Dernière douche avant le pic de l’eau

Je crois bien que pas un humain sur mille n’entrevoit l’incroyable problème posé par la dégradation écologique des eaux de la planète. Et je ne suis pas certain d’être celui-là, malgré le temps que je passe à m’informer sérieusement sur le sujet. Voici qu’on parle désormais de peak water, de pic de l’eau. Au sens où l’on parle depuis quelques années de peak oil, ce fameux pic de Hubbert qui marquera – a peut-être marqué – le point culminant de l’extraction de pétrole sur terre, entraînant fatalement une diminution progressive de sa production.

Je vous conseille vivement sur le sujet un entretien en français avec Peter Gleick, cofondateur et directeur du Pacific Institute, un groupe de réflexion américain (ici). Gleick dit exactement ce que nous devrions tous savoir. Deux exemples parlants. Manquerons-nous un jour d’eau ? Réponse : « C’est déjà le cas, par exemple dans les pays du Moyen-Orient, du pourtour méditerranéen, dans certaines parties de la Chine, en Inde, ou encore aux Etats-Unis, en Californie et dans les grandes plaines du Centre-Ouest, là où nous faisons pousser notre soja et notre maïs. Dans ces régions, beaucoup d’eau est prélevée par l’homme, en quantités trop importantes par rapport au rythme de renouvellement naturel de la ressource. Le niveau des nappes baisse, le stock s’épuise, comme pour le pétrole ».

Et Gleick ajoute : « Dans beaucoup de régions du monde, l’utilisation d’un mètre cube supplémentaire pour l’approvisionnement humain provoque plus de dégâts écologiques que de bénéfices économiques. L’eau n’est pas seulement indispensable à la vie humaine, à son alimentation, à son développement économique… Elle est également le support de la vie de nombreuses espèces animales et végétales.
En s’appropriant les eaux, ou en les polluant, l’homme crée des dommages environnementaux sérieux, voire irréversibles. La moitié des zones humides du globe ont disparu depuis le début du XXe siècle. Ce faisant, non seulement nous détruisons de la biodiversité, mais nous compromettons la capacité des écosystèmes à nous rendre des services écologiques indispensables : fourniture d’eau douce, filtration des pollutions, fourniture d’alimentation par la pêche… »
.

Même si les chiffres sont à ce niveau de pures abstractions, sachez que l’eau disponible pour les humains, sur terre, est évaluée à 9 000 km3. Je tire ce chiffre d’un livre passionnant que je n’ai fait que commencer. Gilles-Éric Séralini, chercheur renommé, vient de sortir un ouvrage au titre éloquent : Nous pouvons nous dépolluer (Éditions J.Lyon). 9 000 km3, donc, dont nous avons effectivement consommé environ 1 000 km3 par an, et pendant des siècles. Et puis, la folle industrialisation du monde, depuis la fin de la guerre mondiale, a tout bouleversé. Nous en serions à 5 000 km3 par an !

Encore faut-il bien comprendre que la question  se joue région par région. On ne créera pas, à vue humaine, des routes de l’eau unissant le Canada, par exemple, riche en eau, et l’Égypte, qui finira, sauf miracle, dans le désastre hydrique le plus total qui soit. Et j’ajouterai qu’il faut être bien naïf pour penser que l’eau se régénère à chacun de ses cycles. Non, pas du tout. Les polluants dont nous chargeons cette merveille y demeurent d’une façon ou d’une autre. Localement – mais pour combien de temps ? -, telle source décharge ses polluants dans les sols qu’elle traverse. Mais à l’échelle globale, tout reste et se conjugue, toutes les molécules s’unissent avant d’interagir. Des chercheurs canadiens, qui pourraient être français ou mongols, viennent de montrer que les eaux du fleuve Saint-Laurent contiennent des restes significatifs de traitements contre le cholestérol, le cancer, l’hypertension. Cette immensité d’eau douce, rapporte Radio-Canada, est « une pharmacie à ciel ouvert » (ici).

