup plus en tout cas que l’architecture commerciale « globale » et dominante, qui n’est qu’un assemblages hétéroclite de récits autonomes et mal ficelés, et les constructions de plus en plus bancales et de plus en plus éphémères qui en résultent racontent, malgré elles, l’histoire de la manière dont les différents intervenants sont parvenus à s’ignorer les uns les autres, du concours d’idées à la fin du chantier… Au fond, « assujettir » la technique c’est un rêve puritain, un rêve qui retombe dans son propre cauchemar « technique », qui ne fait que repousser, ou renommer, ou se cacher, son problème. Donc, plutôt « qu’assujettir » la technique, plutôt la ré-humaniser, la re-conquerir, se la réapproprier. Je ne suis pas jardinier, mais je suis sûr que Frédéric Wolff dans son jardin sait qu’il faut porter une grande attention aux détails, au moment opportun, à l’heure, au temps et aux saisons, et que le bon jardinage dépend beaucoup moins de l’assujettissement à « des buts clairs », que d’un patient, amoureux, apprentissage de la technique.

        Cultiver sans chimie, c’est beaucoup plus technique que d’appliquer un produit.

        L’amour des choses bien faites. que les grecs appelaient « storge », peut être un antidote à une technique devenue la froide caricature d’elle-même, le fantôme de ce qu’elle était. Surtout si l’on réalise que les 4 formes d’amour (eros, storge, philia, agape) ne sont jamais séparées.

  4. Merci Frédéric pour ce résumé bien vu de la situation.
    J’ai discuté dernièrement avec Arnaud Daguin, ancien chef cuisinier, qui intervient sur France Inter. Il est intervenu en conférence sur son idée de l’échelle des Riches Terres, à la suite de l’assemblée générale du Civam agrobio .Je pense que les gens qui l’avaient invité n’avaient pas tout compris de sa pensée.
    Il est en train de mener des expériences avec la grande distribution , la restauration collective et des agriculteurs, pour créer un label qui tiendrait compte de la restauration/protection du sol.
    L’idée semble bonne, sauf qu’au détour de son exposé, on comprend qu’il travaille avec des agriculteurs conventionnels, qui peuvent se permettent aussi d’épandre du glyphosate ,avant de semer sans labour.Un label qui se voudrait écolo sans l’être, en somme, de quoi bien semer la confusion dans l’esprit des consommateurs.
    Les produits porteraient une étiquette  » Je suis une aubergine qui est produite dans un sol restauré, je participe à la biodiversité, etc. »
    Des voix se sont élevées ce soir là parmi les agriculteurs, tous en bio, mais pas tant que cela, sur sa collaboration avec ces grosses entreprises capitalistes .Il nous a répondu qu’il fallait prendre l’argent là où il se trouvait, et que l’agriculture bio ne pourrait nourrir tout le monde.
    Lors du buffet bio qui a suivi, je lui ai dit que son idée ne me plaisait pas du tout, que ces entreprises n’étaient pas des enfants de chœur, que leurs visées étaient de se servir de lui pour trouver une fois de plus un chemin vers plus de profit, sur le dos des agriculteurs….Et il m’a répondu : « Mais dans quel monde vis-tu ? »
    Je n’ai su que lui répondre.
    En tout cas, je ne vis pas au contact des requins, et j’en suis bien aise.
    Il n’a pas voulu signer ni supporter le mouvement des coquelicots, tout cela est bien loin de lui, nous sommes des rigolos, loin des réalités de l’agriculture.
    Voilà Frédéric, un de plus à classer dans une nouvelle rubrique ? Les escrocs du bio ?

  5. La 5 g ce sont des ondes pulsées, donc celles qui vous brûlent ,et qui sont le danger dans tout Systeme communicatif à distance,et donc vont d’abord détruire tout les petits organismes vivants et insectes et oiseaux et puis les plus grands dont nous sommes, les cantons de Genève et Vaud ont refusé, la Belgique aussi, une campagne mondiale contre ce écocides,qui va brûler tout le Vivant est en cours . Car il faut une antenne par personne,pour recevoir 5 G avec tout les satellites qui font d’antennes, et comme le Linky et gazpar en sont , la 5 G met tout le Vivant en peril .

