Ce texte est la suite du précédent, ce qui ne risque pas de vous épater. Je précise : il forme un tout avec l’autre, un tout que j’espère cohérent, mais je vous laisse juges. J’en étais arrivé à ce point désagréable que nous n’éviterons plus des désastres. Les sociétés humaines sont des agrégats, voilà que je recommence à écrire des truismes. Mais le mot agrégat, en la circonstance, me semble juste. Un agrégat est un assemblage d’éléments distincts au départ. Et comme à l’habitude, l’étymologie nous est d’une aide précieuse. Car le latin aggregare signifie réunir un troupeau. Précisons, s’il est utile, que je n’ai rien contre les troupeaux, surtout s’ils sont sauvages.
En tout cas, une société humaine m’apparaît bien comme un troupeau d’êtres réunis autour de quelques repères et valeurs. Chez nous, qui nierait que les idées du passé se sont dissoutes ou sont en passe de disparaître ? La patrie, paix à son âme maudite, est morte. Et l’Empire. Et donc les colonies. Et donc tous les mythes associés, dont cette mission civilisatrice dont tout le monde a parlé pendant un siècle sans jamais la rencontrer. Morte aussi la croyance dans l’existence d’une classe sociale universelle – le prolétariat -, susceptible de mener le monde à une société communiste des égaux. Englouties de même les phraséologies social-démocrates, qui juraient de redistribuer jusqu’au dernier sou et de bâtir des cités fleuries pour tous, sauf les Noirs, les Jaunes et les Arabes.
Les moros du général Franco
Je précise pour ceux qui ne le sauraient pas que l’histoire du mouvement socialiste français, au long du siècle passé, est tissée de mille milliards de liens avec le racisme « bon enfant » à l’encontre des dominés de l’empire français d’avant 1960. En Espagne voisine, l’une des causes évidentes de la défaite de la République en 1939 tient à son refus d’accorder sans conditions l’indépendance à ce qu’on appelait alors le Maroc espagnol, grosso modo le nord du Maroc actuel. L’eût-elle fait que – peut-être -, cette canaille de Franco n’aurait pas pu recruter massivement dans son armée d’assassins des dizaines de milliers de moros, ces redoutables soldats marocains. Mais il aurait fallu admettre que le Maroc était un pays, de même qu’un peuple. Et cela, la gauche socialiste au pouvoir à Madrid ne voulait pas en entendre parler. Même pour abattre le fascisme.
Je me suis éloigné, mais vous avez l’habitude. Parmi les mythologies les plus récentes, je ne vous en citerai que deux. La première est celle des Trente Glorieuses, ces années qui mènent de 1945 à 1975, plus ou moins. La machine économique tourne à plein, la voiture individuelle devient la règle, la télé remplace la radio, les vacances à la mer deviennent populaires. Surtout, les prolos – ouvriers et paysans – qui font tenir l’édifice sont entretenus dans l’espoir que tout ira toujours mieux et que leurs enfants, après être passés par l’école, seront ingénieurs, médecins ou fonctionnaires. La crise des années 70 aura à peine entamé le bel enthousiasme, malgré la plate évidence que tous ne peuvent pas devenir les maîtres du monde et des gros bolides.
Le chômage de masse a malgré tout modifié la donne, et il a bien fallu fabriquer de toute urgence quelques utiles raisons de se lever le matin, fût-ce pour se rendre au supermarché. La plus puissante de toutes a été et demeure la soif sans limites de posséder des objets inutiles et coûteux. Ou au moins de rêver en posséder. Dans le premier cas, on travaille, dur, pour remplir son Caddie le samedi. Dans le second, on s’emmerde, dur, devant la télévision, en attendant les allocs ou le RSA qui permettront, le samedi, d’aller remplir son Caddie. Plus petit, un peu plus frustrant peut-être. Mais de toute façon, la frustration est le moteur, le réacteur nucléaire de notre organisation sociale.
Il n’y a plus d’imaginaire commun
Ces deux derniers habillages du vide ont-ils un avenir ? N’ouvrent-ils pas, déjà, sur la tombe où sont tombés les autres ? Je crois bien établi que plus personne n’espère un sort meilleur, du moins au plan matériel, pour ses enfants. Et il me semble que la pacotille perpétuellement repeinte, mais éternellement la même, est plus proche de son épuisement que de son triomphal futur. Dites-moi donc ce que l’on fera si l’on contracte de force, par force, ce si célèbre « pouvoir d’achat », objet de tous les débats et de toutes les convoitises ? Comment fera-t-on pour changer de téléphone portable tous les trois mois ?
Je n’ai pourtant pas très envie de rire. Toute société a besoin d’un imaginaire social qui cimente ses membres. Or il n’y a plus de désir commun, plus aucun projet qui repousserait aux lisières cet infernal individualisme qui soutient la production et la destruction – c’est désormais synonyme – matérielles comme la corde soutient le pendu. Elles sont nécessaires au capitalisme épuisé, dégénéré, mortifère à quoi l’on est soumis, mais elles sont en train de nous tuer. Aussi sûrement que l’individualisme extrémiste aura défait un à un les liens qui unissaient jadis, hier encore, les appartenants au groupe.
Plus d’imaginaire, plus d’avenir commun seulement désirable, d’un côté. Et de l’autre, l’épuisement des innombrables et incommensurables services gratuits que la nature offre, dans sa prodigalité, à nos folles aventures. Cela ne saurait durer, cela ne durera pas. Mais quant à savoir le détail de ce qui vient, je pense que madame Irma est mieux indiquée que moi. L’inventivité technologique des humains peut très bien nous faire « gagner » quelques années. Au mieux, une poignée de décennies, au cours desquelles la vie ensemble sera toujours plus difficile. Mais nous allons au choc. Aux chocs. À la dislocation de sociétés que nous imaginions éternelles. Que nous continuons, et je ne fais pas exception, à croire solides, quant tout indique qu’elles craquent et menacent d’exploser, nous emportant avec elles.
Un chemin au milieu de la nuit
Alors ? Je sais que je devrais être désespéré, et d’ailleurs, nombre de lecteurs de Planète sans visa verront dans mes propos la confirmation que je suis d’une noirceur anthracite. Eh bien, que chacun croie ce qu’il veut ou ce qu’il peut. Moi, non, je ne suis pas désespéré. Je suis accablé souvent, triste régulièrement, indigné chaque matin. Mais désespéré, non. Je crois tant dans la vie, et je l’aime si furieusement au milieu des pires orages que je parviens encore à imaginer un chemin au milieu de la nuit. Admettons par commodité que j’ai raison, et qu’une incroyable régression, sur tous les plans, nous attend. Admettons. Que devons-nous faire, que pouvons-nous faire ?