La France est un grand pays imbécile, je ne pense pas être le seul à le savoir. En quelques décennies, nous avons pourri pour un temps immense l’essentiel de nos rivières et, bien que nul n’en parle, de nos nappes phréatiques. La dépollution par exemple de la nappe d’Alsace, plus grand réservoir d’eau douce d’Europe occidentale, est pour l’heure irréalisable. Qui paierait ? Quels moyens utiliserait-on ? Mais qu’attendons-nous au moins pour cesser de polluer nos eaux ? Qu’attendons-nous pour proclamer cette évidence que quiconque y jette un produit toxique, pollluant, dégradant est ÉVIDEMMENT un criminel ? Et qu’il doit être traité comme tel ?

J’ai la grande malchance d’habiter un pays où des idiots peuvent envisager de mettre en taule des gosses de douze ans. Mais où les mêmes laissent mourir sans seulement y penser ce qui nous fait tous vivre. L’eau constitue 90 % du poids d’un nourrisson. Et elle est désormais pleine de centaines de molécules différentes et potentiellement dangereuses. Je l’ai dit, je le répète : on ne compose pas avec un tel système. On l’abat. Ou bien il nous entrainera avec lui au fond, là où l’on se noie.

29 réflexions sur « Dernière douche avant le pic de l’eau »

  1. Et pendant ce temps là, on montre du doigt une femme enceinte qui s’autorise occasionnellement un petit verre de vin ou une p’tite coupe de champagne. A quand les pictogrammes d’avertissement sur les robinets ?

  2. Le Rhône, pollué du Léman à son delta, interdit de pêche, mais qu’en est-il des nappes phréatiques qu’il alimente?

    Et le problème était connu depuis 20 ans quand il nous est devenu visible…

  3. Que les plus « grands » Pays fouteurs de …problèmes soient les meilleurs dispenseurs de conseils m’énervera toujours!.Pourquoi ne pas provoquer un changement climatique avec hausse des températures en y associant une déforestation à outrance, afin de provoquer un transfert des masses d’eaux à moindre coût?. Surtout ne pas mettre d’eau, soi-disant potable, dans son vin, il risque de devenir pire qu’une mauvaise « piquette », (l’abus de produits chimiques est très nocif pour la santé),comme dirait Nelson (ça c’est pour Bénédicte).

  4. ça fait des années qu’on nous dit que les nappes phréatiques sont au plus bas. Pendant ce temps, en plein été on voit des champs de maïs arrosés en pleine chaleur… Cherchez l’erreur !

  5. La France est un grand pays d’imbéciles , et c’est vrai que si on en détrônait quelques uns, on perdrait certainement moins d’énergie dans la lutte .
    @ Stan, tu dis ça à cause des buveurs d’eau anonymes ?

  6. Et aussi:
    « Les médicaments pas chers empoisonnent les eaux en Inde »

    MONDIALISATION | A Pantecheru, on produit des génériques pour l’Afrique et l’Asie. Mais sur place, on ne soigne pas les effluents pollués à haute dose.
    OLIVIER BOT | 29.01.2009 | 00:00 La Tribune de Genève

    «Il y a dans ces eaux de quoi traiter chaque jour 90 000 personnes avec un puissant antibiotique.» Joakim Larsson, un scientifique suédois et son équipe, ont fait sensation en novembre, lors d’un important colloque aux Etats-Unis. Ses recherches menées en Inde – 4e producteur de médicaments avec 8% du marché mondial et 22% de celui des génériques – ont montré que les hôpitaux et les particuliers ne sont pas partout les principaux vecteurs de pollution médicamenteuse des eaux.  

    Dans les faubourgs d’Hyderabad, une métropole de plus de six millions d’habitants, au sud de l’Inde, a grandi un des principaux centres mondiaux de fabrication de médicaments génériques. C’est à Patancheru que sont fabriqués les génériques à destination de l’Asie, de l’Afrique, mais aussi du Brésil ou de Turquie. A la sortie de l’usine de traitement des eaux de ce complexe biotechnologique fort de 90 usines, le chercheur suédois est allé tremper ses éprouvettes pour analyser l’eau traitée avant d’être rejetée dans la nature.

    «Des concentrations inédites d’antibiotiques»

    Dans une «soupe» riche de 21 principes actifs pharmaceutiques, il a trouvé «des concentrations inédites de l’antibiotique Cirpofloxacin, un million de fois plus élevées que celles retrouvées dans les effluents des usines pharmaceutiques en Europe». Ce cocktail de médicaments se retrouve dans l’eau que les populations tirent de leurs puits pour la boire, dans les rivières où ils pêchent, dans les trous où s’abreuvent leurs troupeaux.