  6. Voilà ce qui dit le Schilo qui veut dire Celui contre lequel on ne peut rien et dont la Parole et les Jugements sont la Parole de DIEU:


    Le climat au soir du monde

    (26) En dehors de ces choses, il faut savoir que les déserts ne se développent pas aujourd’hui à cause d’un quelconque changement climatique naturel ; car, le climat de la Terre, désormais stabilisée sur son orbite, ne change pas. L’accroissement des déserts est essentiellement dû au surnombre d’hommes et à leurs activités. En effet, au terme de ces siècles du malheur, nous voyons la température de l’atmosphère s’accroître, non par effet de serre mais parce que la mince couche d’air est chauffée en permanence et toujours plus par les nombreux incendies de forêt, par l’intense chaleur des villes de plus en plus monstrueuses, par le nombre insoutenable d’êtres humains et de bêtes d’élevage, par l’industrie, par les énormes surfaces bitumées, et par les innombrables véhicules et autres engins qui parcourent la terre, les mers et le ciel. Outre leur grand réchauffement et leur pollution, les masses d’air sont alors stagnantes ou turbulentes, en ayant pour conséquences de graves perturbations atmosphériques qui provoquent des inondations dévastatrices ici et des sécheresses catastrophiques là, car tout le climat est déséquilibré.

    (27) Le climat tempéré de notre planète est dû à la chaleur interne produite par le noyau, qui se fait sentir depuis le fond de la mer jusque dans les airs, et à la température solaire qui est idéale sur l’orbite où nous nous trouvons. L’équilibre climatique qui en résulte ne doit point être perturbé par l’homme, sinon il faut s’attendre rapidement à la fin de tout ce qui vit.

    (28) Aujourd’hui cependant, chacun peut constater que la très fine couche atmosphérique ne peut plus s’épurer convenablement. Il faut que cela se termine, car l’air se pollue tous les jours davantage, et la température s’élève, comme le montre à l’évidence la fonte des glaciers. Sachez aussi à ce sujet, et contrairement à ce qu’il se dit, que la fonte des glaces due au réchauffement sensible de l’air ne peut élever le niveau de la mer d’aucune manière. Un enfant comprend que si une augmentation de la température atmosphérique fait fondre la glace, elle fait aussi évaporer l’eau en conséquence, en laissant inchangé le niveau de la mer… Seule l’épaisseur de l’atmosphère s’accroît dans cette affaire, et change le climat en conséquence.

    (29) Mais en raison de la surpopulation qui va croissante, de l’industrie qui ne cesse de se développer, de l’augmentation continuelle des machines utilisant la combustion, des villes qui s’étendent à l’infini, de la déforestation qui se généralise, et de tout ce qui résulte de l’abandon des valeurs essentielles de l’existence montrées par la loi, les conditions de vie à l’origine du monde régressent quotidiennement. Si donc rien n’interrompait leur destruction, le monde s’approcherait du moment où plus aucun être ne pourrait subsister. Pensez que si seulement les insectes ou certains d’entre eux disparaissaient du monde, le monde entier disparaîtrait avec eux.

    (30) Chacun sait qu’il suffit de peu pour déséquilibrer un tout et y mettre un terme. C’est pourquoi la détérioration climatique que l’on constate au soir du monde est une infamie quasi volontaire commise par les gouvernants. Or, plus rien ne peut arrêter l’amplification d’une telle calamité, si ce n’est la fin de ceux qui se donnent des pouvoirs sans anticiper leurs responsabilités.