D’abord, cela va de soi, résister. Ne jamais reculer sur l’essentiel. Qui implique à mes yeux la défense d’un point de vue humain, universaliste, libertaire, égalitaire et fraternel sur la crise qui vient, celle qui est déjà là. Moi, rien ne me fera dévier, pour une raison bien simple : je n’entends pas vivre dans les catacombes de l’esprit. J’entends rester un homme jusqu’à ma mort, que j’espère lointaine encore. Un tel postulat commande bien des paroles et même des actes. Il signifie la fin des frontières géographiques, mentales, financières. Il signifie la proclamation du monde. Nous sommes un monde. Nous sommes une terre et une seule.
Au-delà, quoi ? Au-delà, je pense qu’il faut utiliser au mieux le temps qui reste. En créant un réseau sans tête, planétaire, immense autant que solide, efficace, pragmatique, fondé sur la solidarité inconditionnelle de tous ses membres, qui pourraient et devraient se compter par millions. Un réseau, et pour quoi faire ? Mais pour conserver, consolider, souder à l’argon notre fabuleuse richesse collective. Il existe des banques de semences, destinées à garder au froid une partie de la diversité végétale du monde. Et de sperme. Et d’argent, mille fois hélas. Ce que j’entrevois serait comme un trésor commun où resteraient disponibles, pour demain et plus tard, nos savoirs. Savoir dire, savoir écrire, savoir faire, savoir comprendre, savoir entendre, savoir partager, savoir compatir, savoir protéger, savoir aimer, savoir mourir en ultime ressort.
Vers une « cité des ophiures » ?
Je crois que nous devons donc relier nos métiers et connaissances, nos arts et nos lettres, nos si nombreuses compétences au service de la vie future, au-delà des terribles secousses qui approchent. Vous me parlerez peut-être des Amap ou des Transition Towns, de l’habitat bioclimatique et des coopératives ouvrières dans le genre des Scop, des producteurs bio et des groupes de solidarité mondiale, comme par exemple la Cimade. Et je vous répondrai : mais bien sûr ! Évidemment ! Encore heureux ! Nous ne partons pas de rien. Si nous nous lançons dans cette aventure terrestre, avec des groupes du monde entier bien entendu – à moi Maude Barlow, Vandana Shiva, Lori Wallach, Martin Khor, Agnès Bertrand, Silvia Pérez-Vitoria, Jerry Mander, Anuradha Mittal, à nous ! -, il faudra bien un substrat.
L’image qui s’impose à moi est celle d’une « cité des ophiures », ces animaux qui font penser, à l’œil en tout cas, à des étoiles de mer. Des chercheurs néo-zélandais et australiens ont découvert une colonie installée sur le pic d’un mont sous-marin. Comme elle est constituée de dizaines de milliers d’ophiures, elle est bien plus haute que le plus haut de nos dérisoires immeubles terrestres. Ces animaux vivent réellement, concrètement bras dessus bras dessous, au beau milieu d’un courant tourbillonnant qui pourrait sembler une menace mortelle. Or tout au contraire. Ce courant empêche les prédateurs de pénétrer la maison commune – le mot grec oïkos, la maison, a fini par donner, complété par logos, le mot écologie – et convoie d’importants chargements de nourriture dont les ophiures s’emparent en levant les bras. Car ils ont des bras. Comme nous.
Je reconnais que la métaphore a des limites, mais elle me plaît. Nous sommes tous des ophiures ! Voilà ce que j’aimerais entendre plus souvent, à l’avenir, dans les cortèges et manifestations où nous rechercherons des voies de sortie, des issues de secours à ce monde devenu méphitique. Dois-je encore insister ? Un réseau de réseaux, souple, pratiquement indestructible, se régénérant à mesure qu’il subirait des assauts venus du vieux monde, qui mettrait au service de chacun le colossal possible de tous. C’est ainsi, collectivement, mondialement, humainement que nous affronterions l’impensé radical qui arrive. Et que nous conserverions une chance d’y survivre, nous ou d’autres. Mais libres. Mais dignes. Mais debout. Ce que j’en dis.
« L’arche devait avoir un volume total d’environ 40 000 m³ et un déplacement égal à un peu moins de la moitié de celui du Titanic, soit environ 22 000 tonnes. Son espace habitable total devait avoisiner 9 300 m². La question de savoir si l’embarcation, dans ces conditions, pouvait avoir contenu deux spécimens ou plus de chaque espèce animale, en plus de la nourriture et de l’eau douce, fait l’objet … » (de wikipedia)
Bon va falloir se serrer un peu mais ça devrait tenir. Espérons qu’on finisse pas au milieu des glaçons comme le titanic.
Sérieusement, on n’arrivera pas à convaincre ceux qui ne veulent pas savoir .
J’avais envie de faire passer ces deux articles mais personne de mes connaissances ne va les lire. Tisser du lien, se serrer les coudes, tendre la main. Que peut-on faire d’autre?. Peut-être qu’on finira par ce rejoindre avant que ça ne secoue trop fort.
Fabrice a écrit :
« En tout cas, une société humaine m’apparaît bien comme un troupeau ».
Quand je discute avec mes collègues de travail qui ne parlent que de soldes, de grandes surfaces, de piscine, de voyages Auchan en low-cost toujours plus loin, du dernier téléphone portable avec lequel elles appellent leur piou-piou toutes les deux heures, trouvent cool que les magasins aient les portes grandes ouvertes avec la clim l’été et le chauffage l’hiver, qui trouvent pas mal que le wifi passe au parc, à la plage, que l’on soit obligé d’avoir une carte RFID pour les transports en commun, une borne biométrique à la cantine du collège, que les ovins et les caprins soient obligatoirement (en attendant les cochons) puçés par RFID…
J’ai plutôt tendance voir cette société humaine (société capitaliste) comme un troupeau mais au sens mimétisme grégaire (de René Girard) et j’ai en tête la chanson de « j’accuse ! » de Saez :
« Oh non l’homme descend pas du singe il descend plutôt du mouton ! »
http://www.youtube.com/watch?v=oqaiH8iBZ5g
Fabrice,
Je t’imagine en train de défiler lors de
la prochaine manifestation, tenant à bout de bras une pancarte où serait inscrit : “NOUS SOMMES TOUS DES OPHIURES.”
Succès garanti !
oui bon . Et sinon on peut agir ici (où ailleurs)
« Vous souhaitez participer à des projets collectifs pour faire émerger des solutions locales ?
• Vous êtes vous-même porteur d’un projet et vous recherchez d’autres colibris pour le mener à bien ? »
la suite, là :
http://www.colibris-lemouvement.org/index.php/TH/acteurs/projets
Le crash me parait inévitable… Mais après ? L’utopie ou la barbarie ? la nature humaine étant ce qu’elle est, la deuxième hypothèse me semble hélas la plus probable. Tu as raison Fabrice, il va falloir se serrer les coudes, bien que je pense que cela sera totalement insuffisant si on ne sort pas de cette pensée matérialiste qui nous a conduit là ou nous sommes.