    Joakim Larsson a révélé il y a quelques semaines que l’antibiotique mais aussi l’antihistaminique Cetirizine sont présents à haute dose dans les puits de six villages testés. «Nous n’avons pas accès à d’autres sources d’eau, alors nous buvons», témoigne Mme Durgamma, une mère de quatre enfants qui habite en aval de la station de traitement des effluents.

    Avec quelles conséquences pour la santé humaine? Joakim Larsson, dont le programme de recherche sur ce thème court jusqu’en 2013, est prudent.

    Il est établi que ces pollutions «sont hautement toxiques pour la vie aquatique et particulièrement pour les micro-organismes comme les bactéries», explique-t-il.

    Elles ont déjà entraîné une féminisation des populations de poissons, voire des changements de sexe des populations piscicoles. Mais ce qui le préoccupe, ce sont «les risques d’une augmentation de la résistance aux antibiotiques». La santé humaine serait alors affectée.

    Situation très critique et pas d’amélioration

    Selon le Bureau central de contrôle des pollutions en Inde, Patancheru fait partie des 22 sites dont la situation est jugée très critique. L’organisation écologiste Greenpeace y a mené des actions avec des groupes locaux depuis 2005. «Il y a eu quelques mesures prises
    depuis pour fournir une eau de meilleure qualité aux villageois et informer la population», relève ­Sanjeev, de Greenpeace Inde. Mais, «les eaux qui sortent de la station de traitement sont toujours contaminées». Joakim Larsson estime également qu’«aucun progrès significatif n’a été enregistré dans la manière dont on s’occupe de ces pollutions là-bas».

    J’avais mis ce sinistre état des lieux de côté ( dans le genre avalanche de bad news, ces derniers jours c’était pas mal!), et voilà que tu abordes le sujet.
    Mais qui se permet de faire çA et pourquoi aucune loi, ni réglement ne viennent-ils contraindre les acteurs de cette saloperie à plus de respect?! STOP!

  7. Annexe 34 bis – LA CONTAMINATION DU LOT PAR LE CADMIUM
    Dans ma région, on en parle sur le site du Sénat Pollution par le cadmium de la rivière Lot.

    Pendant un siècle, l’exploitation de minerai de zinc à Viviez (département de l’Aveyron) a entraîné le rejet de cadmium dans la rivière Lot, via son affluent, le Riou mort. Le minerai était apporté sur le site et l’extraction du zinc était accompagnée d’éléments métalliques comme le cadmium, le cuivre et le plomb. Ces métaux se sont accumulés dans les boues déversées dans la rivière ou dans les « crassiers », c’est-à-dire les dépôts de résidus en surface. La production de 3,4 millions de tonnes de zinc a ainsi conduit à la production de dix mille tonnes de cadmium.

    L’entraînement de cadmium par lessivage par les pluies s’est ajouté aux masses stockées dans le lit du Lot estimées à 200 tonnes, dont les trois quarts ont été piégés dans les sédiments. L’apport de cadmium est caractérisé par un flux de 4,8 tonnes sous forme dissoute et 1,5 tonne sous forme particulaire. Cependant, 97 % de la charge dissoute passe sous forme particulaire.

    L’ensemble a donc généré une importante pollution de la rivière jusqu’à l’estuaire et entraîné plusieurs risques, liés à l’ingestion d’eau pendant les activités de loisirs, à la contamination des produits maraîchers arrosés avec l’eau du Lot, à la contamination des poissons et des coquillages dans les parcs ostréicoles de la Gironde (les concentrations de cadmium atteignant jusqu’à 100 milligrammes par matière sèche soit cinquante fois plus que celles mesurées dans les parcs en sortie de l’estuaire).

    Les travaux de lutte contre la pollution, démarrés en 1970, se sont accélérés au milieu des années 80 après une importante pollution accidentelle entraînant la mort de plusieurs tonnes de poissons. Trois types de mesures ont été adoptés :

    – Isolement des zones contaminées en surface par une couche d’argile.

    – Pompage des eaux polluées de la nappe phréatique.