    https://www.lelivredevie.com

  7. Ami lecteur,
    Ce roman d’anticipation n’est pas destiné à des esprits frileux qui voudraient mettre en doute l’impact de l’homme sur la Nature et penseraient ainsi, avec cette histoire, avoir matière à polémique.
    Non, en ce début de XXIème siècle, en cinquante années à peine, plus de 40 % des insectes et 60 % des espèces animales ont déjà disparu du fait seul de l’expansion folle et anarchique de l’humain. Le premier milliard d’humains est apparu en 1820, nous sommes, 200 ans après, à plus de 7,5 milliards… 2. Forêts, landes, friches, sols, sous-sols, roches, montagnes, étangs, rivières, lacs de sels, grottes cristallines, mangroves et récifs, îles, plages, permafrost et déserts, tout est exploitable, donc tout est exploité.
    2 A l’apparition de l’homme conscient, il y a près de 25 000 ans, la population mondiale est estimée à moins d’1 million d’habitants ; sous l’empire romain, ce sont entre 50 et 100 millions d’habitants qui peuplent la planète Terre. Le premier milliard arrive en 1820, le second en 1925, le troisième en 1960, le quatrième en 1975, le cinquième en 1987, le sixième en 1999, le septième en 2011.
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    Les alluvions drainés, les rivières fouillées et calibrées, les deltas surexploités qui s’enfoncent, les pesticides, les engrais, les nitrates, les phosphates, le DDT, le glyphosate, les colles, les PCB ; les plastiques, les tortues asphyxiées, les oiseaux étouffés dans les pétroles visqueux ou par des sacs assassins ; les éléphants, les rhinocéros, les tigres blancs, les léopards, les oiseaux rares, les singes et les panthères, tout est négociable, donc tout est négocié, en totalité ou en partie, à la découpe.
    Le sable, la pierre, le marbre, les herbes, le bois, le pétrole et le gaz, le guano, le nickel, l’or et le manganèse, le diamant, le charbon, les pistils des fleurs, les racines des plantes, les bourgeons des arbustes, la sève sous les écorces et les écorces elles-mêmes ; l’hydrogène, le lithium, le plomb et le bismuth, l’uranium……, la liste n’en finit pas, puisque tout a un prix.
    Comme le réchauffement climatique dont la lutte est estimée par la Banque Mondiale, très experte en matière scientifique, à 89 000 000 000 de dollars, (89 mille milliards de $), soit 16 milliards par jour jusqu’en 2030 !
    Quelle aubaine pour relancer une machine à bout de souffle, une croissance moribonde, une production vers d’autres segments par d’autres prospects, qui accroîtraient quels déséquilibres encore plus, videraient la terre de quelles matières premières encore, asphyxieraient quelles mers et quels océans ? La technique et son corollaire économique, s’abattraient sur
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    quoi : les terres rares, les sels infinitésimaux, les nanoparticules, notre ADN, notre moelle osseuse, les cultures de nos gênes ? Serons-nous alors remplacés par des robots, des avatars, des hologrammes ?
    Pourquoi marteler et marteler encore que le diesel est nocif et mortel, alors que l’on nous expliquait il y a peu, qu’il était moins nocif et moins polluant, rejetant moins de particules et de CO2 que l’essence et que le système Pantone3 pourrait s’y intégrer en abaissant encore les pollutions. Sans doute pas pour notre santé, dont les industriels se moquent comme d’une guigne lorsque l’on sait, toujours après-coup, quelles saletés ils ont insérées
    3 Le système PMC Pantone ou Gillier Pantone est un procédé d’injection non conventionnelle du carburant dans des moteurs à combustion interne.
    Ce système n’a jamais été proposé sur des moteurs neufs. Il est proposé en rétrofitage sur des moteurs initialement à injection conventionnelle. Sa mise en place est assez simple et ne nécessite pas de connaissances et compétences poussées. Toutefois, il est difficile avec les systèmes d’injection électronique d’installer cette technologie.
    Le dispositif pour le système PMC Pantone consiste à vaporiser un mélange d’eau et de carburant en exploitant un système de pulvérisation (cette étape se déroule dans ce qu’on appelle un « bulleur »). Le mélange est ensuite réchauffé en exploitant les gaz d’échappement chauds (cette étape se déroule dans ce qui est nommé un « réacteur endothermique »). Les vapeurs générées sont ensuite mélangées à de l’air neuf avant d’être introduites dans le cylindre où la combustion du carburant s’effectue comme dans un moteur à combustion interne « classique ».