Ph.
AMEN !
A Fabrice :
Ah qu’il est parfois dur, mais ô combien essentiel, de vous lire, Fabrice !
Comme vous vous y entendez pour nous mettre face à la dégénérescence des comportements humains, et à la décrépitude de notre pauvre monde…
Passons, c’est un mal nécessaire, indispensable, et sans lequel aucun changement ne surviendra jamais.
C’est votre crédo, et vous y excellez.
Il me semble personnellement que les solution se trouvent dans l’analyse de l’Histoire des hommes. Pas une petite Histoire occidentalo-centriste, mais la grande Histoire de l’humanité depuis ses débuts. Le monde tel qu’il est aujourd’hui, façonné par la main de l’Homme, n’en est-il pas le fruit ?
Qu’est-ce qui a cloché ?
Pourquoi et surtout COMMENT avons nous pris tant de distance par rapport à la Mère Nature, jusqu’à croire que nous serions séparés d’Elle, différents d’Elle ?
A quel moment de l’évolution avons nous pris le mauvais carrefour, et quelle était l’autre alternative ?
Au risque de me répéter, je crois dur comme fer que la clé de l’énigme se trouve à l’intérieur de chacun de nous, et que la somme de nos transformations personnelles sera la transformation que nous attendons sur la planète.
Plutôt encourageant, car de ce fait nous devenons tous acteurs entiers du changement désiré.
Plutôt décourageant, car il faut alors commencer par un constat d’impuissance : nous ne verrons pas la révolution qui ferait d’un coup de notre cauchemar un rêve.
D’accord pour le réseau, d’accord pour l’Union sacrée, mais chacun se doit d’apporter son once d’eau au moulin, sans quoi l’Union risque bien une fois de plus de rester sèche.
Alors quoi, me direz vous ?
Et bien faire revivre la Nature à l’intérieur de nos êtres, de nos corps. Créer l’Union à l’intérieur de nous, pour la rendre vivante à l’extérieur.
Beaucoup des maux actuels ne proviennent-ils pas de la dualité de notre vision du monde, cultivée pendant des siècles par l’Église, et devenue la pierre angulaire de notre pensée occidentale (diviser pour mieux régner) ?
Les exemples sont innombrables : dualité hommes-nature, opposition entre l’intellect et l’organique, entre la tête et le reste du corps, entre ce qui serait profane et ce qui relèverait du sacré, entre les sciences dites « dures » et les sciences humaines, entre ce qui se voit et se prouve par le calcul, et tout le reste…
Opposition entre le nord et le sud, le français et l’étranger, entre moi et l’autre…
Partout la dichotomie, la segmentation, la compartimentation.
Et surtout à l’intérieur de nous même.
Sans vouloir donner dans la nostalgie mal placée, je pense que les Anciens vivaient une autre réalité, faite d’harmonie, d’humilité et d’abandon à plus grand que soi, et que c’est cette réalité qu’il nous faut retrouver de toute urgence.
Le vingt et unième siècle sera spirituel ou ne sera pas.
Bien à vous.
Fred
« La défense d’un point de vue humain, universaliste, libertaire, égalitaire et fraternel sur la crise qui vient »
une phrase qui résume bien le propos, non ?
Coucou,
La richesse d’un homme n’est pas matérielle,le comprendre est déja un grand pas.
La Terre n’a pas besoin des humains pour continuer son existence.Tenter de vivre sur une planète devastée,polluée,assoiffée,meurtrie,est un pari perdu d’avance.
Que chacun fasse en son Ame et Conscience,avec Respect et Amour.C’est maintenant ou jamais.
Bien a vous,Léa.
Quelques tribues arrivent encore dans des coins reculés à vivre ainsi et cela marche mais nous sommes trop nombreux, trop « développés » trop exigents
On est en plein dans « l’allégorie de la caverne » de Platon ( ou de Socrate , je ne sais plus) . En particulier sur la compréhension que nous refusons d’avoir sur les difficultés qui vont nous tomber dessus. De l’intérieur du syndicalisme j’essaie de lutter contre le « pouvoir d’achat » . Quel mot haïssable ! – pouvoir d’achat – beuuuuaaaark.
Tout va bien…pas de soucis.
Climategate: une enquête indépendante blanchit les chercheurs.
Une enquête indépendante sur un scandale impliquant l’un des centres majeurs de recherche sur le climat a estimé mercredi que la « rigueur et l’honnêteté » des chercheurs, accusés de manipulation, ne faisaient aucun doute. L’enquête a toutefois relevé un manque de coopération.
Les investigations portaient sur l’affaire du « climategate », lorsque des chercheurs du Centre de recherche sur le climat de l’Université d’East Anglia (CRU) avaient été accusés de manipuler les données sur les températures dans le monde pour étayer la thèse du réchauffement climatique. Les données du CRU sont notamment utilisées par le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), organisme de l’ONU.
Ce scandale avait éclaté en novembre, quelques jours avant le sommet de l’ONU sur le climat à Copenhague, avec la publication sur internet de plus d’un millier de courriels et de documents de chercheurs collaborant avec le CRU, victime d’un piratage informatique ou de fuites.
L’un des courriels de Phil Jones, directeur démissionnaire du CRU, évoquait une « ruse » pour manipuler les relevés de température afin de « dissimuler une baisse » de celle-ci. L’enquête, menée par Sir Muir Russell et financée par l’université d’East Anglia, a estimé qu’un graphique évoqué dans cet email était « trompeur » car il n’exposait pas clairement les actions des scientifiques.
Manque de coopération
Mais cette omission ne visait pas à manipuler les données, selon le rapport pour lequel la procédure employée aurait du être clairement précisée dans la légende accompagnant le graphique, utilisé par l’Organisation météorologique mondiale en 1999.
Une enquête parlementaire s’était rangée en mars du côté des scientifiques, estimant qu’ils avaient agi conformément aux pratiques habituelles en refusant de transmettre des données sur les températures dans le monde et qu’ils n’avaient pas cherché à tromper.
Ciao,Léa.