    – Traitement des eaux pompées et stockage des boues chargées en métaux sur des sites appropriés.

    Le flux de cadmium a ainsi été abaissé de 70 kilos par jour à 5 kilos par jour.

  8. Je vous trouve de plus en plus sympathique M.Nicolino, puisque vous abordez LE problème du XXIème siècle, à savoir l’accès à l’eau douce potable pour certaines populations.

    « Le Monde » avait même prédit il y a 10 ans déjà que le prochain conflit mondial aurait pour origine l’eau douce.

    Quand on sait que l’eau douce représente un dé à coudre par rapport à un seau dans lquel on stockerait toute l’eau (salée) des océans, on a de quoi être inquiets.

    A propos eau douce, quand est-ce que l’on va interdire le « Street Fishing » qui consiste à pêcher, plus exactement à mutiler les poissons des fleuves des grandes villes, puisqu’ils ne sont pas consommables à cause de la pollution des villes,et que certains pêcheurs barbares s’amusent à rejetter à l’eau après leur avoir mutilé la gueule, les condamnant souvent à une mort cruelle, puisqu’ils ne peuvent plus se nourrir ?

    Les « Gueules Cassées » de la Grande Guerre, elles avaient au moins l’aide de compatriotes compatissants, les poissons n’ont pas cet avantage.

  9. A Bénédicte.Oui..cela peut être..mais aussi nappe phréatique..circuit automobile et pilote de course..Nelson Piquet, Brésilien, s’est écrit aussi Piket sur son initiative. C’est pas méchant, juste un jeu de mots à la stan!.

  10. En Bretagne on a détruit 75% des zones humides.
    L’arbre est l’élément fédérateur entre les sols l’air et l’eau.
    Quand l’arbre n’est plus là les éléments vont se détruire.
    L’air va déssècher les sols, l’eau va éroder.
    Les racines des arbres vont éclater la roche et permettre à l’eau de s’infiltré.
    Les arbre vont peigner le vent, donné de l’ombre.
    Les feuilles des arbres apportent de l’humus.
    Le problème de l’eau c’est d’abord les sols.
    Je m’interesse depuis quelques temps au bassin versant de la haute Rance.
    Les cochonniers rachètent tout.
    Sytématiquement derrrière c’est l’abattage, et le drainage.
    Les sols se degradent très vite.
    Plus de matière organique par contre des métaux lourds désindectants, résidus médicamenteux.
    La police de l’eau est dépassée.
    Un kilo de matière organique séche retient jusqu’à vingt litres d’eau.
    L’eau ne s’infiltre plus et ruisselle.
    Avec la flambée des céréales ils sont allés flinguer tous les bas-fonds au round up.
    Personne ne bouge.
    Les élus sont compromis avec les intensifs.
    Il faut boycoter les viandes des élevages intensifs.
    Pour revenir à l’eau il y a aussi tout ce que nous fabriquons.
    il faut de l’eau dans tous les process.
    Le lait , la viande, les voitures, toutes les industries.
    Je vais vous retrouver les chiffres exacts.

  11. En Bretagne (côte d’armor) j’ai habité pas loin d’une petite porcherie qui consommait quand même une tonne d’eau par jour. Les exploitants m’ont expliqué que leurs porcelets ètaient règulièrement malades et que les causes selon les experts en étaient la qualité de l’eau qu’on leur servait (pollution sans doute inhérente à ce genre d’élevage)de ce fait ces exploitants ont fait forer un puits artésien en tout cas un puits foré dans une nappe sous pression qui peut atteindre 100 mètres par ici. Voilà à partir de ce jour ou les porcs ont reçu leur eau naturelle et d’une puretè irréprochable leur santé n’a plus posè de problèmes.Nous à côté nous avons continué à boire l’eau du robinet hyperjavellisée, nitratée …. ou acheté l’eau en bouteilles plastiques…..

  12. A Jean-Yves : j’apprécie beaucoup non seulement le fond de ton texte mais aussi sa forme, à la fois sobre et énergique.