    Le dispositif pour le système Gillier Pantone, principalement adapté pour les moteurs Diesel, consiste à générer de la vapeur d’eau. Cette vapeur est ensuite comprimée et chauffée dans le « réacteur endothermique ». Le gaz obtenu ainsi modifié est directement aspiré avec l’air neuf de l’admission du moteur. L’injection en carburant, elle, reste conventionnelle
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    dans les aliments, dans les “process“ de fabrication, pour gagner quelques centimes, qui leur font des vies de millionnaires ?
    Pour nos voitures indispensables, à nous les travailleurs du quotidien, artisans, agriculteurs, commerçants, infirmières, excepté pour les urbains de plus en plus nombreux, cajolés par les transports collectifs, les projets d’habitat collectifs, les entreprises collectives et participatives, pendant que les campagnes s’appauvrissent et se paupérisent, où personne ne veut investir pour le peu de monde que cela concerne… Egalité, disent-ils.
    Les pots catalytiques, alliant céramique et métaux rares et précieux, nous ont été vendus pour continuer le travail d’intoxication : les gaz brûlés sortent à plus haute température, augmentant ainsi la pollution…, qu’à cela ne tienne, les industriels aidés par les chercheurs, ont mis au point des systèmes de refroidissement à base d’urine et d’eau déminéralisée…. C’est toujours quelques billets en plus.
    Non, ne soyons pas dupes, mais voyons derrière toute cette pseudo bonne conscience, une nouvelle étude de marché à terme, de l’ordre de 89 000 000 000 de dollars, qui fait frotter les mains de ceux qui espèrent…
    …de nouveaux procédés, de nouveaux investissements, des productions virtuelles, utilisant ce qui n’a pas encore été pompé, aspiré, exploité, fragmenté, craqué, pressuré, manipulé, … ?
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    Et que dire du terrible mythe de l’électrique “propre“ ? Pour la version nucléaire, c’est oublier un peu vite les essais, les populations des déserts, des atolls et des îles, les déchets et les accidents, les coûts faramineux des démantèlements et des stockages, la décontamination pendant des millénaires, les risques sanitaires et environnementaux sur l’air et sur l’eau de surface, dans les nappes et les avens, les risques plus graves encore de masse critique, les irradiés eux-mêmes, les liquidateurs,… Propre, disent-ils, sans rire !!
    Pour la version panneaux solaires, silicium, bore, aluminium et autres, sont autant de destructions à venir, de terres volées, de peuples spoliés et floués, de guerres entre pays, d’attentats économiques, de vainqueurs conquérants et de vaincus miséreux, sans oublier les batteries qui restent et resteront à recycler avec leur lot de polluants et leurs risques de tous ordres, dont on ne sait déjà que faire…
    EPR, ITER, avalent les milliards publics par dizaines, les citoyens paient par leur travail de nombre et de fourmi, renflouent les caisses des études mal faites, des acquisitions mal finalisées, des politiques mal ficelées, pas pour tout le monde !
    Les entreprises croulent sous des dettes abyssales : 50 milliards pour la SNCF, 50 milliards pour EDF, 50 milliards pour SFR, … que signifient ces chiffres que
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    l’on n’imagine même plus, pour nous tous qui comptons souvent à la fin du mois…
    En 1973, une étude de marché avait permis le relèvement du prix de l’électricité produite afin de rendre l’électricité nucléaire concurrentielle et par la même, offrir la bombe et ses sous-produits, aux paranoïaques marchands d’armes à moindre coût. Le pétrole était en train de disparaître, les réserves étaient minimalistes, le spectre des voitures à l’arrêt avait tellement frappé les esprits, « pas de pétrole, mais des idées », que le tour de passe-passe fut mené rondement.
    45 ans après, c’est le même scénario qui recommence.
    Les paroles recherchées ne sont pas sincères, les paroles sincères ne sont pas recherchées.
    Quelques voix citées dans ce livre s’interposent, vite réduites par le mépris et l’opprobre, comme si la liberté de penser, seule encore qui nous reste vraiment mais pour combien de temps, devait, elle aussi, disparaître.

  8. Excellent article comme bien souvent. Je l’ai diffusé autour de moi pour faire réfléchir. Un grand merci !

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