Un livre qui ouvre des pistes nouvelles:
Modernité et Désarroi : Ou L’Ame privée d’Esprit de Michel Fromaget
4e de couverture: » Soulignant ce fait, j’en viens à cette remarque d’apparence bénigne, mais que je crois capitale. Est-il vrai – surtout de nos jours – que la conception anthropologique moderne qui prive l’homme de sa dimension spirituelle, qui le prive de l’esprit, et le condamne par là à n’être que physique et psychique, que corps et âme, est-il vrai que cette conception » marche »? Est-il vrai qu’elle » marche » Si bien que cela? Le contraire n’est-il pas bien plus évident? Et si l’essentiel des maux qui accablent l’homme actuel : maladies, angoisse, solitude, dépression, suicide, drogue…, si l’essentiel des maux qui atterrent les sociétés modernes : chômage, inégalité, pauvreté, racisme, délinquance, criminalité, terrorisme, guerres…, si l’essentiel des maux qui maintenant exténuent la terre : extinction des espèces animales, réchauffement climatique, marées noires, désertification, épuisement des ressources, déforestation éhontée,… si cet essentiel venait, précisément, de ce que l’homme se conçoit, se construit et se vit sur la base d’une représentation de lui-même qui soit fausse et ne rende pas justice à la réalité de son être? D’une représentation de lui-même qui, parce qu’elle déforme tout ce qu’il voit et tout ce qu’il touche, ne lui donne pas accès au monde tel qu’il est et le plonge dans un immense désarroi? »
Michel Fromaget, anthropologue, est Maître de Conférences à l’université de Caen Basse Normandie. Entre autres ouvrages, il a publié en 1991, chez Albin Michel, Corps âme esprit. Introduction à l’anthropologie ternaire.
Banque de semences ? Comme le Svalbard Global Seed Vault ? Avec le concours des fondations Bill Gates, Rockfeller, Syngenta, Monsanto et d’autres tout aussi fréquentables ? Notre avenir est assuré ! Et puis ils ne doivent rien avoir derrière la tête… Encore une fois, pas ou si peu de médias sur le sujet.
Tout à fait d’accord sur le constat.
En désaccord profond sur la « solution ».
Vous surestimez l’espèce humaine. Nous sommes le fruit de dizaines de milliers d’année d’évolution.
Les humains ont besoin de confrontation (et c’est vrai pour tous…même vous).
La société que vous appelez de vos vœux, n’est pas autres choses qu’une société « mille feuille » (qui est finalement précisément à l’image de la finance mondialisée).
Les couches sociales concurrentes se mondialisent, et on arrive finalement à une situation ou les gens vivants dans le même espace physique sont ennemis… La mort complète de la Nation (qui n’est rien d’autre que la perte d’un imaginaire commun sur un espace géographique déterminé)c’est cela…
On passe du risque de conflits rares mais très meurtriers entre deux pays (14-18), à celui qui est encore pire, de conflits de basses intensités permanents. Choisis ton camp camarade!
Merci Léa, me voilà rassuré, l’honneur est sauf.
@ Fab
Comment interpréter ton « AMEN » ? Comme une approbation, selon le sens étymologique (« Cela est », « c’est vrai »), ou comme une marque de dérision ? ( classique dès que l’on ose aborder les questions sous un angle métaphysique ou spirituel)
Un « début de la fin » qui ne semble pas faire beaucoup de bruit dans nos médias:
http://petrole.blog.lemonde.fr/2010/07/07/le-roi-abdallah-annonce-larret-de-lexploration-petroliere-en-arabie-saoudite/
Cordialement,
Le début d’une solution ne consiste-t-il pas à reconstruire d’urgence du lien social, de la solidarité, des échanges culturels autour de créations artistiques ? Et bien sûr une authentique conscience écologique. Tout ce que notre gouvernement combat méthodiquement. Et sans doute pas pour rien.
Les trente dernières années ont vu disparaître presque tout ce qui rassemble les hommes, privilégiant tout ce qui met en avant la réussite individuelle, les divisions et le culte de l’ego. La publicité, servante zélée de l’économie libérale, a vidé de leur substance et détourné toutes les valeurs humaines au seul profit d’une consommation effrénée, présentée comme un fin en soi…
Comme le propose Pierre Rabhi, il est indispensable de redonner du sens à nos vies. N’est-ce pas ce qui nous manque le plus actuellement ? D’abord par une indépendance retrouvée, en se libérant de l’emprise du Marché tout puissant, mais aussi par la reconstruction d’une vraie cohésion sociale et environnementale.
Les AMAP sont une voie, les SEL (systèmes d’échanges locaux) également, en court-circuitant les modes d’échanges commerciaux et en créant des monnaies locales. Une conscience politique (au sens étymologique du mot) pourra alors renaître de ses cendres mais cela demandera un peu de temps. Et nous en manquons cruellement au vu des défis inédits qu’il nous faut relever, là, maintenant.
Je crois que nous sommes nombreux, même si minoritaires encore, à en prendre conscience. Il suffit de regarder autour de nous. Le succès incroyable
du bio, l’engouement pour les énergies renouvelables, jusque aux apéros Facebook… prouvent que nous sommes de plus en plus attirés par l’alimentation de qualité, l’écologie et le contact humain. Et si ces signes étaient les prémices d’un changement de cap radical ?
La bombe humaine, comme le chantait Téléphone et Jean-Louis Aubert au siècle dernier…
http://video.mytaratata.com/video/iLyROoaftLUG.html
« Que tout le monde se ressaisisse! J’accuse parce que j’ai mal à la politique, mal à la démocratie, mal au peuple, mal à la France ». » (extrait)
Quel est l’homme politique vertueux et offensé qui signe aujourd’hui dans la presse ces propos indignés?
Et pendant ce temps, les affaires continuent…
1500 milliards de dollars, c’est le marché annuel mondial des ventes d’armes.
A peine un dizième de cette somme suffirait à régler le problème de la faim sur notre planète…
http://www.bastamag.net/article1105.html
Et ils réussiront à culpabiliser les petites gens avec la kyrielle d’efforts financiers à accomplir pour réparer les conséquences de leurs inconséquences. Ils sont décidément trop forts et nous sommes tristement trop mous. Tout compte fait et toute honte bue, la seule liberté dans le libéralisme triomphant sur notre champ de ruines est celle de se taire lorsqu’on se fait « avoir » avec ou sans vaseline. La prévisibilité de la société moderne m’effraye parfois. Elle me fait gerber aussi. Souvent.
@Llea: ce qui serait surtout intéressant, c’est de savoir QUI a échaffaudé cette invention stupide -mais qui a fort bien marché à l’époque; plus c’est gros, mieux ça passe?! – du « climategate » afin d’affaiblir les négociations qui allaient se dérouler peu après à copenhague… 😕
Ca me plait, cette métaphore des ophiures..; ayant vécu au bord de la mer je connais bien l’animal avec ses bras en mouvements et j’imagine bien la population grouillante mais groupée à la recherche de nourriture. Et je me souviens d’avoir trouvé il y a longtemps à côté du Blanc Nez une plaque de roches de l’Ere Secondaire formée uniquement d’animaux du même groupe des Echinodermes , à allure semblable, mais fixés (des Crinoïdes). Un peuple mort et fossilisé sur place en quelque sorte…Vision d’avenir ?? Ca reste une hypothése biologique valable..Tant d’espèces ont disparu qu’on ne trouve qu’à l’état de restes fossilisés….Restons optimistes..