  13. Merci bruno.
    Par moment j’ai envie de lâcher le manche, et puis on se dit qu’il ne faut pas lâcher.
    Alors on établit des stratégies.
    C’est sur l’aspect santé que les choses peuvent basculées.
    Sur le plan environnemental les lois sont faites pour être contournées.
    De mettre par terre l’élevage industriel ce serait un pas énorme dans nos façons de vivre et de consommer.
    Ce n’est pas l’argent qui tient tout c’est la bouffe.
    Ne plus consommer des produits carnés qui utilisent les terres des pauvres, qui provoquent la déforestation, qui sont à la base de risques sanitaires majeurs.
    Dans les revues agricoles on voit fleurir dans beaucoup d’articles le terme « biosécurité ».
    Pour les pollutions produites pour la fabrication des antibiotiques, plus de la moitié est destinée aux élevages industriels.
    Le chiffre doit être de 52 à55% de consommation vétérinaire sur 2500 tonnes en France.(1300t sans compter les trafics)
    Un petit calcul rapide niveau primaire.
    70% de ces antibiotiques vétérinaires sont destinés aux élevages porcins.(900 tonnes).
    Plus de la moitié de la production se fait en Bretagne(500t) rien que pour les porcs.
    Il faut rajouter les poulets et les vaches.
    Nous avons les mêmes proportions pour les biocides, probiotiques, prostaglandines(hormones)métaux lourds, vaccins ect.
    Pour notre alimentation tout se joue sur le foncier.
    Pas moyen d’installer des bios même sur les bassins versants alimentation en eau potable.
    Les plus gros rachètent tout.
    Les fonds de pension sont déja dedans.
    Avec des circuits courts ce sera plus difficiles pour eux.
    Les grands groupes rachètent les forêts.

  14. Oui, Jean-Yves, je crois que tu as bien raison quant à la santé. Que l’élevage s’effectue dans des conditions concentrationnaires, que les espèces diverses et variées disparaissent à la vitesse V, que les peuples plus ou moins lointains crèvent de faim à cause des biocarburants ou de la sécheresse, que la banquise fonde, etc. l’Occidental moyen s’en contrefout mais.. s’il craint pour sa santé, il y a plus de chances qu’il se remue ! En tout cas, ne lâche surtout pas !

  15. J’ai essayé sur ce forum de parler d’un circonvirus PCV2 sur le porc.
    80% des porcs sont porteurs saints.
    On appelle cette maladie la MAP ou maladie d’amaigrissement du porcelet.
    C’est une maladie immunitaire.
    Pour évitez la contamination, ils en sont arrivés à multiplier le premier étage de leurs reproducteurs dans des bâtiments à air filtré, silos à air filtré, camion de transport vers les élevages à air filtré.
    Les petits naissent par césarienne et sont adoptés par des truies nourrisières.
    Les bâtiments à saint sulpice des landes 44 sont d’un niveau 13 sur une échelle de 14 du point de vue aspetie niveau p3.

    Les services d’hémathologie n’ont pas cette protection.

    Le plus gros problème c’est que cette maladie représente un risque majeur de mutation du h5n1

    Ce H5N1 se développe dans les élevages chinois.
    Les fientes sservent à la nourriture des piscicultures.
    Les cas d’infection en europe sont du à l’importation de poussins chinois.

  16. Jean-Yves, ce n’est pas parce que les porcs vivent dans de telles conditions qu’il faut les canoniser (« saints » au lieu de « sains »). Ne le prends pas mal, surtout, c’est juste un clin d’oeil au milieu de ces infos dramatiques que tu nous apprends (un grand merci pour ça).

  17. Eh bien, chez moi, depuis peu, il y a des toilettes sèches.Ce n’est pas de tout repos comme de tirer la chasse, mais au moins je n’ai plus l’impression de gaspiller de l’eau buvable.Je me dis que cette eau non-utilisée servira peut-être à la boisson de gens qui en manquent.
    merci Fabrice pour cet article très éclairant.

  18. Juste un chiffre : il faut 50000 litres d’eau pour produire 1 kg de boeuf en élevage intensif !
    Et l’on nous rabache les oreilles avec des conseils d’économie de bout de chandelle (que seuls ceux qui payent leurs charges d’après un compteur personnel veulent bien mettre en pratique !)du style : fermez le robinet lorsque vous vous brossez les dents ou prenez une douche plutôt qu’un bain !… Dans une même logique, éteignez la lumière en sortant d’une pièce, ou ne laissez pas les appareils en veille ! etc etc ! alors que nos villes sont inutilement illuminées la nuit ! Nous sommes dans une phase de « bonne conscience » et malheureusement loin de la phase de « prise de conscience » !