Ce qu’on devrait faire… Mais beaucoup de choses ce font un peu partout dans le monde. des associations, des groupes, des collectifs, des communautés, des individus agissent, font, expérimentent des alternatives dans tous les domaines…En Europe, donc en France aussi, en Afrique, en Inde, en Amérique du sud… Il y a par exemple tout ce qui se fait autour de Pierre Rabhi, toutes les informations que l’on peut trouver dans la revue « Silence », le film de Coline Serreau: « Solutions locales pour un désordre global », dont le thème a été publié dans le livre du même nom, voir aussi le livre de Sivia Perez-Vitoria: « La riposte des paysans » et beaucoup d’autres… On peut donc facilement trouver! Evidemment la télévision, les médias n’en parlent pas, donc il nous semble qu’il ne se fait rien… Et pourtant si, même si c’est très minoritaire!
Si l’on veut faire il s’agit de les rejoindre, d’agir avec eux, de les aider, il y a beaucoup de possibilité pour celui qui veut…
« nous aurions besoin d’une flamme morale incandescente »…
« La résistance contre l’immonde avait été morale »…
Deux citation prises ds tes deux derniers posts.
La question à laquelle ns sommes confrontés consiste à légaliser des processus minimaux de légitimation, ds l’interférence de deux rationnalités humaines qui peuvent et doivent se concevoir comme indépendantes l’une de l’autre: tous les juges sérieux savent bien que le régime de la responsabilité n’est pas celui de la culpabilité! Dit autrement, les questions de socialisation et troubles associés (psychoses et perversions) ne sont pas du même ordre que ceux du droit que chacun se donne de « dire /faire / être » et troubles associés (névroses -trop d’autocontrainte inconsciente, et psychopathies: absence partielle ou totale d’autocontrainte également inconsciente)
Concrètement çà veux dire quoi, d’autant que les deux relativismes des valeurs et de la morale semblent incontournables tant d’une civilisation à l’autre que pour un individu au cours d’une même journée?
Qu’il suffit de parvenir à imaginer PUIS INSTITUER** des mises en situation permettant de vérifier les deux modèles théoriques concernés ds la théorie de la médiation
http://pagespro-orange.fr/bcc/idxmed.htm
soit les deux chapitres sociologie et axiologie.
Quel effet?
Le principe de vérification de ces modèles théoriques est le suivant: ce que certains « malades » perdent au niveau de leur faculté éthique (formelle) est conservé par les autres, et réciproquement.
Autrement dit vous êtes devant de nouveaux modèles de scientificité, exactement comme avaient su le faire avant elle (elle la théorie de la médiation) aussi bien les sciences de la matière comme celles de la vie sachant, que notre humanité ne peux se réduire à ces deux là
Un même type de « faute » ds des mises en situation nombreuses et variées vérifiant ces modèles théorique permettra donc ensuite de ne confier aucun pouvoir sur autrui à ceux qui ne disposent pas de ce nécessaire pouvoir sur soi-même…
**Comme ds le même temps les nombreuses (j’espère…) mises en situation se seront instituées, il n’y aura même plus besoin d’attendre d’homme politique miracle ou d’exception, ce seront juste d’une part les prédateurs qui seront écartés d’une forme quelconque de responsabilité pour autrui et d’autre part tes aspiration de fraternité « universelle » (je ne crois pas une seconde à ce concept d’universel car il faut en science humaine distinguer lois GENERALES anthropologiques de l’idée d’ UNIVERSEL qui s’oppose à celle de SINGULARITE -chacun aspirant socialement à sa distinction de l’autre) qui pouront se réaliser en tenant compte de cette nécessaire relativité, encore.
Ds l’exemple que j’ai trouvé – le seul institutionnalisable pour l’instant – s’il est bien sructuré par l’instance éthique formelle, les seuils qu’il incorpore reste politiquement négociables ds un même pays ou une même nation, mais aussi de l’un(e) à l’autre sans que çà ne change rien à l’effet diagnostic par conservation de la structure sous-jacente.
Certain me diront qu’il s’agit d’une drôle de Sagesse… scientifique, certes, mais si tous ceux qui disposent de temps et d’esprit s’y mettent pour ainsi multiplier ces mises en situation, l’effet deviendra imparable pour virer, comme à la Renaissance qui a viré le féodalisme et ses abus (« ab-jus ») le capitalisme et les siens aujourd’hui.
Voilà, je suis ni optimiste ni pessimiste ni résigné, c’est une question de méthode et de démarche rigoureuse, d’autant plus drôle qu’elle s’applique à une putain de question de CO2…
qui a lu le papillon des étoiles ?
c’était un peu celà sauf qu’a la fin et bien c’est pas mieux, je crois que les humains feront et referont les mêmes conneries.
Nous ne sommes pas sauvables.
quelques fois j’aimerai que nous tous qui avons a peu près les mêmes idéaux, que nous nous réunissions et créons une nouvelle civilisation en marge de celle pourrie que l’on nous propose.
mais je me dis aussi, que les autres semoquants au départ seraient bien capable de nous pourrir la vie ensuite pas jalousie et de cela j’en suis sur connaissant bien la nature humaine….
Certains ici se disent pacifistes, (moi aussi par définition) mais si nous n’apprenons pas à nous défendre nous serons à la merci de pourrits il faut donc bien préparer la guerre pour avoir la paix et j’en suis désolée mais avec les humains c’est comme cela.
amicalement
sophie
proclamons notre indépendance, créons notre société, respectueuse de la et de la vie.
cela parait con ecrit comme çà mais tellement sage…
bises
sophie
Fabrice. Grazie. Sono commosissima. Non me l’aspettavo, sono in un cyber qualcunque, aspettavo una cronaca tipica di « Planete sans visa », i tuoi testi sono una delle mie finestre mentali di soledarietà. Chiedo scusa per gli altri lettori di scrivere in italiano. L’emozione è troppo forte, il francese non basterebbe oggi a dirti l’emozione di questi due testi che di sicuro hanno radice in qualcosa di profondissimo, intimo e commune a l’umanità intera.
La rete esiste già.
E la determinazione intima, ritrovata ogni mattina.
E la speranza, si.
Devo andare. Ciao
Coucou,
Chouette,on a le droit d’écrire en italien?
La natura è tutto ciò che si vede
Tutto ciò che si vuole
tutto ciò che si ama
Tutto ciò che si sa
tutto ciò che si crede
Tutto ciò che si sente in sé stesso.
È bella per che la vede, è buona a quello che l’ama, è giusta quando si crede E che la si rispetta in sé stesso.
Guarda il cielo, ti vede, Bacia la terra, ti ama.
La verità è ciò che si crede nella natura questo è tu stesso.
George Sand
Hum,hum,:)
Marie,bonsoir,
Que tout le monde se ressaisisse! J’accuse parce que j’ai mal à la politique, mal à la démocratie, mal au peuple, mal à la France”.” (extrait)
Quel est l’homme politique vertueux et offensé qui signe aujourd’hui dans la presse ces propos indignés?
« J’attendais qu’une voix s’élève contre ce torrent de boue. L’attente est trop longue ! Je le fais, moi, en sachant parfaitement qu’une fois de plus le « système » va me prendre pour cible car il n’aime pas les vérités qui dérangent, et qu’on va me dire en « service commandé ». Je le fais car le déferlement populiste qui s’abat sur notre pays me donne la nausée. Je le fais parce que je ne peux m’empêcher de penser qu’il reste un peu de dignité au fond du cœur de ceux qui participent au viol collectif de nos principes. Que tout le monde se ressaisisse ! J’accuse parce que j’ai mal à la politique, mal à la démocratie, mal au peuple, mal à la France. »
Frédéric Lefèbvre – France Soir
Bonne soirée,Léa.
@ Léa « la mare au diable ? »
Quel est l’homme vertueux qui… etc.
C’est le même qui écrit, dans le même texte, que « Nicolas Sarkozy installe depuis trois ans la République irréprochable ».
Qu’il se ressaisisse donc lui-même.
Cordialement,
cela peut paraitre incroyable, mais:
MERCI.
Au milieu de toute la propagande, de toute la mauvaise foi, lire des lignes certes sombres, mais si vraies, me donne plus de baume au cœur que cette pommade tiède dont ont nous abreuve partout.
Oui l’heure est grave.
Mais se le cacher ne fera qu’aggraver les choses.
Ma seule question, Fabrice, c’est comment rassembler, tous ces gens? Comment toucher ceux qui ne veulent pas voir, perdus dans leur soif de plus et leur peur de perdre?
léa! c’est drôle, non? ce père la morale républicaine outragée, qui se drape dans une vertu inexistante!
« viols collectifs de nos principes! »
Pour rappeler le sort qui attend les blaireaux de Côte d’Or:
« La dernière heure du condamné » Une nouvelle de Louis Pergaud. disparu à la guerre de 1914.
Poignante nouvelle sur la mort d’un blaireau, que Louis appelle « Tasson ». presque illisible tellement elle serre le palpitant.
http://jeanmichel.guyon.free.fr/monsite/recits/tasson.htm
Au rythme ou vas la destruction des écosystème,il est évident pour moi(comme j’èspère me tromper),que ça ne vas pas duré très longtemp.on ne peut se passer de la nature,et d’une façon ou d’une autre au train ou ça vas,il est clair qu’il reste peu de temps;les océans meurt,le mercure les sacs plastiques se retrouvent partout parait t’il sur le globe.Les forets tropicals si belles pourtant disparaissent(a voir les recherche de mike fay qui a fait 2000 km dans la jungle d’afrique central),comme celle de russie aussi.et de colombie britannique,du canadas,si richissimes en vies en touts genres.mais l’argent pollue les espries,et nous détourne de l’éssentiel.je crois très sincerement les indiens plus proches du réel que nous.Nous vivons dans l’illusion du progré materiel,et des idées qui nous conditionnent au point de ne pas croire de ce qui arrive a p’tits pas,à grands pas.Dommage ,on auraient puent vivrent dans un monde de toute beauté,avec plus de sagesse.plus de lenteur certe,mais plus de réflexions.prendre le temps d’aimer,de découvrire.vraiment dommage
Pour compléter le message de Guy dont je partage l’analyse et l’optimisme relatif…
Si vous avez un peu de temps et l’envie de voir des choses qui se font un peu partout autour d’une
agriculture militante et respectueuse de son environnement (donc du nôtre), vous trouverez ici plein de
petits films très réjouissants:
http://www.latelevisionpaysanne.fr/index.php
Ben dis-donc! çà rigole pas par là bas!
http://www.lefigaro.fr/international/2010/07/08/01003-20100708ARTFIG00696-chine-un-dirigeant-local-execute-pour-corruption.php
@JLLQ. Ce « début de la fin » n’est qu’un pétard mouillé. Arrêt de la prospection en vue de protéger les réserves pour les « générations futures ». Pas de ralentissement dans l’exploitation de ce qui est connu. Par ailleurs, on pourrait bien connaître parfaitement toutes les réserves sans les dilapider pour autant. Autrement dit, ça maintient surtout le flou sur les réserves, donc sur l’idée de pénurie, et ça c’est bon pour les prix, j’imagine. Bon, il doit y avoir ici des avis plus éclairés que le mien sur ce type de sujet…
@ Marie (en vert) , très sympa ton site ! je suis certaine que des personnes ayant soif de plus peuvent ressentir du bien-être en le visitant.
une gourmande …
@ Sancho, merci pour le lien qui rassemble pas mal de documentaires intéressants
les activistes américains veulent un boycott mondial de BP. aller sur face book pour signer.
http://www.facebook.com/home.php?#!/BoycottBP
Coucou,
Saisie en Chine de 38 tonnes de lait contenant de la mélamine
Les autorités chinoises ont saisi 38 tonnes de lait en poudre contenant de la mélamine, rapportent vendredi les médias chinois. En 2008, au moins six enfants avaient péri et près de 300.000 étaient tombés malades après avoir bu du lait contenant cet adjuvant toxique.
La présence de produits lactés contenant des substances nocives souligne la persistance des problèmes de sécurité alimentaire qui ont déjà alarmé les consommateurs et débouché sur des enquêtes. Certains responsables ont été limogés et certains autres exécutés dans le cadre de ces scandales.
Certains échantillons de lait en poudre analysés dans le nord-ouest de la Chine (provinces de Gansu et de Qinghai) ont un niveau de mélamine 500 fois supérieur à celui autorisé, et du laix toxique a également été signalé dans le nord-est du pays, écrit vendredi l’agence Chine nouvelle.
La mélamine est une substance qui gonfle artificiellement le taux de protéines. Elle était utilisée pour tromper les inspecteurs sanitaires.
Alors,mes amis,le lait sorti direct du pis de la vache?Nostalgie ou lucidité?
Bises,Léa.
Cible de toutes les critiques après la marée noire dans le golfe du Mexique provoquée par l’explosion de sa plate-forme pétrolière, BP continue malgré tout d’avancer ses pions. La compagnie britannique veut débuter d’ici à la fin de l’année un projet assez particulier.