  19. Oui Jean-Yves, j’allais oublier de vous prier, comme Bruno de ne pas « lâcher le manche » .
    Une dépêche de l’AFP du 9-2 sur « les sols français menacés par l’érosion, les pollutions et le bétonnage » (réunion organisée par l’association des journalistes de l’environnement)

  20. L’important c’est d’avoir des projets à côté de l’abîme.
    Je suis passionné des arbres et du bois.
    J’ai un projet de verger conservatoire de cormiers et de grands poiriers.
    je peux eventuellement envoyer des graines de cormiers.
    C’est un arbre dont l’espèce est menacée.
    C’est le bois le plus précieux d’Europe.
    Il servait à faire les caractères d’imprimerie les engrenages de moulin, les rabots varlopes.
    Il peut vivre mille ans.
    Le fruits se mange blets comme la nèfle, c’est bourré de vitamines.(les oiseaux et les renard adorent.)
    C’est un arbre du sud mais les plus gros spécimens sont plus au nord.
    J’ai découvert cette année un spécimen de 25m de haut, huit mètres de bille, 2,70 de circonférence.
    Il a plus de 300 ans.
    Un plan de conservation a été lancé au niveau nationnal.
    Le programme est piloté par les pépinières forestières de Guéménée Penfao.
    Nous avons organisé il y a plusieurs années une journée cormiers.
    Les passionnés sonts venus chercher des plants quelques fois d’assez loin.
    On avait réussi 500 plants qui ont été distribués sur trois sites.
    Que des gens adorables de tous les milieux.

    Notre petit groupe travaille sur un projet sur « l’arbre indispensable ».

    On reprend les quatre fonctions principales de l’arbre.
    L’arbre indispensable sur le plan symbolique, lien entre les générations.
    L’arbre indispensable pour nos productions de matières premières.
    L’arbre indispensable pour les productions alimentaires(pour les hommes, les animaux, les insectes.
    L’arbre indispensable parce ce que élément fédérateur entre l’eau, l’air et le sol.
    sans lui, ces éléments se détruise.

    Le projet est simple.
    Quatre panneaux pour réfléchir sur notre environnement, particulier, ou communal.

  21. Jean-Yves, Je viens de vous relire: « importation de poussins chinois » dites-vous. Comment par avion? bateau? route? c’est quoi ce trafic? Pouvez-vous en dire plus?

  22. Par avion cargo.Oeufs et poussins.
    Pour restituer la globalité.
    La chine et d’autres pays émergents se sont lancés eux aussi dans l’élevage hors sol.
    La chine est passée 300 000 tonnes de poulets à 10 millions de tonnes, 50 millions de porcs à 500 milions en dix ans.
    Avec la sécheresse on alimente d’abord les élevages .
    Il n’y a qu’une petite quantité de chinois Qui mange de la viande.
    L’essentiel repart l’exportation.

    Monter des élevages en Chine c’est rentable pour les multinationnales de génétique aviaire et porcine, et débouchés assurés pour les OGM, utilisation de molucules interdites, les fientes servent nourrirs les piscicultures.
    La génétique aviaire est trés concentrée, une dizaine des grands acteurs dont la France.
    Ces grands groupes ont une quantités de filiailes on ne sait plus qui fait quoi.
    Les oeufs ou poussins chinois innondes l’Afrique, l’Egypte la Russie, Turquie.
    C’est l’élevage industriel qui propage la grippe aviaire.
    Le problème de la Chine c’est qu’elle n’a que 10% de terre cultivables.
    La population vit près des fleuves
    80% vivent à la campagne.
    Le Brésil c’est 70% de terre cultivables et 80 % de la population vit dans les villes.
    Je te redonne ce soir le site ou trouver l’info.

  23. Qui sont les « monsieurs » français? Si j’ai bien compris ces poussins alimentent marchés extra Européens? çà aussi çà me débecte! le pousssin n’est pas mon animal préféré.Qd même! comme a dit Théodore Monod. « Les animaux ne demandent pas qu’on les aime,ils exigent qu’on leur foute la paix ».

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