Le géant pétrolier compte atteindre un gisement baptisé Liberty au moyen d’un forage sous-terrain courant à l’horizontal sur une douzaine de kilomètres. Avec les risques technologiques inhérents à un tel projet dans un milieu comme l’Arctique où les conditions de forage sont plus difficiles qu’ailleurs : froids extrêmes, glaces dérivantes, forte corrosion, etc.
???????? qui va stopper çà? Raton laveur, au secours!
@ Hacène: oui, bien sûr, mais d’une part le fait que même ces gens admettent le problème ou au moins son imminence montre bien à quel point on en est (la dissimulation risque de ne plus payer), et d’autre part, même mouillé, et donc pas très dangereux, je l’admets, il me semble que bien peu de journalistes manipulent ledit « pétard ».
Ceci dit, on est en plein grand-guignol:
http://www.saudigazette.com.sa/index.cfm?method=home.regcon&contentID=2010070377026
On passe tous beaucoup trop de temps devant nos babasses…C’est impressionnant de voir tous les commentaires avec tous ces liens vers des vidéos des textes longs, etc…
Comment faites-vous tous ?
C’est la saison des fruits…Il faut faire des confitures, les gars…abricots, cerises, pêches, groseilles, cassis, casseilles, etc…
Il faut se resaisir et sortir dehors, faire des choses physiques.
Le petit écran nous sclérose. On blablatte et puis finalement, on s’en contente…
Merci Fabrice, néanmoins de nous faire partager tes pensées.
Bon WE.
Pierre de Chartreuse.
Phamb, mais ne t’en fais pas on sort aussi, quoique cet environnement devient tellement laid!et ce qui nous est laissé se racornit de plus en plus: « ils » veulent nous souiller tout j’en suis presque sure: que nous reste-t-il ?
sinon on peut imaginer les memes choses se déroulant, mais sans que nous en ayons une quelconque connaissance, à être dans nos champs; et le jour ou le rouleau compresseur arrivera chez toi on fera quoi?
@ Pierre (et aux autres) :
On n’a pas tous la chance de vivre dans un cadre aussi magnifique que la Charteuse…
Mais tu as raison, nos mulots ont sans doute besoin de repos.
Je vais de ce pas humer l’air surchauffé et les effluves estivales pour reprendre des forces.
Bon week-end à tous.
PS : J’ai eu l’occasion de faire l’ascension du Grand Som depuis la Grande Charteuse, quelle superbe rando !
Déesolée mais les nouvelles sont un peu noires comme l’est devenue l’écume de la mer par là-bas!
http://mecanoblog.wordpress.com/2010/07/06/le-geyser-de-petrole-peut-durer-des-annees-et-ravager-leurope/
@ JLLQ. Les dirigeants des pétromonarchies sont pourris jusqu’à l’os à un point tel que je me méfie de tout ce qui émane d’eux. Mais vous avez sans doute raison. Quoi qu’il en soit, on verra bien incha allah…
Sancho me coupe l’herbe sous le pied. Habiter un tel coin, mais quel bonheur ! Pierre de Chartreuse le bienheureux. Cela dit, on peut écrire ici et sortir aussi comme le dit Marie. Et puis on peut aussi, pour quelque raison prenante, être un peu bloqué chez soi.
Quoi qu’il en soit, ne doutons pas que le maître des lieux ira humer l’air d’un certain vallon d’ici peu et que les commentaires, comme à l’accoutumée, se feront plus rares pendant quelques temps…
Je voulais mettre un com positif; expliquer qu’a force de parler au gens; certains comprennent…Certains qui sont raciste finissent pas comprendre que nos « centres fermés » se remplissent à cause de notre mode de vie qui dépossède le Sud…Certains qui mangeaient « à pas cher » qui commence à se rendre compte que la vraie nourriture est locale et sans pesticides…Certains qui comprennent qu’il ne faut pas écraser le scarabé rentré par accident dans leur cuisine…Oui je parle avec pleins de personnes; des fois ça me gave d’entendre les même réponses; où de passer pour une allumée; mais quelque part ce que je dis fini toujours par rentrer en raisonnance avec ce que d’autres disent. Et après ces gens viennent me dire qu’ils vont manger bio; où qu’il faut ouvrir les frontières (alors qu’ils paraissaient indécrotables)…
J’aime à penser que l’individualisme n’est qu’un fine couche entretenue par les médias; et que notre sens du groupe vis toujours au fonds de chaqun!
Et puis aujourd’hui; je suis témoin de ce qu’on appelle la « violance ordinaire »; en allant promener mon chien; j’ai vu une dame agée se faire agressée…Pas sans raison non; un gars en scooter a déboulé sur le chemin qu’elle empruntait avec son chien; il a failli tomber…Oui il est descendu de son scooter pour tabasser une dame agée; parce que dans sa tête; la dame a failli abimé son scooter parce qu’elle était dans son chemin!
« ça » c’est quand même un symptome d’une société en perdition; dans la tête d’un « jeune con »; son scooter est plus important qu’une dame agé…
Je pense que la première des résistance; c’est de reprendre en mains tous ces gosses livré à eux même; devant un monceau d’objets et d’écrans à la con; pour leur réaprendre que la vie est plus importante que tout!
Qu’on ne me dise pas que se sont juste les parents qui sont responsable; nous sommes tous responsable; quand les parents démissionent pour quelques raisons que se soit; c’est la société qui doit reprendre en charge.
Aujourd’hui je me suis occupée de cette dame; mais ça m’arrive de m’occuper « d’ado difficile »; bien souvent il suffit juste de rétablir la communication…
La barbarie est là; et la communication et le tissus social; c’est la meillieur défense contre la barbarie!
L’humain à fondamentalement besoin « du groupe » pour vivre; c’est les médias qui détruisent le tissus social et la communication en nous « volant » nos mots pour les vidée de leur sens…Et les enfants sont fragilisé; et jeté dans la barbarie; alors que c’est eux qui vont s’encaisser le cahos. Nous sommes les adultes; nous sommes tous responsable de « la violance ordinaire ».
Comment?
Fabrice s’en va?Dans son Vallon?Ah,bon!
J’espère que nous serons prévenu de son absence,cela nous évitera des remous méninges.
Un vieux sage a failli naître (moi).
Déja avec un titre comme cela et une image complètement blanche,je me suis dit:ca y est,des ailes lui ont poussées durant la nuit et l’oiseau s’est envolé!
C’est ma faute,j’ai mal lu,j’avais vu Saint a la place de Sage!
Bon samedi-dimanche,Léa.
Hello,
Pierre de Chartreuse le bienheureux.
Sacré veinard!:)
Bises,Léa.
Sylviane, je suis tout-à-fait d’accord. Quand les objets passent avant l’humain, ça devient grave. Nous laissons à nos enfants une planète abîmée à un point que nous ne mesurons pas encore, je crois.
Quand je me sens optimiste, je me dis que l’être humain aura un sursaut de sagesse, et changera lui-même son comportement : moins de consommation, de trajets voiture/avion, etc…
Quand je suis pessimiste, je vois que l’on exploitera le pétrole et le charbon jusqu’à la dernière goutte, jusqu’au dernier gramme, et cela à n’importe quel prix.
Alors je ne sais pas…
« notre sens du groupe vis toujours au fonds de chaqune
oui, Sylviane, mais notre humanité première les groupes, les tribus, ne s’entendaient pas toujours entre elles; toujours des enjeux de territoire, de ressources etc..il ya un film MERVEILLEUX qui est vraiment à voir et à déguster
« 10 canoés, 150 lances et 3 épouses (Ten Canoes) film australien de 2006 réalisé par Rolf de Heer et Peter Djigirr.
Outre ses aspects artistiques, ce film, tourné dans la nature et dans de dures conditions, a aussi permis de révéler ou de rappeler aux Australiens la culture, le mode de vie, les traditions et l’humanité des premiers habitants de leur pays.
C’est un très beau film Marie; je l’ai vu.
C’est vrai que les groupes ne s’entendent pas toujours ensemble; où que même des personnes ne peuvent s’entendre entre elles; mais le dialogue; c’est quand même important…Même si les personnes se font leurs propres idées…
Sans dialogue et sans mots c’est la barbarie! Moi même qui ais du mal à communiquer si peu que je soit un peu stressée; je le sais, et j’en témoigne! N’importe qui peut prendre un ascendant sur moi; si je confie ce que je veux exprimer!
A chaque fois qu’on nous déposèdent de ça; que ce soit pour la faim; le désespoir; la peur; où la propagande; c’est la barbarie…
On ne peut pas être tous daccord; mais dialoguer c’est une clef pour que les gens se tolère malgré leurs différences!
Fabrice à raison; à propos d’une certaine persone qui maitrise les mots parce qu’il a donner dix ans de sa vie à la publicité; c’est une prise de pouvoir…Je ne dis pas qu’il fait ça concsiemment; mais je veux bien croire qu’il y a une déformation professionelle; parce que c’est un milieu que je ne connais que trop pour sa « prise de pouvoir »…Qu’on soit travailleur de ce milieu; clients ou publique cible; on est victime d’une prise de pouvoir!
Nous sommes « un animal communiquant »; à nous de voir si nous voulons que certains nous disent comment communiquer…Je n’ai pas peur de dire que nous sommes un animal; même si on est particulier…La communication; c’est notre force et notre faiblesse!
C’est notre culture; et ce qui a construit notre humanité; c’est cette culture que nous devons reprendre en main!
http://www.youtube.com/watch?v=dXxPRHkyAvY
Bonsoir à tous !
Fabrice, je me reconnais pleinement dans tes deux textes. J’ai décidé d’en faire l’une de mes actions de l’été : j’ai tout copié collé et photocopié, ça tient sur 6 pages et… je distribues les copies à tous mes amis, toutes mes connaissances cet été. On en discute, un peu ou beaucoup mais au moins, l’info, les idées circulent ! Ca fait du bien. Donc merci pour ces réflexions, je donnerai le résultat de ce tout d’horizon estival ici même dès que possible.
A vous tous : ne lâchez rien, on va y arriver 😉
J’oubliais : Fabrice, ta note a été publiée le 6 juillet mais je l’ai découvert le 9. ce jour là, après une panne de véhicule, j’étais sur un garagiste qui m’annonçait que chez sa, on peut payer en
J’oubliais : Fabrice, ta note a été publiée le 6 juillet mais je l’ai découvert le 9. ce jour là, après une panne de véhicule loin de chez moi et moults péripéties, j’étais chez un garagiste qui m’annonçait que chez sa marque, on peut payer en 3 fois sans frais, etc… etc… après contraction d’une assurance auprès d’une groupe financier, etc… etc… D’une part, stupéfaction de constater que ce n’est plus la marque du garage qui est imprimée sur les polos des employés du garage (une très « grande » marque de voiture… qui tombe bien en panne néanmoins : on est loin de l’excellent idée du véhicule Nicolinien en 500 pièces interchangeables…) mais ils portent tous la marque… de la Cie financière ! La Cie d’assurance qui te propose la carte de la marque 3X sans frais etc… sur les vêtements de tous les employés !
Quel monde de fous ! La finance se permet vraiment TOUT.
Bon, et surtout, cerise sur le gâteau : tout client qui prend cette carte a droit à… un exemplaire du Figaro du jour, gratuit !
Ca m’a fait bizarre (ça me fait toujours ça…) de plonger dans ce journal de droite bling bling… je passe sur la mauvaise foi des journaliste ou du moins sur leur parti pris induscutable (notamment leur manière de présenter l’affaire Woertz… honteux !)… et je tombe en page 14 rubrique « débats et opinions » sur une tribune signée par deux compères qui mis ensemble devraient provoquer au choix, crise de larmes ou fou rire voire les deux ! Une tribune signée… CLAUDE ALLEGRE et LUC FERRY ! Ensembles !
Que disent-ils ? exactement ce que tu dénonces dans tes deux textes de réflexion ci-dessus : scientisme et aveuglement !
Un extrait :
« Pouvait-on sérieusement croire que le problème le plus urgent pour l’humanité soit la question du climat dans cent ans alors que le chômage et les déficits explosent, que le modèle social européen est au bord de l’abîme et que, sur d’autres continents, les émeutes de la faim menacent tandisqu’un enfant meurt toutes les six secondes ? En ce moment, pas dans des décennies. »
Ou encore ce genre de science-fiction pré-pubère:
Ils disent qu’il faudrait « (..) dynamiser de nouveaux marchés.(…) avec des technologies de captures et de séquestration du C02,(…) grâce aux technologies de la domotique,(…) avec le développement de nouvelles technologies agricoles, dont bien sûr, les plantes génétiquement modifiées. De même, il est nécessaire de développer (…) le nucléaire de quatrième génération qui devra protéger les réserves d’uranium et détruire les déchets radioactifs de longues périodes (…) »
Et rendre définitivement rose les fesses des bébés, j’oubliais ! C’est alors que Peter Pan apparut…
Nom de Dieu comme c’est grave de lire cette littérature d’adolescent attardé chez des hommes mûrs ! vraiment intéressant le Figaro pour comprendre quels sont les fous qui nous entourent et tiennent le haut du pavé, ne l’oublions pas !
Allez donc acheter le Figaro une fois par an, ça en vaut la peine !!!! Sans oublier la débauche de papier gaspillé en pub ou en reportages quasi pub…